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François Coulombe

06 246 219
Christian-Alexandre Fiset

Étude sur les influences des médias sur les adolescents

Travail présenté à
Monsieur David HARVENGT
Dans le cadre du cours
ETH-22150
Grandes problématiques éthiques
(Section A)

Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage


Université Laval
Automne 2008

Les impacts positifs et négatifs des médias sur les adolescents

Les adolescents sont constamment en contact avec les médias. Les jeux vidéos, la
télévision, Internet, tous ces médias font partie de leur vie et il est vraiment difficile pour les
adolescents de vivre sans eux. Le Réseau Éducation-Médias et la Société canadienne de
pédiatrie précisent dans leurs recherches que les jeunes âgés de 9 à 17 ans vont, après l’école,
écouter de la musique, regarder la télévision, se brancher à Internet et jouer à des jeux
vidéos1. Ces quatre activités sont en liens directs avec les médias et ils ont une influence
positive et négative sur les adolescents. La partie suivante de l’ouvrage traitera des impacts
des médias sur les « ados ».

Les effets positifs des médias sur les adolescents

1
Réseau Éducation-Médias. MédiaScope Les médias dans la vie des jeunes Un guide pour les professionnels de
la santé. Québec, 2003, p.3.
Il est certain que l’utilisation des médias peut apporter beaucoup aux jeunes du
secondaire. Effectivement, certains jeunes vont regarder la télévision pour leurs émissions
favorites ou leurs téléromans favoris. Toutefois, il est important de préciser que l’utilisation
de la télévision peut servir à informer les jeunes sur ce qui se déroule dans la société et aussi
dans le monde entier. « La télévision n’est pas à bannir car elle constitue un support
informatif non négligeable, mais il faut en maîtriser l’usage, notamment le temps que les
jeunes lui consacrent ainsi que les thèmes des films.2 » Les « ados » qui regardent la télévision
vont bien souvent rechercher le divertissement bien avant l’information.

Par ailleurs, il y a le phénomène Internet qui touche presque tout le monde sur la
planète et les adolescents sont sans aucun doute le groupe d’individus qui utilise le WEB le
plus fréquemment. Les bienfaits de ce média pour les jeunes se résument à s’informer, de
communiquer et de s’instruire3. Aussi, Internet offre de réelles possibilités d’acheter en ligne
et de se divertir aux adolescents. Cependant, il est important de souligner le fait que
l’utilisation première d’Internet pour les « ados » est de s’adonner à des séances de
clavardage. Les utilisations de MSN, de mIRC et dernièrement, Facebook sont les preuves
qu’Internet permet de rester en contact avec ses pairs en leur parlant.

Aussi, écouter de la musique est bien souvent la première chose qu’un adolescent va
réaliser (selon les recherches de Réseau Éducation-Médias) quand il va arriver chez lui. Selon
le psychologue André Breu, « à l’adolescence, être identifié à un style de musique, c'est
accepter un type de culture, des symboles, un mode de vie. C’est se procurer une identité
provisoire, à un âge où les corps changent, où les caractères évoluent et où le “je ” éprouve
parfois quelques difficultés à se définir. » Donc, on peut dire que l’influence de la musique
peut être positive pour un jeune qui est en quête de son identité. Bref, « se reconnaître ou
apprendre à se connaître via un style musical est une étape inévitable pour ces adolescents.4 »

De plus, les « ados » aiment bien s’adonner à des jeux vidéos lorsqu’ils arrivent de
l’école. Effectivement, les jeux vidéos ont quand même une bonne influence sur eux dans la
mesure où, selon le site WEB belge www.informaticien.be, « les joueurs apprennent à
réfléchir de manière créative et stratégique. Ils cherchent des solutions aux problèmes.5 » Les
jeux vidéos peuvent aussi renforcer l’intelligence spatiale (considérée comme l’une des
2
Guillaume Haultcoeur, L’influence et le poids des médias dans le développement des adolescents en carence
éducative et comment utiliser le média comme support éducatif et vecteur de socialisation. France, 2007, p. 31
3
Ibid. p. 37.
4
Ibid. p. 42.
formes d’intelligence les plus importantes) et la vitesse de réaction 6. « Vaincre un degré de
difficulté dans un jeu ou terminer un puzzle complexe après avoir recommencé à plusieurs
reprises, permet d’accroître la confiance en soi et apporte une grande satisfaction.7 »
Également, « les jeux constituent souvent un sujet de conversation privilégié à l’école ou au
travail, ce qui permet de renforcer les réseaux sociaux.8 » Enfin, étant donné que la plupart
des jeux sont en anglais, ils permettent aux adolescents d’améliorer leurs connaissances de
cette langue.

Pour terminer au sujet des influences positives des médias sur les adolescents, selon un
pédiatre suisse nommé Pierre Favre, il affirme clairement qu’il y a des bienfaits reliés aux
médias, mais qu’il peut y avoir des effets néfastes sur la vie. En effet, il dit que « sans dénier
[les] effets positifs aux médias électroniques (ouverture au monde, stimulation de la créativité
et de l’envie d’entreprendre), il est important d’être conscient de leurs dangers dans leur rôle
favorisant ou déclenchant l’angoisse dans un monde virtuel, où l’isolement social se combine
à une saturation du temps à disposition. » Dans la prochaine partie de l’ouvrage, il sera surtout
question des impacts négatifs des médias sur la vie des adolescents du secondaire.

Les effets négatifs des médias sur les adolescents

« Depuis plusieurs décennies, les chercheurs en santé aussi bien qu’en communication
s’inquiètent de l’influence des médias sur la santé physique et mentale des enfants et des
adolescents.9 » Effectivement, depuis plusieurs années, les médias évoluent constamment, car
de nouvelles technologies électroniques entrent dans notre monde et vont toucher la clientèle
adolescente. L’évolution des médias amène une consommation accrue des jeux vidéos, de la
télévision et des appareils électroniques multiples comme les lecteurs MP3 (iPod) et les
cellulaires (iPhone) chez les adolescents. Par conséquent, des problèmes physiques et
mentaux peuvent survenir et ils ont des impacts considérables sur la santé des adolescents.
Les conséquences peuvent devenir très néfastes pour la vie des « ados ».
5
Les effets positifs des jeux vidéos…. (Page consultée le 15 novembre 2008), adresse URL :
http://www.informaticien.be/articles_item-214-Les_effets_positifs_des_jeux_videohellip.html.
6
Ibid.
7
Ibid.
8
Ibid.

9
Réseau Éducation-Médias. op. cit., p. 3.
En premier lieu, la question d’obésité est très importante et elle est très reliée à la
consommation de médias. « Au Canada, de 1981 à 1996, la proportion de jeunes présentant
un problème de surpoids est passée de 15 à 29 % chez les garçons et de 15 à 24 % chez les
filles.10 » Ce n’est que des statistiques d’il y a plus de dix ans et il est certain que le
phénomène d’obésité chez les jeunes a encore pris de l’ampleur, car on a vu d’énormes
changements afin de combattre l’obésité chez les adolescents (virage santé dans les cafétérias
des écoles secondaires du Québec). Pourquoi les jeunes deviennent-ils gros ou grosses? Tout
simplement parce qu’ils vont préférer jouer à des jeux vidéos, surfer des heures et des heures
sur Internet, écouter de la musique ou regarder la télévision au détriment d’aller faire du sport
ou effectuer un loisir qui demande un certain effort physique. Une étude américaine dévoile
que « les enfants les plus gros se retrouvaient parmi les individus avec le plus bas niveau
d’activité physique et la consommation la plus élevée de télévision. 11 » Ainsi, les médias ont
une bonne influence sur le poids santé des adolescents et cela peut avoir des répercussions
sévères sur leur santé.

En second lieu, il est certain que l’obésité n’est pas le seul phénomène auquel les
médias provoquent sur la santé des adolescents. « Les médecins rencontrent un nombre
croissant d’enfants et d’adolescents souffrant de troubles alimentaires comme l’anorexie
nerveuse et la boulimie.12 » Les publicités nombreuses que l’on voit à la télévision, sur
Internet ou dans les revues ont beaucoup d’influence sur leur image corporelle. En effet,
l’image des femmes minces et avec un beau corps qui passe à la télévision va être admirée et
les jeunes adolescentes vont vouloir ressembler à cela. Même chose pour les garçons qui vont
consommer des images où l’homme doit être à tout prix musclé et fort. « Des études ont lié
l’idéal actuel de beauté physique, la glorification des femmes minces et des hommes musclés,
à toute une gamme de problèmes de santé incluant le rejet de son apparence et les troubles
alimentaires.13 » Effectivement, les jeunes vont s’adonner à des régimes amaigrissants ou des
programmes intenses de musculation qui peuvent nuire à la croissance de l’adolescence et
aussi nuire à sa santé. Il faut que les jeunes saisissent que l’idéale minceur ou l’idéale du
corps parfait qui sont vus dans les médias sont des objectifs irréalistes et inaccessibles et que
cela peut avoir des impacts considérables sur leur santé.
10
Ibid. p. 5.
11
Ibid.
12
Ibid. p. 7.

13
Ibid.
En troisième lieu, les médias influencent beaucoup sur le comportement des jeunes
adolescents et la violence sous toutes ses formes qui en découle peut devenir préoccupante.
« Les études montrent que la violence dans les médias traditionnels, films et émissions de
télévision, est de plus de plus réaliste, sadique et à caractère sexuel […] 14».

De plus, « les enfants et adolescents sont exposés à des niveaux plus élevés de
violence dans les jeux vidéo auxquels ils s’adonnent, les paroles de musique qu’ils écoutent et
les sites Web qu’ils fréquentent.15 » Ce qui est alarmant, c’est que, bien souvent, les parents ne
savent même pas que leurs jeunes s’adonnent à un tel niveau de violence. Une étude menée au
Canada entre 1993 et 2001 montre que l’augmentation de la violence de 387 % sur les plus
grandes chaînes télévisées a un lien avec l’augmentation de la violence psychologique chez
les adolescents canadiens. En effet, elle a augmenté de 325 % entre 1999 et 2001. Il est clair
que les médias ont une grande influence sur les comportements violents chez les adolescents.

Également, observer des scènes de violence par l’intermédiaire des médias peut avoir
des séquelles sur la santé mentale d’un adolescent. En effet, « les cas de traumatismes
psychologiques, angoisse, dépression et stress post-traumatique augmentent en proportion du
nombre d’heures de télévision regardées quotidiennement.16 » Le jeune peut aussi éprouver
des problèmes de sommeil et de cauchemars qui sont liés au visionnement d’images télévisées
à caractère très violent.

Pour terminer au sujet de la violence dans les médias, il est important d’être conscient
que les adolescents sont plus susceptibles de tolérer la violence qui se déroule dans leur vie
s’ils sont exposés à des émissions de télévision, des films à contenu violent ou des jeux vidéos
où le jeune incarne un héros sanguinaire et sans pitié (GTA IV). Paradoxalement, d’autres
études montrent qu’un jeune qui consomme de la violence dans les médias peut croire que le
monde est plus dangereux que la réalité. De cette manière, « sa perception du monde finit par
ressembler à celle que lui en donnent les médias et il devient plus passif, plus angoissé et plus
craintif.17 »

En quatrième lieu, les médias influences les comportements sexuels des adolescents.
« De nombreuses études ont confirmé l’influence importante des grands médias sur les
14
Ibid. p. 8.
15
Ibid.
16
Ibid. p. 9.
17
Ibid. p. 10.
adolescents, au moment même où ils développent des valeurs et des croyances sur les rôles
respectifs des deux sexes, ainsi que sur les attitudes et les comportements sexuels
appropriés.18 » Les contenus sexuels des films, des paroles de la musique (RAP, Hip-Hop,
etc.) et d’autres médias ont augmentés d’un cran depuis les dernières années et les adolescents
en consomment presque à tous les jours. Par exemple, il y a les publicités qui sont souvent à
caractère sexuel. On utilise toujours le sexe afin de vendre n’importe quels trucs comme les
simples cosmétiques et les voitures. Aussi, visiter des sites pornographiques qui se retrouvent
sur Internet est un phénomène que les adolescents vont s’adonner. Bref, « l’exposition accrue
aux contenus sexuels dans les médias crée une perception de l’activité sexuelle comme étant
plus fréquente dans le monde réel, ce qui tend à normaliser et encourager ce comportement
chez les jeunes adolescents.19 »

En dernier lieu, il est important de mentionner que les médias amènent chez les
adolescents des comportements à risque. Effectivement, nombreux sont les films qui font
référence à la cigarette, l’alcool et les drogues. Les adolescents sont donc marqués par ce
qu’ils voient à la télévision, car « les recherches ont prouvé que les jeunes étaient influencés
par l’attitude de leurs acteurs préférés face au tabac, sur l’écran comme dans la vie réelle, et
de nombreux films récents montrent des célébrités en train de fumer. »20 Par ailleurs, qui n’a
pas déjà entendu parler des épisodes et films réalisés par JackAss. Les membres de cette
organisation font des cascades et de multiples plaisanteries afin de divertir ceux qui les
regardent à la télévision. Malheureusement, le public destiné est bien souvent des adolescents.
Le phénomène JackAss a eu beaucoup d’influence, puisque, « maintenant, les jeunes se
filment en train d’imiter des cascades dangereuses vues à la télévision ou au cinéma, puis
mettent leurs vidéos en ligne, gratuitement ou parfois même contre paiement. » Il est clair que
les émissions du genre poussent les jeunes à exécuter des gestes dangereux et leur santé
physique peut en être affectée (se casser un membre par exemple).

En somme, il est important de prendre en considération tous ces effets néfastes des
médias sur la vie de nos adolescents. Aujourd’hui, les médias sont trop populaires et les
risques de problèmes de santé physique et mentale qui en sont reliés sont en augmentation.
Les diverses statistiques proposées dans ce travail le montre très bien. Qu’est-ce qu’il faut
faire pour contrer les effets négatifs des médias sur nos jeunes? L’éducation aux médias est la
18
Ibid. p. 11.
19
Ibid. p. 12.
20
Ibid. p. 13.
réponse et les institutions scolaires devraient intervenir davantage en sensibilisant les jeunes
au sujet des problèmes que les multiples médias provoquent sur eux. La famille devrait faire
aussi leur part afin « de développer de bonnes habitudes d’utilisation des médias dès l’âge
préscolaire.21 » Lorsqu’ils sont plus vieux, il est plus difficile d’imposer des restrictions aux
médias que les adolescents utilisent. Enfin, en ce qui concerne les parents, il ne faut pas
installer une télévision, un ordinateur branché sur Internet ou une console de jeux dans la
chambre de votre enfant. Effectivement, il faut les avoir à l’œil et, ainsi, les influencer à
expérimenter divers produits médiatiques de qualité.

21
Ibid. p. 16.

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