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NF P 62-203-1
mai 1993
travaux de bâtiment
Statut
Norme française homologuéepar décision du Directeur Général de l'afnor le 5 avril 1993 pour prendre effet le 5 mai 1993.
Norme reprenant le DTU 53.2 d'octobre 1990 sans modifications. Les annexes 1 à 4 sont contractuelles (normatives). L'annexe 5
est donnée à titre informatif.
Correspondance
A la date de publication de la présente norme, il n'existe pas de norme ou de projet de norme européenne ou internationale sur le
sujet.
Analyse
La présente norme propose les clauses techniques à insérer dans un marché de travaux de revêtements de sol plastiques
manufacturés en lés ou en dalles, collés en plein sur un support résistant, à l'intérieur des bâtiments.
Descripteurs
bâtiment, contrat, revêtement de sol, revêtement plastique, dalle de revêtement, pose, collage, protection électrostatique, salle
d'ordinateur
© afnor 1993
membres de la commission spécialisée du DTU 53.2 relatif aux revêtements de sol plastiques collés
Animateur :
Rédacteurs :
Membres :
MM. CREMONT, HAENTZLER, JOUBERT, MATHIEU, NUDELMANetTESTAUD,représentant l'Union Nationale des Revêtements
de Sol et du Tapis
MM.
- PHILIPPEetVIOLIER,représentant la Compagnie Nationale des Experts spécialistes en Revêtements de Sols
- BOIGELOT, REYNAUD, RICHARDetRIVAT,représentant le Syndicat Français des Enducteurs et Calandeurs
- PENISSONetPICHARD,représentant le Syndicat Français des Colles et Adhésifs
M. BALCON,représentant la SOCOTEC
CD-Reef V3 - Édition 146 - Décembre 2006
Document : NF P62-203-1 (DTU 53.2) (mai 1993) : Revêtements de sol
plastiques collés - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de
classement : P62-203-1)
Sommaire
Chapitre 1 objet
Chapitre 3 matériaux
3.2.2 Accessoires
3.3.2 Colles
Chapitre 4 supports
4.3.3 Contre-marches
6.1.1 Température minimale de stockage et conditions de pose des revêtements de sol plastiques
6.2.1 Colles
6.7.2 En escalier
7.1 Généralités
7.2 Pose des revêtements en locaux informatiques (ASI), en unités centrales informatiques et en blocs opératoires et locaux
assimilés
7.2.3 Accessoires
7.2.5 Entretien
8.1 Nettoyage
2 Informations pratiques
2.2 Aspect
Premier entretien
Entretien courant
1 Nettoyage/lavage
2 Protection
3 Décapage
Détachage
Recommandations particulières
2 Document assimilé
3 Normes
4 Autres documents
Chapitre 1 objet
Le présent Cahier des Clauses Techniques s'applique aux travaux de mise en oeuvre des revêtements de sol plastiques
manufacturés en lés ou en dalles, collés en plein sur un support résistant.
Il ne s'applique pas aux locaux où prédominent des sollicitations autres que celles résultant du trafic pédestre et des activités
humaines usuelles.
En ce qui concerne le classement d'usage des locaux, on se référera à la notice sur le classement UPEC des locaux.
COMMENTAIRE
On pourra se référer à cet égard au « Guide pour la rénovation des revêtements de sol : cas d'un nouveau revêtement plastique
collé », publié par le CSTB.
Chapitre 3 matériaux
CD-Reef V3 - Édition 146 - Décembre 2006
Document : NF P62-203-1 (DTU 53.2) (mai 1993) : Revêtements de sol
plastiques collés - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de
classement : P62-203-1)
COMMENTAIRE
Concernant ces différents produits, il existe des Avis Techniques assortis d'un classement UPEC qui définissent une bonne
adéquation entre la qualité du produit et le classement du local.
Revêtements en lés ou en dalles, homogènes ou hétérogènes, formés d'une ou plusieurs couches vinyliques (opaques ou
transparentes, unies, marbrées ou imprimées).
Appartiennent aussi à cette famille les revêtements qui comportent, en envers ou en position intermédiaire, une armature.
variante
Revêtements en lés constitués par un ensemble de couches vinyliques directement appliquées sur un envers :
- en feutre de jute, aiguilleté sur une toile de même nature ;
- en feutre de polyester non tissé.
Dalles vinyliques hétérogènes formées d'une ou plusieurs couches ou feuilles (opaques ou transparentes) et dont la couche
d'envers est constituée de liants, principalement vinyliques, enrobant des granulés de liège.
Dalles thermoplastiques semi-flexibles composées d'un liant à base de polymères vinyliques, de plastifiants, de charges minérales
et d'autres additifs.
Dalles ou bandes, composées d'une surface transparente en PVC, d'un aggloméré de liège composé et d'une feuille vinylique
opaque en envers.
COMMENTAIRE
Ces revêtements plastiques hétérogènes se présentent en lés étroits pour revêtir en continuité le plat de la marche, la contre-
marche inférieure et le nez de marche arrondi.
La zone correspondant au nez de marche présente des cannelures parallèles au bord de la marche.
3.2.2 Accessoires
nez de marche
Les produits de lissage utilisés doivent faire l'objet d'un Avis Technique assorti d'un classement « P » (au sens du classement
UPEC) au moins égal à celui du local à revêtir.
En cas d'application sur chape asphalte ( cf. § 4.1.3.1 ), cet emploi doit être visé favorablement par l'Avis Technique du produit de
lissage. Il en est de même en cas d'emploi sur parquet bois ( cf. § 4.2 ).
3.3.2 Colles
COMMENTAIRE
Ces produits relèvent de la norme NF T 76-131 .
Pour certaines familles de colles, il existe une marque NF qui atteste de la conformité de ces colles à la fiche technique du
fabricant.
Ce sont des solutions incolores vinyliques, livrées en bidons, en flacons ou en tubes avec embouts applicateurs.
Ces produits contiennent généralement des solvants très inflammables tels que le tétrahydrofuranne (THF).
On distingue principalement :
- les talonnettes : ce sont des profilés permettant le relevé en gorge du revêtement (fig. 1a ) ;
Profilés en plastique, comportant ou non un talon, dont la partie haute peut éventuellement être recouverte par le revêtement mural.
COMMENTAIRE
La plinthe peut être réalisée dans le même matériau que le revêtement plastique.
COMMENTAIRE
Ce sont des bandes de forme légèrement bombée en plastique, aluminium, inox ou laiton.
COMMENTAIRE
Mastic généralement élastomère (par exemple, silicone ou polyuréthanne) utilisé pour le calfatage en rive du revêtement, aux joints
des seuils, autour des pieds d'huisseries et aux passages des canalisations.
Chapitre 4 supports
Chapes en mortier de ciment, exécutées conformément au DTU 26.2 , lequel spécifie les dispositions en matière d'état de surface
requis.
Les ouvrages indiqués ci-après sont réalisés conformément au DTU 21 , lequel spécifie les dispositions en matière de tolérance et
d'état de surface requis ( cf. Annexe 1 en ce qui concerne le rappel de ces dispositions) et, en ce qui concerne les travaux de
dallage, aux Règles professionnelles. Les tolérances de planéité et d'état de surface sont les mêmes que celles indiquées aux
DTU 21 et 26.2 :
- béton surfacé soigné,
- dalles préfabriquées.
La pose de revêtements plastiques ne peut être effectuée sur ce type de dalles que si celles-ci :
- ne comportent pas de joints dans les locaux ;
- ou, à défaut, si elles sont complétées par une chape rapportée avec armature au droit des joints.
4.1.1.3 Ouvrages d'interposition sur planchers et dallages en béton brut et en béton surfacé à parement courant
COMMENTAIRE
Les tolérances et l'état de surface des ouvrages d'interposition sont les mêmes que ceux d'une chape rapportée.
La pose ne peut être effectuée que sur des supports non susceptibles d'exposer le revêtement à des remontées d'humidité sous
quelque forme que ce soit.
COMMENTAIRE
La dernière édition des Règles professionnelles concernant les travaux de dallage a été publiée dans les Annales de l'ITBTP n°
482, mars-avril 1990 .
Ces ouvrages sont exécutés en contreplaqué CTB-X ou en panneaux de particules CTB-H conformément au DTU 51.3 lequel
spécifie les dispositions en matière de tolérances, de planéité et de désaffleurement.
Ces supports sont toujours usinés sur leurs quatre bords (rainurés et languettés en périphérie) et collés entre eux.
La pose de dalles plastiques semi-flexibles sur de tels supports n'est pas visée par le présent document.
COMMENTAIRE
La pose des revêtements flexibles ne peut être effectuée que dans les cas suivants :
- planchers porteurs sur solivage à l'abri des intempéries ;
- planchers sur lambourdes ;
- planchers de doublage ;
- planchers flottants, ces derniers convenant seulement aux locaux classés secs.
Ces chapes sont réalisées conformément aux dispositions du fascicule 8 du « Cahier des Charges de l'Office des Asphaltes »
relatif aux « Chapes asphalte en sous-couche de revêtement de sol » (asphalte type AF du fascicule 10 ). L'épaisseur nominale
de 20 mm est portée à 25 mm pour les locaux classés P3.
COMMENTAIRE
Les chapes asphalte sont principalement utilisées pour permettre la pose d'un revêtement de sol plastique sur un terre-plein
insuffisamment protégé contre les remontées d'humidité.
4.1.3.2 Divers
La pose sur un ancien revêtement que l'on voudrait maintenir en place est possible dans certains cas.
Elle est fonction, d'une part, de l'ancien revêtement existant et, d'autre part, de la destination des locaux.
COMMENTAIRE
La géométrie des éléments ci-après doit être compatible avec l'application du revêtement prévu.
Ils doivent présenter les mêmes propriétés que les autres supports des revêtements de sol plastiques.
4.3.3 Contre-marches
La pose du revêtement de sol plastique ne peut être effectuée que si les conditions ci-après sont toutes satisfaites :
- clos et couvert réalisés ;
- le support ne doit pas présenter de fissures. Les joints de retrait du dallage d'une certaine largeur (joints sciés par
exemple) auront été préalablement traités.
COMMENTAIRE
Le traitement est effectué par l'entreprise chargée de l'exécution du support comme suit :
- ouverture si nécessaire ;
- nettoyage du joint ;
- garnissage du joint avec un produit adapté (résine époxyde par exemple) ;
- saupoudrage, avec du sable de quartz, du produit de garnissage avant sa polymérisation.
Les joints de construction sans largeur (joints secs) sont traités ultérieurement conformément à l' article 5.2.1 ;
- travaux d'apprêt ou de peinture terminés sur murs et plafonds, ou séchage du gros oeuvre, des enduits et raccords
(humidité maximale de 2,5 % pour les maçonneries et 5 % pour les plâtres) ;
- vérification de l'étanchéité des installations sanitaires et de chauffage ;
- une réhumidification des locaux ne doit plus être à craindre ;
COMMENTAIRE
Aucun travail complémentaire ne doit être prévu qui puisse entraîner cette réhumidification.
- les températures du support et de l'atmosphère doivent être au moins égales à + 10 °C, ou aux températures minimales
fixées dans la fiche technique du fabricant confirmées par l'Avis Technique du revêtement.
En cas d'utilisation d'un générateur d'air chaud fonctionnant au gaz, bien ventiler le local pour évacuer l'eau formée par la
combustion et pour éviter les condensations.
L'humidité ambiante doit être telle qu'il n'y ait pas de condensation au niveau du support ;
COMMENTAIRE
Ces exigences peuvent nécessiter le chauffage préalable des locaux.
- les portes laissent le jeu nécessaire pour la pose du revêtement ;
- le support est exempt de tous dépôts et déchets ;
- pose et peinture en première couche des plinthes en bois.
Pour les revêtements collés, l'application d'un enduit de lissage est obligatoire avec un produit bénéficiant d'un classement P au
moins égal à celui du local.
Cet enduit sera exécuté conformément au « Cahier des Prescriptions Techniques d'exécution des enduits de lissage de sols
intérieurs » .
Dans le cas de micro-fissures et de joints secs ou de joints de retrait du dallage et de fissures préalablement traités, on doit prévoir
un primaire d'accrochage avant exécution de l'enduit.
En outre, un primaire doit être appliqué dès lors qu'il s'agit d'un local classé P3, lorsque les produits de lissage ne sont pas
adjuvantés au moyen d'une résine liquide fournie avec le sac.
Aucun travail n'est nécessaire si le support répond aux exigences de l' article 4.1.2 . En particulier, on ne doit pas appliquer
d'enduit de lissage classique sur un tel support, sauf cas particuliers.
COMMENTAIRE
Des procédés de rénovation des revêtements de sols anciens recourant à des enduits de lissage ont été spécialement étudiés pour
être utilisés sur supports porteurs en bois ; ils relèvent d'Avis Technique.
Ces chapes peuvent recevoir des travaux de revêtements de sol plastiques collés, après interposition d'un enduit de lissage adapté
à cet usage ( cf. art. 4.1.3.1 ).
Pour la pose sur supports anciens, des dispositions adéquates sont à prendre quant :
- à la reconnaissance des supports existants ;
- aux travaux préliminaires devant permettre l'application du produit de préparation.
COMMENTAIRE
On pourra se référer à cet égard au « Guide pour la rénovation des revêtements de sol : cas d'un nouveau revêtement de sol
plastique collé » publié par le CSTB.
Le lissage de la surface en maçonnerie des plats de marche est effectué au moyen de produits de lissage ciment, dont l'aptitude à
l'emploi est reconnue par un Avis Technique assorti d'un classement P3.
La mise en oeuvre est faite conformément au « Cahier des Prescriptions Techniques des enduits de lissage » .
Lors de la pose, le support en mortier ou en béton doit présenter une siccité convenable (teneur en humidité n'excédant pas 3 % de
la masse sèche déterminée en étuve ventilée à 70 °C).
COMMENTAIRE
D'autres méthodes peuvent être utilisées (bombe à carbure ou hygromètre à pointes, par exemple).
CD-Reef V3 - Édition 146 - Décembre 2006
Document : NF P62-203-1 (DTU 53.2) (mai 1993) : Revêtements de sol
plastiques collés - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de
classement : P62-203-1)
En ce qui concerne les délais de séchage, on se base, pour les chapes rapportées, sur une semaine et demie par centimètre
d'épaisseur en période sèche, en majorant ce temps de 50 % en période humide.
Pour les dallages et planchers béton, les délais sont sensiblement plus longs, voire plusieurs mois pour un dallage.
L'emploi de fluidifiants dans les bétons peut réduire les délais de séchage.
Le séchage naturel du support doit être complété par une mise en route de l'installation de chauffage avant la pose du revêtement
de sol.
Ces sols doivent avoir été exécutés conformément aux DTU 65.6 , 65.7 65.7 et 65.8 . Température de surface du
revêtement ≤28 °C ( arrêté du 23 juin 1988 ).
COMMENTAIRE
Ces dispositions sont prévues en vue de stabiliser le support à la teneur en eau correspondant à ses conditions ultérieures de
service et d'éviter une migration ascendante d'humidité.
Le chauffage sera toutefois interrompu 48 heures avant l'application de l'enduit de lissage et ne sera remis en route que 48 heures
au moins après la mise en oeuvre du revêtement de sol plastique.
6.1.1 Température minimale de stockage et conditions de pose des revêtements de sol plastiques
Les revêtements de sol plastiques doivent être entreposés dans des locaux clos et aérés, à l'abri de l'humidité et à une température
ambiante supérieure ou égale à 15 °C durant les 48 heures précédant la pose.
La température minimale nécessaire du support et de l'atmosphère pour effectuer la mise en oeuvre des revêtements plastiques
doit être comprise entre 10 et 18 °C selon le type de revêtement utilisé.
COMMENTAIRE
La température minimale du support lors de la pose est prescrite par le fabricant dans sa fiche technique et est confirmée dans les
Avis Techniques.
l'entrepreneur doit effectuer une étude du calepinage. Cette étude doit s'inspirer des considérations suivantes :
- l'appareillage des lés doit être effectué de façon à minimiser le nombre de joints en bout, compte tenu de la longueur des
rouleaux,
- les joints entre les lés doivent, dans la mesure du possible, et compte tenu de la largeur utilisée, être placés en dehors des
zones de fort trafic prévisible.
- la largeur des lés posés doit correspondre à la largeur de livraison ;
les lés de revêtement dont la couche de surface opaque est obtenue par calandrage sont disposés tous dans le même sens. Dans
certains cas (produits imprimés et enduits), les lés sont disposés à sens alterné (tête bêche) lorsque le dessin le permet ;
COMMENTAIRE
normalement, la réalisation du joint est faite par tranchage des deux lisières superposées ;
toutefois, les lés peuvent être posés bord à bord si les conditions suivantes sont toutes remplies :
- ce type de pose est prescrit par le fabricant dans sa fiche technique et confirmé dans l'Avis Technique du revêtement,
- l'état des lisières le permet et la jonction entre les lés est prévue par soudure à chaud ;
les revêtements de sol à motifs répétitifs doivent être raccordés de façon à assurer la continuité d'aspect d'un lé à l'autre ;
COMMENTAIRE
Ils peuvent présenter de petits décalages ou lignages aux raccords entre les lés adjacents plus ou moins perceptibles à l'oeil selon
le dessin choisi.
deux lés d'une largeur inférieure à la laize normale usuellement utilisée dans le local ne peuvent être posés l'un à côté de l'autre. Ils
peuvent, par contre, être posés de part et d'autre d'un lé normal ;
les lés doivent être orientés dans les pièces vers le mur de la fenêtre principale ou dans le sens longitudinal ;
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CD-Reef V3 - Édition 146 - Décembre 2006
Document : NF P62-203-1 (DTU 53.2) (mai 1993) : Revêtements de sol
plastiques collés - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de
classement : P62-203-1)
Sauf prescriptions spéciales précisées dans les Documents Particuliers du Marché du revêtement plastique en dalles ou bandes, la
disposition de ces éléments doit répondre aux règles suivantes, qui ne s'appliquent pas aux placards :
l'entrepreneur doit procéder à une étude d'implantation des dalles ou bandes. Cette étude doit s'inspirer des considérations
suivantes :
chaque local ou pièce est revêtu avec des dalles ou bandes d'un seul coloris, sauf prescriptions particulières,
l'un des côtés de la dalle ou de la bande est parallèle au grand côté du local,
l'implantation des dalles doit être telle que la dimension des dalles en rive soit partout suffisante pour permettre un bon collage.
Dans le cas de pose en diagonale, il peut être nécessaire à cet égard de réaliser une bordure périphérique ;
sauf prescriptions spéciales, les dalles sont très généralement posées à sens contrarié à 90° (fig. 3).
Toutefois, certaines dalles peuvent être posées à sens parallèle (fig. 4a etb ) :
- d'une part, si ce type d'orientation est prescrit par le fabricant et confirmé dans l'Avis Technique du revêtement,
- d'autre part, sur prescription particulière dans les Documents Particuliers du Marché.
COMMENTAIRE
Si le motif décoratif ne permet pas de repérer le sens de fabrication, les dalles comportent un marquage ou repérage par
exemple d'envers.
les dalles peuvent être disposées soit selon le principe classique (joints alignés dans les deux sens, fig. 4a ) soit avec des joints
décalés (coupe de pierre fig. 4b ) ;
6.2.1 Colles
a Support béton
L'expérience pratique, l'état des connaissances techniques, les règles de sécurité du travail actuellement en vigueur font conseiller
et préconiser :
- pour les dalles semi-flexibles, des adhésifs bitumineux en solution ou des résines en dispersion aqueuse ;
- pour les revêtements vinyliques sur feutre naturel (jute), des colles à base de résines synthétiques en solution ;
- pour la majorité des revêtements plastiques manufacturés, des adhésifs à base de résines acryliques en dispersion
aqueuse.
Ces différents produits sont mis en oeuvre par simple encollage.
b Support bois
Les colles utilisées doivent faire l'objet d'une notice d'utilisation du fabricant de colle.
Le choix de la colle doit toujours être adapté aux particularités du revêtement, aux conditions de mise en oeuvre et à l'usage
projeté.
En fonction du support, les colles à utiliser sont indiquées par le fabricant du revêtement plastique.
En ce qui concerne le support bois, il s'agit d'une technique particulière et on se référera pour cela à l'Avis Technique du
revêtement.
COMMENTAIRE
Le fabricant de revêtements de sol plastiques se base à cet égard sur le dossier technique communiqué par le fabricant de colle.
Elles doivent être mises en oeuvre conformément aux indications du fabricant de colles.
COMMENTAIRE
Les Avis Techniques des revêtements de sol plastiques précisent, d'une part, les familles de colles conseillées et, d'autre part,
donnent une liste nominative (non limitative) de produits par fabricant.
Les colles à base de dispersion doivent être stockées à l'abri du gel et à des températures inférieures à 30 °C.
On procédera à la découpe des lés unis en laissant une marge suffisante dans les deux dimensions pour réaliser les joints et les
arasements.
Pour les lés à motifs, ils sont habituellement coupés avec une marge correspondant à la longueur d'un motif.
Tous les lés découpés peuvent être roulés en évitant toute pliure à caractère irréversible.
COMMENTAIRE
- La fiche technique du matériau de revêtement indique la valeur dans les deux sens, longueur et largeur, du « raccord » (ou
rapport) du motif décoratif.
- Il est recommandé de débiter à l'avance les rouleaux larges en raison de leur poids (par exemple, dans le local de
stockage).
Les températures d'emploi prescrites par le fabricant de la colle doivent être respectées.
L'étalement de la colle s'effectue d'une manière régulière conformément aux instructions du fabricant de colle.
Tous ces produits doivent être utilisés conformément à leur étiquetage et à la réglementation en vigueur.
COMMENTAIRE
Cet étalement est très généralement effectué au moyen d'une spatule dentelée appropriée ( cf. norme NF T 76-129 ).
Les modes d'application autres que la spatule dentelée (rouleau, pistolet à air comprimé, etc.), demandent une technicité
particulière.
- Si l'on ne met pas assez de colle, la surface de collage effectif est insuffisante et il n'y a pas adhérence.
- Si l'on met trop de colle et si l'on augmente pas le temps de gommage en conséquence, on risque d'enfermer l'eau ou les
solvants, ce qui peut provoquer des cloques et décollements.
En cas d'emploi de colles en phase solvant, les prescriptions réglementaires doivent être respectées.
Le positionnement des lés doit satisfaire aux conditions énumérées à l' article 6.1.2 .
Les moitiés de lés sont rabattues sur elles-mêmes, soit dans le sens de leur largeur, soit dans le sens de leur longueur puis
affichées sur les zones du support correspondant aux demi-lés à rabattre. On doit éviter tout excès de colle aux raccordements des
deux zones de pose et maroufler particulièrement cet emplacement.
6.2.2.4 Marouflage
Après affichage, le revêtement doit nécessairement être marouflé en partant du centre des lés et en allant vers l'extérieur, afin
d'assurer une bonne adhérence immédiate au support.
A l'issue de l'exécution des joints, il est procédé de plus à un marouflage final à l'aide d'un outil à maroufler approprié passé sur la
totalité de la surface.
Il est à noter que le transfert de la colle sur l'envers du revêtement de sol ne peut pas être continu, même dans le cas d'un collage
bien exécuté.
Le marouflage permet de chasser les poches d'air qui nuiraient au transfert de la colle.
6.2.2.6 Arasements
S'il n'est pas prévu de traitement particulier des rives, les revêtements de sol plastiques ainsi collés sont arasés en périphérie.
L'entrepreneur procède à l'implantation du revêtement en respectant les dispositions de l' article 6.1.3 .
6.2.3.4 Marouflage
COMMENTAIRE
De plus pour les dalles et bandes de grandes dimensions et selon leur rigidité, il est parfois nécessaire de procéder à un
marouflage final à l'aide d'un outil à maroufler sur la totalité de la surface.
Les joints des revêtements de sol plastiques entre les lés peuvent être réalisés par soudure si le fabricant du produit le préconise et
si les locaux l'exigent.
Les possibilités de jonction des différentes familles de revêtement de sol en lés sont données dans le tableau I ci-dessous.
Le traitement des joints est choisi en fonction, d'une part, du type de revêtement plastique utilisé et, d'autre part, du classement E
recherché.
Dans le cas de classement E3du local signifiant présence fréquente d'eau stagnante, le traitement des joints est toujours réalisé à
chaud et est complété par un traitement des rives et des pénétrations ( cf. art. 6.5 ).
6.3.1.1 Soudure à chaud avec cordon d'apport (exclusivement pour soudure à l'endroit)
COMMENTAIRE
Cette technique de jonction des lés est la seule qui permette d'obtenir le classement E3du revêtement. Elle permet, en outre,
d'obtenir les caractéristiques mécaniques du classement P3.
Un chanfreinage des joints est réalisé soit manuellement, soit avec un appareil automatique. Il ne doit pas intéresser la totalité de
l'épaisseur du revêtement.
Les cordons de soudure fournis ou préconisés par le fabricant peuvent être de même coloris ou d'un coloris contrasté par rapport à
celui du revêtement.
COMMENTAIRE
Le revêtement en lés est mis en oeuvre avec des joints tranchés sur les deux lisières superposées.
L'application du produit de soudure est réalisée avec un embout permettant l'injection du produit dans toute l'épaisseur plastique du
revêtement (embout fourni ou préconisé par le fabricant du revêtement).
COMMENTAIRE
Il est rappelé que l'étiquetage des emballages des produits de soudure comporte les précautions d'emploi et les dispositions à
respecter.
COMMENTAIRE
Pour les revêtements à sous-couche résiliente, voir articles 3.1.2 et 3.1.4 . Cette technique est réservée pour la pose dans les
locaux à usage privatif.
L'application du produit de traitement est faite en surface à l'aide d'un embout fourni ou préconisé par le fabricant du revêtement.
Il est rappelé que l'étiquetage des emballages des produits de traitement comportent les précautions d'emploi et les dispositions à
respecter.
Les possibilités de jonction des différentes familles de revêtements de sol en dalles ou bandes sont données dans le tableau II ci-
dessous :
COMMENTAIRE
Cette technique de jonction est la seule qui permette d'obtenir le classement E3des dalles d'au moins 40 cm de côté.
Les revêtements de sols plastiques non spécialement fabriqués pour cet emploi ne sont jamais posés en continuité. Entre le
revêtement d'une contre-marche et le revêtement du plat de marche supérieur, on doit placer obligatoirement un profilé qui, par ses
caractéristiques et son mode de mise en oeuvre, présente la robustesse et la durabilité correspondant à l'usage.
COMMENTAIRE
Les profilés métalliques fixés mécaniquement conviennent pour tout le domaine d'emploi défini au chapitre 2 , les autres
techniques décrites à l' article 6.4.2 conviennent à des usages modérés.
Le découpage et la pose des plats de marches et des contre-marches par collage en plein s'effectuent séparément.
Les nez de marches métalliques avec ou sans bandes antidérapantes sont vissés ou collés sur leur support.
Les nez de marches, droits ou corbins en caoutchouc ou en plastique sont fixés par collage avec des colles adaptées à cet usage.
COMMENTAIRE
En aucun cas, la languette du nez de marche ne doit être supprimée, l'intégralité du profil du nez de marche doit être conservée.
COMMENTAIRE
Ce type de produit fait l'objet d'Avis Techniques avec classement UPEC qui se réfère aux opérations de mise en oeuvre
préconisées par le fabricant.
Ce type de revêtement est fixé par collage avec des colles adaptées à cet usage, après application, éventuellement, d'un primaire,
suivant préconisation du fabricant.
COMMENTAIRE
Dans ces locaux, et sauf prescriptions particulières du marché ou de l'Avis Technique, le revêtement plastique est simplement
arasé avec soin en rives.
Pour certains matériaux utilisés en locaux humides, il y a lieu de prévoir un calfatage en rive.
il y a lieu d'aménager, entre le revêtement et les parois verticales, un espace de 3 mm pour l'application du mastic. Ce joint peut
être ensuite recouvert par une plinthe ou une contre-plinthe rapportée (fig. 5).
COMMENTAIRE
On se référera pour ces matériaux à la fiche technique du fabricant confirmée par les Avis Techniques.
Les joints de seuil sont soudés si le matériau du local contigu est le même. Les pénétrations et autres seuils ne reçoivent pas de
traitement particulier.
Le traitement des rives est réalisé par l'une des méthodes suivantes :
On utilise des plinthes d'au moins 5 cm de hauteur avec retour horizontal (talon) d'au moins 2 cm.
enfin, on réalise la soudure à chaud (avec cordon d'apport) du joint qui se trouve entre le talon de la plinthe et le revêtement.
Cette méthode est analogue à la précédente mais, dans le cas présent, la plinthe est confectionnée dans le revêtement lui-même.
Il s'agit soit :
- d'une plinthe à l'équerre ( fig. 9a ) ou,
- d'une plinthe droite ( fig. 9b ), raccordée par un cordon de soudure triangulaire au revêtement dans les conditions
prescrites par le fabricant du revêtement de sol et confirmé par l'Avis Technique.
6.5.1.2.2 Seuils
Lorsque les joints de seuils ne peuvent être traités par soudure, notamment dans le cas où les revêtements de sols ne sont pas de
même nature, un calfatage par mastic est nécessaire.
On procède également au calfatage autour des pieds d'huisseries avec ce même produit (fig. 10).
COMMENTAIRE
Le bourrelet de mastic peut être ensuite recouvert par une rosace plastique (fig. 11).
COMMENTAIRE
Ces techniques ne donnent des résultats satisfaisants que si l'on dispose d'un dégagement suffisant autour des pénétrations.
COMMENTAIRE
Il demande une étude spécifique, en recourant à des systèmes particuliers qui ne sont pas traités dans le présent document.
Dans les locaux secs et sauf prescriptions particulières du marché, le revêtement est simplement arasé en rive.
Pour les locaux humides, seuls sont considérés ci-après les locaux humides à caractère privatif, à l'exclusion des locaux humides à
caractère collectif.
Pour le traitement en rive, dans les locaux humides, on se référera à l' article 6.5.1.2.1 .
6.5.2.2 Seuils
Sur plancher en panneaux dérivés du bois, la continuité du revêtement ne doit être interrompue par aucune pénétration dans les
locaux classés E3.
Si nécessaire, établir, en avant des tuyaux, un pan coupé ou un socle, sur lequel sera fait le relevé vertical ( cf. art. 6.5.1.2.1.1 et
figure 12) ou sur lequel sera collé la plinthe à souder au revêtement ( cf. art. 6.5.1.2.1.2 et 6.5.1.2.1.3 ).
COMMENTAIRE
La conception des joints est à la charge du maître d'oeuvre.
Les tolérances de planéité sont au plus égales à celles des supports telles qu'indiquées aux annexes 1 et 2 .
Le revêtement doit être adhérent au support sans cloque ni déformation. Il doit présenter partout des joints rectilignes et bien
fermés et/ou des soudures d'aspect uniforme.
Des barres de seuils doivent être placées à la jonction de deux revêtements en cas de dénivellation du sol fini.
COMMENTAIRE
Les barres de seuils peuvent être placées à la jonction de deux revêtements de sols de type différent.
En ce qui concerne les revêtements à dessins, ils doivent être réalisés de façon à assurer la continuité d'aspect.
CD-Reef V3 - Édition 146 - Décembre 2006
Document : NF P62-203-1 (DTU 53.2) (mai 1993) : Revêtements de sol
plastiques collés - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de
classement : P62-203-1)
Ils peuvent présenter des petits décalages ou lignage, plus ou moins perceptibles à l'oeil selon les dessins.
6.7.2 En escalier
Dans le cas où il n'y a pas de recouvrement du revêtement par le nez de marche, il ne doit pas y avoir de dénivellation entre le
niveau supérieur du revêtement et du nez de marche.
7.1 Généralités
En matière d'écoulement des charges électro-statiques, les niveaux d'exigences des locaux vis-à-vis des revêtements de sol sont :
- « AS » (antistatique physiologique) selon la norme NF P 62-001 ;
- « ASB » (antistatique bureautique) selon la norme NF P 62-001 ;
- « ASI » (antistatique unité centrale informatique) selon la norme NF P 62-001 ;
- sécurité vis-à-vis des risques d'explosion dans les blocs opératoires et locaux assimilés.
COMMENTAIRE
Les exigences différentes de certaines industries ne sont pas traitées spécifiquement ici mais peuvent le plus souvent être
satisfaites avec l'une au moins des méthodes de pose décrites.
La satisfaction des exigences « AS » et « ASB » ne nécessite pas de disposition particulière de mise en oeuvre mais seulement
l'emploi d'un matériau répondant aux spécifications de la norme.
En conséquence, le présent chapitre ne traite que les cas de pose sur support en maçonnerie relatif aux revêtements c etd ci-
dessus .
7.2 Pose des revêtements en locaux informatiques (ASI), en unités centrales informatiques et en blocs
opératoires et locaux assimilés
Ce type de mise en oeuvre est à réaliser dans les locaux où la présence d'électricité statique peut présenter des perturbations pour
les matériels utilisés et dont la résistance transversale du revêtement de sol doit être inférieure à 1010ohms.
Le choix de la colle doit toujours être adapté aux particularités du revêtement et préconisé par le fabricant du revêtement.
COMMENTAIRE
Le choix des colles préconisées par le fabricant figure dans l'Avis Technique des revêtements de sol plastiques.
Feuillard de cuivre : épaisseur courante de 0,1 mm à 0,2 mm. Largeur : 10 à 20 mm suivant le mode de pose. Cordon de soudure.
COMMENTAIRE
Les mises à la terre du feuillard de cuivre sont réalisées par l'entreprise d'électricité selon les préconisations de pose du fabricant
du revêtement.
Le collage du feuillard est réalisé avec la même colle conductrice que celle utilisée pour le collage du revêtement.
Réaliser un ceinturage à 10/15 cm du pourtour du local (le collage peut se faire par point). Coller ensuite les autres bandes à
l'intérieur de ce cadre parallèlement à la plus petite dimension et espacées au maximum de 60 cm. Chaque bande sera raccordée
au cadre initialement posé soit par collage à l'aide de colle conductrice, soit par soudure à l'étain afin d'assurer la conductibilité de
l'ensemble du réseau de feuillard.
Procéder à l'étalement de la colle conductrice en respectant les indications d'emploi des fabricants concernant notamment, le
temps de gommage, les consommations ainsi que le temps ouvert pratique.
COMMENTAIRE
Les opérations successives de la pose du revêtement par collage en plein sont identiques à celles définies au chapitre 6 « Mise en
oeuvre » . Le traitement des joints est effectué par soudure à chaud avec cordon d'apport et complété par un calfatage en rives.
COMMENTAIRE
Cette méthode de traitement des joints est nécessaire, afin d'éviter toute infiltration pouvant être à l'origine de perturbations de la
conductibilité.
Mode d'emploi : appliquer la pré-enduction au rouleau à raison de 100 à 150 g/m2en une couche mince et uniforme sur le support.
Laisser sécher 12 heures.
Tous les 40 m2, coller sur cette pré-enduction une bande de feuillard de 1,5 à 2 m linéaires dont l'extrémité est laissée en attente
sur 15 cm pour permettre à l'électricien de procéder à la mise à la terre. Le collage de cette bande de feuillard est effectué à l'aide
de la colle conductrice qui sera utilisée pour la pose du revêtement.
Les opérations successives de la pose du matériau par collage en plein sont identiques à celles définies au chapitre 6 « Mise en
oeuvre » .
Le traitement des joints est effectué par soudure à chaud avec cordon d'apport et complété par un calfatage en rives.
COMMENTAIRE
Cette méthode de traitement de joints est nécessaire, afin d'éviter toute infiltration pouvant être à l'origine de perturbations de la
conductibilité.
Cette méthode n'est utilisée que pour les revêtements en bandes et en dalles.
Les bandes de feuillard de cuivre sont disposées suivant les médianes de chaque dalle du revêtement et ceinturées en périphérie
du local.
Procéder à l'étalement de la colle préconisée par le fabricant du revêtement conformément aux prescriptions de pose définies au
chapitre 6 « Pose par collage en plein » .
Application du feuillard à l'avancement en veillant qu'il n'y ait pas de remontées de colle au-dessus du feuillard.
Les opérations successives de la pose du matériau sont identiques à celles définies au chapitre 6 .
Le traitement des joints est effectué par soudure à chaud avec cordon d'apport et complété par un calfatage en rives.
Cette méthode de traitement des joints est nécessaire, afin d'éviter toute infiltration pouvant être à l'origine de perturbations de la
conductibilité.
7.2.5 Entretien
8.1 Nettoyage
Lorsque la pose est terminée, le revêtement doit être livré propre, exempt de taches de colle et de déchets provenant de la pose.
COMMENTAIRE
Il est conseillé de condamner l'accès des locaux jusqu'à la réception de l'ouvrage par le maître de l'ouvrage ou son représentant.
Toutefois, si les conditions de terminaison du chantier nécessitent la pose d'une feuille de protection, celle-ci ne doit être disposée
qu'après séchage de la colle.
En ce qui concerne la mise en service, pour un trafic pédestre normal, elle a lieu 24 heures au moins après l'achèvement des
travaux.
Si l'on procède à un aménagement de mobilier léger, il est nécessaire d'attendre au moins 48 heures avant de soumettre le
revêtement à un trafic plus important et une semaine pour effectuer le premier entretien par voie humide.
Pour l'agencement des mobiliers lourds et de charges roulantes, attendre 72 heures après l'achèvement des travaux.
COMMENTAIRE
Il est rappelé que les revêtements de sol plastiques, en fonction de leur type, peuvent nécessiter des protections particulières au
niveau des mobiliers lourds et des engins roulants de manutention.
- Adhésifs à l'eau.
- Adhésifs en émulsion (dispersion aqueuse).
- Adhésifs à solvants organiques.
- Adhésifs sans solvant.
- Divers.
2 Informations pratiques
2.2 Aspect
Exemple : pâte de couleur beige, non granuleuse, inodore. En cas de gel, la pâte devient compacte, la viscosité augmente de façon
irréversible, l'étalement du produit est difficile et la colle ne doit pas être utilisée.
NOTE 1
Mesuré conformément à la norme NF T 76-125.
- Temps de gommage 1
- Température d'utilisation conseillée.
- Nettoyage des outils.
Exemple : Craint le gel - ne pas exposer à des températures supérieures à ... °C.
Délai de stockage : ... mois, la date de fabrication étant indiquée sur les emballages.
- Transport.
- Sécurité du travail.
On trouvera ci-après des dispositions générales applicables aux locaux courants à caractère privatif ou collectif.
Premier entretien
Pendant les quinze premiers jours qui suivent la mise en service des revêtements, éviter, pour les revêtements qui s'y prêtent (E3),
tout lavage à grande eau.
On se contentera durant cette période d'un dépoussiérage quotidien à l'aspirateur ou au balai à franges.
COMMENTAIRE
Avant la première mise en service, et si les préconisations du fabricant le spécifient, procéder à une protection du revêtement par
application d'une émulsion autolustrante après lavage, rinçage et séchage préalables du revêtement.
Entretien courant
Suivant la destination du local, il est réalisé avec du matériel manuel (balai à franges, serpillière, balai-brosse nylon, ...) ou
mécanique (laveuse, monobrosse, ...).
1 Nettoyage/lavage
nettoyage/lavage : dépoussiérage quotidien soit à sec, à l'aspirateur ou au balai à franges, soit balayage humide à la serpillière ou
au balai trapézoïdal équipé de non-tissés pré-imprégnés ou humidifiés (détergent neutre dilué).
Lavage périodique à la serpillière, au balai à franges ou à la laveuse, à l'eau additionnée d'un détergent ; lavage suivi d'un rinçage
à l'eau claire ;
2 Protection
protection : par application d'un shampooing cirant ou d'une émulsion autolustrante plusieurs fois par an, au balai à franges ou au
balai applicateur, si les préconisations du fabricant du revêtement le spécifient ;
COMMENTAIRE
Pour les revêtements antistatiques, dissipateurs et électroconducteurs, la protection n'est possible qu'avec des émulsions
spécifiques préconisées par le fabricant, pour éviter tout risque d'isolement de la surface du revêtement.
3 Décapage
décapage : élimination des couches de protection usagées par lavage au balai-brosse nylon ou à la monobrosse en présence d'un
décapant.
Détachage
Il est effectué, suivant la nature du revêtement, soit avec un détergent pur à l'exclusion de tous solvants tels que : trichloréthylène,
benzène, acétone, ... soit avec un tampon abrasif doux s'il est préconisé par le fabricant.
COMMENTAIRE
Eviter les pieds de meubles en caoutchouc susceptibles de laisser des marques indélébiles ; à défaut, disposer des coupelles
rigides.
Recommandations particulières
- placer aux accès extérieurs, des paillassons ou autres systèmes de dimensions suffisantes qui captent les particules abrasives ;
- intercaler des coupelles rigides sous les pieds des meubles lourds ;
- pour l'entretien des revêtements, ne pas utiliser de cires à solvant, de savon noir, d'eau de javel pure ou des cristaux de
soude.
2 Document assimilé
« Travaux de dallage : règles professionnelles » (édition desAnnales de l'ITBTP 482, mars-avril 1990)
3 Normes
NF P 62-001
Revêtements de sol - Propriétés antistatiques - Spécifications et méthodes d'essais.
NF T 76-011
Adhésifs - Classification des principaux adhésifs.
NF T 76-125
Adhésifs - Détermination conventionnelle du pouvoir piégeant.
NF T 76-129
Adhésifs pour revêtements de sol - Caractéristiques et désignation de l'outillage d'application - Spatules crantées.
NF T 76-131
Adhésifs pour revêtements flexibles de sols plastiques - Liste de méthodes d'essais de caractérisation.
« Revêtements de sol : notice sur le classement UPEC et classement UPEC des locaux » (Cahier du CSTB 2183,
septembre 1987).
« Guide pour la rénovation des revêtements de sol : cas d'un nouveau revêtement plastique collé » (Cahier du CSTB
2055-2, janvier 1986).
« Cahier des prescriptions techniques d'exécution des enduits de lissage des sols intérieurs » (Cahier du CSTB 1835,
mars 1983).
Fascicules 8 et 10 du Cahier des Charges de l'Office des Asphaltes (234, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 75008 Paris).
Pour les essais de réception des fournitures, ce Cahier des Charges renvoie auCahier du CSTB 913bis , novembre 1969.
#1 - GS 12 : Guide pour la rénovation des revêtements de sol : 2 - cas d'un nouveau revêtement plastique collé (Cahiers CSTB
2055-2 janvier-février 1986)
#2 - NF P14-201-1 (DTU 26.2) (mai 1993) : Chapes et dalles à base de liants hydrauliques - Partie 1 : Cahier des clauses
techniques + Amendement A1 (décembre 1998) + Amendement A2 (octobre 2000) + Amendement A3 (décembre 2003) (Indice de
classement : P14-201-1)
#3 - NF P18-201 (DTU 21) (mars 2004) : Travaux de bâtiment - Exécution des ouvrages en béton - Cahier des clauses
techniques (Indice de classement : P18-201)
#4 - NF P11-221-1 (DTU 14.1) (mai 2000) : Travaux de bâtiment - Travaux de cuvelage - Partie 1 : Cahier des clauses
techniques + Erratum (novembre 2000) (2ème tirage) (Indice de classement : P11-221)
#5 - NF P63-203-1-1 (DTU 51.3) (novembre 2004) : Travaux de bâtiment - Planchers en bois ou en panneaux à base de bois -
Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P63-203-1-1)
#6 - NF P52-302-1 (DTU 65.7) (janvier 1986,mai 1993) : Exécution de planchers chauffants par câbles électriques enrobés dans
le béton - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (septembre 1999) (Indice de classement : P52-302-1)
#7 - NF P52-302-2 (DTU 65.7) (mai 1993) : Exécution de planchers chauffants par câbles électriques enrobés dans le béton -
Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P52-302-2)
#8 - NF P62-001 (juin 1996) : Revêtements de sol résilients - Comportement électrostatique - Classification (Indice de classement
: P62-001)
#9 - GS 12 : Revêtements de sol - Notice sur le classement UPEC et classement UPEC des locaux (e-Cahiers du CSTB, cahier
3509, novembre 2004)