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INTRODUCTION……………………………………………………………………………...6
CHAPITRE I : GALVANISATION…………………………………………………………..7
I. Caractéristiques du zinc………………………………………………….…………………...7
I.1. Propriétés physiques……………………………………………………………………...7
I.2. Propriétés électrochimique……………………………………………………………….8
II. Protection anticorrosion des aciers par le zinc………………………………………………8
II.1. Protection électrochimique…………………………...…………………………………8
II.2. Protection physico-chimique………………………….....…………………………..….9
CONCLUSION…………………………………………………………………………..……51
Chapitre I : galvanisation
Un revêtement par galvanisation à chaud assure, grâce au recouvrement de l’acier
par le zinc, une double protection, d’une part physico-chimique en raison de l’effet
barrière isolant l’acier de l’atmosphère, cette barrière perdurant à cause de la formation
de sels de zinc protecteurs, d’autre part électrochimique due à l’effet de protection
cathodique apporté par le zinc vis-à-vis du fer qui se fait sentir à l’aplomb des blessures
de revêtement.
Au coure du revêtement galvanisé il se produit une réaction métallurgique de
double diffusion entre le zinc et le fer qui conduit à la formation de couches d’alliages
Fe-Zn, composés intermétalliques liées à la fois aux caractéristiques des aciers à
galvaniser et aux conditions opératoires.
I. Caractéristiques du zinc
Le zinc est présent naturellement dans l'air, l'eau et le sol, c’est un élément essentiel
pour toute forme de vie, depuis le plus petit micro-organisme jusqu'à l'être humain, en
effet Le zinc joue un rôle spécifique et essentiel dans diverses réactions biologiques, Le
zinc est par exemple, vital pour le fonctionnement correct de plus de 200 enzymes,
pour la stabilisation de l'ADN et l'expression des gènes, ainsi que pour la transmission
des signaux du système nerveux.
Ce pendant des concentrations élever de ce métal peut tout de même provoquer
des problèmes de santé importants.
Le zinc peut être exploité dans le domaine pharmaceutique comme astringent et
calmant, et dans le domaine cosmétiques pour le soin et la protection de la peau
contre les agressions du soleil.
L'une des plus grandes caractéristiques du zinc est sa capacité à protéger l'acier
contre la corrosion ainsi il est utilisé dans des procédés de traitement de surface, tel
que la galvanisation, le traitement thermique et thermochimique, le revêtement
électrolytique, et la peintures.
Le zinc est un métal utilisé pour lutter contre la corrosion, l’oxydation, et l’usure, il
possède un bel éclat métallique et en le trouve dans la nature sous forme de minerai
(sphalérite ZnS), sa concentration naturelle dans la croûte terrestre varie entre 10 et
300 mg/kg, La production du zinc métallique se fait à la fois à partir de d’extraction du
minerais, et du recyclage des produits contenant du zinc.
Le zinc a une bonne conductibilité électrique, on comparaison avec d'autres
métaux. (tableau 2).
anode et le fer cathode. Ce dernier sera donc protégé par le zinc qui se dissoudra dans
une réaction cathodique lente dont la cinétique définira la durée de protection.
L’attaque du zinc se fera avec formation des sels à caractère protecteur qui conduisent à
une cicatrisation locale de la détérioration du revêtement (figure 1).
REMARQUE
L’électrode ayant le potentiel le plus électronégatif est appelée anode. On y trouve
les phénomènes d’oxydation (perte d’électrons) donc de corrosion.
L’électrode ayant le potentiel le moins électronégatif est la cathode. On y observe
les phénomènes de réduction (gain d’électrons) donc de protection.
couches liée au pH, à la présence de carbonate, etc., qui fera la protection du zinc, et
donc la durabilité (si ces produits ne sont pas éliminés par raclage mécanique,
lessivage, etc.) car elles créent un milieu confiné entre zinc et milieu extérieur favorable
à la formation de sels de plus en plus protecteurs.
Par contre, la présence de SO2 dans l’atmosphère conduit à des transformations des
produits protecteurs en sulfite de zinc puis en sulfate soluble avec ensuite destruction
du revêtement (suppression de la barrière passivant).
Masse Dureté
Phase Composé Fer Système cristallin Vickers
(% en masse)
volumique
(g/cm3) HV
Hexagonal
Êta (η) Zn ≤ 0,03 a = 0,266 nm ; 7,14 37
c = 0,495 nm
Dzêta (ζ) FeZn13 5à6 7,18 270
Hexagonal
Delta (δ1) FeZn7 7 à 12 a = 1,28 nm ; 7,25 450 à 470
c = 5,76 nm
FeZn3
Gamma (Γ) FeZn10 21 à 28 Cubique a = 0,9 nm 7,36 510 à 550
Fe5Zn21
Cubique a faces
Acier 100 7,85 150
centrées
Tableau 3: Caractéristiques des phases Fe-Zn
On peut noter que les alliages Fe-Zn sont d’une grande dureté par rapport à l’acier
de base, cela offre au revêtement une résistance exceptionnelle, ainsi qu'une bonne
adhérence.
Préparation de surface
Le but principal est de nettoyer la surface de l’acier de ses salissures exogènes
(poussières, huiles, fines d’abrasion) et endogènes (oxydes).
En fonction du procédé, elle peut se compléter d’une étape de fluxage pour
améliorer et régulariser la réactivité acier/zinc.
Ces opérations donnent la qualité de l’interface (régularité, répartition des alliages)
et, par conséquent, concourent à l’adhérence finale du revêtement.
Trempé dans le métal fondu
Cette opération donne la composition chimique du revêtement.
Sortie du bain
L’adaptation de la quantité de zinc libre entraîné permet de répondre au cahier des
charges demandé par le produit sans surplus. Les technologies sont très variées :
I.2.1.Accrochage
Les pièces sont accrochées à des portiques ou balancelles et vont y rester durant
toutes les opérations conduisant à l’obtention de pièces galvanisées, leur
positionnement sur les portiques est primordial et doit assurer la libre circulation des
liquides comme prévu à la conception des pièces, l’accrochage est également l’occasion
d’examiner les pièces et de déceler la présence de pollutions telles que des traces de
peintures, de vernis, de sable…etc., qui empêcheront les traitements et par conséquent,
les réactions fer-zinc.
I.2.2. Dégraissage
Cette étape est capitale pour la suite, en effet, les traitements se faisant dans des
milieux aqueux, il convient d’éliminer toute trace de corps gras susceptible d’empêcher
la mouillabilité des pièces par les liquides de traitement et de polluer les bains suivants
(décapage, fluxage).
I.2.3. Décapage
Le décapage consiste à éliminer tous les oxydes pouvant recouvrir la surface des
pièces, Ces oxydes peuvent provenir des traitements métallurgiques à chaud
(calamine), des conditions de stockage de l’acier ou des pièces (rouille) ou de la mise en
forme à chaud ainsi que des assemblages par soudure.
Il est réalisé soit par voie sèche sablage ou grenaillage, soit par voie humide en
milieu acide chlorhydrique ou acide sulfurique en présence d’inhibiteurs de corrosion.
Le décapage doit être suivi d’un rinçage avec l’eau pour éliminer les sels entraînés
en sortie de bain et éviter la pollution du bain de fluxage qui le suit.
Le contrôle des bains acides est très facile et permet donc une gestion aisée des
bains de décapage et leur neutralisation avant élimination.
I.2.4. Fluxage
I . 2. 4. 1. G én ér a l it é s
L’opération de fluxage a trois objectifs :
Terminer la préparation de surface (dissolution des oxydes de fer reformés à la
surface au cours de l’opération de rinçage).
Protéger la surface de toute oxydation avant immersion dans le bain de zinc.
Assurer une bonne mouillabilité de la surface des pièces par le zinc fondu.
Le bain est préparé à partir de sel double ZnCl2,2(NH4Cl) ou de sel triple
ZnCl2,3(NH4Cl).
Le flux agit en fournissant une atmosphère décapante de gaz chlorhydrique par
décomposition du chlorure d’ammonium lors de l’immersion dans le bain de zinc à
une température de l’ordre de 450 °C.
Le chlorure de zinc peut avoir un rôle décapant, mais il agit essentiellement en tant
qu’agent fondant, il peut fixer une partie du NH3 dégagé lors de la décomposition de
NH4Cl, il piège les résidus d’oxydes métalliques ainsi que certaines molécules
organiques.
Les réactions chimiques globales mises en jeu sont les suivantes :
Décomposition du flux :
Pour assurer son rôle multiple, le flux doit posséder un certain nombre de
propriétés physiques comme :
une faible viscosité (addition de chlorures alcalins)
une faible tension superficielle (meilleure mouillabilité)
une faible température de fusion : elle est très variable et dépend de la
composition en ZnCl2 et en NH4Cl (de 180 à 230 °C) auxquels on ajoute
industriellement des chlorures alcalins (KCl, HCl, etc.) qui peuvent diminuer
notablement cette température en jouant le rôle de fondants.
Le chlorure de fer, qui provient de l’attaque du fer par le flux, réagit avec le zinc
pour produire du chlorure de zinc et du fer, ce fer naissant, au contact du zinc liquide,
I.3. Galvanisation
Toutes les opérations de traitement de surface s’étant déroulées correctement, on
peut considérer que la surface des pièces est prête à assurer de bonnes réactions fer-
zinc, l’immersion dans le bain de zinc peut maintenant être réalisée, les paramètres
principaux pour la réussite de cette opération sont :-la nature de l’acier, -la
composition du bain de zinc, -la température du bain de zinc, -la vitesse d’immersion,
-la durée d’immersion, -la vitesse d’émersion, -le vibrage et la centrifugation, -le
refroidissement.
ont été proposés, mais n’ont pas donné lieu à des développements industriels. Le
tableau 4 regroupe les compositions de ces différents bains.
Teneur
Type de bain minimale en Pb (%) Al (%) Mg (%) Sn (%) Ni (%) Bi (%)
zinc (%)
0,001 à
Zinc classique 99,5 0,1 à 1 - - - -
0,010
0,035 à 0,002 à
Polygalva® 98,5 0,1 à 1 - - -
0,040 0.005
0,001 à 0,03 à
Technigalva® 98,5 0,1 à 1 - - -
0,010 0,06
0,001 à 1,0 à 0,05 à 0,2 à
Galveco® - Visé 0% -
0,010 1,8 0,06 0,5
Tableau 4 : Compositions des bains de galvanisation
I . 3 . 2 . 1 . B a i n P o l yg a l v a ®
Ses avantages :
Il résout en grande partie les problèmes liés au silicium.
L’aluminium diminue la réactivité des aciers, le magnésium évite les manques de
prise possibles compte tenu de la teneur en Al (rôle réducteur superficiel).
Ses inconvénients :
Il exige une préparation de surface rigoureuse, notamment au niveau du
dégraissage et du séchage qui risquent de donner des défauts.
Il exige un suivi analytique hebdomadaire régulier du bain de zinc à cause d’une
fourchette serrée en aluminium.
On constate une légère diminution de fluidité du zinc à cause de la présence de
magnésium.
I . 3 . 2 . 2 . B a i n T e c h n ig a l va ®
Ses avantages :
Il diminue les problèmes dus au silicium jusqu’à une concentration de 0,20 % en
Si.
Il est facile d’emploi.
Il présente une meilleure fluidité par rapport au zinc normal.
Ses inconvénients :
Il ne résout pas les problèmes au-delà de 0,20 % de Si, il contribue seulement à
une amélioration de l’aspect par la présence d’une fine couche de zinc libre en surface ;
Les aciers à bas silicium présentent une légère sous-épaisseur de revêtement
(environ 10 µm) par rapport au bain de zinc classique. Cela peut poser quelques
problèmes pour le respect d’un cahier des charges. Le remède consiste à augmenter
(parfois fortement) le temps d’immersion ;
On constate parfois une légère augmentation du taux de mattes.
I . 3. 2. 3. Ba i n G a l vec o®
Ses avantages :
Il diminue très fortement l’effet Sandelin ;
La surface du revêtement obtenu est toujours constituée de zinc et confère aux
pièces galvanisées un aspect fleuré. Il n’y a plus de marbrures grises sombres ;
Sa fluidité permet de diminuer la température du bain de zinc de 10 à 15 °C, d’où
une économie sur la consommation d’énergie ;
Remplacement du plomb par l’étain et le bismuth non toxiques.
Ses inconvénients :
Il s’agit d’un nouvel alliage de galvanisation. À la date de rédaction de cet article,
environ 50 000 t d’acier ont été galvanisées par ce procédé et il n’est pas apparu
d’inconvénient majeur.
I . 3. 2. 4. Aut r es ba i ns
De nombreux autres bains ont été proposés, au congrès Intergalva 1997 ont été
présentés des bains de zinc additionné d’aluminium à plus de 0,03 %, de vanadium et
de titane, de bismuth, ou d’étain. Au congrès Intergalva 2000, outre le bain Galveco®
déjà cité, ont été proposés des bains additionnés d’étain-vanadium-nickel, bismuth-
nickel ou de nickel seul, mais à des concentrations supérieures à 0,06 %.
L’avantage revendiqué dans la majorité des cas est la diminution de l’épaisseur du
revêtement, le bain avec une forte teneur en nickel est supposé donner un revêtement
à forte résistance à la corrosion.
La plupart de ces bains ont été testés en vraie grandeur mais n’ont pas donné lieu à
développement ultérieur, les autres sont restés au stade du laboratoire.
I . 3. 3. 2. Ch auf f ag e d es c u ves à zi nc
Les cuves à zinc fondu sont réalisées soit en fer doux, soit en céramique, la
céramique autorise des températures de fonctionnement plus élevées et ne contribue
pas à la formation de mattes.
La température du bain de zinc doit être la plus homogène possible et il est donc
nécessaire de bien répartir la chauffe pour éviter les points chauds, les déformations
localisées et les percements de cuve, parmi les procédés de chauffe les plus utilisés on
peut citer, Les panneaux de résistances radiants (chauffage électrique), Les brûleurs
radiants (fioul, gaz naturel), La convention forcée (air chauffé par des brûleurs).
encore suffisamment liquide et la vitesse de sortie des pièces doit être assez rapide pour
minimiser le temps entre la sortie et la centrifugation.
Au cours de la sortie des pièces, on doit s’assurent que les pièces ne se collent pas
les unes aux autres, et cela est réaliser soit par des petits coups donnés sur les supports
de pièces, soit par vibration des balancelles.
II.3.4. Galvanisation
I I . 3. 4. 1. Com po sit i on du ba i n
Les éléments Fe, Pb, Al, présents dans le bain de zinc ont une grande influence sur
l’aspect de surface des produits galvanisés obtenus.
Le plomb : son rôle théorique est d’améliorer la mouillabilité de la bande, mais
surtout de donner une cristallisation à fleurs apparentes .
La limite de solubilité à température ambiante du plomb dans le zinc pur est de
l’ordre de 0,0002 % (diagramme), dans le zinc faiblement allié de la galvanisation, la
limite à partir de laquelle on ne voit plus de plomb ségrégé est de 180 g/t soit 0,018 %.
Au-dessus de cette valeur, il se solidifie sous forme de petits nodules sphériques
inférieurs au micromètre répartis en peau du revêtement et en forte densité aux joints
de grains (figure 17).
L’aluminium : l’aluminium a une action très significative sur la ductilité du
revêtement, l’adhérence, le fleurage, la brillance, la rugosité, la susceptibilité à la rouille
blanche.
Le fer : il est apporté par la bande, sa quantité dépend de la réaction fer-zinc,
donc de l’état de la bande lors de son entrée dans le bain.
I I . 3 . 4 . 3 . Ma t t e s
La dissolution d’une petite quantité de fer dans le zinc conduit à des réactions
ultérieures entre Fe, Zn et Al, avec formation de composés Fe-Zn ou Fe-Zn-Al appelés
mattes.
Ces problèmes de mattes sont un point important dans la mesure où un
entraînement d’une de ces particules par le zinc liquide conduira à un défaut du
revêtement.
Les mattes de surface sont écrémées et récupérer pour le recyclage et la récupération
du zinc.
II.3.5. Post-traitements
I I . 3. 5. 1. As pe ct s d e s ur f ace ( g a l van i sé)
Le fleurage normal : est le résultat de la cristallisation naturelle du zinc dans un
bain de galvanisation contenant du plomb, responsable de l’apparition de ces fleurs.
Cet aspect est considéré comme un critère commercial de qualité pour certains
produits, en particulier dans le bâtiment, des additifs de substitution au plomb ont été
étudiés pour des raisons environnementales. L’antimoine est une solution maintenant
opérationnelle.
Le fleurage minimisé : le fleurage normal n’est pas admissible pour des utilisations
comme l’automobile ou l’électroménager car il réapparaît sous la peinture (figure 18),
on crée alors une minimisation de la taille de ces cristaux de façon à les rendre
invisibles à l’oeil nu (≈ 100 µm), en formant un très grand nombre de germes sur la
surface de la tôle recouverte de zinc encore liquide (juste après l’essorage), ce traitement
se faisait grâce à la projection d’une poudre de zinc ultrafine sur la tôle recouverte de
zinc liquide ce qui multipliait les germes de cristallisation tout en accélérant la vitesse
de refroidissement.
I I . 3. 5. 2. Re vêt em e nt s a l l i és
On peut avoir plusieurs revêtements alliés tel que le Revêtement ’’1 face 1/2
Monogal®’’, le Revêtements ‘’Zn-Al’’, le revêtements ‘’monofaces’’ qui est réalisé sur
une seule face, et le Revêtements ‘’Zn-Fe’’ l’atout principal de ce revêtement est son
excellente soudabilité, par contre, il présente un certain caractère de fragilité (alliage Fe-
Zn).
II.3.6. Skin-pass
Après refroidissement final de la bande jusqu’à la température ambiante, on réalise
un skin-pass (laminage-planage de faible allongement).
Ce traitement donne à la bande sa planéité, ses caractéristiques mécaniques et son
aspect final, les paramètres sont la traction, la pression, l’allongement et le type de
rugosité des cylindres, l’opération est pratiquée avec un fluide en solution aqueuse
pour éviter le marquage de la surface par des particules (mais il faut ensuite sécher
soigneusement la bande).
L’allongement donné à l’acier est choisi pour optimiser les caractéristiques
mécaniques du produit, pression et traction ont un rôle sur le transfert de rugosité du
cylindre sur la surface brute de solidification du zinc par indentation, on obtient une
structure dite plateaux-vallées (figure 19).
Cette rugosité finale donne à la surface du produit revêtu une grande importance
pour les propriétés d’emploi.
III.2. Classification
Les fils galvanisés sont groupés en trois classes (norme NF A 91-131) :
Classe A : galvanisation ordinaire (pas d’exigence particulière en charge de zinc
ou en continuité de revêtement) ;
Classe B : galvanisation soignée (charge minimale, continuité et adhérence),
exemple : épaisseur du revêtement 0,75 g/dm2 (fil doux 2 mm)
Classe C : galvanisation épaisse (charge de zinc nettement plus forte, 2 à 3 fois
par rapport à la classe B), exemple : épaisseur du revêtement 2,10 g®/dm2 (fil
doux 2 mm).
Le Galfan® (zinc à 5 % Al) précédemment cité pour les tôles galvanisées peut
également être utilisé pour les fils.
Une protection par huilage est réalisable pour les usages industriels et chaque fois
que la tôle doit subir un traitement de surface, le traitement chromique n’étant pas
compatible avec la plupart des traitements de surface mis en oeuvre par les utilisateurs
(automobile par exemple), on peut aussi appliquer une couche de vernis incolore ou de
film de protection temporaire.
Pour des tôles galvanisées dont l’épaisseur totale ne dépasse pas 3 mm environ, les
tranches mises à nu par le découpage restent insensibles à la corrosion à cause de l’effet
de protection cathodique de l’acier par le zinc.
Ce type de protection peut être favorisé par le beurrage des tranches, résultat du
rabattement de la couche supérieure de zinc, entraînée par la lame de découpe, sur une
partie de la tranche.
Pour les épaisseurs de tôles les plus fortes, une protection complémentaire des
tranches peut s’avérer utile à la mise en oeuvre, en fonction de la charge de zinc.
Formage
La substitution de la tôle nue par de la tôle galvanisée dans un processus industriel
peut se faire sans modification des paramètres opératoires pour les opérations
courantes de formage (pliage, profilage, emboutissage), les comportements des deux
produits étant peu différents.
Les propriétés de surface sont souvent meilleures par leur effet lubrifiant pour des
pressions faibles ou modérées. Par contre, pour des pressions locales élevées, des
phénomènes d’adhérence du zinc aux outillages avec risque d’arrachement du
revêtement sont possibles et nécessitent des précautions (préphosphatation par
exemple).
IV.4. Assemblage
Soudage
Les techniques de soudage courantes peuvent être appliquées aux aciers galvanisés
sans qu’il y ait altération des caractéristiques mécaniques des cordons de soudure. Il y
a cependant volatilisation du zinc dans la zone de la soudure, pouvant nécessiter une
nouvelle protection. Le reconditionnement des zones affectées par l’opération de
soudage consiste en l’application d’une peinture riche en zinc (90 % minimum de
poussière de zinc pur) ou d’une métallisation au pistolet. Il faut noter qu’une
préparation de surface soignée (brossage, grenaillage) doit être faite au niveau de la
soudure avant le reconditionnement pour éliminer oxydes, laitier...
On peut appliquer différente méthode pour réaliser le soudage tel que : -le Soudage
avec métal d’apport qui comporte Le soudage à l’arc avec électrodes enrobées et le
soudage à l’arc sous -le Soudure par résistance par points Ce procédé est applicable au
soudage des tôles galvanisées après modification des paramètres opératoires :
augmentation de l’intensité (120 % par rapport à la tôle nue), augmentation du temps
de soudage (1 à 4 périodes suivant l’épaisseur) et du nombre de faces revêtues dans
l’assemblage.
Pour l’assemblage des produit on peut aussi utiliser :
Brasage
Le brasage est une opération d'assemblage de pièces métalliques au moyen d'un
métal d'apport à l'état liquide, dont la température de fusion (liquidus) est inferieur à
celle des pièces à assembler, il n’y a pas fusion du métal de base et le métal d’apport
(laiton éventuellement additionné de Si, Mn, Sn) assure une protection anticorrosion
de l’acier sous-jacent. Il n’y a donc pas de reconditionnement à prévoir.
Assemblage mécanique
Il est vivement conseillé d’utiliser de la boulonnerie en acier galvanisé pour
assembler des pièces galvanisées de manière à assurer une protection homogène contre
la corrosion.
Collage
Cette technique d’assemblage est applicable sur produit zingué grâce à des colles
compatibles.
blanche si le stockage a lieu dans de mauvaises conditions, par exemple à l’abri de l’air
(sur zinc neuf )
de 4 à 8 mois apparaîtront des carbonates basiques de zinc insolubles (patine du
zinc) et des hydrosulfates et oxychlorures solubles ;
la période de transition sels solubles-sels insolubles se situe entre 6 et 10 mois ;
enfin de 9 à 12 mois se formera uniquement la patine du zinc, avec les
impuretés atmosphériques présentes, avec son caractère protecteur.
La tenue à la corrosion des produits galvanisés dépend de l’environnement auquel
ils sont soumis. Le comportement est excellent en atmosphère rurale et marine mais
très moyen en atmosphère industrielle.
Exemple : pour un revêtement sur tôle 300 g/m2 (deux faces), la durée de vie
moyenne est :
en atmosphère rurale......................................de 15 à 20 ans.
en atmosphère marine....................................de 10 à 15 ans.
en atmosphère industrielle..............................de 5 à 10 ans.
Les vitesses de corrosion dans diverses atmosphères sont indiquées figure 21 et les
réactions chimiques mises en jeu tableau 6.
La composition chimique des produits résultant de l’oxydation du zinc est
directement liée à la composition de l’air ambiant : leur apparence peut cependant
varier en fonction de la vitesse et de la localisation des réactions chimiques à la surface
du zinc :
formation d’une patine compacte adhérente et protectrice suite à l’oxydation
lente et uniforme du métal en contact avec l’air.
formation de taches blanchâtres appelées communément rouille blanche par
précipitation de sels basiques de zinc, pulvérulents, généralement peu adhérents, non
protecteurs, suite à une oxydation locale et rapide, sous film d’eau hétérogène
(aération différentielle).
Les atmosphères contenant des résidus soufrés SO2 (industrielles et, à un degré
moindre, urbaines) forment, au contact de l’humidité, de l’acide sulfurique qui attaque
le zinc, formant un sulfate soluble dans les eaux de pluie. Les couches protectrices ne
peuvent se former et il y a consommation accélérée du zinc.
En atmosphère marine, étant donné que les chlorures basiques de zinc sont peu
solubles, la résistance à la corrosion est intermédiaire entre celle relative à l’atmosphère
rurale et celle relative à l’atmosphère urbaine. S’il y a projection directe d’eau de mer, la
vitesse de corrosion est pratiquement doublée.
l’acier inoxydable est possible, Les produits galvanisés peuvent aussi être mis en
contact avec les bétons et le plâtre.
Des incompatibilités ont été constatées entre zinc et liquides de type acides, alcools,
solutions alcalines concentrées, lubrifiants organiques s’ils contiennent des traces d’eau
en particulier (la tenue peut être bonne avec des produits purs).
Chapitre IV : la galvanisation et
l’environnement
I. Le recyclage du zinc
Le zinc est un matériau recyclable. À l'heure actuelle, environ 30 % de la
consommation mondiale de zinc provient de zinc recyclé, en d'autres termes, environ
2 millions de tonnes de zinc sont recyclées chaque année (Institut Européen du Zinc,
1990).
Le recyclage du zinc s'effectue à partir de produits divers : tel que les pièces en
laiton (le laiton est un alliage de zinc et de cuivre), pièces en acier galvanisé récupérées
sur des automobiles, appareils électroménagers ou composants électriques, La
récupération du zinc se fait également à partir des chutes de fabrication et de
transformation, comme les résidus de galvanisation, les poussières et les cendres de
fours, L'industrie de la fonte permet à elle seule de récupérer plus de 600.000 tonnes de
zinc chaque année.
Il est difficile d'estimer le taux de récupération du zinc avec précision étant donné
la très longue durée de vie de nombreux produits à base de zinc. Par exemple, la durée
de vie des tôles de zinc utilisées en couverture de bâtiment est estimée à plus de 100
ans avant que ces tôles viennent à être recyclées. Néanmoins, sur la base d’estimations
fondées sur des données historiques de consommation et les cycles de vie des produits,
80 % du zinc disponible pour le recyclage serait effectivement recyclé. Remarquons
également que le zinc peut être indéfiniment recyclé sans aucune perte de ses
propriétés physiques ou chimiques.
II. Environnement
II.1. Protection de l’environnement contre les fumées
Les réglementations qui traitent de plus en plus d’antipollution ont amené les
spécialistes à développer différentes solutions pouvant améliorer l’exploitation des
ateliers de galvanisation au trempé (ces problèmes n’existent pas pour la galvanisation
en continu à cause de l’absence de flux, les solutions de dégraissage ou de post-
traitements sont bien évidemment à traiter).
Les points importants à résoudre sont, d’une part la neutralisation des solutions de
décapage et de rinçage (techniquement résolue de façon satisfaisante dans les ateliers
modernes) et, d’autre part, les fumées, quoique désagréables et gênantes, ne sont pas
jugées comme toxiques, mais l’on doit tenter de les réduire.
Elles se produisent au moment de l’immersion des pièces fluxées dans le zinc vers
450 °C et sont dues à la sublimation des sels de fluxage (entre 330 à 380 °C).
La méthode théoriquement la plus efficace consiste en la mise au point de système
d’extraction des fumées au-dessus ou au niveau du bain de zinc avec filtration, mais
ces technologies conduisent à l’extraction d’une quantité d’air très importante et sont
difficiles à mettre en oeuvre.
Des systèmes d’extraction le long des rives des bains avec une optimisation des
conditions aérodynamiques semblent donner de bons résultats.
Il est à noter que, en général, il est très difficile de vouloir traiter efficacement un
bain seul sans revoir la conception de l’atelier.
Étant donné les réglementations de plus en plus sévères pour réduire les rejets aux
cheminées, les quantités récupérées sont croissantes. Comme elles contiennent
majoritairement ZnCl2 et NH4Cl provenant du flux, on les attaque par HCl puis, après
traitement éventuel par des agents complexant, on filtre la solution afin d’éliminer les
impuretés. On obtient un produit qui peut être utilisé comme flux.
Ces poussières à haute teneur en chlore ne peuvent être utilisées dans les fours
tournants pour des problèmes de corrosion.
Liqueurs acides
S’il s’agit d’acide chlorhydrique à haute teneur en zinc, sans fer, les solutions sont
réutilisées pour la fabrication des flux (chlorure de zinc).
Des techniques de traitements par échanges d’ions, électrolyse sur membranes, etc.,
sont opérationnelles
En ce qui concerne les émissions, la grande diversité des pièces à traiter impose la
méthode d’accrochage des pièces ou ensembles de pièces sur des balancelles ou des
portiques qui seront manutentionnés au moyen de ponts roulants. Cette technique
limite fortement les possibilités d’installer des hôtes de captage des fumées au-dessus
des bains. Des solutions ont été proposées pour des ateliers ne traitant qu’un nombre
restreint de types de pièces. Le point le plus délicat reste le bain de galvanisation où les
émissions se font lors de l’introduction des pièces dans le bain. Des solutions sont
proposées pour des installations neuves. L’installation d’une hotte sur des
équipements anciens est beaucoup plus délicate.
Les poussières qui étaient autrefois mises en décharge sont aujourd'hui de plus en
plus recyclées pour récupérer les métaux qu'elles contiennent, l'intérêt de leur recyclage
est d'autant plus important que leur teneur en zinc est élevée (Figure 23). Les aciéries
électriques essaient d'augmenter la teneur en zinc des poussières par diverses
méthodes, elles chargent le four avec une proportion plus importante de ferrailles
galvanisées ou recyclent les poussières jusqu'à atteindre une concentration en zinc de
18 à 35%. Cette concentration rend ces poussières suffisamment attractives pour la
production de zinc. Les deux méthodes peuvent être combinées