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aA = & BLINDES: HISTOIRE DE LA GUERRE MECANISEE ET DES ENGINS MILITAIRES 7 Deis i CT ee eM MEER MU oC Coo Ni eo Oey POM aC AND) LE7° BCL AUCOMBAT —_D'UN ATELIER LOURD ! Baraittes & Bunpés Hors-série N°6 Dépéché en Libye pour y secourir les Italiens, 'Afrika-Korps enchainera succes sur succas face a des Alliés désemparés. Ecoutezplutét ces nomsjusqu’alorsméconnusetentrésdans I'Histoire : Derna, Bardia, Tobrouk, Halfaya, Solloum, Ain El-Gazala, Bir-Hakeim, Sidi Rezegh... N’entendez-vous pas les cliquetis des Panzer roulant dans la poussiére ? Ne devinez-vous pas dans la tempéte de sable les silhouettes de ces sentinelles épuisées montant la garde aux confins de déserts inhospitaliers ? La légende de I'Afrika-Korps est indiscutablement lide la personnalité et au talent d'Erwin Rommel qui, en février 1941, est encore un illustre inconnu pour le grand public. C'est sous le soleil mordant de Cyrénaique et de Marmarique, dans les effroyables Khamsins, &la téte de « son » Afrika-Korps que le « Renard du désert » va se teiller une réputation de fin tacticien DisPONIBLE EN KIOSQUE DEPUIS LE 30 suntet 2007 YAN VAN 1 OO ste! & BLINDES 13008 Marseille - FRANCE Edito Fatrote, Franca Wore e In premiére eure, ‘oftcer et combettant emerte, Premier mitre de 1972 8 1974, Pere Nessmer est dec le 29 anita Fda (8 Val de Grdce, 4 Fars ‘Queiqes semaines avant i cest Marcel aura, chet de char sur Tank Destoyer NAO de nous vous avionsracont let {ventures en Alsace danse numero 1 de-c Batales & Bincés >, qui nous ava faces. Reta de Tarospate, Maral ravat reeu avec un certain étome- rant rs Jt ale ster povr la premiere fos: « Comment et pourauoiun Jeune comme vous peut sinresser 9 {es istoes vies 60 ane?» , Salon expression aulantcorsacee gue Gataudée, cet une « mssion sacrée> ful corsste 8 repose, en ces popes et ileus, ae demere des noms tes ave Sein, Tobrouk, Saingred, Koursk, en, Sastogne ou Geri se « cachet > Ses ‘nllons hommes et de femmes, malas ou cis ayant eu eur existence root, leur amie leur oye leurs es, fe, comme tout un chcun, comme nous tous. Coyer-mol os est 90s pour ren Aue fal choise presenter note dossier Sur les <5» Gea Pancenvafe sous forme. de biogrephies dlalees. Cest ‘5us5 pour ga, ave Je ne poser Joma ans ces ages des patos reoresetant es soldats mors au combet ou ben mutes. Question de respect. Ft ca, ce rest pes négocable! Bonne lecture & toutes et & tous et a tres bientat! Yannis Kadari Bataille & Bindés 0°21 ‘Seen - cre 207 Rédacton: 04 91 74 75 67 Servise Commerc: 0491 41 83 03 “Topi "04 01 79 11 63 ‘iotbcaretre com ‘sation ENF bbe i Some Batailles & Blindés n° 21 Jame Y) Les légéretés d'un atelier lourd crite par un de ses acteurs, cate histore narrée dans un style rabelasion, aussi cocasse que tuculent, raconte Tépopée de I'Escadron e Réparation N°1 du GER XV de la 2* Division Bindée.Infalement conn ‘comme étant I Atelior Lourd N°6 ouvrant pour le compte dela 1° Compagnie de Chars do a France Libre, ERT partcpors & toute a campagne da 1944-45, en France puis en Allemagne, Rattaché au 601° Régiment {de Chars de Comba, los contacts étaiont fréquonts entre les Squipagos des Sherman ot dos «lights» du 501 {2 los hommes de le réperation. Grbce au talent de son narratour et & utiisetion de aurnoms, ce toxte vous ‘slonge au canur d'un échelon de réparations « on ne peut plus franeais », Un re gal! hus de 8 000 chars, soit équivalent du parc blindé de seize coms cuirassés sovidtiques, voici le nombre es victimes chenilées « homcloguées » pour les 60 « as » de la Panzerwaffe que nous avons recensées {’ dont nous pubiions le classement. Impressionnant au point cen étre quasimentinimaginable | [Lu Nous avons décidé de choisir la fois quelques figures incontournables dela Panzerwaffe msis aussi {de mettre & Ihonneur des hommes oublis ou moins connus tel quo par exemple Wendorff. Le parcours de certains soldats, tel que Egger ou encore Siebold, nous a semblé si extraordinaire que la pubiction {de leur biographie nous a paru indispensable. La place a malheureusement menqué pour aborder d'autres Penzerkommendenten aux cariéres pessionnentes mais nous ne manquerons pas de compléter ce dossier dans un futur numéro de « Batalles & Biindés », & commencer par les exolots de Wittmann a Koursk et en Normandie & paratre dans le numéro 22. ) away ae Famice « Y) Le 7* BCL au combat (suite et fin) Dans la seconde patie de son étude le Lieutenant-Colonel Pesqueur évoaue en détal a renaissance du 7* BCL ‘ainsi que ses deriers combats de juin 1940. Suivronte repli de unté puis sa dissolution. Comme lors de la Contre-attaque visant& tenterc‘aveugier la bréche de Sedan, les tankistes francais se batront vec courage at ‘bnégation, sans esprit de recul.. Malheureusement, malgé les hautes quaiés de ces hommes, inéluctable ‘aura bal et bien eu! 72Panzer Projekte 17 cm K.4é (SfiGeschitzwagen VI 78 La Guitoune Le courrier des lecteu 80 Fiche de lecture «Le Général Estienne - Pére des Chars » Dans Batailles & Blindés n° 22 De Koursk & la Norman Par le sergent-chef Chertior Document proposé par Alain Le Floch Les Legeretés d'un atelier lourd ! Ecrite par I'un de ses acteurs, cette histoire narrée dans un style rabelaisien, aussi cocasse que truculent, raconte I'épopée de I’Escadron de Réparation N°1 du GER XV de la 2* Division Blindée. Initialement connu comme étant |’Atelier Lourd N°6 ceuvrant pour le compte de la 1° Compagnie de Chars de la France Libre, L'E.R.1 participera toute la campagne de 1944-45, en France puis en Allemagne. Rattaché au 501° Régiment de Chars de Combat, les contacts étaient fréquents entre les équipages des Sherman et des « lights » du 501 et les hommes de la réparation. Grace au talent de son narrateur et a l'utilisation de surnoms, ce texte vous plonge au coeur d'un échelon de réparations « on ne peut plus francais ». occ at Cadet ee {ontomon dle tibu dos Bont Shes fen bu fin isthe en tetas mmarocan ons eu'en rete NA Eee re ecves secre ox Bt toot 1849, four historic a vt Bisa de a tone alo-nac. Re vor rater Lourd nC ose Ea atoneaeor Uixee Es sun lot [vrs croyets ouster Proave co Bice ad blurs roger race Poete camvers, aioe tions tons doute aun cas dont dpesct, BG: ec ternpe vee wcione, Pauses , \\Heroun Al-Raschid [Calife abbas- de Vi lol popular pr le BG to carne dee Toutes photos: Sile Crusader est un char apie, ben ‘ame, equip de radio, bref mogeme Bar appor aux ‘Compagnie, ta nanmne un aétat ‘dorre mécaniou ‘sa pompe dea au passe le pus dar de ‘son tome 8c pour out eae. pourun non. Cetle ee» pomge rmécanes death Photos Bisque 4 “eI pattes ne fut pas seulement provo- quée par lentiée réduite des guitou: nes, 'ER.1 apporta autant dardeur dans sa mission que dans s0s libations et répara en ces sept mois dattente 96 chars et 116 véhicules. Entin, lo 13 aviil 1944, jour tent attendu du depart, atelier pliait son bazar et, tout flambant neuf de son matéril nouveau, dépouillé de ses reliques archéologiques, hormis une citerne italienne privilégiée, prensit & nouveau la route, en passant cette fois Ia fron- tiére algérienne d'Ouest en Est arri- vait & Assi Ben Okba le 16 avil, jour anniversaire de la premigre montée en ligne des chers franceis au plateau de CRAONNE (16 avril 1917) ASI BEN OKBA ET SON PINARD Un citoyen qui dut se frotter les mains fen son Olympe, c’est le divin Bacchus lorsqu'il vit la 2° Division Blindée Vers la fin de la campagne de voiture, laquelle stoppa devant lobs- s'abattre, telle une volée de sauterel- «Temara» so place l'épisode dit tacle. Au signe désinvolte du conduc- les, sur ce coin d’Oranie. Le paysage «Vartivée intempestive du Général ». tour, la dextre impérative de la senti- était lunaire, tout en cailoux, les (On sait combien pouvait représenter nelle indiqua la célabre roulette : « Au creux comme les bosses, et beignait de jours de salle de police (en gesta- bureau des entrées, comme tout le dans une atmosphére de chambre de ‘tion} la non observation des consignes monde!» A ce moment apparut & la chauffe, bien qu'on ne fut qu’en avril imposées au préposé & la barriére portire un képi portant deux étolles et Mais il y avait de la vigne | Done du défendant l'entiée du « cique ». Ce qui articula nettement ceci:: « Espéce vin | Présenter du pinard & la 2° DB matinl8, ce poste important était de c.... tu ne vols pas que je suis le on général ot 4 'E.R.1 on particular, confié & un guerier brillant autant par Général!» Alors, beau comme Léoni- c'est offrir le paradis en bouteilles son esprit que par ses vertus militaites das aux Thermopyles, les yeux au ciel, aux moines de Saint-Bernardin | Nous et omé de surcratt d'une surprenente le soldat roux répondit : « Mest égal, ignorons si 1942 fut pour la région chevelure dont lateinte provenait sans /'a/ pas envie d’étre foutu dedans |» d'Oran une année de surproduction doute d'un judicieux passage au four « Aprés tout, reprit le Général, puis- vinicole mais, dans I affirmative, il est ccémenter. Il était 7 heures 30 lorsque que c'est /a consigne /» et il passa sor qu’en trois semaines, ledit excé- le soldat gatde-bartibre vit surgir une _& pied. Bion que la marche & quatre dent fut séché dans toutes les régles de I'art. Assi Ban Okba devant etre un stationnement précaire, nos orfévres s‘appliquérent donc & passer au mieux ce court séjour. Le cantonnement était constitué par une champignonniére de tentes collectives si ingénieusement disposées u'll était impossible de passer entre elles en plein jour & cause de Venchevétroment de piquets ot do ficelles destinés & assurer leur équll bre. Comme Ie circulation nocturne est fort en usege & ERI, cette opération se soldait chaque matin par tun impressionnant bilan de genoux ccouronnés, de poignets tordus et de rnez en brioche. Le travail de la journéo consistant seulement en corvées, la plus importante de celles-i était I'ap- provisionnement en eau. Mais comme i faisait 18s chaud, plusieurs voyages étaient quotidiennement nécessaires. Inutile de dire que, sur les soixente jrrycans d'un chargement, dix seule ment ramenaient de l'aqua simplex, les cinquante autres étant gamis de précieux rosé. La joie régnait dans chaque tente mais celle ob logeaient le chef comptable, le sous-officier aux vivees et le vaguemestre éclatait litt ralement d'enthousiasme ; la premier nageait dans la ficité et avait etrouvé les «tomes » du quartier latin ; le second, dont les talents de dégusta teur ne feibissaient pas et qui avait servi comme navigateur, était d'un précieux concours au capitaine pour évaluer, 8 aide d'une échelle mobile, le tonnage des cargos du port d’Oran ; uant au tioisiéme, cétait une sorte d'alambic, large comme une armoire, tonitruant comme toute la cour des miracles et montant une motocyclette fonctionnant au « Picon menthe » ! Enfin, here des embarquements ayant sonné, ceux-ci s"échelonnérent pour IE.R.1 entre les 1", 10 ot 21 mai 1944, En quittent I’Algérie, la moitié de Veftectif état en puissance de fian- calles avec un nombre au moins égal de cabaretiéves oranaises. ANGLETERRE, SES CHATEAUX, SES TAVERNES ET SES DEMOISELLES Les trois trongons de 'ER.1 vogué- rent vers inconnu selon des itinérairas différents et une fortune semblable. La journée du 1* mai casée dans une flot- tile de LST comprensit les champions de la lime et de la manivell avec leurs ‘machines. Eile toucha Swansea le 12 {du méme mois, ares une traverse lus ‘160 par 24 indigestions de haricots au sucte ot en conserve (Beans pronon- ccez « Binns »), ot reoignit Hull par la route. L'expédition seconde compor- tant Iétat-major de l’Ateliers'offrit le luxe du plus long vayage ; longeant la 6te islandaise pour tromper l'ennemi, le cargo Empire Cameroun parvint & Hull le 27 mai. Enfin, le détachement postcurseur de 'ER.1 profita de emarquement du solde do la 2° DB sur le Capetown Castle le 21 mei. Ce pprécieux chargement fut déballé tres fen forme le ‘Ter juin sur les quais de Liverpool, réembarqué une heure plus tard, par voie ferée, et enfin déverss 2 Middleton Woods. Toute la DB étent ‘roupée dans les environs Nord-Est et (Quest de Hull, le leu de stationnement de VE.R.1 fut South Cave ob Ate liar se retiouva donc au complet, ce 1 juin 1944, a Yombre d'un chateau vétuste et évidemment hanté. ly avait, en vois mois, réparer 49 chars et 44 véhicules. Petite bourgade du Yorkshire, South Cave évoquait exactement le décor familier aux personnages et aux lecteurs de Dickens et chacun de ses cottages abxitatcertainement un hono- rable Pickwickien. En ce debut été, il Y feisait jour jusqu’s 11 heures du soir et le soleil, si on peut dre, se levait 24 heures. Il y plouvsit 29 jours par mois et les gens de l'endroit préten- daient que la saison était exceptionnel- lement belle. L'autorté de sa Mojesté était représentée & South Cave sous la forme d'un constable haut de 6 pieds 3 pouces et bati comme un navire de ligne. I conviendra de pendre désor- mais haut et court tout cuistre qui pparlera encore de la « pudibonderie britannique ». Toute la DB sait par expérience que la vertu féminine est encore bien plus légere que la plume chare & Francois 1" enthousiasme et l'ardaur sentime tale des dames et demoisalles englai= ‘es au bénéfice de « l'armée Leclerc » furont tels que ton put craindre un moment que ledite emée roftre plus que le spectacle c'hercules fitant ‘aux pieds d'innombcebles Omphales. VER. y gagna en distinction et en légance ; tel ruand qui ne s’état bbrossé les dents depuis sa premigre ‘communion ne sort plus que cravaté, > Dans le lt des maériels «que nos mécanos arent ‘a éparer fe Sherran rena une pace prutere pusquit soraie char mayen de 1a 2 Dwson Bindce de Leder. Nous voyons ie lin ttaat ou Seeman banque photographs ‘on Egypte Tatorne- river 1842, peu de temps ‘ant au apres abate EtAlmein. Au premier Plan sent quekues 8 aor fect compagnie de Chars France Libre. Poo asquer tel auve, dont la chevelue givrat de sini que les hornmes logeaiant en une pelicules son co, fit taller sa folson vaste baraque semi cylindique en tla tine fois par mois et la couvit d'hu-ondule. Comme chaque meme de la tes odorantes plusious fois par jour. Tribu avait ses aventures emoureuses Crétait marvel quo dadmiter, au propes, on résutit fatalement quo bal, nos métalugistes “esquissant les heures de rentée au bercal étaient des ronds de jambes et des révéren- aussi diverses que. successves. En Vivtat ean whecker ces avec la gréce de tortues sédki- conséquence, le premier couché était Nardin Fence @.GER sant un verre de lampe. Les illes Or dene pouvorfermer Yes de le uit rv staulavesins e105 Geant innombrables et se manifes- tans que le demir avant avait tut “Mmamusrs! tient fort avant dans la nuit, cest-d- juste e temps de changer de béret pour Pha LeRey dive jusqu'au matin, Les sousofficers le ressemblement. Le principal leu de SUT LE wt) jie South Cave était le café du Renard tenu par une personne 2 la généreuse poitrine et dont I'agréable physique justifiat ce surnom de la « Grenouile » ue lui avaiont octroyé los orfovres. Lecite taverne possédait un piano mais 11 état rigoureusement interdit_ cen jover le dimanche ; si un malotry contre- venait& cette interdiction, le Constable de 6 pieds 3 pouces surgissat immé- diatement afin de faire respecter les lois de sa Mejesté et de la Tradition. Le second leu de plaisir du village était la boutique du marchand de frites au poisson qui était le refuge des gour mets de 'E.R.1. Parfois, les orfévies s‘extoritoriaisaiont jus véhiculés par un autobus ‘aussi rapide que la machin était alors l'occasion d'orgies sans rombre... Suite et fin des aventures de I'Esca- ddron de Réparation N°1 du GER XV dans le prochain numéro de Batailes & Blindés | 7m nz a ’ Hi CSE ies Re MM CM ek) UH ere serene) iscalle:neocrernes ke pee aS Fre od ag ee once a Pees parte apie opp flee Com eee Cue ee et oient publiquement remerciés ici ! Plus de 3.000 chars, soit I'équi- See a corps cuirassés soviétiques, voici ce aetna «homologuées » pour les 50 Be eee ee Be eat a Eee ees sionnant au point d’en étre quasi Pee erent uu ae ee ree cc eee Lavrinenko Dmitriy, totalisera 52 Re a eee eet Mu ua ead Cee ree Cee an Pe eeR Tey la différence prés que, au sein de Caer Se CR ea Beer ene att Se ec aes Ce ne oes rwatfe, dossier au sujet duquel rere neae SO Mo eas Coc ee ea ea a eee aca que les unités de Panzerjager et ee Ra mere Be ee Ma rar Co aCe Ocoee aoe oa Pen ia omega eee eee tence 120 victoires - Fallschirm-Stur- Ce ee ee eRe ea nUco Coe ieee Nae ee ees Hugo Primozic (environ 60 victoi- aurea yee ee ee Pee eC en cc Re ree ed la carriére de ces soldats vous ee cn Cue Ra ee Cen raed ee ee et ea ee « as » ? Comme pour la Luftwaffe et ses Experten, il n’existe pas de rene eee ae répondre & cette interrogation. En aegis ame’ Crees Cui ree aL eC considéré comme un as. En Alle- Re ue ee ee ea Ce eee en mee ree e ae ae Pe Oe Ree aro Ce ae RTC Sn tay Presi es Eee ene Misery reece di ee Ra Maree ea es a tee CeCe eed Pe tae cos ney cece eum eae ae De eee ae oe Pee ume nic Reems kena Pere ure & Tintroduction d'un cartouche rere Cay de combat auxquelles I'homme a Cee OR Coe ce ee een ny 25, 80, 75 et 100 missions. L’on ea Et Poe utes Cena aad Ce euMae Creme eecuens De cue ce Ce Rea ee cea) oe tues) eee eee eg eee eee td Pe eee Prete an argc eet een ae er ea De rae Se eCe nT usisy COMIC acu ned Cer aime te oa eo ea eee ee eee Cee ome ee an Cee ee! de procéder par _itérations, Pee et aes neue at Ge Ce ea) mr aaa a td Cee aaa C mu cmc? sete nd Cee eee aon ea Pea OE ra ene eae Mi ees Creo eeu ete Cee a a oe ee cs (ony eC VAL eC ar sete) ROS ee a em nd Ree ec Per a eRe tee Ce) Coe enc) ee eee ge enc Eee Cece ise) PC ee Ce ae CEM Pe Rc ec eT ee ae one RC eee er) possible, outre les récits de leurs COR Ls Ce ec Pree ee eee Cee emer iicnrs Cee Mem) Cen ener sca) element ea plutot qu’un autre ? Quels crita- eC mr Cue) CeCe Ue ce ot eee) Co Oe Pe ae CeO ieee Cre eens Won a) mettre @ I'honneur des hommes Cree Le nue a uey Cua) Pee Lome) NaS ea Cote ere Cea acu ay Cera ee Mm pensable. La place a malheureu- meg d'autres Krieger aux carriéres CS ne) eae eeue ee Reis mee) Chesca een TnOe Ey eo CeCe ne Cet ee et cea Pence Cen ee Ie ts Porsenna et Sm aa Ceca aC erty ailiers ~ il n’en va pas de méme Ce eect og! ree eee a eee a Ce ee ee ene uae) Benn aes Pomicee trae emery te ee Coa Weare a ee Re a) eens ms err Me ciated PM ure ata! Cee eine eee LS a eae es canonniers d’hier deviendront eee a Coton Yannis Kadari & Décri@ le parcours de Michael Wittmann et fair le récit de ses aventures et de Cee ee gee Ce ee ce Sees ere cer ree aE ‘21 done choisi de publier s9 notice biographique dans ce numéro, en insistant sur son carectére, et de revenit « en force » sur ses combats en Russie et en Francs Coen a ene eee ame Sere eR ae f ichael Wittmann vient ‘au monde le mercredi 22 avil 1914, dans la modeste ferme familiale de Vogetal, & quelques kilo- metres de Beilgries, dans I'Oberpfalz. Etave moyen, il se passionne surtout pour la nature, la chasse ainsi que la mécanique. I est décrit comme un enfant espidgle et doux, parfois taci ‘ume, souvent réveur mais toujours ‘obéissant. Doté d’un solide sens de la responsabilité et de principes hérités ten doite ligne de sa rigoureuse éduce- tion, il s‘occupe de ses deux soeurs et de son frére lorsque ses parents sont occupés aux travaux des champs. Curieux, il ne manque jamais une ‘occasion d’assister son pére, Johenn, lorsque ce dernier répare ou révise les matétiels agricoles pour lesquels la famile s'est endettée pour de longues années. Au-deld de sa vie de garcon- net né dans un milieu rural, Michael est ‘aussi et surtout un catholique croyant et pratiquant auguel r'on a inculqué 110s t6t les notions de devoir et de sectifice. Chaque dimanche, les Witt ‘mann vont & la messe pour y écouter attentivement les préches du curé de la parcisse. En outre, malgré leurs dif ficultés financiéres lies au marasme 6conomique consécutf & la fin do la guerre, la famille ne manque jemais occasion de participer & des ventes de chavité au profit des pauvres et des déshértés de la région ou encore des millers d’anciens combattants si mal lotis dans I'Alemagne de la république de Weimar. Crest au contact de ces hommes, perfois miséreux et qui se sont battus durant de longs mois dans les tranchées boueuses de la Grande Guerre, que Michael se découvre un patriotisme palpitant ; palpitant certes, mais pas militant ; en un mot, Wit: ‘mann est un adolescent que la polit Michael Wittmann 138 victoires ‘que rvintéresse pas. Toutefois et parce ‘que I’homme de 19 ans est un fervent ppatriote, il réagira_ favorablement, comme ce sera diaileurs le cas pour des milions d’Allemands, & l'errivée ‘au pouvoir d’ Adolf Hitler, le 30 janvier 1933. Car, ce que Michael retient sur- tout des ciscours du nouveau Reichs- kanaler, cfest sa volonté de rendre & 'rAllemagne sa place en Europe et de ‘mettre fin aux humiliations du Diktet de Versailles Per conte, ce que le jeune homme ignore, lui comme d'eutres, c'est le jeu mené en coulisses par les natio- naux-socialstes afin de défintivement écerter du pouvoir leurs aliés de cir- constance, les conservateu's. C'est ainsi que le ministére du Travel perd progressiverent de son influence au profit du ministére de I Intérieur qui, au passage, met la main sur le Reichsar- beitsdienst, le service du travail volon- ‘aire. Une campagne de propagande est alors organisée, vantant les valeurs de soliderité, de travail et de bénévo- lat. Trois notions qui ne peuvent que résonner dans esprit d'un Wittmann ayant été éduqué dans les canons de la chrétients, Michael n’heésite pas ; il ‘se porte volontaire. Nous sommes le 1* féutier 1934 et, pour la premigre fois de son existence, il quite la ferme {amiliale pour de longues semaines. Au fil des chantiors sur lesquels i couvre, il rencontre d'autres jeunes Allemands venus de toutes les régions du pays et issus de toutes les classes sociales. Il est enthousiasmé par cette mixité sociale, ses voyages, la vie au grand air et ambiance régnant dens les bivouacs du Reichsarbeitsdienst. Mais, par-dessus tout, c'est I'accveil que les populations leur réservent, @ lui et & ‘ses camarades, lorsqu‘ls ouvrent un nouveau chantier tel que la construc tion d'une route ou le renfoccement + Wittmann + Michael Préni Natdonalité + Allamande N6 2e + aavili914, Vogethal, Hlaut-Palatinat, Allemagne Mort Le + Saoitios4 138 victoires - d'un pont, qui le séduit. Wittmann est fier de marcher au pas cadencé, la polle & I'épaule, sur les bords des routes du Reich et de travailler pour la collectvit. Pourtant, cotte expérience ‘au sein du Reichsarbeitsdienst ne le tvansfigure guére. Modesto ot discret, ‘son ambition se borne & retrouver les sions et, & terme, a reprendre I'explol- tation female. |W ve toutefois changer d'avis. Bien Quillne soit pas influencable, au final, i! décide de suivre exemple de ses amis Qui, une fois leur période au Reichsar beitsdienst achevée, s‘engagent direc- tement au sein de Armée. C'est ainsi ‘que, encouragé par son pare, le 30 ‘octobre 1934, ii signe comme simple soldat & la 7. Infanterie Division. W est versé &la 10. Kompanie de Infenterie- Regiment 19 encaseinée & Freising cos SS-Pancescitzon ‘uses ras psa ‘erent devant eur Panerit Aut Seavert erinemmer i montage ot canon ng 2 ‘Sanmest pas sutsat pour Jouor aes Gals aver: Tes 7-34 of ates KV I fase nmacsta dn ‘itimann pour pouvoir engagar de eles machines ‘combat sve de boone chanoes de sues. ‘Co. Koda ‘Y sto mAuet A -cLebertardnte ‘Caron facet so Mena! Warn los 8 Toareton «Barbarossa », ‘5 1041 Le passage de Wittmann sous les dra eaux du Heer est des plus cassiques classes, séances de tir, prises d'armes, etc. Seuis deux événements méritent d'etre soulignés. D'une part, il y a la découverte des premiers moddles de Panzer pat notre homme. C'est en effet av cours d'une séance d'instuc: tion suivie d'un exercice de combat ‘antichar en tase campagne que Michael voit pour la premidre fois un Panzer | Ausf. A, Passianné de méca- rique, il s'entretiont longuement avec le Bordfutrer et son pilote. Le char est ‘minuscule mais il improssionne tout de méme Wittmann. D'autre part, comme tous les fantassins, il sult une instruction dédiée au combat au corps ® corps. La chose ne Fintéresse pas vraiment mais il en retire une legon ue nul guertier n‘ignore : « tuer ou bien étre tué », voila 8 quoi peut se résumer le fait de feire la guerre. Dés lors, pour Wittmann qui continue 3 pratiquer la chasse durant ses permis: sions, la guerre apperait comme une sorte de « course contre la mort » ou le gibier peut aussi « avoir la peau » de celui qui le traque ; il ne loubliera jamais. Le 30 septembre 1936, le Getreiter Wittmann quitte le Heer pour la SS. Pourquoi? Simplement pour rejoindre ce qui lui paratt etre ite et parce quil considére que c'est 18 le meilleur moyen de servir son pays. Le 1* novembre, on le retrouve au sein de la SS-Stondarte 92, & lngolstadt. La, il acquiert de nouveaux fondamentaux tactiques. I! suit aussi une formation idéologique qui ne semble pas lui lais- ‘ser un souvenir impérissable. En tous les cas, en avail 1937, ilest versé dans la « Lelbstandarte SS Adolf Hitler», & Bertin, preuve que c'est un élément de valeur bien noté par ses chefs. Wittmann se familiarise alors avec le pilotage puis le commandement des automitraleuses S¢.Kfz.222 et 232. En septembre 1939, iI est engags dans la campagne de Pologne. Le jeune SS-Unterscharfunrer commande une des voitures du Panzerspaf-Zug de unit. Quelques semaines plus tard, Michael pert pour Bertin afin dy suivie des cours sur les tactiques des biindés. il en ressort passionné par la ‘querre mécanisée. Suit la campagne & Quest durant laquelle il combat & bord de sa Sd.kfz.222, En juilet 1940, la « Labstandarte » est envoyée pres de ‘Metz afin dy étre rééquipée. Dans le lot des nouveaux matériels liviés se trouvent six Strmgeschitze Il Aust. A flambant neufs. Pour notre homme, ‘aucun doute & avoir, I faut rejoindre la SS Sturm Batterie en cours de for ‘mation et combattie & bord de l'une de ces machines. Persuasif, il par vient & avracher les accords néces: ssires auprés de sa hiérarchie et & constituer un équipage qu'il entraine sans reliche. Et c'est & bord de son ‘StuG baptisé « Buzzard » quil parti- cine & lopération « Marita» contre la Yougoslavie et la Gréce. Wittmann ¥ acquiert une soide réputation do Chasseur. Le 11 juin 1941, la « Leibs= tandarte » ost transférée & I'Est on vwue de lopération « Barbarossa ». A aube du 22, les armées du Ml. Reich déferlont sur I'Union Sovistique. La division de Wittmann est affectée & la Heeresgruppe « Sid » et opére prin- cipalernent en Ukraine. Le 12 juilet, notre homme est décoré de la Croix de Fer de seconde classe pour avoir détruit plusieurs chars soviétiques. En septembre, il recoit la Croix de Fer do premiére classe, pour la destruction de six T-34 dans la zone de Rostov- surle-Don. Une légende est en train de naitre ! Wittmann est alors promu ‘SS-Oberscharfibrer. En juin 1942, i recoit ordre de quitter Osafrant pour euivie dos cours & la SSJunkerschule de Bad Tole, en Bavitre. Pendant ce temps, son unite change d’organisa- tion et devient la SS-Division (mot) « Lebbstandarte SS Adolf Hitler» Quelques jours avant Nos! 1942, le 21 décembre, Wittmann devient ‘SS-Untersturmtihrer. recoiten meme temps sa nouvelle affectation. Il fot désormais partie de la touterécente 13. ‘Kompanie équipée du nouveau Tiger. Dans un premier temps, il commande tun Panzer Ill fang avec pour mission de protéger les « lourds » des attaques de linfanterie ennemée; flane-garde et escorte lui conviennent mais il ive de ‘commander 'un de ces fauves de 56 ‘OM. Flip Bataites & nds, 2007 f Michael Wittmann 138 victoires - co Tern33 et teste comme lt Komparie dla smvere Panzer Aneung 10 Nous sommes a Momy. Thin 184, ees «es ‘commence leur mars ‘erste fort de Noman Peradomiement cnt ps les panes mecaniues ‘avert le ltr qf ‘atos ango-anéscans | Bundersrcy Vice dune pane mésaique Tigo 231 cb nter bea est ren romorqe pre W232 Bion (ue cetype de manoeures ‘aitiomeenent ters. Tes pers hore Temanquedengs oo ‘épannage oe qu riglamontabien scent e dcuré parias ‘euipages cont de foe ‘veces moyens du bord! undersactiy Le 1% mars 1944, il épouse Hildegard Division de Fritz Bayerlein. Du 6 au Burmester avant de repartir pour son 12, Y'unité de Wittmann fait mouvé nouveau cantonnement, Beauvais, en ment pour rejoindre la Normandie via France. Le mardi 6 juin 1944, les trou- Paris. Sous les raids des Jabos, les pes aliées débarquent en Normandie. Tiger arrivent enfin prés de la ligne de La 1. SS-Ponzer Division esten éserve front. Le 12, les SSPanzerschiiteen ‘ux cots de le 12. SS-Panzer-Division sont préts & en découdre avec l'en- «Hitlerjugend » et de la Panzer-Lefr- nemi. Wittmann et sa compagnie sont Stationnés & cété de Viler-Bocage, au Sud de Tily-sur-Soulles. Le 13 au ‘matin, Michael s'appréte & réaiser un exploit militaire qui marquera a jamais les annales de ls guerre mécanisée ! Nous le ratrouvns a la téte de quatro Tiger et d’un Panzer 1V embusqués sur las flancs de la colline n°213. Ses fordres sont simples : stopper I'avanco de la 7th Armoured Division txitanni- {que qui cherche & déborder le cispositt ‘allemand et & atteindre Caen. Sur les coups de 6h30, le « chasseur » repere ses prochaines « proies » sur la natio- nnale n°175. Il s'agit d'une colonne blindée britannique formée d’engins du 44th Yeomanry Regiment Sharpshooters affecté & la 22nd Armoured Brigade. Michael ordonne & ses équipages de retenir four feu jusqu'a une distance nviron 200 metres. La tourelle du Tiger pivote et suit lentement le véhi- cule de téte, puis, soudain, dans un bruit assourcissant, le &,8cm fait feu ! En quelques secondes, deux Crom- wall s'embrasent. C’ast bientot le tour dun half-track de commandement. LAllamand décide do s'engager dans Villrs-Bocege via une rue perpendicu- lair @ la route nationale. Ce faisant, il passe & quelques métres d'un binds britannique caché par la fumée des ‘explosions. Lo Tiger fait un passage on force, exposant son flanc au canon de 75mm du Cromwell qui bizarrement ne fait pas feu I? Et pour couse... pris, de panique, le canonnier anglais vient de quitter son poste, laissant le Crom- well désarmé | Lors de sa progression, Michael et son équipage se rendent vite compte quis ont ffaire & une (OM Fp Batalos & Bins, 2007 Panzrtamptuagen V Toe sciwere SS ParcorAbelung 101 ‘Sabstorpane Char personel du SS-Stumbanrfiver Hens ‘en Westernagen Costa bara de oo bind que Vira roe lamerten Nomar, en 1844 importante concentration de chars et de canons. Le « lourd » recule puis fait demi-tour dans le but de repartr par chemin emprunté quelaves minut auparavant. Cette fois le Cromun toujours embusqué, ouvre le feu d courte distance, son canonnier venant do reprendre son poste. Deux obus frappent la cuirasse du Panzer mais ils ne parviennent pas & pénétrar le bin dage. En réponse, le 88cm tonne et fait litéralernent voler en éclats I'en- gin adverse, Cette affaire étont réglée, Wittmann poursuit sa route tends que son piloto amballe le Maybach HL-230 du char lourd. Aprés s'étre ravitailé fen munitions et carburant, le Tiger revient & lassaut. En préambule ot par précaution, il détrut un Sherman, Firefly, seule machine dengereuse pour lui avec son canon de 17 Poun- Michael Wittmann 138 victoires der. La colonne britannique est en pleine débandade et Michael en pro- fite pour détruire avec ses camarades vingt-sept véhicules en moins de cing, minutes | Les Tommies tinissent par ‘éagit et ripostent a t'aide d'un enti- char. Le Panzer IV et trois des Tiger fengagés, dont colui de Wittmann, sont touchés. Les équipages giclent des machines mais Villors-Bocage et ses abords sont toujours alemands et Monty ne prendra pas Caen avant de longues semaines. Le 25 juillet 1944, sur recomman- dation de « Sopp » Dietich, Michael Wittmann recoit les Schwertem pour sa Aitterkrouz. C'est Hitler on personne qui décore le tankiste, lui ‘annoncant sa promotion au grade de SS-Houptsturmfohrer. Le Reich ayant besoin de héros encore en vie, Bertin propose & Wittmann de devenir ins- ‘ructeur & Putlos. Ce dernier refuse et ropart s0 battre en Normandie dés le 6 jullet. I participe & la bataile de Caen 2 bord de son engin. En acct, il est bbasé & Cintheaux avec les restes de la schwere SS-Panzer-Abteiling 101 6prouvée par les réconts combats. Lo 8 aoit, vers 12h00, le Tiger n°007 de Wittmann fait mouvernent dans un champs prés de Goumesnil, au Sud de Caen, sur la route de Falaise, lors Quill est touché de plein fouet par les perforants d'un Sherman Firefly du A Squadron du ist Northamptonshire Yeomanry. Le char explose, La tou- rolle est projetée & plusieurs metres de hhaut avant de lourdement retomber au sol. L’équipage meurt sur le coup. Le SS Heuptsturmfahrer Wittmann avait détiit 141 chars et 132 canons. #

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