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Introduction
Conclusion :
Bibliographie :
Introduction
Les gisements minéraux sont exploités à ciel ouvert lorsqu’ils reposent à une faible
profondeur et quand le prix de revient du minéral utile ainsi extrait est inférieur à celui qu’on
obtiendrait en employant l’exploitation souterraine. Quelles sont donc les principales
méthodes et différents outils de l’exploitation en carrières d’une part ? D’une autre part,
quelles sont les conduites à tenir pour que le travail en carrières soit en bonnes conditions de
sécurité ?
La raison pour laquelle, nous verrons tout d’abord les justifications du choix de
l’implantation d’une carrière, puis une idée globale concernant cette exploitation, ensuite son
impact sur l’environnement de travail, enfin nous allons conclure sur des mesures à tenir pour
que les travaux de l'exploitation se déroulent dans de bonnes conditions de sécurité.
1) Facteurs géologiques :
2) Facteurs techniques :
* unité de concassage;
* dépôt d'explosifs;
* atelier;
* administration;
3) Facteurs économiques :
Telles quelles seront les considérations économiques, elles doivent s’appuyer sur les
conditions naturelles données et sur les moyens techniques choisis.
a) Limite naturelle :
C’est la profondeur maximale d’une exploitation en carrière, à laquelle ses parois dans
le minerai ou dans les stériles restent encore stables.
L’ensemble des gradins d’une carrière assure pour celle-ci une pente moyenne qui
dépend du rapport possible entre la hauteur et la largeur des gradins.
b) Limite économique :
C’est la profondeur maximale à laquelle le prix de revient total du m 3 (ou de la tonne)
de minerai dans l’exploitation à ciel ouvert, b, (y comprise la découverture) est égal au prix de
revient du m3 (de la tonne) de minerai dans l’exploitation souterraine, a, du même gisement.
La valeur du minerai est le critère économique des travaux à ciel ouvert. La quantité
de stériles nécessaire à déplacer, en m3, pour extraire 1 tonne de minerai est appelée
coefficient ou rapport de découverture. Soit :
T
Soit encore : Rapport de découverture : x=
M
La limite économique de l’exploitation à ciel ouvert résulte de l’égalité : a = b+c T/M
a−b
ou a=b+c x d’où : x=
c
Cette relation exprime une condition nécessaire mais pas suffisante et un choix
définitif doit se baser sur l’examen du mode d’exploitation, des moyens mis en œuvre, des
conditions naturelles et de l’organisation des travaux, facteurs qui décident sur les prix de
revient.
1) Généralités :
1) méthode à l'explosif :
C'est la méthode la plus utilisée. Elle consiste à forer des trous de mines dans les
matériaux à abattre puis les charger en explosifs. Elle se fait par gradin ou par tranche.
Un plan de tir doit être préalablement réalisé après le choix de l'explosif pour:
Plan de tir
1.1 Foration :
La foration est l’opération qui consiste à percer des trous de diamètres déterminés dans
le sol. Ces derniers sont perforés à l’aide des sondeuses. Nous donnons l’exemple des
sondeuses diesels utilisées à l’0CP de YOSSOFIYA :
Remarque : on peut avoir une foration par roto percussion, qui est la combinaison des deux
premières forations.
Foration thermique :
Le forage thermique est employé essentiellement dans les roches extrêmement dures.
Nous allons citer surtout l’exemple de forage au chalumeau. Celui-ci consiste à descendre un
tube terminé par un bruleur de bronze. Trois conduites sont passées dans ce tube :
- Oxygène comprimé ;
- Fuel oïl ;
- Eau.
Après avoir être forés, les tous vont par la suite recevoir des charges d’explosif servant
pour le sautage.
1.2 Le sautage :
Le sautage est l’opération qui consiste à ébranler du massif rocheux à l’explosif. La
granulométrie obtenue doit être facilement manipulée par le godet de l’engin de chargement.
Cette opération de sautage traverse quatre étapes :
o Charger le trou d’explosif en respectant le dosage
o Assurer l’amorçage du trou par un artifice (détonateur, mèche etc.…..)
o Bourrer le trou pour empêcher l’échappement des gaz chimiques lors de la mise à feu
o Provoquer l’explosion
SAUTAGE
o Tir avec éclatement: utilisé pour des gradins élevés 30 à 80 m de hauteur et pour un
minerai homogène en teneur. Il sert à décoller des tranches successives et étalés pour
permettre un bon chargement; autrement dit il règle la hauteur du remblai pour être
compatible avec la hauteur maximale de l’engin de chargement.
o Tir ménagé : il sert à découper la roche selon un plan de fracturation net en réduisant
au maximum la fracturation au droit de ce plan. Il est utilisé pour le découpage des
blocs dans les roches ornementales. Il consiste à forer des trous relativement
rapprochés et à provoquer une ligne de cassure. Il est utile au bord du gradin pour
garantir la stabilité des talus.
Sur le plan réel le tir, des blocs relativement gros peuvent gèner les travaux de
chargement et de transport ou même ne peuvent pas être traité par les concasseurs; dans ce cas
on peut procéder par un tir secondaire (petit trous dans le bloc ou un sac à explosif) ou par un
ripage.
2) méthode du ripage :
Elle consiste à déplacer, à enlever ce qui gène à l'aide d'un riper (griffe ou
engin le plus puissant du bulldozer). Quant à la laure, elle enlève les matériaux gênant,
travaille les blocs résistant, notamment en agrandissant les fissures.
Remarque :
Cette méthode peut également être utilisée lors de la remise en place de la terre pendant
le réaménagement : le riper décompacte les terrains tassés par le passage des engins.
Le Bulldozeur :
C’est un engin d’excavation ou de refoulement, il est sur chenilles ou sur pneus,
possède à l’avant une lame verticale relevable ou abaissable par vérins hydraulique. Celle-ci
peut être concave et droite ou en U. le Bulldozeur refoule des terres, des roches désagrégées
ou des remblais, sert au décapage ou à l’amorçage des pistes et au nivellement des terrains.
Pour choisir cet engin, on portera une attention particulière à la puissance requise, au poids
nécessaire, aux dimensions des pneus et aux conditions du sol.
Bulldozer
3) Méthode du sciage:
Elle sert à découper des blocs bien définis sans un matériau non fissuré. Elle est
généralement utilisée pour l'exploitation des roches ornementales ainsi que le marbre, le
granite, et l'ardoise qui sont utilisées pour l'édification des monuments. Donc leur extraction
ne doit pas conduire à les altérer mécaniquement.
2.1 PRINCIPE:
Subdivision en niveaux horizontaux ou inclinés en fonction des caractéristiques de la
roche. Pour ce faire on effectue une rainure plane au moyen d'un abrasif.
L'installation est composée de:
o un câble abrasif
o un moteur
o un ensemble de poulies; une motrice et les autres servent pour le renvoie.
L'installation comporte aussi une masse liée à un fil pour assurer la tension du fil abrasif
(gauche du schéma); cette masse est remplacée généralement par un chariot posé sur une
pente topographique. En plus des poulies on utilise des supports maintenant les poulies.
fil diamanté: c'est un câble d'acier sur lequel alternent des perles de + 6mm de
longueur et 10 mm de diamètre recouvertes en diamant et d'intercalaire de natures diverses.
Les pressions exercées par les fils doivent être bien réglés. En effet si la pression du fil
augmente on aura rapidement l’usure du fil en plus convexité de la surface de rainure ; et si la
pression du fil est très faible l’opération du sciage sera très lente.
o silex broyé
o grains du quartz mélangés avec l’eau
Si le matériau est fissuré l’eau et le sable entre dans la roche et le sciage devient inefficace.
B. Chargement :
Dans les mines à ciel ouvert modernes, le chargement s’effectue le plus souvent au
moyen de pelles, la dragline, la roue pelle, l’excavateur à godets…
Comme nous avons susmentionné, pour l’exploitation de roches tendres, ces engins servent à
la fois à l’abattage et au chargement.
1) Les Pelles :
Les pelles sont à chenilles ou a pneus. On peut distinguer deux types de pelles:
Pelle à câbles:
Le godet est manipulé par des câbles pour le chargement et le déchargement
Elles sont plus fragiles que les premières mais permettent une grande précision pour l
´attaque du front de taille. Elles permettent de creuser des tranchées mais aussi l´attaque d´un
front de carrière par le haut. Elles peuvent travailler en butte, en rétro et en mixte.
Méthode butte
La pelle Poclain 350 C.K. équipé d’une flèche de 7,70 m peut travailler jusqu’à 12,4 m
en bute et 9,3 m en fouille. En travaillant en retro, elle permet le creusement de tranchées
mais aussi l’attaque d’un front de carrière par le haut, ce qui évite de remonter les produits du
fond de l’excavation, par un autre moyen de transport
Pour le chargement du minerai ou de combustibles, on utilise des pelles à godets relativement
petits (pouvant aller de 0,6 m3 à 5 ou 8 m3).
Pour l´enlèvement des morts terrains, les pelles peuvent atteindre des dimensions beaucoup
plus importantes. Le godet peut avoir une capacité de 50 m3.
La nouvelle pelle hydraulique 5110B de Caterpillar est conçue pour les travaux
d'exploitation de mines, la construction lourde et la manutention des matériaux. La Cat
5110B, dont la masse atteint 125 t métriques, convient parfaitement au chargement en quatre
passes des camions de chantier de 45 à 55 t métriques comme le Cat 773D. Elle peut
également effectuer le chargement de camions d'une capacité aussi imposante que 91 t
métriques comme le Cat 777.
D'une productivité supérieure aux pelles de 110 t métriques, la Cat 5110B offre
également un meilleur appariement de chargement afin d'optimiser sa performance. De plus,
elle est aussi polyvalente et facile à transporter que les machines de 110 t métriques.
Leurs godets varient de 6,2 à 10,4 m3. Le modèle universel, optimisé pour les travaux de
construction, d'excavation et de pose de conduits.
Divers facteurs entrent en ligne de compte dans le choix des pelles. Pour le
chargement de blocs anguleux ou en terrain humide, les pelles sur chenilles sont préférables.
Par contre, les chargeuses sur pneus, d’un coût bien moindre, conviennent pour le chargement
de matériaux de plus faible calibre et faciles à extraire. Ces chargeuses sont très maniables et
particulièrement bien adaptées aux opérations exigeant des déplacements rapides et aux
opérations de mélange de matériaux. En gros, ce choix dépend de plusieurs facteurs:
o nature des matériaux
o granulométrie
o hauteur du front
o production envisagée
o mobilité nécessaire et rapidité de l´engin.
2) Dragline :
La Dragline
En général les petits draglines sont montes sur chenilles alors que les gros sont de type
"marchant" dont le principe est d´utiliser le châssis inférieur comme appui sur le sol pendant
la période de travail et de provoquer la marche à l´aide de patins ou de semelles actionnés par
des mouvements à excentriques et à leviers. Ce qui permet d´employer des bras très longs
(jusqu´à 80 m) avec une stabilité parfaite.
Elles se déplacent plus lentement que les pelles. En effet, leur vitesse d´avancement n
´est que de 150 à 250 m/h alors que pour les pelles elle est de l´ordre de 2 km/h. Chose qui
restreint l´utilisation des draglines à des déplacements courts.
Les parties électriques et mécaniques des draglines sont semblables à celles des pelles,
mais on utilise beaucoup plus le moteur diesel sur les draglines.
Dans le travail d´une dragline, c´est la chute libre du godet qui donne la puissance d
´attaque du massif.
Nous donnons à titre d’exemple, les deux types de Draglines PMB/EB avec
lesquelles on travaille à l’OCP (BOUCRAA). Ces deux machines ont été mises en service en
1972 pour la dragline 1370W-1 et en 1974 pour la dragline 1370W-2. Leur fonctionnement
est assuré par quatre mouvements principaux : Drague, Levage, Orientation et Translation.
Ces mouvements sont commandés et contrôlés par des systèmes de régulation analogique
d’ancienne génération, dont les composants sont abandonnés de fabrication.
Voilà un tableau qui représente les différentes caractéristiques des deux draglines :
caractéristique 1370 w1 1370 w2
Longueur de la flèche 88.868 m 97.536 m
Angle de la flèche 32.5° 30°
Rayon d’action 82m 84m
Profondeur de drague 45.72 m 45.72m
Hauteur de déversement 38.1m 33.52m
Capacité de gode 46 m3 46m3
Cycle moyen de décapage 60 s 60 s
Vitesse de translation 250 m/s 250 m/s
Poids de la machine 2540 t 2710 t
Les mêmes éléments de choix d´une pelle restent valables. Mais au contraire d´une
pelle, sur une dragline on peut monter des équipements différents ce qui demande une étude
plus poussée à faire pour déterminer :
o la machine de base
o la capacité du godet
o le type du godet
o la longueur de la flèche
3) Chargeuses :
Fonction :
Extraction de matériaux en place ou abattus
Reprise, manutention et chargement de matériaux bruts ou traité
Transport sur courte distance
Servitude pour les petites machines
Ces engins de terrassement, chenillés ou sur pneumatiques sont équipés d´un godet
pelleur. Ils servent à la reprise et au chargement des matériaux.
La capacité du godet varie de 1 m3 à 7,5 m3 pour des puissances de 80 à 550 CV. Ils
sont montés sur un châssis articulé. Le godet disposé à l´avant, doit avoir une largeur
supérieure à celle de l´empâtement des pneus pour les protéger.
La flèche porte godet est montée à l´avant du châssis, en avant de la cabine pour
assurer une bonne visibilité. Les vérins hydrauliques actionnant la flèche sont montés sur des
taurillons.
On utilise des pneus à base large pour améliorer la surface de contact. Leurs carcasses
sont calculées pour supporter une charge donnée à une certaine vitesse sous une pression de
gonflage donnée. Reste à rappeler que la chargeuse est à la fois un engin de chargement, de
transport et de déversement, soit dans un camion soit dans un wagon.
Cycle de travail :
1) Choix d´une chargeuse:
o capacité du godet
o puissance et poids de l´engin
o prix de l´appareil
o moment de basculement.
4) Roue-pelle:
L´ensemble est monté sur une tourelle permettant de l´orienter et qui repose elle-même
sur un bâti à chenilles pour la translation de la machine. Le treuil de commande est placé très
en arrière de la tourelle pour faire contre poids à la roue et assurer l´équilibre de la machine.
On distingue les roues pelles géantes, utilisées dans l´exploitation de lignites, de craie,
de phosphates et aussi pour l´enlèvement des morts terrains et l´enlèvement du minerai à
exploiter.
Aujourd´hui, les plus grandes machines peuvent manipuler 240.000 m3 / j. Elles sont
caractérisées par :
longueur 220 m
hauteur 85 m
poids total 13000 t
diamètre de la roue 21,6 m
nombre de godets 18
capacité d´un godet 6,6 m3
vitesse de déplacement 600 m/h
surface d´appui sur le sol 800 m2
Elle permet le rejet des produits à des distances de l´ordre de 200m et plus. Elle est
bien adaptée pour travailler en terrains mous, homogènes et humides, c´est à dire pour l
´enlèvement de grosses épaisseurs de terrains de recouvrement constitués de sable, d´argile et
de craie.
Remarque : Pour tous ces engins, on peut calculer leur production théorique (Pth) :
P th=G*N
Avec : G est la capacité du godet ; N est le nombre de cycles théoriques dans l’heure
C. Transfert :
1) Sauterelle :
A titre d´exemple, il existe des sauterelles dont la capacité atteint 240000 m3 par jour
et le poids dépasse 5300t. Les bandes ont une largeur de 3,4 m et une vitesse variant de 5,2 à 8
m/s.
2) Pont de transfert :
C´est un engin qui relie les engins d´abattage et de chargement aux engins de transport
ou au terril. A l’inverse de sauterelle qui est caractérisée par un seul point d’appui, le pont de
transfert en a deux. Il est orientable, relevable et coulissant. Ils sont soit fixes ou mobiles. Ces
derniers se déplacent sur deux voies, par l´intermédiaire de rotules reposant sur deux chariots.
Ce pont peut atteindre des longueurs très importantes et parcourir de très grandes
distances d´où son utilité et son utilisation surtout dans les grandes carrières.
3) Dragline:
D. Transport :
1) Camions :
Ils sont tous à moteur diesel ou diesel électrique de capacité variante entre 25 à 60
tonnes. Mais peuvent aller jusqu´à 240 tonnes. Ceux utilisés en carrière sont très robustes et
souples.
Tombereau (dumper)
Il est à signaler qu’en carrière, la capacité de la chaine de production est définie par
l’installation de traitement, elle même calculée selon les besoins du marché. Dans les
exploitations nettement plus importantes, certains industrielles semblent actuellement
s’orienter vers des tombereaux de la catégorie des 100 tonnes.
Dans ce tableau, nous allons présenter une estimation de la durée de vie des
Tombereaux en fonction de leurs capacités:
Les trains sont utilisés pour de longs trajets très peu inclinés ou pour des tonnages très
importants avec des natures de sols favorables au déplacement des voies.
Ils sont peu utilisés dans les carrières comportant de nombreux gradins. Cependant,
certaines s´étalent sur de vastes espaces, nécessitent l´utilisation de voie ferrée.
Les locomotives utilisées dans les exploitations à ciel ouvert sont pratiquement toutes
électriques, certaines atteignent des puissances considérables. Vu le tonnage important que
peut transporter le train, on joue beaucoup sur les rails notamment en ce qui concerne leur
poids par mètre de longueur. Par exemple pour l´exploitation de Lignite rhénan, où on utilise
les locomotives les plus puissantes (ayant une puissance nominale de 3300 CV) et les wagons
de plus grande capacité, on utilise des rails de 64 kg au mètre alors que le profil habituel des
chemins de fer est de 52 kg.
Par exemple, dans la Utah Cooper Mine, 400.000t / j de stériles et de minerai abattus
sont évacués par trains. Ceux ci comptent 7 à 13 wagons de 80 à 90 t chacun.
3) Convoyeurs
Ils sont surtout utilisés dans les grandes exploitations à ciel ouvert des grands
gisements horizontaux et où les distances sont de plus en plus longues. On utilise couramment
des bandes de 1 à 3m de largeur et dont la vitesse peut atteindre 7,5 m /s et peuvent atteindre
un tonnage horaire de 4000 tonnes.
Elles sont portées par des batteries en auget (3 ou 5 rouleaux) pour assurer le bon
centrage de la charge.
Convoyeur à bande
L’exploitation des mines à ciel ouvert et des carrières a des effets très visibles sur la
santé du personnel et sur l’environnement. Parmi les principales menaces on peut
mentionner :
1) Poussières et fumées :
Les contaminations de l’air, par les poussières de roche, ont lieu principalement au
cours d’opérations de forage, de recherche de minéraux, de chargement, de concassage de la
roche ou de minerai, et d’explosion. Les personnes exposées à un excès de poussière pendant
de longues périodes, peuvent souffrir de maladies permanentes des poumons, comme la
silicose.
Si possible dans la pratique, la production de poussières dans l’atmosphère doit être évitée, en
particulier dans les zones peu aérées.
La production de poussière peut être contrôlée ou évitée par:
o L’utilisation de techniques de forage humide.
o L’utilisation de jets d’eau pendant l’extraction, le chargement, le concassage, etc.
o Utilisation des masques à poussière.
Les fumées, produites au cours des opérations de mise à feu, contiennent des gaz
toxiques (comme le dioxyde de soufre, l’oxyde nitreux, l’oxyde nitrique, etc.) qui peuvent
sérieusement endommager la santé en cas d’inhalation. Pour cela, les mineurs :
o Ne doivent pas pénétrer dans la zone de travail après une explosion tant que la
poussière et les produits gazeux de l’explosion ne se sont pas dissipés.
o Ne doivent utiliser les équipements stationnaires fonctionnant au diesel dans les zones
de stagnation de l’air ou à proximité des lieux de travail.
o Doivent éviter la respiration des substances d’échappement d’un moteur diesel.
o ne devraient pas travailler ou circuler là où les dangers naissent d’une visibilité réduite
par la poussière ou les fumées.
2) Bruit et vibration :
Les sources potentielles de bruits excessifs sont les compresseurs, les foreuses, les
marteaux piqueurs et autres engins utilisés à la mine. Une exposition répétée ou prolongée à
des niveaux sonores excessifs, peut affaiblir l’acuité auditive. Pour cela, il faut :
o Les sources de bruits doivent être enveloppées de matériaux isolants, de façon à
réduire les émissions sonores à des niveaux tolérables.
o Augmenter la distance entre la source sonore et l’auditeur.
o Mettre les dispositifs de protection de l’ouïe confortables et pratiques (des
casques).
Utiliser des protections pour les oreilles à proximité de niveaux sonores excessifs.
Les personnes les plus exposées aux risques sont le conducteur et les piétons
susceptibles d’être heurtés par l’engin, y compris les conducteurs de véhicules de plus petites
dimensions qui ne peuvent être aperçus du conducteur de l’engin lourd.
o installer des dispositifs tels que des caméras, des radars et des rétroviseurs spéciaux
(déplacements en marche arrière vers ou lors du déversement de la charge dans un
broyeur) ;
o utiliser de ceintures de sécurité appropriées pour les protéger en cas de retournement ;
o Un entretien adéquat et des essais réguliers pour réduire la possibilité d’une
défaillance des freins.
D’autres dangers sont associés au transport sur rails, le risque étant essentiellement
d'être heurté par les wagons ou écrasé entre les wagons qui composent le convoi.
Les personnes les plus exposées sont naturellement les utilisateurs des systèmes, auxquels
s'ajoutent les conducteurs d’autres véhicules ou les piétons qui passent à proximité.
Il est essentiel que :
o les systèmes sur rails soient correctement conçus et gérés,
o le contrôle de la circulation ferroviaire et routière soit rigoureux,
o ce travail soit fait par des employés hautement qualifiés et que le matériel soit
parfaitement entretenu.
Tout site, après exploitation, doit être remis en sécurité. Parfois le site aura une
vocation ultérieure (une valorisation) impliquant la mise en place de certains aménagements :
on parle alors de réaménagement. Celui-ci est défini par la comparaison entre l’état initial et
actuel, par les objectifs de la remise en état et les méthodes et moyens disponibles.
1) Les objectifs Les différents types de réaménagement :
Le but de la remise en état est de restituer les terrains à la nature avec un minimum de
sécurité. Les principes de la conduite du plan de remise en état sont gérés par quelques
nécessités :
o assurer une stabilité à long terme des terrains ;
o la maîtrise de la circulation des eaux et la préservation de leur qualité sont très
importante.
o la sécurité du public.
o la nécessité de cicatrisation ou de retour à l'équilibre au niveau paysager ;
Ce retour à l'équilibre doit se faire en tenant compte :
du climat ;
de la nature du substratum minéral ;
de la nature de la nappe phréatique ;
de la nouvelle topographie.
o la valorisation prévue du site, la volonté des propriétaires et/ou des riverains.
Les principes techniques et travaux de réaménagement sont :
a) Le terrassement :
Il commence par la manipulation des terres. Les découvertes sont composées de terres
de surface (le sol) et de stériles. Nous nous pencherons donc sur le décapage, le transport et le
stockage du sol, les stériles ne demandent pas de précautions particulières.
Une étude pédologique permet de savoir si l'horizon humifère est individualisé du reste du
sol, et de déterminer les épaisseurs. Depuis la surface, et en progressant en profondeur, on
trouve :
o le sol : c'est l'épaisseur que peuvent traverser les racines. Il présente un horizon
supérieur humifère ou terre végétale contenant de la matière organique
o les stériles ou morts-terrains
o le gisement
La diversité des travaux de terrassements et des terrains abordés impose une certaine
diversité d’engins utilisés dans ce domaine. On distingue trois sortes d’engins :
Niveleuse :
Entretien des pistes et des routes.
b) le remblayage :
o du chargeur : le chargeur décape, il vient déposer la terre qu'il a dans son godet
et l'étale à l'aide des dents du godet. Ceci est réalisé pour une exploitation
autorisant le déversement direct de la découverte sur la zone à couvrir, pour
des matériaux en place sur le front de taille à bonne cohésion (pour éviter les
éboulements sur les terres de découverte) ;
o de bennes et de pelles : le décapage et le régalage sont simultanés. Cette
technique intéresse principalement les exploitations où zones de découverte et
de recouvrement ne sont pas à proximité immédiate. Ceci nécessite l'utilisation
de véhicules de transport. Pour le régalage de la couche humifère supérieure, la
pelle ne doit pas progresser sur la couche inférieure préalablement régalée,
mais sur la surface définitive de la bande voisine.
Ainsi, petit à petit, est remise en place une surface généralement plane, faite
essentiellement par des remblais sur lesquels est déposée de la terre végétale.
Conclusion :
Nous avons vu tout au long de cet exposé les différentes caractéristiques concernant
l’exploitation en carrières et surtout les principales méthodes suivies lors d’une exploitation à
ciel ouvert. Nous avons aussi révélés les dangers les plus probables pouvant toucher la santé
el sécurité des mineurs lors de l’exploitation et quelques solutions pour remédier à ces
problèmes. Et pour que l’état actuel des carrières soit identique à celle initiale, un ensemble
des travaux doivent être prises en considération : réaménagements, afin de restituer les
terrains avec une bonne sécurité.