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[RA 56-1962] 1% ICONOGRAPHIE D’ISTAR-SAUSGA EN ANATOLIE ANCIENNE (fn) par Jenny DANMANVILLE LES HIERODULES D’ISTAR-Savica : NINATTA ET KULITTA I. — Ipentirication ET DESCRIPTION Le texte Bo 2383 nous montre encore dans le sillage de Sauiga, deux autres divinités : Ninatta et Kulitta. Une premiére fois le texte dit : 384 drofite et & gauche des aijles de Pawili UNinatta (et) Kulitta, “en argent, les yeux revét[us d'o]r, [se tien]nent debout ; 1isojus awili un [sojele en bois ; ¥pour elle, chaque jour, un pain d'une poignée, un gobelet en asphalte de vin ; WNinatta (et) Kulitta ‘sont d’un seul tenant..., etc. Puis dans la description de la divinité debout. : H{derrjiére, & droite et A gauche des ailes, *[Ninjatta (et) Kulitta se tiennent debout. Or, a Yazilikaya, on remarque que Sauiga est suivie de deux personages assez semblables l'un a l'autre. On peut d’ailleurs se demander s'ils ont été sculptés en méme temps que Sausga, puisqu’ils semblent. avoir pris la place de sculptures plus anciennes qui auraient été effacées!. Ils sont. tous deux précédés de Jeur nom écrit en hiéroglyphes. Bien que ces noms soient. assez mutilés, E. Laroche a reconnu qu’ils se terminent les deux fois, en « ta » et que vraisemblablement les deux 1, B, Lanocae = JOS VI [1952], pp. 116 et 117. 176 JENNY DANMANVILLE [RA 56 personnages ne sont autres que les déesses hourrites! Ninatta (n® 37) a droite et Kulitta (n° 36) & gauche (ef. p. 175, n. 1) (fig. 34). Acceptant cette conclusion, nous étudierons done liconographie de ces deux Fic. 34. — Kulitta (a gauche) et Ninatta (@ droite) (M. Biewscuweipen : Le monde dea Hittites, pl. 37) divinités, d’aprés le seul relief de Yazilikaya, puisque nous n’en connaissons pas actuellement d'autres représentations*. Les deux déesses ont une coiffure semi-sphérique qui se termine a la base par un bourrelet. Parmi les coiffures de Yazilikaya, seule celle du roi — ou roi-prétre? — lui est comparable, tout en étant moins haute. Par contre, toutes les autres déesses portent de hauts polos cylindriques, a "exception de Sauiga, qui, elle, est coiffée d'un bonnet pointu, ainsi que nous I’avons vu plus haut (p. 19). Plusieurs cylindres de Nuzi semblent nous offrir l'exemple de coiffures analogues a celle de Ninatta et Kulitta (cf. p. 29, n. 2). Nous en retrouvons a coup sir le type, quelques siécles plus tard, sur la téte de la déesse nue de Kargamist. D’aprés K, Bittels, les cheveux des deux déesses tombent, librement jusqu'aux épaules. Sur les reproductions photographiques, le haut du corps paratt nu, mais la description de K. Bittel mentionne un vétement léger. Une ceinture assez large 1. A. Gorrae + Kleinasien, p. 133. 2, Notons cependant une figure du cylindre que H. Bossenr a publié récemment (Or. NS, 29 (1960), taf. LIV LLY et p. 224). L'auteur considére ce cylindre comme « sud anatolien-nord syrien ». On y voit notamment une divinite aie, tenant une tance et suivie d'une déesse. Sans donner de raisons précises, Yauteur propose d’identifier Ja premiére & Sauiga sous sa forme masculine et Ia deuxiéme & Ninatta ou a Kulitte. S'il en était ainsi, il foudrait ler & Saudga toutes ces divinités syriennes ailées et tenant une lance que l'on considére habituellement comme des figures de la déesse guerriére Anat (U. Moontoat-Connens : ZA 51 (1955), p. 92; U. Moonraar- Connens : Manchener Jahrbuch der bildenden Kunst, p. 20 ; M.-Th. Banneter : Syria XXXV [1958], p. 36). 3. M. Vieyna : Hittite Art, pl. 28. 4. Garchemish 111, B 40, 3. Yar pe 70s 1962} ICONOGRAPHIE D'ISTAR-SAUSGA EN ANATOLIE ANCIENNE 177 retient leur jupe plissée qui tombe jusqu’au sol et dissimule leurs pieds. Les deux déesses sont de profil. Leurs bras gauches sont entiérement: effacés et leurs bras droits tombent le long du corps. I. — Opgers Tenvs PAR Nrwatra ET KULITTA Quoique les deux déesses aient. des représentations identiques, elles se distinguent peut-étre l'une de l'autre par les objets qu’elles tiennent dans la main droite. Celui que tient Kulitta a 'apparence d’un disque pourvu d’un manche, tandis que celui de Ninatta évoque la forme d'une corne. A) L'instrument de Ninatta, — Pour K. Bittel!, Ninatta tiendrait, un instrument Fic. 35 Fro. 36 Fig. 37 Joueur de cor de Kargamis Miroir d'une stéle de Marash ‘Tambour syrien (M.Vuevna : Hiltite Art, pl. 52) (D'aprés ledessin de E. AKURGAL: _ (D'aprés le dessin de F.Gateix Spaethelitische Bildkunsl, Abb.58) The Music of the Sumerian, elc., pl. X. 10) & cordes, vu de profil, ou bien une corne. D’autres monuments nous montrent. des exemples certains d’instruments & cordes®, mais ils sont. d’apparenees fort différentes ; de plus, on voit mal ici comment les cordes seraient disposées. Par contre. le rapprochement, se ferait plus volonti un personnage de Kargamis (fig. 35). D'autre part, S. Alp a bien voulu nous dire ¢ la corne dans laquelle parait soufller qu'il a trouvé une corne a Karahdyuk ; I'usure de l'extrémité fait présumer qu'elle @ pu @tre utilisée comme instrument de musique. Enfin un texte de mantiquet mentionne une « corne d'or » ayant appartenu a une Ishtar, sans d’ailleurs que l'on sache s'il s’agissait d’un instrument de musique. Nous devons pourtant remarquer que la « corne » de Ninatta aurait une forme moins simple que celle du relief de Kargamis et, aussi, une courbure plus accentuée. D'autre part, le contour inférieur de V'instrument de Ninatta est le méme que celui de l'instrument de Kulitta, Dans A. Yar., p. 71. 2. Allanatolien, 506 ; M. Rirscuxeinen : Le monde des Hilltes, pl. 80 en bas ; M. Vrevua : Hille Art, pl. 53, 86, 107. 3. Carchemish II, B 18-0. 4, KUB XVI83, 49 tran of traduit par M, Vievuey © HA 37 (1957), pp, 133 ss 178 JENNY DANMANVILLE [RA 56 ces conditions, il se peut que les deux déesses, si semblables par ailleurs, aient tenu aussi le méme objet, mais que celui de Ninatta ait été détérioré. B) L’instrument de Kulitta, — Liobjet qui se trouve dans la main de Kulitta ala forme d’un disque, aussi a-t-on pensé a un miroir’, ou a un instrument de musique, peut-étre un tambourin®, Plusieurs monuments postérieurs (néo-hittites) nous offrent des exemples de représentations assez voisines*, qui sont considérées comme figurant des miroirs (fig. 36). Quoi qu’il en soit, nous nous demandons si la méme interprétation est applicable au relief de Kulitta, oi Vobjet est tenu d’une maniére différente et telle qu’elle se concevrait mal pour un miroir. Egalement, la taille de celui-ci serait peu en rapport avec celle de la déesse, si Y’on on juge d’aprés les monuments auxquels nous venons de faire allusion. A notre avis, mieux vaudrait y voir un instrument de musique. Un texte nous confirme d’ailleurs que Kulitta se servait d’un tel instrument, ainsi que nous allons le voir en essayant de préciser la nature de celui-ci. A notre connaissance, les fouilles ne nous ont jusqu'a maintenant restitué aucun instrument analogue & celui de Kulittat et les monuments ne nous en offrent. pas d’autre exemple. Seul, F. Galpin a donne le dessin d’un instrument & manche® qu’il qualifie de « tambour syrien » (fig. 37), sans, toutefois, fournir la moindre référence. Nous retrouvons Kulitta associée a un instrument de musique, dans le mythe hourrite du Hedammu oi nous lisons* : « [Ishtar] s’adressa 4 Kulitta : (...] prenez [le galgaltujri ; ... vous frappefrez (2)] le galgalturi. » Le mot galgaturi est déja connu, puisqu’il se trouve dans plusieurs textes et on l'interpréte généralement comme désignant un instrument de musique, sans que l'on sache exactement lequel?. A. Goetze® pense qu’il s’agit probablement d’un tambour. Cependant, deux autres textes nous donnent des précisions complémentaires. Ce sont : KUB XIL5 IV: %,,. GiS-ai-Sa-an_ gal-gal-{lu-u-ri] Wipja-nt DINGIR-LiM li-an-zi «... devant la déesse on place le galgalturi de bois » 1. Yaz,, p. 71; Bossene : Konigssegel, p. 202. 2 Fas, p. 7 2, M. Vipvna: Hilfite Ar, pl. 61, 69, 65 ; M. Rumuscunespen : Le monde des Hittites, pl. 48; SB, tat. XL, XII; Allanatotien, 810, 869; il faudrait sans doute y ajouter, pour V'époque de "Empire: Altanatolien, 616, mais on n'y distingue peut-étre pas assez nettement la forme do Vobjet. “4. T. Ozottg a trouvé, en 1951, a Kaltépé, des cymbales en métal, mais elles n'ont bien entendu pas de manehe, alors qu'on en voit indiscutablement un dans la main de Kulitia (Belleen XVII (1953), fig. 14, p. 301). 8. F, W. GALPIN : The Music ofthe Sumerians and their immediate Successors, the Babylonians and Assyrians, pl. X, 10, 6. KUB XXXII 88, 12 7. Fatgpaicn : HW, p. 8. A. Gonran : JCS X (1956), p. 97. transcrit et traduit par J. Frrmpnicu : Symbolae Hrozny I [1949], pp. 238-239. 1962] ICONOGRAPHIE D'ISTAR-SAUSGA EN ANATOLIE ANCIENNE 179 eb: KUB X 891: 280pal-wa-al-tal-la-as pal-wa-iz-2i Parkam-mi "gal-gal-lu-u-ri *GuL-an-ni-es-kdn-zi LU™ BGB-BIb Mar-t-iF-kdn-ti... cle psalmiste psalmodie, on frappe les arkammi (et) les galgalluri de cuivre, les danseurs dansent ». Liinstrument que l'on « frappe », comme il est dit ci-dessus, évoque évidemment un instrument 4 percussion. Malheureusement, ’idéogramme Gut pourrait signifier plus généralement « jouer » (d’un instrument a cordes par exemple). Cependant, nous penchons en faveur de l'instrument a percussion pour les raisons suivantes : — d'aprés les textes ci-dessus, le galgalturi pouvait étre en bois ou en cuivre. Cette dualité nous semble difficilement. coneiliable avec un instrument. a cordes. On congoit mieux qu’un instrument & percussion soit fait tantot d’une matiére. tantét de l'autre, pour produire des effets différents ; — en outre, le mot de galgalturi ne serait-il pas lui-méme une onomatopée, imitant des chocs sur un tambour ou un gong, plutét que la vibration d'une corde ? Si maintenant nous examinons l’instrument de Kulitta sur le relief de Yazilikaya, nous pouvons penser 4 un instrument, soil. Acordes, soit & percussion, Un instrument. A cordes pourrait certes avoir une caisse de résonance ronde, mais sans doute exigerait-il un « manche » plus long. L’examen du relief de Yazilikaya, comme celui des textes, nous incite done & conclure en fayeur d’un instrument & percussion pourvu d’un manche et qui serait en somme, analogue au « tambour syrien » de F. Galpin (voir p. 177 et fig. 37). Nous rejoignons ainsi le point de vue de A. Goetze, évoqué plus haut (p. 178). Ii semble done que Von puisse identifier V'instrument que tient Kulitta, au galgalturi des textes que nous avons cités. Ainsi done, cet instrument aurait servi & Kulitta, dans Pexercice des fonctions qu'elle remplissait auprés d’Ishtar. On en attendrait volontiers la confirmation dans le texte KUB XXIV 7‘, qui présente Ninatta et Kulitta comme hiérodules de premier rang d’Ishtar et, déerit certaines de leurs fonctions. Malheureusement, il ne mentionne pas l'emploi du galgalturi, ni d’ailleurs d’aucun instrument de musique. 1. KUB XXIV 7 I traduit par A. Goxrze dans Die Annaten des Murdilia, p. 262. 180 JENNY DANMANVILLE [RA 56 ne Nous avons done proposé d’identifier le galgalturi avec Vinstrument de Kulitta. Pour corroborer cette identification, il n'est peut-étre pas sans intérét de comparer un texte, celui relatif au mythe hourrite de Kumarbi, et un cylindre trouvé A Mari. Dans le passage du mythe hourritet, le galgalturi est mis en rapport direct avec Ishtar : eSpatJac.pi-ma gal-gal{-tu-(u-)ri_ni-]nj-ik-ta nu-za-kén [i8-B]a-ma-in, ce que l'on peut traduire par : «elle (Ishtar) souleva un BaLJaG.pr et un galgal{turi « et un chant (elle commenga) ». On considére que le BALAG est un instrument de musique, A cordes ou a percussion, selon les auteurs*. Quant au BALAG.p1, ce serait aussi un instrument de musique, une variante du patac*. Sans doute pouvait-on s'en servir en méme temps que du galgalturi pour accompagner le chant, si nous prenons au pied de la lettre la description du Kumarbi. Fic. 38 Déesse « au tambourin + sur le cylindre d’Ana-Sin-taklaku (MAM 113, pl. XLVI, 71.2) Le cylindre trouvé @ Marit, au nom d’Ana-Sin-taklaku (fig. 38), nous montre une déesse portant un tambourin, que A. Parrot® identifie & Ishtar. Son aspect peut surprendre pour une Ishtar, car elle léve les bras et n'est accompagnée d’aucun des 1, H. Oran : Mythen vom Golte Kumarbi, Neue Fragmente, p. 21. 2. Acordes : P. Twureau-Danorw : ISA [1905], p. 108, n. 7; $. Lasenon : Babylonian Liturgy [1913], p. xxxitj Metssnen : BA I, pp. 339 48.; C.J. Gob: A Sumerian Reading Book {19%4), p. 179; B. LaNDSBERGER : ie Fauna des allen Mesopotamien [1934], p. 125, n. 1; A. FALKENSTEIN : ZA 47 (1941-1942), p, 209 ; E. Reiner Surpu (4/0 11) [1958], p.21, 111 90. A percussion : F. Taunea-Danatw : RA 76 [1919], p.121;S. Lancbow : JRAS [1921], pp. 1698s.; C.J. Gap: 1 Sumerian Reading Book, 1924, p. 179; F, Sommen et H. Enetour : Das hethitische Ritual des Papanikri von Komana (1924), p. 69: H. G. Gorenvock : ZA 42 (1934), p. 30, n. 9; F. Garin : The Music of the Sumerians and their immediate Successors, the Babylonians and Assyrians, pp. 2 s.; A.Goerze : The Hillile Ritual of Tunnawi 12938), p. 38. ‘On remarquera que certains auteurs ont propos les 3. Fruennicn : HW, p. 266. 4A. Mission areheologique @ Mari 13, pl. NLNILL, 7H a 5. Thid.. 113, p. 168. us hypothéses. 1962] ICONOGRAPHIE D'ISTAR-SAUSGA EN ANATOLIE ANCIENNE 181 attributs de cette déesse. Mais il est évident que nous sommes en présence d’une représentation composite : la tiare & cornes est mésopotamienne ainsi que le chignon, mais la chevelure comprend aussi la longue méche recourbée que nous avons vue en Accad et surtout en Syrie et chez les dieux et les rois hittites. Comme pour certaines déesses syriennes, la robe ne couvre que la jambe droite. Enfin, les chaussures a pointes relevées étaient surtout en usage en Syrie et en Anatolie, ainsi que nous Pavons noté. Si Yon accepte la proposition de A. Parrot et qu’il soit, légitime de rapprocher le cylindre d’Ana-Sin-taklaku du texte du Kumarbi, en dépit de leur éloignement dans le temps, on pourra supposer que I'un des deux termes BALAG. pI et: galgaliuri se rapporte au tambourin du cylindre. Nous avons proposé plus haut (p. 179) la désignation galgalluri pour V'instrument. — vraisemblablement un tambourin — que l'on voit & la main de Kulitta, Peut-étre pourrait-on opter en faveur de la méme désignation pour le tambourin du eylindre de Mari, tandis que patac. 1 désignerait. un autre instrument ? Notons, cependant, que sur le cylindre, le tambourin pend au bras d’Ishtar au moyen de deux anneaux, tandis que instrument de Kulitta se termine par un manche rigide. CONCLUSION Pour étudier liconographie d’Isran-Sausga, nous avons utilisé un texte et des monuments figurés. Si la concordance entre ces deux sortes de documents s'est révélée satisfaisante A maintes reprises, il nous faut cependant relever des divergences. Tout d’abord, nous n’avons pas retrouvé de représentations qui correspondent a la premiére idole décrite dans le texte d’inventaire Bo 2383, c’est-a-dire 4 Saudga assise, tenant un gobelet en or dans la main droite, une « santé » en or dans la main gauche, accompagnée d'un awili aux cétés duquel se tiennent Ninatta et Kulitta. Avons-nous été plus favorisés avec la deuxiéme idole ? La, il faut constater que nous n’avons pas rencontré de représentation qui concorde en tous points avec la description de la deuxiéme divinité du texte d'inventaire. Nous devons réunir plusieurs documents de I'Empire, pour reconstituer entiérement. notre idole : la «santé » n'est portée que par les divinités de la bague de Konya et du sceau de Taki- Sharruma ; la hache se retrouve sur ce dernier sceau ainsi qu’a Yazilikaya, mais elle est absente de la bague de Konya. Seule la divinité de Konya posséde une monture, mais qui n'est peut-étre pas l'awili. Enfin, les déesses Ninatta et Kulitta n’apparaissent, 1, Ana-Sin-taklaku ost contemporain de Zimri-Lim, qui régnaiL a Mari dans la premiére moitié du xvint* sitele, tandis que les tablettes relatant le mythe du Kumarbi ont 6té trouvées & Bogazkoy, dans les archives des rois hittites et datent des xav* et xin" siécles, Mais le mythe duu Kumarbi est d'origine hourrite et a di s'élahorer & lune époque biew antérieure. 182 JENNY DANMANVILLE [RA 56 qu’ Yazilikaya. Nous obtiendrions done une Sautga conforme a celle du texte, en empruntant ses éléments constitutifs & Yazilikaya et a la bague de Konya. A Malatya, les discordances s'accentuent. Nous retrouvons la hache, mais la « santé » est toujours absente ; elle parait remplacée par une arme, le double marteau ; une des divinités (Relief 1) est montée sur des colombes. On ne trouve pas trace de Ninatta ni de Kulitta. Dans l'ensemble, ce sont les ailes et la robe plissée qui sont les caractéristiques les plus constantes de la divinité. Malheureusement, il n'est. pas toujours possible de reconnaitre la robe sur les monuments de petites dimensions, comme ceux de Kargamis. D’autre part, nous avons di nous demander s'il n’existait pas de Saudga sans ailes : ce fut ainsi le cas pour la derniére divinité du Relief D de Malatya et. pour celle, non représentée (2), de Yekbaz. Quoi qu'il en soit, la parenté entre les diverses représentations s'impose avec assez de force pour qu’on y reconnaisse une méme divinité ; en outre, le nom de celle-ci peut se lire par deux fois : & Yazilikaya, au temps de I'Empire et & Malatya a l'époque néo-hittite. La divinité que nous font connattre les monuments est presque toujours armée, tandis que la premiére idole du texte d'inventaire est apparemment plus pacifique. * Au cours de notre étude, nous nous sommes appliqués rechercher les antécédents ou les origines des diverses parties de I"habillement et des attributs de Sau3ga. Nous avons trouvé que la forme de son chapeau était peut-étre déja connue en Mésopotamie, a la période d’Accad (p. 20), tandis que la présence de la chaussure A extrémité relevée ne saurait y faire de doute a la méme époque, bien que ce soit d'une fagon sporadique (p. 26). Par contre, le chapeau, aussi bien que la chaussure de Sauiga se rencontrent fréquemment en Anatolie et en Syrie (Kultépé, Ras-Shamra, Alalah). La coiffure, elle, est fréquemment reproduite sur les monuments de Syrie. Hors de cette région, nous I'avons retrouvée chez les Accadiens. Comme nous l’avons vu, Sauiga a une robe qui lui est spécifique. L'attitude : téte de profil et corps de face, est mésopotamienne. Les ailes ressemblent a celles des déesses syriennes. Cependant, nous pouvons encore une fois — ce sera la derniére — établir un rapprochement avec l'art d’Accad. En effet, la déesse guerriére accadienne, seule en Mésopotamie, portait elle aussi des ailes. Mais celles-ci étaient larges et horizontales, tandis que celles des divinités syriennes et de Sauiga sont étroites et presque verticales. L’arme, la hache, est rarement portée par les divi és syriennes, mais le type 1962] ICONOGRAPHIE D/ISTAR-SAUSGA EN ANATOLIE ANCIENNE 183 sen retrouve dans les sites du Nord de la Mésopotamie et de la Syrie, en méme temps d'ailleurs qu'en Anatolie. Le triangle — ou « santé » — par contre, semble anatolien, si l'on met part Vexemple du cylindre trouvé a Gaza Nous avons étudié ensuite la monture de Sauiga. Aprés examen de plusieurs hypothéses concernant I’'animal de la bague de Konya, nous avons plus particulié- rement retenu la vraisemblance de son origine hittite. Quant 4 la présence de colombes a Malatya, elle serait, plutot due a une influence syrienne. Ninatta et Kulitta, qui accompagnent Sauiga, sont hourrites, mais l’instrument qu’elles portent (ou l'un des instruments) est peut-étre un tambourin syrien. * Parvenus en ce point, nous pouvons nous demander si les antécédents archéologiques, remontant & la période d’Accad, ont été amenés en Anatolie par les marchands assyriens établis & Kaltépé, ou s'ils y sont parvenus par l'intermédiaire de la Syrie. Pour faciliter l'examen de ce probleme, le tableau ci-aprés rapproche les éléments archéologiques comparables entre eux, dont nous avons constaté la présence au cours de notre étude, en Mésopotamie (période d’Accad), en Syrie, A Kultépé et chez les Hittites de Empire = Mésopotamie Empire hittite (période d'Accad) Syrte | Temips \ chapeau pointu chapeau pointy chapeau pointu chapeau pointu méche enroulée méche enroulée | méche enroulée chaussure @ pointe | chaussure a pointe chaussure @ pointe | chaussure @ pointe ailes ailes | ailes hache ache | hache ache awiti ? awiti colombe colombe colombe tambourin tambourin Il est facile de voir que Kiiltépé n’aurait servi d’étape que pour le chapeau, la chaussure et la hache. Encore est-il que ces deux derniers éléments ont eu une aire de diffusion si étendue qu’on ne peut guére les faire entrer ici en ligne de compte. Il nous parait beaucoup plus significatif d’observer que la divinité ailée, ainsi que la longue méche de cheveux enroulée 4 son extrémité, sont absentes de la glyptique de Kialtépé ; la liaison entre la Mésopotamie et I'Anatolie se serait donc réalisée ici grace & l'intermédiaire syrien. En se basant sur cette seule constatation, il serait sans 184 JENNY DANMANVILLE [RA 56 doute téméraire de rejeter le role de Kiilt¢pé comme intermédiaire. Il est fort possible d cheminement des influences qui se sont exereées sur l'art hittite. Une conclusion plus positive exigerait une étude portant sur un plus grand nombre de thémes archéologiques. Quoi qu'il en soit, en nous en tenant au cadre du présent travail, il nous parait indiscutable que la Syrie ait joué un réle important d'intermédiaire. Cette constatation coincide avec ce que Vhistoire nous apprend. Dés I'poque des colonies assyriennes, des rapports ont existé entre la Syrie et, 'Anatolie, comme le révélent les fouilles de Kaltépé. Puis au xvi° sidcle, les Hittites, maitres d’Alep, été en contact direct avec la civilisation de la Syrie, qui, a cette époque, était elle-méme sous la domination hourrite. C'est d’ailleurs par l'intermédiaire des Hourrites qu’Ishtar de Ninive, sous le nom de Saugga, est parvenue chez les Hittites, en compagnie des deux hiérodules Ninatta et Kulitta. Dans quelle mesure 'art hittite aurait-il également regu un apport des Hourrites ? Notre travail ne saurait apporter d’élément vraiment nouveau dans le débat qui oppose les partisans de l'art hourrite A ceux qui doutent de son existence’. L’apport artistique éventuel des Hourrites ne pourrait étre évalué que par l'étude de nouveaux sites en Syrie et dans le Nord de la Mésopotamie, ou jusqu’A présent, le résultat des fouilles s'est, révélé assez décevant. illeurs que les deux voies — celle de Kiiltépé et celle de la Syrie — aient servi au I n’en restera pas moins toujours délicat de déceler le rdle des Hourrites dans le cheminement, des influences mésopotamiennes vers I'Anatolie. En effet, si nous admettons I'existence d’un art hourrite, ce dernier, comme l'art hittite et art de la Syrie, aurait eu ses origines dans art « d’entre les deux fleuves ». Si les influences venues de l'Est ont été prépondérantes en Anatolie, Saniga ne ressemble cependant pas a la divinité guerriére mésopotamienne, non plus qu’a celle de Syrie, Malgré les emprunts, les Hittites ont su eréer pour leur divinité guerriére un type distinct. Un trait nous a particuliérement. frappé : c'est allure dynamique de Sauiga contrastant avec le statisme mésopotamien et syrien, Ce dynamisme est d’ailleurs plus marqué en Anatolie qu’A Malatya et n'est pas particulier a notre divinité comme on peut en juger d’aprés la procession de Yazilikaya. Dans cette étude, nous avons essayé de mettre en Iumiére le jeu des influences qui se sont exereées sur l'art hittite. Cependant, V'archéologie ne nous aurait-elle 1. Voir & ce sujet SBo II, pp. 51-52; A, Moontoar : ZA, NF XIV [1944], pp. 152-160; K. Barret: ZA, NF XV [1949], pp. 256.290. 1962] ICONOGRAPHIE D'KTAR-SAUSGA EN ANATOLIE ANCIENNE 185 pas apporté, en outre, des renseignements sur un probléme relevant de l'histoire des religions : si la divinité de Yazilikaya ne réunit pas tous les caractéres de la deuxiéme idole de notre texte d'inventaire, elle s’en rapproche sullisamment pour que nous puissions la reconnait Or le texte spécifie : statue d’homme. Si pourtant nous examinons le relief de Yazilikaya, nous avons plutot le sentiment d’avoir devant les yeux, une déesse ; la présence de Ninatta et de Kulitta ne peut que renforcer cette impression visuelle. Sans doute les Hittites ont-ils gratifié Sauiga du bonnet. pointu et de la longue méche de cheveux qui sont habituellement réservés aux dieux ; aussi plusieurs auteurs se sont-ils demandé si nous étions en présence d'un dieu ou d'une déesse! ? On peut alléguer en faveur du caractére masculin que Saugga fait partie, & Yazilikaya, de la procession des dieux. Mais le relief de Yekbaz ne prouve-t-il pas que cette méme divinité figurait également dans le defilé des déesses et que sans doute elle y portait 1a méme coiffure que celles-ci ? De leur edté, les petites figurines de Kargamis nous restituent deux Saugga, l'une avec le bonnet pointu et l'autre téte nue. A Malatya, enfin, sur le Relief D, la premiére SauSga porte le couvre-chef des dieux, tandis que la deuxiéme — si toutefois l'on admet cette identification — est nu-téte comme la figurine de Kargamis. Que faut-il conclure de cette double représentation, qui s’observerait a plusieurs reprises ? Deux mondes divins, le hourrite et le hati, étaient en concurrence au sein de Vempire hittite et s‘opposaient sur un point important. En effet, dans les rituels d’origine hourrite, les dieux et les déesses étaient énumérés séparément?, de méme qu’ Yazilikaya nous les voyons en deux processions distinctes ; remarquons en passant. que les représentations de déesses, dans la procession, sont assez uniformes ; il semble qu’on ne leur ait pas accordé de personnalité bien tranchée, tout au moins sur le plan artistique. Les Hattis, au contraire, paraissent n'avoir eu aucun souci de classer séparément dieux et déesses®, sans toutefois cesser de les différencier. Dans ces conditions, comment une divinité bisexuée pouvait-elle prendre sa place dans le panthéon hiltite ? Il est difficile de répondre 4 cette question sans se replacer dans le contexte affectif de ’époque. Nous remarquerons pourtant que dans les rituels hourrites, le nom de Sauiga apparait @ Ja fois dans la liste des dieux et dans celle des déesses {cf. p. 185, n. 2). Cette remarque, jointe au témoignage de l'archéologie, ne signifierait- 1, RSM, pp. 26-27 et 38-42. % E, Lanoous : JS 11 [1948], pp. 113 ss. 3. E. Larocite : JCS VI [1052], p. 115; E. Lanooux : Recueil d’onomastique hittte, p. 80. Keoue @’Assyrivlogie, LVI 1“ 186 JENNY DANMANVILLE [RA 56 elle pas que la notion d’une divinité bisexuée, léguée par la Mésopotamie?, est demeurée étrangére aux Hittites ? Le style ambigu de Vefligie de Sautga et la double représentation qu’ils en ont donné a Yazilikaya, Kargamis et Malatya, ne traduiraient- ils pas en méme temps, et leur embarras et. leur réponse ? Nous verrons si l'étude des textes confirme ou infirme ce témoignage archéologique. Abeille, 131. Accad, accadion, 19, 20, 21, 26, 114, 119, 128, 181-183, indre d’), 19, 114. 10, 14, 16, 17, 24, 413-116, 117, 119, 12 183. Agadé, Alalah, 20, 22, 120, 125, 129, 182. Alep, 184. Alishar, 26. Amorrite, 27. Amour, 9, 27. Ana-Sin-Taklaku, 180, 181, Anat, 120, 176. natotie, anatotien, 12, 21, 22, 26, 27, 115, 117, 119, 121, 123,127, 130, 176, 181° 184 Anneau, 19, 27. Aphrodite, 130. Are (diew a 1’), 117, 118, Arkammi, 92. Arme, armé, armement, 12, 25, 30, 114, 115, 118, 119-121, 182. Arpachiyah, 130. Asie, 126. Asie mineure, 21, 26, 120, 127. Assur, 20. Assyrie, assyrien, 20, 27, 183, 184. Astarts, 130. Awiti, 14, 16, 17, 117, 122, 123, 126, 128, 129, 175, 181, 183. Azerbaidjan, 26. Baal, 22, 26. Babylone, babylonien, 27, 29, 114, 119, 128. Bague de Konya, voir « Konya ». Batac, Batac.pt, 180. Bogazkdy, 10, 12, 18, 21, 95, 117, 119, 120, 128, 131, 181. |. Voir a ce sujet Pouvrage récent : Le / Bonnet, voir « Chapeau ». Boucle (de cheveux), 2/22, 29. — (d’oreilles), 27. Cananéen, 131. Cappadoce, cappadocien, 19, 20, 21, 29, 27, 115, 119, 127-129. Carehemish, voir « Kargamis », Caucase, 26. Chagar bazar, 120. Chapeau (ou bonnet}, 10, 12, 79-27, 26, 115, 116, 123-125, 127, 176, 182, 183, 18% Ghaussure, 25-27, 29, 181-183. Ghevelure, chevenx, méche (de cheveux), 21, 24, 29," 181, 183, 185. Chypre, 26. oiffure, 19-22, 176, 182. Colombe, 24, 121, 122, 129-131, 182, 188. Corne, cornu, 19, 21, 26, 29, 123, 17, 181. Crete, 130. Cri, 14, 17, 30, 113, Croix ansée, 118. Cybéle, 24. Cymbale, 178, Dea Syria, 130, Déesse nue, (ou figure nue), nudité, 27-29, 115, 127, 129, 176. Double marteau, vo Drapé, 22- = Marteau », Ea, 118. Eannatum, 130. Egypte, ézyptien, 118, 120, 123, 124, 126, 128. Elam, 128, El Obeid, 130. Eninnu, 130. Ereshkigal, 28. Euphrate, 27. Euyuk, 128. ntiche Divinila Semiticke, pp. 40-42, 85-00, 124-126, 1962] ICONOGRAPHIE D'ISTAR-SAUSGA EN ANATOLIE ANCIENNE 187 Féminin, fernme, voir « Sexe d’ Ishtar ». Figure nue, voir « Déesse nue », Fraktin, 19, 117. Galgalturi, 178-181. Gaza, 118, 183. Gilgamesh, 25. Gobelet (ou verre), 14, 16, 116, 118, 175, 181. Gréco, grec, 130. Gudéa (cylindre de), 130. Guerre, guerriere, 9, 27, 119, 120, 176, 182, 184. Gor, 179. Habillement, voir « Vétement ». Habour, 25, 121 Habubitu et Habubu, voir « Hapupi » Hache, 14, 17, 23, 113, 117, 118-121, 181- 183. Hanyeri, 118, Hapupi, habubitu, babubu, 84. Hathor, 131, Hatti, hatti, 185 Hattusa, 131. Hattudili, Hattusiti Hedammu, 29, 17: Hittite, 9, 10, 14, 19, 20, 22, 23, 25, 26, 29, 116, 118, 779, 123-125, 127-130, 181, 183- 186. Homme, voir « Sexe d’Ishtar ». Hourrite, 10, 29, 129, 131, 176, 178, 180, 181, 183-185. Ibil-Ishtar, 26. jaja, 118. Imamkulu, 129. Innana, 9. Ini-Teshub, 19, 128. Instrument & cordes, 177, 179, 180, — A manehe, 178, 179, 181. — a percussion, 179, 180. Ishtar, 9, 10, 23-25, 27-29, 114, 119, 120, 129-131, 17-181, 184. 18raR, 9, 10,12, 14, 16, 30, 113. — 1SraR-ga, 9. Terareis, M4," 1SraR-di, 9.—18taR-ra, 9 Jemdet Nasr, 19, Jupe, 24, 2%, 116, 177 Karaboyak, 21, 177. Kara-Su, 118. Kargamis, 12, 17, 18, 25, 27-30, 114, 117, 119, 121, 125, 176, 177, 182, 185, 186. Konya (bague de), 9, 11, 12, 17, 18, 19, 21, 22, 25, 29, 114, 117, 118, 122-128, 181- 183. Kulitta, 14, 16, 17, 122, 175-185. Kaltepe, 19-21, 26, 120, 121, 127, 178, 182184, Kumurbi, 180, 181. Lama, 118, — LAMA Lit, 123. Lanee, 176. Larsa, 130. Lawazantiya, 23. 18, 10, 14, 16, 17, 30, 113. Lune (dieu), 121. Mahmudiye, 125. Malatya, 11-13, 17-19, 21-24, 27, 29, 30, 114, 115, 117, 118, 120-122, 129-131, 182-186. Marash, 17 Mari, 20, 115, 130, 180, 181. Marteau, 121, 182, Maseulin, voir « Sexe d’'Ishtar », Masse d’arme, 22, 114. Meche (de cheveux), voir « Chevelure ». Médie, 121. Mogiddo, 124, 125, 127. Mésopotamie, mésopotamien, 9, 10, 21, 24-27, 29, 114, 117, 119-121, 128-180, 181-184, 186. Miroir, 177, 178. Mitanni, mitannien, 124, 126-128. Mokannishum, 115 Naked Goddess, 28, 29. Naram-Sin, 121. Néo-hittite, 19, 26, 119, 127. Nimrud, 121. Ninatta, 14, 16, 17, 122, 175-179, 181-185. Ninive, 24, 131, 184 Nudité, voir « Déesse nue ». Nuzi, 20, 29, 126-128, 176. Offord (eylindre d°), 114. Orage (dieu de 1’), 118, 119, 121. 28, Palestine, palestinien, 24 Parure, 2 Perse, 121. Phénicie, phénicien, 130. Plis, plissé, voir « Robe plissée ». Polos, 116, 176. Porte des lions, 18. Prétre, prétresse, 17, 28, Ramsés II, 120. Ras Shamra, 12, 14, 18-20, 22, 26, 116, 118, 121, 182, Rhyton, 17, 128, 131. Robe plissée, plis, plissé, 10, 22-26, 116, 177, 182. Sam&uadu, 20. «Santé », 14, 16, 17, 116-118, 181-183. Sémites, 188 JENNY DANMANVILLE. (RA 56 Sexe d’Ishtar, féminin, femme, homme, mas- culin, 10, 14, 17, 21-23, 27-29, 30, 113, 116, 117, 185. Sharruma, 119. Soleil (ailé), 129. — Soleit (dieu), 119. Sphinx, 80, 123, 126-129. Sumériens, 9, 121, 130. Suse, 21, 130, Symbole, 28, 118, Syrie, syrien, 14, 21, 22, 24, 26, 27, 29, 115, 119, 120, 121, 123-126, 128, 129, 131, 176- 179, 181-184 Taki-Sharruma, 12, 13, 17, 19, 21, 22, 29, 114, 117, 118, 181. Tambour, tambou Tarse, 128. Tell Ahmar, 65, 119, 121. Tell Brak, 19, 2 Tell Halat, 126. Tepe Giyan, 120, 121 ‘Veshub, 117. Tigre, 27. Trialeti, 178-181, 183. 8. Triangle, voir « Santé ». ‘Tudhaliya, 17, 19, 20, 117, 118. (ré0).z.ip, 24, TEG.68.B.A, 2. Ugarit, 18 ; voir aussi « Ras Shamra », Ur, 27. Venus, 9. Verre, voir « Gobelet ». Vétement, habillement, 22-26, 27-30, 176, 182, Wahisi, 123. Yatarmalik, 20. Yazilikaya, 9, 10-12, 14, 17-19, 21-24, 27, 114, 116-118, 122, 126, 175, 176, 179, 181-186. Yekbaz, 12, 14, 15, 18, 115, 116, 182, 185. Zendjirli, 119, 121, 125. Zimri-Lim, 181 Zinzapu, 131. ABREVIATIONS ET BIBLIOGRAPHIE [Pour des raisons de mise en pages, cette liste ne comporte ni les abrévi ions des revues {4 Vexeeption de la nouvelle revue Anatolia), ni les rappels d’ouvrages cités épisodiquement dans les notes. L’auteur renvoie, pour les premiéres, & Nouvrage de A. Goetze, (N.D.L.R] Kleinasien. Aue: Namen = $. Aur : Zur Lesung von manchen Personennamen..., Ankara, 1950. — Altanatolien H. Th, Bosserr : Allanatolien, Berlin, 1942. — Alisyrien H. Th. Bossent Allsyrien, Tabingen, 1951. — Anatolia, revue annuelle d'archéologie, Ankara. — ANET ~ J.B. Privcarn : The Ancient Near Kast in Pictures relating to the Old Testament, Princeton, 19 4, — Ausgrabungen in Sendschirli 1 I-V (Mittellungen aus den Orientalischen Sammlungen Hft XI- F. von Luscwan : Ausgrabungen in Sendschirli V); [, Berlin, 1893 ; T-I1I, Berlin, 1898 et, 1902; IV, Berlin, 1911; V, Berlin, 1943, Banner (R. D.) : A Catalogue of the Nimrud Ivories, Londres, 1957. — Brrren. 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