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Au 6ème Siècle après J-C, le monde était dans l’obscurantisme et plongé dans
l’ignorance.
Les arabes ne faisaient pas exception de cette situation, ils étaient même les
plus touchés par cet aveuglement.
Du point de vue religieux c’est le polythéisme et l’idolâtrie qui les caractérisaient
« Ils adorent au lieu d’Allah ce qui ne peut ni leur nuire, ni leur profiter et
disent « Ceux-ci sont nos intercesseurs auprès d’Allah » » (10 : 18) « Mais
ils ont adopté en dehors de Lui des divinités qui, étant elles-mêmes créées;
ne créent rien, et qui ne possèdent la faculté de faire ni le mal, ni le bien
pour elles-mêmes et qui ne sont maitresses ni de la mort, ni de la vie, ni de
la résurrection » (25 : 3)
Ils sont allés jusqu’à adorer les pierres, si jamais ils trouvèrent une pierre ou
roche meilleure que la première ils se débarrassaient aussitôt de la précédente
pour en garder la nouvelle; et au cas où les pierres sont introuvables, ils
rassemblent de la terre puis apportent une brebis pour la traire et mélanger son
lait avec la terre ramassée, une fois l’idole bâtie, les gens lui tournaient autour,
signe de leur soumission et de leur adoration.
Ils consultaient les Zalam, à savoir des baguettes non couvertes de plumage. Ils
choisissaient trois baguettes, l’une signifiait « Oui », l’autre « Non » et une
dernière « Néant », et font d’elles un recours pour tout ce qu’ils voulaient
entreprendre : voyage, mariage et autres choix dans leur vie. Après consultation
si le « Oui » apparaît, l’action était à faire, contrairement au « Non » où il leur
revenait de différer jusqu’à la prochaine consultation. La sortie du « Néant » les
portaient à recommencer l’opération.
Les arabes accordaient une place prééminente aux sorciers, devins et
astrologues, c’est eux qu’ils consultaient à la fois pour leur vie quotidienne et
religieuse et leur font une confiance aveugle. Ces différents sorciers et
astrologues prétendaient connaître l’invisible, le futur et les différents autres
secrets et cela en se servant pour les uns des astres et des mouvement des
étoiles qui les informent sur les événements futur, et d’autres qui prétendent
avoirs des Djins qui leur donnent des informations sur l’invisible.
On retrouve également la pratique de l’augure qui consiste à se plaindre de tel ou
tel chose, les arabes préislamiques apportaient un oiseau qu’ils relâchent puis ils
regardaient attentivement la direction qu’il prend, si la direction prise par ce
volatile est la droite c’est donc un bon signe et accomplissent la chose qu’il
souhaitaient faire et si l’oiseau va à gauche ils cessaient aussitôt, en plus de cela
dés qu’un animal quelconque leur coupaient la route, ils changeaient d’humeur et
ne cessaient de se plaindre car c’est une chose qu’ils considéraient comme étant
négative et néfaste.
Autre pratique répondu, la désignation de quelques jours ou mois considérés
comme néfastes et porteurs de malheur, s’ajoute à cela les femmes et certains
animaux.
Il existe également un véritable mythe des hiboux, c'est-à-dire qu’ils avaient cru
que la personne tuée ou assassinée ne trouvera jamais la paix tant qu’elle n’est
pas vengée, son âme se transformait en hibou et tournoyait en disant j’ai soif,
j’ai soif, abreuvez moi, abreuvez moi, mais une fois la personne est vengée, son
âme reprends son état primitif et connaît la béatitude et la paix.
En parallèle de ses fausses et aberrantes croyances, on retrouve aussi leur
attachement à l’héritage de leur ancêtre Ibrâhîm, comme honorer la Ka’ba, le
Hadj et la ‘Omra et se rendaient à ‘Arafa et Al Mouzdalifa cependant ces
pratiques sont mêlées d’innovations et de falsifications.
Le judaïsme et le christianisme ont également influencé les populations de
l’Arabie, les juifs s’étaient installés et avaient plusieurs tribus à Médine, Khîbar,
Timâ’, Ouad Al Qourâ, Fidk et autres villes; d’ailleurs une tribu arabe du Yémen a
embrassé le judaïsme, les juifs se sont distingués par leur violence car ils ont
brulé des chrétiens à la région de Oukhdoûd car ils ont refusé la religion juive.
Les chrétiens se sont massivement répondus à Nadjrân, ils se sont développés
dans la plupart des régions du Yémen et cela à cause des Abyssins.
En plus du Yémen, les régions proches des Romains ont embrassé le christianisme
à l’image des Arabes Alghasâsina et Watî’.
C’est globalement les principales religions des arabes avant l’islam même si l’on
retrouve quelques traces des Madjûs et Sâ ibiyya. Ces religions se sont toutes
dissipées et ont disparu peu à peu. Les polythéistes qui prétendaient appartenir
à la religion d’Ibrâhîm étaient les plus éloignés des enseignements de la doctrine
d’Ibrâhîm, ils ont délaissé ce qu’elle a apporté comme enseignements moraux, et
le recours aux interdits s’était généralisé. Avec le temps leurs pratiques se
rapprochèrent de plus en plus de celles des idolâtres et leurs fausses et
imaginaires traditions ce qui influença profondément à la fois la vie sociale et
politique des arabes.
Le Judaïsme s’est très vite transformé en ostentation et absolutisme, leurs
religieux ont été adorés en dehors d’Allah, ils contrôlaient leurs sujets et les
jugeaient même pour des simples paroles insensées ou des pensées et projets
personnels. Le principal souci des juifs était l’acquisition de richesses et de
titres et cela en délaissant leur croyance, et c’est la cause principale de
l’apparition à grande échelle de la mécréance, de l’athéisme et de la négligence
des recommandations d’Allah qu’il soit Exalté.
Le Christianisme a également connu un véritable retour à l’idolâtrie et devient
hermétique, cette religion met dans la même position l’homme et son Créateur.
En réalité le Christianisme n’a pas énormément eu d’effets sur les arabes à
cause de l’éloignement de ses enseignements du mode de vie des protagonistes
de l’Arabie de l’époque, un mode de vie bien encré dans les mœurs et difficile à
délaisser.
La situation politique était marquée par la division de l’Arabie en différentes
tribus, à la tête de chaque tribu on retrouve un chef despotique, il a un pouvoir
et une autorité digne d’un Dictateur au point que ses sujets le suivent en tout et
n’importe quoi, s’il se met en colère, des milliers de sabres brandissent et le
suivent derrière sa colère sans lui en demander la cause.
Dans les trois provinces avoisinant les étrangers, la situation politique s’empirait,
caractéristique des rapports entre maître et esclave, entre gouvernant et
gouverné. Les seigneurs notamment les étrangers, s’emparaient de tous les gains
et renforçaient l’économie de leur région maintenant les esclaves sous la
contrainte.
Les gens, aveuglés, étaient voués au tâtonnement. L’injustice leur venait de
partout or, ils ne pouvaient ni se plaindre, ni rouspéter. Au contraire, silencieux,
ils subissaient l’humiliation, l’injustice et certaines formes de châtiment.
Le pouvoir était usurpé et les droits individuels nuls et non avenus. Les tribus
dans le voisinage de telles provinces sont ballottées au gré des passions et des
ambitions. Tantôt elles faisaient partie de l’Irak, tantôt de la Syrie.
La situation des tribus était très tendue car elles se disputaient et s’entre-
tuaient à cause des différentes appartenances ethniques, raciales et religieuses.
De plus ses tribus n’avaient pas de roi ou de chef qui leur apporterait la liberté
et la paix et sur lequel ils pouvaient compter en temps de crise.
Du point de vue social, les situations sont très différentes d’une classe à l’autre,
on retrouve effectivement dans les milieux aisés, une certaine positivité dans la
relation entre l’homme et ses proches, alors que dans les milieux populaires et
modestes la relation est plus ambiguë, en plus de la mixité entre hommes et
femmes dans tous les domaines de la vie, il en résulte toutes les formes
possibles d’immoralité, d’impudicité et de débauche.
a envoyé son Prophète Mouhammad afin de les éloigner des ténèbres vers
la lumière, de la souffrance à la prospérité.
Et les quelques pages qui vont suivre ne sont qu’un bref récit et une image
réduite des efforts que l’Envoyé d’Allah avait fourni, et des souffrances qu’il
avait subi.
Groupe d'apprentissage de la Sira nabawyya par ici
Vos commentaires : ici
Dis : "Ô mon peuple! Continuez à agir selon votre méthode; moi aussi j'agirai
selon la mienne. Ensuite, vous saurez qui aura un meilleur (sort) dans l'au- delà."
Certes, les injustes ne réussiront jamais. (Sourate 6. verset 135)