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Dr ERNEST-EMILE
LOPEZ-SANSON de LONGVAL

● DE LA "SOCIÉTÉ DES AMÉRICANISTES" AU SIÈGE DU MUSÉE DE L'HOMME, À PARIS ●


● MEMBER OF THE SOCIETY FOR AMERICAN ARCHAEOLOGY ●
● DIRECTEUR DU "CENTRE DE RECHERCHE ET DIFFUSION ARCHÉOLOGIQUE"●

Dra ADRIANA NOEMI


SALVINO

● DE LA UNIVERSIDAD NACIONAL DE BUENOS AIRES ●


● DIRECTRICE ADJOINT DU "CENTRE DE RECHERCHE ET DIFFUSION ARCHÉOLOGIQUE ●

AVEC

Lic Christine Ochs de l'Universitée de Paris VI, Dra Claudia Mirabelli de l'Université de Palermo, Ing
Ivan Medina Hoyos de l'Universidad Nacional Autonoma de Tarija Juan Mijael Saracho, Lic Itziar
Feeretxea Fadrique du Conservatoire National de Musique de Mexique.

ET AL

VERS UN PROTOCOLE POUR KAEDI

LA RECHERCHE DES AFRO-AMERICAINS PRECOLOMBIENS


KAEDI, POINT DE DÉPART DE LA RECHERCHE

KAEDI ET SON PARCOURS HISTORIQUE


D'APRÈS LES PRINCIPES DE L'ARCHÉOLOGIE SOCIALE
ET SON DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL

© CEREDIAR.ORG 2007
I

CE QUI CONCERNE LE MÉTIER DE L'ARCHÉOLOGUE

Il y a des soi-disant 'archéologues' que définissent l'archéologie comme


la technique qu'expose l'évolution des peuples disparus et que n'ont pas laissé
des traces écrites de son histoire.

De la sorte, ils donnent pour fini un travail que leur permet d'illustrer
aux classes sociales qu'ont du temps libre pour s'instruire.

Mais c'est faux.

Car le vrai travail de l'archéologue est de trouver des explications aux


processus de développement et changement sociales des groupes humains
dans sa perspective historique.

La différence n'est pas seulement méthodologique, mais idéologique.

Les premiers font une archéologie classiste et élitiste, archéologie de


l'exposé que se limite à la vitrine d'un musée, et que ne cherchent des
explications parce que considèrent qu'il n'y a rien ni à expliquer ni à changer.

Une archéologie de méthodologie aristotélique où le principe d'identité


devient sacré. Une archéologie que pourtant, nie l'histoire.

Le musée reste donc, comme réservoir de pièces et pas comme moyen


de diffusion du parcours de la culture matérielle que nous a mené où nous
sommes maintenant.

Les autres pensent que l'archéologie en tant que science, ne peut pas
être opposée à la réalité du présent et que, pendant qu'on recherche des
explications sur le parcours historique des hommes, elle doit se compromettre
pour les faire devenir utiles dans la recherche d'un futur meilleur.

Par ailleurs, à l'égale de toutes les autres sciences, elle est obligée de
faire des propositions dans ce sens.

Inutile à nier l'importance de la protection et l'aménagement du


Patrimoine, mais cela n'est pas du métier de l'archéologue sinon celui du
conservateur des biens historiques.

Dans la mesure qu'on ne tombe pas dans les idées de M Jérôme


Carcopino (Secrétaire d'État à l'Education Nationale pendant l'administration de
M Pétain) et on épargne de faire une "archéologie inversée" au service de la
fabrication d'une certaine idée de l'identité nationale, l'archéologie de l'exposé
ne sert qu'au tourisme.

Quand l'archéologie ne sert qu'a cueillir que de l'information, elle se


place au service du statu-quo et de l'immobilisme parce qu'à son avis ce que
nous appelons 'histoire' est la réalisation de l'idée humaine et pas à l'inverse.
C'est à dire, l'immuable devient loi.

Quand l'archéologie est un instrument de recherche du passé, nous les


archéologues travaillons sur un devenir historique pour arriver à comprendre
notre réalité actuelle. C'est la dialectique au service des hommes.
II
L'ARCHÉOLOGIE AUTREMENT

Le CENTRE DE RECHERCHE ET DIFFUSION ARCHÉOLOGIQUE est le


rassemblement de ceux qui pratiquent l'archéologie sociale.

email:
> cerediar.org@aliceadsl.fr
> espace professionnel:
http://www.cerediar.info
> espace Interactif de diffusion:
http://www.groups.myspace.com/cerediar
> espace perso du groupe:
http://www.myspace.com/cerediar

Siège en France mais a ses antennes CEREDIAR TARIJA (en


participation avec la « Fundación Gustavo Medina Ortiz » (en Bolivie),
CEREDIAR MOHO (en participation avec la publication « Mujumarka » au
Pérou).

L'archéologie sociale fondée par Vere Gordon Childe aux débuts du


XXème siècle dans sa chaire de l'Université de Londres, puis élargie en 1973 par
l'ancien Ministre de la Culture du Pérou et Recteur de l'Université Majeur de San
Marcos Dr Guillermo Lumbreras, tient son premier congrès au Teótihuacan-
Mexique en 1975: sa chartre de fondation serait donc la déclaration « Reunión
de Teótihuacan 1975 Hacia Una Arqueología Social » (Réunion de Teótihuacan
1975 vers une archéologie sociale).

L'archéologie, nous l'avons déjà dit, 'est pas l'étude des civilisations
disparues, mais celui du parcours historique des peuples à travers leur
existence matérielle, avec le but d'interpréter le présent et telle toute activité
scientifique de modifier à mieux le futur de notre société. Dès qu'il y a une
archéologie du savoir (Foucault), la culture de nos jours le concerne aussi.

Le directeur de CEREDIAR après avoir étudié la séquence de


construction (410-1800) du gîte municipal de Saint Martin-Laguépie (81), en 1996
décide d'orienter ses recherches vers l'archéologie sudaméricaine. Vers 1998
après appel à l'architecte Javier Escalante Moscoso directeur de INAR (Institut
National de l'Archéologie) de Bolivie, un groupe d'archéologues commence à se
rassembler autour Lopez-Sanson et son projet d'étude de Tiwanaku (Bolivie).

En 1999 est distribuée sur la web son livre «Bibliographie sur les
Cultures de l'Altiplano » et le même année le Dr Lopez-Sanson est nommé
Membre de la Société des Américanistes au Siège du Musée de l'Homme à Paris
(publié par l' Académie Française/CNRS dans le Journal des Américanistes du
Musée de l'Homme de Paris T° 85 F° 490). Depuis 200 6 est Member of the
Society for Américan Archaeology de Washington-USA.

En 2001 la République de la Bolivie octroi le Dr Lopez-Sanson avec le


premier permis de fouilles que ce pays donne à un citoyen français après
l'expédition dite « de Créqui Montfort – Musée de l'Homme de Paris » de 1903.
Permis toute la Province d'Ingavi y compris le site archéologique de Tiwanaku,
patrimoine culturel de l'humanité selon l'Unesco.

En 2003 avec la collaboration du « Circolo Amerindiano » de l'Université


de Perugia (Italie) est distribué sur la web le livre du Dr Lopez-Sanson « El Gran
Pachakuti entre Tiwanaku e Inka ». Le texte contemple la chute de l'Empire de
Tiwanaku en 1187 avec une théorie opposé à celle de la chaire d'archéologie
précolombienne de l'Université de Chicago: pendant que le Dr Alan Kolata
affirmait que Tiwanaku avait tombé par un « collapsus écologique » le Dr Lopez-
Sanson disait qu'aucun Empire, et en particulier de la magnitude de Tiwanaku
avec différentes côtes écologiques de production, tombe par un dit «collapsus»
mais par l'épuisement de son modèle politique, ce qui a été largement prouvé
pendant les fouilles menées entre 2001 et 2003.

En 2004 CEREDIAR, encore sous la direction Lopez-Sanson est appelé


par l'Institut National de la Culture du Pérou (INC) à fin de prouver la théorie
Lopez-Sanson qu'entre le site archéologique de Chiripa en Bolivie et le site
archéologique de Pukara au Pérou (rive orientale du Lac Titicaca), une ethnie
inconnue avait née avant Tiwanaku.

On mena la fouille avec des archéologues et anthropologues


professionnels et étudiants de l'Université Majeur de San Marcos de Lima. Un
projet global sur la Province péruvienne de Moho fut donc, envisagé.

Le site de l'horizon tardif de Merkemarka a subi tout un étude de mise en


valeur, une grotte de probable occupation chasseur-récolecteur des premiers
occupants de l'Altiplano a été visé, et le site de l'horizon formatif de Junipe
découvert avec son centre cérémonial et sa pyramide sans doute vieille de
3.500 à 4.000 ans.

Quelques pièces de grand valeur comme « La Madonna de Junipe » ont


vu surface, sauvées et mises sous protection de l'État péruvien merci une
procédé juridique qu'attira l'attention de l'Unesco. On publia les résultats signés
Lopez-Sanson/Tantalean (titulaire adjoint de chaire à l'Université de Barcelone
en Catalogne), et un texte de diffusion pour « American Antiquity » est en cours
de préparation.

Mais par premier fois dans l'histoire de l'archéologie sociale, un projet


complémentaire suivra les fouilles : la transformation de la structure productive
des agriculteurs de Moho.

Puis, une antenne CEREDIAR MOHO, son siège en Arequipa, a été crée
et elle est dirigé par le Dr Thomas Ramirez Zumaran.

En 2005 l'ingénieur bolivien Richard Ivan Medina Hoyos découvre les


sites archéologiques de San Blas et Miraflores dans la ville de Tarija. Dû que la
loi de décentralisation administrative de la Bolivie relève de sa compétence son
INAR, la ONG des droits de l'homme «Fundación Gustavo Medina Ortiz » fait
appel à CEREDIAR.

Toute de suite, Lopez-Sanson constate que le site représente la


superposition culturelle des courants de population de l'Altiplano et de
l'Amazonie et le point de départ des cultures dites du NOA (aujourd'hui plus de
10 millions de personnes) et un projet de grande envergure est mise en place
pour sauvegarder ce patrimoine unique.

Un accord de collaboration a été signé entre CEREDIAR et l'Université


National de Tarija J M Saracho:
http://coimata.uajms.edu.bo/resoluciones/archivos_res/1_2005/129),

Puis élargi a l'Université National et Musée de La Plata UNLP (Argentine)


chaire de céramique précolombienne, et à l'Institut d'Anthropologie de
l'Université National Autonome de Mexico UNAM. Une trentaine d'archéologues
doivent y intervenir. La fouille devrait être dirigé par le Dr Lopez-Sanson et
direction adjointe de la Dr América Malbran Porto de l'École National
d'Anthropologie et Historie de Mexique.
Un texte technique sous le titre « Diseño de Trabajo para el Rescate de
Urgencia de los sitios arqueológicos de San Blas y Miraflores » a été publié
avec dossier de présentation en français titré « Campagne de Sauvetage pour
les Découvertes Archéologiques de Tarija ».

Après l'expérience enrichissante de l'application des principes de


l'archéologie sociale en Moho, une idée encore plus élargie a été mise en place.
CEREDIAR devrait étudier en plus de la superposition des courants
précolombiennes de population qui débouchent dans des populations actuelles
de 4 pays (nord-ouest Argentin, sud de Bolivie, est du Paraguay et nord-est du
Chili), la possibilité du développement économique et sociale du sujet de
recherche.

Donc, maintenant CEREDIAR déjà parle de l'étude de l'ancien réseau


d'irrigation de l'horizon tardif, voire Inka, et de le remettre en état de fournir à
nouveau de l'eau abondante et gratuite aux agriculteurs indiens de la région
(accordé avec certaines Mairies).

En ce qui concerne l'archéologie sociale à Tarija, CEREDIAR a fait plus:


a étudié la production agricole précolombienne et avec la fondation Medina
Ortiz a crée une coopérative d'agriculteurs à Bermejo (près de Tarija) pour
produire « STEVIA » le sucre archéologique 300 fois plus puissant que la
saccharine mais non cancérigène et apte pour les diabétiques.

A fait encore plus, a obtenu que l'Université National de Tarija accepte


mener des études doctorantes pour l'obtention du stevioside de royaltie
indépendant.

L'antenne CEREDIAR TARIJA est dirigée par l'ingénieur Richard Ivan


Medina Hoyos.

CEREDIAR en France. Voilà, de certaine manière on peut dire que


CEREDIAR est né et siège en France, donc il fallait diffuser ses idées de l'
archéologie sociale bien connues en Amérique Latine, un peu en Catalogne et
au Royaume Uni mais totalement inconnus dans notre pays, par ailleurs origine
de notre groupe.

Dès qu'inconnue l'archéologie sociale, CEREDIAR décide de s'appuyer


sur les intellectuels de tous horizons. L'archéologie sociale touche tous les
segments de la vie ancienne, actuelle et future, donc pas plus de « l'archéologie
du savant » et dorénavant de « l'archéologie autrement ».

Aujourd'hui plus de 1.500 intellectuels y font parti, dont 70 de France. Il


faut signaler comme membres de CEREDIAR de France, personnes de renom
international comme l'archéologue Dr Laurent Gbagbo Président de la
République de Côte d'Ivoire, le Prix Nobel de Littérature Gabriel Garcia Marquez,
l'écrivain uruguayen Mario Benedetti, la pianiste argentine Martha Argerich, etc.

Des forums de discussion se tiennent y compris la recherche dirigée par


le Dr Adriana Salvino (Directeur Adjoint de CEREDIAR) de l'Université de
Buenos Aires à fin d'aboutir une nomenclature universelle Unesco de
classification de manuscrits, recherche né des interchanges entre Lopez-
Sanson avec l'Institut d'Archéologie Biblique et la Bibliothèque National de la
Fédération Russe à Saint Petersbourg. Aussi des sujets variés de la culture, de
l'art et de la réalité comme celui sur la genèse de l'œuvre d'art posé par la
pianiste mexicaine d'origine basquais Itziar Feeretxea Fadrique, le problème du
Darfour, l'archéologie en France, la datation du manuscrit 7Q5, le thème de
l'anthropologie socioculturel, la relation entre archéologie et alimentation,
matérialisme et archéologie, ou des très techniques bibliographies.
III

LES AFRO-AMERICAINS PRECOLOMBIENS

Aujourd'hui ne sont reconnues que 5 courants de population vers


l'Amérique, toutes venues de l'ouest du continent par la voie de l'océan
Pacifique:

a) par le Béring
b) par les Aléoutiennes
c) par l'Ile de Pâques
d) provenant de la Polynésie
e) par les mers plus australes (les "canoeros" de la Terre de Feu).

L'existence précolombienne en Amérique des africains néolithiques


venus par la voie de l'océan Atlantique, a été détectée par des archéologues de
la taille d'Alfonso Caso, Ignacio Bernal, Melgarejo Vivanco (recteur de
l'Université National de Veracruz).

D'après Dino Rozenberg (Mundo Plus 1989, photographies de Jorge


Contreras Chacel) "en la colección totonaca hay una serie de pequeñas piezas
en barro rojo-amarillo, con retoques y adornos pintados con chapopote, es
decir petróleo nativo. Esto no tiene nada de raro: Veracruz es una rica zona
petrolera, y en muchas partes del estado hubo charcos o afloramientos
naturales de aceites y chapopote (es un aceite espeso y oscuro, como para
impermeabilizar techos o embarcaciones). Lo verdaderamente curioso es que
estas piezas retratan a hombres muy diferentes a los de las culturas mexicanas:
narices aguileñas, frentes despejadas, bigotes. Si uno ve al llamado "hombre de
la diadema" diría que es un señor español o italiano, serio y hasta un poco
cómico, con una especie de diadema o arco sobre su cabeza, una aplicación en
la frente y un abundante bigote debajo de la nariz aguileña, fina y triangular.
Melgarejo Vivanco nos dijo que estos retratos pertenecen a una forma racial
que no existe ni existió nunca en esa zona de México, y que la única explicación
que podía dar era que se trataba de sujetos de origen semita o europeo que
habrían llegado a América antes que los españoles y luego desaparecieron".

Melgarejo Vivanco, Recteur de l'Université National Autonome de


Veracruz et spécialiste en culture Totonaca, n'était pas si bien consideré par ses
collègues dans la matière des migrations précolombiennes.

Disait Melgarejo Vivanco: "Sin querer, la arqueología veracruzana ha


venido encontrando elementos extraños, y por verdadera honradez científica,
los investigadores lo anotaron aunque chocaba con el conocimiento aceptado
que se tiene de las culturas mexicanas. En Acayucan, Catemaco y otros sitios
se encontraron los llamados graneros olmecas, que luego resultaron
exactamente iguales a otros que se construyeron en Africa Occidental. Otro
caso es la danza "del malilo", que tiene su origen en la guerra de Mali y
Dahomey, en Africa, y que podría ser el origen del carnaval jarocho Hacia 1,200
BC los huastecas, que eran mayas, parecen haber recibido un impacto semita,
quizá del reino de Saba, porque su religión y otros aspectos resultan derivadas
de un grupo semita. Esto es lo que puede explicar estos retratos tan
especiales".

Tous ces scientifiques ont développé ses théories d'après certaines


pièces de poterie ou des sculptures en pierre, comme la "Tête de La Venta"
appartenant à la culture Olmeca sur le Golfe de Mexique.
TÊTE DE LA VENTA - OLMECA

D'autres références parlent aussi des africains en Amérique. Un texte


manuscrit du XVIIème siècle a été trouvé par Cerediar.org en Bolivie, écrit par
un chef Uro (moitié en mauvais espagnol, moitié en Pukina). Envoyé traduire
chez nos amis de l'Académie des Sciences de Moscou, le document commence
avec les mots "Nayax Uruwax" qu'en langue Pukina veut dire "Nous sommes
les Uros, nous avons sang noire". Les Uros, anciens habitantes du
"Desaguadero" (le fleuve d'écoulement du lac Titicaca), parlaient à l'origine
langue Pukina, puis la domination Aymara ils ont changé par celle du
dominateur. L'auteur fait les références d'après ses traditions familiales.

Montesinos, le chroniquer espagnol, fait des références sur la chute de


l'Empire de Tiwanaku par une armée 'des noirs provenant du nord, de
l'Amazonie'.

Le Vase de Holmes, découvert en Arkansas est assimilé à la culture Ift


de Nigeria.

VASE DE HOLMES - ARKANSAS

Pablo Novoa descubre en 30 años de trabajo las similitudes entre las


culturas indígenas caribeñas en las 250 fotografías que reflejan su
investigación.

Autor del libro "Los araguaco-taínos: una cultura precolombina en las


Islas Canarias" ha pretendido demostrar en su obra el contacto existente entre
las culturas indígenas caribeñas y las canarias.

Tal como ha recogido Rafael Palacios en la revista Año Cero en su


artículo La insólita conexión entre Canarias y Caribe, Pablo Novoa ha llegado a
la conclusión de que las culturas indígenas caribeñas llegaron entre los siglos
XVII y X a algunos sitios de las islas de La Gomera, Tenerife y Gran Canaria.

De sa part, Ivan Van Sertima 'They came before Colombus" (editée aussi
par Flamarion) est le plus important répresentant de la theorie de population
afroamericaine precolombiénne.
Clyde Winters 'The Decipherment of the Olmec Writing System 1997'
pense que "La primera evidencia del origen africano de los Olmecas la
aporta la escritura del pueblo Maya. La mayor parte de los expertos creen
que el sistema de escritura Maya deriva de los Olmecas (Soustelle, 1984). La
evidencia del estilo de escritura africano entre los Olmecas es la evidencia
de la influencia del mundo antiguo en Méjico. Probablemente los Olmecas
fundaron la escritura en Mejico. Schele y Freide (1990) han discutido la sobre
la influencia de los Olmecas sobre los Mayas. De acuerdo con Brainerd y
Sharer's, los antiguos Mayas (1983, p.65) concibieron el tipo de colonia
Olmeca en los sitios Mayas. Mas aun, este punto de vista es apoyado por la
aparición de mascaras de estuco de jaguar en las pirámides (probablemente
construidas por los Olmecas) Mayas, como por ejemplo en la estructura 5-C
segunda de los de la piramide de los Cerros, en la pirámide de Uxaxacatum y
en estructura 5D-22 en Tikal. Esto estaría de acuerdo con lo esperado por
Shele y Freidel, que las estructuras monumentales Mayas se derivan de
prototipos Olmecas. Un origen olmeca de muchos yacimientos pre clásicos
mayas, podría explicar la relación entre las mascaras de jaguar en estuco de
la pirámides olmecas y mayas. Esto también explicaría según Schele y
Freidel (1990), que el primer rey de Palenque fue el líder olmeca U-Kix-chan,
y que los antiguos mayas adoptaron muchas instituciones sociales e
imaginaria simbólica de los olmecas. B.Stross (1973) menciona la tradición
Maya acerca del origen extranjero de la escritura maya. Esta idea también la
confirma la tradición oral maya (Tozzer, 1941), y C:H: Brown (1991) quien
dice que la escritura no existía en los proto mayas. Terence Kaufman ha
propuesto que los olmecas hablaban una lengua Mexe-Zoquean y que por lo
tanto los autores de los escritos olmecas serian gente de habla Mexe-
Zoquean. Este punto de vista falla en la no concordancia con la evidencia
epigráfica. El pueblo olmeca hablaba un lenguaje Mande (Mande-Bambara)
no Zoquean".

IV
CADRE THEORIQUE

L'Azawagh commence sa désertisation déjà aux débuts de l'holocène,


mais ne se fait Sahara que depuis le Quatrième millénaire.

Ses habitants (neolithisés ou en voies de néolithisation, il y a des


éléments assez abondants dans les Adrar pour ainsi penser) se sont dirigés les
uns vers le Nil, les autres vers le fleuve Niger et un autre groupe possiblement
provenant du nord de la région de commandement se sont dirigés vers le fleuve
Sénégal.

SCHÉMA DE MIGRATION NEOLITHISANTE À PARTIR HODH ET L'ADRAR D'IFORAS


NÉOLITISATION DU HODH

Là ils se sont neolithisés ou ont fini sa néolithisation avec une culture


matérielle de pêcheurs. En arrivant les migrations vers la côte de l'Atlantique
vers le Deuxième millénaire on pris la technologie de la pêche océanique, tel les
Lebou (encore il y a quelques uns près Dakar, les autres sont dans les Iles de
Cap Vert).

CANOES AFRICAINES (A DROITE CIRCA 7.000 BC)

Une fois la culture matérielle spécialisée dans la pêche océanique, il ne


faut qu'être surpris par une tempête et le vent et la courant océanique font le
reste.

Le peuplement sudaméricain par la voie du Pacifique a du de parcourir


des distances encore plus longues, à contrevent et avec le même type de
canoé.

COMPARAISON DES DISTANCES DES COURANTS OCEANIQUES


Le problème que se pose pour nous les archéologues américanistes est
que le climat humide de l'Amazonie n'a pas permis la conservation des restes,
et s'il y a on les trouvera dans les terres inaccessibles de l'intérieur dans des
sites plus élevés.

Donc, la solution à notre avis est de faire une table comparative de


morphologie matérielle entre cultures néolithiques africaine et les cultures dites
de "l'horizon formatif" sud et méso-américain.

POTERIE DE KAYES - MALI

Donc, la recherche doit se diriger sur les sites où à l'époque néolithique


le fleuves Niger et Sénégal étaient des marécages et de travailler sur les sites
élevés. On ne le fera pas à la manière traditionnelle de l'archéologie culturaliste
(soit dit fouiller pour voir qu'est-ce qu'on trouve), mais par le modèle de
l'archéologie dite "post-processuelle".

Nous proposons comme centre opérationnel de notre recherche en


archéologie sociale la ville de Kaédi et ses environs.

VI

LA MAURITANIE

La República Islámica de Mauritania (Yumhuriya Islamiya Mauritaniya),


al noroeste de Africa y situada en la región del Sahel, entre los meridianos 4º
48’ y 16º 30’ oeste de Greenwich y los paralelos 14º 45’ y 27º 22’ norte, limita al
norte con la República Saharaui y Argelia, al sur con Senegal y Malí, al este con
Malí y Argelia, y al oeste con la Republica Saharaui y el Océano.

Tiene una extensa costa en el Océano Atlántico, entre Sahara Occidental


en el norte y Senegal en el sur.
La mayor parte del territorio mauritano es parte del desierto del Sahara,
y la única elevación importante es el macizo de Adrar con 830 mts de máxima
altitud. El único río con curso permanente es el Senegal, que sirve de frontera
con Senegal.

El clima es desértico con escasas lluvias. El interior es muy caluroso,


especialmente entre los meses de abril a octubre. La temperatura media anual
varía de los 7º C a los 46º C. La costa tiene un clima más suave y algunas
precipitaciones durante los meses de agosto y noviembre, teniendo
temperaturas normalmente superiores a los 20º C.

Las dos terceras partes del país, al norte, integran el desierto del
Sahara. Por tanto, se caracterizan por un clima extremadamente seco y un
relieve abrupto, con mesetas rocosas y amplias extensiones de dunas móviles,
y en general escasa o nula vegetación. Hacia el sur, el desierto va dando paso a
la sabana llamada por algunos Sahel, con alguna lluvia y vegetación. La porción
sudoccidental, que riega el río Senegal, recibe algo más de lluvia, en los meses
de julio a octubre, llegando a superar los 510 mm anuales. Esta región sureña
se caracteriza por sus dunas más estables y una vegetación compuesta de
monte bajo y hierbas estivales. Allí se concentran la población y las actividades
productivas, salvo los pastores nómades, dispersos en todo el territorio. El
problema ambiental más grave es el proceso de desertificación, con sus
consecuencias de erosión y escasez de agua.

Capital Nuakchott
Superficie 1.030.700 km2
Población 3.069.000
Nombre República Islámica de Mauritania
Moneda Ouguiya UM (1 € = 346 UM)
Idiomas árabe, francés, hassaniya, pula, soninke, wolof
Densidad
3 hab./km2
hah/km2
Crecimiento
anual (2000- 3%
2005)
Mortalidad
infantil (2000- 96,7 por 1.000
2005)
Esperanza de
Vida (2000- 52,5 años
2005)
Población
63 %
Urbana
Analfabetismo 40,5 % en hombres y 56,6 % en mujeres
Escolarización
3,5 %
tercer grado
Internet 4,7 por 1.000 hab.
Libros
publicados
(títulos)
PIB total 7.159 millones de US $
Crecimiento
5,5 %
anual (2005)
PIB por hab. 2.402 US $
Índice de
7,1%
inflación
Gasto en
3,4 % del PIB
Educación
Gasto en
1 % del PIB
Defensa
Deuda externa 2.297 millones de US $
Servicio de la
24,9 %
deuda/Export.
Importaciones 1.357 millones de US $
Exportaciones 924 millones de US $
Principales
UE(58,4%), Asia(15%), África(19%)
clientes
Ejército de
15.000 personas
Tierra
Ejército de Mar 600 personas
Ejército del
250 personas
Aire
Organismos ACP, Liga Árabe, UA, BAD, ASECNA, CILSS,
Internacionales UMA

Fuente procedente de "El Estado del Mundo 2007", Ediciones Akal

La mayoría de la población de Mauritania todavía depende de la


agricultura y la ganadería para su sustento, aunque nómadas y granjeros se ven
obligados a menudo a emigrar a las ciudades desde que en la década de los 70
y 80 se acentuaron los procesos de sequía.

El país dispone de recursos mineros importantes de hierro que


constituyen el grueso de sus exportaciones. La pesca es un sector fundamental
al encontrarse sus costas en una zona muy rica que se extiende hasta las islas
Canarias. La explotación de los recursos marítimos por parte de la propia flota
mauritana es escasa, y la mayor parte de las extracciones se realizan por
barcos procedentes de Japón y la Unión Europea (singularmente España) en
virtud de convenios internacionales. La ausencia de estudios sobre los
recursos pesqueros y la sobreexplotación, han hecho disminuir las capturas
desde 2000 y amenaza el futuro del sector.
El 17 de febrero de 2006 se inició la explotación de petróleo de las
excavaciones submarinas situadas a setenta kilómetros al oeste de la capital
del país con una previsión de 75.000 barriles diarios que pueden llegar a
300.000 mil, yacimientos que fueron descubiertos por una empresa australiana
en mayo de 2001. El gobierno ha manifestado su intención de establecer con
los ingresos petrolíferos un fondo que permita su distribución y disfrute
también para las siguientes generaciones.

El FMI ha manifestado presiones en la de gestión de esos genuinos


recursos mauritanos. A pesar de ello, el 22 de junio de 2006 el FMI acordó,
dentro de los programas de Alivio de Deuda Multilateral y de la Iniciativa sobre
Países Pobres Fuertemente Endeudados, condonar el 100 por 100 de la deuda
pendiente por importe de 49 millones de dólares, además de 4 millones de
ayuda financiera extra.

BAMANA BEREBER FULANI KEWRI


MOROS SONINKE TUKULOR WOLOF

Principales etnias de Mauritania

Los mauritanos propiamente dichos constituyen un 75 por ciento del


censo, dividiéndose en dos amplios grupos étnicos que se conocen por sus
nombres arábigos: el de los bidani o "blancos" de origen berebere, y el de los
sudani o "negros", formados sobre todo por una combinación de elementos
sarakolés, bambaras, ulofes, toucouleurs y fulanis. Antiguamente los sudani
estaban en general subordinados a los bidani, aunque las divisiones entre
ambos no se basaban ni se basan en el color, sino en la clase social. Existen
muchos badani de tez oscura -a consecuencia del mestizaje con personas
sudani- a quienes se acepta en el seno de la clase superior por sus
antepasados aristocráticos. En el siglo XIX algunos bidani tenían consideración
al grupo subordinado, por faltarles una genealogía noble. Los mauritanos
habitan un país agreste y dificultoso. Más de la mitad de los mauritanos viven
en las llanuras de Trarza y Brakma, en el llamado Sahel sudoccidental. Según la
tradición, los antepasados de los mauritanos llegaron al país con el caudillo
almorávide Abu Bakr ibn Umar. Otros mauritanos se consideran descendientes
de invasores llegados de Marruecos o Argelia durante los siglos VII y VIII,
mientras que una tercera oleada de hijos de Hassan, de la tribu de los
benimaquiles, debió arribar hacia el siglo XV. La lengua Hassanía toma su
nombre de este último grupo, que acabó conociéndose por la denominación de
hassaníes. Pero sus predecesores debieron hablar un dialecto berebere, el
zenaga, que todavía se conserva en algunos lugares de Trarza. A medida que
estos inmigrantes fueron desplazándose en dirección sur, hacia regiones más
acogedoras del Shinquit, se encontraron con negroides establecidos en la
cuenca del Senegal, incorporando estos sudani a la sociedad mauritana en
calidad de tributarios de las familias nobles. La dirección de la sociedad
tradicional correspondía a dos grupos bidani, las tribus hassaní y zawiya, que
comprenden un 20 por ciento del censo, servidos por varias clases tributarias
entre las que figuraban esclavos, libertos, músicos y poetas. Afirma la leyenda
que el origen de la división entre aristócratas hassaníes y zawiyas fue la
llamada guerra de Bubba, que enfrentó a los berberiscos del país con los recién
llegados hassaníes. Concluyó (probablemente hacia finales del siglo XVII) con
la victoria de los hassaníes, que obligaron a los derrotados zawiyas o "gentes
de los centros religiosos" a abandonar las armas, vivir conforme el Corán y
prestar determinados servicios. Más tarde algunos pueblas hassaníes
renunciaron a su pasado belicoso para convertirse en zawiyas. El poder
temporal quedaba en manos de ciertas tribus hassaníes, que lo alcanzaban
demostrando su capacidad para proteger a los aliados y castigar a los
enemigos, pero cuya potencia estaba ligada a la lealtad y pericia bélica de sus
dependientes. Los hassaníes obedecían a sus respectivos emires regionales,
nombrados por un consejo de ancianos. El emir disponía de escaso poder
individual y se limitaba a ejecutar las órdenes del consejo. Los hassaníes
cobraban impuestos y se hacían pagar la protección dispensada a las
caravanas. Las tribus zawiyas eran guardianes espirituales de la sociedad, pero
también controlaban los recursos económicos del país. Existía una firme
tradición de perfeccionamiento cultural entre los zawiyas, en general más
cultos que el grupo aristocrático, dándose el caso frecuente de que sus
eruditos mediaban en disputas de los hassaníes y les asesoraban en
cuestiones religiosas. Aún siendo más numerosos que los hassaníes, al estar
divididos en pequeños grupos de pastores que debían dispersarse para
aprovechar los escasos pastos disponibles, los zawiyas quedaban en una
situación muy vulnerable y precisaban de la protección de las unidades
sociales hassaníes, más nutridas y sobre todo más móviles. No obstante, sus
jeques ejercían un poder considerable y gozaban de libertad para tomar
iniciativas. Los zawiyas poseían un sistema tributario propio, basado
principalmente en ofrendas de carácter religioso.

En la antigüedad ocupaba el territorio del noroeste de África. La historia


ha sido conocida por textos de autores griegos y latinos y por restos
arqueológicos. Se pueden distinguir varias etapas en su evolución: En la
prehistoria la influencia es fenicia, púnico-mauritana y romana. La colonización
fenicia fue importante, pues con ellos se introduce el uso del hierro, la moneda,
el cultivo de la vid y el olivo.

Mauritania presenta ocupación humana desde las primeras fases de la


prehistoria. Se han encontrado restos del Paleolítico Inferior y Medio. Del
Neolítico se han encontrado cuevas con cerámica de tipo impreso.

El Neolítico del Sáhara ha sido presentado por los especialistas (Balot,


Hugot, Camps, Almagro) con autonomía respecto al contexto norteafricano. La
industria (puntas de flecha, utensilios) y el arte (grabados rupestres,
arquitectura funeraria), aunque conectados con las demás culturas del desierto,
no se pueden explicar si no es en su propia identidad. Por esta razón se ha
acuñado el término de Neolítico Sahariano. Las especiales circunstancias
geográficas del territorio exigieron un determinado comportamiento humano en
relación con el medio. El proceso de desertización de amplias áreas del
territorio intervenía en la dialéctica de esta transformación cultural.

Aquellos pobladores saharianos que empujados por las circunstancias


geológicas o climáticas -harto demostradadas- iniciaron lenta pero continua
emigración hacia otros lugares como la costa Atlántica, Mediterránea, hacia
lagos, montañas, en la búsqueda de mejores lugares de asentamientos para
poder subsistir. Movimientos poblacionales que tuvieron lugar en el hoy
desierto desde épocas muy adentradas del Cuaternario africano, motivados por
causas jamás suficientemente probadas, pero si demostrables en el orden
geológico o arqueológico, y sobre todo las climáticas consecuencia de la
transformación y paulatina desecación del antiguo vergel, con abundante flora
y fauna, que fue el desierto, obligando a la contínua movilización de sus
habitantes desde los últimos milenios del período glaciar hasta la frontera del
Neolítico hace l2-10 mil años ane, tiempo no excesivamente largo en cronologías
histórico-geográficas. Para mayor dificultad investigadora ocurre lo contrario
que en Europa, Oriente Medio e incluso América, ya que la arqueología africana
se encuentra en sus inicios y sin apenas estudios profundos en la misma
estratigrafía sahariana. Si a ello unimos el pésimo suelo africano para la
conservación de vestigios -huesos, utensilios etc- por la falta de "humus" como
condición necesaria o "conservante", la dificultad en la investigación precisa
para la objetiva determinación de tales hechos, se hace aún mayor.

Sin embargo ha sido en África donde más restos fósiles han aparecido
para la demostración evolutiva de los primates, en una serie especial hasta el
hombre sapiens, canteras de Olduwai entre otros, con restos homínido de hasta
dos millones de años, que dan a nuestro continente africano la paternidad
científica como origen de la Humanidad.

El Sahara, no ha sido siempre el desierto que hoy vemos, sino que


además fue solar para grupos numerosos de hombres vivieran con desarrollo
de formas de civilización que se encuentran entre las más antiguas. Los
razonamientos apuntados por L. Balut, capítulo XXII de la Prehistoria del Sahara
-Historia General de la UNESCO-, por cuanto los condicionantes creados por el
viento monzón del Golfo de Guinea, en combinación con el frente frío polar
dejaron de aportar la humedad necesaria para crear un vergel en el desierto, y
ser por muchos años "un país poblado y risueño". No olvidemos que las
grandes glaciaciones de Eurasia y Norteamérica, finalizadas en el llamado
Würms, se corresponden con períodos interpluviales de fuertes lluvias en el
África sahariana, consecuencia, en sana lógica geográfico-climática, para
predeterminar una exuberante vegetación, hasta hace unos 12-8 mil años, con
grandes superficies cubiertas con abundantes bosques y variados géneros
faunísticos entre ellos serpientes, leones, caballos, -los camélidos vinieron
después-, avestruces y otros, que hoy se sitúan en zonas más tropicales del
continente.

Según Verteaux -Africa, Ed. Siglo XXI-, lo que parece cierto es que en el
Sahara fluían ríos hoy secos (oued), con aguas vivas, no necesitando suponer
un cambio importante en la pluviometría para comprender que en lo que hoy es
un desierto vivieron desde milenios, cocodrilos, elefantes, jirafas, fieras
depredadoras que han desaparecido hoy... y el hombre, añadiéndose como
elemento geográfico suficientemente probatorio que "en Ualata quince pozos
artesianos del siglo pasado, sólo dos dan agua. Las lagunas de Tombuctú,
relativamente próximas a nuestras islas, han descendido varios metros en su
nivel, al igual que el lago Chad antiguo y enorme mar interior africano".

Uno de los desiertos más áridos de hoy, el Teneré, sito en Mauritania


apenas a 300 Km de Jandía, es el fondo de un antiguo lago de gran tamaño que
fue muy rico en pesca. Sus orillas estaban habitadas por pueblos de
pescadores cuyos instrumentos de piedra y hueso se hallan fácilmente en la
superficie arenosa tales como arpones, puntas, raederas, ganchos etc. Hace
unos 7000 años se vivía y se pescaba en el Teneré. Por tanto es necesario
admitir que el desierto del Sahara fue habitado, en mayor proporción que las
hoy zonas templadas, hasta periodos del paleolítico y comienzos del neolítico.

Las pinturas rupestres de Tassili reflejan la existencia de pueblos


cazadores y pastores que han vivido y prosperado en el Sahara. El sorgo y el
arroz africano son más antiguos que el trigo duro de Mesopotamia -6000 años-
y Próximo Oriente. En el Hagaar se hallan utensilios para moler cereales.
Aquellas variadas civilizaciones debieron iniciar la larga diáspora ante la
sequedad progresiva del medio, pero ¿hacia dónde? Los situados al oriente,
Sudan, Abisinia lo harían hacia el Nilo o África subsahariana. Los situados a
occidente, sur de Argelia, Marruecos, Mauritania o Republica Saharahui, lo
harían hacia el litoral Atlántico más próximo o hacia los macizos del Senegal o
del Atlas marroquí.
Otros de estos pueblos, agrupados por tribus, lanzados en aquel
desplazamiento forzado y sin tregua junto a sus familias y rebaños
trashumantes se instalaban en nuevas zonas aptas para la vida junto a los ríos
del litoral que dan frente a estas islas, llamadas aún Verdes por los marroquíes,
que son Las Islas Canarias, y desde tales asentamientos fijos -por tener los
medios de vida que da el mar- intentarían desde fechas remotas, pasar hasta las
islas de Fuerteventura y Lanzarote, con mayor existencia de pastizales y
palmeras que en la cada vez más seca y hostil costa africana, no descartándose
la presión demográfica por otras tribus procedentes del desierto.

Igualmente, es más que probable el atractivo mitológico, religioso o real


que el Teide nevado o en ignición, fácilmente visible desde África en algunas
épocas del año desde las estribaciones del Atlas, ejerciera la suficiente
atracción en aquellos pueblos milenarios, para la arribada de isla en isla,
siguiendo la referencia de la misma nieve de su cúpula asociada a la misma
vida, y que llevarían a cabo por los medios que fuera, con sus familias y
ganados, seguramente en grandes balsas construidas con enormes troncos de
palmeras semisecas y velamen de piel de cabra, que tanto abundarían en
aquella época hoy muy lejana.

Un párrafo especial merecen los Peul (o Peulh) porque si bien su


entrada masiva en territorio mauritano es relativamente reciente, hay indicios
que permiten aventurar una presencia hacia el segundo milenario.

Los Fulani o Peul son conocidos por muy distintos nombres sin que
estás diferencias supongan diferencias lingüísticas. Asi generalmente, Fulani
(usado por los ingleses), Toucouleur (usado por los franceses), Fulbe o Fulfulbe
(nombre de la lengua), Peul, Fula.

El nombre que "Tukulor" se deriva de la palabra Takrur que es un


término árabe con el que se designaba en el siglo 11 el reino existente en la
zona media del río Senegal. Hoy, los Tukulor son conocidos por varios
nombres, Pulaar, Haal Pulaar y Torobe.

Son un pueblo de origen desconocido que vive en África occidental


probablemente originario de Hodh o del Adrar proximo. Su primer ola migratoria
podria haber ocurrido en el segundo milenario invadiendo regiones de los rios
Senegal y nor-oeste del rio Niger. Mas conocidos son sus movientos
posteriores.

La mayoría habita en el norte de Nigeria donde, junto con los hausa,


suman alrededor de 30 millones. También se encuentran en Mali (1,6 millones),
Guinea (1,4 millones), Camerún (1,1 millones), Senegal (1 millón), Níger
(950.000), Burkina Faso (550.000), Guinea-Bissau (210.000) y en número menor
en Ghana, Mauritania, Sierra Leona, Togo y Chad. Hay dos tipos de fulani: los
ganaderos nómadas y los urbanos, que son comerciantes. Hablan fulfulde y
estuvieron entre los primeros grupos africanos que abrazaron el Islam.

Países Población % Idioma Religión


5,5 FULFULDE, BENIN-TOGO Islam y
Benin 283.500
% (PEULH, PEUL) Religión
FULFULDE,
Burkina Fasso 1.110.000 10 % Islam
GOURMANTCHE
Religión
Camerún 1.200.000 9 % FULFULDE, ADAMAWA Tradicional
e Islam
FULFULDE, BAGIRMI,
1,5
Chad 90.000 KANO - KATSINA - Islam
%
BORORRO
Gambia 160.000 18 % FULFULDE, PULAAR Islam
Ghana 11.000 Ídem Islam
FULFULDE, PULAAR,
Guinea Bissau 240.000 22 % Islam
FUUTA JALON
Guinea Conakri 2.600.000 40 % Ídem Islam
FULFULDE, MAASINA,
Malí 1.680.000 16 % Islam
PULAAR´FUUTA JALON
FULFULDE, PULAAR
Mauritania 180.000 8% Islam
(PEUL)
FULFULDE, KANO-
Níger 1.335.000 15 % KATSINA-BORORRO Islam
FULFULDE, SOKOTO
Nigeria 10.400.000 8,5% FULFULDE, ADAMAWA Islam
FULFULDE, KANO-
Rep.Centroafricana 214.000 6% Islam
KATSINA-BORORO
1,5
Senegal 120.000 FUUTA JALON Islam
%
Sierra Leona 217.000 5% Ídem Islam
0,5
Sudan 121.500 FULFULDE, ADAMAWA Islam
%
Togo 56.300 1 % FULFULDE, BENIN-TOGO Islam
17 Países 19.604.800

Localización:

Benín : En algunas aldeas de las provincias de Atakora y Borgou


Burkina: Al rededor de Barani. Territorio comprendido entre Matialoali, Sebba,
Bogandé, Koupela y Ourgaye. En al frontera con Níger. En el noreste,
bordeando el Sahara, en la zona de Jelgooji.
Camerún: En el norte y provincias Adamawa. Su lengua es utilizada como
segunda lengua por más de 7 millones de personas en Camerún.
Chad: En la zona de Massenya y cerca de Niellim, al oeste del país.
Ghana: Pequeños agrupamientos en el norte del país.
Guinea Bissau: En el centro del país.
Guinea Conakri: En el noroeste. areal de Fouta Djallon
Malí: En el centro de Malí. En el oeste, alrededor de Ségou y Macina. En el este,
desde el norte de Mopti hasta Timbuctou.Y alrededor de Bandiagara
Mauritania: En el sureste del país.
Níger: En la región de Torodi y Wuro Gueladjo.
Nigeria: En el este central de Nigeria, estados de Taraba y Adamawa, con Yola
como centro. En el de Kano, Katsina, Zaria, Jos Plateau y al sureste de Bauchi;
en el Estado de Bornu; en el Estado de Sokoto con centro en Maiduguri.
Sudán : En las regiones de Maiurno y Kordofan
Togo : En el norte del país.
.

Hay más de 27 millones de personas que utilizan el fulfulde como


primera o segunda lengua, es decir un 3,7 % de la población de todo el
continente, siendo muchos los dialectos hablados en los 17 países en los que
viven fulani. Bajo el emirato de Adamawa (1806-1901) la literatura en fulani era
principalmente en árabe. Desde mediados del siglo XVIII en adelante un centro
principal de poesía fulani ajami estaba en lo que ahora es Guinea. La lengua
fulani (fula, fulbe, fulfulde), pertenece a la rama atlántica de la familia congo-
kordofán. El número total de hablantes es de unos 10 millones de personas, la
gran mayoría de los cuales viven en Nigeria septentrional y oriental, hay otros
esparcidos por varios Estados africanos, desde el Chad hasta la costa.

El origen caucásico de los fulani se manifiesta en sus rasgos físicos:


pelo liso, nariz recta y sus labios delgados, aunque cientos de años de
mestizaje con pueblos bantú ha diluido en algunos lugares estos rasgos. Sus
orígenes han sido por ello fuente de muchas especulaciones, ninguna
concluyente.

Entre los años 900 hasta nuestros días los Fulani, tradicionalmente
nómadas, viajaron buscando agua y mejores pastos para sus manadas de
ganado, desde el norte y este del continente hacia los territorios extensos que
hoy ocupan, desde Senegal y Guinea Conakri hasta Sudan. Aún hoy en día, una
cuarta parte de los fulani continua llevando la vida nómada tradicional.

A lo largo de los siglos influyeron por donde pasaron: levantaron y


destruyeron imperios como el imperio Mossi en Burkina, forzaron movimientos
migratorios de pueblos en Níger, Nigeria o Camerún.

Son quienes introdujeron y extendieron el Islam por extensas zonas de


África central y occidental.

A comienzos del siglo XVIII emigraron a Futa-Yalón en el norte de


Ghana, combatieron con sus vecinos y establecieron emiratos. Éste se ha
conocido como su primer movimiento de yijad (guerra santa islámica). Durante
el siglo XVI, los fulani se asentaron en los estados ocupados por los hausa, en
los que sirvieron como consejeros religiosos. Dado que los reyes hausa eran
musulmanes sólo nominalmente y los fulani eran ortodoxos, a fines de siglo
XVIII estos últimos demandaron una reforma islámica.

Como los hausa no se sintieron obligados a ello, los fulani, dirigidos por
Utmán dan Fodio, declararon una yijad y se rebelaron contra ellos. A la revuelta
se unieron otros súbditos de los hausa que odiaban a los despóticos reyes, y
fulani nómadas no musulmanes. Hacia 1810, los fulani dominaron a los hausa y
el movimiento de yijad se extendió hacia el este, hasta el norte de Camerún, y
hacia el sur, hasta los estados yoruba. La yijad produjo una alta conciencia
islámica en el norte de Camerún y sirvió de factor unificador para los hausa y
los fulani. En la historia moderna de Nigeria se los menciona como pueblo
único.

Los Fulani durante siglos fueron y, algunos, como los Bororo, siguen
siendo fundamentalmente pastores nómadas y comerciantes. Las rutas que
ellos establecieron en África occidental proporcionaron relaciones extensas
que crearon lazos económicos y políticos entre los grupos étnicos desde Sudán
a Senegal. Comerciaron en un principio con productos lácteos producidos por
su ganado con los pueblos sedentarios que encontraron en sus rutas para más
tarde servirse de esas rutas para intercambiar todo tipo de productos.
Miembros individuales de algunos clanes fulani se establecieron a menudo
entre sus vecinos sedentarios, se mezclaron con alianzas matrimoniales y
crearon establecimientos estables para el desarrollo de las transacciones
comerciales futuras. Lo más importante para la sociedad Fulani es el ganado, y
hay muchos nombres, tradiciones y tabúes concerniente a él.

El número de vacas es un signo de riqueza. Esto ha causado


importantes conflictos entre los Fulani y otros grupos étnicos. La razón de esto
es que la vaca muchas veces entra en los campos y come el grano de las
granjas locales. Con el aumento del costo del transporte, los fulani están en
riesgo de perder su identidad como nómade y están siendo forzados a
asentarse en granjas y villas. Esto crea otro problema porque los fulani son
gente muy orgullosa de su singular cultura y acostumbran a reglamentar sobre
otros pueblos.

Hay dos factores, tal vez tomados de su saber comercial, que marcan la
actividad política de los fulani: el clientelaje y la competencia. Un fulani
alcanzará el poder político en función de los apoyos importantes o clientela que
pueda aportar a la competición con otros individuos. Él tendrá que demostrar
que cuenta con un número mayor de apoyos de individuos y familias.

El clima caliente, tropical de África norte-central y occidental


proporciona sólo dos estaciones: una húmeda y otra seca. Los Fulani semi-
nómadas revuelven sus vidas alrededor de estas estaciones, y alrededor de una
división del trabajo basada estrictamente en la división de géneros. Durante la
estación húmeda, las vacas, ovejas y cabras permanecen a un lugar fijo donde
los hombres y niños se ocupan del agrupamiento del ganado y las mujeres y
muchachas se ocupan del ordeñe y trabajos con la leche. Los hombres plantan
y cuidan de los sembrados, principalmente mijo, arroz, y cacahuetes;
construyen los cercados para guardar el ganado. Entretanto, las mujeres se
pasan cuatro a cinco horas cada tarde preparando la comida de la tarde, pero
sólo después de haber acarreado el agua, la leña y el mijo. Además, las mujeres
deben mantener las viviendas, tejer las esterillas, fabricar el jabón y atender a
los niños más pequeños.

Durante la estación seca, los Fulani practicaban la parte nómada de su


existencia. Para no poner en peligro las escasas reservas de agua los hombres
jóvenes dejan a los más viejos, las mujeres, y los niños en el pueblo y toman el
ganado en búsqueda de nuevos suministros de agua para cuando llegue la
próxima estación de lluvias.

Tradicionalmente, daban mucha importancia a la narración y los


proverbios a través de los cuales intentan transmitir valiosas lecciones sobre la
vida.

Les Peul sont soit des éleveurs nomades qui se livrent exclusivement à
l'élevage, soit des semi-nomades et des sédentaires, le plus souvent agro
pasteurs. On peut se demander quels critères il faut retenir pour définir une
population de plus de 8 millions d’individus, répartis dans plus d'une quinzaine
d'États : Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée, Sierra Leone, Mali, Burkina,
Bénin, Togo, Ghana, Niger, Nigeria, Cameroun, Tchad, République
centrafricaine, et aujourd'hui Côte d'Ivoire et Soudan. Les groupes sont toujours
dispersés et vivent au contact de populations qui leur sont étrangères par la
langue, par les traditions, par l'histoire et par l'économie. Ils occupent un
immense espace est-ouest, au sud du Sahara, s'aventurant depuis quelques
années en zone tropicale humide (Côte d'Ivoire, République centrafricaine).
Cette dispersion a favorisé l'éclosion de sous cultures, dépendantes des
histoires locales et souvent isolées les unes des autres. L'ethnologue
Marguerite Dupire distingue quatre grands blocs culturels : le bloc occidental
(Sénégambie), foula (Guinée), central (Mali, Burkina), oriental (Nigeria, Niger,
Nord-Cameroun, Tchad).

La langue (fulfulde) est souvent évoquée comme critère commun pour


définir les Peul. Il existe des dictionnaires élaborés à la demande de l'Unesco,
en vue de l'alphabétisation, comme le Dictionnaire élémentaire fulfulde français
english (A. I. Sow, 1971). Dans ce dictionnaire, des lettres clés donnent l'origine
du vocabulaire appartenant à treize dialectes : on s'aperçoit que les dialectes du
fulfulde, influencés par les langues voisines, diffèrent les uns des autres à tel
point qu'un apprentissage est nécessaire pour se faire comprendre. La langue
est donc un critère important, mais insuffisant.

L'islam constitue un autre critère, car les Peul passent pour ses
propagateurs, et dans les pays où ils dominent, les musulmans sont
majoritaires. On ne peut qu'évoquer les guerres saintes (djihad) menées par les
e e
Peul au Macina au XVII siècle, au Fouta-Djalon au XVIII siècle. Il faut aussi
signaler les grands réformateurs peul, tels Ousman dan Fodio qui, au début du
e
XIX siècle, a fondé par le djihad l'empire du Sokoto. À la même époque, la
vague peul a propagé l'islam dans le Nord-Cameroun. Si l’on est tenté
d'associer l'islam conquérant aux Peul, il ne faut pas oublier qu'à côté de ces
convertis, les nomades peul, WoDaaBe et Mbororo, restent païens, vivant en
petits groupes autonomes conduits par un guide (ardo) : ils préservent leur
liberté, en marge des empires et des sociétés centralisées. Ainsi, l'islam ne
constitue pas non plus le critère attendu.

L'élevage du zébu peut apparaître comme le critère commun majeur.


Souvent, les traditions rapportent l'apparition d'un premier animal sortant d'une
étendue d'eau. Le zébu possède une histoire, une généalogie parallèle à celle de
l'homme : on lui a donné une robe unie, des cornes développées, souvent en
lyre, grâce à des croisements attentifs et répétés. C'est un animal tant aimé qu'il
donne lieu à d'innombrables poèmes lyriques dans lesquels le berger chante la
beauté de son troupeau et son bonheur de le conduire. Le jeune berger reçoit
une éducation très stricte : il doit être vigilant à l’égard des animaux dont il est
responsable ; il doit aussi être attentif aux autres et permettre aux étrangers
d'abreuver leurs troupeaux à son puits ; il doit, enfin, prêter des génisses —
c’est la « vache d’attache » —, selon un contrat oral, et les veaux nés au cours
de cette période appartiennent à l'emprunteur. Les descendants de ces veaux
sont plus aimés que les autres, car ils sont le vivant témoignage d'une amitié
partagée.

Ce dernier critère — l’élevage du zébu — est capital, mais insuffisant,


car si le zébu reste l'animal peul par excellence, certains groupes sont des
spécialistes du mouton, tels les Uda au Niger et au Nigeria. Enfin, de nombreux
Peul se sont sédentarisés et ont abandonné l'élevage.

La langue (fulfulde), la religion (l'islam), l'élevage du zébu, font partie de


l'héritage des Peul, mais chacun de ces critères — ou même les trois réunis —
ne permet pas de définir leur identité.

Par contre, les Peul se reconnaissent par un code accepté par tous et
qui constitue le lien qui les unit lorsqu'ils sont dispersés et qu'ils se trouvent
aux côtés de sociétés différentes, paysans bambara ou haoussa, éleveurs
maures, touareg ou toubou.

Ce code, le pulaaku, décrit le comportement attendu du Peul, et il lui est


enseigné par sa famille dès son enfance. C'est une coutume qui exige, avant
tout, la réserve, la retenue et la maîtrise de soi. Ce comportement codifié permet
aux Peul de se distinguer de leurs voisins non peul. Cette réserve
s'accompagne de qualités de sobriété, de courage et d'intelligence. C'est tout à
la fois un ensemble de qualités héritées et un rôle que le Peul joue devant les
autres. Mais cette absence de spontanéité, cette retenue, disparaît entre
« parents à plaisanterie », « cousins croisés » de nombreuses sociétés
africaines, ou entre parents utérins. En se contrôlant, le Peul a l'impression
d'être libre et cette liberté lui est nécessaire pour participer à la vie
sociopolitique.

L'éducation initie les jeunes au pulaaku, à la Voie peul qui est un


véritable code pastoral qui s'incarne dans l'élevage des vaches, aussi bien que
des moutons. Mais cette éducation, elle aussi, obéit à une réglementation : ne
peut la dispenser que le berger qui a, d'ancêtre en ancêtre, hérité de la Voie des
moutons (ou des vaches), devant et derrière (autrement dit de père et de mère),
c'est-à-dire que les grands-parents de ses grands-parents sont enfants de
berger éduqué, la mère de sa mère une fille de berger éduqué, ainsi de suite
jusqu'à ce qu'on en arrive à son père et à sa mère, jusqu'à lui : tel est le berger
habilité à dispenser l'éducation.

L'histoire montre que les Peul ont conquis des régions, soumis
des populations, introduit l'islam. Au Fouta-Djalon, ils ont créé un État
e
théocratique au XVIII siècle et sont devenus les maîtres du pays en s'installant
dans le haut plateau, le plus propice à l'élevage. Sédentarisés, ils sont restés
des Peul. Mais la conquête du Sokoto par Ousman dan Fodio et la réforme
e
religieuse qu’il y a menée, au début du XIX siècle, ont abouti à ce paradoxe: la
perte de l’identité des Peul — et de leur langue en particulier — et le triomphe
de la culture des populations haoussa conquises. En somme, l'absorption des
vainqueurs par la masse des vaincus.

L'image attachée au Peul est celui d'un pasteur. On distingue souvent


les WoDaaBe (Niger) et les Mbororo (Cameroun), pasteurs nomades dont
l'élevage constitue l'activité essentielle, des Foulbé, également éleveurs, mais
surtout agropastoral, dont l'économie plus souple évolue au gré de phases
sèches ou humides : ces Foulbé ont la capacité de s'investir dans l'élevage,
dans l'agriculture ou dans le commerce et de favoriser l'une ou l'autre de ces
activités en fonction des circonstances (crises climatiques, politiques ou
économiques).

Malgré la diversité des situations, les Peul sont toujours identifiés et


reconnus comme faisant partie d'une même communauté. Cette diversité rend
très difficile leur analyse, tant il faudrait multiplier les exemples pour approcher
la réalité. Il faut cependant réaliser que cette société est en perpétuelle
évolution, que des migrations sont en cours, telles celles du Tchad en
République centrafricaine ou du Mali en Côte d'Ivoire. Quitter une zone aride
pour gagner une région humide n'est pas sans risques pour les troupeaux et
s'accompagne de changements dans l'économie et dans le mode de vie. Ces
exemples de mobilité dans l'espace et dans la gestion des troupeaux et dans la
stratégie prouvent une capacité d'adaptation remarquable.

Los Fulani fueron uno de los primeros pueblos en adoptar el Islam como
religión y estilo de vida y hoy casi el 100 % es musulmán. Aunque hay variados
grados de ortodoxia exhibida a través de la sociedad fulani, la mayoría adhiere
al menos a algunos de los requerimientos básicos de la religión. Es común que
la riqueza y el poder estén entre lo más religiosos, mientras que quienes tienen
menos recursos son menos idóneos para observar su religión tan
estrictamente. El Islam has sido utilizado para justificar la jihads (guerras)
santas que produjeron que los territorios del norte de la actual Nigeria cayeran
bajo el liderazgo Fulani. No es impensado que tales ganancias políticas y
económicas hubieran sido hechas en nombre del Islam por el Imperio Fulani

Los fulani se extienden por gran número de países de África Occidental:


solamente en Benin y en Camerún quedan restos de gentes de esta etnia no
islamizadas. Pueblo de naturaleza nómada y trashumante —esto implica firmes
vinculaciones con el comercio—, su religión tradicional tenía que hacerse eco
de esta realidad.

Así, su deidad suprema recibe el nombre de Gueno, el Señor Eterno que


también se llama Dundari (Todopoderoso). Gueno estaba desde el principio en
el «Ombligo de las Cosas», que es tanto como decir en el centro del Universo.
Se comunica a través de las 28 vías del ciclo lunar con subdeidades emanadas
de él, que a su vez están vinculadas a los cuatro elementos tradicionales, a los
cuatro colores (amarillo, rojo, blanco y negro), y las cuatro ramas de la familia
peul (o fulani, da lo mismo decirlo de un modo u otro), que son, como es bien
sabido, Dyal, Ba, So, y Bari.

El mundo, es creación de Gueno, que lo extrajo de una gota de leche


que contenía los cuatro elementos, con lo que a su vez, se formó una vaca
hermafrodita, la vaca también es el mundo.

Gueno, que crea y destruye a su arbitrio, no contesta a las plegarias ni a


las voces de los hombres, sino que permanece inmutable en su labor; tampoco,
en teoría, pueden hacerlo los espíritus emanados del cuerpo de Gueno, a fin de
no introducir el desorden o la contradicción o el Caos, para los dioses en el
Universo.

Ya que Gueno no hace mucho caso de los mortales, encargó a la


Serpiente Tyanaba que lo hiciese por él. Este curiosísimo ejemplo de sierpe
pastoril tiene dos ayudantes: Foronforondu (ahí es nada), diosa de los lácteos y
los animales herbívoros, por quienes vela, y su esposo Kumen, que viene a ser
una especie de juez y parte de un texto de ese mismo nombre: compila dicho
texto enseñanzas de carácter iniciático, extremadamente complejo y plagado de
metáforas y giros de una riqueza desconcertante para sus lectores, sobre todo
si estos son occidentales. Relata la iniciación del primer silatigi, que es el
máximo grado de conocimiento (es al tiempo un rango jerárquico) acerca de la
naturaleza de la floresta o del pastoreo al que puede aspirar un hechicero fulani.

La historia de Mauritania se remonta al siglo III. Mauritania debe su


nombre al antiguo reino bereber de Mauritania. El término mauritano,
procedente del latín maurus (también mauro y moro) se aplica desde hace
siglos a los pueblos musulmanes establecidos entre el estrecho de Gibraltar y
el interior del África occidental. Sin embargo, desde que los franceses
conquistaron el Sahara a finales del siglo XIX y principios del actual, este
gentilicio se ha reservado para los habitantes de un sector del desierto
occidental, conocido en el mundo árabe como Shinquit. Hoy esta inmensa área
geográfica queda comprendida en los límites de la República Islámica de
Mauritania, que con una superficie que dobla la de la península Ibérica contiene
una población entre 500.000 y 1.500.000 personas según las fuentes.

Desde los siglos III y IV, la migración de tribus bereberes desde el norte
de África desplazó a los Bafours, los habitantes originarios de la actual
Mauritania y los ancestros de los Soninké. Los Bafours eran gente
principalmente agrícola, entre los primeros pueblos saharianos en abandonar
su estilo de vida históricamente nómada. Con la desecación gradual del Sahara,
se dirigieron hacia el sur. Siguiéndolos vino una migración, no sólo de
saharianos en el oeste de África, sino también de bereberes y árabes. Ya en el
siglo XI adC, el una vez pequeño pueblo Bafour había crecido en un gran
imperio Soninké, rico y poderoso. Igualmente, en el norte, la población árabe-
berebere había logrado un impresionante imperio propio, cuyo territorio se
extendía cruzando el Mediterráneo hacia España y Portugal. Por otro lado, las
tribus bereberes locales, aunque influyentes, permanecieron lejos del poder,
habiendo sido conquistados por los Soninké.

En el año 1076, monjes guerreros Almorávides (o Al Murabitun) atacaron


y conquistaron el antiguo imperio de Ghana. Durante casi 500 años, los árabes
opusieron fiera resistencia a la población local (bereberes y no bereberes),
llegando a dominar Mauritania. La Guerra de los Treinta Años Mauritana (1644-
74) fue el infructuoso esfuerzo final por repeler a los invasores yemenitas
árabes Maqil liderados por la tribu de Beni Hassan. Los descendientes de los
guerreros yemenitas de Beni Hassan llegaron a ser el estrato superior de la
sociedad morisca. Los bereberes retuvieron la influencia ya que de entre ellos
procedían la mayoría de los Marabout de la región, aquellos que preservan y
enseñan la tradición del Islam. Muchas de las tribus bereberes proclamaron el
origen de Yemen; hay pocas evidencias sobre que esto sea cierto, aunque
algunos estudios sí vinculan una conexión entre los dos. El hassania, un
dialecto árabe principalmente oral, influenciado por el berebere, cuyo nombre
deriva del de la tribu yemenita de Beni Hassan, se convirtió en la lengua
dominante entre la población mayoritariamente nómada. Se desarrollaron
castas de aristócratas y sirvientes: los moros "blancos" (la aristocracia), kewri
(los pueblos indígenas que nunca fueron esclavizados), y los moros "negros" o
haratin (la clase esclavizada).

Los intereses comerciales europeos, en particular franceses, entraron


en contacto con la sociedad mauritana a finales del siglo XVIII, y desde
comienzos del siglo XX Francia se hizo del control colonial de todo el país.
Mauritania se convirtió primero en "Territorio Civil" y después en colonia
administrada desde Saint Louis (Senegal) hasta la independencia, conseguida
en 1960.

La "pacificación" francesa aumentó la seguridad personal de los


mauritanos no hassaníes, gracias a la supresión de las correrías. Liberadas las
gentes tributarias de su servidumbre, los hassaníes perdieron sus tradicionales
fuentes de ingresos y tuvieron que dedicarse a la ganadería o al comercio. La
educación de corte europeo se introdujo por medio de varias escuelas que
enseñaban el árabe y el francés, aunque esta novedad afectó a pocos
mauritanos, salvo a los sudani emancipados y a las antiguas clases tributarias,
y no bastó para desplazar la instrucción tradicional zawiya.

Mauritania fue el último país del África Occidental Francesa que obtuvo
la independencia. El nuevo estado era muy pobre. En 1957, cuando aún se
encontraba bajo los efectos de la colonizacion francesa, Marruecos reivindica
Mauritania en la ONU. En 1960 Marruecos reconoce la independencia del país y
el 28 de noviembre de ese año se proclama definitivamente la misma,
fundándose la capital Nuakchott en el sitio donde estaba emplazada una
pequeña villa colonial, el Ksar, cuando todavía el 90% de la población era
nómada. Con la independencia, grandes números de pueblos (Haalpulaar,
Soninké, y Wolof) entraron a Mauritania, trasladándose al área norte del río
Senegal.
La Constitución de Mauritania denomina al país como República
islámica bajo un sistema presidencialista y fue aprobada en referéndum el 12 de
julio de 1991.

El Presidente de la República es elegido por sufragio universal para un


periodo de seis años y ostenta la Jefatura del Estado, así como parte del poder
ejecutivo, compartido con el Primer Ministro a quien elige.

El poder legislativo está basado en un sistema bicameral, residiendo en


una Asamblea Nacional y un Senado. La Asamblea Nacional está integrada por
95 diputados, elegidos por sufragio universal y directo por un periodo de cinco
años. Tiene poder sobre el ejecutivo a través de la moción de censura y la
cuestión de confianza. El Senado está formado por 56 miembros, elegidos entre
un grupo de posibles candidatos y se renueva por tercios cada dos años. El
Presidente del Senado sustituye en la Jefatura del Estado al Presidente de la
República.

El 3 de agosto de 2005, un grupo numeroso de militares, incluyendo


miembros de la Guardia Presidencial, han obtenido el control de diferentes
puntos estratégicos de la capital del país contra el gobierno del Presidente
Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya quien asistía a los funerales de Estado en
Arabia Saudita por la muerte del Rey Fahd. Hoy en dia Mauritania vive un
proceso democratico y constitucional.

El 26 de junio de 2006 se celebró un referéndum donde se reformó la


Constitución y se limitó el mandato de los gobiernos.. Las elecciones
parlamentarias tuvieron lugar el 19 de noviembre y el 3 de diciembre de 2006 y
las presidenciales en marzo de 2007.

Mauritania está dividida a efectos político-administrativos en 12


regiones y el distrito de la capital.

Hodh el Charqui, capital Nema


Hodh el Gharbi, capital Aiun El Atruss
Assaba, capital Kiffa
Dakhlet Nouadhibou, capital Nouadhibou
Gorgol, capital Kaedi
Brakna, capital Aleg
Trarza, capital Rosso
Adrar, capital Atar
Tagant, capital Tidjikja.
Guidimaka, capital Selibaby.
Tiris Zemmur, capital F’Dérik.
Inchiri, capital Akjujt.
Distrito de la capital Nuakchott
Los Nemadi de Aouker. El Aouker es una inmensa depresión de
ochocientos kilómetros de extensión, desde Tagant hasta el Ouálata.

Aquí se han encontrado los restos de quinientos poblados fortificados -


de entre 2.500 y 3.000 habitantes- en pleno neolítico sahariano, entre el 3.800 y
el 2.300 B.C.

De estos pobladores descienden los nemadi, los últimos cazadores


neolíticos que sobreviven desde la prehistoria. Se trata de una población
nómada, que rehuye el contacto prolongado con las otras tribus moras y con
los escasísimos europeos que han pasado por esta región.

Su origen permanece envuelto en el misterio. Según el antropólogo


Fierre Laforgue, los nemadi "apenas sobresalen de la prehistoria y son, entre
los grupos étnicos de raza blanca, los más primitivos". Es posible que sus
antepasados sean los bereberes de la cordillera del Atlas. "Solo una cosa es
segura: este reducido grupo humano es un resto sobreviviente de los antiguos
cazadores que poblaron el Sahara durante el mesolítico y el neolítico." Tesis
que viene confirmada por el arte rupestre parietal, que todavía practican en las
paredes de las cuevas donde aún hoy se refugian.

Los nemadi satisfacen sus necesidades vitales con la caza de los


grandes antílopes saharianos, el adax y el onix; a los que persiguen a pie a
través de grandes distancias, hasta acorralarlos con sus perros de caza. Estos
expertos cazadores manifiestan una resistencia excepcional a la sed y al
cansancio físico y un agudísimo sentido de la orientación.

Los nemadi son extremadamente agradecidos por el mínimo favor


recibido. Si alguno les regala comida o ropa, se consideran en deuda para toda
la vida. Y si en pleno desierto encuentran un benefactor, le indican los pozos
ocultos a los otros nómadas o pastores, ofreciéndose como guías hasta llegar a
su destino.

VII
KAEDI ‫ﻛﻴﻬﻴﺪي‬
Si bien les recherches sur la préhistoire de l'Azawagh, du Hodh et du
Sahara et ses Adrar sont presque inexistants, il est certain que pour chercher
les débuts d'une néolithisation il faudra travailler dans le cas de la Mauritanie,
sur la région de Nema.

Mais nous essayons de prouver une courant de migration afro-


américaine précolombienne et nous cherchons des comparaisons entre peuples
déjà neolithisés (ou avec une néolithisation avancée) et les cultures
sudaméricains.

Donc, nous allons travailler directement sur le fleuve Sénégal, à moitié


chemin entre sa naissance et son embouchure, soit dit dans la région de Kaédi
en Mauritanie.

Kaédi es una ciudad mauritana de aproximadamente 60.000 habitantes


situada en la región de Gorgol de la que es capital. Se encuentra a una distancia
aproximada de 435 kilómetros de la capital del país, Nouakchott.

Se asienta en la zona geográfica conocida como Chemama al norte del


río Senegal. Es una de las pocas zonas de Mauritania donde existe una
agricultura estable gracias a la presencia de agua. La ciudad es un centro
comercial y económico de la región. Su cultura refleja más los caracteres
subsaharianos propios de Senegal debido a su proximidad geográfica.

Kaedi est la capitale de la Région du Gorgol ‫وﻻﻳﺔ ﻛﺮﻛﻮل‬

Dans cette région sahélienne du Sud de la Mauritanie, les précipitations


sont rares et le climat est chaud. Une maigre végétation tente de survivre avec
quelques forêts qui subsistent (acacias, quelques baobabs). Pendant la saison
des pluies, de juillet à octobre, les terres sableuses se couvrent d’un tapis vert
de graminées.

Le relief est dominé par un réseau de vallées et par des collines et


plateaux ne dépassant pas 200 mètres d'altitude.

Le Gorgol compte 250 000 habitants soit 10% de la population de la


Mauritanie. Depuis ces 25 dernières années, l'attraction de la vallée du fleuve
est notable et la population s’est accrue de 60 %. Issu du brassage de peuples
de différentes origines, le Gorgol rassemble divers groupes ethniques
(Halpoulars, Arabes, Soninkés).

Le Gorgol a le triste privilège d'avoir plus de 75% de sa population


vivant sous le seuil de pauvreté c'est à dire vivant avec moins de un euro par
jour et plus de 55% vivant sous le seuil d'extrême pauvreté.

Les femmes jouent un rôle primordial dans le développement socio-


économique de la région puisqu'elles assurent souvent seule la charge de la
famille quand les hommes sont partis à l'immigration ou en transhumance.

Cette population d'agriculteurs (près de 80% des ménages sont des


ménages agricoles) ne vit pas, sinon mal, de son travail.

Le Gorgol est la deuxième région agricole du pays par ses surfaces


cultivées et la mise en valeur des rizicultures.

Le type de cultures existantes :


Cultures sous pluie ou Dieri : culture aléatoire de maïs, de mil, de
sorgho et de pastèques.
Culture de décrue ou Walo : emblavés en céréales traditionnelles après
le retrait des eaux du fleuve Sénégal ou derrière de petits barrages.
Culture irriguée : le riz est cultivé sur environ 5 000 hectares de terres
aplanies et aménagées.

L'élevage est la deuxième activité économique du Gorgol. Il est de type


extensif et les troupeaux effectuent des mouvements saisonniers à la recherche
des pâturages et des points d'eau. On y trouve 130 000 bovins, 1 400 000 ovin et
caprins et 11 000 camelins. Malgré cela, aucune industrie agroalimentaire ne
s’est installée dans le Gorgol.

Les poissons d’eau douce sont pêchés dans le fleuve Sénégal, derrière le barrage
de Foum Gleita et dans les mares. Aujourd’hui, un tiers des poissons consommés dans
le Gorgol viennent de la région.

La seule route goudronnée de la région s'arrête à la capitale régionale, Kaédi. Les


autres axes routiers sont des pistes fréquemment coupées pendant la saison des pluies.
Seule les villes de Mbout, Maghama (en cours) et de Kaédi disposent d'un réseau
électrique et téléphonique.

Pour l'éducation, la région offre quatre lycées, neuf collèges et 290 écoles pour
35 000 élèves. Malgré cela, 20% des enfants ne sont pas scolarisés. L'hôpital régional de
Kaédi, quatre centres de santé et une centaine de poste de santé de base assurent les
soins des populations.

Mais, l'état sanitaire de la wilaya est marqué par un taux de mortalité infantino-
juvénile élevé (182 pour 1000), un taux de malnutrition élevé, une forte recrudescence du
paludisme, un personnel des infrastructures et des équipements sanitaires insuffisants.
Plus de 50% de la population se trouve à plus de 5 km du premier poste de santé.
Le Gorgol partage ses frontières au sud-est, à l'est et au nord
respectivement avec celles des régions du Guidimagha, de l'Assaba et du
Brakna. Le fleuve Sénégal fait la frontière avec le Sénégal au sud-ouest.

Cette région, ou wilaya, est constituée de quatre départements, ou


moughataas (Kaédi, Maghama, M'bout, Monguel).

Ses 29 communes se répartissent comme suit :

Kaédi Djéol, Ganki, Kaédi, Lexeiba, Nere Walo, Tokomadji, Toufoundé


Civé, Maghama Beylougue Litama, Dao, Dolol, Maghama, Sagné, Touleul, Vraé
Litama, Wali, M'Bout Chelkhet Tiyab, Diadjibine Gandega, Edebaye Ehel
Guelaye, Foum Gleita, Lehrach, M'Bout, Souffa, Tarenga, Tikoubra, Monguel
Azgueilem, Bokol, Melzem Teychitt, Moït et Monguel.

La région est administrée par un gouverneur (wali) et deux adjoints (wali


mougaïd). Chaque département est administré par un préfet (hakem). Il y a deux
chefs d'arrondissements dans le département de Kaédi (à Toufoundé Civé et à
Lexeiba).
Il existe de nombreuses associations, coopératives ou organisations qui
tentent de lutter contre la pauvreté dans le Gorgol.
Voici une liste indicative des ONGs nationales :

A.F.P.D tous domaines développement, El khalifa o Nagi


A.M.P.F santé et lutte contre la Pauvreté Lô Souleymane
A.P.N environnement Bâ Soulé Boka
A.R.D.M microcrédit, éducation, environnement, artisanat, hydraulique
Diop Alassane
ABE / Agir pour le Bien-Etresanté - assistance médicale Dr Abdel
Chaïtou
ActionsNutrition -santé, Education, microfinance, environnement
Chouaibou Ali Maréga
ADEN Environnement et éducation Ould Baba o Med M eissa
ADESU Environnement et assainissement en milieu urbain Bedy o
Ahmed Said
ADM Développement local et appui au social et l'économique
Mohamadou Lmakiwou
AFAD/CR Alphabétisation, santé, éducation, environnement, femme et
enfant et appui aux OBKébé Mamadou SambaMaghama
AFVD/ Gorgol Education, santé, environnement Mt Cheikh Ahmedna
AGPI Appui aux organisationsMahamed Diaby Bakary Amara Koita
AMALFemmes et Enfants Mariam mt Med Sidy
APEELCP Alphabétisation, santé, environnement, lutte contre la
pauvreté Sidi Ali o Mohamed
APR Santé, environnement, éducation, agriculture Mohameden o
Mohamedou
ARG: Association des Ressortissants de Gory Développement local
Bamanthia TANDIA (NKC)
Ousmane Tandia (kaédi)
Association Woina Environnement, Lutte contre la pauvreté Galédou
Mamadou ( NKC) Sanoun Gallédou
ASTRAD Lutte contre l'analphabétisme Chérif o Maalainine Mbout
ATMAR (coopérative)Travaux (bâtiments, puits, Innovation
technologique Abdoul Kérim Sarr
Bata Yakharé Santé, femme et enfant, LCP, appui aux OB,
asainissement Mariam Diagana
BDM/ M Microcrédit, éducation, santé, appui organisations Niang
Ibrahima
DAR El IMAN (coopérative) Agriculture et élevage Aliou Fadé
Futures Mamans Santé, Femmes et enfants Aminata Diallo
Hell ENTHIOUMANE Alphabétisation, artisanat, assainissement
Diagana Med Binné
MAHSAB santé Mme Bâ Coumba Bâ
POPDEV Développement rural, environnement, santé, appui aux org de
baseTouré Balla
PRAD Femme et Enfant en milieu rural, environnement, IEC Ngaidé
Alassane
RONG / Réseau des ONG du Gorgol Tous domaines du développement
Mohamed Abdallahi Ould Guelaye
(NKC) Seybane Diagana
SALAM Scolarisation, éducation pour la santé Seybané Diagana
SEEPT Santé, éducation et environnement Bakkar o Diah
SOS Enfance Cheikh o Ahmed

- Caritas,
- La Fédération Luthérienne Mondial,
- Les Nations Unies (Programme alimentaire mondial),
- L’Association Française des Volontaires du Progrès,
- Des institutions de Micro-finances,
- GRDR (Groupement de Recherches et de Réalisations pour
le Développement Rural),

L’association des maires et parlementaires du Gorgol (AMPG) est une


organisation apolitique destinée à promouvoir le développement intégré et
durable de la wilaya du Gorgol, à assurer la complémentarité entre les
moughataas et à impulser un élan soutenu de solidarité intercommunale.

Elle vise à impulser et à coordonner les actions de développement en


liaison avec les autorités administratives et communales compétentes ainsi
qu’avec les ONG. De même, elle s’emploie à rechercher et à mobiliser les
ressources de financement tant internes qu’externes, à drainer les aides
multiformes visant à améliorer les conditions de vie des populations de la
wilaya.
L’AMPG est une organisation d’utilité publique et n’a aucun caractère
syndical et s’interdit toute forme de revendication ou de corporatisme. Elle est
ouverte à tous maires et parlementaires de la wilaya du Gorgol.

Depuis sa création le 15 janvier 2001, L’AMPG est passé de 24 membres


à 36 membres actuellement sur les 40 maires et parlementaires de la Région.
Elle a signé le 30 avril 2001, un accord de coopération décentralisée
avec la Région Centre en France, l'unique de ce genre en Mauritanie.
Ce partenariat vise à :
- améliorer les conditions d’accès à l’eau potable des populations,
- appuyer les initiatives économiques: par le financement de
coopératives féminines
- aider les équipes communales à assurer le développement de leur
territoire par l’établissement d’un centre de formation, d’information et d’appui-
conseil pour les communes (le CRACLG Centre Régional d’Appui aux
Collectivités Locales du Gorgol)
- favoriser les partenariats entre structures du Gorgol et du Centre.
L'AMPG est le correspondant de toute intervention dans le Gorgol

Le Gorgol, à travers L’AMPG, est membre fondateur du bureau de


l’Association Internationale des Régions Francophones (AIRF) depuis 2003.

DEBUT DE NEOLITHISATION A HODH

VIII
QUE FAIRE EN KAEDI

Nous avons dit que l'archéologie est un instrument de recherche du


passé, et que nous les archéologues travaillons sur un devenir historique pour
arriver à comprendre notre réalité actuelle. C'est la dialectique au service des
hommes et de certaine manière l'application de la XI Thèse sur Feuerbach
"Jusqu'à présent les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde. Ce que vaut
est de le transformer".

Nous avons choisi la région de Kaédi pour étudier sa néolithisation et la


comparer avec l'horizon formatif de la région qui va dès le golf de Maracaibo
jusqu'à le s cultures du golf de Mexique.

Pourtant il s'impose notre obligation scientifique de proposer à la


mesure de nos connaissances, des idées pour le développement économique et
sociale de la région en étude.
a) L'EAU

La première question que se pose dans la région est le problème de l'eau.

Le Sahel a été peuplé quand la désertisation est commencée plus au


nord. Là les hommes se sont convertis en sédentaires et producteurs de sa
propre alimentation, soit dit se sont néolithisés. Donc, la question de l'eau n'est
pas une nouveauté, elle persiste depuis 4 millénaires.

Le Sahel est un mot issu de l'arabe Sahil qui signifie rivage. Est un
vaste aire semi-aride traversant l'Afrique dès l'Est à l'Ouest en bordant le
Sahara au Sud. Cette zone de transition entre les zones désertiques et celles
tropicales plus humides se caractérise par des arbres et arbustes clairsemés et
une forte irrégularité des pluies entre les 100 et 500 mm par an et une
température atteignant les 40° pendant les 6 à 8 mo is de la saison sèche.

L'une des membres de notre groupe nous apporte la suivente


information qu'elle vient de publier dans notre forum:

"Alors que les pluies saisonnières commencent à tomber aux quatre


coins du Sahel, la région s'engage dans un cycle de pluies fortes et
imprévisibles qui pourraient détruire les cultures et faire des milliers de sans-
abri, préviennent les climatologues. 'Il pleut plus maintenant au Sahel qu'au
cours des 30 dernières années', a expliqué Sylwia Trzaska, climatologue de
l'Institut international pour la recherche sur le climat et la société de l'Université
Columbia. Entre le début des années 1970 et les années 1990, à l'époque où la
région était très sèche, les populations ont commencé à s'installer dans des
zones inondables jusque-là inhabitées. Aujourd'hui, ces zones recommencent à
subir des inondations. Déjà en juin, un mois avant que les pluies commencent
normalement à tomber dans la région, de fortes averses ont inondé les
habitations de près de 6 000 personnes dans le nord du Burkina Faso. Selon la
Croix-Rouge, la province du Kouritenga, située 100 kilomètres à l'est de
Ouagadougou, la capitale, a été la plus touchée, puisqu'elle a reçu 155
millimètres de précipitations en 24 heures. Plus de 680 foyers ont été touchés.
L'année dernière, plus de 129 000 personnes ont été victimes des inondations
au Niger, au Burkina Faso, au Sénégal, en Mauritanie et en Guinée, selon le
Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires
(OCHA). Une des inondations les plus dévastatrices a eu lieu au Niger, où
17.000 personnes ont dû abandonner leurs maisons noyées sous les eaux, à
Bilma, une ville désertique et reculée du nord du pays, après que 63 millimètres
de précipitations furent tombés en à peine quelques jours, soit à peu près
l'équivalent des précipitations totales enregistrées dans la ville au cours des 10
dernières années. Et dans la vieille oasis de Gorom-Gorom, dans le nord du
Burkina Faso, ce sont 6.000 personnes qui ont vu leurs habitations emportées
par les inondations causées par les pluies diluviennes d'août 2006. Se tenir prêt.
Aucun pays de la région ne peut dire qu'il est à l'abri des inondations, selon
Jerry Niati, responsable régional de la gestion des catastrophes à la Fédération
internationale de la Croix-Rouge (FICR) à Dakar. Les régions qui, dans le passé,
ne subissaient jamais d'inondations sont aujourd'hui prises au dépourvu".
"Selon plusieurs chercheurs, certaines zones de la région, normalement
humides, pourraient en fait être en train de s'assécher. Dans le bassin de la
Volta, dans le centre du Ghana, où d'énormes barrages hydroélectriques
génèrent une grande partie de l'électricité utilisée au Ghana, au Togo et au
Bénin, les chercheurs ont enregistré des températures en hausse ainsi qu'une
baisse des précipitations. Cette sécheresse croissante a déjà perturbé la
production d'électricité dans l'ensemble de la région"
"Malgré tout, les climatologues disent qu'ils ne disposent pas d'assez de
données pour déterminer si l'évolution du schéma des précipitations est
directement liée au réchauffement climatique ou bien si elle est la conséquence
d'un schéma naturel d'emballement-effondrement se traduisant par une
sécheresse suivie de fortes précipitations".
"En Afrique de l'Ouest, une majorité des populations dépendent encore
de l'agriculture de subsistance et profitent de la saison des pluies pour faire
pousser autant de fruits et légumes qu'elles le peuvent pour subvenir à leurs
besoins tout le reste de l'année".

La Mauritanie tente par tous les moyes que le sont propres de fournir de
l'eau potable à sa population.

D'après "Afro News" "La Fundación biodiversidad del Ministerio de


Medio Ambiente y la Agencia Española de Cooperación Internacional (AECI),
han suscrito un convenio de colaboración para apoyar la puesta en marcha de
actividades de conservación de la naturaleza y desarrollo sostenible en
Mauritania. Según informó hoy la Agencia Española de Cooperación
Internacional AECI), el objeto de este acuerdo, firmado el pasado 15 de junio en
Madrid, es la realización, en el marco del programa Azahar, de actividades
encaminadas a mejorar las condiciones de vida de la población, a través de la
restauración y conservación del funcionamiento de los ecosistemas del Parque
Nacional de Djawling, núcleo central de la Reserva de la Biosfera
Transfronteriza del Delta del Senegal, para proveer recursos en beneficio de la
población y la biodiversidad. De este modo, se espera que este proyecto
contribuya a la restauración de los ecosistemas y de toda la biodiversidad
asociada a ellos, dado el incremento de la presión sobre los ecosistemas y las
deficiencias en la gestión hidráulica. La iniciativa, además, posibilitará resolver
las dificultades para el aprovisionamiento de agua potable, las enfermedades
ligadas al estancamiento del agua, la baja escolarización, la falta de asistencia
médica o la ausencia de energía eléctrica. Asimismo, permitirá mejorar el nivel
de vida de las poblaciones y la reducción del índice de pobreza, pues no existen
mecanismos financieros de apoyo a las actividades generadoras de ingresos. El
acuerdo suscrito entre la Fundación Biodiversidad y la AECI se enmarca dentro
del Programa Azahar, una iniciativa de la AECI que consiste en un esfuerzo de
coordinación de todos los actores públicos y privados de la cooperación
española al desarrollo, en el ámbito del Mediterráneo, en materia de desarrollo
sostenible, protección del medio ambiente y conservación de los recursos
naturales. La Fundación Biodiversidad se adhirió al Programa Azahar en el año
2006 y se firmó un primer convenio de colaboración. Las actuaciones
contempladas entonces que se siguen desarrollando actualmente, incluían el
abastecimiento de agua potable a través de energía solar fotovoltaica a la
población que habita el entorno de la Reserva de la Biosfera Transfronteriza del
Delta del Senegal, que son unas 15.000 personas, así como la elaboración de
una guía naturalista sobre esta área protegida".

Mais il faut tenir en compte qu'un programme globale d'élimination du


sel de mer pour la convertir en eau potable pour la population et l'agriculture
dans le vaste territoire de notre pays ami la Mauritanie, comporte des très
importants investissements.

En tant que programme complémentaire en archéologie sociale,


CEREDIAR.org pendant ses fouilles sur le site archéologique de San Blas et
Miraflores (Tarija, Bolivie) a mis en place un modèle différent que ne comporte
autre chose que le travail des bénévoles du village ou des employés de la
Mairie.

Après avoir récolté des toits les 500 mm/an, il s'agit de recycler l'eau
domestique servie.
Cet performant modèle pour les petits villages isolés, a été aussi mis en
place par la Mairie de la localité de Saint Matré à satisfaction de toute ses
habitants.

L'eau coule par trois bassins remplis de certains plantes aquatiques


qu'on la caractéristique de se nourrir de la pourriture et après le processus l'eau
est à nouveau potable.

Avec un panneau solaire de bas prix on peut faire remonter l'eau vers le
réservoir supérieur. L'eau que n'est pas remonté sert à l'irrigation des terrains
agricoles.

Le système marche, et très bien.

CEREDIAR.org suivant son expérience en Bolivie offre de manière


bénévole la possibilité de faire les études mathématiques nécessaires à la mise
en oeuvre.
b) ETUDES EN ETHNOMUSICOLOGIE

L'étude comparative entre les structures musicales du Sahel néolithique


et le formatif américain. Mais aussi la mise en partition de la musique ancienne
de la Mauritanie.

L'ethnomusicologie – du grec "ethnos" (race) et "musicologie" – est


l’étude des activités et des formes musicales de toutes les cultures, à
l'exception de la musique savante occidentale. En fait elle n’est pas autre que
de la musicologie comparée.

Lorsque les groupes humains parviennent à un certain niveau


d’évolution dans leur technologie, et se mélangent à d’autres groupes humains,
ces derniers imposent aux premiers groupes certaines caractéristiques propres
de leur culture, y compris leur conception de l'art dont la musique fait partie.

Les conceptions métaphysiques du monde archaïque n'ont pas toujours


été formulées dans un langage théorique. Cependant, le symbole et le rite
expriment, sur des plans différents et avec les moyens qui leur sont propres, un
système complet d'affirmations cohérentes se rapportant à la réalité ultime des
choses. Système qu'on peut considérer comme constituant une métaphysique.

Il est essentiel, pourtant, de comprendre le sens profond de tous ces


symboles, mythes et rites pour réussir à les traduire dans notre langage usuel.
Si l’on pénétre la signification authentique d'un mythe ou d'un symbole
archaïque, on est obligé de constater que cette signification révéle la prise de
conscience, par un groupe d’hommes, d'une certaine position dans le Cosmos
et qu'elle implique, par conséquent, une position métaphysique.

D'après le théoricien de l’art Frank Popper, il nous est possible de


distinguer deux genres de critique : une critique d'orientation esthétique-
littéraire et une critique d'orientation rationnelle. La première mène le mythe à la
poésie, la seconde du mythe à la science. La première interroge la beauté de la
langue, la puissance du rythme, la luminosité et la qualité plastique des images,
des métaphores, l'intensité dramatique et la force de conviction. A l'opposé, la
critique rationnelle recherche dans le mythe la véracité du récit pour la pensée
de son auteur et son public, et tout autant si le monde est effectivement apparu
ainsi à leurs yeux.

Le psychiatre et psychanalyste Carl Gustav Jung nous dit que les


images sacrées expriment d'importants facteurs inconscients, alors que le
rituel, depuis les temps immémoriaux, était le moyen sûr de traiter avec les
forces imprévisibles de l'inconscient et le danger qu’elles représentent pour
l’esprit humain.

Le psychanalyste Jacques Lacan ira beaucoup plus loin, puisqu'il fera


de l'art des sujets (objets ?) une simple conséquence structurale de l’insertion
du vivant dans le langage.

Pour être encore plus précis, c’est là, la double impossibilité du


symbolique et du langage à fonctionner indépendamment. Cete caractéristique
est définie par Lacan par le terme de Réel ; l'art y est inclu.

Marcuse (Commentaires concernants une nouvelle définition de la


culture, dans son Ethique de la Révolution), et en partant de la définition de
culture de Webster, dit que la culture est un ensemble de finalités (ou de
valeurs) morales, intellectuelles et esthétiques qu'une société se pose comme
but de son organisation, division et direction de travail. Et donc le 'bien' auquel
le groupe se doit d’arriver par le mode de vie ainsi institué.

On peut, en effet, soit reconnaître un caractère de beauté aux choses de


la nature aussi bien qu'à celles produites par l'homme, soit réserver le concept
de beau exclusivement à celles-ci.

De part et d'autre, on peut s'accorder pour admettre que l’esthétique du


beau correspond à ce qui suscite chez l'homme une satisfaction propre, mais
dans le deuxième cas, il faut se demander si tous les objets artistiques produits
par l'ensemble des cultures humaines à travers leur histoire, peuvent répondre
à des normes universelles.

Dans cette optique, les quatre formules avancées par Kant dans la
Critique de la faculté de juger, gardent une certaine portée, même s’il est
nécessaire de les assouplir en fonction du caractère de certaines catégories
d'objets d'art.

On peut admettre que le beau est l'objet d'une satisfaction nécessaire et


universelle, à condition de préciser que cette universalité s’institue de droit plus
que de fait et dépend du niveau culturel des individus.

On peut également affirmer qu'est beau ce qui plait 'sans concept' pour
souligner que l'œuvre concerne davantage la sensibilité que l'intellect (bien
qu'existe dans l'art moderne un art dit conceptuel) ou rappeler que "le beau est
la forme de la finalité d'un objet en tant qu'elle y est perçue sans représentation
d'une fin" (or, il y a dans l'art du XXème siècle des nombreuses oeuvres dont le
principe est d'ignorer toute cohésion interne).

De plus, il est plus difficile de maintenir que la satisfaction procurée par


le beau soit 'désintéressée' depuis que Freud a, pour sa part, montré que
l'oeuvre d'art, de par sa nature même, est dirigiée par l’énergie de la libido
poussant l’homme à créer par sublimation de cette pulsion.

Il en va de même avec la musique. Comme toute forme d'art elle est


l'extériorisation d'une pensée issue d'un mode de penser particulier. Ce dernier
dépend de l’homme et de son développement technologique.

Observons alors les conditions géographiques de l'Amazonie, où selon


notre thèse, peut être définie comme la porte d'entrée des pêcheurs
néolithiques du Sahel. Il est impossible mener une recherche plus profonde sur
le terrain. Cependant on est en mesure de disposer des partitions de musique
précolombienne.

Une étude comparative des structures musicales des peuples établis au


néolithique dans les environs du fleuve Sénégal et ceux établis en Amarique du
Sud, pourrait aider à comprendre une influence dans le sens Sahel-
Afrique/Mésoamérique.

Les peuples du Sahel ont pour grande qualité d’avoir préservé leurs
traditions au fil des siècles au sein desquelles la musique garde une place
préponderante.

Abordons maintenant les techniques de recherche en ethnomusicologie


qui permettront de comparer les sources des deux cultures musicales
observées.
L’esthétique et évolution de l’ethnomusicologie. Comme toute œuvre
artistique la musique traditionnelle s’analyse. Dans le cas de l’ethnomusicologie
la démarche ne diffère pas de celle employée dans la musique occidentale dite
« classique ». En effet, Il faut pour celà se référer aux travaux des premiers
ème
collecteurs de musique traditionnelle. L’ethnomusicologie, qui nait au 19
siècle, se veut scientifique – et elle le devient même si la première chaire
d’ethnomusicologie en Sorbonne n’a été créée qu’en 1998 (François Picard,
maître de conférence en sinno-musicologie) – en cherchant à saisir la musique
dans sa globalité et non dans sa représentation.

Les techniques. Pour chaque œuvre musicale, il nous faudra nous


attacher à en définir l’architecture et la composition interne. Quoi de plus
normal que de se référer aux techniques d’analyse déjà connues en les
adaptant aux musiques traditionnelles en les y adaptant. En premier lieu, il
s’agit d’observer l’instrumentarium employé : s’agit-il d’idiophones
(percussions), cordophones, aérophones, membraphones ? Quelle est leur
facture (de quoi sont-ils composés : bois, métal, carapace de tortues, noix de
coco, cordes, boyau…) ?

Dans un second temps, on se doit d’observer leur importance dans


l’œuvre. A savoir si elle est uniquement instrumentale. Les instruments sont-ils
employés en accompagnement ? S’il s’agit de pièce a cappella ? quelle est
l’organisation de cette pièce : une voix soliste et les autres l’accompagnent ? un
chœur monobloque ?

A ce stade il faut entrer un peu plus avant dans l’analyse de l’œuvre, et


s’attacher à sa composition même et de sa forme. S’agit-il d’une forme de
chanson (couplet/refrain), d’un chant par accumulation, d’un chœur,… ? Nous
nous attacherons à définir le langage musical employé. Il faut alors repérer si
celui-ci est monodique, monocorde, polyphonique, harmonique ? Qui chante :
des femmes, des hommes, des adolescents, mixte ? La gamme – l’échelle des
sons – utilisée est-elle diatonique, chromatique, défective, (pentaphonique,
pentatonique),… ? Contient-elle des inervalles entiers ou altérés ? Quels est
l’ambitus vocal et/ou instrumental utilisé ? y a-t-il changement de mode
(modulation) ou de tonalité (tonulation) – changement d’échelle – au cours de la
pièce ?

L’analyse comparative des pièces. Un autre point à étudier est de


rechercher si les pièces considérées sont issues de la transmission orale. Si
oui, peut-on en trouver d’autres versions ? En quoi différent-elles ? Dans le cas
contraire, comment ont-elles été notées (quelle est la symbolique
employée pour sa notation ?) Si des similitudes notables sont retrouvées entre
les œuvres originaires du Sahel et celles mésoaméricaines, la destination – le
message passé – de l’œuvre est-elle la même. Il est alors nécessaire d’analyser
ces similitudes et transformations qui ne seraient de loin pas inconcevables.

Bien entendu, le résultat de la recherche sera traduit grâce à l’appui


partitions modernes. Une fois écrites, elles seront mises à dispositon des
chercheurs et des peuples concernés.

c) L'AGRICULTURE

L'agriculture de la Mauritanie se concentre dans la région de Kaédi,


comme partout en Afrique près des fleuves, dans le cas, le Sénégal.
La base de la production sont 5.000 ha de riz dans les zones inondables,
puis les autres cultures traditionnelles comme le millet, le sorgue et le coton.

Commençons pour le coton seulement pour dire que la variation du prix


international retient en otage le Mali. Il s'agit d'une culture non rentable.

Le millet n'est pas comestible par les humains, il faudrait le décortiquer


à un prix que le rend hors du marché. Des études sur la panification du millet
avec son tégument extérieur ont été menés par la Dr Clara Rombola de l'Institut
Argentin du Blé mais depuis son décès, personne s'a intéressé à suivre ses
recherches. Cerediar est seul légataire de la totalité de sa recherche mais n'est
pas question dans cette approche au Protocole de parler de la matière.

Nous proposons de mener une expérience de changement de la culture


du riz par le Stevia. Projet expérimental sur quelques hectares, à fin d'établir la
possibilité d'une production généralisée dans le futur.

Le stévia appelé aussi chanvre d'eau fait partie de la famille des


Asteraceae.

Il représente 150 à 200 espèces d'herbes aromatiques ou d'arbrisseaux


dont quelques unes d'entre elles contiennent des édulcorants naturels.
Originaire des régions tropicales d'Amérique du Sud et d'Amérique Centrale
(nord du Mexique), cette plante pousse à l'état sauvage dans des prairies ou des
massifs montagneux, sous un climat semi-aride.

En tant qu'édulcorant, le stévia laisse une sensation sucrée qui dure


plus longtemps que celle du saccharose. Certaines variétés peuvent laisser un
léger goût amer ressemblant à la réglisse surtout à forte concentration. Son fort
pouvoir sucrant (jusqu'à 300 fois celui du saccharose) suscite l'intérêt comme
alternative au sucre. Il aurait aussi des effets positifs contre l'obésité et
l'hypertension. Le stévia modifie très peu le taux de glucose dans le sang, il est
donc très intéressant pour les diabétiques ou les régimes faibles en glucides.

Les indiens Guarani ont utilisé pendant des siècles l'espèce stevia
rebaudiana comme édulcorant et comme plante médicinale. Ils l'appelaient caá-
êhê, ce qui signifie herbe sucrée, et l'utilisaient pour adoucir l'amertume du
maté.

En 1931, des chimistes français ont isolé les hétérosides qui donnent
son goût sucré à cette plante : les steviosides et les rebaudiosides. Ces
molécules ont un pouvoir sucrant compris entre 250 et 300 par rapport au
sucre.

Au début des années 1970, les japonais ont commencé à cultiver le


stévia pour remplacer les édulcorants artificiels, tels que le cyclamate ou la
saccharine, suspectés d'être cancérigènes. Le liquide extrait de ses feuilles et
les stéviosides purifiés sont utilisés comme édulcorants et commercialisés au
Japon depuis 1977. Ils représentent 40 % du marché des édulcorants en 2005
dans ce pays, qui est le plus grand consommateur de stévia au monde.

Le stévia est maintenant cultivé et consommé dans de nombreux pays


d'Asie : Chine (depuis 1984), Corée, Taiwan, Thaïlande et Malaisie. On le trouve
aussi en Amérique du Sud (Brésil, Paraguay et Uruguay) et en Israël. La Chine
est le plus grand exportateur de stévioside.

Le stévia atteint 40 à 60 cm, parfois jusqu'à 1 m de hauteur et fleurit en


août-septembre, il est aujourd'hui cultivé en Argentine, au Brésil, en Uruguay,
en Amérique Centrale, aux États-Unis et au Canada dans le sud de l'Ontario, en
Chine, en Corée, au Japon, en Thaïlande, en Israël, en Angleterre. Ses tiges
faibles semi-ligneuses portent des feuilles alternées, les petites fleurs blanches
apparaissent sur des têtes indéfinies. Le stevia est autostérile et son pollen
peut être allergène, les graines sont petites et sont dispersées par le vent grâce
à leur pappe duveteux. Le stévia prospère en plein soleil, dans des sols
relativement pauvres, mais craint la sécheresse, les racines poussant près de la
surface. Pratiquer un arrosage léger tous les 2 ou 3 jours et un paillis autour
des plants.

Le stévia se bouture facilement en toute saison et se transplante en


même temps que les tomates, étant sensible aux températures inférieures à 10°
Celsius. Il pousse aussi bien en terre qu'en pot. Les feuilles sont plutôt à
récolter en automne car la concentration en stéviosides (agents sucrants) est
plus forte.

On fait sécher ses feuilles puis on les réduit en poudre (en prenant soin
de retirer avec un tamis les nervures, qui ont un goût un peu amer). On peut
ainsi sucrer ses boissons en faisant infuser des feuilles fraîches ou séchées.

Poudre de feuilles de stévia, vendue comme complément alimentaireLe


stévia remplace le sucre sans en avoir les inconvénients et contenant peu de
calories, convient à divers régimes (diabétiques, etc).
Il est cultivé à grande échelle, on produit un extrait ressemblant au sucre
traditionnel et qui s'exporte très bien en Amérique du Nord. La culture ne
demandant pour l'instant ni insecticides ni herbicides, on se rapproche d’une
qualité bio mais les enjeux économiques sont tels que les grands groupes
sucriers font obstacle. Cependant, rien ne s'oppose à la culture à titre privé qui
permet à la fois d'être autonome en sucre et de soigner sa santé puisque le
stévia n'est pas du sucre raffiné.

PLANTE DE STEVIA ET STEVIA POUDRE AVANT ETRE RAFFINEE

Une culture agricole donc, apte pour l'exportation, qu'on peut produire
dans des terres occupées par le millet.

L'autre produit que nous proposons étudier sa viabilité et le chanvre sur


des terrains occupés par le sorgho. Le sorgho est un produit alimentaire, mais
aussi le chanvre (huile) en plus de son avantage d'avoir plus d' un millier de
dérivées qui vont dès les fibres textiles pour des vêtements jusqu'aux matériaux
de construction.

Le chanvre est une plante rudérale, qui s'épanouit à proximité espaces


anthropisés; elle profite à l'homme qui en tire de nombreux produits ; ainsi, le
chanvre accompagna l'homme dans ses migrations, au moins depuis le
néolithique.

Originaire d'Asie, le Chanvre colonisa petit à petit la planète entière.Elle


provient des régions équatoriales. Elle atteint en quelques mois une hauteur de
plusieurs mètres (jusqu'à plus de 6 mètres). Les pales de ses feuilles sont fines.
Cette espèce est réputée pour ses fibres et elle a largement été utilisée dans la
création des hybrides qui constituent le chanvre cultivé légalement en France.
Ces hybrides font l'objet d'un programme d'élevage et de sélection génétique
intensif afin de minimiser leur teneur en THC et de favoriser leur adaptation au
climat français.

Son cycle de vie est plus long que celui des autres sous-espèces, sans
doute à cause de la photopériode des régions équatoriales.

Originaire de la région Hindou Kouch, en Inde, elle est réputée pour ses
propriétés non psychotropes, qui sont à l'origine de sa distinction de la sous-
espèce que nous présentons comme alternative.

Sa concentration en principes actifs est à rattacher au climat et à


l'environnement dans lesquels elle a évolué. Elle se caractérise physiquement
par des pales larges, une stature moyenne (en général de 1 à 2 mètres de
hauteur) et elle arrive à maturité rapidement

On tire du chanvre un nombre important et toujours croissant de produit


: fil, ficelle, tissu, papier, mais aussi matériaux de construction, carburant,
plastiques, produits alimentaires, médicaments.

Les différentes variétés de chanvre peuvent contenir plus de 60


principes actifs. Certains de ces principes actifs ont des vertus médicales
reconnues. Le dronabinol, est notamment prescrit contre les vomissements et
les nausées des patients sous chimiothérapie et afin d'augmenter l'appétit des
malades du SIDA.

Le chanvre pourrait trouver des applications dans le traitement des


crises d'asthme, du glaucome, des tumeurs, des nausées, de l'épilepsie, des
scléroses, de l'arthrite, de l'herpès, de l'insomnie, du stress, etc.

L'huile issue des graines de chanvre contient 8% de graisses saturées,


55% d'acide linoléique et 25% d'acide α-linolénique. Seule l'huile de lin contient
une plus grosse proportion d'acide α-linolénique, mais l'huile de graines de
chanvre contient plus d'acide gras essentiels (80% du volume total de l'huile).
De plus, ces proportions sont idéales pour l'alimentation humaine et animale.

Avec le chanvre on fait aussi du matériel de construction, tel des


briques (écologiques, isolantes de la temperature et du bruit) à des coûts de
production bien au-dessous que ceux fabriqués avec les matériels traditionnels.
PLANTE DE CHANVRE - FIBRE - BRIQUES - ISOLANTS

IX
LA MAURITANIE NEOLITIQUE
I VILLAGGI NEOLITICI DELLA MAURITANIA

Le caratteristiche territoriali della Mauritania, e di conseguenza il suo


aspetto geomorfologico nel corso del milleni, redono quest'area territoriale
molto interessante.

Malgrado oggi si tratti di un'area desertica, nella quale prevalgono ampie


disztese di ciottoli e di sabbia e nella quale solo il fiume Senegal rappresenta un
corso d'acqua perenne, in pasato la situazione doneva essere profondamente
diversa: gli alvei fluviali (oueds) del fiume, molti dei quali subfossili
testimoniano infatti l'esistenza di grandi distese di acqua (laghi, fiumi) e di una
vegetazione foltissima e rigogliosa, ambiente ideale allo aviluppo di
insediamenti sin dall'epoca preistorica.

Malgrado non esistamo tracce dei più antichi abitatori del paese, la
presenza di oggetti litici nei paleosuoli ci permette di seguire, seppur per somi
capi, l'evoluzione dell'uomo in Mauritania.

Traslasciando la fase nettamente paleolitica del popolamento mauritano,


per la quale existono ancora intensissime diatribe cronologiche legate alla
pesenza di numerosi ciottoli ma di scarsissime, quasi nulle, tracce di resti
umani fossili o di altro materiale organico, tantoppiù che la fase paleolitica non
rientra nell'ambito della nostra ricerca, rivolgeremo la nostra attenzione al
neolitico.

Ovviamente, il termine neolitico, come tutte la definizioni che


interessano le "culture", è un termine assolutamente convenzionale e piuttosto
generico che ntende distinguere la fase degli strumenti di pietra levigata ed
elaborata tecnicamente della precedente fase caracterizzata dall'uso di
strumenti di pietra molto più fudimentali, cui si affianca la sedentarizzazione del
gruppi umani, lo sviluppo dell'agicoltora, la nascita delle prime città (la
rivoluzione neolitica tanto cara a Gordon Childe).

Da un punto di vista cronologico, il neolitico mauritano si sviluppa fra


12.000 e 7.000 anni fa. In questo periodo la regione è attraversata da numerosi
fiumi (oueds) che reppresentano vere e proprie vie umidi di penetrazione del
territorio, e si caratterizza per l'existenza di numerosi insediamenti che seguono
l'andamento climatico, organizzandosi in base alle fasi umide o secche che si
susseguono, sviluppandosi quindi in momento diversi.

La generale, si tratta perlopiù di siti di tipo capsiano tardo, caratterizzati


dalla presenza di grandi depositi di conchiglie e di ceneri scume, presenti sia
sul litorale che nelle zone dell'interno.

I gruppi etnici sono prevalentemente di tipo mediterraneo, non


diversamente de quelli che abitano Algeria e Marocco nello stesso periodo.

MAURITANIE MERIDIONALE - DEPRESSIONE DELL'AOUKERT

SITES NEOLITIQUES
I siti neolitici, numerosissimi, non hanno, tranne rari casi, legami di
continuità con i siti paleolitici e sorgonosulle vie umide, prediligendo la
Mauritania centro-occidentale e meridionale. Nella zona centro-meridionale, tra
la depressione dell'Aoukert, ampio lago residuale del IV millennio e il massiccio
delDhar tichitt? imponente altiplano di arenaria? su una falesia? si concentrano
alcuni villaggi neolitici, non tutti documentati, ma abbastanza ben conservati.

In base alla cronologia relativa proposta da Munson nel 1979, i


villaggineolitici dell'area vanno da 9.260+/-150 (strati senza reperti archeologici)
a 2.170+/-105 anni da oggi: da un punto di vista "architettonico" si trata di
sistemi regolari di interessanti costruzioni di pietra e fortificazione; tra i repertii
più diffusici sono macine (spesso riutiilzzate fino alla completa rottura), punti di
freccia,oggetti di osso (perline, ami) e soptrattutto ceramica dalle caratteristiche
preculiari.

I villaggio più interesante, Akerijit, si trova in cima ad un sistema de


dislivelli naturali nella roccia, quasi una scana d'accesso naturale, si svilupa
circa 12 ettari ad è composto da 4 quartieri principali conun totale di oltre 200
insediamenti di forma generalmente ovoidale con numerose strutture abitative
all'interno. Numerosi slarghi e strade separano i gruppi insediativi, i cui muri
perimetrali a seco si innalzano mediamente per 1,5 m e sono larghi quasi la
stessa isura.

La ceramica è di due tipo fondamentali: di tipo familiare, rotonda e senza


collo con orlo rinforzato, prodotta quasi certamente all'interno dell'insediamento
abitativo, la seconda realizata invece in appositi spazi societari, di
dimensioneragguardevoli(oltre 1 m di altezza per 30 cm di diametro) all'orlo e 80
cm de diametro della pancia del vaso.

Ad essa si affiance una serie di stattuette fittili zoomorfe soprattutto


bovidi.

La pietra più usata è la dolerite, materiale vulcanico particolarmente


levigabile, e con essa si realizzarono macine, frecce, asce.

Nella zona meridionale, la maggioranza dei sitio sorge in asse ai


paleoalvei del fiume Senegal, soprattutto nela regione dell'Hodh Chargui e nella
regione del Gorgol.

In quest'ultimo caso, peraltro, le indagini di scavo hanno iniziato a


mettere in evidenza siti neolitici simili a quelli della regione del Dhar Tichitt con
una discreta continuità di vita, ma che sembrano interrompersi
improvvisamente.

Le legende locali sembrano fare riferimento a un esodo di massa: che i


popoli della zona meridianali siano emigrato verso un'altra regione o abbiano
addirittura preso la via dell'Oceano.

X
NEOLITISATON ET METHODES DE RECHERCHE

El término Neolítico fue acuñado por John Lubbock en 1865 para


denominar la fase prehistórica caracterizada por el pulimento de la piedra,
frente a la talla característica del Paleolítico. Esta característica sólo era una
manifestación más de un cambio cultural mucho más profundo, que generaría
nuevas formas de relación del ser humano con el medio. Las comunidades
humanas dejarán de depender de la recolección, la caza y la pesca, para
sobrevivir. Las culturas del Neolítico aprenderán a producir sus alimentos por
medio de la agricultura y de la ganadería y los conservarán en recipientes de
cerámica. Esto llevó aparejados cambios radicales. Las comunidades humanas
se harán sedentarias, primero las aldeas y luego las ciudades permitirán que la
población aumente, aparece la propiedad privada, y con ella las primeras leyes,
la economía se especializa y la división el trabajo, con lo que se hace necesario
el comercio; y por último se modifican las creencias. Este cambio tan radical ha
sido descripto por Vere Gordonchilde de la Universidad de Londres como
"revolución neolítica"

Tradicionalmente se establecen dos etapas en el proceso de


neolitización: el Neolítico precerámico, o antiguo y el Neolítico pleno.

Existen tres teorías fundamentales que explican el proceso de


neolitización: la de los cambios climáticos, la del aumento de la población y la
de la evolución cultural.

Según Gordon Childe, el fin de la última glaciación provocó una


progresiva desertización, que afectó sensiblemente al Próximo Oriente. La
desecación trajo consigo la escasez de plantas y animales, lo que incitó a que
en las zonas favorables, oasis, se comenzasen a cuidar las plantas y los
animales, descubriendose poco a poco las técnicas de la agricultura y la
ganadería.

Los neoculturalistas como Lewis Binford y Kent Flannery, afirman que el


aumento natural de la población fue el que provocó la escasez y la necesidad
de recurrir al cultivo de plantas y a domesticar animales para poder alimentar a
la población. Pero no aclara porqué se produjo ese repentino aumento de la
población, ni si fue debido a una mayor disponibilidad de recursos.

Evolucionistas como Robert J. Braidwood, sostienen que las


transformaciones de los procesos económicos son consecuencia de la
evolución de los modos de alimentación de los pueblos paleolíticos, que al
conocer perfectamente el territorio en el que vivían se dieron cuenta de dónde
crecían las plantas que les servían como alimento. Además, observaron que si
cuidaban esos lugares había más; así aprenderían con el tiempo a cultivar la
tierra. El cultivo de la tierra les hace sedentarios y tendrán la necesidad de
domesticar animales para no tener que cazarlos. Esta teoría no excluye a las
otras dos.

Son muchos los cambios climáticos, culturales y movimientos de


población que ha sufrido el Magreb y el Sahara a lo largo de la prehistoria y de
la historia. El Sahara ha pasado por etapas lluviosas y etapas más secas que la
actualidad llamadas interpluviales

Sin embargo la base poblacional ya existe desde el final del paleolítico y


principios del neolítico, en el Magreb y norte del Sahara, con los capsienses,
gentes de rasgos esqueléticos iguales a los mediterráneos que se observan en
el África blanca. Su cultura apareció en amplias zonas del Norte de África: Libia,
Túnez, Argelia, parte de Marruecos, parte de Mauritania, sin llegar al Sahara
Meridional, hacia en 9000 BP y desapareció hacia el 6500 BP.

Algunos de elementos culturales de esa época persistieron en la edad


antigua, como la
utilización y decoración de los huevos de avestruz, que conservarán los
Garamantes.
Los macizos centrales del Sahara estaban ocupados por gentes de rasgos
negroides y pastores trashumantes que pintaban en el estilo sahariano, una
cultura de quienes son herederos los Peuls actuales que en el todavia en el XVI
siglo entendían el significado simbólico de las pinturas rupestres de sus
antepasados. Los pastores trashumantes del arte sahariano descendían
posiblemente de los portadores de la cultura del Wavy Line,

En la costa de Marruecos y en la zona de Orán se documenta una


civilización neolítica de origen europeo, ya en el VI milenio a.C., que empezó
hace 8000 años, una de las vías de neolitización del magreb fue la propia
Europa. El neolítico de cerámica cardial es conocido en el norte de África, igual
que en las penínsulas ibérica e itálica, desde donde habría llegado. Desde el V
milenio a.C., que empezó en el 7000 años BP, se atestiguan contactos con
Europa por la cerámica e importaciones de obsidiana de Italia.

Hace unos 4000 años se acaba la fase húmeda, y el desierto recobra


progresivamente su extensión. Hubo dos pequeñas pulsaciones climáticas
húmedas. La etapa seca que empezó hace unos 4000 años, causó la ruptura de
relaciones entre El norte de África y el África negra, separados por un extenso
desierto, y supuso un acercamiento cultural del norte de África y Europa y el
que el flujo genético con el sur de Europa se hiciera más importante que el flujo
genético con el África negra. En los oasis y partes más húmedas de los macizos
quedaron poblaciones negras que serían mencionadas por griegos y romanos,
a veces como etíopes.

Desde el final del III milenio antes de la era cristiana, los cascotes
pintados de Gar Cahal, en la región de Ceuta, tienen algún parecido con la
cerámica calcolíticas de los Millares; por lo tanto, hay que suponer relaciones
por vía marítima que remontan quizá al IV milenio. A partir del año -2000, marfil
y huevos de avestruz son importados en España, a pesar de que las vasijas
campaniformes de origen ibérico aparecen en las regiones de Ceuta y Tetuán.
Hacia -1500 se constata en el oeste del África menor la presencia de puntas de
flechas de cobre o de bronce importadas en su origen, sin duda, por cazadores
de Iberia. Parece que no se extendieron hacia el oeste más allá de la región de
Argel. El uso del bronce apenas se desarrolló en África del Norte, debido a la
falta de estaño.

Los bereberes penetran en el Sahara en una época de desertización


gracias a pequeñas dos pulsaciones climáticas húmedas, (una entre los 3500 y
3000 años BP, que dio extensiones lacustres importantes en la cuenca del Chad
y Teneré y otra entre los 2500 y 2000 años BP), que permitían el asentamiento
de nuevas poblaciones y la persistencia de poblaciones residuales de pastores
neolíticos anteriores. En la segunda pulsación los berebere ya habían llegado al
Sahara, llevando a la zona nuevos elementos entre los que destacan el caballo y
el carro. Ambos aparecen en la siguiente etapa del arte rupestre del Sahara, el
periodo de los carros, datada tradicionalmente a partir del 3500 BP. Este
periodo se caracteriza por la presencia de los carros, el caballo, y una serie de
símbolos que enlazarán con el tifinagh, la escritura tuareg, continuadora del
alfabeto líbico, copiado a los fenicios, (Ti-FiNaGh, quiere decir fenicio en líbico-
bereber), unos símbolos parecidos a los que se encuentran grabados en roca
en Gran Canaria.

Los portadores de carros seguramente encontraron poblaciones


diseminadas que sobrevivían con dificultad con algunas vacas, corderos y
cabras cerca de los charcos perennes, en sectores donde subsistía aún el
pastoreo más o menos permanente,(en Tassili en el Acacus y en el Ayr hay
representaciones de Bóvidos del periodo de los carros). Esas poblaciones de
rasgos negroides todavía existían en la época clásica.

La penetración del carro se hizo a partir del NE, (desde Libia e incluso
Tripolitania). En Iwelwen,(ayr del NE), es efectiva la penetración del carro en el
2680 " 40 años BP. En Iwelen había una antigua ciudad y armamento de cobre.
Los carros se utilizaban entre otras cosas para cazar.

En el Ayr hay grabados y pintaban animales como leones, elefantes,


jirafas, (que sobrevivieron algún tiempo en los valles de los macizos y cerca de
los puntos de agua), y avestruces, oryx, addax, perseguidos a caballo y
musmones perseguidos por perros.

Las rutas de carros pudieron introducir el uso del hierro en el Sudán es


decir entre el del Sahara y Sahel, entre el Atlántico y el estado actual del mismo
nombre).

En Taruga, (C de Nigeria), hay yacimientos arqueológicos que indican la


fundición de hierro local entre con datación entre el quinto y tercer siglos BC y
en el Níger en el segundo siglo. La introducción del hierro no llegó de Nubia, lo
que indica la ausencia de contactos entre los libio-bereberes y los etíopes
negros.

La poblacion del Sahel concentrada en los Adrar, comienza a emigrar


hacia las zonas mas humedas entre el tercer y segundo milenario BC.
Probablemente un sector de la poblacion se haya dirigido hacia el Nilo dando
origen a los Faraones Negros. Otro grupo (Adrar de Iforas, etc) hacia el Niger
para establecerse en los pananales que hoy configuran el delta superior de
dicho rio.

Un tercer grupo habitante del Hodh debio haberse dirigido hacia las
nacientes del rio Senegal donde luego de convertirse en pescadores se
desplazan hacia el Atlantico para finalmente convertirse en pescadores
oceanicos. Grupos Lebur subsisten actualmente en las cercanias de Dakkar si
bien en el siglo XIV el grueso de la etnia se desplazo hacia las Islas del Cabo
Verde.

Los primeros asentamientos permanentes de la llamada "Revolucion


Neolitica" eran grupos de caserios que posiblemente eran ocupados por la
misma familia. Con el inicio de los intercambios comerciales esos sitios
comienzan a fortificarse con empalizadas y en posiciones mas altas pero
siempre cercanas a los cursos de agua y las tierras fertiles.

Es asi que en una primera etapa de prospeccion lo que corresponde es


establecer una proto-carta arqueologica y preferentemente en lo que hace a la
linea Kaedi-Aoudaghost y bordeando el rio Senegal entre Bogué y Kayes (ya en
Mali) con centro de accion en Kaedi.

Debera entonces determinarse la ubicacion de pequeñas lomas de una


superficie entre 1 y 5 hectareas en las cercanias de un oued o antigua corriente
de agua. Un estudio polinico para establecer pastizales y campos de cultivo
donde lo que hoy es desertizacion, podria ser previsto para una etapa posterior.

Esta busqueda puede hacerse por el método tradicional de la


aqueologa: recorriendo a pie. La otra opcion sera servirse de la fotografia aerea
arqueologica.
Nos Techniques:

C'est à dire que notre proposition est de nous servir de la plus


performant technologie au présent.

CEREDIAR est propriétaire d'un mini-dirigeable: le Marie France I. Il


s'agit d'un ballon de trois mètre d'envergure, se gonfle avec gaz Hélium (inerte,
non inflammable et sans risque pour l'environnement), est dirigé par
télécommande dès un ordinateur spécialement adapté et on peu l'envoyer
jusqu'à 8 km du poste de commandement.

Une fois dans l'air, par radio commandement et merci ses moteurs, on
peut le faire monter, tourner, avancer, retourner vers la position antérieur, etc.

Il est équipé de trois mini-caméras de télévision, deux pal-N couleur et


l'autre infrarouge, où l'information est envoyée par un émetteur TV miniature de
signal vidéo VHF channel 22. Le signal est enregistré en image DVD. L'équipe
électronique du Marie France I a un poids total de 33 gms. Les cameras peuvent
enregistre en n'importe quel angle dans toutes les hauteurs, et la camera
infrarouge peut voir par différence de températur certaines structures sous
terre.

L'analyse postérieur du DVD cadre par cadre, permet détermine même


les structures du jour mais sous le niveau de terre par les principes de la photo
archéologique aérienne (voir le graphique). Peux faire topographies et
cadastres.

CALIBRATUION DU MARIE-FRANCE I DANS LE SIEGE DE CEREDIAR EN FRANCE ET SA MISE A


L'AIR DANS LE LAC TITICACA

En las prospecciones realizadas en el sector oriental del lago Titicaca


que desembocaron en el descubrimiento de la Piramide formativa de Junipe, se
infló el dirigible a los efectos de determinar su fiabilidad en una altura superior
a los 4.200 metros sobre el nivel del mar. La ventaja del dirigible sobre el avión
es su costo operativo, y sobre el helicóptero la ausencia total de vibraciones
con la consiguiente calidad de las fotos que se obtienen. El arqueologo
operador tiene imagen en tiempo real lo que le permite dirigirse hacia un sitio
determinado.
ESQUEMA DE PRINCIPIOS DE FOTOGRAFIA AEREA Y EJEMPLO DEL RESULTADO

XI
CONCLUSION

Le présent n'est qu'un approche à un Protocole de Recherche. Rédigé


dans les principes de l'Archéologie sociale, son but peut se résumer de la
suivante manière:

1. Nous recherchons d'étudier la néolithisation du fleuve Sénégal dans


la juridiction de Kaédi.

2. Le résultat de cet étude sera comparé avec les données qu'on a du


même processus dit 'formatif' dans la région qui va dès le Golfe de Maracaibo
au Golfe de Mexique, région de naissance des cultures Maya.

3. Dès que l'archéologie sociale est la recherche des explications d'un


processus historique, nous faisons des propositions concernant le
développement économique et social de la région en étude. Comme par
exemple la création des systèmes de récupération et purification d'eau, des
programmes expérimentales pour une alternative agricole, etc.

4. Le moment venu, on va élargir le présent Protocole, même avec des


autres propositions comme l'aide que nous recherchons pour le dispensaire
périphérique de Toulde, etc.

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