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ACTIVITÉS
EN GRAMMAIRE ET ORTHOGRAPHE 9E
Département de l’instruction publique
Cycle d'orientation
Avenue Joli-Mont 15 A 1211 Genève 28
Tél. +41 (22) 388 53 10 • Fax +41 (22) 388 53 86 Référence 03.377 - 2008
TABLE DES MATIÈRES
ORTHOGRAPHE
PREMIÈRE PARTIE
1. Préambule méthodologique ............................................................................................................................... 3
2. Prétest général et remédiations ..................................................................................................................... 5
3. Prétest sur l’accord des adjectifs et exercices de remédiation...................................... 11
4. Prétest sur l’accord du verbe et exercices de remédiation................................................. 27
5. Prétest sur l’accord du participe passé et exercices de remédiation. ..................... 43
6. L’accord des participes passés........................................................................................................................ 55
7. Le participe présent et l’adjectif verbal..................................................................................................... 61
DEUXIÈME PARTIE
1. Exercices sur les homophones du programme ............................................................................. 71
2. Les adverbes en –ment .......................................................................................................................................... 87
3. Cas particuliers
Le pluriel des noms composés .............................................................................................................................. 97
4. Exercices de ponctuation ...................................................................................................................................... 105
GRAMMAIRE
LA FORME PASSIVE
I. La transformation ........................................................................................................................................................... 115
II. Transformations simples ........................................................................................................................................ 117
LA MODALISATION
I. De l’assertion à l’énoncé modalisé ............................................................................................................. 161
II. Les deux types de modalisation .................................................................................................................... 165
III. Identification des procédés de modalisation .................................................................................... 168
IV. Quelques pièges et difficultés .......................................................................................................................... 172
V. Exercices de synthèse ............................................................................................................................................. 179
LES CONNECTEURS
Exercices ..................................................................................................................................................................................... 186
ORTHOGRAPHE
PREMIÈRE PARTIE
1. Préambule méthodologique
1. Préambule méthodologique
Comme pour la 7e et la 8e, cette partie propose une approche basée sur des prétests (évaluation
diagnostique). Le prétest général vise à faire ressortir le degré de maîtrise de chaque élève par
rapport à des points d’orthographe correspondant à un minimum à maîtriser ; libre à chaque
maître de trouver le texte de dictée qui lui convient pour ce qu’il désire contrôler. À la suite
du prétest général, deux grilles d’évaluation sont proposées ; une pour le regroupement A et une
pour le regroupement B. Dans chaque cas, un travail d’autoévaluation de l’élève et une évaluation
graduée et commentée du maître permettent de mettre en évidence dès le début de l’année les
lacunes et les réussites de chaque élève, favorisant ainsi l’élaboration d’un programme personnel
sur l’année qui ait du sens pour l’élève… et pour le maître (différenciation).
Mais avant d’entrer dans le test lui-même, un simple exercice de copie, en amont, peut mettre
l’élève en condition et permettre d’établir un début d’évaluation diagnostique (surtout pour les
élèves les plus faibles).
Quant aux remédiations, elles visent deux objectifs :
– une amélioration par rapport aux difficultés et lacunes mises à jour. À noter que ce travail de
remédiation peut se faire en groupe (groupes de niveau avec élève-ressource) ou de manière
individuelle. Dans tous les cas, le maître peut intervenir, afin de permettre un choix d’exercices
judicieux, ainsi que lors de la correction. À noter que certains chapitres proposent à choix deux
types de remédiations : l’un qui met en œuvre la recherche d’ouvrages et d’exercices adaptés
aux lacunes de chaque élève, l’autre qui offre directement à l’élève des exercices adaptés à
ses lacunes avec un corrigé.
Il s’agit dans cette partie de traiter de problèmes généraux (divers accords) indépendamment du
programme spécifique à la 9e.
Tu vas effectuer trois activités orthographiques différentes. Suis attentivement les consignes pour
chacune de ces activités. Ce prétest sans note sera évalué à l’aide de la grille d’évaluation, ainsi
que par un bilan du professeur à la suite de ta propre évaluation.
1. Sur une feuille A4 lignée, placer un en-tête complet, puis rédiger le texte qui va être dicté en
soignant la présentation, l’orthographe et la ponctuation .
2. Recopier, à la suite et séparé par un trait tiré à la règle, le texte qui suit en soignant la présentation,
l’orthographe et la ponctuation .
Soudain le visage de Monica prit une expression visible ; l’enfant se retourna dans
son sommeil, et la poupée échappant à cette étreinte, tomba au bord du lit où elle
demeura immobile. Mais, à la grande horreur de la gouvernante, elle continua à
grincer toute seule. Pis encore : un instant plus tard, elle se leva brusquement sur
ses jambes tordues et commença à se déplacer. Ses yeux vitreux fixés sur la jeune
femme, elle se mit en devoir de traverser le couvre-pieds d’une démarche gauche,
clopin-clopant, trébuchant et tombant de temps à autre, sans cesser de proférer
des sons indistincts, dépourvus de sens, mais qui, pourtant exprimaient nettement
la colère. Elle se dirigeait droit vers Mme Jodzka, d’un air agressif.
3. Choisir un seul des sujets qui sont proposés ci-dessous et rédiger, à la suite de 2 et séparé par
un trait tiré à la règle, un texte d’une dizaine de lignes au minimum et d’une quinzaine de lignes
au maximum. Recopier le sujet choisi et soigner la présentation, l’orthographe et la ponctuation
de la rédaction .
L’adolescence, c’est …
S’il fallait, au monde, présenter mon pays, je dirais …
« La porte s’ouvrit automatiquement, je regardai et ressentis quelque chose, là, en moi,
à la hauteur du sternum, quelque chose comme un doux vertige viscéral. Elle venait
d’entrer, … Écrire la suite de ce récit.
Continuer ce début de texte : « Une forme sans nom apparut - elle semblait sortie de nulle
part - sans que je puisse dire à quoi exactement j’avais affaire. Ce que j’apercevais à
peine, tant la lueur de ma bougie était insuffisante, ne correspondait à rien de connu… »
Écrire sur ce thème : les moments privilégiés de ma semaine.
Rédiger un texte pour défendre ton point de vue : Je voudrais que …
AUTOÉVALUATION DE L’ÉLÈVE
Pour m’exprimer, je peux parler des critères ci-dessus, de ce que je pense avoir réussi ou non…
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ÉVALUATION DU MAÎTRE
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q Homophones de base : a / à, et / est / es, ou / où, peu / peux / peut, ce / se, s’est /
c’est / sait / sais, son / sont, sa / ça, on / on n’ / ont, ma / m’a, la / l’a / là,
autres (à déterminer)…
q Accord du verbe.
q Conjugaison des verbes aux temps de base (présent, futur, imparfait, passé composé,
conditionnel, subjonctif présent, impératif).
q Accord du participe passé sans auxiliaire et avec les auxiliaires être et avoir.
q Homophones : plus tôt / plutôt, pour quoi / pourquoi, quant / quand, même / mêmes,
leur / leurs, tout / tous / toute / toutes, peut être / peut-être, quoi que / quoique, sans /
s’en / c’en, quel / quelle / qu’elle, autres (à déterminer)…
q Accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir (révision) et des verbes pronominaux.
q Conjugaison des verbes aux temps complexes (temps composés, passé simple,
subjonctifs passé et imparfait).
q Ponctuation : ; / : / … / ? / !
AUTOÉVALUATION DE L’ÉLÈVE
Pour m’exprimer, je peux parler des critères ci-dessus, de ce que je pense avoir réussi ou non…
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ÉVALUATION DU MAÎTRE
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q Homophones de base : a / à, et / est / es, ou / où, peu / peux / peut, ce / se, s’est / c’est /
sait / sais, son / sont, sa / ça, on / on n’ / ont, ma / m’a, la / l’a / là,
autres (à déterminer)…
q Accord du verbe.
q Conjugaison des verbes aux temps de base (présent, futur, imparfait, passé compsé,
impératif, conditionnel présent).
q Accords du participe passé sans auxiliaire et avec les auxiliaires être et avoir.
q Homophones : plus tôt / plutôt, pour quoi / pourquoi, quant / quand, même / mêmes,
leur / leurs, tout / tous / toute / toutes, peut être / peut-être, quoi que / quoique,
sans / s’en / c’en, quel / quelle / qu’elle,
autres (à déterminer)…
q Conjugaison des verbes aux temps complexes (temps composés, passé simple,
subjonctifs présent, passé et imparfait).
q Ponctuation : ; / : / … / ? / !
3. PRÉTEST
ACCORDS DANS LE GROUPE NOMINAL : L’ACCORD DE L’ADJECTIF
Nom : _____________________ Prénom _____________________ Classe ___________ Date ___________
Toursène et, au lieu des chiffons graisseux et sans forme qui enveloppaient
enfoncé les têtes des autres, ils portaient, eux, ……………................…………………….. presque
jusqu’aux sourcils, des bonnets ronds et fourrés dont la calotte était en
laine de mouton astrakan, et les bords en peau de renard ou de loup.
Rahim ne détachait plus son regard de ces coiffures à odeur fauve qui
soulignaient les méplats violents, les hautes pommettes, les orbites
étroites des visages ouzbeks et turkmènes. Seuls y avaient droit
ceux-là qui, de juges inexorables, avaient reçu, pour leur maîtrise au
bouzkachi, le titre de tchopendoz.
- Tu sais leurs noms? demanda Rahim à un garçon d’écurie qui se
trouvait à sa portée.
- Et comment ne le saurais-je pas? dit l’autre avec orgueil. Je suis
toujours là quand ils viennent chercher un cheval pour l’entraîner et
quand ils le ramènent. Voilà Yalvatch... et voilà Bouri.
- Yalvatch... Bouri, répéta Rahim d’une voix qui tremblait.
Ainsi que tous les garçons de son âge, il avait déjà vu beaucoup de
bouzkachis. Mais ce n’étaient que des divertissements de village, des
montures d’occasion. Les tchopendoz, eux, couraient seulement les
tournois de haute lutte, les uns contre les autres, ou de province à
province.
sous leurs bonnets fourrés, que les khans et les bays fastueux de la
province.
Derrière eux arrivaient les trois équipes, fortes chacune de vingt cavaliers,
déployé ……………………….......………… sur une seule ligne, un seul front. Pas à pas, lente
foulée par lente foulée, grandissaient et prenaient leur taille et leur relief
véritables soixante tchopendoz, les meilleurs, les plus célèbres des
choisi steppes, …………………………........……… à travers cent épreuves épuisantes et
sauvages, montés sur les plus beaux chevaux des Trois Provinces.
et les bottes en cuir fauve ne venaient qu’au mollet. Quant aux cavaliers
de Mayimana, ils étaient chaussés de la même manière mais leurs
casaques, d’un marron foncé, étaient plus courtes et plus amples. Sur leur
dos s’étalait, comme une étrange étoile, la peau écartelée d’un agneau
d’astrakan blanc. Sur la tête, les tchopendoz avaient tous une toque
bordée de fourrure grossière, à coiffe pointue qui, selon les équipes, était
de haute laine ou de peau brute.
ACCORD DE L’ADJECTIF
A. L’adjectif précède ou suit directement le nom
Compléter les phrases à l’aide des adjectifs donnés en italique et effectuer les accords si
nécessaire. Relier à l’aide d’une flèche au nom dont l’adjectif est le complément.
11. Ces plantes ont été abîmées par des gelées ……………………………………………………. précoce
ACCORD DE L’ADJECTIF
A. L’adjectif précède ou suit directement le nom
Compléter les phrases à l’aide des adjectifs donnés en italique et effectuer les accords si
nécessaire. Relier à l’aide d’une flèche au nom dont l’adjectif est le complément.
8. Sous les parasols et les tentes ………………………………………………, les baigneurs recherchent l’ombre.
bariolé
ACCORD DE L’ADJECTIF
B. L’adjectif précède le nom et en est séparé par un ou plusieurs éléments
Compléter les phrases à l’aide des adjectifs donnés en italique et effectuer les accords si
nécessaire. Relier à l’aide d’une flèche au nom dont l’adjectif est le complément.
11. Toujours …………………………………………………… avant les autres, les deux femmes restaient un
moment sur le balcon avant de partir à leur travail. levé
13. …………………………………………………… sur les fils télégraphiques, les hirondelles attendent le moment
du départ. rassemblé
14. …………………………………………………… avec grand soin, les casseroles brillent de tout leur éclat. poli
15. …………………………………………………… dans les sillons, les levrauts tremblent de frayeur. caché
ACCORD DE L’ADJECTIF
B. L’adjectif précède le nom et en est séparé par un ou plusieurs éléments
Compléter les phrases à l’aide des adjectifs donnés en italique et effectuer les accords si
nécessaire. Relier à l’aide d’une flèche au nom dont l’adjectif est le complément.
3. Très …………………………………………………… les unes des autres, les gouttes éclataient en taches
……………………………………………………. écarté / violet
4. …………………………………………………… de nos chevaux, dont les pas résonnent trop sur les dalles,
nous nous avançons. suivi
13. …………………………………………………… d’or, les yeux du chat brillent dans l’ombre. pailleté
14. …………………………………… de jus sucré, les raisins attirent les guêpes ………………………………………………….
plein / gourmand
ACCORD DE L’ADJECTIF
C. L’adjectif suit le nom et en est séparé par un ou plusieurs éléments
Compléter les phrases à l’aide des adjectifs donnés en italique et effectuer les accords si
nécessaire. Relier à l’aide d’une flèche au nom dont l’adjectif est le complément.
1. L��������������������������������������������������
es pèlerinages de bergers se font de plus en plus ……………………………………………………. rare
3. Paul, devenu à la stupéfaction de tous très ……………………………………, sauta sur les assaillants.
téméraire
5. Les cerises que vous avez achetées ne sont pas très ……………………………………………………. mûr
10. Les petits chemins …………………………………………………… que vous preniez habituellement sont
aujourd’hui …………………………………………………… à cause de la pluie. forestier / impraticable
11. Devant lui, les yeux du chat avaient l’air de plus en plus …………………………………………………….
humain
15. Les carreaux du salon doivent être rapidement …………………………………………………… par le vitrier.
changé
ACCORD DE L’ADJECTIF
C. L’adjectif suit le nom et en est séparé par un ou plusieurs éléments
Compléter les phrases à l’aide des adjectifs donnés en italique et effectuer les accords si
nécessaire. Relier à l’aide d’une flèche au nom dont l’adjectif est le complément.
10. Les enfants vont à la bibliothèque, …………………………………………………… par leur maitre. conduit
11. Ils maquillaient avec soin leur visage qu’ils auraient voulu rendre …………………………………………….
terrifiant
12. Les nouvelles qui leur arrivent du pays sont ……………………………………………………. excellent
ACCORD DE L’ADJECTIF
A. L’adjectif précède ou suit directement le nom / corrigés
ACCORD DE L’ADJECTIF
B. L’adjectif précède le nom et en est séparé par un ou plusieurs
éléments / corrigés
1. Ainsi posée devant l’astre, magnifiquement sculptée par les rayons, la bête évoquait la force
triomphante.
2. Flétries par l’automne, les fleurs perdent leurs pétales.
3. Nerveuses, irrésolues, les flammes voltigent à la surface de la houille.
4. Secoués par la bourrasque, les arbres se dépouillent.
5. Muette, immobile, elle avait l’air d’une statue gigantesque assise sur les marches d’un
trône.
6. Accroupis au pied du cheval, les deux enfants nettoyèrent délicatement la plaie.
7. Très méfiants, très difficiles à attraper, les papillons se posaient un instant sur les graines
parfumées des muscats puis se sauvaient.
8. Construits avec de bons matériaux, ces bâtiments défient les années.
9. Pompées par le soleil, les brumes bleues se dissipèrent rapidement.
10. Éblouie de lumière, la poule fait quelques pas, indécise, dans la cour.
11. Toujours levées avant les autres, les deux femmes restaient un moment sur le balcon avant
de partir à leur travail.
12. Couchés dans un refuge au milieu des neiges, empilés avec d’autres touristes, nous
n’avons pas fermé l’oeil de la nuit.
13. Rassemblées sur les fils télégraphiques, les hirondelles attendent le moment du départ.
14. Polies avec grand soin, les casseroles brillent de tout leur éclat.
15. Cachés dans les sillons, les levrauts tremblent de frayeur.
ACCORD DE L’ADJECTIF
C. L’adjectif suit le nom et en est séparé par un ou plusieurs
éléments / corrigés
Toursène fit face plein Nord. Il se sentit mieux. Dans cette direction,
la terre, à l’infini, était pareille à celle qui l’avait toujours porté.
Non loin, à deux heures de galop seulement, l’Amou Daria, le
commencer fleuve des steppes, coulait. Après …….....…….....……………………. le pays
russe. Mais, sur l’une comme sur l’autre rive, sur le même sol plat,
flotter …….....…….....………………. la même poussière en été, …….....…….....……………. la
s’étendre même neige en hiver, et, au printemps, …….....…….....……………………. les
mêmes hautes herbes. Sur l’une comme sur l’autre rive, on avait le
teint de safran, les yeux bridés et le plus magnifique présent de Dieu
était un beau cheval.
Rahim devinait le sens des syllabes à leur dessin sur les lèvres de
Toursène, et traduisait son chuchotement :
Pour chacune des erreurs concernant la terminaison ou l’identification du sujet d’un verbe, recopier la phrase dans la case correspondante du tableau
ci-dessous :
Le sujet est singulier et pré- Le sujet est pluriel et précède Le sujet est singulier et suit le Le sujet est pluriel et suit le
cède le verbe… le verbe… verbe… verbe…
immédiatement ______________________________________ ______________________________________ ______________________________________ ______________________________________
1. Identification du sujet
Analyser les erreurs sur la fiche de correction du prétest, choisir au minimum 2 exercices de
remédiation adaptés au(x) type(s) d’erreur et les corriger avec le corrigé.
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1. Identification du sujet
Analyser les erreurs sur la fiche de correction du prétest, choisir au minimum 2 exercices de
remédiation adaptés au(x) type(s) d’erreur et les corriger avec le corrigé.
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Compléter les phrases à l’aide des verbes donnés au temps indiqué. Marquer d’une croix le mot
avec lequel le verbe s’accorde.
Compléter les phrases à l’aide des verbes donnés au temps indiqué. Marquer d’une croix le mot
avec lequel le verbe s’accorde.
Compléter les phrases à l’aide des verbes donnés au temps indiqué. Marquer d’une croix le mot
avec lequel le verbe s’accorde.
1. Au fond de leur cerveau naquit une terrible incertitude : Que deviendraient-ils ? Qui les
accueillerait, sur la Terre ? Les populations du monde, en cette année de troubles, retenaient
leur respiration.
2. Que craignaient les trois milliards d’habitants de la Terre ? Hommes, femmes, enfants de
toutes races et de toutes religions attendaient les bombes.
3. Qui frapperaient-elles d’abord ? Qui succomberait avant les autres ?
4. Dans la nuit du 7 mai, un arc immense aux couleurs merveilleuses apporta une réponse
définitive aux préoccupations des gens.
5. Au sud de Berkeley en Californie, s’éleva un gigantesque champignon de fumée.
6. Trois secondes plus tard commença l’horrible réaction en chaîne. Ann et Jim, les rescapés
du laboratoire spatial, redoutaient leur retour sur Terre.
7. Qui reconnaîtraient-ils encore au bout de vingt et un ans ?
8. Bientôt parvinrent les contours imprécis de la côte ouest à leurs yeux.
A l’aide des Tableaux de conjugaison, compléter le tableau qui suit avec les formes du verbe
________________________________ :
Temps simples
MODE INDICATIF
PRÉSENT IMPARFAIT
Je ......................................................................................... Je ......................................................................................
Tu ......................................................................................... Tu ......................................................................................
Tu ......................................................................................... Tu ......................................................................................
PRÉSENT PRÉSENT
Je ......................................................................................... Je .......................................................................................
Tu ......................................................................................... Tu .......................................................................................
PRÉSENT PRÉSENT
(Tu) ......................................................................................... . ..............................................................................................................
(Ns) .........................................................................................
(Vs) .........................................................................................
MODE PARTICIPE
PRÉSENT
. ................................................................................................................
Temps composés
MODE INDICATIF
Tu .......................................................................................... Tu .....................................................................................
Tu .......................................................................................... Tu .....................................................................................
PASSÉ PASSÉ
Je .......................................................................................... Je .....................................................................................
Tu .......................................................................................... Tu .....................................................................................
PASSÉ PASSÉ
Tu .......................................................................................... . ..............................................................................................................
Nous ..........................................................................................
Vous ..........................................................................................
MODE PARTICIPE
PASSÉ
. ................................................................................................................
Reporter les terminaisons des différents verbes ci–dessous aux temps (dans l’ordre) du présent,
de l’imparfait, du passé simple et du futur :
Verbe CHANTER
Verbe FINIR
Verbe ROMPRE
Pour chaque personne, encadrer les lettres de terminaison que l’on retrouve et qui sont les plus
fréquentes et les reporter ci–dessous :
RETENIR
Histoire à rebours : Ce procédé consiste à raconter une histoire en commençant par la fin…
Cendrillon
Et le dimanche, le Prince et Cendrillon s’étaient mari…… (se marier). __________________
pantoufle magique : tout le monde avait constat…… (constater) que son __________________
pied y entrait sans forcer. Les servantes du palais étaient jalouses, car elles
avaient tent…… (tenter) d’enfiler la pantoufle vendredi sans y parvenir. Les __________________
demoiselles bourgeoises étaient aussi jalouses, car elles avaient tent…… __________________
(tenter) leur chance le jeudi. Les baronnes de la cour avaient essay…… __________________
(essayer) le mercredi. Les comtesses étaient ven…… (venir) le mardi. Les __________________
C’était donc le dimanche d’avant que le Prince avait annonc…… (annoncer) __________________
jeune fille dont le Prince était amoureux. Elle l’avait perd…… (perdre) en __________________
prenant la fuite tandis que l’horloge du palais égrenait les douze coups de
minuit. Le Prince ne savait pas qui elle était ; elle était arriv…… (arriver) vers __________________
vingt et une heures, et personne ne l’avait jamais v…… (voir). De vingt et une __________________
heures à minuit, le Prince avait dans…… (danser) avec elle. Elle était parti…… _________/________
(partir) subitement.
Pauvre Prince ! Il ne pouvait pas savoir qu’elle était ven…… (venir) au bal __________________
environs de vingt heures. Mais la jeune fille avait été préven…… (prévenir) __________________
par sa marraine la fée : pass…… (passer) minuit, la robe brod…… (broder) ________/_________
la Belle avait fu…… (fuir). Et tandis qu’elle prenait la fuite en courant dans la __________________
nuit, son carrosse était deven…… (devenir) une citrouille, ses chevaux des __________________
souris, ses laquais des lézards, et son cocher un rat. Tout était magique.
les souris, les lézards et le rat. Et tout cela pourquoi ? Parce que
la jeune fille avait rêv…… (rêver) d’aller au bal depuis le vendredi ! __________________
aid…… (aider) à se vêtir, à se pomponner, à se coiffer. Elle était gentille. Ses __________________
demi-sœurs riaient et chantaient. Elles étaient part…… (partir) vers dix-huit __________________
heures trente. La pauvre Cendrillon s’était alors m…… (se mettre) à pleurer, __________________
(transformer) la citrouille, les souris, les lézards et le rat. Elle avait vêt…… __________________
(vêtir) la jeune fille émerveill…… (émerveiller) d’une robe de bal incroyable __________________
Puis cendrillon s’était rapidement press…… (se presser) une orange et s’était __________________
occup…… (occuper) aux travaux domestiques. Tout le monde la prenait pour __________________
avec cette femme il y avait dix ans, après que la mère de Cendrillon fut morte,
il y a encore plus longtemps. Tout ça ne nous rajeunit pas.
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q Accords du participe passé employé avec l’auxiliaire avoir suivi d’un verbe à l’infinitif.
q Accord du participe passé employé avec l’auxiliaire avoir précédé de leur, lui, en, y.
A. Récrire les phrases qui suivent en mettant le verbe en gras et en italique au passé composé.
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B. Récrire les phrases qui suivent en mettant le verbe indiqué entre parenthèses au passé
composé ou au participe passé.
2. Nous (venir) ………………………………………….. vous rendre visite, nous ne nous étions pas vus
depuis huit jours.
5. Diana (retourner) ………………………………………….. à la maison car elle avait oublié son livre de
mathématiques.
12. La sorcière affirma que la potion (boire) ………………………………………….. d’un seul trait aurait l’effet
souhaité.
A. Récrire les phrases qui suivent en mettant le verbe en gras et en italique au passé composé.
Flécher le participe passé avec le GN-CV s’il y a accord.
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9. Nous allumons un grand feu autour duquel s’agitent déjà les danseurs.
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B. Récrire les phrases qui suivent en mettant le verbe en gras et en italique au passé composé.
Flécher le participe passé avec le GN-CV s’il y a accord.
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5. Les touristes ne tiennent pas compte des informations que donne la radio.
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A.
B.
A.
B.
1. Le chien a repris en sens inverse les sentiers que nous avons empruntés.
2. Les perruches que nous avons reçues sont vertes.
3. Nous avons écrit à l’adresse que Pierre a donnée.
4. Eric regarde les chatons que son frère a rapportés de la ferme.
5. Les touristes n’ont pas tenu compte des informations que la radio a données.
6. Les documents que je vous ai confiés datent du siècle dernier.
7. L’Esquimau a coupé en trois morceaux le saumon qu’il a distribué aux renards.
8. Nous nous sommes arrêtés devant le monument que vous avez photographié.
9. Madame Cuendet a saupoudré ce plat de persil qu’elle a haché.
« Variété, c’est ma devise. » Je n’en aurai jamais fait une application plus complète
qu’en écrivant la vie de Germaine Germain, dite Manouche. Cette femme, tant
par elle-même que par ceux qu’elle a aimés, côtoyés ou connus, représente un
aspect de la société, qu’il fallait avoir le courage de peindre. Mais le modèle et le
peintre étaient destinés à se rencontrer : si je me suis voué à la vérité, elle est la
bouche de la Vérité, comme le célèbre masque de marbre que l’on voit à Rome.
Un homme d’esprit, qui est un vieil ami de Manouche, me disait, quand j’écrivais ce
livre : « Prenez garde ! pas d’euphémismes. Cette fois, vous devez vous mouiller,
jusque dans le style. » C’était bien mon intention. Si la bouche de la Vérité peut se
permettre d’être mal embouchée, ce serait dommage d’en tamiser les paroles. Elles
appartiennent, du reste, à un monde qui n’est pas seulement celui de Manouche,
mais celui de la jeunesse. Je me suis cru assez jeune pour les employer.
R. Peyrefitte, Manouche.
2. Quel manuel faut-il consulter pour trouver rapidement la règle d’accord des participes passés?
À partir de quel(s) mot(s) faut-il effectuer la recherche ?
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
3. Chercher la règle d’accord correspondant à chaque cas de participe passé et compléter les
points I, II et III.
Anne Frank est une adolescente juive qui passe la fin de la guerre enfermée dans une
cachette en Hollande avec sa famille. Pendant cette période difficile, son journal est
son confident et son meilleur soutien. Elle s’adresse à lui comme à une personne. Par
la suite, elle lui donnera même un nom : Kitty.
Chère Kitty,
Hier soir, avant de m’endormir, j’ai eu tout à coup une vision : Lies. Je l’ai vue devant
moi, couverte de haillons, le visage amaigri et creusé. Ses yeux étaient fixés sur moi,
immenses, si tristes, et pleins de reproches. Je pouvais y lire : “ Anne ! Oh ! Pourquoi
m’as-tu abandonnée ? Oh ! Aide-moi, viens m’aider, fais-moi sortir de cet enfer, sauve-
moi ! ” […]
Je n’ai vu que Lies, personne d’autre, et j’ai compris. Je l’ai mal jugée, j’étais trop enfant
encore pour la comprendre. Elle s’était attachée à sa nouvelle amie et j’ai agi comme
si je voulais la lui prendre. Par quoi a-t-elle dû passer ? Je sais ce qu’il en est, car moi-
même je l’ai éprouvé.
Autrefois, il m’arrivait, comme dans un éclair, de comprendre quelque chose à sa vie,
mais je retombais aussitôt, en parfaite égoïste, dans mes propres plaisirs et déboires.
J’ai été méchante, elle vient de me regarder avec ses yeux qui supplient dans son
visage blême. […]
À vrai dire, je l’ai oubliée depuis des mois, oui, depuis un an presque. Pas tout à fait
peut-être, mais jamais elle ne m’est apparue ainsi, dans toute sa misère.
Lies, si tu vis jusqu’à la fin de la guerre, et si tu nous reviens, j’espère t’accueillir et me
racheter un peu du mal que je t’ai causé. […]
À toi Anne
Anne Frank, Journal, Calman-Lévy, 1950.
2. Quel manuel faut-il consulter pour trouver rapidement la règle d’accord des participes
passés? À partir de quel(s) mot(s) faut-il effectuer la recherche ?
___________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________
3. Chercher la règle d’accord correspondant à chaque cas de participe passé et compléter les
points I, II et III.
I. Sur les lignes ci-dessous, recopier deux phrases du texte contenant un participe passé conju-
gué avec l’auxiliaire être ou sans auxiliaire. Puis rédiger la règle d’accord dans l’encadré :
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Règle:
II. Sur les lignes ci-dessous, recopier deux phrases du texte contenant un participe passé conju-
gué avec l’auxiliaire avoir. Puis rédiger la règle d’accord dans l’encadré :
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Règle:
III. Sur les lignes ci-dessous, recopier deux phrases du texte contenant un participe passé d’un
verbe pronominal 1. Puis rédiger la règle d’accord dans l’encadré :
Exemple 3 :
Exemple 4 :
Règle:
1
Un verbe pronominal est un verbe dont l’infinitif est précédé de se (s’).
Monica dormait profondément mais dans son sommeil, elle étreignait et secouait sa
poupée, comme si elle était tourmentée par un rêve. Elle marmonnait des paroles
indistinctes, puis gémissait tour à tour. Pourtant il y avait, à n’en pas douter, d’autres
sons surprenants (1) qui n’étaient pas émis par l’enfant.
Retenant (2) son souffle pour mieux écouter, la gouvernante observa la scène
avec attention. Elle perçut alors des grincements et des grognements inquiétants
(3) puis, après un instant d’examen, elle constata qu’ils provenaient de la poupée
dont la fillette pétrissait les membres : on aurait dit que les genoux et les coudes
protestaient contre ce mauvais traitement. Lorsque la main de Monica venait à
tordre le cou, la cire, le fil et la sciure faisaient entendre des grincements bizarres
qui ressemblaient vaguement à des syllabes ou à des mots.
L’oreille au guet, les yeux écarquillés, Mme Jodzka se sentit glacée de terreur. Elle
chercha vainement une explication naturelle et rassurante (4). Elle essaya de
prier, sans y parvenir. Tout son corps fut baigné de sueur.
Soudain le visage de Monica prit une expression visible ; l’enfant se retourna dans
son sommeil, et la poupée échappant (5) à cette étreinte, tomba au bord du lit où
elle demeura immobile. Mais, à la grande horreur de la gouvernante, elle continua
à grincer toute seule. Pis encore : un instant plus tard, elle se leva brusquement sur
ses jambes tordues et commença à se déplacer. Ses yeux vitreux fixés sur la jeune
femme, elle se mit en devoir de traverser le couvre-pieds d’une démarche gauche,
clopin-clopant, trébuchant (6) et tombant (7) de temps à autre, sans cesser de
proférer des sons indistincts, dépourvus de sens, mais qui, pourtant exprimaient
nettement la colère. Elle se dirigeait droit vers Mme Jodzka, d’un air agressif.
A la vue de ce jouet d’enfant singeant (8) la vie d’un monstre abominable, la jeune
femme perdit conscience. Cependant cette défaillance dura quelques instants à
peine et, dès que la gouvernante eut repris ses sens, son cœur s’emplit d’une
fureur soudaine qui lui fut d’un grand secours… Elle se précipita vers la poupée,
en brandissant (9) dans sa main la seule arme dont elle pût disposer - un de ses
souliers à talon haut - bien résolue à annihiler cette horreur abominable qu’il fallait
briser en morceaux, réduire en poussière...
Mais la main levée de la jeune femme ne retomba pas pour se livrer à la destruction
désirée. Une douleur aiguë, semblable à la morsure d’un serpent, darda le long de
ses doigts, de son poignet et de son bras ; le soulier alla rouler dans un coin de la
chambre ; à la lueur de la veilleuse, elle crut voir toute la pièce vaciller. Elle resta
sur place, paralysée de terreur...
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
« Les mots imprimés en gras en 1, ________ , ________ , ________ , ________ , ________ , ________ , ________
sont des _______________________________ .
Les mots imprimés en gras en ________ , ________ , ________ sont des ___________________________________
__________________________________ . »
5. Essayer de placer l’adverbe très devant chacun des mots en gras du texte. Compléter :
Sur notre gauche, un jeune garçon soutient une vieille femme pleurant silencieusement entre
deux hoquets.
Des femmes en haillons, toute une marmaille accrochée à leurs longues jupes déchirées,
tendent la main par les vitres ouvertes, ne remerciant jamais de l’offrande.
spectacle inoubliable.
peu de nourriture.
………….............……..........……………. . engager
leur équilibre.
➠ A l’aide du manuel d’orthographe, classer les mots que tu as écrits dans le tableau qui
suit :
................................................................................................. .............................................................
................................................................................................. .......................……................................
...................................................................................………...
En convainquant les touristes de prendre le car le plus confortable, le préposé s’évitera des
ennuis.
Du pont du navire, les passagers aperçoivent une embarcation qui zigzague dans la
tempête.
Les bateaux qui naviguent dans cette zone doivent être prudents à cause des récifs.
Il faut réparer le moteur du bateau ; il dégage une fumée qui fait suffoquer.
Ces jeunes gens, qui négligent toute prudence, se lancent dans une longue traversée sans
réelle connaissance de la mer.
DEUXIÈME PARTIE
3. CAS PARICULIER
Le pluriel des noms composés
4. EXERCICES DE PONCTUATION
1. LES HOMOPHONES DU PROGRAMME
Quelle que (6) soit votre opinion, une prise de conscience commence par le fait de se poser
des questions. Saviez-vous qu’un trajet en avion Mexico aller et retour représente une dépense
d’énergie de 40 000 mégajoules par passager ? En comparaison, 40 000 mégajoules équivalent
à quelque (7) 15 000 kilomètres en voiture, ou à la consommation annuelle d’électricité d’un
ménage de 4 personnes... C’est ce que vous apprendrez en consultant les catalogues de voyage
de plusieurs agences. Imprimés sur papier recyclé, ils présentent une évaluation des lieux de
séjour sur la base de critères tout (8) écologiques. Par exemple, la quantité de mégajoules
consommés lors d’un voyage aller-retour, en comparant train et avion, pour ce qui concerne
l’Europe. Pour chaque voyage, on dispose aussi d’autres critères d’évaluation écologiques, sous
forme de petits sigles définissant l’état des villes (transports publics, eau, etc.) et des logements.
Les lieux de vacances mêmes (9) ou les circuits proposés par ces agences sont par ailleurs
conçus de façon à ne pas porter préjudice aux sites naturels. Les agences tiennent également
compte des intérêts des populations locales. Toutes (10) informations précieuses pour un touriste
soucieux de l’environnement...
Quelques (11) sociétés se sont ainsi lancées dans l’éco-conseil. Un ordinateur installé dans les
points de vente permet de comparer les dépenses d’énergie pour un voyage en train, en voiture
ou en avion. Ces agences commencent également à répertorier leurs hôtels selon des critères
écologiques. Quelque (12) intéressantes que soient toutes (13) ces actions, c’est au touriste
ensuite de faire son choix et de se rappeler, qu’avec peu de choses somme toute (14), on
peut ménager l’environnement lorsque l’on voyage. En partant dans un pays lointain pour trois
semaines au lieu de deux, en achetant des souvenirs du pays (pas de l’ivoire !) plutôt que des
produits importés, en utilisant les transports publics de l’endroit. Ou en choisissant une compagnie
aérienne avec une flotte toute (15) récente et par conséquent moins polluante, en prenant le train
pour des balades de moins de 100 kilomètres, etc.
Ce n’est qu’un début, mais il y a un début à tout (16); celui-là permettra peut-être d’apprendre à
voyager intelligent.
D’après un article de la revue J’achète mieux
2. Classer les homophones numérotés du texte dans le tableau ci-dessous, selon la catégorie
grammaticale qui leur correspond, comme dans l’exemple :
autre
adverbe déterminant adjectif subordonnant
(à préciser)
1. X
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
1. Quelle partie du manuel d’orthographe faut-il consulter pour trouver l’homophone correct ? A
partir de quel(s) mot(s) faut-il effectuer la recherche ?
1. Compléter les phrases suivantes à l’aide de quelque ; quelques ; quel que ; quelle que ;
quels que ; quelles que :
b) Ce n’est pas pour les ____________________________ trois cents francs que coûte la réparation que
tu vas t’en priver !
c) Aurélie n’ira pas voir les monstres ____________________________ soit leur rareté.
d) Je l’ai rencontré dans une autre vie sur ____________________________ planète perdue...
e) Thierry voudra jouer avec une grande équipe ____________________________ soient les conditions
offertes.
h) Quand on pense que pour ____________________________ dollars de plus, on aurait pu avoir le big-
triple-cheese-chicken-fries & salad !!!
2. Compléter les phrases suivantes à l’aide de quelque ; quelques ; quel que ; quelle que ;
quels que ; quelles que ; quelle-s ; qu’elle ; qu’elles. Justifier son choix en indiquant la
catégorie de mot :
(1) adverbe
(2) déterminant
(3) déterminant suivi de que
(4) que suivi du pronom personnel elle ou elles
Justifications :
b) Parce (quelle – qu’elle) ____________________________ était née le matin, cette voisine avait
prénommé sa fille Aurore.
Justification :
c) Vous devinez (quel – quelle – qu’elle) ____________________________ fut sa surprise, lorsque rentrant
chez elle à l’improviste, elle s’aperçut (quels – quelles – qu’elles) ____________________________
Justifications :
Justifications :
Justifications :
Corrigé
EXERCICE 2
a) Bien qu’elle eût quelques (2. déterminant) bons amis, elle avait confié son chat à quelque (2.
déterminant) voisine qu’elle (4. que suivi du pronom personnel elle) connaissait mal.
b) Parce qu’elle (4. que suivi du pronom personnel elle) était née le matin, cette voisine avait
prénommé sa fille Aurore.
c) Vous devinez quelle (2. déterminant) fut sa surprise, lorsque rentrant chez elle à l’improviste,
elle s’aperçut qu’elles (4. que suivi du pronom personnel elles) dormaient dans son lit.
d) Quant au chat, qu’elles (4. que suivi du pronom personnel elles) avaient négligé de nourrir, il
avait, depuis belle lurette, fait sa valise, sans qu’elles (4. que suivi du pronom personnel elles)
s’en inquiètent.
e) Quelques (2. déterminant) lettres, qu’elle (4. que suivi du pronom personnel elle) avait reçues
en son absence, et qu’elles (4. que suivi du pronom personnel elles) ne s’étaient pas privées
de lire, traînaient encore sur la table, parmi les assiettes sales.
Exemple : Il fera ☒quoi que – ☐quoique ce soit que vous lui direz de faire.
a) J’ai sonné trois fois à la porte, ☐quoi que – ☐quoique tu n’aies rien entendu.
b) ☐Quoi que – ☐Quoique tu en dises, j’ai bien sonné trois fois.
c) Nous sortons les poubelles à six heures, ☐quoi que – ☐quoique les éboueurs ne passent
que le lendemain.
☐
d) Quoi que – ☐Quoique ce soit que vous accumuliez, vous le perdrez un jour.
e) Ce cochon déterre ☐quoi que – ☐quoique ce soit, mais ce ne sont jamais des truffes.
f) Il est toujours émerveillé par ce que tu fais, ☐quoi que – ☐quoique tu fasses.
Exemple : Elle mange du gâteau (quoi que – quoique) ça lui fasse du mal.
Réponse : Elle mange du gâteau quoique ça lui fasse du mal.
a) Une mère, se croyant le point de mire avec son bébé, faisait des sourires à la ronde, (quoi
que – quoique) personne n’en fît grand cas.
Une mère, se croyant le point de mire avec son bébé, faisait des sourires à la ronde,
____________________________________ personne n’en fît grand cas.
b) Une vieille femme, (quoi que – quoique) vous en disiez, fit mine de s’intéresser au bébé.
Une vieille femme, ____________________________________ vous en disiez, fit mine de s’intéresser au
bébé.
c) Ce bébé, (quoi que – quoique) la mère ait prétendu qu’il fût un petit ange, pleura pendant
tout le voyage.
Ce bébé, ____________________________________ la mère ait prétendu qu’il fût un petit ange, pleura
pendant tout le voyage.
d) Quelques passagers, incommodés, cherchaient du regard une place à l’arrière, (quoi que
– quoique) l’autobus fût plein.
Quelques passagers, incommodés, cherchaient du regard une place à l’arrière,
____________________________________ l’autobus fût plein.
e) (Quoi qu’ – Quoiqu’) il en soit, je passai le voyage à me perdre dans quelque idée
obsessionnelle.
____________________________________ il en soit, je passai le voyage à me perdre dans quelque idée
obsessionnelle.
3. Dans les phrases suivantes, les mots en italique ne sont pas tous écrits correctement. Les
récrire correctement :
a) Nous nous sommes ennuyés toute la soirée, quoique le repas fût délicieux.
Nous nous sommes ennuyés toute la soirée, ____________________________________ le repas fût
délicieux.
b) Quoiqu’on lui dise et quoique ce ne soit pas le bon moment, ma fille s’achètera un chien.
____________________________________ ’on lui dise et ____________________________________ ce ne soit pas le
bon moment, ma fille s’achètera un chien.
c) Le voisin a déjà sorti sa nouvelle tondeuse à gazon, quoique l’herbe ne soit pas encore
verte.
Le voisin a déjà sorti sa nouvelle tondeuse à gazon, ____________________________________ l’herbe
ne soit pas encore verte.
d) Personne n’est venu me chercher à la gare, quoi que j’aie averti tout le monde de mon
arrivée.
Personne n’est venu me chercher à la gare, ____________________________________ j’aie averti tout le
monde de mon arrivée.
f) Quoique son père lui promette et quoiqu’elle ait été bien élevée, cette enfant refuse d’aller
au lit.
____________________________________ son père lui promette et ____________________________________ ait été
bien élevée, cette enfant refuse d’aller au lit.
Corrigé
EXERCICE 1
a) J’ai sonné trois fois à la porte, quoique tu n’aies rien entendu.
b) Quoi que tu en dises, j’ai bien sonné trois fois.
c) Nous sortons les poubelles à six heures, quoique les éboueurs ne passent que le lendemain.
d) Quoi que ce soit que vous accumuliez, vous le perdrez un jour.
e) Ce cochon déterre quoi que ce soit, mais ce ne sont jamais des truffes.
f) Il est toujours émerveillé par ce que tu fais, quoi que tu fasses.
EXERCICE 2
a) Une mère, se croyant le point de mire avec son bébé, faisait des sourires à la ronde, quoique
personne n’en fît grand cas.
b) Une vieille femme, quoi que vous en disiez, fit mine de s’intéresser au bébé.
c) Ce bébé, quoique la mère ait prétendu qu’il fût un petit ange, pleura pendant tout le voyage.
d) Quelques passagers, incommodés, cherchaient du regard une place à l’arrière, quoique
l’autobus fût plein.
e) Quoi qu’il en soit, je passai le voyage à me perdre dans quelque idée obsessionnelle.
f) En effet, je m’acharnais à remplir les dépressions du paysage et à niveler les bosses, sachant
pourtant que je n’y pouvais rien, quoi que je pense.
EXERCICE 3
a) Nous nous sommes ennuyés toute la soirée, quoique le repas fût délicieux.
b) Quoi qu’on lui dise et quoique ce ne soit pas le bon moment, ma fille s’achètera un chien.
c) Le voisin a déjà sorti sa nouvelle tondeuse à gazon, quoique l’herbe ne soit pas encore verte.
d) Personne n’est venu me chercher à la gare, quoique j’aie averti tout le monde de mon
arrivée.
e) Certains avaient prétendu qu’ils seraient là, quoi qu’il arrive.
f) Quoi que son père lui promette et quoiqu’elle ait été bien élevée, cette enfant refuse d’aller au
lit.
b) Ils avaient tous fait des progrès en orthographe, ____________________________________ les plus
faibles.
RÉPONSES :
a) Tous b) Tous c) tous d) tous e) Tous f) toute
g) tout h) toute i) Toutes j) tout k) tous
RÉPONSES :
a) tout b) tous c) tous d) tout / toutes e) tous f) tous (toutes)
g) tout h) tout i) tous j) tout k) toutes l) toute
Le lendemain matin, quand les membres de la famille Otis se retrouvèrent pour le petit déjeuner,
ils parlèrent longuement du fantôme. Le ministre des États-Unis fut naturellement un peu
contrarié de constater que son cadeau n’avait pas été accepté. […]
Pendant le reste de la semaine, toutefois, ils ne furent plus dérangés, la chose qui retînt leur
attention étant le renouvellement constant de leur tache de sang sur le parquet de la bibliothèque.
C’était là, certes, un phénomène étrange, car la porte était toujours fermée à clef, le soir, par M.
Otis et les fenêtres tenues soigneusement closes. La couleur de la tache qui tenait du caméléon
suscita aussi force commentaires. Certains jours, au matin, elle était d’un rouge sombre (presque
indien); puis elle virait au vermillon, puis au pourpre généreux, et un jour qu’ils étaient descendus
pour la prière familiale, selon les rites simples de la Libre Église Américaine Épiscopale Réformée,
ils la trouvèrent d’un vert émeraude éclatant. Ces changements kaléidoscopiques amusèrent
naturellement beaucoup la famille, et les paris étaient librement ouverts, à ce sujet, tous les
soirs. La seule personne qui ne participât point à la plaisanterie était la petite Virginia qui, pour
quelque raison inexpliquée, paraissait toujours passablement contrariée à la vue de la tache de
sang et qui faillit pleurer le jour où elle fut vert émeraude.
La seconde apparition du fantôme eut lieu le dimanche soir. Peu après être allés se coucher,
ils furent soudain alertés par un fracas épouvantable dans le vestibule. Etant redescendus
précipitamment, ils constatèrent qu’une énorme armure ancienne s’était détachée de son socle,
et était tombée sur le dallage, tandis qu’assis dans un fauteuil à haut dossier, le fantôme de
Canterville se frottait les genoux, le visage empreint d’une expression de souffrance intense. Les
jumeaux, qui avaient emporté leurs sarbacanes, lui décochèrent immédiatement deux boulettes,
avec cette précision dans le pointage qui ne peut être obtenue que par une pratique longue et
attentive sur la personne de son maître d’écriture, - cependant que le ministre des Etats-Unis le
menaçait de son revolver et le sommait, conformément à l’étiquette californienne, de lever les
mains en l’air ! Le fantôme se dressa d’un bond, avec un hurlement sauvage de colère, et les
traversa comme une brume, éteignant en passant la bougie de Washington Otis, ce qui les laissa
tous dans l’obscurité complète.
Oscar Wilde, Le Fantôme de Canterville
2. Classer les mots en gras du texte selon leur catégorie grammaticale dans le tableau suivant :
NOM ADVERBE
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
3. Ecrire au masculin et au féminin l’adjectif dont est dérivé chacun des adverbes de l’exercice 2:
Masculin Féminin
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
4. Quelle partie du manuel d’orthographe faut-il consulter pour trouver comment former
et orthographier correctement un adverbe ? À partir de quel(s) mot(s) faut-il effectuer la
recherche ?
e. Prendre soin d’un enfant de manière patiente, c’est prendre soin d’un enfant
_____________________________________________ .
6. Souligner dans le texte de départ les adjectifs à partir desquels des adverbes en -ment
peuvent être dérivés selon la règle générale.
Compléter le tableau qui suit en écrivant les adjectifs au masculin singulier, puis l’adverbe
dérivé :
ADJECTIF ADVERBE
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
_________________________________________________________ _________________________________________________________
7. A l’aide du manuel d’orthographe, compléter le tableau et former des adverbes à partir des
adjectifs suivants :
Adverbes en [–amɑ
~]
Adjectifs en
Adjectifs en Adverbes en Adverbes en
_________________________________ _________________________________
imprudent insuffisant
_________________________________ _________________________________
innocent _________________________________
indépendant _________________________________
8. A l’aide du manuel d’orthographe, compléter le tableau et former des adverbes à partir des
adjectifs suivants :
gentil – vrai – résolu – infini – éperdu – joli – aisé – ingénu
Adverbes en [–imɑ
~] Adverbes en [–Emɑ
~] Adverbes en [–ymɑ
~]
e. Quand ses parents voulaient lui rendre visite, elle leur répondait toujours (sec)
________________________________ qu’elle était très occupée.
f. La famille de la victime estimait que certains journalistes avaient un peu trop (rapide)
______________________________ parlé de suicide alors que la police n’avait encore donné aucune
information.
g. L’inspecteur était (vrai) ________________________________ sûr qu’elle ne s’était pas suicidée parce
que certains indices lui prouvaient la participation d’une autre personne.
h. La police était persuadée que Bernadette avait (long) ________________________________ parlé à son
assassin avant que celui-ci ou celle-ci ne la tue.
1. Souligner les noms composés au pluriel que contiennent les documents ci-après :
2. Examiner les noms composés soulignés en 1. et les classer par catégories dans le tableau
qui suit :
Un chef-d’oeuvre __________________________________________________________
Un réveille-matin __________________________________________________________
Un portemanteau __________________________________________________________
Un vide-poches __________________________________________________________
Un porte-bonheur __________________________________________________________
Un laissez-passer __________________________________________________________
6. Créer trois noms composés à partir des mots qui suivent et les écrire au singulier et au
pluriel :
Singulier Pluriel
________________________________________________________ ________________________________________________________
________________________________________________________ ________________________________________________________
________________________________________________________ ________________________________________________________
7. Constituer des noms composés en prenant un mot dans chaque colonne. Les écrire au
pluriel (Certains mots peuvent être pris plusieurs fois) :
________________________________________________________
chauve femme
________________________________________________________
beau mère
________________________________________________________
fort relief
________________________________________________________
haut cour
________________________________________________________
8. Constituer des noms composés à l’aide des mots de départ et d’autres mots à trouver.
Écrire chacun de ces noms composés au pluriel dans une phrase :
barrière feu
____________________ ____________________
garde- coupe-
____________________ ____________________
____________________ ____________________
fenêtre attaque
____________________ ____________________
porte- contre-
____________________ ____________________
____________________ ____________________
9. Inventer un nom composé fantaisiste et expliquer, de manière tout aussi fantaisiste, ce qu’il
représente, signifie :
Sur une feuille A4 lignée, recopier chacun des deux textes qui suivent en restituant leur
ponctuation (et les changements qui en découlent).
Consulter au besoin le « Mémento de Ponctuation ».
À la fin du travail, demander le corrigé et, pour les signes de ponctuation numérotés, recopier,
sur les lignes prévues à cet effet, la règle du manuel de ponctuation qui permet de choisir le bon
signe de ponctuation.
1. La mode
la mode demeure un grand mystère dans les sociétés traditionnelles il n’y a pas de mode les
vêtements renvoient à des rôles et chacun revêt celui qui convient à son âge à son sexe à son
rang à sa fonction les modifications qui peuvent intervenir sont minimes et les interprétations
individuelles ne détruisent pas la pérennité de l’ensemble il en est ainsi de tout folklore ce qui
importe alors c’est par le moyen du vêtement signe extérieur rapidement interprété par quiconque
appartient au groupe de perpétuer la tradition du groupe chez les Incas si l’on modifiait sa coiffure
au lieu d’adopter celle de son clan et de son rang on était passible de la peine de mort le vêtement
renvoyait à une structure à une stabilité
la mode ne s’introduit réellement que dans les sociétés qui croient au changement qui se sont
engagées dans la voie du changement elle est alors liée étroitement à l’économie d’une part et
à la structure sociale d’autre part mais justement mouvante pendant très longtemps la mode a
été un phénomène qui n’intéressait qu’une partie de la population celle-là même à qui il n’était
pas interdit de changer réservée à l’élite elle servait à faire le départ entre une population simple
qui se vêtait et une population riche qui s’habillait il n’y a pas si longtemps que ces différences
s’estompent on m’a souvent raconté l’histoire d’une petite fille de ma famille dont on admirait
la précocité car à quatre ans elle répondit à sa mère qui lui disait tu vois la dame là-bas c’est
pas une dame c’est une femme elle a pas de chapeau ceci se passait je crois vers 1930 les
déterminations sociales par la mode perdent depuis chaque année de leur éloquence nous allons
certainement de plus en plus vers une démocratisation des modes tant féminines que masculines
de moins en moins la mode demeure un phénomène de classe de plus en plus elle devient un
phénomène de masse avec variations individuelles importantes relevant du seul goût ou de la
seule fantaisie et ne renvoyant à aucun système obligatoire
les liens avec l’économie sont d’autant plus importants la mode agit comme un renouvellement
nécessaire des goûts qui permet une fabrication une distribution très accrue d’objets qui sans elle
pourraient faire à chacun un usage beaucoup plus long il est donc logique que cette incitation au
renouvellement s’accélère lorsque les techniques s’améliorent à l’heure actuelle la mode doit se
renouveler entièrement environ tous les cinq ans avec d’innombrables petits paliers intermédiaires
pour les différents articles afin que tous ceux qui vivent de la confection et des industries annexes
aient toujours du travail (...)
la mode est désormais l’apanage des adolescents cela s’explique certainement par l’importance
évidente de cette classe d’âge des 15 à 20 ans actuellement la plus nombreuse de notre population
nous sommes tous fascinés par ces enfants de la paix de la prospérité qui sous nos yeux créent
un monde nouveau de la consommation frénétique du bien-être et des contestations mineures
à défaut d’idéologies ce sont eux la mode puisqu’avec eux un nouveau monde commence il
est symptomatique qu’ils cherchent à abattre les derniers systèmes de classification qu’avaient
conservés les vêtements ils mélangent hardiment mode masculine et mode féminine
E. Sullerot Droit de regard 1970
elle se dirigea vers l’extrémité du quai là où déboucherait la rame allant dans sa direction et se
figea en position d’attente lui avait fait de même et se trouvait à deux piliers d’elle mais guettant
l’arrivée du train elle ne le voyait pas puis sans s’en rendre compte elle se remit en marche pour
tuer le temps continuant ainsi d’avancer elle sortit du rayon visuel du chef de station atteignit
l’endroit où finissait le toit et où le quai se rétrécissait jusqu’à n’être plus qu’une bande étroite
bordant la voie là elle s’arrêta prête à revenir mais avant même d’amorcer le demi-tour elle eut
soudain conscience du danger qu’elle courait brusquement elle fit volte face
il était encore à une certaine distance d’elle et semblait marcher normalement bien que ses pieds
ne fissent aucun bruit mais elle surprit le regard qu’il jeta au troisième rail le rail électrique
elle comprit ce qui l’attendait un coup de coude accompagné d’un croche-pied au moment où il
arriverait à sa hauteur avec épouvante elle constata qu’elle n’était plus dans le rayon visuel du
chef de station elle regarda l’autre quai mais une rame venait de passer et à cette heure-là il n’y
avait plus personne en attente le quai où elle se trouvait se terminait à quelques mètres derrière
elle au bout de l’étroit prolongement si elle reculait sa situation serait encore plus désespérée
car elle serait comme coincée dans un véritable cul de sac pour rejoindre le milieu du quai se
rapprocher de la cabine du chef de station elle devait passer près du barman et c’était justement
ce qu’il escomptait
si elle criait maintenant sans plus attendre dans l’espoir d’alerter l’employé elle risquait de précipiter
justement ce qu’elle voulait éviter il suffisait de voir le visage de l’homme pour comprendre qu’un
cri ne ferait pas faiblir sa résolution tout au contraire elle n’avait que trop bien réussi à l’effrayer
le pousser à bout
elle se mit à avancer se tenant le plus loin possible de la voie s’adossant aux panneaux publicitaires
qui bordaient le quai et contre lesquels elle entendait bruire sa robe
alors il obliqua vers elle pour lui couper le chemin l’un et l’autre se mouvaient avec une lenteur
qui ajoutait à l’horreur de se trouver sur cette plate-forme déserte trois étages au-dessus de la
rue aux réverbères espacés
il continua d’avancer et elle aussi encore deux ou trois pas et ils se rencontreraient
immanquablement
alors hors de leur vue ils entendirent soudain fonctionner le tourniquet et une jeune négresse
s’avança sur le quai dans leur direction
lentement ils se détendirent conservant la pose dans laquelle cette arrivée les avait surpris elle
s’appuya plus lourdement aux panneaux publicitaires comme si ses jambes avaient brusquement
molli lui tapota machinalement un distributeur de chewing-gum qui était à portée de sa main puis
s’éloigna enfin avec une nonchalance étudiée pas un mot n’avait été prononcé pendant cette
pantomime tragique et pareille occasion ne se représenterait plus une fois encore elle avait eu
le dessus
W. Irish Lady Fantôme
1. La mode / CORRIGÉ
La mode demeure un grand mystère. Dans les sociétés traditionnelles,(1) il n’y a pas de
mode. Les vêtements renvoient à des rôles, et chacun revêt celui qui convient à son âge,(2) à
son sexe,(2) à son rang,(2) à sa fonction. Les modifications qui peuvent intervenir sont minimes
et les interprétations individuelles ne détruisent pas la pérennité de l’ensemble. Il en est ainsi de
tout folklore. Ce qui importe alors, c’est, par le moyen du vêtement, signe extérieur rapidement
interprété par quiconque appartient au groupe, de perpétuer la tradition du groupe. Chez les
Incas, si l’on modifiait sa coiffure au lieu d’adopter celle de son clan et de son rang, on était
passible de la peine de mort. Le vêtement renvoyait à une structure, à une stabilité.
La mode ne s’introduit réellement que dans les sociétés qui croient au changement, qui se
sont engagées dans la voie du changement. Elle est alors liée étroitement à l’économie d’une
part,(2) et à la structure sociale d’autre part,(3) mais justement mouvante. Pendant très longtemps,
la mode a été un phénomène qui n’intéressait qu’une partie de la population ;(4) celle-là même
à qui il n’était pas interdit de changer. Réservée à l’élite, elle servait à faire le départ entre une
population simple qui se vêtait et une population riche qui s’habillait. Il n’y a pas si longtemps
que ces différences s’estompent. On m’a souvent raconté l’histoire d’une petite fille de ma famille
dont on admirait la précocité car, à quatre ans, elle répondit à sa mère qui lui disait :(5) « Tu
vois la dame là-bas ? - C’est pas une dame, c’est une femme…(6) elle a pas de chapeau !(7) ».
Ceci se passait,(8) je crois,(8) vers 1930. Les déterminations sociales par la mode perdent
depuis, chaque année, de leur éloquence. Nous allons certainement de plus en plus vers une
démocratisation des modes, (8) tant féminines que masculines. De moins en moins la mode
demeure un phénomène de classe, de plus en plus elle devient un phénomène de masse, avec
variations individuelles importantes, relevant du seul goût ou de la seule fantaisie et ne renvoyant
à aucun système obligatoire.
Les liens avec l’économie sont d’autant plus importants :(9) la mode agit comme un
renouvellement nécessaire des goûts qui permet une fabrication, une distribution très accrue
d’objets qui, sans elle, pourraient faire à chacun un usage beaucoup plus long. Il est donc logique
que cette incitation au renouvellement s’accélère lorsque les techniques s’améliorent :(9) à l’heure
actuelle, la mode doit se renouveler entièrement environ tous les cinq ans, avec d’innombrables
petits paliers intermédiaires pour les différents articles,(3) afin que tous ceux qui vivent de la
confection et des industries annexes aient toujours du travail (...)(10)
La mode est désormais l’apanage des adolescents. Cela s’explique certainement par
l’importance évidente de cette classe d’âge des 15 à 20 ans, actuellement la plus nombreuse de
notre population. Nous sommes tous fascinés par ces enfants de la paix, de la prospérité qui,
sous nos yeux, créent un monde nouveau de la consommation frénétique, du bien-être et des
contestations mineures, à défaut d’idéologies. Ce sont eux la mode, puisqu’avec eux un nouveau
monde commence. Il est symptomatique qu’ils cherchent à abattre les derniers systèmes de
classification qu’avaient conservés les vêtements ;(11) ils mélangent hardiment mode masculine
et mode féminine.
E. Sullerot, Droit de regard, 1970.
Il était encore à une certaine distance d’elle et semblait marcher normalement,(3) bien que
ses pieds ne fissent aucun bruit. Mais elle surprit le regard qu’il jeta au troisième rail,(8) le rail
électrique.
Elle comprit ce qui l’attendait :(12) un coup de coude accompagné d’un croche-pied, au moment
où il arriverait à sa hauteur. Avec épouvante, elle constata qu’elle n’était plus dans le rayon
visuel du chef de station. Elle regarda l’autre quai, mais une rame venait de passer, et à cette
heure-là, il n’y avait plus personne en attente. Le quai où elle se trouvait se terminait à quelques
mètres derrière elle, au bout de l’étroit prolongement. Si elle reculait, sa situation serait encore
plus désespérée, car elle serait comme coincée dans un véritable cul de sac. Pour rejoindre
le milieu du quai, se rapprocher de la cabine du chef de station, elle devait passer près du
barman...(13) et c’était justement ce qu’il escomptait.
Si elle criait maintenant sans plus attendre, dans l’espoir d’alerter l’employé, elle risquait de
précipiter justement ce qu’elle voulait éviter. Il suffisait de voir le visage de l’homme pour
comprendre qu’un cri ne ferait pas faiblir sa résolution, tout au contraire. Elle n’avait que trop
bien réussi à l’effrayer, le pousser à bout...(14)
Elle se mit à avancer, se tenant le plus loin possible de la voie, s’adossant aux panneaux
publicitaires qui bordaient le quai et contre lesquels elle entendait bruire sa robe.
Alors, il obliqua vers elle, pour lui couper le chemin. L’un et l’autre se mouvaient avec une lenteur
qui ajoutait à l’horreur de se trouver sur cette plate-forme déserte, trois étages au-dessus de la
rue aux réverbères espacés.
Il continua d’avancer et elle aussi. Encore deux ou trois pas, et ils se rencontreraient
immanquablement.
Alors,(1) hors de leur vue,(1) ils entendirent soudain fonctionner le tourniquet, et une jeune
négresse s’avança sur le quai dans leur direction.
Lentement, ils se détendirent,(8) conservant la pose dans laquelle cette arrivée les avait surpris.
Elle s’appuya plus lourdement aux panneaux publicitaires, comme si ses jambes avaient
brusquement molli. Lui tapota machinalement un distributeur de chewing-gum qui était à portée
de sa main, puis s’éloigna enfin avec une nonchalance étudiée. Pas un mot n’avait été prononcé
pendant cette pantomime tragique et pareille occasion ne se représenterait plus. Une fois encore
elle avait eu le dessus.
W. Irish, Lady Fantôme
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
LA FORME PASSIVE
I. La Transformation
LA MODALISATION
I. De l’assertion à l’énoncé modalisé
V. Exercice de synthèse
LES CONNECTEURS
LA FORME PASSIVE
I. La Transformation
LA FORME PASSIVE
Prérequis :
– reconnaissance du GN-S et du GN-CV
– reconnaissance des temps
– accord du participe passé
I. La transformation
Une phrase à la forme passive est une transformation de la phrase P (forme active) dont
l’ordre GN-S + verbe + GN-CV subit une inversion :
➠ Le sujet de la forme active devient complément du verbe à la forme passive (on l’appelle
« complément de verbe passif » - anciennement « complément d’agent »).
Cas particuliers :
➠ le CV passif peut être sous-entendu mais on peut toujours le faire réapparaître à sa place :
Ils ont hissé la cargaison, puis elle a été soigneusement rangée dans la cale.
Ils ont hissé la cargaison, puis elle a été soigneusement rangée par deux marins dans la cale.
une fois (que) le café (a été) filtré (par la machine), on peut le boire
Application
Ainsi, pour transformer une phrase de la forme active à la forme passive, il faut :
On peut ainsi représenter toute transformation de la forme active à la forme passive par un
schéma général :
FP
FP
FA Le long des corniches, les montagnards aménagent des bisses depuis les crêtes.
FP
FA
FA
FA
Le cas de « on »
Observation
Application :
a) Effacement de « on »
FP
FP
FP
b) Restitution de « on »
FA
FA
Observation du verbe :
FA : L’ archélologue trouva des poteries rarissimes au fond de ce tombeau. verbe : trouver
FP : Des poteries rarissimes furent trouvées par l’archéologue au fond de ce tombeau.
➠ Le temps de la forme active passe donc sur l’auxiliaire être à la forme passive.
Ainsi pour identifier le temps de la forme passive, il faut reconnaître le temps de l’auxiliaire
être, et inversement.
➠ temps de déchiffrer : futur de la forme passive (et non pas futur antérieur)
ex. 2 : Les archéologues rapporteraient des trésors inouïs. (conditionnel forme active)
Application
Observer et compléter
Les esclaves tiraient les pierres de la Les pierres de la pyramide étaient tirées par
pyramide. les esclaves.
temps : ________________________________
Des toiles d’araignée couvriront les momies. Les momies seront couvertes par les toiles
d’araignée.
temps : ________________________________
Les sables avaient englouti les tombeaux. Les tombeaux avaient été engloutis par les
sables.
temps : ________________________________
Souligner dans les phrases de droite le mot qui porte le même temps
Constat :
Ainsi, pour savoir à quel temps est le verbe de la forme passive, on regarde le temps de l’auxiliaire
être.
Inversement, pour revenir à la forme active, il faut passer le temps de l’auxiliaire être sur le
verbe.
L’argent pour le voyage sera collecté par l’un des élèves. ______________________________
Oralement : remettre les phrases ci-dessus à la forme active en gardant le même temps.
Identifier la forme de chaque phrase ci-dessous et le temps du verbe, puis effectuer la transfor-
mation inverse en respectant le temps.
2. L’air marin avait gonflé les voiles. (forme ____________________ / temps ____________________)
3. Le long des corniches, les montagnards aménagèrent des bisses des crêtes jusqu’à la
plaine. (forme ____________________ / temps ____________________)
– d’effacer la marque du locuteur (c’est pourquoi elle est souvent utilisée dans les textes
scientifiques, peu marqués du point de vue du locuteur) :
ex : le produit a été versé dans l’éprouvette, puis il a été observé pendant X minutes...
(Cette tournure est très utilisée en anglais et en allemand, de préférence au « on ».)
« se faire X » = faire exprès, être responsable de : je me suis fait mal; elle s’est fait un plaisir
de nous recevoir (à la rigueur : il s’est fait drôlement engueuler !)
incorrect : le bébé s’est fait adopter => correct : le bébé a été adopté
incorrect : l’homme s’est fait assassiner => correct : l’homme a été assassiné
incorrect : le condamné s’est fait pendre => correct : le condamné a été pendu
Récrire chaque phrase en remplaçant « se faire » par la forme passive correcte.
Les voleurs de chevaux se sont fait pendre à un arbre par le shérif et ses adjoints.
Effets de focalisation
Sur une feuille séparée, récrire l’article ci-après en thématisant sur les deux pilotes. Faire tous les
changements nécessaires. Les passages en italiques ne doivent pas être modifiés.
Karadzic, le leader des Serbes de Bosnie, prétend que l’on a kidnappé les deux pilotes
français. Les Serbes de Bosnie ont abattu, le 30 août, les deux pilotes. Le jour même,
l’OTAN lançait une opération pour les retrouver. Depuis lors, l’incertitude règne quant au
sort des deux hommes.
Des villageois, selon certains témoignages, auraient découvert les deux hommes le 31
août à quelques kilomètres de Pale et les auraient livrés à la milice locale; un paysan,
selon d’autres témoignages, les aurait interceptés et les aurait tenus en respect avec
un pistolet jusqu’à l’arrivée des forces spéciales bosno-serbes. On a vraisemblablement,
depuis, conduit les deux Français de cache en cache pour les soustraire à toute tentative
de récupération. Les paysans et les forces spéciales serbes ont, dès qu’ils les ont
interceptés, dépouillé les deux officiers de tout ce dont ils étaient porteurs. Toutefois la
balise automatique, qui avait été déclenchée par les deux aviateurs dès leur éjection, a
fonctionné et l’OTAN a pu les localiser.
Le gouvernement français a reconnu, le 18 septembre seulement, que les Serbes de
Bosnie avaient capturé les deux aviateurs et a révélé leur identité. Et voilà qu’hier le leader
des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, annonce que soit un groupe de rançonneurs,
soit des musulmans bosniaques ont kidnappé nos deux compatriotes.
(Libération, jeudi 19 octobre 1995.)
– ordre de la P transformée passive : sujet + être + verbe part. passé + compl.de verbe
passif.
– on ne peut pas transformer en forme P une phrase de forme A n’ayant pas de GN-CV.
2. Une grosse poutre avait été montée au premier étage à l’aide d’un élévateur par les
charpentiers.
5. Dans une ambulance, il faut que le blessé soit accompagné d’un interne et d’une infirmière.
6. Un ancien fonctionnaire des impôts aurait été condamné à dix millions de francs d’amende
pour fraude fiscale.
8. Les otages, qui ont été libérés dans la matinée pas leurs ravisseurs, rentreront à Genève
ce soir même.
9. C’est sous ce hangar, près de la ferme, que la table sera dressée pour le banquet.
10. Penser c’est aller moins vite, or il y a des normes que des bureaucrates établissent et qu’il
faut réaliser pour gagner suffisamment.
11. Des douves suffisamment larges et profondes, qu’alimentait l’eau détournée de la rivière,
entouraient le donjon.
12. Ces photos, qui avaient été prises par Robert Capa dans des conditions particulièrement
difficiles, furent publiées par les grands journaux du monde entier.
Exercice de rédaction
À l’aide des informations fournies en style télégraphique, composer 2 phrases, l’une à la forme
active, l’autre à la forme passive.
Une fois que le Pôle Nord eut été survolé, notre héros se lança dans une autre aventure
lointaine.
Les kayaks qui ont été déchargés sont rangés le long des tentes.
Repérer les formes passives dont l'auxiliaire et le CV passif sont sous-entendus et les restituer
en faisant les aménagements nécessaires.
Le palais du consul général était une construction pompeuse édifiée au centre d’un jardin
planté de palmiers.
Sa façade percée d’une porte couronnée d’un arc-en-ciel ouvragé était ornée d’une large
poutre.
Une fois l’Égypte entraînée dans le conflit, je ne pourrai plus garantir votre sécurité.
Blocus maintenu !
Texte 1 : (extrait de Saynètes et dialogues pour jouer la grammaire française de Sylvaine Hinglais)
Repérer toutes les tournure passives, en identifier le temps et le complément de verbe passif.
Texte 2
Dans le texte ci-dessous, mettre entre crochets les phrases à la forme passive et souligner le
complément de verbe passif lorsqu’il apparaît.
La plupart des arbres abattus sont rongés par des insectes ou des bactéries avant de se
décomposer. Mais quelques arbres sont protégés parce qu’ils sont immédiatement en-
fouis. La plupart de ces arbres tombent dans des marais ou des vasières littorales où ils
sont vite ensevelis par les sédiments. D’autres sont recouverts par des éruptions volcani-
ques ou des dunes mouvantes. Parfois un arbre tombe dans un suintement de bitume qui
l’enveloppera. Si les eaux souterraines pénètrent dans le bois, elles y déposeront des mi-
néraux qui prendront la forme des tissus : dans ces conditions l’arbre pétrifié sera préservé
à jamais. Mais les fossiles les plus étonnants émergent de l’asphalte qui élimine l’oxygène
avec tant d’efficacité qu’un arbre peut être exhumé presque intact.
Texte 3
Entourer une occurrence de « être » qui n'appartient pas à une phrase à la forme passive.
Indiquer par une croix sur le texte même les endroits où il est possible d'introduire un complément
de verbe passif et en proposer un en marge (à gauche).
Souligner trois phrases à la forme active à transformer ensuite en forme passive (les récrire sous
le texte).
Pourquoi, à une exception près, l'auteur n'a-t-il pas choisi la forme passive ?
Il fut donc installé sur une chaise surmontée d’une petite caisse; on lui mit la serviette
autour du cou exactement comme chez le coiffeur; j’ai été chargé d’aller voler à la cuisine
une casserole d’une taille convenable, et pour plus de sûreté, j’en avais pris deux. Je lui
mis la plus juste comme chapeau et j’en tins le manche : pendant ce temps, avec une
paire de ciseaux, mon père trancha les boucles au ras du bord; ce fut fait avec une rapidité
magique, mais le résultat ne fut pas très satisfaisant, car, ôtée la casserole, la chevelure
du patient apparut curieusement crénelée. Comme il réclamait le miroir, mon père s’écria :
« Pas encore ! »
Il tira alors de sa poche une tondeuse toute neuve, et la nuque fut fort habilement déga-
gée, comme pour un condamné à mort, sur la couverture en couleurs du « Petit Journal ».
Puis avec un peigne et des ciseaux, il tenta d’égaliser les cheveux sur les deux côtés de
la tête. Il y réussit assez bien, mais après un si grand nombre de corrections qu’elles ra-
menèrent leur longueur à zéro. Paul se mira, et s’admira, quoiqu’il ne lui restât plus qu’une
frange sur le front.
d’après Marcel Pagnol, La gloire de mon père
Texte 4
Récrire le texte ci-après en inversant les formes (mettre à la forme active une phrase donnée à la
forme passive, et inversement).
Méthode : – repérer d’abord les phrases à la forme passive, leur sujet, le complément de verbe
passif, le verbe et le temps de l’auxiliaire être.
➠ transformer au brouillon
– repérer ensuite les phrases à la forme active ayant un GN-CV, observer le temps
de leur verbe.
➠ transformer au brouillon
Les Américains avaient sans doute dû être hantés un jour par les vestiges millénaires
laissés par les empires anciens. En effet, ces rêveurs ont construit un monument colossal
dans lequel des échantillons représentatifs de la civilisation humaine devraient être enfer-
més.
En mil neuf cent trente-neuf, une grande compagnie industrielle a enfoui dans du béton
une énorme torpille remplie d’une collection hétéroclite. On a vidé d’air des récipients de
verre pour y conserver ces objets, puis on les a introduits dans une torpille. De plus, un
microfilm et un livre de vingt-trois mille pages résumeraient la somme de nos connaissan-
ces.
Texte 5
c) Trouver trois endroits où il est possible de restituer un CV passif : marquer ces endroits
d’une croix et en proposer un en marge.
Les agents chimiques actuellement stockés par les grandes puissances pour servir d’ar-
mes peuvent toucher les êtres humains de deux manières : d’abord, ils sont tous capables
de tuer; d’autre part, leurs effets ne sont pas limités à des cibles humaines et leur utilisa-
tion à grande échelle peut affecter toutes les espèces végétales et animales qui peuplent
notre environnement.
Ce genre d’armes peut être répandu par l’explosion d’une bombe ou d’un obus la conte-
nant sous forme d’un liquide ou d’une vapeur invisibles. Ces émanations peuvent pénétrer
dans l’organisme par les voies respiratoires ou par contact cutané. Une fois absorbés, ces
composés atteignent le système nerveux et stoppent le contrôle des muscles en inhibant
irréversiblement une enzyme cruciale de la commande nerveuse : l’acétylcholinestérase.
Les symptômes d’intoxication par ces gaz comprennent sueur, vomissements, constriction
de la cage thoracique, puis convulsions, coma et mort par asphyxie (due à la paralysie des
muscles respiratoires), en quelques minutes. Le foie n’éliminant ces agents chimiques que
lentement, une exposition répétée à des doses sublétales peut entraîner une accumula-
tion jusqu’à la dose létale.
Les mesures de protection militaire comprennent des équipements anti-gaz avec mas-
ques, et les soldats sont munis de seringues d’atropine, produit qui peut protéger la com-
mande des muscles s’il est injecté dans les quelques secondes suivant l’exposition. En
cas d’attaque chimique, on estime que les gaz neurotoxiques produiraient 22 fois plus
de victimes civiles que de victimes militaires car leur lieu d’action n’est pas circonscrit de
manière précise : les personnes civiles se trouvant dans le vent seraient contaminées tout
autant que les militaires et n’auraient pas de dispositifs de protection. La plupart des espè-
ces animales seraient également affectées ainsi que les eaux souterraines.
1. Reconnaissance et transformation
Dire s’il s’agit de la forme active ou de la forme passive, puis transformer la phrase dans la forme
inverse :
transformation ➠
transformation ➠
transformation ➠
transformation ➠
Pourquoi ne peut-on pas transformer à la forme passive la phrase soulignée à la ligne 24 ?
2. Repérage
Mettre entre crochets les autres phrases du texte qui sont à la forme passive;
Souligner leur complément de verbe passif;
Proposer un CV passif si celui-ci n’apparaît pas.
LE VENDÉE GLOBE
1 Pendant le prochain Vendée Globe, le docteur Chauve assurera le suivi médical de cha-
que skipper. Entre lui et ses « patients » règne la plus grande confiance. D’abord pré-
occupé par leur santé physique, il leur a apporté également un soutien psychologique.
En mer, le marin est seul et ne peut compter que sur lui-même. Lors du dernier Vendée
5 Globe, plus de 500 messages écrits furent échangés entre les coureurs et leur médecin
incluant les instructions opératoires pour une incision du coude réalisée par Pete Gross
au large du Cap Horn et l’opération faite par Bertrand de Broc pour recoudre sa langue.
Interview d’un praticien hors du commun.
a) Chacun est rentré chez soi, le spectacle ayant été annulé pour manque de neige.
c) Un accord de paix ayant été conclu, les belligérants décident de rendre leurs armes.
d) Les auteurs ont été présentés au Goncourt ce matin ; ils sont invités à un repas en
attentant les résultats.
e) Après que le soleil se sera couché, un grand feu sera allumé par les trappeurs.
3) Méthode : que doit-on faire pour repérer une phrase à la forme passive dans un texte ?
Extraits à observer sous l’angle de l’emploi de la forme passive. Les observations peuvent être
écrites ou discutées en classe.
1. ... Elle s’élève à petits coups, irrésistiblement, comme fait l’eau dans le bassin d’une fon-
taine; et, à mesure qu’elle monte, tout s’éteint, tout se refroidit, tout se tait, tout défaille et
meurt; pendant qu’une même triste couleur, une même teinte bleuâtre se répand comme un
fin brouillard au-dessous de vous, à travers quoi on voit deux petits lacs mornes luire encore
un peu, puis cesser de luire, posés à plat dans le désordre comme des toitures de zinc.
Car il y a encore ce fond, mais regardez bien : rien n’y bouge. Vous avez beau regarder long-
temps et avec attention : tout y est immobilité. Regardez : des hautes parois du nord à celles
du sud, nulle part il n’y a plus de place pour la vie. Tout est recouvert au contraire par ce qui
est son empêchement.
Il y a quelque chose qui est mis partout entre ce qui est vivant et nous. C’est d’abord comme
du sable dont le cône par son petit bout est à demi engagé dans la paroi du nord; et de là,
partout répandus, comme des dés hors du cornet, c’est en effet comme des dés, des dés de
toutes les grosseurs, un bloc qui est carré, un autre bloc qui est carré, des superpositions de
blocs, puis des successions de blocs, petits et gros, recouvrant ce fond à perte de vue.
2. Ceux du Sanetsch étaient également accourus [...] Ils avaient dû, pour venir jusque-là, tra-
verser toute une étendue de lapiés, qui sont des roches qui ont été anciennement travaillées
par l’eau des pluies, et elles ressemblent à une mer arrêtée, ayant encore sa succession de
crêtes, de replis, de surplombs, étant toutes percées de trous ronds (là où l’eau faisait des
remous). Et, eux aussi, interrogeaient ces profondeurs, d’où montaient seulement, comme en
réponse, des grondements inexplicables, des grognements dépourvus de sens; d’où mon-
taient seulement ces langues et ces tourbillons de poussière.
Ils étaient pris dedans, ayant un goût d’ardoises pilées dans la bouche; ils étaient pris dans
une épaisseur, puis dans une nouvelle épaisseur; enveloppés, puis moins enveloppés, puis
de nouveau enveloppés ...
3. Un couloir à forte inclinaison dont le contenu s’était déversé d’un seul coup sur le pâturage, le
faisant cesser d’être un pâturage, sur ceux qui l’habitaient, qui avaient cessé de l’habiter [...]
À présent, ii n’y avait plus rien partout que l’immobilité et la tranquillité de la mort, la seule cho-
se qui fût encore en mouvement étant là-haut dans le couloir une sorte de masse boueuse,
une espèce de rivière faite de sable, de terre et d’eau, qui continuait à descendre.
4. Quant au soleil qui est vite caché pour nous. Vers les cinq heures déjà, on l’a vu qui
commençait à être attaqué et à être mordu dans sa partie d’en-bas. Ce jour-là, c’était une
sorte de corne surmontant une des arêtes; elle est entrée en coin dans le bas du soleil,
comme quand on veut fendre une souche.
Le soleil fut fendu, en effet, d’un bord à l’autre. On voyait là-haut ses deux parties s’écarter
toujours plus; puis elles tombèrent chacune de son côté, comme si elles allaient vous rouler
dessus. Deux gros tisons d’un rouge sombre, qui cependant restaient suspendus, mais ont
vite diminué de grosseur. Et, ensuite, ce fut comme si la corne, puis la paroi la supportant se
mettaient à pencher, penchaient de plus en plus; et elles ont laissé se détacher d’elles leur
ombre, comme un vêtement qu’elles quitteraient. Il n’y avait plus de soleil.
1. Le tour du canton est une course pédestre qui se dispute en quatre étapes.
2. Les participants qui sont inscrits reçoivent leur dossard par la poste.
3. Les coureurs qui ont oublié de répondre dans les délais peuvent se faire enregistrer le jour de
la course.
4. D’autres cantons organisent des courses en plusieurs étapes qui ressemblent à la manifestation
genevoise.
5. Les coureurs qui se sont bien entraînés considèrent cette compétition comme facile.
6. Chaque mercredi de juin libère en fin d’après-midi un peloton compact qui sillonne les coteaux
du canton.
7. Les communes qui se disputent l’honneur d’être une arrivée d’étape entreprennent de
nombreuses démarches auprès du comité d’organisation.
Les communes se disputant l’honneur d’être une arrivée d’étape entreprennent de nombreuses
démarches auprès du comité d’organisation.
8. Les quatre communes qui sont retenues prévoient chacune une fête villageoise.
9. Le jour de la course, les automobilistes n’ont pas accès au parcours qui a été défini.
10. Les coureurs qui sont arrivés hors des délais sont disqualifiés.
11. On repêche toutefois souvent les malchanceux qui ont été bousculés au départ.
12. Un service médical vient rapidement en aide aux participants qui sont épuisés.
Quelle est la fonction des participiales enchâssées dans les groupes nominaux soulignés ?
1. Distancé par ses concurrents immédiats, Bernard comble patiemment son retard.
3. Alain, asphyxié dans le long faux plat qui précède l’arrivée, songe à abandonner.
6. Aveuglés par un soleil rasant, certains coureurs peinent à conserver le bon rythme.
8. Rendus glissants par le gel, les pavés composent une redoutable patinoire.
Quand le sujet de la participiale est effacé, c’est qu’il est le même que le sujet de la phrase
principale : le participe s’accorde donc avec
9. Les coureurs compressés par la haie des footballeurs américains du Geneva Seahawks, la
chaleur se fait presque étouffante.
Parce que les coureurs sont compressés par une haie d’officiels déguisés en footballeurs
américains, la chaleur se fait presque étouffante. (Compl. P)
10. De très jeunes coureuses, stimulées par l’appui d’un public qui leur est entièrement acquis,
accomplissent de vrais exploits chronométriques.
11. La manifestation a enregistré un record de participation, rien n’ayant été négligé pour attirer
de nouveaux concurrents.
12. La course de la Marmite, destinée à un public bigarré et dénué d’ambition sportive, est en
passe de supplanter en popularité la course de l’élite.
13. De nombreux déguisements ayant été inspirés par la même actualité politique, la dernière
édition ressemblait presque à un défilé patriotique.
14. Les tricheurs, déclassés par la direction de la course, se verront refuser toute inscription aux
éditions ultérieures.
1. La course de l’Escalade, en déclarant près de vingt mille inscrits, est devenue la course la
plus populaire du pays. (complément de phrase)
2. Au premier tour, il est prudent de trouver son rythme en restant sagement dans le peloton
(modificateur du verbe).
3. Rejoints par le peloton, les coureurs de tête durciraient assurément le train (participiale adjointe
hypothétique).
4. Désespérant d’atteindre son résultat de l’année précédente, Bernard s’est inscrit à la course
de la Marmite. ( _____________________________ )
5. Alain a enfin atteint le but sportif de sa vie, son dernier résultat lui ayant permis de disputer la
course dite de l’Escaladélite. ( _____________________________ )
9. Les néophytes s’étant mieux préparés, l’assistance médicale aurait dû intervenir moins
souvent. ( _____________________________ )
10. Le coureur doublé ayant refusé plusieurs fois de s’écarter, il a cette fois été disqualifié.
( _____________________________ )
– Comme dans les exemples 11 à 13, souligner le groupe qui réalise la fonction donnée entre
parenthèses.
– Remplacer ce groupe par une participiale de même fonction et de sens analogue.
11. Parce qu’il rongeait son frein dans la masse des coureurs, Alain, lui, n’a pas trouvé l’influx
nécessaire quand une voie s’est dégagée. (complément de phrase)
Rongeant son frein dans la masse drue des coureurs, Alain, lui, n’a pas trouvé l’influx
nécessaire quand enfin une voie s’est dégagée.
12. Les coureurs abordent avec peine la rue Saint-Léger. (modificateur du verbe)
Les coureurs abordent la rue Saint-Léger en soufflant bruyamment.
13. S’ils buvaient davantage avant la course, ces amateurs imprévoyants éviteraient la fameuse
défaillance du deuxième tour. (participiale adjointe hypothétique)
Buvant davantage avant la course, ces amateurs imprévoyants éviteraient la fameuse
défaillance du deuxième tour.
14. Alors qu’il se promettait de mieux se préparer l’année suivante, un concurrent inscrit pour la
première fois a terminé avec plus d’une demi-heure de retard. (complément de phrase)
16. Puisque les conditions météorologiques se sont encore dégradées, le report de la course a
été confirmé. (participiale adjointe justificative)
17. La Marmite n’a pas eu le succès escompté cette année parce que le froid a découragé
beaucoup de participants. (complément de phrase)
18. Si nous étions partis plus prudemment, nous n’aurions pas calé à la première montée.
(participiale adjointe hypothétique)
20. Sans regarder ses poursuivants, il a fourni une accélération décisive. (modificateur du
verbe)
21. Puisque vous avez à nouveau omis de rendre votre dossard, vous ne pourrez pas être classé.
(participiale adjointe justificative)
IV. Toutes les formules de salutations ci-dessous comportent un complément de phrase réalisé
soit par une participiale,
soit par un groupe adjectival,
soit encore par un groupe prépositionnel.
– En s’appuyant sur les constats établis à propos des participiales dont le sujet est effacé,
barrer le chiffre des phrases grammaticalement incorrectes.
– Compléter le constat qui conclut l’exercice.
1. En espérant vous revoir sous peu, recevez, chère Madame, mes meilleures salutations.
3. En vous souhaitant bon courage, veuillez agréer, chère belle-maman, mes sentiments
affectueux.
6. Vous remerciant d’avance, nous vous assurons, Madame la directrice, de notre respectueux
dévouement.
8. En formant le vœu de vous rencontrer le plus tôt possible, je vous adresse, Monsieur, mes
salutations distinguées.
Les phrases dont le chiffre a été barré sont incorrectes parce que
Ces ressemblances sont à l’origine d’une difficulté orthographique spécifique, car les adjectifs
s’accordent, alors que les participes présents sont invariables.
Pour réaliser les accords, il est donc important de savoir si l’on a affaire à un adjectif ou à un
participe présent.
• Dans l’exemple 1b), quelle construction, impossible avec un adjectif, permet de reconnaître
à coup sûr que le mot payant est un participe présent ?
La construction utilisée dans l’exemple 1b) ne se retrouve pas dans les exemples 2b) et 3b).
• Observer les exemples 2b) et 3b), recopier le groupe dont le participe présent est le noyau.
Ces groupes, équivalents à des subordonnées et ayant un participe présent pour noyau, sont
des subordonnées participiales.
• Chercher dans le dictionnaire les 5 mots en italiques des exemples. Enumérer ceux que l’on
peut effectivement y trouver. Quelle est leur catégorie grammaticale ?
• Dans les phrases suivantes, entourer les mots construits à partir d’une base verbale et qui
ne sont pas des verbes conjugués.
1. Les coureurs franchissant la ligne d’arrivée en bon état étaient rares.
2. Un Kenyan portant le n° 2 m’a dépassé au milieu du 2ème tour.
3. Les dossards restants ont été emportés par les organisateurs.
4. On tiendra compte des incidents pour l’organisation de l’édition suivante.
5. Les personnes ne s’entraînant pas régulièrement devraient s’abstenir de participer.
6. La compétition est un environnement stimulant.
• Dans les phrases 1 à 6, souligner le groupe dont le mot entouré est le noyau.
Quelle est la fonction des groupes soulignés ?
• Quelle particularité ont les groupes soulignés dans les phrases 3, 4 et 6 ?
_______________________________________________________________
_______________________________________________________________
1.
2.
3.
4.
5.
6.
• En relisant les exercices ci-dessus, noter une marche à suivre personnelle pour différencier
les groupes adjectivaux et les subordonnées participiales.
7. C’est en voyageant que nous avons découvert les courses les plus prestigieuses.
8. Les coureurs respectant les horaires arrivent à se placer tant bien que mal au départ.
9. Alain a obtenu un résultat encourageant : il n’a perdu que 10 secondes par rapport à
l’année dernière.
10. Les coureurs désirant retirer leur prix souvenir doivent le faire tout de suite.
11. Certains ont obtenu leurs résultats avant les autres en intriguant auprès des organisateurs.
1. Le soleil venant de se coucher, la lumière ne changea pas, tant le ciel était nuageux.
4. Courant dix kilomètres par jour, ces septuagénaires sont dans une forme exceptionnelle.
8. Le sentier ayant été piétiné par les six cents coureurs, on procéda à la remise des prix.
10. Une fois les prix distribués, il reste à tout remettre en ordre.
11. Le sentier ayant été piétiné par les six cents coureurs, il fallut que les cantonniers y
travaillent pendant une semaine.
13. Passant tout voter temps libre à courir, il est normal que vous soyez à l’aise.
1. J’aime les livres qui racontent des histoires qui se basent sur des faits réels.
3. Le mur qui séparait la propriété qui appartenait à mon grand-père de celle du voisin s’est
écroulé.
4. Le coureur qui a remporté l’épreuve qui précédait celle-ci s’est blessé à l’entraînement.
5. On entend de loin les spectateurs qui acclament les coureurs qui passent.
6. Tous ceux qui n’auront pas réglé la somme qui était demandée ne seront pas acceptés
au départ.
7. Nous sommes encouragés par le public qui acclame les concurrents qui passent.
8. La course à pied est une activité qui compte parmi les sports qui apportent le plus de
bienfaits.
Verbe passif O O
V. Exercice de synthèse
La modalisation Grammaire 9e
LA MODALISATION
Prérequis :
– notion de phrase P (demander au maître)
– notion de modificateur du verbe (ci-après)
– reconnaissance des temps (manuel de référence)
– l’énoncé b) donne la même information, mais celui qui a produit cet énoncé émet un doute
sur l’information qu’il fournit ;
– l’énoncé c) donne lui aussi la même information, mais celui qui a produit l’énoncé donne son
avis sur le fait annoncé.
➠ L’énoncé qui ne fait que fournir une information est appelé « assertif ».
On parle d’assertion.
➠ Les deux énoncés dans lesquels on relève une marque de la présence de celui qui parle
sont appelés « énoncés modalisés ».
On parle de modalisation.
Parmi les phrases ci-dessous repérer les énoncés qui semblent modalisés et souligner la marque
de modalisation.
5. Nous aurons perdu tous ces échantillons de poteries d’ici que le musée se décide à leur
trouver une place dans la vitrine.
7. Nous serons certains que nos recherches sont en bonne voie pour le Nobel lorsque les
derniers articles auront été publiés.
8. De nombreux échantillons sont brisés : ils étaient mal emballés, c’est certain !
9. La délégation culturelle doit être à l’aéroport à midi pour recevoir les explorateurs.
10. Il semblerait que l’avion ait été retenu par le service des douanes.
11. Les archéologues peuvent venir fouiller sur cette zone : elle a été déblayée hier.
Recopier chaque phrase en supprimant les marques de modalisation pour retrouver l’assertion
de départ.
6. Ton pneu est crevé ? Tu peux avoir roulé sur ces morceaux de verre.
Combiner les assertions ci-dessous ou les transformer pour obtenir un énoncé modalisé.
(Au besoin consulter les exemples précédents)
1. Il y a des espèces en voie de disparition. Les baleines font partie de ces espèces.
4. Les forêts ont été dévastées par l’ouragan. Elles mettront des années à se refaire.
6. Faire des travaux de sécurisation du site. Alors les installations conviendront aussi aux petits.
Il existe plusieurs types de modalisation, mais le programme de 9e propose d’en étudier deux :
la probabilité et l’appréciation.
➠ On voit que toutes les modalisations portent sur la probabilité de cet événement annoncé :
➠ Dans les deux cas, l’assertion est identique, mais l’opinion sur le fait diffère :
À faire oralement.
Lire le texte ci-après et dire s’il est modalisé ou non (justifier la réponse).
Depuis 1980, le nombre des chercheurs d’or, les garimperos, installés dans la Sierra Pellada
a oscillé autour des quatre-vingt mille. Cette région située à quatre cent trente kilomètres de la
ville portuaire de Belem, est devenue rapidement une des plus grandes villes d’Amazonie. À la
recherche de l’or enfoui très profondément dans le sous-sol, des milliers d’hommes creusent
chaque jour plus profond. Dans une immense fosse en forme de cratère, ils fouillent dans la boue
noire ou brune, portant à la surface des sacs énormes et passant au crible des milliers de tonnes
de terre. Tout se fait à la main. Le gouvernement brésilien estime à quatorze tonnes la production
annuelle de métal jaune dans la Sierra Pelada. Mais l’exploitation réelle est plus élevée car la
fièvre de l’or ayant marqué les premiers mois de la ruée a empêché pour l’instant un contrôle très
précis.
Depuis 1980, le nombre des chercheurs d’or, les garimperos, installés dans la Sierra Pellada a
dramatiquement oscillé autour des quatre-vingt mille. Cette région située à quatre cent trente
kilomètres de la ville portuaire de Belem est, sans nul doute, devenue rapidement une des plus
grandes villes d’Amazonie. À la recherche de l’or enfoui très profondément dans le sous-sol, des
milliers d’hommes, peut-être, creusent chaque jour plus profond. Dans une immense fosse en
forme de cratère, scandaleusement, ils fouillent dans la boue noire ou brune, portant à la surface
des sacs énormes et passant au crible des milliers de tonnes de terre. Il paraît que tout se fait
à la main. Le gouvernement brésilien estime à quatorze tonnes la production annuelle de métal
jaune dans la Sierra Pelada. Mais l’exploitation réelle est certainement plus élevée car la fièvre
de l’or ayant malheureusement marqué les premiers mois de la ruée a empêché pour l’instant un
contrôle très précis.
À quoi le voit-on ?
Sur le même modèle, modaliser (en probabilité et appréciation) le petit texte ci-dessous en mon-
trant que l’énonciateur adopte un point de vue favorable :
Les vêtements antibactériens arrivent sur le marché. S’ ils connaissent le succès au Japon
et aux États-Unis, tous les problèmes de nocivité ne sont pas résolus.
C’est la révolution dans les textiles : des vêtements anti-odeurs envahissent les rayons ou les
catalogues de vente. Les Japonais en sont fous, et les Américains aussi. Mais ces produits seront
sérieusement contrôlés en France, et les fabricants pourront, s’ils le souhaitent, soumettre leurs
étoffes à des tests rigoureux et normalisés au niveau national. Ces tests mis au point par les
chimistes et les microbiologistes donneront lieu à une certification officielle.
Texte modalisé :
4. Ils doivent avoir perdu tous leurs fossiles : ils ne sont pas dans les caisses !
6. Il semble que les caisses aient été retenues par les douanes.
8. Je n’ai pas reçu ta lettre : on m’a dit que le facteur l’a égarée.
Modaliser un texte.
Récrire le texte ci-dessous en modalisant les énoncés soulignés à l’aide des marques imposées.
Nos ancêtres du Secondaire ont joué de malchance. Au départ, ils étaient à peine plus petits que
les tout premiers dinosaures, mais ils ont raté le bon wagon. Ils avaient tout pour réussir dans
la vie, mais ils sont partis avec un léger retard sur les dinosaures. Oh ! pas grand chose... vingt
ou trente millions d’années de handicap, un rien à l’échelle géologique ! Résultat des courses, à
l’arrivée, nous piétinons 165 millions d’années avant la consécration !
Cette légère avance, les dinosaures en ont tiré parti : ils en ont profité pour grossir, se diversifier
et pour occuper toutes les niches écologiques, sur terre et dans les marécages.
On a déjà identifié six cents espèces qu’on a rangées en vingt-sept familles.
énoncé 5 : conditionnel modal énoncé 6 : tournure impersonnelle + conditionnel modal
« Abondamment » est une nuance apportée au verbe « pleuvoir » , une information sur le type de
pluie ; de plus cet adverbe ne peut pas être déplacé, il est lié au verbe dont il précise le sens ;
on est donc en présence d’un adverbe modificateur dans la phrase P.
On a vu dans les pages précédentes que l’adverbe modalisateur, lui, se surajoute à l’énoncé,
qu’il ne fait pas partie de l’information donnée, mais qu’il est une marque de l’énonciateur : on
dit qu’il est hors-P.
Différencier les adverbes modalisateurs hors-P des adverbes modificateurs du verbe dans P.
Lire le texte ci-dessous et classer dans deux colonnes les modalisateurs et les modificateurs de
verbe.
Le futur antérieur ne modalise pas toujours un énoncé : dans une phrase au futur, ce temps
marque simplement l’antériorité d’un fait par rapport à un autre :
ex : Tu sortiras quand tu auras fini tes devoirs => « finir les devoirs » doit s’accomplir avant
« sortir ».
Dans de tels cas, le futur antérieur n’est pas modal : il n’exprime pas le doute de l’énonciateur
sur son assertion.
Observer et comparer :
Il m’en aura voulu pendant très longtemps. Il aura voulu veiller trop tard, ça explique son
état.
Le bébé se sera calmé dans un moment. Le bébé aura essayé de se lever : c’est ainsi
qu’il est tombé.
Les fleurs auront bien poussé d’ici l’été. Les fleurs ont disparu : elles auront été
arrachées par un voisin jaloux.
Marquer d’un M les énoncés où le futur antérieur est utilisé comme procédé de modalisation.
– en a) le conditionnel indique que la réalisation d’une chose est liée à une autre.
Marquer d’un M les énoncés où le conditionnel est utilisé comme procédé de modalisation.
2. Sa voiture aurait glissé sur le verglas, c’est pour cela qu’il s’est retrouvé dans le fossé.
Produire cinq énoncés montrant la différence d'emploi du conditionnel (modal / non modal).
Marquer d’un M les énoncés où pouvoir et devoir sont utilisés comme procédé de modalisation.
7. Les coureurs ne sont pas arrivés : ils peuvent avoir fait demi-tour à cause du mauvais
temps...
Le débat est lancé sur cette grave question par l’ESC de Châtelai-
ne. Le carnet de classe dans lequel le professeur note le nom des
élèves absents aura-t-il fini ses jours ? Faut-il continuer à exiger
des excuses en bonne et due forme qui devraient expliquer le motif
de l’absence plutôt que de stimuler l’imagination des « pondeurs de
prétextes » divers qui enterrent leur grand-mère plusieurs fois dans
l’année ?
Méthode :
1) faire la liste de tous les procédés de modalisation pour les deux types ;
2) repérer sur le texte même les endroits où il est possible de modaliser et les marquer d’une
croix ;
3) essayer en marge un des procédés ;
4) recopier en vérifiant toutes les marques (et les indiquer en marge).
Pour pallier le manque d’organes, une nouvelle solution : la greffe de cellules. Les
premières tentatives sur le foie sont prometteuses.
Il est difficile de trouver un foie compatible à greffer. Des foies artificiels ont été mis au point, mais
ils sont encore à l’état de prototype, et ils ne constituent qu’une solution d’attente.
Des médecins ont donc imaginé de greffer des cellules hépatiques plutôt que des organes en-
tiers. C’est ce qu’a fait l’équipe d’Ira Fox au centre médical de l’université du Nebraska, à Omaha
(États-Unis), sur une fillette de 10 ans. Elle était atteinte d’une déficience génétique rare (accu-
mulation dans l’organisme d’une substance toxique). Les médecins ont injecté dans le foie, par
la veine porte, plus de 7 milliards de cellules hépatiques (environ 5 % du volume du foie). Onze
mois après l’intervention, la greffe tenait toujours.
D’autres essais avaient eu lieu l’an dernier aux États-Unis sur cinq patients souffrant d’hépatite
fulminante. Cette fois, les cellules hépatiques étaient implantées dans la rate. Ces interventions
ont permis d’attendre la greffe d’un organe complet à partir d’un seul foie. Cependant, la longévité
des cellules transplantées est encore inconnue, ainsi que la quantité de cellules nécessaires au
rétablissement de la fonction hépatique.
Ph.C, Science et Vie, n°971, août 1998
B. A. est un poète kurde qui a dû s’exiler pour raisons politiques et qui a mystérieusement
disparu. Comme il a vécu longtemps dans la clandestinité, on ne sait que très peu de choses
sur lui.
Pour retrouver sa trace, une enquête est ouverte.
Un journaliste-reporter commence par refaire l’itinéraire de cet homme secret dans l’espoir d’y
trouver des indices. Voici les notes qu’il a recueillies :
À partir de l’image ci-après, écrire un texte faisant des hypothèses sur les rêveries, les souve-
nirs, les pensées du personnage et sur ce qui a pu lui arriver.
– Introduire au moins une fois chacun des procédés de modalisation rencontrés dans le
cours.
Rappel :
Un certains nombre de repères de différentes natures sont nécessaires pour faciliter la lecture
d’un texte.
Les marqueurs :
– les marqueurs d’ordre : ils indiquent l’ordre de présentation des faits choisi par le locuteur
et leur nombre :
ex : D’abord, … Puis … Enfin …
Premièrement …, deuxièmement, …, pour conclure …
Ils relient les énoncés (groupes dans la phrase, phrases, paragraphes…) et indiquent la
nature du rapport de ces énoncés entre eux :
Quelques connecteurs :
– qui ancrent un constat : le fait est que...., on peut constater que..., en effet...
pour un constat inattendu : or...
– qui ajoutent des arguments défendant la même thèse (allant vers la même conclusion) :
d’une part … d’autre part …, de plus …, en outre …, par ailleurs …
– qui ancrent une preuve : en effet … (constat utilisé comme preuve ), par exemple (si la
preuve est un exemple)
1. À partir de chaque groupe de trois phrases, construire une seule phrase complète en utilisant
les deux connecteurs proposés (dans l’ordre ou non) et en effectuant les transformations
nécessaires. Observer l’exemple À.
Ce voisin sait vraiment inventer des histoires. Lisa ne sort jamais sans son réveil « Mickey ».
Mes amis jubilent quand il vient à leur soirée. Le réveil de Lisa est sur le rebord de sa fenêtre.
Mes amis adorent les gens qui savent raconter. Lisa est chez elle.
Olivia voulait préparer au plus vite ses cours. L’épreuve de Fabien sera réussie.
Le bébé d’Olivia pleurait très fort. Fabien déteste étudier.
Olivia renonça à son travail. Fabien a des savoirs cachés.
E. mais, puisque
A. Mes amis adorent les gens qui savent raconter, donc ils jubilent quand mon voisin
vient à leur soirée car ce type sait vraiment inventer des histoires.
B.
C.
D.
E.
3. Replacer en face de chaque argument, selon un déroulement logique correct, les termes
d’introduction et de liaison donnés ci-dessous en désordre.
En effet – Alors que – Il est vrai que – En outre – Aucun d’entre vous n’ignore que – Néanmoins –
Il ne s’agit donc pas de – J’ai bien conscience que – Mais bien plutôt de – Certes
Situation : Le Chef du Département de Justice et Police répond, lors d‘une séance du Grand
Conseil, à l’interpellation d’un député au sujet d’un projet de loi demandant de relever à 16 ans
l’âge permettant d’utiliser un vélomoteur.
4) Lire le texte ci-après et observer le premier paragraphe qui montre les liens entre les arguments
et servira d’exemple pour l’exercice sur le reste du texte.
Travail sur paragraphes 2 et 3 : faire une analyse identique à celle du 1er paragraphe, à
savoir :
– souligner les connecteurs de chaque phrase ;
– écrire en marge le type de lien entre les arguments (constat / thèse, addition,
opposition, concession, cause, exemple / preuve, etc.).
1er paragraphe
1er constat 1. La publicité fait souvent l’objet de critiques :
preuve pour le 1er constat 2. en effet, on lui reproche de masquer les vraies différences
entre les produits;
3e preuve 4. Par ailleurs, le volume pris par la publicité dans les médias
diminue la place réservée à l’information.
2e paragraphe
5. Pourtant, la publicité n’est-elle pas prise à partie (= critiquée) à
la légère ?
3e paragraphe
11. Ainsi, une fois de plus, chacun doit mener sa propre réflexion
et choisir son camp.
5) Situation : Un maître veut imposer à ses élèves la visite d’un musée. Les élèves
protestent. Le maître leur répond :
Néarmoins, j’ai pris la décision de vous faire visiter ce musée. Par conséquent, il n’est jamais
fastidieux de rencontrer le passé. D’autre part, cela permet de briser les habitudes. D’une
part, je trouve intéressant de savoir ce que fut la vie quotidienne dans une civilisation des plus
brillantes. Toutefois, la connaissance de la vie d’autres gens, le regard critique que l’on peut
porter permettent une réflexion profitable sur notre propre vie, une prise de conscience de ses
éventuelles absurdités. Il est exact que l’objet de cette visite vous paraît inintéressant. « La vie
des Grecs, c’est dépassé » affirmez-vous. En effet, ne faut-il pas proflter d’un enrichissement quel
qu’il soit ? De toute façon, votre protestation me semble déplacée.
Pourquoi ? _______________________________________________
Voici le même texte présenté dans l’ordre, mais phrase par phrase :
Rapporter à l’avant de chacune le connecteur nécessaire (dans la liste dressée ci-dessus) pour
rendre les enchaînements compréhensibles :
Le 21 juillet, le prince Andrew épousait Miss Sarah Ferguson. Cette cérémonie eut une réper-
cussion inattendue sur une autre séculaire tradition britiche : les châtiments corporels. Bloqués
par les embouteillages qu’avait provoqués le royal mariage, une douzaine de parlementaires
conservateurs* n’ont pas pu assister à la séance, et Mme Thatcher* dînait ce jour-là avec Nancy
Reagan. En l’absence de ces fermes défenseurs de la loi dans un pays régulièrement troublé par
les hooligans, les députés ont voté par la majorité d’une voix (231 contre 230) l’abolition** des
châtiments corporels dans les établissements d’enseignement public.
Dès le 15 août 1987, date où la loi entrera en vigueur, tout maître infligeant une punition physique
à un élève pourra être poursuivi en justice, pour voies de fait, par les parents. Le jour du vote,
S.T.O.P.P., l’association des enseignants opposés aux châtiments corporels avait communiqué
à l’Evening Standard le cas d’un jeune adolescent de 13 ans fouetté par le directeur de son
école pour résultats scolaires insuffisants. Étrange paradoxe** d’un pays passé champion dans
la dénonciation des cruautés envers les animaux... Le quotidien publiait aussi un gros plan de
ses fesses contusionnées. En revanche, la veille, un juge avait estimé raisonnables les quatre
coups de baguette infligés à un élève de 17 ans pour avoir brutalisé un camarade. Mais l’un des
coups avait touché le bas de la colonne vertébrale et le supplicié était resté incapable de marcher
pendant une heure. Sortant du tribunal, le directeur a affirmé qu’il continuerait à punir du fouet
les indisciplinés dans les cas « extrêmes ». « C’est affreux de devoir renvoyer temporairement un
élève, tandis qu’avec une bonne correction, l’affaire est tout de suite terminée et vite oubliée. »
Selon les statistiques, 250 000 châtiments ont été recensés en 1981 dans les registres des éco-
les publiques. En général, la punition est accompagnée d’un rituel. Toute l’école est au courant,
parfois même l’exécution a lieu devant les élèves, lors du rassemblement matinal. Sans compter
l’anxiété de l’attente. Certes, 34 des 125 Local Education Authorities, divisions administratives
autonomes, ont aboli les punitions physiques. Mais 84 des autres administrent des raclées aux
enfants de moins de 12 ans, 77 aux enfants handicapés. Et dans 60 d’entre elles, un enseignant
masculin est habilité à fouetter une élève de moins de 16 ans si aucune enseignante n’est dis-
ponible.
La brochure d’un fabricant montre un grand souci du détail, d’une réelle perversité sadique.
Description d’une baguette destinée aux grandes classes : « Approximativement 71 cm de long,
poignée arrondie, très robuste, douleur cuisante garantie... » Selon un chercheur, un coup de
baguette infligé sur la paume de la main par un jeune maître correspond à un choc équivalant à
72,5 kg par pouce carré.
Mais le gouvernement Thatcher a été contraint juridiquement de modifier la législation britanni-
que pour la rendre conforme à l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme, en 1982,
affirmant qu’un État doit respecter les convictions philosophiques et religieuses des parents en
matière d’éducation. En clair, elle reconnaît aux parents le droit de s’opposer par principe à toute
correction scolaire infligée à leur enfant. Mais les juges de Strasbourg ont toutefois laissé se
perpétuer le « vice anglais » dans les écoles privées. Deux catégories d’élèves coexisteront : les
« non battables », c’est-à-dire les boursiers de l’État (22 000 élèves sur 550 000), et les « batta-
bles », c’est-à-dire ceux dont les parents paient les frais de scolarité. Triste privilège du riche!
Trente plaintes ayant été déposées à la Cour européenne, Julie Macfarlane a bon espoir que,
d’ici à quelques mois, les châtiments corporels soient assimilés à des traitements dégradants et,
comme tels, totalement interdits dans toutes les écoles de Grande-Bretagne.
* les conservateurs et Mme Thatcher étaient pour le maintien de la tradition des châtiments
corporels
** abolition : suppression
** paradoxe : contradiction
Compléter le résumé ci-dessous en plaçant les connecteurs qui conviennent parmi ceux qui sont
proposés :
ainsi – mais – de plus – donc – cependant – d’une part … d’autre part – par ailleurs – c’est
parce que – alors que – en effet – en outre – on sait que – et même – or – enfin
7) Trouver le bon connecteur après avoir analysé le statut et le lien entre chaque paragraphe.
le moustique-tigre, très efficace dans la transmission de la dengue et de la fièvre jaune est arrivé
à Houston (Texas) en 1985, dans des pneus rechapés venus d’Asie. Il s’est installé depuis dans
dix-sept États américains. Autre découverte inquiétante, le virus de Séoul identifié il y a dix ans en
Corée a été trouvé aux États-Unis : 12% des rats de Philadelphie et 64% des rats de Baltimore
ont été infectés mais aussi 1,3% des habitants de Baltimore.
Rien ne permet d’affirmer qu’à âge égal, les jeunes gens d’aujourd’hui sont plus mûrs que ceux
d’hier. Pour ma part, j’affirmerais même sans hésiter le contraire : ils sont moins mûrs.
Biologiquement, il est admis que, dans les diverses espèces animales, la durée de l’enfance est
à peu près proportionnelle à celle de la vie. Plus la vie est longue, plus l’enfance l’est. Depuis
les cavernes, la vie de l’homme s’est singulièrement allongée : son enfance donc, en principe,
également. Cette évolution est sensible même aux temps historiques. À vingt et un ans, le grand
Condé pouvait commander - commander effectivement - toute l’armée française. Et combien de
rois furent reconnus majeurs et régnèrent, effectivement, à quatorze, et treize ans même, par-
fois ?
Mais pourquoi chercher si loin ce qui éclate sous nos yeux ? Notre époque a prolongé la scolarité
et, par là même, elle a prolongé l’esprit d’enfance, fût-ce dans des corps adultes. L’enfance tient
autant à l’apprentissage que l’apprentissage à l’enfance : un jeune ouvrier ou paysan du début de
ce siècle qui, à quinze ans, pourvoyait déjà depuis plusieurs années à sa vie matérielle et à celle
parfois de toute une famille était très évidemment plus mûri qu’un étudiant actuel de vingt ans et
plus, qui vit en l’air, qui n’est pas entré dans la vie. C’est pour une bonne part cette contradiction
entre des corps d’adultes et des esprits demeurés infantiles qui explique le présent malaise de la
jeunesse et, par derrière, celui de toute la société.
Je me sens donc en droit de dénoncer la loi sur la majorité comme antinaturelle : elle est à contre-
courant de l’évolution de la nature humaine. [...]
La loi se pose en libératrice de la jeunesse; mais c’est en réalité pour les vieux qu’elle est faite,
c’est eux qu’elle libère, c’est eux qu’elle soulage d’une responsabilité qu’ils ne peuvent plus, ne
savent plus ou ne veulent plus assumer : celle de leurs grands enfants; auparavant ils pouvaient
en éprouver quelques remords, une vague mauvaise conscience, maintenant, grâce à elle, ils ont
droit à une conscience tranquille : ce que deviennent leurs enfants sans leur appui, ils peuvent
s’en laver les mains.
Abandonner l’être humain à dix-huit ans, sans précautions, du jour au lendemain, quand sa cui-
rasse sociale n’a pas encore commencé à se durcir, c’est commettre un crime. La protection de la
famille peut être aussi mauvaise qu’on le voudra, du moins existe-t-elle. Qu’offre donc la société
qui seulement en approche ?
Je ne prétends pas pour autant qu’il faille maintenir les jeunes gens à l’état d’ilotes* . Qu’on ac-
croisse leur autonomie et leurs droits, cela paraît judicieux. Qu’on les fasse électeurs à dix-huit
ans, j’y consens. Non parce qu’ils sont plus mûrs que jadis, mais tout simplement parce que
l’évolution des mœurs, et donc des lois, tend à alléger la lourdeur de la main paternelle sur eux.
Mais de grâce, qu’on agisse progressivement, en douceur. Par apprentisse! Pas d’un seul coup,
pas dans une explosion.
D’après Roger Ikor, Je porte plainte, Albin Michel (pp. 44-49)
1er paragraphe :
Quel est le statut de ce paragraphe ?
Quelle thèse l’auteur va-t-il défendre dans la suite de son article ?
2e et 3e paragraphes :
Quel est le statut de ces deux paragraphes ?
Par quel autre connecteur logique peut-on remplacer « par là même » ?
Pourquoi le locuteur principal a-t-il choisi « très évidemment » (= de toute évidence) alors qu’il
pouvait choisir « par conséquent » ?
Par quoi se termine le troisième paragraphe ?
4e paragraphe :
Quel est le statut de ce paragraphe ?
5e paragraphe :
Par quel connecteur peut-on remplacer les deux points de la ligne 24 ?
6e paragraphe :
Quel est son statut ?
ligne 29 : le « donc » a-t-il une valeur conclusive ?
Trouver des emplois non conclusifs de « donc ».
7e paragraphe :
Le locuteur finit par concéder le droit de vote à dix-huit : est-ce parce qu’il est finalement convaincu
que les jeunes ne sont pas si immatures ? À quoi voulait-il finalement en arriver ?
« Droit de réponse »
9) Le texte ci-dessous, bien qu’il soit fortement argumentatif (ou justement parce qu’il l’est),
comporte peu de connecteurs : l’enchaînement thèse / arguments est suffisamment clair pour
que l’auteur n’ait pas jugé nécessaire d’alourdir son texte. Cependant, la trace des articulations
logico-argumentatives est donnée par des signes de ponctuation : les deux points ou une
simple virgule.
Pour remplacer certaines de ces marques de ponctuation, entourer le bon connecteur parmi
les trois à choix qui sont proposés dans le texte.
I. Choix du papier
L’idéal est, bien sûr, le moins cher. Réutilisez des versos de brouillons, de sujets. Surtout ne sau-
tez pas de ligne, essayez si possible de tout faire tenir sur une seule page pour pouvoir rendre
quatre devoirs différents sur une seule copie.
Inutile de choisir des copies perforées (place perdue) : (il est vrai que / puisque / donc) vous les
jetterez une fois utilisées après avoir recopié vos notes personnelles sur le devoir de langue (de
plus ; par conséquent; enfin) Il n’y a rien de pire que les maniaques qui archivent tout.
III. Le titre
C’est de la place perdue : au prix où est le papier, inutile de le gaspiller ! Et l’examinateur est assez
grand pour reconnaître ce que vous avez traité. Si toutefois vous y tenez pour une raison senti-
mentale, ne l’encadrez pas, ne le soulignez pas, (puisque / car / ainsi) c’est une perte de temps
et vous n’en avez pas trop. Commencez votre devoir tout de suite au-dessous, ne laissez aucun
espace, les profs trouvent toujours des choses désagréables à y écrire.
[...]
V. La marge
Dans le même esprit que le titre, ne faites pas de marge, ni à droite ni à gauche; si toutefois vous
avez des copies comportant déjà une marge, profitez-en pour y mettre vos brouillons de calculs,
essayer votre stylo qui bave, y écrire toutes les remarques qui vous viennent à l’esprit sur la stu-
pidité du sujet que vous êtes en train de traiter.
Vous pouvez aussi vous en servir comme d’agenda, y noter vos rendez-vous ou des numéros de
téléphone, vous serez sûrs de les retrouver : (or / en outre / en effet) les correcteurs ne perdent
pas les copies, en général.
Si vous tenez à faire une marge, mettez-la au milieu de la feuille pour prouver que vous savez
être original; surtout, qu’elle n’excède pas le centimètre de largeur, (puisque / car / de plus) ce
n’est pas la peine que le correcteur y épanche son aigreur.
VIII. La rédaction
Dans les matières scientifiques ne citez aucun théorème : (donc / car / comme) le correcteur les
connaît, vous risqueriez de le vexer. Toutefois, pour éviter une démonstration longue et fasti-
dieuse, vous pouvez en inventer. Dans ce dernier cas, trouvez-leur un père, cela fait plus sérieux
(exemple : le théorème de Cauchy-Abel, de Tchebitchev-Weierstrass ; Évitez Black et Decker, ça
ne passerait pas). De même en français, attribuez vos propres réflexions à d’illustres inconnus
(exemple : « comme dit le célèbre éducateur japonais... », « ainsi que le pensait le divin poète
Russo ... »)
Usez de toutes les locutions : « on a nécessairement » , surtout si rien n’est indispensable, « on
voit que » , si vous ne voyez pas la démonstration à fournir, « évidemment », « il est clair que »
surtout si tout est obscur, « on a donc » au milieu d’une démonstration que vous n’arrivez pas à
terminer.
Pour éviter les fautes d’orthographe, usez et abusez des symboles mathématiques, même dans
vos devoirs littéraires, et n’oubliez pas que, bien souvent, un petit dessin vaut mieux qu’un long
discours : (aussi / pourtant / en effet) remplacez par des croquis tous les mots que vous ne savez
pas écrire.
En conclusion : BANNIR TOUT CE QUI CONDUIT À ÉCLAIRCIR LA COMPRÉHENSION !
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4) Quel procédé l’auteur de ce texte a-t-il utilisé pour faire passer son message ? (Comparer
avec la façon « normale » de faire passer le même message.)
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