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0)
c*(Q) = NCQ)
k30
CHQ) = CQ) 9 C(O)
CEQ) = C*@Q) 0 CQ) = FQ)
ci) fonctions continues sur
Cc) fonctions w de C'(Q) telles que pour chaque multi-indice « al < k.
lapplication x €Q ++ Dtu(x) se prolonge continiment sur &
cr) = NC
k
cma) = frecins ry ae)
wea |x — yf
CHO) = {ue CQ); Dive C7) Vj, Ui < kK}
Ww, Wi, We", H', Hi, H™ espaces de Sobolev.
< of avec 0 R une application vérifiant
a PQx)=Ap(x) VreE et YA>0,
(2) Pie +y)< px) +p) Vx, yeE.
Soit d’autre part, G < E un sous-espace vectoriel et soit g : G > R une application linéaire
telle que
8) 8x) < p(t) -VxeG.
Alors il existe une forme linéaire f définie sur Equi prolonge g, ie.
a(x) = f(x) YxeG
et telle que
4) f(x) < p(x) Wee E
La démonstration du théoréme 1.1 fait appel au lemme de Zorn dont nous
rappelons l’énoneé. Commengons par préciser quelques notions de la théorie des ensembles
ordonnés.
Soit P un ensemble muni d'une relation d’ordre (partiel) notée <. On dit qu’un sous-
ensemble Q < P est totalement ordonné si pour tout couple a, b de Q on a (au moins) une
des relations a | = Max [ 0 on pose A, = A + B(0,£)et B, = B + B(0, e) de sorte que
A, et B, sont convexes, ouverts et non vides. De plus, pour ¢ > 0 assez petit, A, et B, sont
disjoints (sinon on pourrait trouver des suites ¢,>0, x,€A et y,€B telles que
[Ix, — Yall < 2€,3 on pourrait ensuite extraire une sous-suite y, > y€A 7B). D'apras le
théoréme 1.6, il existe un hyperplan fermé d’équation [f = a] qui spare A, et B, au sens
large. On a donc
eset Pete eea case cece aces Oc se
Il en résulte que
SOs) + elif 0 il existe un voisinage V de x tel que :
OW) 20X)—e YyeV;
et réciproquement.
Hen résulte en particulier que si @ est s.ci. et si x, + x, alors :
lim inf 9(%,) > 9). |
(c) Si @ et 2 sont sci, alors @, + @2 est sci.
(4) Si (@);e1 est une famille de fonctions s.ci. alors envelope supérieure des (¢,) est
sci, Cest-d-dire la fonction @ définie par
(x) = Sup (x)
est s.c.i.
(e) Si E est compact et si @ est sci. alors @ atteint sa borne inférieure sur E.
On suppose maintenant que E est un espace vectoriel. Rappelons la
Définition. — Une fonction @: E+] — 0, + c] est dite convexe si
(tx + (1 = dy) < tox) + — DE) Vx, yeE, Wee ]0, If
Nous utiliserons quelques propriétés élémentaires des fonctions convexes :
(a) Sig est une fonction convexe, alors epi @ est un ensemble convexe dans E x R; et
réciproquement.
(b) Si @ est une fonction convexe, alors pour tout X€ R ensemble [p < 2] est
convexe; mais la réciproque n’est pas vraie.
(!) Insistons sur le fait que ®
= 0, + of et donc ici 2 ne prend pas la valeur + 0INTRODUCTION A LA THEORIE DES FONCTIONS CONJUGUEES 9
(6) Si, et @2 sont des fonctions convexes, alors @, + 2 est convexe.
(d) Si (—),¢1 €st une famille de fonctions convexes alors 'enveloppe supérieure des (,)
est convexe.
On suppose dans toute la suite que E est un ev.n.
Défmnition. Etant donnée une fonction @ : E+] — 00, + ] telle que @ # + 0 (ie.
D(9) # @) on définit la fonction g* : E’ > ] — oo, + co], conjuguée de @ par
9°) = Sup ( 0, Wb20(');
Pp P
la démonstration de (4) est évidente : la fonction log étant concave sur ]0, co[ ona
1 1 1
woe (2 ate ») 2 — loga? + — log b” = log ab.
P Pp P
Donc
LACM laGOL < Foor | = * geo pp. xeQ.
Il en résulte que fgeL' et que
1 : y
6) va <= iifllte + = llality
P Pp
Remplacant dans (5) f par Af (4 > a il vient
(6) fua<* a * wits ue py late
(') Que l'on utilisera aussi parfois sous la forme ab < ea” + Cb” avec C, = 6 ?-!.DEFINITION ET PROPRIETES ELEMENTAIRES 37
On choisit 2 = |lfllur ligt (de maniére A minimiser le membre de droite dans (6)). On
obtient alors (3).
Remarque 2. — Il convient de retenir une conséquence trés utile de l'inégalité de Hélder :
soient f,, fy ...f des fonctions telles que
11 1 1
Helm i O
(se ramener au cas ol B = 1 et noter que la fonction (x? + 1)?? — x? — 1 est croissante
il vient
A
eb 11
=(54—) < ar + =r.
J (5 +5) 5a + 5b
[cette derniére inégalité résulte de la convexité de la fonction x +» |x|"? car p > 2].
2 étape : L? est uniformément convexe, et donc réflexif pour 2 < p < o.
En effet, soit ¢ > 0 fixe. On suppose que
Wile <1, lglke <1 et Wf —glhe >
(‘) A prior il faut distinguer fet f* : on sait que f, +f dans L? et que f,,(x) + f*(x) p.p. sur Q.60 LES ESPACES L”
> >
Si (oy eden peel is
LP 2, 2 I
aa ee
Par conséquent L? est uniformément convexe, et donc réflexif grace au théoréme III.29.
On déduit de (10) que
f+ 9
2
6
3 tape : L? est réflexif pour | < p <2.
Demonstration. — Soit 1 < p < 2. On considére lopérateur T : L? + (LY défini comme
suit :
Soit we L? fixé; Vapplication fe LY + J uf est une forme linéaire et continue sur L?
notée Tu de sorte que
Tu, f) = fu vfeL?.
On a (d’aprés Pinégalité de Hélder)
KTu, $1 < Ielleall flue"
et par suite
ay [Tully < [lull
Diautre part, posons
fol) = WOOP 7uQ) (Fox) = 0 si u(x) = 0).
On a foe L?, [fol = llull?>* et (Tu, fo = llulle,-
Done
(L”)' par
f(x — y)g(y) est integrable sur RN.
On pose
(F * a(x) = [ Sx — yigy) dy.
aN
Alors f * g © L?(RN) et
Wf * agile < Wfllusligllie-CONVOLUTION ET REGULARISATION 67
Demonstration. — La conclusion est évidente si p = oo. Supposons d’abord que p = | et
soit
F(x, y) =f — yg).
Pour presque tout ye RN on a
fire. idx = won ise — yidx = [Hf lhslgOI < 2
et
Jor free y)ldx = ILflluliglls < 2.
Appliquant le théoréme de Tonelli (théoréme IV.4) on voit que Fe L1(RN x RY).
Grace au théoréme de Fubini (théoréme IV.5) on obtient
fire. y)ldy < 00 pp. xe RN
et
fe [ire Widy < Wfllullglins.
Ceci correspond exactement a la conclusion du théoréme IV.15.
Supposons maintenant que | < p < 00. D'’aprés ce qui précéde, on sait que pour
presque tout xe RN fixé, la fonction y + [f(x — y)IIg(y)I? est integrable sur RY, i.e.
UG = sI"? lg) L5(R').
Comme |f(x — y)|/”" € Lf’, on déduit de l'inégalité de Hélder que
[fe = lg ODL = LG — yO LAG — ye Ly
et
Up
ire — Yb vdy < ( i Ife = yla? a) Wn?
ie. IF & DOD < (LL Lgl?C-ISIRY
Appliquant le résultat du cas p = | on voit que
fx gel? et [If * gle < MfllllallAlL/l?
ie. If * alle < Ufllullalle.
Notation. — Etant donnée une fonction f on pose /(x) = f (— x).
Proposition IV.16. — Soient fe L'(RN), g € L’(RN) et he L?(RY).
Alors on a
Juwoa- fave fh).
Demonstration. — La fonction F(x, y) = f(x — y)g(y)h(x) appartient a L'(RN x RN)
puisque
[rea (fue = Tr) dx < 00
grace au théoréme IV.15 et a l’inégalité de Hédlder.68 LES ESPACES L”
Par conséquent
fo % g)(xph(x) dx = fex[ros y) dy = for fees y)dx = Jeow * ‘hyy) dy.
Supports dans la convolution
La notion de support d’une fonction continue est bien connue : c'est le complémentaire
du plus grand ouvert sur lequel f est nulle (ou, ce qui revient au méme, 'adhérence de
Fensemble {x;f(x) # 0}. Quand on travaille avec des fonctions mesurables il faut étre plus
prudent — puisque ces fonctions sont seulement définies presque partout — et la définition
précédente ne convient plus [on pourra s’en convaincre en considérant Ig]. La définition
appropriée est la suivante :
Proposition IV.17 et définition du support. — Soit Q < RN un ouvert et soit f une fonction
définie sur Q a valeurs dans R. On considére la famille de tous les ouverts ((),<\, ©; < Q tels que
pour chaque ie, f = 0 p.p. sur 0, On pose © = Ua.
Alors f = 0 p.p. sur ©. :
Par définition, Supp f = Q\o.
Remaraue 10.
a) Sif; et f; sont deux fonctions telles que f, = fz p-p. sur Q, alors Supp f, = Supp fy.
On peut done parler du support d’une fonction f ¢ L” (sans préciser quel représentant on choisit
dans la classe d’équivalence).
b) Si f est continue sur Q on vérifie aisément que cette définition coincide avec la
définition usuelle.
Demonstration. — II n'est pas clair que f = 0 p.p. sur @ puisque la famille I n'est pas
dénombrable. Toutefois on peut se ramener au cas dénombrable par le procédé suivant.
Soit (K,) une suite de compacts tels que o = UK,
1
{prendre par exemple K, = {x €@; dist (x, R\o) > — et |x| < n}].
n
Ensuite, pour chaque n, K, est recouvert par un nombre fini des w,, soit K, < UJ @, avec
‘el,
1, < I fini. Posant J = UI, (J est dénombrable) on ao = U @,. Commef = 0 pp. sur @,,
: ied
on conclut que f = 0 p.p. suro.
© Proposition IV.18. — Soient fe L'(RN) et ge L*(R%). Alors
Supp (f * g) ¢ Supp f + Supp g
Demonstration. — Soit x € RN fixé tel que la fonction y ++ f(x — y)g(y) soit intégrable
(voir théoréme IV.15). On a
(f * gx) = fre — yal») dy = [ f(x — y)g(y) dy.
f
(x—Supp/) oSupp9CONVOLUTION ET REGULARISATION 69
Si x ¢ Supp/f + Supp g, alors (x — Supp f) 7 Suppg = @ et (f * g)(x) = 0. Done
(Uf * g)(x) = 0 pp. sur (Supp f + Supp g)
et en particulier
(f * g)(x) = 0 pp. sur Int (Supp f + Supp g).
Par conséquent Supp (f * g) < Supp/+ Supp g.
e Remargue I. — Bien entendu si fet g sont tous deux a supports compacts, alorsf * gest
4 support compact. En général, si l'un des supports seulement est compact, alorsf * g n'est
pas 4 support compact.
Proposition IV.19, — Soient fe C(R™) et g Li (RY). Alors
Sf * gE C(R).
Demonstration. — Notons d’abord que pour tout x € RN la fonction y > f(x — yig(y)
est intégrable sur RN et donc (f * g)(x) a un sens pour tout xe RN.
Soit x, + x et posons
FQ) =f, — yg)
Fy) =flx — yg)
de sorte que F,(y) > F(y) pp. sur RN, D'autre part, soit K un compact fixe tel que
(x, — Suppf) < K pour tout n. Done f(x,—y)=0 pour y¢K et par suite
IF.) < I/I.1x(y) 9 (y). majorante intégrable. On déduit du théoréme de Lebesgue que
SF * W(X) = fron dy> fro dy =(f * g(x).
Notations
C*(Q) désigne l'espace des fonctions k fois continiiment différentiables sur Q
C*(Q) = n fos))
CQ) = CQ) ACA)
Ca(Q) = C*(Q) 4 CLQ)
(certains auteurs utilisent la notation 9() ou bien C¥(@) au lieu de C*(Q).
© Proposition IV.20. — Soient fe CX(RN) et ge L} (RN) (k entier). Alors
fe geC(RY) et Dif * g) = (Dif) * g(’).
En particulier si fe C2(RN) et ge L}(R), alors f * ge C*(R).
(*) Ici D* désigne l'une quelconque des dérivées partielles
am om aaN
Ox2N
N
D'f= f avec ola, tap tu tay sk
xp OxP70 LES ESPACES L?
Demonstration. — Par récurrence on se raméne immédiatement au cas k = 1.
Soit x € RN fixé; montrons que f * g est différentiable en x et que
VF g(x) = (VF * g(x) (1)
Soit he RN avec |h| <1 (h destiné a tendre vers 0). Ona
Ife + h = y) — fle — y) — AVS — y)]
1
[ [AVf(x + sh — y) — hVf(x — y)] ds} < jh| e(jh)) vyeRN
0
avec e(|h|) + 0 quand |h| + 0 (puisque Vf est uniformément continu sur R').
Soit K un compact fixé assez grand pour que x + B(0, 1) — Suppfc K. Ona
Six +h = y)—foe—y) — hfe — y)=0 YE K, Ve BO,1)
et donc
[fle + h = y) — fix — y) — Vf = y 0, 3f,EC(Q) tel que If fill
0 on conclut que f= 0 pp. sur.
2) Considérons maintenant le cas général. On écrit Q = UQ, avec Q, ouvert, 2,
= 1 :
compact, 2, < 0 [Prendre par exemple , = {x €; dist (x, G9) >| et Ix| < n}]- Appli-
quant ce qui précéde avec Q, et fig, on voit que f=0 p.p. sur Q, et on conclut que
f=0 pp. surQ.
DeMonstrATION DU THEOREME IV.12. — On sait déja que C.(Q) est dense dans L'(Q).
Supposons done que | < p < o0. Pour prouver que C.(Q) est dense dans L?(Q) il suffit de
verifier que si he L?(Q) satisfait | hu = 0 pour tout we C,(Q), alors h = 0. Or
he Li_(Q) puisque i lh! < [lhllyeIK1” < co et on peut donc appliquer le lemme IV.2 pour
conclure que h = O p.p.
Théoréme 1V.13. — L*(Q) est séparable pour 1 < p < «0.REFLEXIVITE. SEPARABILITE, DUAL DE L? 63
Dewonsraation. — On désigne par (Rj). la famille (Aénombrable) des pavés R de la forme
= Ta. BL avec q, be Q ct RED
On désigne par E espace vectoriel sur Q engendré par les fonctions Ip, (ie. les
combinaisons linéaires finies a coefficients rationnels des fonctions 19,); de sorte que E est
dénombrable. Montrons que E est dense dans L?(Q). Soit f¢ L"(Q) et soit > 0 fixés. Soit
S,EC(A) tel que [if —fillr» < © (théoréme IV.12). Soit Q un ouvert borné tel que
Supp f, ¢ ®