France 55 FF ISSN 0980-8825
REVUE DE REFLEXION
D’ APPLICATION
DE RECHERCHE
rkologie
Fodanentae
Décembre 1996
La Pierre de RO!
Pierre runique remarquable .... en Sude
(page)par Alex
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DELA PUBLICATION Tipit, Jus Pater, pu du duot 2t de la rectinnde, deo Unites rdeessaies d tonte
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1 Serge HENNEMANN. Tobsawatar, que Uobseratein ex Scit notenext Conscient ... te cis (du) Je est mop sourrat
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* Andcé SABOURDY ‘Suis Vonghs quia + juen pus cordanaes P Se glise ie conottion de riussion, de
punition. De quel droit ? Lo punition suppose Uattritution d'une forttion sociale wConnue, ou du
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sans labiter le coun c'est puadae ta wspexsabilté diaveater ue Mont saxs conune weve er. cele cul Appcrennent diate. les
rigions da wowde sans Que jancis personne wat plo sain.
Enawinors nos esporsobilts, Exdinons le woade, ExOwinoxs woe esporsabilte que le wore Sit ce c'est,
‘Si tout x'st pas bor, ross devors be voin
‘Si tout esi box, c'est ue nous dons Ogpacnd d 08.
‘Exceptionnellement, Is sommaire est en page 45La Porte d'Aspe,
porte fondamental
Robert Dézélus
Historien
Au débouché de la vallée d'Aspe, a
proximité de Notre-Dame de Sarrance, fille
de la Déesse-Mére cuscarienne, la Porte
d'Aspe de Pedro Tramullas dresse un
message de pierre qui est une Mémoire et
une Annonciation.
Hest une Mémoire parce qu'il nous
reporte aux sources de la culture et de la
civilisation. Il nous expose les symboles
capitaux dune science sacrée qui fut fun
des plus hauts sommets de Tintelligence
humaine, La théo-cosmologic de la Mére
divine, Vierge, Mere et Immaculée,
Créatrice et Création, s'y développe dans la
toute-puissance Evocatrice de signes tres
simples, de quelques _hiérogrammes
essentiels, le triangle, le cercle, le pilier,
réyélateurs des deux éléments du couple
primordial. extréme sobriéié de limage,
admirablement signifiante, atteint la
plénitude du sens.
Sur Ia fagade sud nous voyons lacte
trinitaire de la Création : l'unité primor-
diale androgyne se dédoublant en ses deux
principes générateurs, le féminin et le
masculin. Sur la fagade nord nous voyons
les deux triangles de la trinité encadrant le
cercle du Cosmos.
Lunion mystique du féminin et du
masculin engencire la umiére originelle. La
Mére divine siincarne dans la Nature en-
tiére quelle sacralise et qui, lui étant con-
substantielle, devient le Milieu divin, liew
de son immanence. Elle en est (Esprit et la
Chair, lEssence et la Substance. Elle est le
lien ‘organique et maternel entre la
puissance eréatrice et Ia crSation, entre
TUnet le Multiple.
Il y a la, magistralement condensé,
toute la science des Atlantes, de I'Egypte, de
Tinde et de la Transcaucasie, diffusée par
les Basques orientaux quétaient les
Sumériens et les Phéniciens, jusqu'a
Héraclite d'Ephese, Lao-Tseu, Confucius. I
y ala Tenseignement de la’ race de Cro-
‘Magnon, initiatrice de la grande union de
TOrient et de 1Occident autour d'un mo-
dile spirituel apte a réconeilier toutes les
races issues de la méme origine.
La physique nouvelle, imprégnée de
mysticisme, vient s'agenouiller devant ce
‘Miroir du Monde. Elle y pergoit le mouve-
ment cyclique, principe de’ la bipolarité
cosmique qui gouverne toute existence, de
Kinfiniment petit 4 linfiniment grand. Elle
y découvre la théorie quantique et la théo-
rie de la relativité exprimées des milliers
années avant Einstein. Elle y retrouve la
spiritualité de la matiére et la fantastique
intelligence biologique de l'électron, Esprit
et Conscience universels. Elle y saisit !unité
de la Nature et linterdépendance de toutes
les existences. Ici la physique actuelle se
confond avec la science préhistorique au
coeur du Milieu divin.
Ce message de pierre est une
Annonciation. Face aux sociétés en décom-
position, sourdes a Tayertissement de
VArbre de Science, il proclame la nécessité
d'une culture inlégrale, c'est-a-dire d'un
humanisme de communion qui relic a
TOrdre du Monde le geste humain tout
entier.
Pedro Tramullas est un personage
de la Genése, un artiste cosmique. Sa Porte
a lenvergure des créations mégalithiques.Sa géométrie symbolique, les propor-
tions de ses lignes et de sos volumes, son
systéme modulaire intégrent merveilleuse-
ment la partie dans le Tout. Elle restitue le
Milicu divin dans sa lumigre primordiale.
Elle est une anthologie des plus grands
moments de la pensée. Nous sommes en
présence dun art supérieur, doué dune
Virginit spirtulle que n'a pas fouchée la
érescence de nos sociétés infectées
me Thypertrophie cérébrale, un art qui
entretient avec la pierre vivante un rapport
intime et hiératique.
La Porte d’Aspe face Mord
vers Oloron
Ce monument nous représente Ia
théo-cosmologie de nature féministe qui
régna vingt-cing mille ans -tant thumanité
a besoin de la Mére- et qui est la religion
absolue, celle qui au-dessus des dogmes et
des églises, nous vattache au surnaturel. La
Porte d'Aspe, évnement spirituel majeur,
est une ocuvre unigue parce que son
échelle de vision déploie la perspective de
Talpha et de loméga.
La Porte d’Aspe face Sud
vers le Somport d’AspeCHAPITRE DU 3EME TOME
DE L’HISTOIRE DE L’ART
INTITULE
L’ ART HAMITIQUE
(DE CRO-MAGNON {-30000} A SUMER {-3000})
Robert Dézélus
(Suite)
II- LES ELEMENTS
ARCHITECTURAUX
A-La votite
Les Sumériens avaient une connaissance
achevée de la votte : berceau plein cintre ou
berceau brisé, votte en arc de mitre, coupole en
cncorbellement. L'emploi des vottes est certifié
par des représentations de monuraents sur des
bas-reliefs, par les portions d'ares dégagées, par
les portes et les fenéires cintrées, le systtme des
égouts, le témoignage des tombes.
@) La vote en berceau
On la construit en briques erues ou cuites,
souvent sur le vide, en raison de Ia IégBreté du
matériau, de la prise rapide du mortier, de la
faible portée et de V'inclinaison de Pare, La
brique, ainsi que la pierre employée en d'autres
régions que la Chaldée, exigent des cintres de
bois. Dans les tombes d’Ur de la. premitre
dynastic (3000-2700) Je berceau se compose
dares indépendants effectués sur un seul cintre
que I’on déplagait successivement.
Les canalisations urbaines s Sumer et
dans Ia vallée de I"Indus recueillaient les eaux
usées des maisons et les dirigesiewt vers un col-
lecteur central. Elles étaient faites de tuyaux de
terre cuite de quarante & soixante centim@tres de
diamdtre ajustés & quatre métres de profon-deur
sous des voties en encorbellement. A Babrein et
au territoire d’Omar des canaux souterrains
conduisaicnt Meau dVirrigation & I'abri du sable
et du vont, sur des kilomdtres, parfois & six
metres de a surface du sol, dans des passages
votliés que l'on visitait et que I'on entretenait au
moyen de gouititres disposées tous les cinquante
mitres. Sumer donna au Proche-Orient les
ghanals ou fogharts.
On pratiquait aussi le berceau brisé, de
‘méme que ls votte en arc de mitre dont les deux
parois inclinges l'une vers l'autre se rejoignaient
3 leur sommet. On édifiait encore des toitures
plates sur les salles hypostyle et sur les halles de
réception (Pl. 3, fig. 3):
+») Lacounole en encorbellement
On Ia batissait sans l'aide de cintres, &
partir de murs épais sur lesquels on préparait le
cercle de base par un remplissage ¢'angle. On
distribusit les briques en lits circulaires d'un
diamtire de plus en plus petit, chaque assise
dépassant la précédente, On obtensit de cette
fagon des calottes d'une grande surface et d’un
bel aspect, en effagant par un mortier, & Tin-
trados comme & I'extrados, les saillies successi-
ves. De limportance du dépassement des an-
neaux I’un sur l'autre dépendaient la hauteur et
Ie profil de la coupole.
B- La lanterne - cheminée
(PL, fig. 7-8) (cf: ARKO n° 12)
Fréquemment, au-dessus du foyer circu-
laire, le tétrepyle soutient une lanterne-cheminge
de bots ou de briques, pyramidale ou octogonaleui traverse la terrasse horizontale et ressort au-
dessus, achevée en une ouverture réirécie des
tinge & I'éclairage et 2 i'€vecuation de la fumée.
Ce cispositf ait trés ancien & I'époque d’Uruk.
Bi se trouvait dans les maisons circulaires de
Négadah I (-7000-5CO0), dans les maisons rec-
tangulaires de la civilisation Botan (-500-5000)
(1). A Cascioarele, au sud de Bucarest (-4000
-3800), on a dégagé une colonne garnie de dou-
bles haches, done dédige & Ia Déesse-Mére, et
protégée par un baldaguin sur quatre pieux de
bois. Bien avant Unik, Ia volte peroée con-
ronnait ies constructions cyclopéennes de
Transcaucasic, ainsi que des dolmens appelés
x maisons de géants». Les tre anciens types
habitations rurales ressemblaient & celle du
ler milléoaire désouverte 2 Leninakan : au
centre d'une salle rectangulaire, s*élevait sur
‘quatre supports une lanteme conigue ou pyrami
dale qui surplombait le pfafond cavironnant.
‘C’était dja la conception du yerdik ou coupole
ouverte qui réapparattra des’ milliers d’années
plus tard, sur les gaviths des monasttres
arméniens aux 128-138 sidcles.
En Transcaucasie, On fabriquait en bois
cette lanterme par le procédé de lencor-
bellement, au moyen de carrés ou doctogones
inscrits successivement i’un dans l'autre. Cette
méthode de rachat des angles, déduite géomé-
triquement des deux carrés croisés, appliquée
‘ensuite Ala brique etd la pierre, Sait utilisée an-
Uérieurement dans les absides des temples
maltais (PI. 3, ig. 5).
La lanterne-cheminge de la maison trans-
caueisienne fut adaptée au saithracum, au tom-
ple du feu. Elle devint le catholicon de I’église
arménienne, le yerdik des jamatouns ou salles
de réunion des ‘couvents arméniens. Elle regu
ces admirables superpositions dares qui carac-
Aérisent les monastires arméniens de Moldavie
(162-178 s,) et dont Ie prototype est la tour-lan-
terme de Germigny-des-Prés (Pl. 2, fig. 4-5-5)
(ARKO n° 12).
(1) Cotte civilisation tire 200 nom d'un site
découvert dans une ile du Danube. Elle se répandit
en Roumanie et en Bulgarie. Elle prépare celle de
Gumelnita ou de Tripoli.
C-Labside
Cotte partie, vodiée en cul de four, n'était
pas nouvelle & la phase d’Uruk, On la voit aux
temples maltais vers -4000. La maison absidale
apparait en Palestine, 2 Jéricho et & Beth-Shan
vers -3300, 4 Bybbos en -3200. On remarque
Mabside dans les tombes de la premitre dynastic
@'Ur. On la batit de plan circulaire ou de plan
outrepassé.
Le site d'Eridu, daté du -52 millénaire,
montre, entre les niveaux 15 et 18, unc supes-
position de dix-huit sanctusires, parmi lesquels
‘trois sont de forme cutrepassée, un circulaire ;
‘un autre enfin d’un intérét capital nous révele la
division tripartie chdre & I'église chrétienne : le
narthex, la nef, le chevet.
D- Le péristyle
Une galerie & colonnes de bois précédsit
a maison transcaucasienne. Cet accessoire ar-
chitectural fut dScouvert dans la Jericho de
-5000 od un portiqus de six poteaux de bois
bordait une antichambre conduisant & une lon-
gue salle intérieure. Au Palais de Kish 3000
-2600) une galerie accompagnalt les murs &
colonnes. Le portique s'apparente & Ia salle
hypostyle, elleméme formée °unc juxtaposi~
tion de postiques. Les palais crétois, anciens et
nouveaux, conservérent I'usage des promenoirs
couverss attenant aux édifices. L’Ourartou les
reprit, notamment & Erebouni, au temple de
Khaldi ob unique galeric, longeant d’abord le
temple (88 s.) fut & l"origine de Ia salle hypo-
style a six nefs. Un péristyle de colonses eniou-
rait le temple de Musasir, prototype du temple
hellénique (-810). L’Ourartou Iégua le portique
2 Véglise paléo-chrétienne A nef unique
d’Arménie. On le rencontre & Ererouk (58 s.), &
Tékor (SE-6% s.) et A Odzun (68-78 s.). Lact
roman occidental l'empruntera pour les monas-
tres
E- Le pilier en T
(Pl. 3.fig. 0)
A Ur, appareil décoratif des murs com-
prend des contreforts 4 redans en forme de T
qui sont la moitié d'un plier cruciforme.PLANCHE 3
pr {=
=
Figured Figure 3.
— Teniple.calcaire_ Tomberd'UR__3¢dynastie.-2 400
Gs 2,6... Arcen mitre ou .de.corbeau -
—__=Figure_4 ba Figure 6 Seen
——lacaupdle enencacbellement_
~.-. Lentrefirts ayant llaspect.de
—piliers demi=ceuci forme.
CO)
Tella _Pelylobé__fTutrepasseé
——Fenttre TelLAsmar—4500__Merlon_adegrés.._Arcs del'époque.d: Uruk
satactnige jose = - = 4o00_=3400___..
Figure % ure 8 Figure_9. fsF-Lrentrée
(PL. 7.fig. D
Dans les édifices trts soignés qu’étaient
les temples, Ia porte avait acquis su -52 millé-
naire une importance monumentale.
A Bridu, deux puissants pilastres
Vencadrent, prolongeant I"épaisseur des murs et
déterminant un avani-corps. A Gaura, un em-
‘brasement & deux redans la précbde.
‘Au temple D d"Unuk, il s'agit de porches
profonds A larges ébrasements taillés dans
Vépaisseur de la muraille. Des portes, flanquées
de tours massives, réalisaient ainsi le type des
propylées. Certaines étaient rectangulaires,
autres cintrées, toutes surmontées dun lintea
ou d'un are de briques & joints rayonnants que
Pon devait monter sur cintre. Rectangulaires ow
cintrées, elles s'inscrivent souvent dans un enca-
drement rectangulaire, formule reprise plus tard
par Vart de T'Espagne musulmane, l'art de
MIslam et Part roman.
PLANCHE 7
—Figere.t..UA Temple de Nio-Gal
—ESrasement a ey rte
4 redans.., (~2700'
quis exéeuté par favteuré UR
G~Le merlon a degrés
Fréquemment, le sommet du mur
sumeérien s’achevait par une bordure de merions
A degrés. Cet ornement figure sur une peinture
murale de Ghassoul et on le voit aux portes
dl'acc’s des ziggourats. L’Ourartou en héritera
ct par lui I'ArmSnie le transmettra & l'art roman
occidental (Pl, 3, fig. 8).
Fig 2 Dvin
Cadge longitudinale
tétrapyles et leurs |
patriarcal 58s
Fant ls tats
‘maison, de plan rectangulaire, couverte d'un toit
A deux versants, qui était népandu au -5® millé-
naire dans ta région d’Arpatchiya et d' Asuna,
aux environs de Mactuelle Mossoul. Les urnes
funéraires <’Hudeira, site se rattachant 2
Ghassoul, en Palestine (-4000-3400) reprodui-
saient ces habitations de I'époque.T- La plaque de céramique perose
@ouvertures circulaires
La plus ancienne sctuellement connue est
celle de Tell Asmar (Ashnunnak) datée de -2500
(2). Elle devint par la suite ta fendére de pierre
ajourée dont la diffusion embrassera le Proche~
Orient, l'Afrique du Nord, "Espagne musul-
mane et une partie de loceident chrétien. Elle
fut signslée pour la premidce fois en Palmyrine
du Nord-ouest, & Keurbet Semerine, par Daniel
Schlumberger (Temple d'Abgal - 2éme siecle)
Q) Ph 3, fig. 2.
J+ Les ares d’architecture
On utilisait 1c berveau pleia cintre et le
berceau brisé, I'ere en mitre ou arc en encorbel-
Jement, are outrepassé & un seu! centre. Un
plan quintilobé fut découvert & Malte (-3000).
Des arcs décoratifs ornent la eéramique &
Pépoque d’Uruk, de Sialk et de Suse (-4000
3400) : le contour polylobe, Ie contour trlobs,
le contour outrepassé, (PL. 3, fg. 9).
Til - LES TECHNIQUES
La plupart des techniques constatées & 1a
période d’Uruk proctdent d’un passé antéricur.
Nous envisagerons le mur, les procédés de ma-
soancric, le travail de la pierre, les matériaux.
A- Le mur d’argile
Les Sumériens n’enfoncent pas Je mur
dans le sol comme nous faisons aujourd'hui,
Leurs fondations consistent en une terrasse de
lits de briques d'une profondeur voulue. Sur
cette plate-forme, ils assoient 1"édifice. Ainsi,
sont encore construites au Moyen-Age, les égli-
ses arménicnnes. On bitissait encore un massif
de maconnerie renfermant plusieurs chambres
sans communication dans lesquelles on pénéirait
par le haut, Sur le bloc ainsi obtenu, on élevait
Je batiment principal.
@) Ashnunnak, 4 SOkm au Nord-Est de Bagdad, wu
‘bord de la Diyal
@) Danicl Schlumberger. La Palmyréne du Nord-Ouest.
Paris Geuthner, 1961,
On érige les monuments officicls, les
temples et les palais sur de hautes terrasses de
briques et d'asphalte munies d'un systtme de
‘drainage en tuyaux de terre cute. De la terrasse
de pierre tis usitée en Transcaucasie,
MOuractou apprit Iusage aux Médes et aux
Perses alors élablis dans le voisinage du lac
@Ourmia, Les terrasses de Pasargade et de
Persépolis, celles de Masjed-i-Soliman et de
Badr Nishandch en apportent un témoignage (4).
Le mor droit recevait une épaisseur de
2,60m s'il était au dehors, de 1,30m au-dedans.
On liait tes matériaux au moyen d°un mortier
dargile mélingé de bitume quand le travail
cexigeait un soin plus complet, Pour remédier &
la fragilité du matériau cru, on lui donnait une
largeur allant jusqu’® dix métres. Quand on le
pouvait, on le recouvrait d'une envelope de
briques cuites. Il était ordinairement renforeé de
tours demi-circulaires qui avaient aussi un role
décoratif. Les remparts d’Uruk longs de 9,500
km comptaicnt huit cents tours espacées de
douze metres. A Ur, 2 Kish, les murailles
Gtient épaulées de tours semi-circulaires en
briques moulées. On consolidait encore la paroi
de briques crues en placant, & intervalles régu-
Tiers, entre les rangs de briques, des nattes de
rosea
Le mur oblique ou pourvu d'un fruit
extérieur, celui des ziggourats par exemple,
présentait une inclinsison de la base vers le
sommet. Des saillants ou larges pilastres le rai-
dissaient, dont I'alternance avec les parties ren-
trantes animaient Ia paroi de leurs jeux d’ombre
et de lumitre. Ces contreforts qui contribuent &
tendre et & garnir la surface murale ont une lar-
geur variable. A la tiggourat d'Ur, ils ont
Maspeet de piliers, au templs blanc d'Uruk
(-3100), & Mari, & Khafadje, ils se réduisent &
des bandes éiroites et serrées, qui nous offrent
Je modle de ces lesenes improprement appelés
bandes lombardes & I'époque romane. On
retrouve ces stillants extéricurs de le paroi en
Ourartou A la forteresse d'Erebouni (-9eme
sicle, banlieve d’Erevan),
B- Lemur de pierre
Le mur d'argile est nécessairement com-
pact, en épaisseur et en hauteur, puisqu’il est
(4) Lieux historiques de iran