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La Bhagavad-Gt, ou Chant du Bienheureux

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trois mondes, pourrait te surpasser, toi dont la Majest na point de


bornes ?
44 Cest pourquoi, minclinant et me prosternant, jimplore ta grce,
Seigneur digne de louanges : sois-moi propice, comme un pre lest
son fils, un ami son ami, un bien-aim sa bien-aime.
45 Depuis que jai vu la merveille que nul navait pu voir, la joie
remplit mon cur, mais la crainte lagite. Montre-moi ta premire
forme, Dieu ! Sois-moi propice, Seigneur des dieux, Demeure du
monde !
46 Je voudrais te revoir avec la tiare, la massue et le disque ; reprends ta figure quatre bras, toi qui as des bras et des formes sans
nombre.
Le Bienheureux.
47 Cest par ma grce, Arjuna, et par la force de mon Union mystique que tu as vu ma forme suprme, resplendissante, universelle,
infinie, primordiale, que nul autre avant toi navait vue.
48 Ni le Vda, ni le Sacrifice, ni la Lecture, ni les Libralits, ni les
Crmonies, ni les rudes Pnitences ne sauraient me rendre visible
quelque autre sur terre qu toi seul, fils de Kuru.
49 Naie ni peur, ni trouble, pour avoir vu ma forme pouvantable :
libre de crainte, la joie dans le cur, tu vas revoir ma premire figure.
Sanjaya.
50 A ces mots, le magnanime Vsudva fit voir Arjuna son autre
forme, et calma sa terreur en se montrant de nouveau avec un visage
serein.

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