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2008
Géographie HUMAINE
Géographie Urbaine
MAILLET Estebane
28/10/2008
2 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
Géographie urbaine
1er Thème : processus d’urbanisation dans le monde
Introduction
• Ville d’origine très ancienne
• Croissance rapide des villes après les révolutions industrielles
• Rupture dans les rythmes des croissances
I. Définition et critère de la ville
On a une définition de la ville qui ne va de soi et qui varie d’un pays à l’autre.
Définition du dictionnaire : Agglomération relativement importante dont les habitants ont des activités
professionnelles diversifiées, notamment dans le secteur tertiaire. Synonyme. Agglomération urbaine, cité.
Quels sont les critères pour définir une ville ?
A. Critère numérique
• On définit qu’une ville est « une agglomération au dessus d’un seuil.
Agglomération : espace qui contient une continuité dans le bâti
• Quel seuil ?
o INSEE : 2.000 hab. : ville en France
o Autres exemples :
Danemark : seuil à 250 hab.
Egypte : seuil à 11.000 hab.
o Pourquoi 2.000 hab. ?
Si ≤ 2.000 : juste épicerie, bistrot, boulangerie, …
Si ≥ 2.000 : service plus élaborés
B. Autres critères
• Statut administratif de l’agglomération
o Exemple : Brésil : toute « cidade est une ville
Chef lieu de commune, « municipe »
Quelque soit son effectif de population
o Constat : chef lieu, cette agglomération a un rôle d’organisateur, rôle de centralité
• Composition de la population active
o Agriculteur ou autre profession ?
o Si majorité d’agriculteur : village (même de grande dimension)
o Ville : diversité d’activité professionnel (beaucoup de non agricole)
• Equipement présents ou non, urbaine ou non
o Ville avec un minimum d’équipement collectif
o Eau, électricité, revêtement de la chaussé, …
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3 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
II. Approche statistique de l’urbanisation
A. Le cas français et les pays européens
Pays Taux d’urbanisation de 1995 (en %) Variation annuelle
Taux très élevé mais rythme de croissance urbaine lent !
• Pourquoi ce rythme aussi lent ?
o Urbanisation précoce, collée sur la révolution industrielle
Croissance urbaine = croissance économique
Exode rurale massif
o Aujourd’hui croissance urbaine plus lente, pourquoi ?
Ralentissement de la croissance démographique
Fin de l’exode rural
Statistiquement : effet de masse : rythme de croissance tende à ralentir
Exemple de l’effet de masse :
o Ville de 100.000 hab. avec un taux de croissance de 10%
o En 10 ans : 200.000 hab.
o Sur 10 ans : 5%
• Dans les pays les plus avancés
o Aujourd’hui, il y a aujourd’hui, une transformation de la croissance urbaine qui oblige à repenser la
définition de la ville
o Terme de rurbanisation
Rurbanisation = rural
Urbanisation = ville
o L’exode rural a laissé place au phénomène inverse, le repeuplement des campagnes
o Exemple :
Espagne dans les années 80’ : campagne → centre urbain
Bavière 80’ : les « zones rouges »
• Ville = figuré ponctuel
• Ce sont donc les campagnes qui augmentent
Londres : zone ≠ figuré ponctuelle de la ville
• ↗ des campagnes
• Alors que ↘ Londres et sa banlieue
France : dépeuplement des campagnes (massif central)
• Alors que hausse dans les campagnes du Sud et de l’île de France
o Centre qui perd des effectifs au profit des banlieues (jusqu’à la campagne)
Ce n’est pas un retour à la terre
Cadre de vie jugé plus agréable
Campagne qui n’a plus forcément des activités à monopole agricole
• Conséquence
o Remise à jour des définitions
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4 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
o Distingué plusieurs éléments
Seuil à 2.000 hab. + ajout de la composition des CSP à la campagne
Agglomération urbaine : continuité du bâti
Agglomération Urbaine Continuité Urbaine
Banlieue Zone Périurbaine
Ville – Centre
• Unité urbaine : agglomération urbaine (continuité du bâti), ville centre + banlieue
o Ville centre ≠ Centre ville
o Lyon ≠ La Part Dieu, presqu’île
o Unité urbaine = aire urbaine
B. Pays développé hors Europe et pays du Sud
1) Pays développé hors Europe
Pays Taux d’urbanisation 1995 (en%)
USA 76%
Australie 85%
• Dans ces pays « neufs » : croissance urbaine qui ne résulte pas d’un exode rural interne mais par son
peuplement initiale
2) Le cas des Pays du Sud
• Pourquoi une telle situation : croissance rapide mais taux bas ?
o Moteur principal de la croissance urbaine différent de celui de l’Europe
o Europe : croissance économique : croissance urbaine ≠ Afrique
o Dans ce cas : raison de la croissance démographique : croissance urbaine
↗ population en ville
Surcharge démographique à la campagne qui se déverse en ville
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5 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
C. Transition urbaine
• 4 temps / 4 étapes :
o 10% : France sous l’Ancien Régime
Pour avoir de l’urbain, il faut que l’agriculture puisse nourrir des non‐agriculteurs
Agriculture développé obligatoire
Dans ce cas elle était non performante
o Hausse vers 45% : Taux relativement bas mais rythme de croissance tend à accélérer
o Année 70’ : beaucoup de citadins : population majoritaire
Rythme qui tend à ralentir
Stock épuisé : fin de l’exode rural
o 90% de la population urbaine :
Fin de processus
Phénomène de rurbanisation
90%
Taux d’urbanisation (en %)
48%
10%
Echelle du temps
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6 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
2ème Thème : La Signification des paysages urbains
• Réfléchir la ville en tant qu’objet physique
I. Coupe de Synthèse de la ville européenne
Vieux Quartiers Quartier / Usine Grands Ensembles
Ville du 19e siècle Habitat Individuel
A. Existence des vieux quartiers
o Monuments remarquables (cathédrale)
o Voire étroite et sinueuse
o Limite correspondant souvent par un boulevard circulaire, correspondant aux anciennes murailles
o Habitats très denses, resserrés
o Quartier réhabilité : bobo
B. Ville du 19e siècle
o Voirie rectiligne, large
o Immeuble de type bourgeois, de type haussmannien
Assainir la ville : hygiène et santé public
Circulation à facilité, desserte des gares
Prestiges : ville belle
Ordre public : voirie permettant de donner la troupe en cas de répression
o Ce phénomène ne s’est pas limité à Paris
C. Quartier populaire : croissance de la banlieue
o Transformation des vieux villages incorporés à la ville : bâtiment évoquant l’ancienne fonction du
lieu (églises)
o Après la 2ème guerre mondiale : les grands ensembles, les barres
Accélération de l’exode rural
Reloger car destruction de la guerre
Baby‐boom
o Habitat individuel en série
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7 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
II. Ville Nord – Américaine
Espace Habitation Espace Travail
A. Opposition entre ville des grattes ciels et villes des habitats individuelles
o Bureaux ≠ quartier des résidences
Maison individuelle
Forte emprise des voies de circulation
Autoroute et aéroports
Grande surface (puis diffusé en Europe)
B. Pourquoi ces grattes ciels ?
o Raison économique : prix du foncier élevé
Terrain cher : plus d’étage = valorisation du terrain
Rendement
o Prestige : plus c’est haut plus c’est prestigieux : symbole du système américain
C. Dans les quartiers centraux présence de quartier dégradé
o Ex : quartier de Harlem
III. Ville d’Afrique du Nord
La Médina Les bidonvilles
La ville européenne Quartiers de banlieue
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8 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
A. La Médina : les vieux quartiers
o Comme pour les vieux quartiers de la ville européenne présence de vieux monuments
Mosquée
Souk
Casbah (réaménagé pour le tourisme), à Alger la casbah signifie le vieux quartier
o Rampart : ancienne porte et courbure de la rue
o Urbanisme de la médina
Maison très serrée et rue très étroite
Explication : Dans ces pays chauds, ce type de construction augmente l’ombre
o Quartier incompatible avec de fortes densités de population
Pourtant croissance démographique importante au 20e siècle
Conséquence : entassement dans la médina
Surpopulation et taudification du quartier
B. Ville « européanisée » construite à l’européenne
o Juxtaposition avec la médina
o Appelé « Babel Oued » à Alger
o Choc de la colonisation, relation de domination par la juxtaposition des deux quartiers
C. Dans le ravin : accumulation de baraques
o Bidonville : traduction de la pauvreté
o Analyse de cette forme de construction :
Apparue dans les années 30’ dans les pays du Maghreb, d’abord installé dans des carrières
de Casablanca (« les carrières centrales »)
Construction faite avec de vieux bidons d’essence récupérés
Caractéristiques commune des bidonvilles
• Illégalité de l’occupation du sol (terrain vacant du point de vue physique mais pas du
point du point de vue juridique)
o Phénomène des « squatters »
o Impossible d’expulser ces population défavorisés : danger d’émeutes (raison
politique)
• Auto‐construction : baraques bricolées par les habitants
• Grande insuffisance des équipements publics
o Voirie déficiente
o Pas de traitement des eaux (pas d’arrivé et encore moins d’évacuation des
eaux)
o Eclairage public absent
Pas coup de force des autorités (police/armée) : il faut accepter la réalité sociale et ainsi que
la massivité du phénomène
De plus, les terrains où sont construits sont les plus dévalorisés foncièrement car ils sont
situés dans des endroits très dangereux tel que la carrière ou l’oued
D. Les quartiers de banlieue
o Barre d’immeuble
o Quartier favorisé
Ce sont les quartiers à l’Ouest du viaduc (carré)
• Quartier d’auto‐construction sur trames d’accueil assainis
o Sorte de baraques
o Présence de rue et d’un quadrillage de la voirie
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9 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
o Assainissement : arrivé et évacuation des eaux
o Les plus défavorisés peuvent y construire leur baraque
• Différend des bidonvilles car c’est un terrain d’accueil qui a été préalablement préparé avant l’arrivé de
populations
IV. Ville Afrique Noire
La « ville blanche » La zone tampon
La « ville noire » Le port et le pôle industriel et technologique
A. Pendant la colonisation
• La ville Africaine nait le plus souvent à partir de la création d’un port (Dakar, Abidjan)
o Colonisation : lien économique (lien obligé entre la colonie et sa métropole : lien maritime)
o Voie de pénétration (chemin de fer)
• Ségrégation de l’espace urbain : « La ville blanche et la ville noire »
« Quartier Blanc »
Port
« Quartier
Noir »
• Ségrégation / domination
o Solution trouvé pour affirmer cette domination : juxtaposition de « la ville noire » à « la ville
blanche »
o Plus une zone tampon entre les deux quartiers (avec postes de polices)
B. La ville postcoloniale
• Ville blanche africanisée : mais ville blanche construite à l’européenne
o Devient le quartier central (d’affaires)
• La zone tampon : espace vide sur lequel on a construit des équipements collectifs (mosquée, commissariat)
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• Travaux de George Balandier
o Travaux sur Brazzaville
o Distinction de la Ville Blanche de la ville noire
• Analyse de la « Ville Noire »
o Trame pour accueillir la population des campagnes à la ville
o Poussée urbaine : monétarisation de l’économie
Monétarisation des rapports sociaux
• Ville : bassin d’emploi = argent (dot monétarisé)
Gout de l’urbain puis gérontographie de la campagne (pouvoir au ancien)
• Change le projet de vie
o Renforcé par les changements culturels par la monétarisation
Trame d’accueil parfois assainis
• Distribution de parcelle : habitation
• Une famille qui reçoit un lot, construit une case de
type rural
• Lot ≈ 300 m² : taille plutôt correcte
o Evite les équipements collectifs lourds
o Arbre, possibilité d’avoir un jardin
• Quartier urbain sans avoir un caractère urbain
• Attention : avec la poussé démographique (lié à l’exode rural massif) :
o Ouverture d’autres lotissements : étalement de la ville autour de la ville blanche
o Comportement de « fratrie ethnique » :
Construction d’autre case dans les parcelles
Phénomène de densification
• Transformation de la forme des habitats
o Toit ondulé au lieu de palme
o Coulage de béton Presque des bidonvilles mais trame régulière
o Mur en parpaing
Etalement et densification de la ville africaine L’Afrique n’était pas dépourvue de villes avant les colons
Région
« Ville blanche » du Sahel
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11 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
V. Ville latinoaméricaine
A. La ville coloniale
• Ville coloniale issu de la colonisation des espagnols
o Vieille ville
o Objectif politique dans la manière de construire les villes par l’Espagne
Recueil de loi
o Démarrer la construction à partir d’une place : « la plazza Mayor » (dimension 2/3 longueur, 1/3
largeur)
Autour concentration des bâtiments politiques
c d c Cathédrale
d Palais du vice Roi
e
e Tribunal d’inquisition
La plazza Mayor i f Tribunal Civil
f
g Garnison
h Chambre de commerce
g h i Ministères
Manifeste le pouvoir politique et idéologique des colons espagnols
o A chaque angle de « la Plazza Mayor » doit démarrer de grandes rues pénétrantes
o Puis au fur et à mesure de l’agrandissement de la « Ciudad », les rues sont construites selon un
quadrillage géométrique (plan en damier)
o Manifestation de la ségrégation et de la domination sociale
Espagnols Indiens
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• Zonation de l’espace en fonction du pouvoir
• C’est quartier se sont peu à peu taudifiés
o Nécessaire réhabilitation de ces quartiers
o Capital architectural magnifique
o Exemple de Quito / Mexico / Salvador (« Pelourinho »)
B. La ville moderne postcoloniale
• Immeuble de haute taille
• Quartier d’affaire
• Banlieue périphérique très hétérogènes
C. Les Bidonvilles latinos « Las Favelas »
• Ce sont de véritables bidonvilles :
o Illégalité de l’occupation du sol (terrain vacant du point de vue physique mais pas du point du point
de vue juridique)
Phénomène des « squatters »
Impossible d’expulser ces population défavorisés : danger d’émeutes (raison politique)
• Auto‐construction : baraques bricolées par les habitants
Grande insuffisance des équipements publics
• Voirie déficiente
• Pas de traitement des eaux (pas d’arrivé et encore moins d’évacuation des eaux)
• Eclairage public absent
o Pas coup de force des autorités (police/armée) : il faut accepter la réalité sociale et ainsi que la
massivité du phénomène
o De plus, les terrains où sont construits sont les plus dévalorisés foncièrement car ils sont situés dans
des endroits très dangereux tels que les pentes abruptes
• Ces bidonvilles sont nommés : favelas
o Quartiers défavorisés de Rio de Janeiro : « las Favelas »
o Quartiers défavorisés « alogados » sur pilotis à Salvador
o Quartiers défavorisés à Recife : Mocambo
o Quartiers défavorisés de Lima : Barriados
• Dans l’occupation illégale du terrain : invasion du terrain
o On arrive en masse
o Exemple du quartier « el Salvador » (le sauveur) de Lima, invasion des terrains le jour de Noël
o Recife : invasion pendant le carnaval (Brasilia temoza)
• Intégrer mieux les bidonvilles : population intégrale au reste de la ville ?
o Oui ! Les favelas sont peuplées de gens modestes mais qui ce ne sont pas gens qui vivent par
mendicité publique.
o Pas de clochardisation. L’essentiel de leur revenu est celui tiré de leur travail (même petits emplois).
Les habitants sont des salariés modestes.
o Type d’emploi : service de nettoyage, administration publique, …
o Emploi peu qualifié
• Mais ils ne sont pas marginaux : les favelas sont perçues comme les quartiers populaires
o Perçue comme normale (nous avons bien des quartiers pauvres et bourgeois)
o Cela n’est pas juste mais reconnu !
o Mais cela ne doit pas être légitimé
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« Le poisson est le moins qualifié pour prouver l’existence de l’eau »
• Comment mieux le quartier de favelas au reste de la ville
o Equipement public
Installation de lignes électriques
Ravitaillement en eau (conduite d’eau, assainissement, aménagement du réseau)
Aménagement du réseau routier
o Aménagement des favelas : favela – bairro
Habitant sont solvables mais hésitent à améliorer leurs logements car risque
d’expulsion
Problème de régulation foncière : peur d’investir dans le « moins pauvres »
Au Brésil :
• Donné la priorité au droit au logement au lieu du droit à la propriété
• La loi (Constitution) garantie le droit au logement et le droit de propriété
• Juridiquement : paiement d’un loyer modéré (pour l’occupation di sol)
• Le loyer est très bas et reconnait les habitants des favelas comme reconnu
juridiquement comme locataire (garantie l’installation et l’investissement
foncier futur)
• Phénomène d’aggravation
o Narcotrafiquant
o Plateforme de trafic
o Guerre de territoire
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14 Gééographie H
HUMAINE G
Géographie Urbaine
Thhème 3 : Fonctio
ons urba
aines, h
hiérarch
hie urbaiines, résseau urb
bain
Inttroductio
on
• Compren ndre à quoi sservent les viilles
• On pourrrait imagineer qu’il n’y esst pas de villee
• A quoi àà servit la ville ?
• Organisa ation des terrritoires, ceuxx hors de la ville
• Il faut peenser le réseeau urbain coomme le systtème nerveuxx d’un territo
oire
I. No
otion de fonctio
on urbaiine
A. Activité et fonctio
on urbain
ne
a) Les fonctions : exemple d de Lyon
o Fonction n universitairre : oui, clien
ntèle universsitaire qui a u
une origine n non lyonnaise
o Fonction n scolaire : non, les élèvees du primairre sont tous lyonnais
o Fonction n médicale : oui, patientss traités sontt nombreux àà être non lyyonnais
• Fonction
n commerciaale ?
o Toutes les villes ont des commerces (boulangerie es, boucherss, …) : pas d’eeffet d’attracction de
clientèle étrrangère à la vville
o Magasin de luxe : les graandes centraalisent le luxe e
o On distinguee les commerces quotidieens dispersé és et des com mmerces rarees centraliséss
o Lyon : comm merce de gro os, donc foncction commerciale nation nale voir inteernationale
b) Acttivité et fon
nction :
o Activité banale = activvité
o Activité spé écifique (re
etour de la cclientèle plus rare) = fo
onction
• La foncttion à un effe
et d’attractio
on, de polarrisation sur u
une zone ou la ville exercce une influe
ence
o Mouvementt patient ‐ hô ôpital, étudiaant ‐ universiité
o Produit : preesse (zone d’’influence)
c) La c
croissance
e urbaine s
s’explique
e par les fonctions :
• Pourquo
oi une ville grandit ou exiiste ?
o Pas parce qu u’il y a des acctivités banaales (boulanggerie)
o Mais bien paarce qu’il y aa des fonctions
Etud diant en univversité
Patient en hôpittal
Beso oins en activvité (boulanggerie, école, ssalle de conccert)
o Le moteur eest la fonction, l’activité eest la conséq quence
Population
Fonctions Activitéss
urbaine
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15 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
• En économie : les fonctions sont appelé les bases économiques alors que les activités sont nommé secteurs
non‐basique
• Naissance des villes (antiquité) :
o Moteur : fonctions religieuse et fonction de pouvoirs
o Création de ville autour du palais du souverain
B. Mesurer les fonctions de la ville
• Les fonctions marquent le seuil numérique des villes.
o A partir de 2000 hab. des fonctions commencent à apparaitre
• Principe :
o Fonction médicale et hospitalière
Il faut des médecins
% nationale % ville
Médecin 25 32
Fonctionnaires publics 42 54
Si le pourcentage de la ville est plus fort que celui à la moyenne du pays : on peut dire qu’il y
a une fonction hospitalière.
o De même pour la fonction publique
METHODE : CALCULER L’ECART A LA MOYENNE
C. Comment classer les fonctions urbaines
• Classer les fonctions urbaines en 3 catégories (politico‐administrative, économique, valorisation des
personnes)
a) Fonctions politiques et administratives :
La capitale joue un rôle premier (tête du pays)
• Rôle de commandement du territoire
• Zone d’influence : ensemble du territoire
• Interface avec l’étranger (ambassade, Elysée, Orsay)
• Abrité des organismes internationaux (ONU, UNESCO, Interpol)
Rôle de la province
• Relais du pouvoir
• Préfecture régionale et départementale
• Sous préfecture (arrondissement départementaux)
Architecture institutionnelle : centralisation ou décentralisation
Fonction relevant de l’Etat
• Militaire/Armée : posséder des garnisons
b) Fonctions économiques
Fonctions de production
• Concentration d’usines
• Ex : Michelin à Clermont – Ferrand
• Ex : Sochaux/Montbéliard : PSA
Fonctions de commerce et de transport
• Commerce : commerce de gros ou commerce de luxe
• Transport : entrepôt, carrefour (ferroviaire ou aéroportuaire)
• Ex : Fonction portuaire, Le Havre (région de Normandie et couloir de la Seine)
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16 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
Fonctions de conception et de recherche
Fonction de direction : Siège sociaux (pouvoir de commandement économique)
Fonction financière : banques, assurances, bourse de valeur
Fonctions de service aux entreprises : marketing, cabinet d’étude, audit
c) Fonction de valorisation
Fonction de la Santé (CHU, recherche)
Fonction de l’Education (université)
Fonction culturel et loisir (édition, stade)
• Exemple :
o Lyon : polyfonctionnelle
o Niort : monofonctionnelle
o Lourdes : monofonctionnelle : Fonction de tourisme religieux
II. Des fonctions urbaines à la notion de réseau urbain
A. Hiérarchie fonctionnel des villes
• Les villes ont des fonctions plus ou moins spécialisée
o Monofonctionnel
o Polyfonctionnel
a) Hiérarchie des villes : fréquence et rareté des fonctions
Fonctions Politique Economique / Santé Universitaire
Niveau de rareté commerciale
Excellent Paris Paris
Très Bon Lyon Lyon
Bon
Moyen Tours
Photographie des villes :
• Plus on est haut dans la rareté plus la ville polarise un territoire autour d’elle
o Exemple : fonction universitaire
Si elle a des formations rares : polarisation de la fonction
Plus grande aire de recrutement
• Une ville qui a peu de fonction est très sensible aux péripéties économiques
o Exemple de Détroit
Construction automobile
Peu de fonction : quand l’automobile va mal, Détroit va très mal
Général Motor en faillite
Ville qui menace de disparaitre
b) Système Urbain et organisation du territoire
• Système : élément en relation
o Quand les fonctions sont seulement dans certaine villes :
o Les autres villes qui n’ont pas ces fonctions, on besoins des autres villes
o Liens entre villes, campagne
• Les villes ont pour fonction d’organiser le territoire
o Réseau urbain / armature urbain
Réseau urbain : à l’échelle régionale
Armature urbaine : échelle nationale
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17 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
o Réseau urbain en géographie urbaine ≠ réseau urbain dans le langage commun
Langage commun : réseau de transport, réseau de gaz/électricité
Géographie urbaine : système urbain organisant le territoire urbain
B. Observation de l’armature urbaine française
a) Carte 1 : Organisation régionale de la France
• Figuré cartographique
o Hiérarchie de 1 à 5
o Ligne : espace polarisé
• La ville la plus importante est la capital, Paris
• Ville de plus ou moins grande importance en quittant la capitale
o Niveau 5 : d’abord des petites villes : Melun
o Niveau 4 : avec des fonctions plus étoffé ou rare
Troyes
Annecy
Chambéry
Amiens
o Niveau 3 :
Dijon
Clermont Ferrand
Limoges
o Niveau 2 :
A l’Est : Lyon / Nancy / Strasbourg
A l’Ouest : Bordeaux / Nantes
Au Sud : Marseille / Toulouse
Au Nord : Lille
• Analyse en couronne
o 1ère couronne : Près de la capitale on des villes moyennes aux fonctions peu rare
o 2e Couronne : on des villes plus importante : « ville à une heure de Paris »
o 3e Couronne : ville de niveau 3 comme Dijon
o 4e Couronne : Périphérie du Territoire
• Explication : question de distance à la capitale
o Paris : il y a tout
o Si on est à quelque kilomètre de Paris il n’y a pas besoins d’aller dans une ville de grande taille, Paris
rassemble toutes les fonctions
o Modèle qui se retrouve à des échelles régionales
b) Carte 2 : Carte de la Basse Normandie
• Ville Principale : Caen
o Niveau 1 dans sa région
o Niveau 4 au niveau national
• Analyse en couronnes
o 1ère Couronne : peu de ville importante dans la 1ère couronne
Bayeux
St. Pierre
ème
o 2 Couronne : plus on s’éloigne, on des villes de plus en plus importante
Flers
Saint‐Lô
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18 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
o Voir schéma
• Peut‐on généraliser ou faire une théorie à propos de la distribution urbaine de la France ?
C. La Théorie des places centrales de W. Christaller
a) « Des places centrales » à la Théorie
• Les places centrales
o Equivalent des Villes
o A prendre dans le sens de place financière pas dans le sens de place des Terreaux ou Bellecours
o Villes qui ont des fonctions de polarisation
• Théorie : réflexion abstraite à partir d’observation concrète
o Observation de la distribution des villes dans l’Allemagne du Sud
o Constat :
Villes hiérarchisées en niveau (L, P, G, …)
Distribution qui ne semble pas aléatoire
• Supérieur : Stuttgart, Francfort, Munich, …
• Géométrie de la distribution des villes
Zone d’influence urbaine Distance (centre = équidistance) Ville de niveau 1
Zone d’influence urbaine Hexagone d’influence réel Ville de niveau 1
b) Le Raisonnement de Christaller pour une fonction
• Raisonnement de Christaller
o Géographe engagé dans la politique nazi
Aménagement de la Pologne : acte criminel
Rase les villes polonaises et reconstruire sur son modèle
o Schéma :
Ville avec ses fonctions
L’habitant hors de la ville qui vient en ville
• Prix de la distance : essence
• Distance décourageante si trop élevé
Espace homogène et plat (abstraction du relief)
• Distance égale
• Zone d’influence définit par un cercle
Suite de cercle tangent :
• Celui qui habite la où il n’y a pas cercle n’est pas desservi par les zones d’influence
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19 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
• En réalité on a des cercles sécant et non tangent
Voir schéma en hexagone
CECI NE MARCHE QUE POUR 1 FONCTION
c) Le raisonnement polyfonctionnelle de Christaller
• Raisonnement sur plusieurs fonctions :
o Ville de Niveau 1 « places centrales »
Fonction universitaire / Lycée / collège
Elle a tout
o Ville de Niveau 2
Fonction lycée / collège
Pas d’université mais attire les adolescents qui n’ont pas de lycée dans leur bourgade
Placé à équidistance des Ville de Niveau 1 (sommet des alvéoles)
o Ville de Niveau 3
Fonction collège
Placé à équidistance des villes de niveau 2
• Disposition fractale :
o Configuration qui se répète à l’identique indépendamment de l’échelle
o Exemple du chou‐fleur :
Partie comestible : masse blanche : bosse
Chapeau de bosse avec des bosses plus petites
Répétition comme pour Christeler
Zone d’influence des
Niveau de Ville 1 – 2 – 3 villes
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20 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
D. De la théorie à la disposition réelle
a) Une théorie soumise à la réalité critique
• Théorie mise en défaut par la spécificité de chaque territoire
o Relief
o Territoire hétérogène
• Raisonnement de Christeler plus compliqué
o Exemple du réseau de transport
o Ville de niveau 2 à équidistance sur la voie
• Disposition réel
o Arbitrage entre les différentes nécessités
o Accès à la population (principe de marché)
o Réduction du kilométrage de route
o Administration des territoires
b) Logique économique et principe de demande
Il faut tenir compte de la densité de population d’un territoire ainsi que du pouvoir d’achat de cette population.
Pour trouver la clientèle (principe de marché : demande), le pouvoir d’achat fait toute la différence pour certains
services qui se trouvent polariser dans les villes de Niveau 1 & 2
• Magasin de luxe
• Lieu culturel : théâtre / opéra
• Grand musée nationaux
• Place boursière
c) Organisation et architecture administrative, institutionnelle
Comme vu ci‐dessus, l’armature française obéit à une loi de distance vis‐à‐vis de la capitale.
• Si la France est actuellement très centralisé, c’est à Paris que s’opère cette centralisation en regroupant
l’essentielle des pouvoirs exécutif, législatif, ou autre fonction administrative (ONG, siège des partis
politique, ministère, …)
• Cependant, toute les pays ne sont pas centralisés, par exemple en Allemagne, où les villes très importantes
se côtoient (Stuttgart / Aix‐la‐Chapelle / Karlsruhe), ce qui s’explique par l’Historie propre au pays qui s’est
unifié très tardivement.
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21 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
4e thème : Du globale au local : retour à l’observation de ville
I. Site et situation
a) Définition de « site » et « situation »
• Le site urbain : cadre physique de la ville dans les limites de l’espace bâti
o Exemple de Lyon :
Lieu de naissance : site défensif
• période gallo romain
• Fourvière (vieux forum), théâtre romain
• Reste romain au pied de la croix rousse
Extension vers la plaine du Dauphiné
• Situation : localisation de la ville selon les conditions physiques, locales, régionales, nationales, voir
mondiales
o Lyon : carrefour naturel
o Voie d’accès aux Alpes et au massif central
• Une ville c’est la rencontre entre un site et une situation
o Condition naturel correcte pour que la construction de la ville soit possible
o Il faut des conditions pour qu’elle soit une ville
b) Etude de cas
• Exemple du cas de Paris
o Site favorable : ville pont
o Situation : Rôle politique du contrôle des ponts
Seine, Marne, Oise
o Convergence vers l’Ile de la Cité
• Exemple de Dakar :
o Pointe de l’Afrique : point le plus proche de l’Amérique
o Raison historique : esclavage
o Gore : la bonne rade
o Conjonction d’un site portuaire et d’une situation bien placée (près de l’Amérique)
• Comme pour Singapour : passage obligé par le détroit de Malacca
II. Inscription des fonctions urbaines dans le paysage urbaine
a) Les paysages urbains montrent directement les fonctions urbaines
a) Composition urbaine
o Bâtiment valorisé par un quartier
Jardins du Château
o Atmosphère de quartier
Ecurie
b) Fonctions regroupé en 3 catégories :
o Fonctions politiques et administrative
Les villes capitales politiques mettent en
Ecurie
scène le pouvoir
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22 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
« Plazza Mayor » en Amérique du Sud, ou par la politique Haussmannienne (politique
d’hygiène, éviter les émeutes, mettre en vue l’époque)
Ville de Versailles : Composition de la ville
• Schéma à droite
• Manifestation du pouvoir absolu
Exemple de Brasilia
• Ville nouvelle, capitale du Brésil depuis 1960 initié par Juscelino Kubitschek
Zone Résidentiel Théâtre
Ministères techniques
Cours des Comptes
Flamalto
1 Chambre des députés
Axe administratif 1
Place
2 Parlement
2 des 3
pouvoirs 3 Sénat
3
Tribunal
Cathédrale MAE
• 2 initiateur Lucio Costa & Oscar Niemeyer
• Manifeste d’un pouvoir démocratique
o Fonctions économiques
Fonctions industrielles
• Fonction secondaire
o Marqué par des bâtiments d’usine
o Saint Etienne
• Fonction tertiaire
o Concentration dans certains quartiers spécialisés avec des bâtiments
o Quartier centrale des Affaire ou « CBD »
o Exemple : Manhattan à New‐York, La city de Londres, La Défense à Paris, etc.
• Commerce de luxe ou qui « semble être de luxe » (achat rare)
o Type de commerce qui est concentré dans certains quartiers
o Commerce des galeries d’Art ou d’antiquités : entre la place Bellecours et la
place Carnot à Lyon, Quartier Saint Germain des Prés à Paris, …
o Exemple du commerce du meuble : Rue du faubourg Saint Antoine à Paris, à
la place de la Guillotière (magasin de vêtements de cérémonies)
o Regroupement de commerce qui est profitable au commerçant
o Exemple de restaurant : Rue Mercière à Lyon, Rue Sainte Claire à Annecy,
etc.
Fonctions de valorisation des personnes :
• Fonctions de loisir et tourisme
o Concentration autour de quartier et de monument remarquable
o Quartier de Pigalle
• Fonction universitaire
• Fonctions religieuse : fréquence de lieux de cultes, commerces des objets de
piété(Lourdes)
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23 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
b) Cela se voit indirectement par le contenu social des villes
• Selon les fonctions d’une ville, la composition sociale est différente
• Fonctions ouvrière = commerce pour des moyens modérés
• Villes monofonctionnel : fonction politique (personnel diplomatique)
o Revenu fort = pouvoir d’achat élevé
o Bâtiments plus luxueux et commerce signalant une population à revenu plus élevé
o Liens fonction/paysage varient selon les lieux
• Varie selon les aires culturelles (voir les coupes des villes)
• Varie selon les niveaux de développement
o Expression plus moins visibles
o Notamment pour la fonction politique (mise en scène du pouvoir)
o Réalisation inégale
Dakar : autour de la place de l’Indépendance (suite de bâtiments politique)
Clientèle internationale aspiré par les pays du Nord
• Varie selon la taille de la ville
o Villes mondiales qui ont des fonctions spécifiques (Paris, Londres, Tokyo, etc.)
o Petite ville différent de gros villages
c) Transformation avec le temps
• Décalage entre le cadre urbain et la fonction urbaine
o Fonctions universitaire de Lyon 3 dans une usine de cigarette
o Exemple de Versailles : plus de fonction politique
o Exemple de Venise : fonction touristique et culturelle (plus politique)
• Exemple de Rome : fonctions politique grâce à son capital historique (ancienne capital de l’Empire romain)
III. Ségrégation et discontinuité urbaine
A. Ségrégation sociale en ville
• Ségrégation sociale : c’est la séparation spatiale des catégories sociales
o Si séparation physique selon le groupe social : ségrégation sociale
• A‐t‐elle toujours existé ?
o Pas forcément et surement moins accentué
o Différenciation selon l’étage de la maison avec le Baron Hausmann
Chambre de bonne
Les plus pauvres Classe Populaire
Catégories modestes
Bourgeoisie moyenne
Les plus riches Classe Bourgeoise
Bourgeoisie moyenne
Commerces
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24 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
2 changements :
• Démolition de vieilles maisons, expulsion des populations populaires
• Expulsion vers la périphérie, la banlieue = refoulement
• Invention de l’ascenseur = transformation technique sur le domaine sociale
Accentuation de la ségrégation sociale
• La ségrégation a‐t‐elle parfois une cause légale ?
o Phénomène du Ghetto
Le Ghetto : à l’origine nom donné au quartier juif à Venise
Base légale = texte réglementaire (pas légitime)
Etendu à tous les quartiers juifs en Europe jusqu’à la dramatique expérience du Ghetto de
Varsovie
o Apartheid : régime ouvertement racistes = réglementation légale de l’habitation
Quartiers noirs : Township
Johannesburg : Soweto
• La ségrégation est spontanée
o Repose sur les inégalités économiques
o Existence de facteurs culturels qui font la ségrégation sociale
Quartier chinois « little Italy », « little Havana » aux USA
13e arrondissement de Paris
B. Modélisation de la ségrégation sociale
• Modèle en auréoles :
o Répartition des populations et fonction :
Centre qui n’est pas toujours réserve au plus riche
Centre : tertiaire supérieur (centre‐ville)
Centre parfois todifié (Harlem, quartier du Marais à Paris)
Auréoles extérieur (pavillions villa & jardins)
o Réhabilitation de quartiers populaires réappropriés par les catégories aisés
Quartier du marais à Paris
Quartier Saint Jean de Lyon
Gentrification
o Exemple de Chicago : Première ville analysée : Burgess
• Modèle par secteur
o A partir du centre on a des secteurs
o Exemple de Lyon
Centre ville
A l’Ouest : partie relativement aisé
A l’Est : catégorie sociale plus modeste
o Exemple de Clermont Ferrand
Schéma
Même schéma que Lyon : Ouest favorisé face à un Est plus populaire
• Modèles pour comprendre les cas particuliers :
o Combinaison des deux modèles
o Exemple de Paris
« Chatelet » = petit château, assure la sécurité du pont
Permanence du modèle romain
Opposition du Paris Ouest / Paris Populaire
Superposé en auréoles (grâce aux anciennes enceintes)
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25 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
Grands boulevards parisiens = ancienne muraille des fermiers généraux
Arrondissement extérieur : allure presque rural au 19e ≠ arrondissements intérieurs
Paris « intra‐muros » : modèle en auréole
Cardo
Enceintes
Historique
Affaires
Défense
Champs‐Elysées
Forum
Populaire
Chatelet‐les‐Halles
Decumanus
Bourgeois
C. Coupures et discontinuité de l’espace urbain
• Coupure dans l’espace urbain
o Coupure physique lié au site
Les cours d’eau (rive gauche / rive droite, Rhône et Saône)
Les pentes (Croix‐Rousse) : changement d’atmosphère, ville à deux étages (Laon)
Exemple de Montereau, Salvador de Balira
o Coupure lié aux aménagements humains :
Axe de transports :
• Voie ferré : autour de la gare Perrache
• Axe routier : périphérique de Paris
o Coupure administrative
Agglomération pluri‐communale (fiscalité, réglementation différentes)
o Coupure psychologique : frontière du quartier (habitant & étranger)
Perception des quartiers renforce la ségrégation sociale
Importance de la subjectivité de la perception
• Notion de fragmentation urbaine
o Ségrégation sociale importante, sentiment d’appartenir à un tout
o On passe de ségrégation à fragmentation si le sentiment d’unité se brise (zone sensibles, quartiers
avec des difficultés sociales) par le ressentit des populations, sentiment d’être à part.
Sentiment comparable pour les milieux aisé : départ de la ville, fuite vers la campagne
Communauté fermé aux USA
Limitation de son voisinage (identique au groupe)
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26 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
Thème 4 : Relation : espace / temps
• Fernand Braudel : fondateur de l’école des annales
• 2 Temps :
o Temps cyclique : jour, nuit, jour, etc. (répétition) = chronogéographie
o Temps Historique : temps linéaire = géohistoire (histoire de l’organisation des territoires)
I. La chronogéographie
A. Alternance jour et nuit
• L’espace n’a pas un fonctionnement homogène, et change selon les heures
o Commune dortoir : fonction résidentiel
o Importance pour les services publics (police, pompier, etc.)
o Spectacle et sortie en nuit
• Ségrégation horaire en ville
o Différents espaces occupé par différents groupes sociaux selon les heures
o Exemple du métro : Catégories populaire concentré plus tôt (travail en 3x8, personnel de service, …)
B. Alternance en fonction des jours de la semaine
• Exemple de la vie nocturne à Paris
o Lundi et mardi : calme
o Mercredi : plus de monde
o Jeudi : plus de monde
o Vendredi et samedi : climax
o Dimanche : calme
C. Alternance des saisons
• Influence le calendrier agricole (change le rythme de travail)
• Conséquence :
o sur les systèmes de circulation en hiver
o Exemple de la méditerranée : navigation concentré pendant les saisons estivales pendant l’Antiquité
o Monde Intertropical (pas de saison thermique) : saison selon la mousson
• Alternance dans les régions de vallée selon le niveau des eaux
o Exemple de l’Amazonie
Dépôt de limon après la montée des eaux (enrichis les terrasses)
Conditions de vie influencées par l’Amazone et ses affluents
Maison construite sur pilotis
Etiage : culture sur les berges où le limon s’est déposé, saison de la pèche (poche d’eau,
marécage, cuvette)
Hautes hauts : période de la chasse
o Exemple de la France en été et France en hiver :
Déplacement de populations pendant les mois de vacances (régions de montagne, Midi)
Activité en plein régime (tourisme)
Influence les systèmes de transport et de distribution alimentaire, etc.
Exemple de la distribution des eaux : problème dans la région PACA (limitation)
• Conséquence des alternances : heure de pointes et heures creuses
o Causes
Lié aux contraintes naturelles
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27 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
Avantage de la coprésence : améliore le service public
o Exemple : consommation d’électricité :
Observation :
• Plus forte en hiver quand été
• Plus forte en milieu de semaine quand fin et début de semaine
• Maximum de consommation d’électricité en milieu de semaine
• Le matin tôt, forte consommation dans les transports, reprise en fin de matinée et
maximum en fin de journée
Constat : le maximum de consommation est la 3e semaine de décembre en milieu de
semaine
Problème : Electricité = bien qui n’est pas stockable
• Production selon le niveau de la demande
• En Europe : réseau interconnecté (Allemagne, Angleterre, Espagne)
• Echange en électricité (décalage horaire lié à la longitude)
Centrale hydroélectrique (système de pompage)
• Centrale de Grandmaison (vallée de l’Eau d’Olle)
• Principe de pompage
Système différend des centrales dites « au fil de l’eau »
• Consommation en continue
• Impossibilité de stocké l’électricité
• Pendant les heures creuses on met à disposition l’électricité en excédent au service des centrales
hydroélectriques
• Exemple de la SNCF : matériel utilisée que quelque mois par an
• Exemple des restaurants : rentabilité nécessaire pour combler les couts fixes
D. Aménager selon le temps
• Bureau aux mairies de Paris et Lyon sur la question du temps
• Activité touristique selon la période de pleine saison et d’arrière saison
II. La géohistoire (écourté volontairement)
• Chercher à localiser les lieux historiques
• Histoire comme facteurs géographiques (héritage)
• Marque historique par :
o Inertie de la localisation des lieux (une ville ne bouge pas)
o Organisation de la ville héritée de l’histoire de la ville (exemple de Paris)
o Choix de certaines cultures : distribution de la vigne
Distribution lié par la religion plus que par le climat
Expansion du vin due à la christianisation (besoin pour faire la messe)
III. Histoire naturelle estelle perçue à l’échelle historique ou à
l’échelle de la vie humaine ?
• Oui : l’Histoire naturelle est perceptible à l’échelle humaine
o Réduction du glacier des Alpes se voit (la mer de Glace à Chamonix)
o Forte variation du milieu naturel
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28 Géographie HUMAINE Géographie Urbaine
Climats selon l’histoire
Tracé des côtes : distribution des terres et des mers
• Avancé de la mer sur la terre : remise à jour des titres de propriétés, Pays de Caux
• Avancé de la terre sur la mer : Aigues‐Mortes, Bouage (situé au milieu des terres
alors qu’au moyen‐âge : ancien ports)
o Variation du niveau marin :
Détroit de Béring : ouvert par la remontée des eaux lors de la dernière glaciation
• Lien de terres émergées entre Asie et Amériques avant la remontée des eaux :
explique la mise en place de la population en Amérique
Echelle de temps beaucoup plus limité : exemple de la Finlande
• Croute terrestre contrainte par les glaces qui remonte : isostasie
• Péninsule scandinave sui augmente
• Gain de 1000 ha par an : 1150m²/h
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Exemple de sujet d’examen et méthode de travail
« Une petite ville n’est pas un gros village c’est autre chose, une grande
ville n’est pas une petite ville en plus grand c’est autre chose aussi »
1) Rassembler les idées
• Penser la ville selon les fonctions
• Définir le « gros village » et la « grande ville »
• Equipement collectifs différent
• Représentation sociale
2) Appropriation du sujet et axes d’analyses
• Paysage urbain
• Fonction urbaine
• Population urbaine
3) Plans possibles et proposés
Petite ville Grande Ville
Paysages urbains
Fonctions urbaines
Populations urbains
Plan I Plan II
Introduction : Introduction :
Définir les mots Définir les mots
Annonce du plan Annonce du plan
I. Une Petite Ville n’est pas un gros village I. Paysage Urbain
a) Paysage urbain a) Petite ville
b) Fonctions urbaines b) Grande ville
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« Les paysages ruraux nous renseigne til sur le monde rural ? »
1) Rassembler les idées
• Agriculture intensive et extensive
• Openfield & Boccage
2) Appropriation du sujet et axes d’analyses
• Paysage agricole
• Système agricole
• Structure agraire
3) Plan possible et proposé
Introduction
Clarifier les sens des mots
I. Ce que les paysages nous montrent
II. Ce que les paysages nous cachent mais nous
donnent en indices
Conclusion
Monde rural réapproprié par les citadins
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