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Fonctions circulaires réciproques

___________________________
On fait intervenir le cercle trigonométrique (C)gradué associé au repère orthonormé
r r
(0, i , j )=ℛ .

I. Fonction arc cosinus.


1.Définition.

π/2

ଔԦ

y
π x 0
O ଓԦ

La fonction arc cosinus, notée Arc cos, est la fonction qui à tout x de [-1, 1] associe le
nombre y de [0, π] qui vérifie cos y = x ; on note Arc cos x pour ce nombre y.

On retiendra que :
y = Arc cos x est équivalent à : x= cos y
avec x dans [-1 ; 1] avec y dans [0 ; π]

2.Variations.
∗ Sur la figure précédente, lorsque x croît dans [-1, 1], y= Arc cos x décroît dans [0, π]. En
fait, on peut vérifier que Arc cos est strictement décroissante sur [-1, 1].
∗ Les égalités cos π = -1, cos(π/2)=0, cos (π/3)= 1/2, cos (π/4)= 2 /2, cos (π/6)= 3 /2,
cos 0 = 1 permettent de donner le tableau suivant :

x -1 0 1/2 2 /2 3 /2 1
Arc cosx π π/2 π/3 π/4 π/6 0
3.Dérivation.
On a le tableau de signe concernant 1-x2=(1–x).(1+x) :

x -∞ -1 1 +∞
2
1–x – 0 + 0 –
et on admet que :
La fonction Arc cos est continue sur l’intervalle fermé [-1, 1], mais dérivable sur l’intervalle
−1
ouvert ]-1, 1[ avec : (Arc cos)’(x)= .
1 − x²

II. Fonction arc sinus.


1.Définition. π/2

ଔԦ

O ଓԦ 0

x y

–π/2

La fonction arc sinus, notée Arc sin, est la fonction qui, à tout x de l’intervalle fermé [-1, 1],
associe le nombre y de l’intervalle [-π/2, π /2] qui vérifie sin y = x ; on note Arc sin x pour ce
nombre y.
On retiendra que :
y = Arc sin x est équivalent à : x= sin y
avec x dans [-1 ; 1] avec y dans [-π/2 ; π/2]
2. Parité de la fonction Arc sin

(D)
x y

(D’)
-x -y

a) Pour tout x de [ -1 ; 1] :

r
 On place la graduation x sur l’axe (O, j ) et on trace la droite (D) horizontale passant par
cette graduation ; cette droite (D) passe par une seule graduation y du cercle trigonométrique
(C) telle que : -π/2 ≤ y ≤ π/2 .

 On trace la droite horizontale (D’) symétrique de (D) par rapport à l’axe horizontal
r r
(O, i ) ; (D’) passe par la graduation -x de l’axe (O, j ) et par la graduation -y du cercle
trigonométrique (C).

On a encore les inégalités : -1 ≤ -x ≤ 1 et -π/2 ≤ -y ≤ π/2.

 De la situation géométrique précédente il en découle que :


• sin y = x avec -π/2 ≤ y ≤ π/2 ce qui est équivalent à : y = Arc sin x où -1≤ x ≤ 1
• sin(-y) = -x avec -π/2 ≤ -y ≤ π/2 ce qui est équivalent à : -y = Arc sin (-x) où -1≤ -x ≤ 1
Cela donne -Arc sin x = Arc sin (-x).

b) Finalement :
-Arc sin x =Arc sin (-x) pour tout x de [-1 ; 1].
La fonction Arc sin est impaire.
3. Variations de la fonction Arc sin.
∗ Sur la figure du paragraphe 1. on peut remarquer que lorsque x croît, y = Arc sin x croît
aussi ; la fonction Arc sin est croissante strictement sur [-1, 1].
∗ Les égalités sin(-π/2) = -1, sin 0 = 0, sin (π/6) = 1/2, sin (π/4) = 2 /2, sin (π/3) = 3 /2,
sin (π/2) = 1 permettent de donner le tableau :

x -1 0 1/2 2 /2 3 /2 1
Arc sin x -π/2 0 π/6 π/4 π/3 π

4. Dérivation. On admet que:


Arc sin est définie et continue sur [-1, 1] mais dérivable sur l’intervalle ouvert ]-1, 1[ avec
1
(Arc sin)’(x)= .
1 − x²

Exercices :

① On pose f(x)= Arc sin x + Arc cos x.


1° ) Sur quel domaine f est-elle définie et continue ? Que donne le calcul de la fonction
dérivée de f ?
2° ) En déduire la valeur prise par f sur [-1, 1].

② On considère l’équation différentielle (E) : t


dx 2
+x= où x est une fonction
dt 1 − t²
numérique de la variable réelle t, définie et dérivable sur ]0 ;1[.
dx
1°) Résoudre sur ] 0 ; 1[, l’équation différentielle (E0) : t + x = 0.
dt
2°) x étant une fonction définie et dérivable sur ]0 ; 1[ , on écrit pour 0<t<1, x(t)=k(t)/t soit
k(t)=t x(t) : k est aussi une fonction définie et dérivable sur ]0 ; 1[.
a) Calculer en fonction de k’(t), t x’(t) + x(t).
b) Calculer k pour que x soit une solution de (E).
c) Calculer x pour que x soit une solution de (E) ; résoudre (E) sur ]0 ; 1[.

3°) Trouver la solution particulière f de (E) telle que f(1/2)=0.


Corrigé de l’exercice ②
1°) On écrit pour 0<t <1, r(t)= 1/t et R(t)= ln t : R’(t)=r(t) et e–R(t) = e-ln t = eln(1/t) = 1/t.
Sur ]0 ; 1[ les solutions de (E0) sont toutes les fonctions t  C (1/t) = C/t où C est une
constante réelle.

2°) a) 1ère méthode :


On dérive directement le produit t×x(t)=k(t) : k’(t) = 1×x(t) + t×x’(t) d’où
t x’(t) + x(t) = k’(t) pour 0<t<1 .

2ème méthode :
Avec k définie et dérivable sur ]0 ; 1[, pour 0<t<1, x(t)= k(t) (1/t) et
k ' (t ) k (t )
x’(t)=k’(t) (1/t) +k(t) (-1/t2)= − 2 .
t t
k (t ) k (t ) k (t )
D’où t x’(t)= k’(t) – t 2 = k’(t) – , de plus x(t)= alors :
t t t
t x’(t) + x(t) = k’(t) pour 0<t<1 .

b) Les propositions {…} suivantes sont équivalentes :


2
{ x est solution de (E) sur ] 0 ; 1[ } , { t x’(t) + x(t) = pour 0<t<1 },
1− t2
2 1
{ k’(t) = =2 pour 0<t<1}, {k(t)= 2 Arc sin t + C pour 0<t<1}
1− t2 1− t2
C désigne une constante réelle.

Finalement x n’est solution de (E) sur ]0 ; 1[ que si k(t)= 2 Arc sin t + C pour 0<t<1 où C
désigne une constante réelle, sachant que x(t)= k(t)/t.

c) D’après la question précédente x n’est solution de (E) sur ]0 ; 1[ que si, pour 0<t<1,
2 Arc sin t + C
x(t) = où C désigne une constante réelle.
t
2 Arc sin t + C
Sur ]0 ; 1[ les solutions de (E) sont toutes les fonctions t  où C désigne une
t
constante réelle.

2 Arc sin t + C
3°) Pour f solution de (E) sur ]0 ; 1[, on écrit pour 0<t <1, f(t)= où C désigne
t
π /3 + C
une constante réelle ; comme Arc sin (1/2) = π/6 on a f(1/2)= = 2 (π / 3 + C ) .
1/ 2
f(1/2)= 0 pour C = -π/3.

2 Arc sin t − π / 3
Finalement pour 0<t <1, f(t)= .
t
III. Fonction arc tangente

1. Préliminaire
Soit (D) la droite formée de tous les points du plan d’abscisse 1 ; elle est graduée de la
manière suivante : La position de la graduation x de (D) est le point M de coordonnées 1 et x.

(D)

(C)
cos α 0

sin α α

β
Avec α réel :
Lorsque α ≠ π/2 + kπ pour tout k de  – Cela correspond à cos α ≠ 0 – la droite passant par le
sin α
point O et la graduation α de (C) a pour pente = tan α et passe ainsi par la graduation
cos α
tan α de la droite (D).
D’où la remarque fondamentale suivante, valable pour 2 réels quelconques α et β :
tan α=β avec ( α ≠ π/2 + kπ pour tout k de )
est équivalent à dire que :
Le point O, la position de la graduation α de (C) et la position de la graduation β de (D) sont
alignés.

2.Définition ( Voir la figure)


La fonction arc tangente, notée Arc tan, est la fonction qui à tout réel x associe le nombre y de
]-π/2 ; π/2[ qui vérifie l’égalité tan y = x ; on note Arc tan x pour ce nombre y.

On doit retenir l’équivalence suivante :


y= Arc tan x x= tan y
avec x réel avec -π/2 < y < π/2
Figure du paragraphe 2

(T) (D)

π/2 1

(C)

3. Parité de la fonction Arc tan


x étant un réel quelconque :

 On place sur (D) la graduation x et on trace la droite (T) la droite passant par la graduation
x de (D) et l’origine O du repère. (T) contient la position d’une seule graduation de (C) y
dans ]- π/2 ; π/2[.
r
 On trace la droite (T’) symétrique de (T) par rapport à l’axe (O, i ) : (T’) passe par O, la
graduation -x de (D) et la graduation -y de (C).
-y est aussi un nombre de l’intervalle ]- π/2 ; π/2[.

∗ Avec les alignements des graduations indiqués précédemment :


(x = tan y avec - π/2 < y < π/2) soit y = Arc tan x
(-x = tan(-y) avec - π/2 < -y < π/2) soit : -y = Arc tan(-x)

D’où : - Arc tan (x) = Arc tan(-x).

Conclusion :
- Arc tan (x) = Arc tan(-x) pour tout réel x.
Ainsi Arc tan est une fonction impaire.
(T’)
x

(C)

-y

(T)
-x

4.Variations

∗ Sur la figure du paragraphe 2, on voit que y se déplace vers le haut lorsque x se déplace
vers le haut : y=Arc tan x augmente lorsque x augmente. Ainsi la fonction Arc tan est
strictement croissante sur ℝ.
∗ On admet que lim Arc tan x = π/2 et lim Arc tan x = -π/2.
x → +∞ x → −∞

∗ Les égalités 0 = tan 0, 3 /3 = tan (π/6), 1= tan(π/4), 3 = tan (π/3) permettent de donner le
tableau suivant :
x -∞ 0 3 /3 1 3 +∞
Arc tan x -π/2 0 π/6 π/4 π/3 π/2

5. Dérivation
On admet que :
La fonction Arc tan est dérivable sur ℝ avec : (Arc tan)’(x)=
1
.
1 + x²
6. Exercices


① On considère l’équation différentielle (E) : t.
dx
–x= où x est une fonction
dt 1 + t²
dx
numérique de la variable réelle t, sa fonction dérivée avec 0 < t.
dt
1°) On écrit pour 0<t, f(t)=t.Arc tan t. Vérifier si f est une solution particulière de (E) sur
]0, +∞[.
2°) Résoudre (E) sur ]0, +∞[.
3°) Trouver la solution particulière g de (E) telle que : g(1)=0.

3
② On considère l’équation différentielle (E) : t.
dx
+ 2x = où x est une fonction
dt t (1 + t ²)
numérique de la variable réelle t, définie et dérivable sur ]0, +∞[.
dx
1°) Résoudre sur ]0, +∞ [ l’équation différentielle(E0) : t. +2x =0
dt
2°) x étant une fonction numérique définie et dérivable sur ]0, +∞[, on écrit pour 0< t,
x(t) =k(t)/t2 soit k(t)=t2x(t). k est une fonction définie et dérivable sur ]0,+ ∞[
a) Calculer en fonction de x(t) et de x’(t), k’(t) ; en déduire t x’(t)+ 2x(t) en fonction de
k’(t) .
b) Prouver que x une solution de (E) sur ]0, +∞[ à la seule condition que
1
k’(t) = 3 × pour 0< t.
1 + t²
c) À quoi doit être égal k pour que x soit solution de (E) sur ]0 ; +∞[.
d) En déduire l’expression de x pour que x soit une solution de (E) sur ]0 ; +∞[
Résoudre (E) sur ]0, +∞[
3°) Trouver la solution particulière f de (E) telle que : f(1) = 0.
Corrigé des exercices

① 1°) On écrit pour 0<t, f’(t)= 1×Arc tan t + t×


1 t
2
= Arc tan t + d’où :
1+ t 1+ t 2
t2 t2
t.f’(t)=t. Arc tan t + ;or f(t)=t.Arc tan t d’où : t.f’(t)–f(t)= .
1+ t 2 1+ t 2
C’est la preuve que f est une solution particulière de (E) sur ]0, +∞[.
dx
2°) ∗ On résout l’équation différentielle (E0) : t. –x= 0. On écrit pour 0< t, r(t)= -(1/t) et
dt
R(t)= -ln t : R’(t)=r(t) et e-R(t)= eln t= t. Ainsi sur ]0, +∞[, les solutions de (E0) sont toutes les

fonctions t↦ C.t où C est une constante réelle.

∗ A la solution particulière f de (E) on ajoute toutes les solutions de (E0) pour avoir

toutes les solutions de (E) sur ]0, +∞[ , il s’agit de toutes les fonctions : t t.Arc tan t + C.t

où C est une constante réelle.


3°) g étant une solution particulière de (E), on écrit pour 0<t, g(t)=t.Arc tan t+C.t et
g(1)= 1× Arc tan 1 + C= π/4 + C. g(1)=0 pour C= -π/4. La fonction cherchée g est définie
par : g(t)= t.Arc tan t–π.t/4 pour 0< t.

② Pour 0<t, 0< 1+t2.

dx
1°) On résout sur ]0, +∞[, (E0) : t. +2x =0.
dt
2 1
On écrit pour 0<t, r(x)= = 2( ) ; R(t)= 2.ln t : R’(t)=r(t) et e–R(t)= e -2.ln t
= t -2 = 1/ t2
t t
Sur ]0, +∞[ les solutions de (E0) sont toutes les fonctions t↦ C.t -2 = C/t 2 où C est une
constante réelle.
2°) a) On appique la règle de dérivation d’un produit : Pour 0<t,
k’(t)=2t×x(t) + t2×x’(t) soit k’(t)=2t x(t) + t2x’(t) = t( t x’(t)+ 2x(t)) et ainsi ,
pour 0< t, k’(t)/t = t x’(t)+ 2x(t) .
b) Les propositions {…} suivantes sont équivalentes :
3
{x est solution de (E) sur }0 ; +∞[}, { pour 0< t, t x’(t)+ 2x(t) = }, { pour 0< t,
t (1 + t ²)
k ' (t ) 3 1
= }, { pour 0< t, k’(t)= 3 × }.
t t (1 + t ²) 1 + t²
1
Finalement x est solution de (E) sur ]0 ; +∞[ si et seulement si k’(t)= 3 × pour 0<t.
1 + t²
1
c) En passant aux primitives de la fonction t  3 × sur ]0 ; +∞[, on en déduit que
1 + t²
x est solution de (E) sur ]0 ; +∞[ si et seulement si k (t)= 3 Arc tan (t) + C où C est une
constante réelle.
d) En reprenant l’égalité x(t) =k(t)/t2 pour 0< t, on en déduit que :
x est solution de (E) sur ]0 ; +∞[ si et seulement si x (t)= (3 Arc tan (t) + C) / t2 où C est une
constante réelle.
De cette manière toutes les solutions de (E) sont toutes les fonctions

t (3 Arc tan (t) + C) / t2 où C est une constante réelle.

2°) f étant une solution particulière de (E), on écrit pour 0<t, f(t)= (3 Arc tan (t) + C) / t2 où
C est une constante réelle.
f(1) = ( 3 Arc tan 1 + C) /12 = 3 π/4 + C et f(1) = 0 pour C= -3π/4.

Finalement pour 0<t, f(t)= (3 Arc tan (t) – 3π/4) / t2 .

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