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France 55 FF ISSN 0980-8825 REVUE DE REFLEXION D’ APPLICATION DE RECHERCHE rkologie Fodanentae Décembre 1996 La Pierre de RO! Pierre runique remarquable .... en Sude (page) par Alex pinecteun DELA PUBLICATION Tipit, Jus Pater, pu du duot 2t de la rectinnde, deo Unites rdeessaies d tonte AG, CHENIERE nOuibestation, es aaQles vézessois Q tout jeu , ef ex Covoumnce, te jeu cu Je x'y éehappe pos, = A. ADDED ode ses consiquentes foniliabss, sociales, uxivasibles. ayer | quest-ce 9 Si lor pred ce wot aw sexs (éoolues, de tues uae eaten we situation on dane ome, cela ne Senble pas si quae que gomiepencoacrion | tha \te gaat ee pt Se pvt Qn tin Ges pons tn, cas Us 8 noe TAsG ceeRe propte listoie. On, ib senblerait que te jugenent dégende de ta ome, que la yome déperde de 1 Serge HENNEMANN. Tobsawatar, que Uobseratein ex Scit notenext Conscient ... te cis (du) Je est mop sourrat = Bomard MENGUY ‘eonble * Andcé SABOURDY ‘Suis Vonghs quia + juen pus cordanaes P Se glise ie conottion de riussion, de punition. De quel droit ? Lo punition suppose Uattritution d'une forttion sociale wConnue, ou du EDITEUR noice iniDitablewent satuelle. wanipestic pax les lieas dime cousanguinitt pax exmaple Association ARKOLOGIE 7, rue de ta République Qui ine Dier, ete bien » 93200 SAINT-DENIS Das tous les outs cas, que wsietil 9 Les los plysiqus. biologiqus de rote wes, BF 01 424305 14 (Mes qu'eltes se présente @ rote queipte opyalenson, Cet demibe west daitbaus gum oes ndeon de Utne PUBLICITE Toate gone exgudie ux disouleunt colin, coxfome & ta togiqur qui 0 padsidé 0 sa ‘Sr ov 42e927 97, rossonee. C'est cx déoulewat cul, 0 tous Us stodes pesceptbts, constiait te agent Le, ewes v0.8 subs aasil serbl es notions de sult, opel. conizae eigen. Allo pls 77,108 de la République loin, vote eoons rexouncite ds te début, Ua ji 93200 SAINT-DENIS Ax plox hava, que sigugie joger P éoaluer puis ogi & comsiquace ® wais ane ta B01 42 4305 14 conchision da jigesat et Lacte conskqunt, put se placer ux pet quedo else qui eanaciBuse ee Lunas + un Ure aabine, ogxénenté de resin. On donne ne seconde chance ? ot fait pre BeauiSaTiOn de tolnance % Apis tout, ne suis pas woinéve Condcnnatte ? Les padnétes Soxt Si nowbnax, Secor ‘ui nous « bolotent > sun las jlots dela vomipestotion. Si ante est capable, doicje Ue couper "EE 01 48 23 66 83 Fax 01 48 23 05 B4 es antes ? dotsje nirowpre les Yeas gul 101s uneseat (u's solext de respect, domi, ou d-Awow) pon abouts & $0 wise ox « ex nant » P Ecsi eIgement convent le str out ex checkan’ ta vbute ® Touto reproduction esti Toatesoi, lest social doit eve waixtau au wouer de Uappbiatin de Lois, qu eltes-viaes ‘sana autorsation préa doivent tn ta paceeon de pxncipes. lesquats «He uges pos, de pen de gis. » devines, dene cette noxesion, U'étocaton d'we oute possibilié, la siggestion Ioitaine, dae pice de tonseione Toite pome seit « plougie das un vit prnowiat Berdeiltaxt, we aebéerce watermelon tein qui sexait Ox wine tes sappont puatable, aéeessiae wos xeuhe. Udit pan la nvétation,sineptacle pide qu, 0 tous owas, pide ta Fonae dans son cuignali et ses disis associé, neta dessalsissaat jmats de es ntianves exces lowe est aussi ute pore i ecient. spd de tage pase pope ato cacao eatin i de poms sans labiter le coun c'est puadae ta wspexsabilté diaveater ue Mont saxs conune weve er. cele cul Appcrennent diate. les rigions da wowde sans Que jancis personne wat plo sain. Enawinors nos esporsobilts, Exdinons le woade, ExOwinoxs woe esporsabilte que le wore Sit ce c'est, ‘Si tout x'st pas bor, ross devors be voin ‘Si tout esi box, c'est ue nous dons Ogpacnd d 08. ‘Exceptionnellement, Is sommaire est en page 45 La Porte d'Aspe, porte fondamental Robert Dézélus Historien Au débouché de la vallée d'Aspe, a proximité de Notre-Dame de Sarrance, fille de la Déesse-Mére cuscarienne, la Porte d'Aspe de Pedro Tramullas dresse un message de pierre qui est une Mémoire et une Annonciation. Hest une Mémoire parce qu'il nous reporte aux sources de la culture et de la civilisation. Il nous expose les symboles capitaux dune science sacrée qui fut fun des plus hauts sommets de Tintelligence humaine, La théo-cosmologic de la Mére divine, Vierge, Mere et Immaculée, Créatrice et Création, s'y développe dans la toute-puissance Evocatrice de signes tres simples, de quelques _hiérogrammes essentiels, le triangle, le cercle, le pilier, réyélateurs des deux éléments du couple primordial. extréme sobriéié de limage, admirablement signifiante, atteint la plénitude du sens. Sur Ia fagade sud nous voyons lacte trinitaire de la Création : l'unité primor- diale androgyne se dédoublant en ses deux principes générateurs, le féminin et le masculin. Sur la fagade nord nous voyons les deux triangles de la trinité encadrant le cercle du Cosmos. Lunion mystique du féminin et du masculin engencire la umiére originelle. La Mére divine siincarne dans la Nature en- tiére quelle sacralise et qui, lui étant con- substantielle, devient le Milieu divin, liew de son immanence. Elle en est (Esprit et la Chair, lEssence et la Substance. Elle est le lien ‘organique et maternel entre la puissance eréatrice et Ia crSation, entre TUnet le Multiple. Il y a la, magistralement condensé, toute la science des Atlantes, de I'Egypte, de Tinde et de la Transcaucasie, diffusée par les Basques orientaux quétaient les Sumériens et les Phéniciens, jusqu'a Héraclite d'Ephese, Lao-Tseu, Confucius. I y ala Tenseignement de la’ race de Cro- ‘Magnon, initiatrice de la grande union de TOrient et de 1Occident autour d'un mo- dile spirituel apte a réconeilier toutes les races issues de la méme origine. La physique nouvelle, imprégnée de mysticisme, vient s'agenouiller devant ce ‘Miroir du Monde. Elle y pergoit le mouve- ment cyclique, principe de’ la bipolarité cosmique qui gouverne toute existence, de Kinfiniment petit 4 linfiniment grand. Elle y découvre la théorie quantique et la théo- rie de la relativité exprimées des milliers années avant Einstein. Elle y retrouve la spiritualité de la matiére et la fantastique intelligence biologique de l'électron, Esprit et Conscience universels. Elle y saisit !unité de la Nature et linterdépendance de toutes les existences. Ici la physique actuelle se confond avec la science préhistorique au coeur du Milieu divin. Ce message de pierre est une Annonciation. Face aux sociétés en décom- position, sourdes a Tayertissement de VArbre de Science, il proclame la nécessité d'une culture inlégrale, c'est-a-dire d'un humanisme de communion qui relic a TOrdre du Monde le geste humain tout entier. Pedro Tramullas est un personage de la Genése, un artiste cosmique. Sa Porte a lenvergure des créations mégalithiques. Sa géométrie symbolique, les propor- tions de ses lignes et de sos volumes, son systéme modulaire intégrent merveilleuse- ment la partie dans le Tout. Elle restitue le Milicu divin dans sa lumigre primordiale. Elle est une anthologie des plus grands moments de la pensée. Nous sommes en présence dun art supérieur, doué dune Virginit spirtulle que n'a pas fouchée la érescence de nos sociétés infectées me Thypertrophie cérébrale, un art qui entretient avec la pierre vivante un rapport intime et hiératique. La Porte d’Aspe face Mord vers Oloron Ce monument nous représente Ia théo-cosmologie de nature féministe qui régna vingt-cing mille ans -tant thumanité a besoin de la Mére- et qui est la religion absolue, celle qui au-dessus des dogmes et des églises, nous vattache au surnaturel. La Porte d'Aspe, évnement spirituel majeur, est une ocuvre unigue parce que son échelle de vision déploie la perspective de Talpha et de loméga. La Porte d’Aspe face Sud vers le Somport d’Aspe CHAPITRE DU 3EME TOME DE L’HISTOIRE DE L’ART INTITULE L’ ART HAMITIQUE (DE CRO-MAGNON {-30000} A SUMER {-3000}) Robert Dézélus (Suite) II- LES ELEMENTS ARCHITECTURAUX A-La votite Les Sumériens avaient une connaissance achevée de la votte : berceau plein cintre ou berceau brisé, votte en arc de mitre, coupole en cncorbellement. L'emploi des vottes est certifié par des représentations de monuraents sur des bas-reliefs, par les portions d'ares dégagées, par les portes et les fenéires cintrées, le systtme des égouts, le témoignage des tombes. @) La vote en berceau On la construit en briques erues ou cuites, souvent sur le vide, en raison de Ia IégBreté du matériau, de la prise rapide du mortier, de la faible portée et de V'inclinaison de Pare, La brique, ainsi que la pierre employée en d'autres régions que la Chaldée, exigent des cintres de bois. Dans les tombes d’Ur de la. premitre dynastic (3000-2700) Je berceau se compose dares indépendants effectués sur un seul cintre que I’on déplagait successivement. Les canalisations urbaines s Sumer et dans Ia vallée de I"Indus recueillaient les eaux usées des maisons et les dirigesiewt vers un col- lecteur central. Elles étaient faites de tuyaux de terre cuite de quarante & soixante centim@tres de diamdtre ajustés & quatre métres de profon-deur sous des voties en encorbellement. A Babrein et au territoire d’Omar des canaux souterrains conduisaicnt Meau dVirrigation & I'abri du sable et du vont, sur des kilomdtres, parfois & six metres de a surface du sol, dans des passages votliés que l'on visitait et que I'on entretenait au moyen de gouititres disposées tous les cinquante mitres. Sumer donna au Proche-Orient les ghanals ou fogharts. On pratiquait aussi le berceau brisé, de ‘méme que ls votte en arc de mitre dont les deux parois inclinges l'une vers l'autre se rejoignaient 3 leur sommet. On édifiait encore des toitures plates sur les salles hypostyle et sur les halles de réception (Pl. 3, fig. 3): +») Lacounole en encorbellement On Ia batissait sans l'aide de cintres, & partir de murs épais sur lesquels on préparait le cercle de base par un remplissage ¢'angle. On distribusit les briques en lits circulaires d'un diamtire de plus en plus petit, chaque assise dépassant la précédente, On obtensit de cette fagon des calottes d'une grande surface et d’un bel aspect, en effagant par un mortier, & Tin- trados comme & I'extrados, les saillies successi- ves. De limportance du dépassement des an- neaux I’un sur l'autre dépendaient la hauteur et Ie profil de la coupole. B- La lanterne - cheminée (PL, fig. 7-8) (cf: ARKO n° 12) Fréquemment, au-dessus du foyer circu- laire, le tétrepyle soutient une lanterne-cheminge de bots ou de briques, pyramidale ou octogonale ui traverse la terrasse horizontale et ressort au- dessus, achevée en une ouverture réirécie des tinge & I'éclairage et 2 i'€vecuation de la fumée. Ce cispositf ait trés ancien & I'époque d’Uruk. Bi se trouvait dans les maisons circulaires de Négadah I (-7000-5CO0), dans les maisons rec- tangulaires de la civilisation Botan (-500-5000) (1). A Cascioarele, au sud de Bucarest (-4000 -3800), on a dégagé une colonne garnie de dou- bles haches, done dédige & Ia Déesse-Mére, et protégée par un baldaguin sur quatre pieux de bois. Bien avant Unik, Ia volte peroée con- ronnait ies constructions cyclopéennes de Transcaucasic, ainsi que des dolmens appelés x maisons de géants». Les tre anciens types habitations rurales ressemblaient & celle du ler milléoaire désouverte 2 Leninakan : au centre d'une salle rectangulaire, s*élevait sur ‘quatre supports une lanteme conigue ou pyrami dale qui surplombait le pfafond cavironnant. ‘C’était dja la conception du yerdik ou coupole ouverte qui réapparattra des’ milliers d’années plus tard, sur les gaviths des monasttres arméniens aux 128-138 sidcles. En Transcaucasie, On fabriquait en bois cette lanterme par le procédé de lencor- bellement, au moyen de carrés ou doctogones inscrits successivement i’un dans l'autre. Cette méthode de rachat des angles, déduite géomé- triquement des deux carrés croisés, appliquée ‘ensuite Ala brique etd la pierre, Sait utilisée an- Uérieurement dans les absides des temples maltais (PI. 3, ig. 5). La lanterne-cheminge de la maison trans- caueisienne fut adaptée au saithracum, au tom- ple du feu. Elle devint le catholicon de I’église arménienne, le yerdik des jamatouns ou salles de réunion des ‘couvents arméniens. Elle regu ces admirables superpositions dares qui carac- Aérisent les monastires arméniens de Moldavie (162-178 s,) et dont Ie prototype est la tour-lan- terme de Germigny-des-Prés (Pl. 2, fig. 4-5-5) (ARKO n° 12). (1) Cotte civilisation tire 200 nom d'un site découvert dans une ile du Danube. Elle se répandit en Roumanie et en Bulgarie. Elle prépare celle de Gumelnita ou de Tripoli. C-Labside Cotte partie, vodiée en cul de four, n'était pas nouvelle & la phase d’Uruk, On la voit aux temples maltais vers -4000. La maison absidale apparait en Palestine, 2 Jéricho et & Beth-Shan vers -3300, 4 Bybbos en -3200. On remarque Mabside dans les tombes de la premitre dynastic @'Ur. On la batit de plan circulaire ou de plan outrepassé. Le site d'Eridu, daté du -52 millénaire, montre, entre les niveaux 15 et 18, unc supes- position de dix-huit sanctusires, parmi lesquels ‘trois sont de forme cutrepassée, un circulaire ; ‘un autre enfin d’un intérét capital nous révele la division tripartie chdre & I'église chrétienne : le narthex, la nef, le chevet. D- Le péristyle Une galerie & colonnes de bois précédsit a maison transcaucasienne. Cet accessoire ar- chitectural fut dScouvert dans la Jericho de -5000 od un portiqus de six poteaux de bois bordait une antichambre conduisant & une lon- gue salle intérieure. Au Palais de Kish 3000 -2600) une galerie accompagnalt les murs & colonnes. Le portique s'apparente & Ia salle hypostyle, elleméme formée °unc juxtaposi~ tion de postiques. Les palais crétois, anciens et nouveaux, conservérent I'usage des promenoirs couverss attenant aux édifices. L’Ourartou les reprit, notamment & Erebouni, au temple de Khaldi ob unique galeric, longeant d’abord le temple (88 s.) fut & l"origine de Ia salle hypo- style a six nefs. Un péristyle de colonses eniou- rait le temple de Musasir, prototype du temple hellénique (-810). L’Ourartou Iégua le portique 2 Véglise paléo-chrétienne A nef unique d’Arménie. On le rencontre & Ererouk (58 s.), & Tékor (SE-6% s.) et A Odzun (68-78 s.). Lact roman occidental l'empruntera pour les monas- tres E- Le pilier en T (Pl. 3.fig. 0) A Ur, appareil décoratif des murs com- prend des contreforts 4 redans en forme de T qui sont la moitié d'un plier cruciforme. PLANCHE 3 pr {= = Figured Figure 3. — Teniple.calcaire_ Tomberd'UR__3¢dynastie.-2 400 Gs 2,6... Arcen mitre ou .de.corbeau - —__=Figure_4 ba Figure 6 Seen ——lacaupdle enencacbellement_ ~.-. Lentrefirts ayant llaspect.de —piliers demi=ceuci forme. CO) Tella _Pelylobé__fTutrepasseé ——Fenttre TelLAsmar—4500__Merlon_adegrés.._Arcs del'époque.d: Uruk satactnige jose = - = 4o00_=3400___.. Figure % ure 8 Figure_9. fs F-Lrentrée (PL. 7.fig. D Dans les édifices trts soignés qu’étaient les temples, Ia porte avait acquis su -52 millé- naire une importance monumentale. A Bridu, deux puissants pilastres Vencadrent, prolongeant I"épaisseur des murs et déterminant un avani-corps. A Gaura, un em- ‘brasement & deux redans la précbde. ‘Au temple D d"Unuk, il s'agit de porches profonds A larges ébrasements taillés dans Vépaisseur de la muraille. Des portes, flanquées de tours massives, réalisaient ainsi le type des propylées. Certaines étaient rectangulaires, autres cintrées, toutes surmontées dun lintea ou d'un are de briques & joints rayonnants que Pon devait monter sur cintre. Rectangulaires ow cintrées, elles s'inscrivent souvent dans un enca- drement rectangulaire, formule reprise plus tard par Vart de T'Espagne musulmane, l'art de MIslam et Part roman. PLANCHE 7 —Figere.t..UA Temple de Nio-Gal —ESrasement a ey rte 4 redans.., (~2700' quis exéeuté par favteuré UR G~Le merlon a degrés Fréquemment, le sommet du mur sumeérien s’achevait par une bordure de merions A degrés. Cet ornement figure sur une peinture murale de Ghassoul et on le voit aux portes dl'acc’s des ziggourats. L’Ourartou en héritera ct par lui I'ArmSnie le transmettra & l'art roman occidental (Pl, 3, fig. 8). Fig 2 Dvin Cadge longitudinale tétrapyles et leurs | patriarcal 58s Fant ls tats ‘maison, de plan rectangulaire, couverte d'un toit A deux versants, qui était népandu au -5® millé- naire dans ta région d’Arpatchiya et d' Asuna, aux environs de Mactuelle Mossoul. Les urnes funéraires <’Hudeira, site se rattachant 2 Ghassoul, en Palestine (-4000-3400) reprodui- saient ces habitations de I'époque. T- La plaque de céramique perose @ouvertures circulaires La plus ancienne sctuellement connue est celle de Tell Asmar (Ashnunnak) datée de -2500 (2). Elle devint par la suite ta fendére de pierre ajourée dont la diffusion embrassera le Proche~ Orient, l'Afrique du Nord, "Espagne musul- mane et une partie de loceident chrétien. Elle fut signslée pour la premidce fois en Palmyrine du Nord-ouest, & Keurbet Semerine, par Daniel Schlumberger (Temple d'Abgal - 2éme siecle) Q) Ph 3, fig. 2. J+ Les ares d’architecture On utilisait 1c berveau pleia cintre et le berceau brisé, I'ere en mitre ou arc en encorbel- Jement, are outrepassé & un seu! centre. Un plan quintilobé fut découvert & Malte (-3000). Des arcs décoratifs ornent la eéramique & Pépoque d’Uruk, de Sialk et de Suse (-4000 3400) : le contour polylobe, Ie contour trlobs, le contour outrepassé, (PL. 3, fg. 9). Til - LES TECHNIQUES La plupart des techniques constatées & 1a période d’Uruk proctdent d’un passé antéricur. Nous envisagerons le mur, les procédés de ma- soancric, le travail de la pierre, les matériaux. A- Le mur d’argile Les Sumériens n’enfoncent pas Je mur dans le sol comme nous faisons aujourd'hui, Leurs fondations consistent en une terrasse de lits de briques d'une profondeur voulue. Sur cette plate-forme, ils assoient 1"édifice. Ainsi, sont encore construites au Moyen-Age, les égli- ses arménicnnes. On bitissait encore un massif de maconnerie renfermant plusieurs chambres sans communication dans lesquelles on pénéirait par le haut, Sur le bloc ainsi obtenu, on élevait Je batiment principal. @) Ashnunnak, 4 SOkm au Nord-Est de Bagdad, wu ‘bord de la Diyal @) Danicl Schlumberger. La Palmyréne du Nord-Ouest. Paris Geuthner, 1961, On érige les monuments officicls, les temples et les palais sur de hautes terrasses de briques et d'asphalte munies d'un systtme de ‘drainage en tuyaux de terre cute. De la terrasse de pierre tis usitée en Transcaucasie, MOuractou apprit Iusage aux Médes et aux Perses alors élablis dans le voisinage du lac @Ourmia, Les terrasses de Pasargade et de Persépolis, celles de Masjed-i-Soliman et de Badr Nishandch en apportent un témoignage (4). Le mor droit recevait une épaisseur de 2,60m s'il était au dehors, de 1,30m au-dedans. On liait tes matériaux au moyen d°un mortier dargile mélingé de bitume quand le travail cexigeait un soin plus complet, Pour remédier & la fragilité du matériau cru, on lui donnait une largeur allant jusqu’® dix métres. Quand on le pouvait, on le recouvrait d'une envelope de briques cuites. Il était ordinairement renforeé de tours demi-circulaires qui avaient aussi un role décoratif. Les remparts d’Uruk longs de 9,500 km comptaicnt huit cents tours espacées de douze metres. A Ur, 2 Kish, les murailles Gtient épaulées de tours semi-circulaires en briques moulées. On consolidait encore la paroi de briques crues en placant, & intervalles régu- Tiers, entre les rangs de briques, des nattes de rosea Le mur oblique ou pourvu d'un fruit extérieur, celui des ziggourats par exemple, présentait une inclinsison de la base vers le sommet. Des saillants ou larges pilastres le rai- dissaient, dont I'alternance avec les parties ren- trantes animaient Ia paroi de leurs jeux d’ombre et de lumitre. Ces contreforts qui contribuent & tendre et & garnir la surface murale ont une lar- geur variable. A la tiggourat d'Ur, ils ont Maspeet de piliers, au templs blanc d'Uruk (-3100), & Mari, & Khafadje, ils se réduisent & des bandes éiroites et serrées, qui nous offrent Je modle de ces lesenes improprement appelés bandes lombardes & I'époque romane. On retrouve ces stillants extéricurs de le paroi en Ourartou A la forteresse d'Erebouni (-9eme sicle, banlieve d’Erevan), B- Lemur de pierre Le mur d'argile est nécessairement com- pact, en épaisseur et en hauteur, puisqu’il est (4) Lieux historiques de iran

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