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Commentaires des 2 textes d'Hercule 1,IX

Métamorphoses d'Ovide

Les métamorphoses d'Ovide sont le catalogue des transformations


de la mythologie gréco-latine. Il les classe par ordre chronologique en
commençant par la genèse et en finissant par L'apothéose de César et
l'avènement de l'empereur Auguste. Le livre IX débute sur la vie et la mort du
plus grand héros de l'antiquité : Hercule. Ovide hausse la tonalité et Hercule
devient un héros épique et tragique et par son statut de plus grand héros, il
reçoit une métamorphose exceptionnelle. On peut se demander en quoi
Hercule dans sa mort et après sa métamorphose est-il exceptionnel.

La première partie du récit va jusqu'à « jette sur ses épaules le venin de


l'hydre de Lerne ». Ce passage présente la tragédie ; ce qui va conduire à la
mort du héros. Dans un premier temps, on a l'introduction annonçant l'héroïsme
d'Hercule. D'ailleurs, il est qualifié par l'adjectif « grand » dès la première
mention de son nom. On le présente comme pieux « il offre des sacrifices en
l'honneur du Jupiter ». L'élément perturbateur est raconté par la Renommée,
qui ment à l'épouse d'Hercule : la sorcière Dénajire. Les étapes du drame
d'Hercule se profilent dans la tristesse de son épouse. La tristesse l'emplit
d'abord puis se pose la raison et enfin la vengeance. Elle pense à tuer sa rivale
« égorgeant ma rivale ». Cette réflexion est mimée par les question rhétorique,
on peut rapprocher cette gradation de la colère comme la gradation du
« Furor »que Sénèque met en œuvre dans ses tragédies. D'ailleurs le « furor »
est toujours annoncé l'égarement, ici, elle s''égare en sens divers, puis trouve la
vengeance : tuer son époux avec le sang de son ennemis jadis : l'hydre de Lerne
monstre aux têtes multiples et repoussant sans fin. Le mot « deuil » informe le
lecteur de la mort d'Hercule. Hercule reçoit sa mort sous forme d'un cadeau.

La seconde partie de « Tandis qu'il brûle » à la fin de son discours correspond à


la souffrance d'Hercule. Ovide nous décrit la gradation de l'impacte du poison
sur le corps du héros. La douleur le fait d'abord répandre le vin alors qu'il
faisait un sacrifice aux dieux. Cette description souligne la piété d'Hercule et
son innocence. Ensuite le venin « s'échauffe ». Le feu est omniprésent dans ce
mythe, il est à la fois comme,ici, le feu destructeur et porteur de souffrance et
à la fin il devient purificateur.. Le feu ne se situe plus seulement sur le dos du
héros mais se propage dans tout le corps »passe dans les membres d'Hercule ».
La douleur devient souffrance, elle est aussi spirituelle car, Hercule ne peut
plus contenir ses cris »il remplit de ses cris la forée de l'Oeta", on peut
souligner l'hyperbole relative au héros. L'action fait face au cris : il essaie
d'enlever la tunique, mais là encore l'arme est fatale car « elle arrache la
peau » « elle met à nu ses muscles en lambeaux et ses os gigantesques » Ovide
renforce la douleur et le poison par l'expression « et ce n'est point encore », et
on voit apparaître la « melancholia » : la bile noire qui a pour signification le
mal pour les hommes de l'antiquité dans la théorie des humeurs.
Après la souffrance, Hercule toujours dans sa piété s'adresse aux astres c'est-
à-dire les Dieux. Il accuse d'abord Junon, qui est responsable de son malheur. Il
la prie de le faire mourir et de cesser de le faire souffrir comme elle a pu le
faire durant toute sa vie. C'est un élément d'introduction, qui va permettre au
Héros de faire l'énumération de ses exploits, soit les travaux que l'a contrains
Junon. Il le fait sous forme de questions rhétoriques en ayant pour but de
montrer qu'il a réussi là ou personne n'avait pu. Il souligne ensuite son
dévouement à Junon, en rappelant qu'elle est l'épouse de son père « la cruelle
épouse de Jupiter s'est lassée de me donner des ordres, moi je ne suis point
lassé de les exécuter. » Cette phrase prouve implicitement, qu'Hercule a gagné
la bataille psychologique sur Junon. Puis la dernière phrase de son discours
prouve l'injustice des dieux « Cependant Eurystée est plein de vie ; il y a des
hommes qui croient en l'existence des dieux. »
Dans le dernièr paragraphe se trouve la reprise de la souffrance d'Hercule, il
est comparé à un »taureau » blessé qui court jusqu'à ce que la mort vienne. Il
est décrit par ses nouvelles tentatives de mettre fins à ses douleurs « il essayait
encore de mettre en morceaux tout son vêtement. La douleur a laissé place à
sa colère et continue ses appels à l'aide à son père. »

(Avant de commenter l'apothéose d'Hercule, j'inclue le dernier paragraphe du


mythe de Lichas à partir de « Mais toi, illustre fils de Jupiter » qui raconte la
mort d'Hercule »)
La mort d'Hercule est comparable aux sacrifices au dieux. Il se sacrifie est
son bucher est de taille à sa grandeur. Il délaisse son arme à un grand héros et
lui donne pour but d'allumer le bûcher. Le sacrifice est doublé avec la dépouille
d'un de ses ennemis ou travaux vaincus : le lion de Némée. Ovide précise que
ce bûcher aurait pu être le lieu de festivité auquel Hercule aurait pu prendre
part et souligne le sérénité avec laquelle le héros se donne la mort pour
apaiser ses souffrances « le visage aussi calme ».

L'apothéose d'Hercule
Le texte se compose en deux parties: la première jusqu'à la fin du discours de
Jupiter et la seconde est l'inhumation et la métamorphose d'Hercule.

Au début du récit, le parallélisme du feu qui gagne les membres du héros se


fait entendre avec le venin du feu, hors celui-ci est purificateur. Il l'attend avec
un « total mépris », c'est-à-dire sans la moindre angoisse ni souffrance. Les
dieux sont en souffrance pour le héros, ce qui souligne le caractère tragique
« les dieux ont tremblé pour le sauveur de la terre ». Jupiter , le père du
héros, intervient d'un « ton joyeux » qui est en contraste total avec son
environnement de deuil.
La tirade de Jupiter commence avec un remerciement aux autres dieux qui
soutiennent son fils par leurs émotions. Dans une deuxième partie, Jupiter
annonce en quelque sorte la métamorphose . « Celui qui a tous vaincu saura
vaincre les feux que vous voyez ». Il rappelle la dualité d'Hercule il est un
demi-dieu. La métamorphose consiste à rappeler la partie immortelle d'Hercule
auprès du séjour des dieux. Hercule a le droit à la métamorphose la plus élevée
: son être va devenir totalement immortel. Comme Jupiter le souligne Hercule
« va devenir » un dieu. Jupiter conclue par un avertissement en vers son
épouse : elle ne peut nier qu'Hercule, par sa grandeur, le mérite.
La partie suivante jusqu'à « Cependant,Mulciber » reflète l'approbation des
dieux et aussi la résignation de Junon.
La dernière partie est la métamorphose annoncée par Jupiter. Ovide décrit les
différentes étapes. Le feu purificateur s'éteint et la partie mortelle d'Hercule
n'est plus « rien n'est plus reconnaissable dans ce qui reste d'Hercule et ne
conserve que ce qui porte l'empreinte de Jupiter ». La métamorphose d'Hercule
est comparée à la mue d'un serpent, ainsi Hercule devient plus noble et plus
rayonnant et renait en quelques sorte « dégagé de son enveloppe mortelle
reprend vie dans la meilleure partie de lui-même ».
Après, l'élévation spirituelle se fait l'élévation physique car il est transporté par
un nuage dans les cieux. On trouve deux significations à cette métamorphose.
D'une part, celle mythologique, il rejoint son père et devient un dieu. D'autre
part, celle « scientifique », ce mythe donne l'explication de la naissance de la
constellation d'Hercule.

Ovide décrit la mort d'un héros tragique, mais qui gràce à sa gloire et à
ses travaux réalisés,et par les douleurs vécues peut atteindre les cieux par une
métamorphose exceptionnelle faite par le souverain des dieux. Ainsi Hercule
devient immortel.

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