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Jules Pascin et œuvres d'art
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Ebook165 pages1 hour

Jules Pascin et œuvres d'art

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About this ebook

Encore aujourd’hui considéré comme un bad boy, Pascin était un artiste brillant qui vécut dans l’ombre de contemporains tels que Picasso, Modigliani et tant d’autres. Spécialiste du corps féminin, ses toiles sont aussi tourmentées que l’était son style de vie composé de fêtes et de sorties. L’artiste, scandaleux pour le caractère érotique de ses œuvres, exposa dans de nombreux salons notamment à Berlin, Paris et New York.
LanguageFrançais
Release dateNov 14, 2023
ISBN9781783109067
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    Jules Pascin et œuvres d'art - Alexandre Dupouy

    Portrait de Pascin au café du Dôme, Photographe anonyme, Paris, 1910

    Biographie

    31 mars 1885 :

    Julius Mordecai Pincas vient au monde. Il est le septième des neuf enfants de Sophie Pincas, née Russo et Marcus Pincas, riche négociant en grain. Encore jeune, Julius quitte le strict foyer familial.

    Mars 1905 :

    Après avoir étudié à Budapest, Vienne, Berlin et Bucarest, Pincas se rend à Munich et commence à réaliser des dessins pour la revue Simplicissimus. Son père l’interdit d’utiliser son nom de famille « Pincas ». Julius supprime son prénom, mélange les lettres du nom « Pincas » et signe désormais du nom de Pascin avec un « p » minuscule.

    24 décembre 1905 :

    Il arrive à Paris. Sa réputation l’a suivi et il est attendu par une véritable délégation de peintres et personnalités de toutes nationalités. L’École de Paris accueille l’un de ses futurs maîtres.

    Septembre 1907 :

    Pascin rencontre Hermine David, qui lui montre les miniatures qu’elle peint sur ivoire façon XVIIIIe siècle.

    1909 :

    Pascin rencontre Cécile « Lucy » Vidil, âgée de dix-huit ans, lorsqu’elle pose pour lui pour la première fois. La future femme du peintre norvégien Per Krohg deviendra sa maîtresse et le modèle de nombreuses de ses peintures.

    1910 :

    Les peintures de Pascin sont exposées dans la galerie de Berthe Weill, mais sont peu remarquées. De l’autre côté du Rhin, il est reconnu comme étant l’un des meilleurs dessinateurs de son temps.

    Juin 1914 :

    Avant que la Première Guerre mondiale ne commence, Pascin et sa compagne partent pour New York en passant par Bruxelles, Londres et Brooklyn. Pascin entreprend de nombreux voyages au Texas, en Floride, à Cuba ainsi qu’en Louisiane. Tout comme à Paris, Pascin mène une vie de bohême.

    25 septembre 1918 :

    Pascin et Hermine David se marient.

    11 novembre 1918 :

    L’Armistice est signée, fin de la Première Guerre mondiale. Pascin et Hermine ne semblent pas déterminés à quitter le Nouveau Monde et ses richesses.

    20 septembre 1920 :

    Pascin obtient la citoyenneté américaine. Il retourne en France avec Hermine. À Paris, il reprend sa vie d’excès. Il entame une liaison avec Lucy.

    2 juin 1930 :

    Pascin choisit, en toute lucidité, de se donner la mort. Il se pend à la poignée de sa porte.

    La Fille au turban, 1903


    Crayon sur papier, 39 x 30 cm. Collection particulière

    Le Calife et ses trois cent-soixante-sept modèles

    « Ne vous retournez pas ainsi… Continuez à suivre le corps du pauvre Pascin. Oui je vous laisse ; je reste ici avec son image immatérielle. Avec Chagall mystique, sa fine compagne à ses côtés, avec Kisling et Papazoff qui sont de la même lignée formidable, avec tous ses copains et copines, les yeux rougis, André Salmon et Marcel Sauvage le visage bouleversé, les modèles de tout poil et de toute couleur, les marchands de tableaux, même, dont la douleur se tempère de la hausse brusque que vaut ce bond dans l’éternité… Oui, Zadkine, excuse-moi : sculpteur, vous avez le culte de la matière et des formes, dépouilles mortelles que vous suivrez, avec l’espoir d’une survivance, d’une transfiguration, « tel qu’en lui-même, enfin l’éternité le change » ; moi, je le vois encore, hanté par la chair, par l’hallucination du désir, des jambes écartées, des femmes étalées, des croupes obscènes, appel magnifique et terrible de la bête humaine, à quoi répondait triomphalement sa grande et simple bonté. » (W. Mayr, Souvenirs sur

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