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éditorial, avec les poètes de la Beat Generation, mouvement artistique qui ébranla la société

américaine des années 60. « Beat » pour évocation d’un écrasement social, mais
Beat Generation : une lecture Jack Kerouac
8ème Chorus
par Mathias Trivès aussi brisure, rythme et spontanéité à travers l’invention d’un nouveau langage par Benjamin Alexandre
tout en rupture, influencé par le jazz. Dans la même lignée, Thierry Acot-Mirande Moi qui ai été zieuté
et Anthony Clément nous font découvrir une œuvre inédite en France du poète
La poésie est un lieu de rendez-vous. [sic] déplie son espace poétique réinventé, et par les yeux rivé
américain Ted Berrigan, poète contemporain de la Beat Generation.
peuplé de murmures et de cris, d’ombres et de blancheurs, sur le seuil de cette Produit de “l’éjaculée conception” d’un sax aux dents torves et d’une langue Aux verres, à The Place,
Benjamin Alexandre, quant à lui, mettra en voix un texte de Bernard Hréglich,
nouvelle année. empruntée à l’asphalte, la beat generation ne s’est jamais pliée aux exigences Dans la nuit, bière brune,
poète méconnu, disparu en 1996, frappé par la maladie et hanté par la mort à
Un an de plus mais la poésie elle, ne cesse de rajeunir à travers la multiplicité de ses d’un quelconque manifeste; préférant le galbe d’un chorus aux lignes droites Moi qui ai été copiné
venir, qui offre une écriture exigeante, faisant de la poésie, le lieu d’un salut, une
formes, et de ses tentatives réitérées pour saisir ce qui sans cesse se dérobe. Elle d’une portée. Et empesté et entraîné
protection face aux dangers du réel et un moyen de révolte illustrant une profonde
se transforme pour rester moderne, vecteur humain d’une époque. Aussi, en ces Constellation d’incisives plantées droit dans la mâchoire du sol, leurs Moi qui ai été examalmené
douleur d’être au monde.
temps de modernisation, il n’est pas étonnant d’assister à l’émergence de revues lames tutoyant ces « au-bords » que nos carrefours évitent aujourd’hui à Par Monsieur Machree
Cette nouvelle année pour [sic] s’ouvre donc sous le signe de la dualité. Une
poétiques telles que Dixit ou Gruppen. Car dans ce contexte de déshumanisation, grand renfort de rond-points, ces nègres buveurs d’aurores n’auront cessé Moi qui ai été Berné Blarney
démarche poétique passant par les étapes nécessaires et enrichissantes de la
la poésie résonne entre nos tempes comme un réveil, ramenant à la surface, ce de sillonner une à une les rides d’un Oncle Sam au seuil du gatisme, bavant
rencontre et de l’échange, pour accéder à une reconnaissance de soi en accord Par Mary Carney
désir d’« être au monde » et de l’habiter pleinement, en tant que sujet. Ainsi force flammes halogènes sous ses paupières à demi-closes.
avec le monde. Moi qui ai été aimé
dans ce numéro du mois de janvier, [sic] donne à entendre les voix libres et
Il s’en fallut de peu que ces enfants naturels d’un estriopé à la semelle Moi qui étais blé
libératrices de Laurence Barrère, Anouk et Pierre Hunout, dont les vers brefs
sont autant de paroles en infraction face au silence. avis aux auteurs de vent et d’une blonde aux yeux cernés d’opium ne jettent une étoile Moi que le soleil
Construire son avenir c’est aussi choisir son passé. C’est pourquoi, cette année, dixit supplémentaire à la face d’un drapeau dont le sourire édenté va jusqu’à A brûlé chaque journée
est actuellement à la recherche de manuscrits inédits, ainsi
nos premiers pas en poésie se font dans la lecture, qui nous apprend à sortir n’hésitez pas à nous faire parvenir vos textes à : hanter la lune. Mais Ginsberg, Burroughs, Kaufman, Ferlinghetti, Moi qui ai été repéré
de nous-mêmes et nous révèle des racines secrètes. La poésie débute toujours Kerouac et consorts – Verbes gyrophares débordant à jamais les Et conchié
collectifdixit@gmail.com
par une rencontre, provoquant une émotion qui ne nous quittera plus et nous frontières anthologiques d’un livre dont les fenêtres volent encore en Par Marcus Magee
ou à l’adresse suivante : éclat – ont sans doute préféré noyer l’astre dans un feuillet d’herbe,
aidera à appréhender le monde avec un regard neuf. Il paraît alors naturel,
de chercher sa voie aussi dans la voix des autres. En témoigne le collectif
association dixit laissant ainsi germer un arbre auquel viendra se pendre le poème Beat Generation : une lecture, le 14 janvier
14 Rue Louis Vitet, appt 21, bâtiment E5, 31400 Toulouse, France.
dixit qui en ces temps de crise, s’est découvert des échos lointains Votre envoi vous sera réexpédié s’il est accompagné d’une enveloppe suffisamment affranchie pour le de demain. 19h30 au Cherche-Ardeur (40 rue des couteliers).
retour. Nous n’assumons aucune responsabilité si un manuscrit est égaré.

Bernard Hréglich Bibliographie agenda


par Benjamin Alexandre Droit d’absence, Paris, Belfond, 1977. janvier_2010_n°12

Maître visage, Sud, 1986. théâtre / lecture / rencontre [sic] c’est gratuit,
Le silence, aussi indigne soit-il, me transporte vers un cercle inouï. Un Ciel élémentaire, Paris, Gallimard, 1994. jusqu’au 12 : L’Etranger de Luchino Visconti d’après le roman d’Albert
janvier et ce mois-ci, c’est avec :
Autant dire jamais, Paris, Gallimard, 1996. Camus - Cinéma L’Utopia (Toulouse).
une écriture au pas de fougère brisée. un aveu que l’encre avorte Proses, Cléry, Presses du Sergent Fulbert, 1997. le 12 janvier : Maintenant le oui, à l’occasion de la sortie du numéro 1 de la revue Ce anouk
qui secret, avec Heddy Boubaker, Aurelio Diaz Ronda, Olivier Lamarque, Sébastien
aussitôt. pudique. et ces nuages devenus isocèles. aiguisés par des mathias trivès
Lespinasse et Marc Perrin - Librairie Oh ! Les beaux jours (Toulouse) - 19h00. benjamin alexandre
arbres aux ongles effeuillés. un cri. noyé dans un verre d’eau. une le 18 janvier : Poésie Rock Electro, performance par Jack Lemoine et Chris Buru - La laurence barrère
eau que les courants résignent. silence quasi fluvial qu’il te faut avaler Dans son cloître définitif il ne mange pas à sa faim : ce sont des nonnes qui Cave Poésie (Toulouse) - 21h00 - entrée libre. anthony clément
d’un trait. tandis que sous les traits d’un cercle. octobre s’amenuise et circulent entre ses passions et le conduisent à pas lents vers ce lieu si désirable où le 22 janvier : Rencontre- lecture autour d’Agnus Regni, le premier roman de Frédéric thierry acot-mirande
Sounac - 19h à la Librairie L’Autre Rive (Toulouse).
se brise en dimanches. demain se parenthèse. un seuil se dessine à tes souffle un vent glacial. On lui donne l’ordre de se murer dans cette région maussade et pierre hunout
pieds. à moins que ce ne soit un livre. quelle différence? dans tous les de la nuit où sont les déchirures. Dès lors il se résigne à manquer de tout. direction de publication :
cas la porte tarde. peut-être a t elle oublié son masque. ou bien s’est dixit vous propose matthieu marie-céline
pierre hunout
elle perdue dans ces tristes couloirs qui entourent désormais les restes le 14 janvier : Beat Generation, une lecture par tout le collectif et ses invités, à partir de
de ton domaine. peu importe. nul n’échappe à son carnaval. Extrait de Proses, en lecture le 19 janvier, 19h30 à la Loupiote (39, Rue 19h30 - Le Cherche Ardeur (Toulouse).
association dixit , 14 rue louis vitet, appt 21,
l’exil, aussi discret soit-il, ne saurait allonger les lignes de ta main. Réclusane, Toulouse - M° St-Cyprien) - Entrée libre. le 19 janvier : Bernard Hréglich par Benjamin Alexandre, à partir de 19h30 - La bâtimentE5,31400toulouse,france. tél : 05 61 14 27 01 fax :
Loupiote (Toulouse). 05 34 32 05 81. dixit , collectif et revue

issn en cours
le 26 janvier : Howl, un poème de Allen Ginsberg par Benjamin Alexandre, à partir de de poésie, est une association à but non-
19h30 - Le Caméléon (Toulouse). lucratif régie par la loi du 1er juillet 1901.
président : matthieu marie-céline / trésorier : anthony
clément  / secrétaire : mathias trivès - © dixit tous
droits réservés aux auteurs - toulouse - janvier 2010
libres-paroles
Serpente, sob as palavras de Herberto Helder sangrá-los
tanto tempo ainda à nossa frente e nós
Serpent, sous les mots de Herberto Helder encore tant de temps devant nous et nous
des vagabonds à travers Lisbonne
por João Silveira vagabundos por Lisboa par João Silveira des fous sur une île atlantique
Sébastien Lespinasse loucos numa ilha atlântica Catherine Cardon Sarah
dans une Ouhayar
maison
Laurence Barrère Maldito seja quem atirou uma maçã para o outro mundo. avant
numa casa
jardim
le scandale,
toutes
Anouk Pierre Hunout
dans un jardin
Uma maçã, uma mantilha de ouro e uma espada de prata.
num
cette nuit il ymeseut paroles
Maldoror, dans ma tête de me les présenter Maudit soit qui lança une pomme vers l’autre monde. sous la coupe des arbres lançant du pain sec aux pigeons avec les autres vieux, jetés du
Ce poème, écrit en septembre 2008, a servi de ligne d’errance
Correram pour un montage
à procurasonore
il me
sob comme
as copas
poursuivait des
das árvoresobjets
lançando pão secoje aoscherchais
pombos com à me voir velhos,
os outros et je me
aninhados
Être à leurs yeux Une pomme, un voile d’or et une épée d’argent. nid sur des bancs en bois, sentant le vent, devinant des tempêtes, trébuchant jusqu’à un
pour m’être penché vers la bouche
(sévices) os rapazes da espada,
em bancos de madeira, sentindo o vento, adivinhando tempestades, tropeçando até a Coururent les jeunes hommes à la recherche de l’épée, comptoir où notre envie s’évanouit ou ruisselle lentement dans la gorge,
e as raparigas
« intérieur-nuit » qui a été projeté en décembre 2008 correram
à la Maison à procura da mantilha,
de l’Architecture à voyais
ilumtebalcão
poursuivait pouvoir
Faire eau à leurs yeux quand elle futd’enfants
proposé,
onde a vontade se esvai ou escorre devagar pela nossa garganta, et les jeunes filles à la recherche du voile, une génération découvrant que le XXème siècle fut une énorme arnaque
Toulouse. e correram, correram as crianças à procura da maçã.
et ongeração
bien
prêcheempêtrée
crianças a descobrir
de l’existence encore que omaintenant
século XX foi um enorme enganoqui se malgré la raréfaction
Il en rebondit le monde des signes
Qu’advienne uma et coururent, coururent les enfants à la recherche de la pomme. une génération d’enfants qui se dépêcha d’avoir tous les corps et toutes les douleurs
prolonge
uma geração de
de mes
et ça ne suffit pas, ressassements
crianças que se apressou incessants
a ter todos os corpos de cette
e todas coupure
as dores possíveis et l’érosion
Vers le sourire de l’eau, un pourboire possibles
j’ai
j’ai pour
enlevé
perdu finirracines
lesmes
eaux dans uneduénorme
soleil,langue de feu
de etsecela n’eut elle
jamais lieu le
le corps couper même
(noncoupures, seules:ensemble ) qui
para terminar
persistenuma
autant de mondes deenorme
cette parole
língua dedu dedans
fogo quise
e isso nunca deu parle qui
Attiréronge
par jusqu’au
la chose cœur d’un réel et tardedea mettre
avant nier la bas
mort, cordon
plus sobrevivemos
entretanto contenant ao fim do mundo pendant ce temps nous survivons à la fin du monde ou au moins nous attendîmes que reste-t-il ?
àomaquiller,
quesans
resta?mon souffle qui me regarde naufragé
À faire l’accouchement est long hurle à cette mort
mais
ou pelo contenu
menos esperámos que ele se tivesse abatido, todos nós à janela e a noite qu’il se soit effondré, nous tous à la fenêtre et la nuit continua les mots ne nous sortent plus ordonnés, les sentiments s’entrechoquent, les structures
je cherchais comme si je n’étais pas moi
continuou
j’attends unelanouvelle
bonne arrivée
manièred’air de me sentir vivante refaire as palavras já
de séances de torture não nos saem ordenadas, os sentimentos atropelam-se, as estruturas pouvoir
Regret de langue douloureux
avant
qui nous desoutenaient
tendre un défont chaque automneque j’ai trop longtemps nourris
se piège,
le contact avec ma faim mon désir que
sur je
nos ne suis
sustinham
une table pas moi
desfazem-se enfilade
a cada outono de murs à travers lesquels dans
et que la pâte
nous
Initiative opaque
reste-t-il
de duledevenir
maintenant
regretter ?
langage je
et
qu’y
crispe
les mains
siègedans les poches
le rien, hurle a cette mort
pour
e o quetout réapprendre
nos resta agora? ejeasmarche
mãos nosarrêté
bolsos poings
mon sommeil enfilades de réponses sans rejaillie
maintenant d’aube
qu’il y eut tant de voyages, tant de femmes dans des ports au loin, les mainsetsur paupières
le visage de ne jamais revenir
automatisme
agora que foramde l’arbre
tantas as viagens, tantas as mulheres em portos distante, tanto o un souvenir
as mãos s’éveille
pelo rosto Ou l’étire l’être
tant d’alcool, tant de lits en train de mourir dans l’obscurité, tant d’amis qui
non
je
unforce
le vide
les portes
bruit énorme dans la chambre vide hurle à cette
álcool, langage,
tantas camasmes territoires
morrendo sentirtantos
no escuro, amigos que que
je suis tanta
desapareceram, questions
c’était
ruídoun enfilade
rêve no quarto vazio de masques où je touche ma peau obstinément
Écarté à çaune telle faim, tant de crimes, d’années à la dérive
en mon um enorme disparurent, dieu n’importe
d’un sanctuaire où ailleurs mère
en
fome,vie
tantos crimes, anos à deriva sans
deus mes
noutro
un rêve en bois doigts
sítio
qualquer je sentais peut-être pouvoir
Pour rien reste-t-il ?, maintenant que nous sommes une espèce de fantôme qui on
dieudit : nelongtemps
deux
e o quedésirs tête-bêche
nos resta?,
et que nous resté làtrop
où vont pas les yeux
fermé que là s’achève
jeagora que somos
cherchais uma espécie deet fantasma
plus jea percorrer
Lisboa deus
elle parfois
onde não
aonde
voulu chegam osla mon
nossossouffle
olhos se cristalliser en buée sur agir
parcourt Lisbonne le dos ployant sous les mots, d’incroyables torrents déchirant dieu
hurlelàsa
c’est àoùcette
ne vont pas
maisonmortquiless’est
mainsenfuie
nous n’avons
com as costas pesadaspas encore dormi
de palavras, torrentes incríveis rasgando folhas folhas deus
cette mince não changer
chegam
paroi
placemãos
as nossas
vapeur
des livres dans le monde des
évanescente qui ne tarderait
que là
cherchais
tutoyer le ciel
àfolhas rêves dans le monde lumineusement
des feuilles des feuilles des feuilles et nous misons notre destin sur les poètes
alors
qui neque
veutc’est la main
pas sortir qui se refuse s’achève
de moi
e apostamos o nosso destino nos poetas et la ville est une femme éternelle qui nous refuse l’amour du granit tel des monstres énormes, des statues rugissant dans la mer
plus je me
e a cidade sentais
é uma eternacoupée
mulher a negar-nosconsciente
amor pas à disparaître en tout cela ao
je mar
me sentais hurle
ànous à miroir
cette notre
toutoffrons mort
de chance
sa présence la tyrannie
les derniers d’abord, granito como monstros enormes, estátuas rugindo et, au final, tant de temps, trop de temps et l’unique chose que nous fîmes aux bannis
séparée de
e, afinal, tanto toute
tempo,action de
demasiado toute
tempo epensée véritables
a única coisa foi arrancar
que fizémos
oferecemos
[...] a nossa je
sorte me
a sens très
proscritos. seule
criera
as raízest-on au bordaos
às d’observer
palavras dupoemas
bateau,aos livros e transformá-los destruí-los
ce fut d’arracher les racines aux mots aux poèmes aux livres et les
Lisbonne, le 8 novembre 2009
soucieuse mes états Lisboa, 8 de Novembro de 2009 transformer les détruire les saigner

Ted Berrigan purifie la poésie en la rendant très impure, en Some kind of Bowery Santa Clauses I wonder [sic] : Enfin, dans ce monde toujours plus technologique, la
Ted
Assírio
Berrigan
L’Erreur&est
Alvim,
poème
ou leune
« vilain
maison
» poète
en baroque
poésie y Aujourd’hui,
queintroduisant
Hermíniodes
l’évidence
matériaux
Monteiro
de ce corpset retourné,
hétérogènes
endossa à sa chargeen seleservantje voudrais
de temps à
commandement, la3page
questions à Jaime Rocha
de tunis
Who am about to die the necessary lies Invisible.
poésie comme on l’entend traditionnellement a-t-elle encore un
la faire
autre d’unmienne, lui apprendre
langage burlesque et même la grossier.
chansonLesqui passe
mots les miroirs,
humains sont mal
Thierry
Dinis Pires
par Pierre Acot-Mirande & Anthony Clément
Hunout en 1983. La maison
qu’elle m’enseigne
venus, déplacés, hors de
d’édition
enfin à voir
propos.
se mit à vouloir
Il necereste
quequ’un
je suis
occuper
cri déjà
une
; vivre
animal,
position
le heurt,
le croassement par
par
Les ismaël
Pierre
Sonnets, 1964Hunout
rôle à jouerlaou
Traversant pas vraiment
mémoire rocailleuse? d’une montagne. Aux côtés d’une
prépondérante
noir et triste dans la
du corbeau danspublication
le lourd nationale
silence et dans la publication
de la mort.
J.R. : La
fourmi. Perdue. poésie peut être une arme politique, assez efficace, qui intervient
autrui. Aujourd’hui, de quel intérêt ce poème où le regard ne s’est LX dans un contexte spécifique. J’ai bien connu cette poésie au Portugal. Elle
du meilleur de la poésie internationale. C’est ainsi que son prestige Tu n’as allumé, aucun feu. Pour te réchauffer. Tu n’as partagé aucun pain
pas tourné en dedans pour s’agrandir en dehors, ne s’est tourné [sic] : Jaime, lorsque nous nous pour Z.
Pour l’état civil,
La maison Ted Berrigan
d’édition a été est né Edmund
créée par plusJoseph
de vingtMichael Berrigan
associés le 10à Providence,
novembre s’accrut. Dans cette période, la maison d’édition comptait déjà dans prophètes anciens Aidez-moi à croiresommes rencontrés, nous avons a eu un grand rôle dans la lutte contre la dictature et contre la guerre
avec hier. Ou la parole. En deuil. Il n’y eût pas de musique de mélodie. Pour
état de par
Rhode que vers
Ted soi-même, rien de plus, de quel intérêt un poème-ombilic
Berrigan pas mal discuté de poésie, et notammentprenez-laduenlien,
pilluledisons, amoureux coloniale. Il y a aussi une poésie du quotidien qui refléchit et questionne
1972, uneIsland.
journée En ensoleillée,
1954 il s’engage dans l’armée
en plein “règne” américaine
de Marcello et participera
Caetano.à son
qui ne
catalogue
se penche
des auteurs comme Mário Cesariny, Gastão Cruz,
que etvers sonWhitman.
propre ventre, à quoi rimeMishima
ce poème-
en une New York sacerdotale buvez-la la forêt. De chênes. D’eucalyptus. De pins… Tu t’es endormie. Depuis
Il devraitdetoujours
la guerre Corée durant êtrel’année
temps1954.
de se diredelesseschoses,
Libéré obligationsdénouer les ilnœuds
militaires, sortira The Sonnets,
Teixeira de 1964. Pascoaes Walt En prose, Yukio ou Enlever
qu’elle
Blocs le jour,
maintient
d’hiver sur soi.
foisonnant avecCacher le était
lePatricia
monde. soleilaudans und’auteurs
Nombre puits. L’ensabler
disentde pier-
que le l’immédiat. Ce n’est pas le cas de la mienne qui se situe dans un espace d’in-
Son nom est l’accolement du(Oklahoma)
premier nom de l’actionnaire ayant lapar plus ma bouche. Jusqu’à mon oubli. Puis tu t’es levée de mon corps. Et tu es
des cordes
diplômé et profiter
de l’université de des
Tulsafenêtres avant que l’on
en 1962. ne nous
Berrigan les ferme.
va s’établir la adolescence ? Aujourd’hui, une certaine
D.H. Lawrence, entre autres. Et ce fut avec Hermínio Monteiro qu’elleidée de cette poésie a fait res.
premier
lit S’allonger.
Patsy s’en Face
poème était àtoujours
l’autre.
estallée Entre
le plus ungrand unguerrier
poème homme et une
d’amour.
de Troie Etfemme. La nuit
toi, comment GRUPPEN-stop-nouvelle_revue_semestrielle-stop-éclats-stop-
tériorité, dans une zone qui a plus à voir avec l’invention d’une atmosphère
grande
suite à Newpart et le dernier
York, oùc’est nom
il vaparler de
contribuer celui ayant
au renouveau la plus petite : Assírio Bacelar partie.
Ecrire un poème, et laisser un librepoétique
état de de l’ « école
l’amour, le de New
regard sa
se place
LX
révéla jusqu’au
réellement sein de notre
comme la plus petite entreprise,
importante s’est
dans le dissolue
domaine entre
de la coule,
Soyez les yeux
es-tu fiancé
entré eten fermés.
poésie ?Pudique,
domestique et prêtre face en àpyjamas
leurs nudités. Leurs corps. Leurs clittéraire
r é a t i o npersonnalisée,
_ t r a n s d i s c i pdel i ntransgression
a i r e - s t o p - betu de
r e arupture
u - s t o pavec
- L . Jaler réel,
f e r ( pqu’avec
oète)
(actuellement
York » dans les éditeur
années 60, chez
par Nova Vega)
ses œuvres et João
croisées avec Carlos Alvim.
les poètes RonElle Padgetta étéet En
amoureux. poésie, autant que dans la fiction étrangère et nationale. n’arrivions à
nous par rejet de la faute sur l’autre, sans que nous De
corps.douces
De nanas :vont
tremblements, vousentré
apporteren des
et d’étonnements. pommes mortifères
parQui aurait puparimaginer. Qu’un . Kemportant.
Iune aintervention
d d o u c h ( pprogrammatique
i a n i s t e , c o m p osur s i tcelui-ci.
e u r ) - s tCependant,
o p - P. U. B je a r conçois
r a n q u eque , S.
danDire, butparler, qui jamais n’est le contraire de (se)
de taire ; du
à dans
l’autre old prophets Help me to believe Jaime Rocha Je suis poésie le corps, l’inquiétude du
fondée
Dick Gallup. le 1964
En de publier
la célébrité ce qu’il
sera y avait
au rendez-vous etgrâce
s’écrivait mieux
à la publication la
recueil Percussionnistes
sein pouvait et tchous-tchous
tenir dans une vousQ’un
main. étonneront
sexe pouvait ettenir dans une bou-
bout du des
paradigme, comprendre que son erreur drinkétait également dela Oliveira,
nôtre. Aujourd’hui, nous corps face à la grandeur de la mer, par la mélancolie la beauté du mou- Mtout
Le i rêve
r ave
actequetcréateur
e ( ptuhavais
i l oest
s ofait
un
p hen acte
e s )moi.
-révolutionnaire
s t o p - L . G a t t iqui( m ainfluence
q u e t t e,la
i l lperception
u s t r a t i o nets )la-
scienceson ne se situe pas face au silence ou à l’omission,
The Sonnets. New
De York
Herberto sacerdotal
Helder et Cesariny it takeà aCarlos
pill Samuel Beckett,
branche sociales, occupant une niche du marché alors sous Arrêté Je
che. ? . Comme ainsi Je
l’eau quidetientnouveau Je
dans Je
l’argile. Par miracle.
mais devant untropvoilement, un renoncement, Blocks
sommes of blooming winter
Malcolm plusieurs à nousouPatricia
être was a le dos, nous avons choisi l’écart
tournés vement, par Broyeur-d’Organe
le crépuscule et par l’absence d’amour, par les livres. La poésie stop-rhizome-stop-invités_n°0-stop-S.Pey,V.LeDiag
philosophie de chaque moment. Dans ma poésie il y a comme on(poètes)- une réorgani-
Au cours
le contrôlede saexcessif brève duexistence
régime. terrestre
À la suite deun
(1934-1983) la bandeau
Ted Berrigan
Révolution sur des
less’ingénier
va yeux.
Oeillets,à bed
Lowry, Kafka
Patsys laissé gone tomber The best
Baudelaire. À cette époque, le trimestriel A Le singe d’un exécute sa danse …
surexposer une question fort simple, qu’il suffit de poser, cependant, pour se trouver puisqu’ayant
Phala futand
également unfighter
voile in surTroy
nos yeux, nous avons même des c’est
Non.
Ted Ron la renaissance d’une haine
Dick Didactique non-mélodiqueancienne, ancestrale, quelque chose qui s’in- stop-E.Barot(philosophe),R.Kaddouch(pianiste,pédagogue)-stop-
sation de l’imaginaire, un choc lexical, à travers lesquels le mal-être contem-
la maison
Le d’édition
poème surgit d’unétait au parfois
refus, bord dedelaparler,
faillite.toujours
Elle futde“occupée”
aussitôt dans la complexité, l’enchevêtrement des choses fondamentales. La poésie
se contraindre par lesà Be bride groom andun succès,
priest inparticulièrement
pajamas dans le monde culturel. Il
sinue comme un venin surgi de la terre.
Je ne me rappelle. Rien. De toi. Même lorsque je regarde l’étoile. Pousser son
en_librairie_le_18_Janvier-stop-120_pag
porain cesse d’être ressenti comme familier et se transforme es-stop-www.myspace.
en quelque chose
travailleurs quiaux la transformèrent end’une
coopérative d’autogestion. Laabsolue
situation fourches
existagirls dans
de mai la
1986youbouche
jusqu’à et des
sonapplesnœuds
centième dans la gorge. Nous avons
numéro, en 2002. Pour le moment, divergé Noceurs
Par désir. rassemblés ici pour défoncer mon zeste
dernier souffle.
l’obscurité
peut-elle et
prendre partlois comptables
à tout ce qui nous vérité
concerne énoncée
? Dire ce quecomme
nous sommes : des– Sweet will bring candied !
Berrigan secrètement HECTOR JEU ETC. cd’effrayant.
o m / r e v uMa e - gpoésie
r u p p nee n vise
- s t opas
p - oà utransformer
v e r t u r e - slet omonde
p - G R dans
U P PlaEmesureN-stop où-
économique et assombri
seuls existentnos
Drummer-boys and poèmes
réliés les trois
Choo-Choos là où nous
premiers
will parlions
astound you ! pourtant d’éclaircies car nous
volumes. Un dimanche à midi.
l’évidence
êtres de était
d’émotion corps dramatique.
retourné, où
et d’imagination, Lestout
mais dettes engagées
qui débute,
veulent où une
aussi étaient
brèche
comprendre délirantes.
pour Avecà
y lancer
et répondre D’habiter
Davantage
[sic] : Tu m’as sa livres
de propre soif.
Rilke Marginale.
également Stevens que
raconté Pound Auden Helder t’avait beaucoup
Herberto elle n’appelle pas à une action sur lui. Peut-être révèle-t-elle une autre face,
l’avancée avons
En 2001
Areté pris pour
that Iautre
I disparaît celuiI qui
Hermínio
Again I finalement
Monteiro n’était que
et Manuel Rosanotre semblable,
endosse le rôle
un
des aveu endesecret
exigences la démocratie
morales, dans
: leintellectuelles,
poème n’estles années
pas
spirituelles ?70Pénétrer,
un songe etdans
80, la afincoopérative
lequel de faire tenir
l’ordonner se Cette& Frank
influencé,nuit-là.mais
Tu as habité les
hormis ta soif
autresen moi.
poètes,Tu as dormi.
a qui Souslema
dois-tu langue
plus ? sèche celle que ce monde n’a de cesse de cacher. En faisant cohabiter les époques
transforma en société oubliant
An l’autre encore.
Organ-Grinder’s
d’administrateur monkey Aujourd’hui
unique. does his dance.la maison d’édition continue à “faire
poétiquement,
toute la réalité,dans n’est par
il chaque pas action,
parcelle
temple formée
de notre par les ?anciens
expérience
; préférons-le rêve membres.
Ou serait-elle
comme réservée
il traverse plutôtet Ted Ron Dick Didactic un-melodic
Un
et
J.R. genre
: Madepoésie
chaude. Pères-Noël
Tu m’as du Bowery
je latraversé.
dois Un Je
au passé. me
Je lademande
invisible traverse
dois l’écorce
au désir d’un arbre.
de recherche d’un Je ne
quel- les
et les lieuxmythes,
de notre
notreellelutte
lutte
met où où
en évidence
désigner des des
le malzoneshumain
de liberté,
liberté,
comme oùquelque
éclaircirchose la poésie
poésie
qui
àCeux
un certain genre d’expérience, à unecegamme parrestreinte du
duvécu des livres comme on serons
prend soin d’une vigne”, comme disait Hermínio les lieux de désigner zones de où éclaircir la
nous qui restèrent
laisse derrièreetlui, résistèrent,
seul et contre futsoi, amour,
avec l’autre, au qu’elle
livre et de aurait
quotidien.la maisonpour
Ou : Demain,
Roisterers nous
here nous
assembled shatter my laissés
zest de côté et dans le noir, nous ne
Qui
pouvaisest surtelevoir.
pointSauf,
d’y passer
sentir,lestamensonges
matière, en nécessaires
mue. Dans l’ombre. Ombre de
que part et d’un second corps. Je la dois à la peinture, aux surréalistes, aux contemporaine
toujours nous habite
contemporaine sont multiples.
sont multiples.
et nous détermine.RetrouvezEt[sic]
Retrouvez [sic]
par et
et
la toute
toute
lecturel’actualité
l’actualité
du poème, de on
de dixit
dixitpeut
mission d’éclairer et de promouvoir ? Ilétait
n’estmédiocre
pas évidentetque la poésie se doive de Monteiro, bien que possédant un catalogue et un
d’édition.
pas une vieLarêvéepolitique
mais éditoriale
vivre car rêver, pas de siège peu
pour conséquente,
l’idéal, juste ce
une marcherons qu’à peine, nous clopinerons. C’est queéventail
nous aurons d’auteurs
cesséplus
de chair. : De terre.
*, Soluble. Friable. Quand
Je lala fièvre se lève du corps. Quand
elle sur
découvrir
le
tout connaître, mais on peut réfléchir à ce que l’on perd en la limitant à des fonctions Berrigan
qu’enviables,
secretly HEKTOR GAME ETC. abjecionnistes
(Trad. Thierry aux expressionnistes.
Acot-Mirande) dois aux poètes, à la musique,
aux sur le blog
blogun de
de regard
l’association
nouveau
l’association :: sur le monde et sur nous-mêmes.
qui mena
abrupte à l’abandon
marche à pied. progressif de plusieurs “résidents”. C’est alors refuser
More books ! étant
et nous serons
Rilke d’ailleurs
Stevens le principal
contraints Pound éditeur,
à cetteAuden diffuseur et promoteur de
suffisance. se lève. Et qu’elle te traverse.
particulières.
Fernando
& Frank Pessoa au Portugal et dans le monde.
mythes grecs et médiévaux. http://collectifdixit.blogspot.com
http://collectifdixit.blogspot.com
* abjectionnisme, mouvement littéraire portugais de la fin des années 40 lié au surréalisme.

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