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KONE (1996): PFRLR selon lequel l’Etat doit refuser l'extradition d'un étranger lorsqu'elle
est demandée dans un but politique
Théorie de la loi-écran :
ARRIGHI : Le CE ne se reconnaît pas le droit d'annuler un règlement conforme à
une loi inconstitutionnelle. Refus du contrôle de constitutionnalité de loi. La loi
peut faire écran entre règlement et constitution si elle comprend des dispositions
de fond.
QUINTIN : Sinon « écran transparent »
Droit international :
Contrôle de conventionnalité :
GISTI (1990) : le juge administratif a la charge d’interpréter les normes
internationales, et non plus le ministre des affaires étrangères
CC IVG (1975) : refus du CC de contrôler la conventionnalité des lois
NICOLO (1989) : le CE abandonne son refus de contrôler la conventionnalité des
lois postérieures au traité sur le fondement de l’art. 55 C
KONE (1996) : les principes à valeur constitutionnelles sont supérieurs aux
traités
SARRAN (1998) : la Constitution et les lois constitutionnelles ont une valeur
supérieure aux traités
AQUARONE (1997) : la coutume internationale ne prévaut pas sur la loi, en cas
de conflit
PAULIN (2000) : idem pour les PDG internationaux
DECERF (1937) : impossibilité d’annuler un acte administratif pour violation du
droit international
DAME KIRKWOOD (1952) : le CE se reconnaît le droit de vérifier si un acte
administratif est conforme au droit international
ASTIDULLO (1977) : annulation des actes administratifs pour violation d’un
traité
Droit communautaire :
Transposition de la directive :
CC LOI POUR LA CONFIANCE NUMERIQUE (2004) : la transposition en droit
interne d'une directive communautaire résulte d'une exigence constitutionnelle à
laquelle il ne pourrait être fait obstacle qu'en raison d'une disposition expresse
contraire de la Constitution
CC LOI RELATIVE AU SECTEUR DE L’ENERGIE (2006) : la transposition d'une
directive ne saurait aller à l'encontre d'une règle ou d'un principe inhérent à
l'identité constitutionnelle de la France, sauf à ce que le constituant y ait
consenti
VASSILIKIOTIS (2001) : la transposition doit se faire dans un délai raisonnable
Procédure de délégalisation :
ASSOC. DES PATIENTS DE LA MEDECINE ANTHROPOSOPHIQUE (1999) : le
PM ne doit prendre les mesures d’application d’une loi de transposition qui
méconnait les objectifs d’une directive
AOMSL (1999) : le PM doit délégaliser les dispositions législatives incompatibles
avec une directive, et les modifier
Interprétation conforme :
COMMUNE DE BREIL-SUR-ROYA (2000) : les autorités administratives doivent
apprécier les actes réglementaires conformément avec la règle communautaire
Limites :
SOCIETE EKY (1960) : les ordonnances nécessaires à la mise en place des
institutions qui sont prises en conseil des ministres ont la valeur d’actes
législatifs
RUBIN DE SERVENS (1962) : la décision de mise en œuvre de l’art. 16 C est
constitutive d’un acte de gouvernement
Les PGD
P.-L Frier : « normes jurisprudentielles créées par le juge à partir des
conceptions idéologiques de la conscience nationale et/ou d’une masse de textes
constitutionnels internationaux ou législatifs »
Sous la IIIe République :
DAME VEUVE TROMPIER-GRAVIER (1944) : reconnaissance implicite de
règles de droit non-écrites qui s’imposent à l’autorité administrative, mais que le
législateur peut modifier
ARAMU (1945) : reconnaissance explicite des PDG
Classification de Mme Bréchon-Moulènes :
1- Principes politiques :
SOCIETE DES CONCERTS DU CONSERVATOIRE (1951) : principe d’égalité
des citoyens, tel que l’égalité devant les services publics
BAREL (1954) : principe d’égalité d’accès aux emplois publics
DAUDIGNAC (1951) : principe de liberté, tel que la liberté du commerce et de
l’industrie
CHAVENEAU(1949) : liberté de conscience
BERECIARTUA-ECHARRI (1988) : principe selon lequel un réfugié politique ne
doit pas être remis à son pays d'origine
2- Principes techniques :
SOCIETE DU JOURNAL DE L’AURORE (1951) : principe de non-rétroactivité
des actes administratifs
DAME LAMOTTE (1950) : principe selon lequel tout acte administratif peut être
soumis à un contrôle de légalité
SIEUR QUERALT (1950) : principe selon lequel les administrés peuvent exercer
un recours devant le supérieur hiérarchique de l’autorité auteur de l’acte litigieux
DEHAENE (1950) : principe de continuité des services publics
SOCIETE HUTA (1961) : principe du caractère contradictoire de la procédure
contentieuse
DAME DAVID (1974) : principe de publicité des débats judiciaires
ALITALIA (1989) : principe d’abrogation des règlements devenus illégaux
DAME TROMPIER-GRAVIER (1944) : reconnaissance implicite du principe des
droits de la défense des particuliers à l’encontre des sanctions administratives
ARAMU (1945) : reconnaissance explicite
CIV1 LLOYD CONTINENTAL (1987) : principe selon lequel les biens de
l’administration sont insaisissables
3- Principes sociaux :
GISTI (1978) : principe selon lequel tout homme a le droit de mener une vie
familiale normale
DAME PEYNET (1973) : principe selon lequel une femme salariée ne peut être
licenciée en état de grossesse
VILLE DE TOULOUSE C/ ARAGNOU (1982) : principe selon lequel un agent
public ne peut pas recevoir une rémunération inférieure au SMIC
Créateurs de droit :
DAME CACHET (1922) : interdiction pour une autorité administrative de
remettre en cause les actes créateurs de droit, mêmes illégaux, qui sont devenus
définitifs après expiration du délai de recours. Le respect des droits acquis fait
obstacle à leur retrait
ASSOC. « LES VERTS » (1990) : ou à leur abrogation
ASSOC. POUR LA GRATUITE DE L’AUTOROUTE A8 (2001) : s’il s’agit d’actes
ayant des effets continus dans le temps, pendant toute la durée de leur période
de validité
Intérêt à agir :
Intérêt individuel :
- L’acte litigieux doit léser le requérant :
SOCIETE EKY (1960) : actuel ou futur
SIEUR DAMASIO (1971) : l’intérêt futur doit être certain
COMMUNE DE NERIS-LES-BAINS (1902) : intérêt public. Le maire est fondé à
contester les décisions du préfet, pourtant autorité de tutelle
- Le requérant doit agir à un titre particulier en raison d’une qualité
spéciale au regard de l’acte :
CASANOVA (1901) : le requérant doit faire partie des personnes visées par
l’acte
SEGHERS (1989) : le requérant qui agit en qualité de citoyens français ne
dispose pas d’un intérêt à agir s’il n’est pas visé spécialement par l’acte
En matière de demande d’annulation de permis de construire :
SOCIETE ALBIGEOISE DE SPECTACLES ET SOCIETE CASTRES SPECTACLES
(1987) : la qualité de commerçant n’est pas suffisante pour justifier un REP
contre un permis de construire
GEORGES FOUREL (1987) : exigence d’une visibilité de la construction par le
requérant. Ne sont pas suffisantes : la qualité de simple habitant de la commune,
d’habitant désireux de préserver le patrimoine esthétique communal, d’habitant
désireux d’assurer le respect du POS, de client du magasin reconstruit,
d’automobiliste passant devant le magasin, de piéton susceptible d’utiliser la
voie publique devant le magasin, de propriétaire de parcelles constructibles sur
la commune alors que ces parcelles ne sont pas proches de la construction, et de
contribuable communal. Contrôle très restrictif en la matière.
Intérêt collectif :
SYND. DE PATRONS-COIFFEURS DE LIMOGES (1906) : les syndicats peuvent
agir au nom de tout ou partie de leurs membres s’ils disposent d’un mandat
exprès. Dans le cas contraire, ils peuvent défendre les intérêts de la profession
par une action contre les actes réglementaires, contre les actes collectifs, ou
contre les décisions individuelles qui lèsent les intérêts collectifs
UNION DES GROUPEMENTS DE CADRES SUPERIEURS DE LA FONCTION
PUBLIQUE ET ASSOC. GEN. DES ADMINISTRATEURS CIVILS (1984) : les
syndicats peuvent donc attaquer un décret qui vise un intérêt professionnel.
Reprise de la jurisprudence Patrons coiffeurs
Détournement de pouvoir :
SOULIER (1954) : annulation d’un acte pris dans un but étranger à l’intérêt
general
PARISET (1875) : annulation d’un acte pris dans un but d’intérêt général, mais
autre que le but légal. Pouvoirs de police utilisés à des fins financiers
VILLE DE SOCHAUX (1971) : l’acte peut viser une pluralité de buts, dont l’un
doit être nécessairement d’intérêt public
SOCIETE FRAMPAR (1960) : annulation d’un acte pour détournement de
procédure. Utilisation des pouvoirs de police judiciaire à la place des pouvoirs de
police administrative