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OFPPT
ROYAUME DU MAROC

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail


DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

MODULE
DE COMMUNICATION

Niveau : OPERATEUR DE VENTE ET SERVICES


CLIENTS OFFS HORE

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SOMMAIRE

Page
Présentation 5
Objectifs du 6
module
SEQUENCE 1 Maîtriser les techniques de gestion et de 7
traitement de l’information écrite
Séance 1 Les techniques de lecture active 8
Séance 2 Les techniques de lecture active 20
Séance 3 La prise de note et d’instructions 26
Séance 4 La prise de note en conférence ou réunion 35
Séance 5 Les différents types de textes - Les textes 40
descriptifs
Séance 6 Les différents types de textes - Les textes 47
narratifs
Séance 7 Les différents types de textes - Les textes 52
explicatifs
Séance 8 Les différents types de textes - Les textes 55
argumentatifs
Séance 9 L’analyse documentaire : S’informer pour 59
informer
Séance 10 L’analyse documentaire : Collecte des 61
ressources
Séance 11 L’analyse documentaire : Consultation d’un 65
journal
Séance 12 L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 69
Séance 13 L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 71
Séance 14 L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 73
Séance 15 L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 75
Séance 16 L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 77
Séance 17 L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 79
Séance 18 L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 81
Séance 19 L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 83
Séance 20 L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 85
Séance 21 L’analyse documentaire : Étude d’ouvrages 87
Séance 22 La revue de presse : Première revue de presse 89
Séance 23 La revue de presse : Première revue de presse 90
Séance 24 La revue de presse : Première revue de presse 91
Séance 25 La revue de presse : Première revue de presse 92
Séance 26 La revue de presse : Deuxième revue de presse 93
Séance 27 La revue de presse : Deuxième revue de presse 94
Séance 28 La revue de presse : Deuxième revue de presse 95
Séance 29 La revue de presse : Deuxième revue de presse 96
Séance 30 La revue de presse : Troisième revue de presse 97
Séance 31 La revue de presse : Troisième revue de presse 98
Séance 32 La revue de presse : Troisième revue de presse 99
Séance 33 La revue de presse : Troisième revue de presse 100

3
Séance 34 La revue de presse : Quatrième revue de 101
presse
Séance 35 La revue de presse : Quatrième revue de 102
presse
Séance 36 La revue de presse : Quatrième revue de 103
presse
Séance 37 La revue de presse : Quatrième revue de 104
presse
SEQUENCE 2 Maîtriser les techniques de production 105
écrite spécifiques à la langue française
Séance 1 L’analyse d’un texte 106
Séance 2 Le résumé de texte 113
Séance 3 Argumentation et organisation de la pensée 118
Séance 4 Technique de rédaction d’une dissertation 123
SEQUENCE 3 Maîtriser les techniques de 129
communication orale en milieu
professionnel
Séance 1 Les bases de la communication professionnelle 130
Séance 2 Le processus de communication 133
Séance 3 Les caractéristiques de la communication orale 136
Séance 4 Les facteurs de perturbation et les 139
comportements facilitateurs
Séance 5 L’exposé 141
Séance 6 L’exposé 146
Séance 7 L’entretien d’embauche 151
Séance 8 L’entretien d’embauche 169
SEQUENCE 4 Maîtriser les techniques de 170
communication écrite en milieu
professionnel
Séance 1 Le compte rendu 171
Séance 2 Le rapport 175
Séance 3 Lecture et analyse de document 180
iconographiques : Les graphiques
Séance 4 Lecture et analyse de document 183
iconographiques : Les tableaux
Séance 5 Lecture et analyse de document 187
iconographiques : Les schémas
SEQUENCE 5 Culture et civilisation française

4
PRÉSENTATION DU MODULE

Le module de Communication Professionnelle et d’Expression Française


qui vous est proposé ci- après, fait partie de l’ensemble des modules
destinés à des formations en tronc commun.

Il correspond au premier module qui inaugure le cursus de formation


aux métiers de l’offshore, ceci dénote de l’importance qui est accordée
aux aspects langue et communication dans ces formations.

En effet, la maîtrise parfaite de la langue française constitue un


prérequis nécessaire à la formation, non seulement du fait que toutes
les formations sont dispensées en français et que cette langue est l’outil
de communication privilégié en formation mais aussi et surtout du fait
que la langue française est la langue de communication par excellence
dans le milieu professionnel où devront s’intégrer les futurs lauréats du
CFMOTI. Ce module permettra à l'apprenant de développer son
expression sa et communication orale et écrite tout en consolidant ses
connaissances à l'aide de situations rencontrées dans la vie courante et
le monde du travail. Le choix des textes et des activités l'amènera à
renforcer son esprit critique, son autonomie et sa capacité à travailler
en équipe.

En outre, ce module offre à l’apprenant les moyens de renforcer


l’efficacité de sa communication son assurance et la maîtrise de
situations de communication diverses spécifiques au milieu
professionnel.
Ce module couvre 120 heures de formation et comprend 5 séquences
de formation qui se présentent comme suit :

1- Séquence 1 : Gestion et traitement de l’information écrite;


2- Séquence 2 : Production écrite;

5
3- Séquence 3 : les techniques de communication orale en
milieu professionnel;
4- Séquence 4 : les techniques de communication écrite en
milieu professionnel;
5- Séquence 5 : Culture et civilisation française.

Chaque séquence est déclinée en plusieurs séances comprenant


chacune :

1- Une fiche pédagogique comprenant :


 Éléments de connaissances relatifs au thème à traiter et des
directives pour la mise en œuvre des activités;
 Des activités sous forme d’exercices à réaliser;
2- Des fiches supports contenant chacune le document à utiliser
comme base à chaque activité;
La démarche adoptée dans l’élaboration de ce module est résolument
active, elle en fait un outil de travail complet qui place l’apprenant en
situation d’acteur. Celui-ci doit agir et résoudre des problèmes
professionnels à l’oral comme l’écrit.
La formation développée dans ce module intègre l’ensemble des savoirs
et savoir-faire indispensables à une maîtrise complète des techniques
de communication liées à un environnement professionnel donné.

COMMUNICATION EN FRANÇAIS

Durée : 120
heures

OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU


DE SITUATION

COMPORTEMENT ATTENDU :
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit maîtriser les
techniques de communication écrite et orale spécifiques à la langue
française

En appliquant les règles de la communication verbale et non verbale


relatives à la
Communication en milieu professionnelle et en tenant compte des
précisions et en participant
aux activités proposées selon le plan de mise en situation, les
conditions et les critères qui
suivent.

CONDITIONS D’ÉVALUATION :
6
Travail individuel et/ou travaux de groupes
A partir :
De documents authentiques (articles de journaux, notices
techniques, documents
iconographiques)
De textes
D’exposés
De mises en situation
De jeux de rôles

A l’aide :
De documents de référence : dictionnaires, dictionnaires des
synonymes
D’ouvrages sur la communication orale et écrite

Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit communiquer


en appliquant les
techniques de communication écrite, verbale et non verbale
spécifiques à
chaque situation de communication et adaptées au milieu
professionnel.

CRITÈRES GÉNÉRAUX DE PERFORMANCE :


Identifier des situations de communication
Adapter sa communication à ces situations
Déterminer des buts et objectifs à sa communication
Mettre en œuvre les techniques de communication en situation
professionnelle
Collecter l’information pertinente dans des écrits divers
Organiser cette information en vue d’une prise de parole ou d’un écrit

CRITÈRES PARTICULIERS DE PERFORMANCE :


Gérer et organiser des informations écrites
Produire des écrits divers
Pratiquer une lecture plus efficace de documents écrits
Organiser des prises de notes
Réaliser des prises de paroles : communications, exposés
Travailler en groupe

7
SEQUENCE 1
Maîtriser les techniques de gestion et
de traitement de l’information écrite

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et


de traitement de l’information écrite

Séance 1 : Les techniques de lecture active

Objectifs • Identifier la lecture active.


• Modifier ses habitudes de lecteur.

Durée : 2 heures

Matériel : Un chronomètre ou une montre


8
Support
 Article intitulé «L’expansion des moyens de transports et leurs
conséquences » ; le monde Diplomatique janvier 2005

 La publicité

 Dévorante passion du « Polar »

Prérequis : Maîtrise parfaite de la lecture linéaire classique

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
La lecture rapide devient indispensable, la somme d'information à notre
disposition augmente sans cesse. Que l’on soit étudiant ou dans la vie active,
nous sommes confrontés à cette masse d'information.
Comment faire face efficacement sans perte de temps ?

La réponse est simple : en lisant plus vite bien sûr, mais aussi en assimilant
mieux. La lecture rapide va vous permettre d'atteindre ce double objectif. La
lecture rapide n'est pas une lecture superficielle ni une lecture en diagonale. Il
s'agit de lire plus efficacement, c'est à dire plus vite avec une meilleure
compréhension et aussi une meilleure mémorisation. Vous apprendrez d'abord à
faire sauter les freins qui ralentissent la lecture, comme par exemple la
subvocalisation ou la lecture mot à mot ou par petits groupes de mots.

Les bénéfices de la lecture rapide sont vraiment nombreux. Outre le fait de


gagner du temps, c'est aussi un excellent moyen de développer sa
concentration, sa mémoire, son sens de l'analyse et également s'entraîner à
penser plus vite.

I- LA LECTURE COMPORTE 5 ETAPES PRINCIPALES :

1/ Perception sensorielle
Il s'agit du déroulement d'actions physiologiques par lequel l'oeil perçoit l'image
des lettres et des mots.

2/ Transmission
Transmission de ces images au cerveau par l'intermédiaire du nerf optique.

3/ Identification
Le cerveau identifie ces images en tant que lettres et ensembles de lettres.

4/ Compréhension
Reconnaissance du mot dans sa signification par rapport aux connaissances
acquises.

5/ Mémorisation
On peut distinguer 2 types de mémoire, une à court terme et une à long terme.
Il faut forcément passer par la première pour atteindre la seconde.

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La première est une sorte de mémoire tampon qui sert entre autres de filtre
pour la mémoire à long terme.
Les mots ne sont généralement pas mémorisés comme tels. Ils ne servent qu'à
créer un concept, une idée qui, elle, est mémorisée.

Un entraînement à la lecture rapide permet d'élargir le champ visuel. Le lecteur


traditionnel n'utilise que son champ visuel central, soit 20% de ses possibilités.
Si vous conduisez, vous devez facilement vous rendre compte de l'importance su
champ visuel périphérique. Quand vous êtes au volant (ou sur votre vélo) votre
attention est focalisée par la route devant vous (champ visuel central.)
N'empêche que vous percevez très bien le piéton sur le trottoir de droite qui
s'apprête à traverser et en même temps les enfants qui courent sur le trottoir de
gauche. C'est votre champ de vision périphérique qui perçoit ces informations et
les transmet à votre cerveau.
Contrairement à ce que l'on croit généralement, pendant la lecture, l'oeil ne se
déplace pas d'un mouvement continu le long de la ligne d'écriture. En réalité,
l'oeil ne peut voir que s'il est immobile.
Pendant la lecture, l'oeil se déplace par bonds successifs. Il s'arrête
pour enregistrer une portion de ligne puis saute plus loin, etc.

L'oeil se fixe pendant 1/4 de seconde et se déplace en 1/40ème de seconde.

II- LES HABITUDES DE LECTURE :

 Les anciennes habitudes de lecture :


Certaines pratiques de lecture ont un effet néfaste sur l’efficacité de la lecture :

Nous avons souvent de mauvaises habitudes de lecture comme la


lecture mot à mot. Ces habitudes viennent souvent de l'enfance lorsque
l'on suit lentement le texte mot à mot, syllabe par syllabe. Ce type de
lecture freine considérablement la vitesse de lecture mais également sa
compréhension.
Cette lecture réduit également le champ de vision, la perception. Or, élargir le
champ visuel, permet de lire plus rapidement. Il faut donc entraîner ses yeux à
lire plus vite, l’œil avance par fixations successives sur les lignes. Lire plus vite
suppose d’habituer ses yeux à voir un maximum de mots à chaque
fixation et surtout de réduire le nombre de fixations. Le calcul de la vitesse de
lecture permet de connaître notre rythme de lecture et de l’améliorer.
Un lecteur qui maîtrise mal sa lecture lit à une vitesse de 150 à 300mots
/minutes.
Un lecteur qui maîtrise mieux sa technique de lecture lit à une vitesse de 500
à 600 mots minute (en assurant un bon équilibre entre vitesse et
compréhension).

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Ce champ de vision étroit oblige le lecteur lent à revenir en arrière dans sa
lecture pour comprendre ou vérifier (consciemment ou inconsciemment). Ces
régressions (retours en.arrière) ne sont en réalité d'aucune utilité à la
compréhension.

1- Les confusions et la régression


Un mot confondu suffit pour faire perdre son sens à la phrase et le lecteur est
obligé de revenir en arrière, ce qui disperse son attention. Un manque
d'attention, même d'un très court moment, suffit à provoquer cette confusion. Si
cette confusion de mots est fréquente, il s'agit alors de dyslexie. Cette mauvaise
compréhension des mots est constatée dès les premières années scolaires chez
un nombre important d'enfants. Ce défaut subsiste néanmoins chez des
personnes qui n'ont suivi aucun entraînement correcteur.
2- La vocalisation et la subvocalisation

 La VOCALISATION est une habitude qui vient de l'enfance : lorsque l'on


apprend à lire, on prononce les mots à haute voix. Malheureusement,
beaucoup de lecteurs ont conservé cette habitude qui ralentit
considérablement leur vitesse de lecture (les personnes qui vocalisent font
bouger leurs lèvres pendant leur parcours de lecture). Prononcer un mot
prend environ quatre fois plus de temps que sa lecture.

 D'autres ne lisent plus à haute voix mais ont pourtant conservé cette
habitude sans qu'ils s'en rendent compte. Ils articulent les mots mentalement
sans que le larynx bouge; c'est la SUBVOCALISATION.

3- La lecture linéaire :
Nous perdons du temps en limitant notre champ de vision à une ligne de texte.
Nous lisons en général horizontalement, un mot après l’autre. En réalité notre
œil est capable de saisir plusieurs mots à la fois. On appelle « empan » de vision
la quantité de signes que l’œil perçoit en même temps. Il varie selon les lecteurs
de 10 à 30 signes.
11
Par ailleurs nos yeux ne perçoivent pas uniquement à l’horizontale. Ils saisissent
également des informations verticalement et déchiffrent par blocs successifs.
En lisant que de manière linéaire nous nous privons donc de certaines parties de
notre champ de vision perçues instinctivement par nos yeux.

 Les nouvelles habitudes de lecture rapide :


1- Voir plus de mots
Pour lire vite, il est nécessaire que le champ de perception de l'oeil, à chacun de
ses arrêts, soit le plus large possible.

Lecteur rapide

Le champ visuel est large, il englobe plusieurs mots ce qui fait que le nombre de
points de fixation par ligne est moins important.
La durée d'une fixation et de son enregistrement varie peu d'un lecteur à l'autre.
Ce qui différencie un lecteur rapide c'est le nombre réduit de fixations par ligne
de texte.
Lecteur lent : 2 mots par fixation.
Lecteur moyen : 3 à 4 mots par fixation.
Lecteur rapide : 5 mots et + par fixation.

Combien faut-il voir de mots par fixation ?


Le professeur LAMARE, qui a étudié scientifiquement les mouvements de l'oeil, a
constaté qu'un bon lecteur perçoit en moyenne 15 à 20 signes par fixation. Un
mot étant composé de 5 à 6 signes en moyenne, un bon lecteur perçoit 3 à 4
mots par fixation.

2- La lecture sélective
La majorité des lecteurs pratique la lecture intégrale où chaque mot est lu. Cette
façon de faire demande beaucoup de temps et est parfois inutile. De plus, elle
encombre la mémoire de nombreux détails sans importance.
La lecture sélective consiste à sélectionner les informations intéressantes.
La lecture sélective ne s'applique pas à tous les textes. Quand on lit Jacques
PREVERT, on lit chaque mot. Par contre, cela est tout à fait inutile quand on
cherche un nom dans l'annuaire du téléphone.

3- La lecture linéaire doit être remplacée par L’anticipation


Nous devons comprendre ce que l’auteur va écrire, nous devons anticiper sur ce
qui est exprimer dans un écrit et non pas lire intégralement le texte

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POUR AMELIORER
VOTRE VITESSE DE
LECTURE

Ne Ne revenez Ne lisez Utilisez


subvocalisez pas en pas tout tout votre
pas arrière anticipez champ de
vision

De manière générale lire c’est construire du sens, c’est comprendre un


texte. Il s’agit donc, non seulement de lire vite mais aussi de saisir le
sens de ce qu’on est en train de lire.

▀ ACTIVITE 1 :

Exercice d’entraînement (une montre ou un chronomètre sont


indispensables)

1- Lisez le texte intitulé «L’expansion des moyens de transports et ses


conséquences » (Cf. Séquence 1 Séance 1 Fiche support n° 1); le
monde Diplomatique janvier 2005, en suivant chaque ligne avec le crayon
à une vitesse moyenne. Notez votre temps de lecture, ce texte comprend
1100 mots.

2- Calculez votre vitesse de lecture :

La vitesse de lecture se calcule de la manière suivante :


Nombre de mots contenus dans le texte multiplié par 60 et divisé par le nombre
de secondes qu’à durée la lecture. NMT x 60 =NMM
NS
NMT= Nombre de mots dans le texte
NS = Nombre de secondes qu’a duré la lecture
NMM= Nombre de mots minutes qui exprime la vitesse de lecture
Exemple : le texte comprend : 650 mots
la durée de lecture effectuée par le lecteur est de 1 minute 50 secondes soit
110 secondes

650 x = 354
60 mots /minutes

13
110

Si votre vitesse de lecture est inférieure à 400 mots/minute vous êtes un lecteur
peu rapide qui doit augmenter sa performance

3- Lisez le même texte sans le crayon en en essayant de réduire le nombre des


fixations sur la ligne, en embrassant à chaque regard un maximum de mots.
Notez votre temps de lecture et calculez à nouveau votre vitesse de lecture.
Comparez les deux vitesses de lecture

▀ ACTIVITE 2 :

Lire avec les yeux sans vocalisation ni subvocalisation :

1- Lisez le texte Intitulé “LA PUBLICITE ” (Cf. Séquence 1 Séance 1 1Fiche


support n° 2), une première fois en posant votre main sur le cou si vous
sentez vos cordes vocales vibrer cela signifie que vous subvocalisez (vous
lisez avec la voix), calculer votre vitesse de lecture

2- lisez le texte une deuxième fois en vous efforçant de lire uniquement avec
les yeux, calculez votre vitesse de lecture.
Ce texte comprend 1312 mots.
Comparer les deux vitesses de lecture.

▀ ACTIVITE 3 :

1- Lisez le texte intitulé « Dévorante passion du polar » (Cf. Séquence 1


Séance 1Fiche support n° 3) en 2 minutes maximum.

2- Répondez aux questions suivantes :

 Quel est le seul genre littéraire qui est en progression actuellement?


 Quelle est l’évolution qu’à connu le polar?
 Pourquoi est-ce un genre très apprécié des lecteurs?

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SEQUENCE 1 SEANCE 1
FICHE SUPPORT 1
L’expansion des moyens de transport et ses conséquences

Selon les modes de transport, les rendements énergétiques sont très différents, et
ceux qu’offre le monde routier dominant ne sont pas favorables en termes de
consommation et d’impact sur l’environnement. Compte tenu des taux
d’occupation observés, une même dépense d’énergie permet à un voyageur de
parcourir en TGV une distance 4,5 fois plus grande qu’en voiture, et 9,5 fois plus
grande qu’en avion. Pour les déplacements urbains, la distance possible est 11 fois
plus importante en tramway et 2,5 fois plus importante en bus qu’en voiture.

Avec la même consommation d’énergie, la tonne de fret parcourt 5 fois plus de


distance par cabotage maritime, 4 fois plus par train entier et 2 fois plus par voie
fluviale que par poids lourd. Ce dernier est cependant 20 fois plus sobre que
l’avion-cargo en trafic intérieur. Pour les voyageurs, comme pour le fret, le recours
au transport aérien pour de courts trajets intérieurs constitue ainsi une aberration
énergétique et environnementale... qui se développe.

La généralisation de la climatisation et l’alourdissement des voitures, liés à des


exigences accrues de confort et de sécurité passive, mais aussi à la vogue des
4 x 4, ont totalement annulé les importants progrès réalisés sur les moteurs des
véhicules durant les vingt dernières années en termes de consommation et
d’émission de CO2. Dans l’Europe des Vingt-Cinq, entre 1990 et 2002,
l’augmentation continue des trafics routiers a été supérieure à 20 % pour les
voyageurs et à 30 % pour les marchandises, ce qui a provoqué un accroissement
de plus de 20 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dues aux transports

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dans ces pays. Les inventaires nationaux des rejets ne tiennent cependant pas
compte des transports internationaux aériens et maritimes. Or les émissions
mondiales du transport aérien peuvent être estimées à 3 % des émissions globales
et à 13 % de celles de l’ensemble des transports. Et le trafic aérien croît de 6 % à
7 % par an depuis 1995...
L’explosion des trafics, qui contribue depuis plusieurs décennies à rendre le
développement humain insoutenable, est directement liée aux mécanismes de la
mondialisation. Il faut pouvoir acheminer au plus bas prix possible, vers les zones
de consommation, les produits fabriqués dans les pays qui pratiquent le moins-
disant social, fiscal et environnemental, afin que le profit des entreprises de ces
pays ne se perde pas c’est le cas de le dire en route. Le secteur des transports a
donc été « libéralisé », et il continue à l’être, dans ses différents modes.
Les baisses de prix ont résulté du dumping social, avec pour conséquences la
transformation des marins et des chauffeurs routiers en esclaves modernes, la
hausse considérable des trafics, mais aussi des atteintes aux droits humains et à
l’environnement. Les bilans des marées noires de l’Erika et du Prestige se passent
de commentaire. Les transports aériens sont maintenant concernés, avec les
privatisations en série des compagnies nationales et le développement des
compagnies à bas prix.

Quant aux réseaux ferroviaires européens, leur ouverture forcée à la concurrence,


a imposé la séparation artificielle des infrastructures et des services de transport
au détriment de l’efficacité technique et économique du rail, mais aussi de la
sécurité des passagers, comme l’illustre tragiquement le cas de la Grande-
Bretagne depuis dix ans.

Les transports façonnent les territoires, l’urbanisme et les modes de vie, et sont
aussi façonnés par eux. L’urbanisme « fonctionnaliste » a provoqué le « zonage » :
les logements en périphérie, les emplois au centre (tertiaire) ou en banlieue
éloignée (industrie), les commerces dans d’autres banlieues. Ces orientations ont
obligé les citadins à augmenter la longueur de leurs trajets et à accroître leurs
déplacements quotidiens, notamment domicile-travail. La colonisation des centres-
villes par les bureaux y a fait augmenter le prix des logements, avec pour résultat
de réserver ceux-ci aux ménages aisés. L’étalement urbain a été encouragé sous
forme de périurbanisation. L’habitat dispersé se prêtant mal aux dessertes par les
transports en commun, la motorisation de masse est une réponse obligée à ce type
d’urbanisme.

Les aménagements du territoire ont été conduits selon les mêmes principes,
divisant le territoire en zones de développement agricole, industriel, commercial,
touristique qui sous-estimaient la cohésion territoriale, la géographie et les
nuisances des transports. Corollaire de cette séparation artificielle : l’expansion
autoroutière censée « favoriser le développement local » et « désenclaver les
territoires ». Pourtant, une grande infrastructure a souvent un « effet de pompe »
qui vide les zones peu denses lorsqu’une autoroute améliore la liaison entre celles-
ci et un grand centre.

Les méthodes « modernes » de gestion « zéro stock », « flux tendu » ou « juste à


temps » conduisent à multiplier les transports afin de suivre au plus près
l’utilisation des marchandises, qu’il s’agisse de production ou de
commercialisation, plutôt qu’à massifier le transport par du stockage. Les
économies de gestion des stocks découlent ainsi de la circulation d’un flux
ininterrompu de véritables « stocks roulants ». La possibilité de multiplier les flux
sans limite confère aussi un aspect secondaire à la localisation de la production ;
elle permet de scinder la chaîne de production en autant de maillons que
nécessaire pour les localiser, au cas par cas, en des lieux judicieusement choisis

16
afin de minimiser les charges sociales, fiscales ou environnementales de
production.

C’est ainsi qu’en 1993 un rapport a montré que les différents ingrédients
nécessaires à la fabrication d’un simple pot de yaourt aux fraises cumulaient 3 500
kilomètres de parcours avant d’être réunis. On connaît aussi l’histoire de cet
industriel allemand qui envoie ses pommes de terre se faire laver et découper en
Italie, pour les rapatrier ensuite et les revendre dans son pays ; ou encore
l’aberrant périple des crevettes danoises, acheminées à travers les Pyrénées
jusqu’au Maroc, où elles seront décortiquées à bas prix, puis renvoyées au
Danemark, d’où elles repartiront vers leurs lieux de commercialisation.

Cette « optimisation » économique est rendue possible par la sous-tarification du


transport due à un excédent global de l’offre, ce qui en fait une variable
d’ajustement de décisions économiques prises dans la production et la
commercialisation. Cette offre surabondante découle, comme on l’a vu, de la
dérégulation généralisée du secteur, mais aussi de la quasi-gratuité, pour les
industriels chargeurs, des impacts considérables des transports sur
l’environnement et la vie des populations. Les transports sont ainsi un moyen
privilégié de transférer des coûts privés vers l’ensemble de la collectivité. Les
ravages énergétiques, environnementaux et sociaux de la prolifération des
transports appellent des réorientations fondamentales de la place de ce secteur
dans l’économie.

La périurbanisation est incompatible avec la protection de l’environnement et avec


la mise en œuvre d’une politique soutenable des transports, car les habitants
périurbains n’ont pas d’autre choix que la voiture pour s’approvisionner, travailler
et se distraire. Une redensification de l’habitat est indispensable. La ville,
longtemps si décriée au profit de la campagne, apparaît désormais comme le lieu
d’une écologie possible pour la vie quotidienne.

Pour limiter la consommation d’énergie et la pollution des transports, la taxation


des carburants fossiles et la fixation de normes réglementaires d’émission de CO2
apparaissent plus efficaces et contrôlables par la collectivité que la création
artificielle d’un « marché des permis d’émissions négociables. Cette taxation devra
être croissante, selon un plan pluriannuel autorisant l’adaptation du système
productif et de transport.

Marins et chauffeurs routiers, qui se trouvent parfois dans des situations presque inhumaines,
bénéficieraient alors de conditions de travail dignes. Car l’harmonisation sociale doit se faire par le haut.
L’équation « bien-être + modernité = nombreux déplacements » doit être remise en cause. La tâche,
ardue, consiste à battre en brèche plus d’un demi-siècle de conditionnement mental, à l’origine de
représentations sociales désormais profondément ancrées. Il s’agit à proprement parler de changer de
culture.

le monde Diplomatique janvier 2005

1100 mots

17
SEQUENCE 1 SEANCE 1
FICHE SUPPORT 2
LA PUBLICITE
La publicité est une activité aussi vieille que le commerce, sous la forme
minimale des enseignes et des annonces sur les champs de foire. Mais son
développement débute à l'aube de la Révolution Industrielle, qui change le
monde du commerce. La multiplication de l'offre de produits permise par la
production mécanisée répond rapidement aux besoins de la population. Il ne
suffit plus de mettre un produit sur le marché pour qu'il soit vendu, il
devient primordial désormais de le faire connaître, de le promouvoir. Le
principal mode d'expression publicitaire, l'affiche, donne au début du
XXe siècle des réalisations qui atteignent l'état d'œuvre d'art avec Chéret,
Henri de Toulouse-Lautrec, Cassandre, Cappiello, etc.

Le développement de la radio donne à la publicité un champ nouveau,


exploitant souvent le répertoire de la chanson et mettant au point une
association entre un slogan oral et un visuel. Cette période ouvre également
l'ère de campagnes publicitaires coûteuses, que seuls des groupes
importants peuvent se payer (spots radios puis, surtout, spots télé) et qui
leur donne un avantage important sur des concurrents plus petits (car,
malgré son coût plus élevé, la publicité de masse est infiniment moins chère
par "contact" avec le consommateur). La publicité devient un élément
crucial de la compétitivité ; une bonne publicité peut assurer la fortune de
l'entreprise tandis qu'une campagne ratée signe sa mort.

Jusque dans les années 1970, le marketing est peu impliqué dans la
stratégie publicitaire, laissant libre cours à la création, avec parfois des
dérives. C'est dans cette décennie que se recentre la publicité autour du
produit ou service qu'elle promeut, avec le développement d'idées comme
le positionnement ou la notoriété et l'apparition d'outils fiables pour mesurer
les retombées publicitaires.

La publicité est une stratégie d'incitation à la consommation ciblant un


public particulier. L'objet consommable peut être matériel (bien, produit),
immatériel (service, événement), ou institutionnel (la marque elle-même).

La publicité se donne pour premier but d'attirer l'attention du client sur le


produit ou la marque, puis de familiariser le consommateur avec lui afin de
faire aller de soi, si elle le peut, l'acte d'achat.

En second but, elle cherchera éventuellement à :

• créer un besoin

18
• persuader que le produit répond au besoin

• et parfois convaincre qu'il le fait mieux que d'autres produits (publicité


comparative). La familiarisation est parfois suffisante à cette fin, un
produit dont on a entendu parler ayant souvent préférence, toutes
choses égales par ailleurs, à un autre dont le nom est inconnu.

On parle de publicité cognitive (faire connaitre), conative (faire bouger,


acheter) et affective (faire aimer). Le mot "média" désigne le canal par
lequel cette incitation est délivrée : annonce dans un journal, spot
publicitaire à la radio ou à la télévision, affiche sur la voie publique, etc. La
publicité existe depuis plus de 150 ans sous forme d'affiches, de panneaux
publicitaires, etc.

La publicité est une forme de communication, dont le but est de fixer


l'attention du consommateur sur un objet, et de l'inciter à adopter un
comportement déterminé vis-à-vis de ce dernier.

Il est relativement facile de mesurer le poids économique intrinsèque du


secteur publicitaire, finalement réduit, mais en expansion, ainsi que le coût
pour le consommateur des campagnes de promotion d'un produit, intégré
au prix de vente. On sait aussi à quel point la survie des médias, surtout
ceux de la presse écrite, dépend de la manne publicitaire. En 2000, année
très faste, en raison en particulier du lancement de nouveaux produits
technologiques, comme le téléphone mobile ou Internet, les investissements
de communication réalisés dans le monde par les entreprises dans les cinq
grands supports que sont la presse, la télévision, l'affichage, la radio et le
cinéma ont franchi la barre des 300 milliards de dollars. Ce type traditionnel
de publicité représente désormais 1% du PIB mondial. De leur côté, la
publicité directe et les opérations de promotion pèsent 120 milliards de
dollars. Depuis trois ans, les entreprises de publicité sont prises dans un
processus de mondialisation et de concentration.

Un nouveau média est apparu, Internet, qui pèse déjà plus que le cinéma,
mais 25 fois moins que la télévision. L'année 2005 a cependant été marquée
par une forte progression de ce secteur.

Il est déjà plus difficile d'évaluer l'efficacité de la publicité, sa contribution à


la demande globale comme son influence sur la répartition de la demande:
stimule-t-elle la concurrence, ou bien, plus vraisemblablement, favorise-t-
elle la concentration de la demande sur un petit nombre de marques ? Les
publicitaires considèrent que la plupart des messages ne sont pas même
perçus du public, qui élabore des stratégies d'évitement ou de résistance,
encore moins mémorisés. La disposition des produits dans les linéaires est
finalement bien plus déterminante dans l'achat, d'où le recours à la publicité
sur le lieu de vente lui-même. On comprend alors le sens des efforts des
« créatifs » au sein des agences de publicité. La nature du média utilisé est
au moins aussi importante que le message car il s'agit de ne pas manquer la
cible, l'acheteur potentiel ou le « prescripteur » (ses enfants, son conjoint,
son médecin). Il faut aussi rencontrer ses intérêts, concocter un message
transparent, concis, qui restera en mémoire grâce à l'originalité, ou la
drôlerie, de la forme.

19
La publicité est au service de la stratégie de marketing de l'entreprise: la
communication est en effet l'un des quatre éléments d'action sur le marché,
avec le produit lui-même, son prix, et la distribution. Il s'agit donc avant tout
de faire connaître un nouveau produit et de le vendre; d'accroître la
consommation d'un produit existant, de fidéliser la clientèle ou de
débaucher celle de la concurrence, de diminuer le caractère saisonnier des
ventes. Le message lui-même a moins pour objet d'informer sur la nature de
la marchandise ou de l'entreprise que de séduire, d'amener le client
potentiel, convenablement ciblé, à voir dans le produit et surtout dans la
marque la promesse de la satisfaction d'un désir, ou d'un besoin; voire un
élément de son identité propre. Ainsi la publicité doit se conformer aux
attentes du consommateur, aux normes de la société, même quand elle fait
mine de les bousculer. Elle ne crée pas, elle amplifie et diffuse,

Dans cette perspective, le sport est indiscutablement porteur. Il possède


une image très positive dans l'opinion, malgré une certaine contestation du
modèle olympique dont les publicitaires savent tenir compte. Il porte à la
fois les valeurs de l'individualisme et celles de l'entreprise : bien-être, forme,
dynamisme, esprit de compétition et de dépassement de soi (toujours plus
de productivité et de stress) mais aussi d'équipe, prouesse technologique
dans certains cas. Il relie donc les deux pôles des sociétés modernes : le
loisir et le travail. Aussi l'image du sportif en pleine action est-elle souvent
utilisée dans la publicité. Les publicitaires entendent également profiter de
l'impact médiatique des grands événements sportifs.
Mais les liens entre la publicité et le sport ne s'arrêtent pas là. D'abord, le
produit peut avoir un rapport direct avec l'activité physique : articles et
vêtements de sport, boissons rafraîchissantes, aliments. Les champions
font partie intégrante de l'image de la marque, de ce que les
économistes appellent son "actif immatériel". La performance sportive
ne sert donc pas seulement de banc d'essai à la technologie intégrée
dans le produit. Elle est une dimension de la politique de
communication de l'entreprise, un aspect de sa « communication
événementielle ».

1312 mots

SEQUENCE 1 SEANCE 1
FICHE SUPPORT 3
DEVORANTE PASSION DU « POLAR »
Toutes les enquêtes le montrent, la Témoigne également de cette entrée
lecture en général et celle du « polar » dans l’institution
d’ouvrages de fiction en particulier, littéraire la multiplication des
concurrencées par les nouveaux manifestations et des prix, des
loisirs électroniques, sont en net festivals (21 en 2004), des colloques,
recul depuis vingt ans dans les des revues autour du roman noir,

20
grands pays occidentaux. A une ainsi que la place que lui réservent
exception près : les romans les médias, dans un espace critique
policiers, dont les ventes demeurent qui aurait plutôt tendance à se
en constante expansion. ratatiner. Le roman policier connaît
également une progression
En 2004, il y en a eu environ 18 000 spectaculaire dans l’édition pour la
– nouveautés et rééditions en poche jeunesse, où les auteurs doivent
–, soit 2 200 de plus que l’année concilier l’évocation de l’univers du
précédente. Dans ce chapitre crime avec la sensibilité propre aux
« littérature » – qui comprend aussi enfants et aux adolescents.
les bandes dessinées et les livres
pour la jeunesse –, le roman La promotion du roman noir pose des
proprement dit représente 6 660 questions à la fiction littéraire
titres. Même si nombre de libraires traditionnelle. Après une enquête
se plaignent de ce qu’ils considèrent commencée en 2002, deux
comme une inflation de titres, sociologues avancent que le roman
censée corriger et masquer une noir, en raison de ses origines et de
baisse des tirages moyens, la fiction son histoire, est moins chargé
romanesque demeure l’un des d’interdits culturels que les autres
points forts de la production romans. Le lecteur a le sentiment
éditoriale. que sa lecture est plus simple,
qu’elle n’exige aucun billet d’entrée
A l’intérieur de celle-ci, la place de scolaire ou culturel, qu’elle est
plus en plus importante prise par le soumise à des codes narratifs clairs
roman policier suscite la curiosité. et stables, enfin qu’elle permet
En 2003, 1 800 titres de « polars » d’acquérir une véritable compétence
ont été publiés, et 18 millions de dans un domaine où les lecteurs sont
volumes vendus (2). Jusque dans les en quelque sorte à égalité.
années 1960, le roman policier était
un genre, placé sous l’étiquette de L’enquête met également en
« littérature populaire », dont évidence le goût des lecteurs pour
l’essentiel de la distribution était les récits de la vie quotidienne
assuré dans les gares et les « réelle », récits reflets de la vie
aéroports. Ne demeurent plus guère sociale contemporaine.
de cette période que les romans
publiés par Gérard de Villiers, On constate cependant, la
mêlant sempiternellement l’actualité suprématie massive de la littérature
internationale, des récits de policière anglo-saxonne. C’est elle
violence. qui domine le marché, en nombre de
titres et plus encore en nombre
Désormais, toutes les grandes d’exemplaires vendus. Si l’enquête
maisons d’édition littéraire ont au criminelle classique, avec ou sans
moins une collection policière, et les détective, est encore bien
auteurs de « polars » figurent aux représentée, il faut remarquer la part
premiers rangs des meilleures grandissante occupée par le roman
ventes enregistrées par ces policier historique, déroulant un tapis
éditeurs. Mary Higgins Clark, Patricia d’histoires criminelles depuis les
CORNWELL, Fred VARGAS, Jean- pharaons de l’Egypte ancienne
Christophe GRANGE, Henning jusqu’aux « soldats perdus » de la
MANKELL, Michael CONNELLY ne se guerre d’Algérie. Peu de chances, là
contentent pas de vendre des encore, de toucher quelque chose du
dizaines, voire des centaines de réel contemporain ; pas plus que
21
milliers d’exemplaires ; certains dans les romans policiers dits
d’entre eux, comme ce fut le cas en « psychologiques » qui se multiplient
Espagne avec Manuel Vázquez et font le bonheur financier des
MONTALBAN, sont reconnus comme romancières anglaises et de leurs
des écrivains littéraires à part éditeurs, ou dans ceux,
entière qui ont choisi la trame envahissants, où l’énigme policière
policière pour construire leur univers est avalée par la vision paranoïaque
romanesque. d’un monde gouverné par la logique
du complot.
Cette transformation du statut social
et esthétique du « polar » s’est LE MONDE, PIERRE LEPAPE
trouvée symbolisée en 2003 par
l’entrée des œuvres de Georges
Simenon dans la « Bibliothèque de la
Pléiade », parmi les trésors
classiques de la littérature
internationale. Lue par des millions
de personnes, traduite en une
multitude de langues, source
intarissable d’adaptations
télévisuelles et cinématographiques,
l’œuvre imposante de Simenon était
la mieux placée pour faire le pont
entre les origines populaires de sa
production et de sa consommation
et la nouvelle réception littéraire du
roman policier.

22
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion
et de traitement de l’information écrite
Séance 2 : Les techniques de lecture active

Objectifs • Adopter des pratiques de lectures plus


efficaces.
• Déterminer le statut de l’information en
fonction de la source documentaire.
• Distinguer l’essentiel de l’accessoire.
• Reformuler et synthétiser l’information
sélectionnée.

Durée : 2 heures

Matériel :
support  Un journal quotidien de la presse nationale
 Une revue de presse (éventuellement celle éditée
par l’OFPPT)
 Le texte intitulé «Mon vélo s’appelle revient »
 Un article de presse au choix
 Document extrait du « Guide des restaurants»
 Le KOMPASS ou un annuaire téléphonique

Prérequis : Maîtrise parfaite de la lecture linéaire classique

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

I- LES CARACTÉRISTIQUES DE LA LECTURE RAPIDE :

Pour qu’une lecture rapide soit efficace elle doit remplir les conditions
suivantes :

1- une lecture éclairée :


Il faut déjà connaître un peu le sujet. Il n’est pas possible de pratiquer

23
une lecture rapide de documents portant sur des sujets totalement
inconnus. Un minimum de connaissances, de bases est nécessaire.

2- Une lecture motivée :


Il faut avoir envie de lire le document. L’enthousiasme que nous mettons
à découvrir un texte conditionne notre effort de concentration et
d’assimilation. Plus le lecteur est motivé, plus il a de chance de saisir
rapidement le sens du texte.

3- Une lecture utilitaire :


Il faut avoir besoin de lire un document. Les techniques de lecture rapide
concernent les documents professionnels ou textes de travail.

4- Une lecture attentive :


La vitesse nécessite une grande concentration. Contrairement aux idées
reçues, une lecture rapide n’est pas une lecture distraite. Elle nécessite
attention et concentration.

5- Une lecture efficace :


L a lenteur ne favorise pas la mémorisation ou la compréhension. Nous
ne retenons pas mieux en lisant lentement. Le lecteur rapide multiplie
ses domaines de connaissances. Il devient alors plus facile de greffer
d’autres connaissances sur ces domaines.

II- LES TECHNIQUES DE LECTURE RAPIDE :


La lecture rapide suppose la mise en œuvre des techniques suivantes :

1- Le survol :
Cette technique permet d’éliminer immédiatement les parties inutiles
pour l’objectif de lecture poursuivi. Seuls les informations ou parties de
textes sélectionnés feront l’objet d’une lecture intégrale.

Le survol dans • La première page


un journal • Les grands titres
• La dernière page
Le survol dans • L’éditorial
un magazine • Le sommaire
Le survol dans • Le sommaire
livre • L’introduction
• La conclusion
Le survol dans • L’objet
un rapport • Les titres et les sous
titres
• Les cinq la conclusion
Le survol dans • Le titre
un article • Le chapeau
• Les intertitres
• L’introduction
• La conclusion

24
2- L’écrémage :
L’écrémage consiste à réduire le nombre de mots lus sans que la
compréhension générale du texte en souffre. On ne lit que les phrases
importantes, dans un texte bien structuré il s’agit :
• Le titre;
• Le sous titre;
• Le chapeau;
• L’introduction;
• Les intertitres;
• La première phrase de chaque paragraphe;
• La dernière phrase de chaque paragraphe;
• La conclusion.

3- Le repérage :
Cette technique consiste à repérer à l’intérieur d’un texte ou d’un
document une information précise, en sautant tout le reste du
document. C’est la technique que l’on utilise pour chercher un mot dans
un dictionnaire ou nom dans un annuaire.

▀ ACTIVITE 1 :
Pratique de la technique du survol sur un journal quotidien de la presse
national, un ouvrage, et un article de journal.

▀ ACTIVITE 2 :
Application du survol à une revue de presse.
A partir d’une revue de presse pratiquez la lecture survol pour
identifier les informations suivantes :
1- Le ou les thèmes de la revue de presse;
2- L’origine des articles sélectionnés;
3- Les périodes;
4- Une brève synthèse générale des informations.

▀ ACTIVITE 3 :
Pratique de la technique de l’écrémage.

1- Pratiquez une lecture écrémage sur le texte intitulé «Mon vélo


s’appelle revient » (Cf. Séquence 1 Séance 2 1Fiche support n°
1). Notez votre temps de lecture.

2- A partir de cette lecture d’écrémage répondez aux questions


suivantes :
1- Quelle est souvent la première réaction d'une personne qui ne
retrouve pas immédiatement son véhicule?
2- Le fait de se faire voler sa bicyclette peut avoir des conséquences.
Lesquelles?
3- Pour quelles raisons – entre autres – des bicyclettes sont-elles

25
parfois 'volées'? Que se passe-t-il alors avec ces engins?
4- Par quel moyen a-t-on réussi à restituer des bicyclettes volées à
leur propriétaire?
5- Comment se fait le 'marquage' des deux-roues? Pourquoi ce
nouveau système est-il assez fiable?
6- Si un vélo volé est retrouvé, comment peut-on trouver le
propriétaire?
7- Quels sont les lieux les plus touchés par le vol de bicyclettes?
Pourquoi?
8- Que font souvent les cyclistes, victimes d'un vol, pour se procurer
un nouvel engin?

▀ ACTIVITE 4 :
Pratique de la technique de l’écrémage.
Réaliser le même exercice que pour n°3 en utilisant un autre
article de presse.

▀ ACTIVITE 5 :
Pratique de la technique du repérage.
Repérez dans le document extrait du « Guide des restaurants» (Cf.
Séquence 1 Séance 2 Fiche support n° 2), tous les restaurants
qui proposent de la cuisine étrangère (cuisine qui n’est pas
française) .Munissez-vous d’un chronomètre et calculez votre vitesse
de lecture.

▀ ACTIVITE 6 :

Réaliser une activité sur le modèle de l’activité n° 5 en utilisant


le KOMPASS ou un annuaire téléphonique.

SEQUENCE 1 SEANCE FICHE SUPPORT 1


Mon vélo s'appelle 'Reviens'
Dans les rues, il arrive souvent de voir, contre des poteaux ou
des grilles, des roues orphelines et des cadenas abandonnés.
Étranges objets que ces bouts de bicyclettes ayant perdu leur raison
d'être. Preuve matérielle, après un instant de doute – mais où avais-
je donc garé mon vélo? – que l'engin s'est 'envolé'.
Ils sont des milliers de propriétaires à vivre chaque année cette
désagréable expérience. À pester contre le sort et les voleurs. À guetter les
cyclistes pendant plusieurs jours, espérant tomber – hypothèse très
improbable – sur l'objet volé. D'après une enquête menée en 2003,
découragerait 23 % des victimes qui renonceraient ainsi définitivement à la
bicyclette. Les associations de cyclistes multiplient donc les propositions pour

26
réduire ces vols qui constituent, après le risque d'accidents, le deuxième frein
majeur à la pratique du vélo.

LE VOL DES VELOS UNE PRATIQUE COURANTE


Du vélo au volé, il n'y a que deux voyelles qui changent de place, mais
d'un coup, la bicyclette, elle, change de propriétaire. Selon les statistiques, 57
% des cyclistes ont déjà connu une telle mésaventure. Certains même à
plusieurs reprises. Sans compter tous ceux qui se font voler une selle, une
roue ou encore un éclairage. Parmi les victimes, entre 1 et 2 % seulement
récupèrent leur bien. Pourtant, sur les 400 000 deux-roues qui disparaissent
chaque année, 150 000 sont retrouvés. Ils n'ont été qu' "empruntés", en
raison d'un train raté ou d'une course urgente à faire. Puis ils ont été
abandonnés à quelques kilomètres de là. Mais comme leur propriétaire n'est
pas connu, la plupart rouillent plusieurs mois dans une fourrière avant de
mourir dans une déchetterie.

CARTE D’IDENTITE POUR LES VELOS


D'où l'idée de lier le propriétaire à son bien et de passer au 'marquage'
des bicyclettes. La technique, comparable à la plaque d'immatriculation pour
une voiture, a fait ses preuves, près de 40% des engins volés sont aujourd'hui
restitués. La méthode est très simple, économique et fiable: pour une somme
de 3 à 5 euros, le propriétaire fait graver sur le cadre de son vélo un nombre
indélébile de 14 chiffres ou une combinaison de chiffres et de lettres. Le
propriétaire reçoit alors un 'passeport' mentionnant son nom et son adresse,
et le numéro unique, gravé sur le cadre.
Ces renseignements sont également repris dans un fichier électronique.
Quand la police trouve le vélo, le nombre gravé sur le cadre permet de
retrouver le propriétaire et de lui rendre son bien. L'objectif est de se
rapprocher des statistiques de voitures volées, dont les trois quarts sont un
jour retrouvées. Le cycliste doit se faire à l'idée 'Avec son numéro gravé, mon
vélo s'appelle reviens'.
En attendant, les cyclistes luttent avec les moyens du bord, sachant
que nul n'est à l'abri. Contrairement aux idées reçues, les vols de deux-roues
se font autant le jour que la nuit. Presque autant dans les lieux privés (cour,
hall, local fermé) que dans les lieux publics. Les villes les plus touchées
restent les villes universitaires (les étudiants représentant une part
importante des cyclistes) et les bicyclettes les plus volées sont évidemment
les plus belles, les plus neuves. Les cyclistes, victimes d'un vol, qui décident
de racheter un vélo, en prennent d'ailleurs un qui coûte en moyenne 20 %
moins cher que le précédent. Ils se tournent donc souvent vers le
marché d'occasion, largement alimenté par… les voleurs.

Source: Libération.fr

SEQUENCE 1 SEANCE 2

27
FICHE SUPPORT 2

TOUS LES RESTAURANTS PAR CATÉGORIES


Bars (684) Restaurants bressans (16) Restaurants italiens (363)
Bars à bière (58) Restaurants bretons (236) Restaurants japonais (128)
Bars à cocktails (139) Restaurants chiliens (11) Restaurants libanais (37)
Bars à Tapas (54) Restaurants chinois (155) Restaurants lyonnais (122)
Bars à vin (152) Restaurants coréens (11) Restaurants marocains (133)
Bars classiques (266) Restaurants corses (65) Restaurants méditerranéens (493)
Bouchons Lyonnais (16) restaurants cuisines du monde (13) Restaurants mexicains (35)
Brasseries - Bistrots (723) Restaurants dauphinés (14) Restaurants nord-africains (33)
Crêperies (312) Restaurants de cuisine du Monde Restaurants normands (153)
(1243)
Guinguettes (71) Restaurants de cuisine moderne Restaurants pakistanais (15)
(995)
Hôtels, Palaces (414) Restaurants de cuisines de France Restaurants portugais (14)
(2033)
Pizzerias (434) Restaurants de cuisine traditionnelle Restaurants provençaux (405)
(2971)
Restaurants africains (39) Restaurants de fromages (150) Restaurants russes (21)
Restaurants alsaciens (132) Restaurants de pâtes (325) Restaurants savoyards (130)
Restaurants américains (22) Restaurants de poissons - fruits de Restaurants tahitiens (10)
mer (846)
Restaurants antillais (46) Restaurants de tartes et salades Restaurants Tex-Mex (39)
(429)
Restaurants argentins (14) Restaurants d'Europe de l'Est (12) Restaurants Thaïlandais (81)
Restaurants auvergnats (74) Restaurants du Quercy (26) Restaurants turcs (15)
Restaurants basques (79) Restaurants du sud-ouest (271) Restaurants végétariens (150)
Restaurants bio (60) Restaurants espagnols (109) Restaurants viêtnamiens (63)
Restaurants bordelais (38) Restaurants gastronomiques (1163) Restaurants Winstub (13)
Restaurants bourguignons (141) Restaurants grecs (30) Rôtisseries (508)
Restaurants brésiliens (18) Restaurants indiens (73) Salons de thé (251)
TOUS LES RESTAURANTS PAR DEPARTEMENTS
Restaurants dans l'Ain (33) Restaurants dans le Gers (11) Restaurants dans la Nièvre (24)
Restaurants dans l'Aisne (16) Restaurants en Gironde (200) Restaurants dans le Nord (146)
Restaurants dans l'Allier (12) Restaurants en Haute-Garonne (142) Restaurants dans l'Oise (44)
Restaurants dans les Alpes-de-Haute- Restaurants en Haute-Loire (30) Restaurants dans l'Orne (14)
Provence (19)
Restaurants dans les Alpes-Maritimes Restaurants dans les Hautes-Alpes (12) Restaurants à Paris (885)
(179)
Restaurants en Ardèche (31) Restaurants en Haute-Savoie (68) Restaurants dans le Pas-de-Calais
(54)
Restaurants dans les Ardennes (18) Restaurants dans les Hautes-Pyrénées Restaurants dans le Puy-de-Dôme
(12) (39)
Restaurants en Ariège (10) Restaurants en Haute-Vienne (26) Restaurants dans les Pyrénées-
Atlantiques (84)
Restaurants dans l'Aube (29) Restaurants dans le Haut-Rhin (73) Restaurants dans les Pyrénées-
Orientales (48)
Restaurants dans l'Aude (43) Restaurants dans les Hauts-de-Seine Restaurants dans le Rhône (176)
(117)
Restaurants dans l'Aveyron (19) Restaurants dans l'Hérault (135) Restaurants en Saône-et-Loire (42)
Restaurants dans le Bas-Rhin (122) Restaurants en Ille-et-Vilaine (118) Restaurants dans la Sarthe (32)
Restaurants dans les Bouches-du-Rhône Restaurants en Indre-et-Loire (66) Restaurants en Savoie (52)
(237)
Restaurants dans le Calvados (70) Restaurants en Isère (117) Restaurants en Seine-et-Marne
(80)
Restaurants dans le Cantal (11) Restaurants dans le Jura (13) Restaurants en Seine-Maritime
(84)
Restaurants en Charente-Maritime (91) Restaurants dans les Landes (45) Restaurants en Seine-St-Denis (30)
Restaurants dans le Cher (25) Restaurants dans la Loire (35) Restaurants dans la Somme (29)
Restaurants en Corrèze (21) Restaurants en Loire-Atlantique (165) Restaurants dans le Tarn (38)
Restaurants en Corse (41) Restaurants dans le Loiret (40) Restaurants dans le Tarn-et-
Garonne (14)
Restaurants en Côte-d'Or (55) Restaurants dans le Loir-et-Cher (31) Restaurants dans le Val-de-Marne
(58)
Restaurants dans les Côtes-d'Armor (53)Restaurants dans le Lot (18) Restaurants dans le Val-d'Oise
(55)
Restaurants dans les Deux-Sèvres (24) Restaurants dans le Lot-et-Garonne (35) Restaurants dans le Var (151)
Restaurants en Dordogne (41) Restaurants en Lozère (13) Restaurants dans le Vaucluse (72)
Restaurants dans le Doubs (41) Restaurants dans le Maine-et-Loire (36) Restaurants en Vendée (48)

28
Restaurants dans la Drôme (54) Restaurants dans la Manche (29) Restaurants dans la Vienne (29)
Restaurants dans l'Essonne (80) Restaurants dans la Marne (37) Restaurants dans les Vosges (37)
Restaurants dans l'Eure (29) Restaurants en Mayenne (12) Restaurants dans l'Yonne (28)
Restaurants Eure-et-Loir (18) Restaurants en Meurthe-et-Moselle (47) Restaurants dans les Yvelines
(116)
Restaurants dans le Finistère (127) Restaurants dans le Morbihan (77)
Restaurants dans le Gard (64) Restaurants en Moselle (44)

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion


et de traitement de l’information écrite
Séance 3: La prise de note et d’instructions

Objectifs • Repérer des situations quotidiennes de prise de


notes
• Maîtriser les techniques de prise de notes
• Prendre des notes à partir d’un document écrit

29

Durée : 2 heures

Matériel :
Support  le texte qui présente une situation de travail sur Mr
BESSON et son entreprise
 document intitulé « Les circuits touristiques du
Maroc »
 La communication téléphonique proposée
Prérequis : Les techniques de lecture active

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

Prendre des notes c’est d’abord savoir extraire l’information essentielle


et pertinente d’un message écrit ou oral. C’est en suite savoir
retranscrire le contenu de façon claire et structurée pour l’exploiter
ultérieurement.
Au cours de votre vie professionnelle, vous serez amené à prendre des
notes dans de nombreuses situations :
 Pour mémoriser des instructions, des messages, des informations,
résumer un document, dans un article, dans un ouvrage.
 Pour réaliser des comptes rendus à l’occasion de conférences ou de
réunions.

A- CONSEILS POUR LA PRISE DE NORTES

1- Avant la prise de notes :


 Se documenter préalablement sur le sujet si vous en connaissez
l’objet (moins vous connaissez le sujet plus il vous faudra prendre des
notes).
 Préparer son support de prise de notes : numéroter, si besoin est, les
feuilles que vous allez utiliser et laisser une marge pour annoter
certaines remarques ou commentaires.

2- Pendant la prise de notes :


 Porter une attention particulière au plan.
 Repérer les grandes étapes du raisonnement (explications, opposition
comparaison…).
 Ne pas hésiter à noter les exemples qui ont été cités (ils permettent
de mémoriser plus facilement un fait).
 Inscrire chaque idée nouvelle dans un nouveau paragraphe.
 Souligner ou surligner les éléments qui semblent avoir de
l’importance.
 Noter attentivement la conclusion (qui est souvent un condensé de ce
qui a été dit).

3- Après la prise de notes :


 Relire attentivement ses notes et tenter de les organiser.

30
 Déterminer la structure (plan, enchaînement des idées).
 Reformuler éventuellement certaines parties (maîtrise du langage).
 Supprimer toute redondance et détails inutiles.
 Mettre ses notes au propre en resituant fidèlement les idées
énoncées.
 Relire le document et vérifier l’orthographe et la ponctuation.

B- QUELQUES METHODES DE PRISES DE NOTES :

Pour effectuer une prise de notes rapide et efficace, il existe quatre


techniques de base :

 Écrire en abrégeant les phrases ;


 Utiliser des abréviations et les noter (exemple : qqs pour quelques);
 Utiliser des symboles (exemple : > pour grand);
 Se servir d’un système de prise rapide de la parole (sténographie,
écriture rapide);
 Utiliser les techniques de lecture rapide.

C- QUELQUES METHODES DE PRISE DE NOTES :

La Prise de note
méthode
linéaire Écrire un maximum d’informations
sans une mise en forme
particulière.

Logique Écrire un maximum d’informations


(ou tout en essayant de les ordonner
structuré (utilisation de titres, sous-titres,
e) numérotation des différentes
parties…).

Arboresce Écrire les informations à partir


nte d’une idée principale en les
disposant schématiquement
(articulations qui vont du centre
de la feuille vers les bords).

Normée Écrire les informations sur un


document préétabli (les
informations que l’on souhaite
inscrire sont définies et notées, il
suffit ensuite de remplir les
cases).

SPRI Écrire les informations dans


quatre rubriques :
S : Situation (on constate les
faits);
31
P : Problème (on pose le
problème);
R : Résolution (on cherche les
solutions pour résoudre le
problème);
I : Information (on donne des
informations sur la mise en
pratique de la solution choisie).

▀ ACTIVITE 1 :

Après avoir lu le texte qui présente une situation de travail sur Mr


BESSON et son entreprise (Cf. Séquence 1 Séance 3 1Fiche support
n° 1), relevez les différentes situations dans lesquelles il est nécessaire
de prendre des notes en précisant à chacune d’elles à qui elles sont
destinées, pourquoi il faut les prendre comment elles seront
exploitées.

▀ ACTIVITE 2 :
A partir du document intitulé « Les circuits touristiques du Maroc » (Cf.
Séquence 1 Séance 3 1Fiche support n° 2) préparer les notes qui
vous permettront de présenter les séjours de visite du Maroc.

▀ ACTIVITE 3 :
A partir de la communication téléphonique proposée (Cf.
Séquence 1 Séance 3 Fiche support n° 3) organisez une prise de
notes qui vous permettra de communiquer les informations à l’ensemble
de vos collègues lors de la réunion hebdomadaire conduite par votre
Directeur.

32
SEQUENCE 1 SEANCE 3
FICHE SUPPORT 1
SITUATION :

Vous êtes le collaborateur de Mr BESSON Directeur d’une société


de travaux sous-marins, qui intervient dans plusieurs pays du
monde pour réparer des plates-formes pétrolières, des câbles ou
canalisations, installer des équipements dans des ports.

Mr BESSON a 40 ans, il est ingénieur. Particulièrement dynamique


et créatif il apprécie que vous puissiez noter ses idées au moment
où elles viennent. Il lui arrive parfois de vous demander de mettre
au net des notes prises sur un bloc qu’il a toujours dans sa poche.
Enfin, il souvent amené à présenter des projets d’organisation de
chantier à des clients potentiels et il vous demande de lui préparer
les notes de ses interventions à partir d’instructions ou
d’indications qu’il peut vous fournir à n’importe quel moment de la
journée.

Depuis trois ans que vous travaillez avec lui vous avez pris vous-
même l’habitude de noter tout ce que vous entendez ou lisez
concernant le secteur des travaux sous-marins.

Mr BESSON est souvent en déplacement. Dans ce cas-là, il vous


appelle chaque matin. Vous lui transmettre toutes les informations
concernant les activités de l’entreprise réalisées la veille et celle
prévues durant la journée. Il vous fournit ses instructions et a toute
confiance en vous pour en assurer l’exécution.

33
SEQUENCE 1 SEANCE 3
FICHE SUPPORT 2
LES CIRCUITS TOURISTIQUES DU MAROC

Circuit Sud Marocain

HT par personne de
Grenoble le 12/10

Circuit Sud Marocain

Qui n'a jamais revé d'aller vers le Grand Sud, ses déserts et ses oasis ? Grace à ce circuit ,
vous découvrirez le Maroc secret et sauvage des hommes bleus.
Départs jusqu'au 29 octobre 2006.

1er jour : France - Marrakech


Assistance aux formalités d’enregistrement et embarquement à destination de Marrakech.
Prestations à bord selon les horaires de vol. Accueil par notre correspondant, transfert à
l’hôtel et nuit.

2e jour : Marrakech
Journée complète consacrée à la visite de Marrakech, ancienne ville impériale fondée en
1062. Vous découvrirez la majestueuse silhouette de la Koutoubia qui domine les maisons
rouges, les tombeaux saâdiens, puis visite du palais de la Bahia, siège du grand Vizir Ba
Ahmed datant de la fin du XIXe siècle. Déjeuner. Continuation de la visite : la place Jemaa
el Fna, cœur vivant de Marrakech, le souk des teinturiers, du cuir en passant par celui des
épices. Dîner et nuit.

34
3e jour : Marrakech - Ouarzazate
Après le petit déjeuner, départ pour Ouarzazate, la porte du Grand Sud, en traversant la
chaîne montagneuse du Haut Atlas par le col de Tizin-Tichka, le plus haut du pays (2260 m
d’altitude). Déjeuner berbère à Ouarzazate. L’après-midi, tour d’orientation de la ville.
Dîner et nuit.

4e jour : Ouarzazate - Tinerhir - Ouarzazate


Après le petit déjeuner, départ pour Tinerhir par la vallée du Dadès, surnommée la route
des "Mille Kasbahs". Visite des gorges du Todra, site naturel aux hautes falaises
rocheuses. C’est ici qu’eurent lieu de nombreuses productions cinématographiques.
Déjeuner et retour à Ouarzazate. Dîner et nuit.

5e jour : Ouarzazate - Zagora - Ouarzazate


Après le petit déjeuner, départ pour Zagora par la vallée du Draa (villages fortifiés et
oasis). Déjeuner berbère dans la palmeraie de Zagora. Continuation vers les dunes de
Tinfou, puis retour à Ouarzazate. Dîner et nuit.

6e jour : Ouarzazate et les Kasbahs


Départ pour la visite de la kasbah de Taourirt, puis continuation pour la kasbah d’Aït Ben
Haddou, décor de tournage de nombreuses productions cinématographiques. Retour à
Ouarzazate pour le déjeuner. L’après-midi, départ pour la kasbah de Tiffoultout et arrêt
photo. Dîner et nuit.

7e jour : Ouarzazate - Marrakech


Départ pour Marrakech par le col de Tizin-Tichka, qui reste enneigé une grande partie de
l’année. Installation à l’hôtel et déjeuner. L’après-midi, visite des extérieurs de Marrakech
: le jardin de la Ménara, tour des Remparts et de la Palmeraie. Dîner et nuit.

8e jour : Marrakech - France


Selon les horaires de vol, transfert à l’aéroport. Assistance aux formalités
d’enregistrement et envol à destination de la France.

Programme type. L’ordre des visites pourra être modifié.


A certaines dates, les nuits à Ouarzazate pourront se faire à Zagora et/ou dans la région de Tinerhir ou
Kelâa.

Les Points forts


• Visite de Marrakech
• Circuit complet à la découverte du Sud
• Prestations de bon confort

Prix circuit
Entre le 3 et le 14 juill. et en vacances de Pâques : séjour d’une semaine maximum.

PRIX CIRCUIT
7 nuits en chambre double en hôtels 3 ou 4* comprenant : les vols spéciaux A/R, la pension
complète, transferts, visites indiquées, guide francophone, entrées aux musées et sites.
Non inclus : taxes aéroport et frais de dossier (49 €), taxe de solidarité pour les départs à
compter du 1er juill. (4 €), hausse carburant (12 €), assurance assistance/rapatriement
option 1 (7 €) ou sécurité totale option 2 (25 €), boissons et dépenses personnelles.
SUPPLÉMENT
• Vacances de Pâques : + 65 € (zone A : 21 avril et 2 mai, zone B : 14 et 25 avril, zone C : 7
et 17 avril) ou 130 € (zone A : 22 avril au 1er mai, zone B : 15 au 24 avril, zone C : 8 au 16
avril).

35
FORFAIT ENFANT
- 10 % sur le forfait adulte. Valable pour 1 enfant de 2 à 11 ans inclus dans la chambre
avec 2 adultes.
Pas de réduction entre le 3 et le 14 juill.

DÉPARTS
*BREST (dimanche) : du 2 avril au 25 juin et du 3 sept. au 29 oct.
**NICE (mardi et samedi) : du 3 juin au 28 oct.

Circuit Villes Impériales

HT par personne de
Grenoble le 12/10

Circuit Villes Impériales

Ce circuit vous fait découvrir les anciennes villes impériales marocaines, cités du savoir et de
l’histoire. Un itinéraire prodigieux au cœur du pays.
Départs jusqu'au 29 octobre 2006.

1er jour : France - Marrakech


Assistance aux formalités d’enregistrement et embarquement à destination de Marrakech.
Prestations à bord selon les horaires de vol. Accueil par notre correspondant, transfert à l’hôtel
et nuit.

2e jour : Marrakech
Journée consacrée à la visite de Marrakech, ancienne ville impériale. Vous découvrirez la
majestueuse silhouette de la Koutoubia qui domine les maisons rouges, les tombeaux saâdiens,
puis le palais de la Bahia, siège du grand Vizir Ba Ahmed datant de la fin du XIXe siècle.
Déjeuner. Continuation par la place Jemaa el Fna, cœur vivant de la ville, le souk des
teinturiers, du cuir en passant par celui des épices. Dîner et nuit.

3e jour : Marrakech - Casablanca ou Rabat


Départ pour Casablanca, capitale économique du Royaume. Déjeuner, puis tour de ville : la

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grande Esplanade des Nations Unies, entourée par le palais de Justice, la préfecture et le
quartier résidentiel d’Anfa. Arrêt devant l’impressionnante mosquée Hassan II (en option :
visite de la mosquée, à régler sur place). Dîner et nuit dans la région de Casablanca ou Rabat.

4e jour : Casablanca ou Rabat - Meknès - Fès


Tour d’orientation de Rabat, capitale administrative, visite de la tour Hassan et du mausolée
Mohammed V, construit en hommage au roi mort en 1961. Continuation vers Meknès et
déjeuner marocain dans un palais. Visite de la ville : les célèbres portes de Bab el Mansour et
Bab el Khamis. Continuation vers Fès. Dîner et nuit.

5e jour : Fès
Journée consacrée à Fès, la plus ancienne des cités impériales, qui fut pendant des siècles le
centre culturel et religieux de l’occident musulman. Découverte de la médina et ses souks, la
médersa Bou Inania ou Attarine, puis la place Néjarine avec sa magnifique fontaine décorée de
mosaïques. Déjeuner dans un ancien palais de la médina, puis visite des tombeaux mérinides
d’où l’on a une vue plongeante sur la ville et ses remparts. Dîner et nuit.

6e jour : Fès - Meknès - Beni Mellal


Excursion à Volubilis, visite de sa célèbre cité romaine. Retour à Meknès pour le déjeuner et
départ pour Béni Mellal via Ifrane, station de ski située au milieu d’une vaste clairière et
continuation vers Azrou, station estivale connue pour sa coopérative artisanale. Traversée du
Moyen Atlas. Dîner et nuit dans la région de Béni Mellal.

7e jour : Beni Mellal - Marrakech


Départ pour Marrakech. Déjeuner puis visite des extérieurs de la ville : le jardin de la Ménara,
tour des Remparts et de la Palmeraie. Dîner et nuit.

8e jour : Marrakech - France


Selon les horaires de vol, transfert à l’aéroport. Assistance aux formalités d’enregistrement et
envol à destination de la France.

Programme type. L’ordre des visites pourra être modifié.


A certaines périodes, les nuits à Fès pourront se faire à Meknès.

Les Points Forts


• Un grand classique qui vous fera découvrir Marrakech, Casablanca, Meknès et Fès
• Circuit culturel
• Prestations de bon confort

Prix circuit
Entre le 3 et le 14 juill. et en vacances de Pâques : séjour d’une semaine maximum.

PRIX CIRCUIT
7 nuits en chambre double en hôtels 3 ou 4* comprenant : les vols spéciaux A/R, la pension
complète, transferts, visites indiquées, guide francophone, entrées aux musées et sites.
Non inclus : taxes aéroport et frais de dossier (49 €), taxe de solidarité pour les départs à
compter du 1er juill. (4 €), hausse carburant (12 €), assurance assistance/rapatriement option 1
(7 €) ou sécurité totale option 2 (25 €), boissons et dépenses personnelles.
SUPPLÉMENT
• Vacances de Pâques : + 65 € (zone A : 21 avril et 2 mai, zone B : 14 et 25 avril, zone C : 7 et
17 avril) ou 130 € (zone A : 22 avril au 1er mai, zone B : 15 au 24 avril, zone C : 8 au 16 avril).

FORFAIT ENFANT
- 10 % sur le forfait adulte. Valable pour 1 enfant de 2 à 11 ans inclus dans la chambre avec 2
adultes.
Pas de réduction entre le 3 et le 14 juill.

DÉPARTS
*BREST (dimanche) : du 2 avril au 25 juin et du 3 sept. au 29 oct.
**NICE (mardi et samedi) : du 3 juin au 28 oct.

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SEQUENCE 1 SEANCE 3
FICHE SUPPORT 3
SITUATION :

Vous travaillez dans une société de cosmétique, vous téléphonez à un


imprimeur afin de lui proposer une éventuelle collaboration au sujet d’un
sac publicitaire qui sera remis à tous les clients achetant une quantité
importante de produits.
DIALOGUE :

Vous : bonjour, je suis …….. je travail pour la société COSMAGIR. Je me


permets de vous contacter. Nous avons eu l’occasion de travailler ensemble
en 2003. nous faisions à cette époque une brochure publicitaire spécifique à
certains produits. J’ai, alors, apprécié vos conseils en matière de créativité.

L’imprimeur : Oui, je me souviens très bien. Cette collaboration avait été


très intéressante. Que désirez-vous cette fois-ci ?

Vous : Je vous résume brièvement le problème. Nous souhaitons


actuellement créer un nouveau sac publicitaire, de grand format, destiné
aux acheteurs qui prennent plusieurs produits. Il faut un sac très solide mais
surtout nouveau, très original, fidèle à notre image de marque. Nous avons
également envie qu’il soit facilement utilisable par la suite, comme sac de
plage par exemple. Nous sommes à la recherche d’idées de ce types, vous
voyez sans doute de quoi il s’agit ?

L’imprimeur : je vois ce que vous recherchez. L’idée du sac de plage


pourrait en effet être approfondie. Justement, pour l’été dernier, nous avons
eu l’occasion de créer des sacs de plage relativement originaux. Vous avez

38
dû en voir. Entre les deux parois qui constituaient l’enveloppe du sac, nous
avions placé un liquide bleuté sur lequel flottaient des bateaux. La paroi
extérieure du sac était transparente. Ces sac on connu un vif succès.

Vous : je suis content que vous ayez déjà confronté ce type de produit.
Pourquoi n’envisagerions-nous pas l’idée d’une bouteille de parfum dont le
liquide serait apparent ? je crois qu’il faut que nous nous rencontrions pour
creuser cette idée.

L’imprimeur : Oui, tout à fait. Vous savez, nous sommes au courant des
dernières nouveautés. Nous allons à tous les salons professionnels qui
peuvent nous concerner. Nous n’hésitons pas à tester des produits
nouveaux. Je crois, en effet, qu’une rencontre pourrait être fructueuse.

Vous : J’en serai enchanté. Il faut que, pour notre prochaine réunion sur
les objets publicitaires j’ai u dossier relativement complet à proposer à ma
hiérarchie.

L’imprimeur : Voulez-vous que nous nous voyons la semaine prochaine ?


Mercredi par exemple. Je n’ai aucun rendez-vous l’après-midi.

Vous : Oui, si vous voulez, je passerai vers 14 h 15 ? Cela vous convient-


il ?

L’imprimeur : Oui, tout à fait, 14 h 15, mercredi prochain. C’est noté. Je


vous souhaite une bonne fin de journée.

Vous : je vous remercie de votre obligeance. A bientôt.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion


et de traitement de l’information écrite
Séance 4 : La prise de note en conférence ou réunion

Objectifs • Ecouter avec attention et exercer sa mémoire;


• Structurer une prise de note en vue d’une
exploitation ultérieure;
• Exploiter une prise de note en vue d’un écrit :
compte rendu, note
de synthèse.
Durée : 2 heures

Matériel :
support  Un extrait d’une réunion
 Le texte intitulé « Des mesures sévères contre les
pirates »
Prérequis :

39
ELEMENTS DE CONNAISSANCE

Dans la séance précédente nous avons identifié les techniques


nécessaires à une prise de note efficace. Dans cette séance nous allons
nous exercer à prendre des notes.
Prendre des notes consiste à consigner par écrit, d’une façon claire et
structurée, l’essentiel d’un message oral long pour en faire un compte
rendu généralement écrit. Cette activité suppose d’une part une bonne
qualité d’écoute et d’attention et, d’autre part, la capacité à distinguer
spontanément l’essentiel de l’accessoire, l’idée générale de l’anecdote.

A- COMMENT PRENDRE DES NOTES EXPLOITABLES :

1- Avoir les outils nécessaires et prêts à l’emploi :


Deux stylos de couleurs différentes, un bloc notes ou un cahier ou des
feuilles volantes de format A4 préparées (voir le modèle proposé ci-
dessous).

………Date ……
…........Titre de la
conférence………….
….….. ou objet de la
réunion………….
…………………………………………
…………….. ……………………………………......
………………… ..........................................
………………… ......................
……………...... …………………………………………
Marge …………………………………………
réservée aux Zone de prise de notes
questions, ………………………………………..
remarques, …………………………………………
compléments ……………………………………….
d’informatio ………………………………………
ns……………… ……………………………………..
………………… …………………………………………
………………… ……………………………………….
………………… ……………………………………….
………………… ……………………………………….
……..

2- Respecter quelques conseils d’écriture :

Dater la première page et numéroter les pages (surtout s’il s’agit de


feuilles volantes);
Structurer la prise de note en faisant apparaître le plan de la
conférence ou de l’exposé, ou les points de l’ordre du jour de la réunion;
Espacer les lignes d’écriture afin de pouvoir vous relire plus aisément;
Éviter de tout écrire intégralement, utiliser un système de codification
et d’abréviation, résumer les idées principales.
40
3- Se préparer mentalement :

Efforcez-vous de libérer votre esprit

B- COMMENT DEVENIR PERFORMANT :

En matière de prise de note, les facteurs d’efficacité essentiels sont :


• La mémorisation : les intervenants parlent vite; nous écrivons
lentement… il y a donc un décalage inévitable entre l’expression orale et
la prise de notes. Ce décalage peut et doit être compensé par la
mémoire.
• L’aptitude à dégager l’essentiel de l’accessoire, justement pour
soulager la mémoire et…être à nouveau disponible pour l’idée suivante.
• La capacité à structurer des notes, à introduire des titres, des
sous-titres personnels lorsque ceux-ci n’ont pas indiqués par le
conférencier ou l’animateur.

C- PRENDRE DES NOTES…POURQUOI FAIRE? :

On peut prendre des notes simplement pour conserver la trace d’une


conférence ou d’une réunion intéressante. Mais la prise de notes peut
avoir une finalité collective : celle d’informer un groupe de personnes.
Elle servira alors à l’établissement d’un compte rendu.

▀ ACTIVITE 1 :
Apprenez à dégager l’essentiel de l’accessoire

Dans le texte proposé qui est extrait d’une réunion (Cf. Séquence 1
Séance 4 Fiche support n° 1), éliminez les exemples, les
commentaires, les digressions pour ne retenir que les informations qui
constituent le fond du message. Dégagez ensuite l’idée ou les idées
essentielles.

▀ ACTIVITE 2 :

Le texte intitulé « Des mesures sévères contre les pirates » (Cf. Séquence 1
Séance 4 1Fiche support n° 2) va vous être lu par votre formateur,
notez uniquement les idées principales en les résumant.

▀ ACTIVITE 3 :
1- Des stagiaires (2 ou trois participants) sont invités, à tour de rôle à
improviser une courte intervention sur un thème de leur choix.

41
2- Chaque orateur avant de parler, indique sur un papier connu de lui
seul son intervention, l’orientation générale de son message (par
exemple : « j’ai l’intention de vous convaincre », ou « j’ai l’intention de
vous décrire une ville », ou « je vais vous présenter tel ou tel thème ou
phénomène » etc.).

3- Pendant chaque intervention les autres participants regroupés en


sous groupes prennent des notes et rédigent un résumé de
l’intervention.

Cette prise vise à analyser le contenu de l’exposé (sa structure :


introduction conclusion, plan, arguments.).

4- Après chaque intervention chaque rapporteur de groupe lis le


résumé réaliser par son groupe. L’ensemble de la classe essaie de :

• voir pourquoi le résumé est plus ou moins fidèle à ce qu’à


voulu dire l’orateur;
• chercher en quoi les notes prises reflètent l’intention de
l’orateur.

42
SEQUENCE 1 SEANCE 4
FICHE SUPPORT 1

Pour des raisons diverses, nombre d’organismes


et parmi eux les entreprises font de plus en plus
souvent appel à des membres de leur
encadrement pour assurer ponctuellement
certaines formations. Ces derniers, dont ce n’est
pas le métier principal, consacrent une fraction
de leur temps à des activités de transmission de
connaissances fondamentales ou de processus
de travail dans lesquels ils sont experts.
Parallèlement une autre évolution tend à se
dessiner qui pousse à demander à l’encadrement
de se préoccuper en permanence de la formation
sur le terrain de leurs collaborateurs. Cela
suppose que ces cadres soient en outre capables
de transformer une situation de travail stricto
sensu en une situation comportant des effets
formateurs. C’est une sorte de découverte de la
formation « sur le tas notablement notifiée,
cependant, par les nouvelles relations de travail
et par les moyens pédagogiques modernes »

43
SEQUENCE 1 SEANCE 4
FICHE SUPPORT 2

Des mesures sévères contre les pirates


La justice s'attaque à la copie illégale de musique et d'images sur le Web, une série de mesures
sévères ont été prises. Les jeunes qui envisagent d'acheter un graveur de CD devraient peut-être
y réfléchir à deux fois: les éditeurs de disques ont décidé de déclarer la guerre aux centaines de
milliers d'internautes qui téléchargent gratuitement de la musique sur le réseau. Le tribunal vient
de condamner deux étudiants à des amendes de 19 000 et 13 500 euros et deux mois de prison
avec sursis pour avoir réalisé des copies de 72 CD de musique, de 392 films sur DVD et 111
jeux vidéo à partir d'Internet.
"Il n'y a aucune différence entre voler un disque dans un magasin et télécharger de la musique
sur Internet", estime la Société civile des producteurs de phonogrammes en France. Cette
réaction suit celle lancée en septembre aux États-Unis par la puissante Association des maisons
de disques américaines (RIAA) qui a déposé 261 plaintes contre des internautes, désormais
menacés d'amendes énormes par la justice (jusqu'à 150 000 dollars par titre téléchargé et
répandu illégalement). En France aussi, les maisons de l'édition musicale sont plus que jamais
d'accord pour mettre fin à l'activité des sites de partage de données appelés "peer to peer" (P2P)
– d'égal à égal – qui permettent d'échanger de la musique, des films ou des logiciels sur le
réseau, et qui seraient responsables, selon eux, des graves problèmes éprouvés sur le marché: les
ventes de disques ont reculé de 13 % en France durant les douze derniers mois.
Le P2P représente aujourd'hui près de la moitié du trafic Internet, où 130 millions de titres
illégaux circulent chaque jour, grâce à des programmes comme KAZAA, DONKEY,
GNUTELLA ou MORPHEUS, qu'il suffit de graver sur CD une fois téléchargés sur l'ordinateur.
L'an dernier, environ 200 millions de disques vierges ont été vendus contre seulement
165 millions d'albums enregistrés.
Les producteurs ont cru trouver la solution en verrouillant leurs disques avec des systèmes
anticopie, mais ceux-ci semblent bien inefficaces: quelque part il y a toujours un "hacker" qui
parvient à débloquer ces disques. Les pirates ont pourtant bien des raisons de s'inquiéter car le
gouvernement prépare une loi sur "l'économie numérique". Elle prévoit non seulement une
punition plus sévère pour le téléchargement illégal mais également une peine de deux ans de
prison et une amende de 150 000 euros pour ceux qui essaient de débloquer les systèmes
anticopie. Cette décision pourrait menacer le développement d'Internet et pose le problème
d'équilibre entre liberté du commerce, protection de la vie privée et respect du droit des
consommateurs.
Source: LExpress.fr

44
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion
et de traitement de l’information écrite
Séance 5: Les différents types de textes - Les textes
descriptifs

Objectifs • Identifier les textes descriptifs;


• Analyser un texte descriptif;
• Produire un texte descriptif.
Durée : 2 heures

Matériel
Support  le texte publicitaire intitulé « Votre résidence LES
TEMPLES DU SOLEIL
 Le document intitulé CLÉRMONT FERRAND

Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
LES TYPES D'ECRITS ET DE TEXTES

Les diverses formes d'écrits sociaux utilisent divers supports (livre,


dépliant, affiche, journal, lettre ...) et possèdent leurs caractéristiques
propres.

Un même type d'écrit peut relever de différents types de textes :

- une BD peut ainsi être narrative, explicative ou argumentative ;

- une publicité peut être également narrative, descriptive ou


argumentative ;

- de même, une lettre peut être narrative, argumentative, explicative,


voire les trois choses en même temps en enchâssant diverses
séquences.

Un écrit obéit à des caractéristiques spécifiques de mise en page,


d'organisation, de rubriques... Exemples significatifs : la fiche d'un
médicament, la silhouette typée d'une lettre, d'une recette de cuisine
etc.

Un texte est souvent une unité complexe, constituée d'un ensemble de

45
séquences textuelles différenciées : leurs limites peuvent souvent être
repérées grâce au découpage en paragraphes, à l'emploi des temps, aux
indices d'énonciation...

Ainsi, un texte narratif, c'est à dire à dominante narrative, peut


comporter des passages descriptifs ; un texte argumentatif peut
enchâsser une anecdote (petit récit) qui lui sert d'exemple,
d'illustration...
LES TEXTES DESCRIPTIFS
Ce type présente surtout des arrangements dans l'espace et asserte des
énoncés d'état ; les éléments rapportés sont situés dans l'espace. Parmi
ses caractéristiques :

- plutôt statique

- prédominance de l'Imparfait et des verbes d'état

- progression thématique à thèmes éclatés

- abondance des adjectifs et circonstanciels de lieux.

▀ ACTIVITE 1 :

 LES TEXTES DESCRIPTIFS

Lisez le texte publicitaire intitulé « Votre résidence LES TEMPLES


DU SOLEIL l’animation et les services» (Cf. Séquence 1 Séance 5
Fiche support n° 2) et complétez le schéma qui suit en ajoutant
les mots que vous aurez relevés dans le texte.

46
Résidence temples
du soleil

Situation Présentation de la Animation Services et parties


résidence communes

▀ ACTIVITE 2 :

Lisez attentivement le document intitulé CLÉRMONT FERRAND


qui comprend une description de la ville puis remplissez la grille
suivante :

Situation

Environnement

Population

Importance régionale

Activités
économiques
principales
Monuments célèbres

47
▀ ACTIVITE 3 :
Rédiger un texte descriptif sur la ville de Marrakech en vous
inspirant des éléments proposés dans le tableau ci-dessous (ces
éléments ne son donnés qu’à titre indicatif vous êtes invités à
faire des recherches personnelles pour compléter la construction
de votre texte.).

Situation Ville du sud-ouest du Maroc


On l’appelle « perle du sud » ou de
"ville rouge"
Entourée des collines et des montagnes
de l'Atlas
fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin,
premier souverain de la dynastie des
Almoravides
La ville est divisée en deux parties
distinctes : la médinaet Guéliz
La médina ("ville" en arabe) correspond
à la ville historique. Entourée de
remparts en pisé construits par
l'Almoravide Ali Ben Youssef en 1132 .
Cette immense enceinte est percée par
19 portes parmi lesquelles il faut
signaler les deux principales :

• Bab Doukkala

• Bab Aghmat

Environnement Vallée de l'Ourika à 30 km ,


Oukaimeden, station de ski à 74 km,
Parc national de Toubkal à 70 km au
sudSite archéologique d'Aghmat, à 30
km, Tinmel, ancienne bourgade berbère
(XIe siècle), à 60 km

Population 1 000 000 habitants (Marrakchi) à


Marrakech
400 000 habitants dans sa médina
La densité atteint les 350 habitants à
l’hectare

Importance régionale Quatrième grande ville du Maroc après


Casablanca, Rabat et Fes

La wilaya de la région de Marrakech


occupe un vaste domaine
géographique, couvrant une superficie
de 31160 km2.

Le secteur de la Pêche maritime joue un


rôle important dans le développement

48
économique et social de la région en
général et de la province d'Essaouira en
particulier bien que la région ne
possède qu'un seul port situé à
Essaouira
L'agriculture de la région se caractérise
par la prédominance de la
céréaliculture et de l'arboriculture.

Les ventes d'électricité dans la région


de Marrakech représentent 6% à
l'échelle nationale

L'industrie est un secteur important


dans la région de Marrakech

Formation universitaire : Université


Cadi Ayyad
Le secteur touristique joue un rôle
capital dans l'économie de la Région, et
son développement se répercute sur
d'autres tels que l'artisanat, le
transport, etc.

Principales Activités L'économie de Marrakech repose


économiques essentiellement sur le tourisme. La ville
est un haut-lieu touristique, plus de
deux millions de touristes chaque
année.

Le développement futur de Marrakech


s'articule aussi autour de l'autoroute
Settat–Marrakech de 146 Km en cours
de construction, dont l'achèvement est
prévu courant 2007.

Monuments célèbres Place Jamaa El Fna (XIe siècle), Medersa


Ben Youssef (XVIe siècle), les tombeaux
saadiens (XVIe siècle), Mosquée de la
Koutoubia (XIIe siècle), Palais de la
Bahia (XIXe siècle), Palais El Badi
(XVIe siècle), Jardins de la Ménara
(XIIe siècle), Jardins de l'Agdal
(XIIe siècle), Musée Dar Si Saïd
(XIXe siècle).
Personnages célèbres nés Just Fontaine (18 août 1933), ancien
à Marrakech footballeur français-Giacomo de Pass
(10 novembre 1938), artiste et
sculpteur italien- Élisabeth Guigou (6
août 1946), femme politique française-
Sapho (10 janvier 1950), artiste franco-
marocaine- Éric Besson (2 avril 1958),
homme politique français- Mahi
Binebine (1959), peintre et romancier
marocain- Nadia Farès (20 décembre
1973), actrice de cinéma française.
Activités culturelles Festival des arts populaires de
Marrakech, festival annuel courant le

49
mois de juillet.

Festival international du film de


Marrakech, événement annuel courant
octobre pour récompenser la meilleure
production marocaine et étrangère.

SEQUENCE 1 SEANCE 5
FICHE SUPPORT 1
Votre résidence LES TEMPLES DU SOLEIL l’animation et
les services
Appartement à double exposition, ils ont une vue à la fois sur
l’extérieur et sur l’intérieur :
 Terrasses et balcons ouvrent largement sur de
somptueux décor des cimes et des pentes, des champs de
neige, du soleil.
 Le paysage intérieur joue avec le décalage des niveaux,
les couleurs des façades, la puissance des charpentes, le
charme du jardin d’hiver pour composer un univers
chaleureux, humain, protecteur.

Dans chaque appartement, un téléviseur, relié à la régie


centrale, reçoit, outre les chaînes nationales, les informations
vidéo-texte et les programmes vidéo-films diffusés par la
résidence.

De vos appartements vous • A l’accueil : de la


avez accès directement, sans gentillesse, de
sortir, au « Central » où les l’efficacité, des idées
services, l’animation, la vie du pratiques, une prise en
temple sont organisés sur six charge immédiate.
niveaux : Une bagagerie, des
vestiaires…
• Le niveau Club forme : une
salle de gymnastique, un des forfaits de remontées
sauna. mécaniques. Un skiman qui
vous fournira l’équipement
• Les deux niveaux loisirs : dont vous avez besoin. Un
une salle de 150 places avec affichage vidéo-texte qui
scènes régie audiovisuelle, où vous donnera toutes les
50
se déroulent spectacles, informations sur la météo,
concerts, soirées dansantes. la neige, les remontées
Une bibliothèque. Un mécaniques, la station.
auditorium. Des salles de
projection vidéo. Sans sortir des temples du
soleil : une superette, pour
• Le niveau services : skiman, vous approvisionner :
commerces. alimentation, boulangerie,
boucherie, articles divers.
• Le niveau accueil : hall
d’accueil, bureaux de Trois restaurants : la
réservation, de vente Pizzeria (Maître PIZZAÖLO
immobilière. La pizzeria, la Albert), Brasserie-Grill et
brasserie grill. ses formules steak-house
sympathiques.
• Le niveau bar-club : piste de
danse, piano, cheminée, des La petite ville de charme
billards et une terrasse. compte : des pistes de ski,
une banque, les PTT, les
• A l’arrivée : un parking services médicaux
couvert pour votre voiture. complets, un cours de
tennis couvert et 25
commerces.

SEQUENCE 1 SEANCE 5
FICHE SUPPORT 2

Clermont-Ferrand

Clermont-Ferrand est une ville surnommés les Bibs (du nom de


du centre de la France, capitale Bibendum, la mascotte de la
de la région d'Auvergne et du société). En 1970, Michelin
département du Puy-de-Dôme. employait 30 000 Clermontois.
Clermont se situe au sein du Aujourd'hui, le poids de la
Massif Central, à 410 mètres manufacture Michelin au sein
d'altitude. À l'Ouest, la ville est de Clermont-Ferrand a
surplombée par le plateau sur grandement diminué (à cause,
lequel se trouve la chaîne des entre autres, de la robotisation
Puys parmi lesquels se dresse et de la délocalisation) mais elle
le puy de Dôme, son plus est indissociable de Clermont,
célèbre volcan. À l'est de qui reste le centre névralgique
51
l'agglomération s'étend la et administratif.
plaine de la Limagne.
Les autres activités importantes
Nous nous trouvons ici dans une de la région clermontoise sont :
double logique : la ville est à la
fois un point de contact entre la • L'agro-alimentaire dû à la
plaine céréalière de la Limagne proximité de la plaine de
et la montagne d'élevage des la Limagne
Monts Dômes, mais également • L'industrie
un carrefour central important : pharmaceutique
ainsi, Clermont est reliée par
l'autoroute à Saint-Etienne puis • La métallurgie
Lyon , les Alpes et Marseille
(A72), Bordeaux puis Limoges, • Pascalis, le Pôle des
Brive, Périgueux et Toulouse Technologies de
(A89), Paris puis Bourges, l'Information et de la
Montluçon et Nevers (A71) et Communication (TIC
Béziers puis le Massif Central, La ville de Clermont possède un
Montpellier, Perpignan et réseau de transport en commun
l'Espagne (A75). géré par la T2C dont l'armature
principale reposera dès octobre
Une grande partie de la ville,
2006 sur un tramway sur pneus
allant de la place de Jaude
de technologie Translohr,
jusqu'au carrefour Europe de
complété par des lignes de bus.
Chamalières, occupe une butte
Une première ligne de transport
volcanique. Il s'agit, en fait, du
en commun en site propre a été
bord du cratère d'un maar
mise en service en 2001
datant de plus de 150 000 ans.
(technologie Civis) mais les
Celui-ci mesure environ 1,5 km
véhicules Civis ont été retirés
de diamètre et a été comblé par
du service en raison de
les alluvions de la Tiretaine,
nombreux problèmes et de
petit cours d'eau qui traverse la
coûts de fonctionnement
ville.
élevés. La ligne est à présent
La ville, avec une importante assurée par des autobus Agora
agglomération industrielle qui à guidage optique. Depuis
compte 409 558 habitants, s'est septembre 2004, le service
développée autour de la butte MooviCité, initié par le Syndicat
centrale sur laquelle s'élève la Mixte des Transports en
cathédrale, colonisant Commun de l'agglomération
notamment la plaine à l'Est clermontoise (SMTC), propose
ainsi que, dans une moindre des transports à la demande
mesure, les coteaux à l'Ouest. pour les personnes à mobilité
La ville est caractérisée par un réduite, ainsi que la location de
climat de forte amplitude vélos classiques et de vélos à
thermique : l'été chaud est assistance électrique (V.A.E.),
marqué par des orages tandis pour tous sur le périmètre de
que l'hiver est froid et sec. La l'agglomération
pluviométrie est l'une des plus
faibles de France (13e sur 100 Clermont est classée Ville d'Art
avec 591 mm par an), et d'Histoire. Beaucoup de
l'ensoleillement se situe quant à monuments peuvent
52
lui dans la moyenne nationale déconcerter par leurs teintes
(1 907 h / an). La station de sombres. Le matériau de
mesures de Météo France se construction traditionnel est en
trouve tout près de l'aéroport effet la pierre de Volvic- issue
de Clermont-Ferrand Auvergne. des « cheyres » basaltiques de
On y a enregistré les la chaîne des puys- qui s'étend
températures extrêmes de 40,7 du gris clair au noir intense.
°C en juillet 1983 et -29,0 °C en
février 1929. Les édifices et monuments les
plus importants sont : La
Clermont-Ferrand est très Cathédrale Notre-Dame-de-
marquée par la manufacture l'Assomption, construite entre
française de pneumatiques 1248 et 1902., le vieux centre
Michelin, qui a donné son autour de la place de la
aspect à la ville. En effet, la Victoire, les caves du quartier
famille Michelin — très historique, le quartier
paternaliste — a construit de historique de Montferrand et la
nombreux bâtiments publics rue du Port.
(écoles, crèches, stade, etc.).
Dans les années 1910,
l'entreprise est parmi les
premières à verser des
allocations familiales à ses
employés, qui sont

53
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion
et de traitement de l’information écrite
Séance 6: Les différents types de textes - Les textes
narratifs

Objectifs • Identifier les textes narratifs;


• Analyser un texte narratif;
• Produire un texte narratif.
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  texte intitulé « Souvenirs d’enfance »
 texte intitulé « la passion des enfants»
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
LES TYPES D'ECRITS ET DE TEXTES

Les diverses formes d'écrits sociaux utilisent divers supports (livre,


dépliant, affiche, journal, lettre ...) et possèdent leurs caractéristiques
propres.

Un même type d'écrit peut relever de différents types de textes :

- une BD peut ainsi être narrative, explicative ou argumentative ;

- une publicité peut être également narrative, descriptive ou


argumentative ;

- de même, une lettre peut être narrative, argumentative, explicative,


voire les trois choses en même temps en enchâssant diverses
séquences.

Un écrit obéit à des caractéristiques spécifiques de mise en page,


d'organisation, de rubriques... Exemples significatifs : la fiche d'un
médicament, la silhouette typée d'une lettre, d'une recette de cuisine
etc.

est souvent une unité complexe, constituée d'un ensemble de


Un texte
séquences textuelles différenciées : leurs limites peuvent souvent être
repérées grâce au découpage en paragraphes, à l'emploi des temps, aux
54
indices d'énonciation...

Ainsi, un texte narratif, c'est à dire à dominante narrative, peut


comporter des passages descriptifs ; un texte argumentatif peut
enchâsser une anecdote (petit récit) qui lui sert d'exemple,
d'illustration...

LES TEXTES NARRATIFS


Un texte narratif est concentré sur des déroulements dans le temps et
asserte des énoncés de faire. Dynamique par définition, il se caractérise
par :
- l'emploi prédominant du Passé Simple et des verbes d'action;
- la progression thématique en ligne;

- l'abondance des circonstanciels de temps, des marqueurs de temps.

Il s'organise selon un déroulement temporel et causal : les événements


relatés sont liés entre eux par des relations chronologiques et logiques.

Exemple de schéma narratif

Situation Situation de départ, stable, sans


= équilibre
initiale événement particulier

Un événement vient rompre


Élément
l'équilibre de départ, l'histoire
déclencheur
commence vraiment

- Action(s) => Les personnages peuvent


les
déséquilib échanger à travers des
péripéti
re dialogues (style direct ou
- Réaction(s) es
indirect)

Le héros, ou un événement
Dénouement
inattendu résolvent le problème

La situation finale est marquée


Situation finale = équilibre par le retour à un nouvel
équilibre

Les temps de conjugaison employés

Temps du Passé simple (elle s'écria, elle dit, ils s'en allèrent...)
récit Imparfait (ils s'amusaient, on regardait...)
éventuellem
ent Présent (je vois, nous arrivons...)
Temps du Passé composé (j'ai compris, ils sont partis...)
dialogue

55
On remarquera :

Le texte narratif a toujours un titre, il comporte souvent plusieurs


personnages dont le héros (qu'on appelle le narrateur lorsque c'est
lui qui est l'auteur et qu'il se désigne par le pronom je. Le texte narratif
comporte souvent des passages d'un autre type (informatif,
prescriptif, poétique, descriptif, des dialogues...).

▀ ACTIVITE 1 :
Lisez le texte intitulé « Souvenirs d’enfance » (Cf. Séquence 1 Séance
6 Fiche support n° 1)
Répondez aux questions suivantes :

Qui est le narrateur?


Que raconte-t-il?
Quel est l’événement principal?
Quels sont les personnages de l’histoire?
Où se passe cet événement?
Cet événement semble-t-il avoir marqué le narrateur? Pourquoi?

▀ ACTIVITE 2 :
A partir du texte intitulé « Souvenirs d’enfance » complétez le tableau
suivant :

Situation initiale
Élément déclencheur (événement)
Actions (que l’événement suscite
chez le narrateur)
Réactions (que l’événement suscite
chez le narrateur)
Dénouement
Situation finale

▀ ACTIVITE 3 :

Lisez le texte intitulé « la passion des enfants» (Cf. Séquence 1


Séance 6 Fiche support n° 2)
Répondez aux questions suivantes :

Qui est le narrateur ?


56
Relève les indicateurs temporels qui structurent le passage.
- Quels temps sont surtout utilisés ? Avec quelle(s) valeur(s)
d’emploi ?
- Quels sentiments sont exprimés explicitement ? Qui les
ressent ?
- Quels sentiments peux-tu deviner ? Qui les éprouve ?
- Relève les verbes dont le mari est le sujet. Qu’en déduis-tu ?
- Combien comptes-tu de phrases ? De propositions ?
- Comment les propositions sont-elles reliées surtout ?

▀ ACTIVITE 4 :

Rédiger une conclusion qui montrera que tous les éléments concourent
à produire une impression globale que tu préciseras.

SEQUENCE 1 SEANCE 6
FICHE SUPPORT 1

SOUVENIRS D’ENFANCE
J’ai sept ans, peut-être huit. Je sors d'un grand magasin, entièrement habillé de neuf, comme
pour affronter une vie nouvelle. Mais pour l'instant, je suis encore un enfant qui donne la main à
sa maman, boulevard des platanes.
je ne suis pas grand et ne voit devant moi que des jambes très affairées. Sur la chaussée, des
centaines de roues qui tournent ou s'arrêtent.
Avant de traverser la rue du port, je remarque, à un kiosque de journaux, un énorme pied de
footballeur qui lance le ballon dans des « buts » inconnus. Pendant que je regarde fixement la
page de l'illustré, j’abandonne la main de sa mère. Je suis entraîné dans un remous de passants.
Une jupe violette, un pantalon à raies, une djellaba, et par terre une boue déchirée par des
milliers de pieds. C'est tout ce que je vois. Amputé de ma maman, je me sens rougir. Colère
d'avoir à reconnaître mon impuissance dans la foule, fierté refoulée et qui, d'habitude me saute
au visage ? je lève la tête. Des visages indifférents ou tragiques. De rares paroles entendues

57
n'ayant aucun rapport avec celles des passants qui suivent. Au milieu du bruit, je crois entendre
le lugubre appel de ma mère : « Adnane ! » La voix m’arrive déchiquetée comme par
d'invisibles ronces. Elle semble venir de derrière moi. je rebrousse chemin, mais ne répond pas.
Et toujours le bruit confus de la rue, ce bruit qui cherche en vain son unité parmi des milliers
d'aspirations différentes. Je trouve humiliant d’être perdu et je ne veux pas que les passants s'en
aperçoivent. Je saurai bien retrouver ma mère tout seul. Je marche maintenant du côté de la rue
des cèdres, gardant dans ma paume le souvenir de la pression d'une main chère et rugueuse dont
les aspérités semblaient faites pour mieux tenir les doigts légers d'un enfant. Soudain, je connais
au loin la silhouette de ma mère, je l’appelle, elle accourt vers moi. Elle me prend la main la
serre très fort et nous filons droit vers le quartier, la maison.

SEQUENCE 1 SEANCE 6
FICHE SUPPORT 2
La passion des enfants

Par un après-midi du mois d'août, une légère voiture s'arrêta brusquement


devant les deux maisonnettes, et une jeune femme, qui conduisait elle-
même, dit au monsieur assis à côté d'elle :
- Oh ! regarde, Ali , ce tas d'enfants ! Sont-ils jolis, comme ça, à grouiller
dans la poussière.
L'homme ne répondit rien, accoutumé à ces admirations qui étaient une
douleur et presque un reproche pour lui.
La jeune femme reprit :
- Il faut que je les embrasse ! Oh ! comme je voudrais en avoir un, celui-là, le
tout petit.
Et, sautant de la voiture, elle courut aux enfants, prit un des deux derniers,

58
celui de la famille SADID, et, l'enlevant dans ses bras, elle le baisa
passionnément sur ses joues sales, sur ses cheveux blonds frisés et
pommadés de terre, sur ses menottes qu'il agitait pour se débarrasser des
caresses ennuyeuses.
Puis elle remonta dans sa voiture et partit au grand trot. Mais elle revint la
semaine suivante, s'assit elle-même par terre, prit le moutard dans ses bras,
le bourra de gâteaux, donna des bonbons à tous les autres ; et joua avec
eux comme une gamine, tandis que son mari attendait patiemment dans
voiture.
Elle revint encore, fit connaissance avec les parents, reparut tous les jours,
les poches pleines de friandises et de sous.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion


et de traitement de l’information écrite

59
Séance 7 : Les différents types de textes - Les textes
explicatifs

Objectifs • Identifier les textes explicatifs;


• Analyser un texte explicatif;
• Produire un texte explicatif.
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  texte intitulé « L'inventeur de "Ctrl+Alt+Del" »

Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
LES TYPES D'ECRITS ET DE TEXTES

Les diverses formes d'écrits sociaux utilisent divers supports (livre,


dépliant, affiche, journal, lettre ...) et possèdent leurs caractéristiques
propres.

Un même type d'écrit peut relever de différents types de textes :

- une BD peut ainsi être narrative, explicative ou argumentative ;

- une publicité peut être également narrative, descriptive ou


argumentative ;

- de même, une lettre peut être narrative, argumentative, explicative,


voire les trois choses en même temps en enchâssant diverses
séquences.

Un écrit obéit à des caractéristiques spécifiques de mise en page,


d'organisation, de rubriques... Exemples significatifs : la fiche d'un
médicament, la silhouette typée d'une lettre, d'une recette de cuisine
etc.

Un texteest souvent une unité complexe, constituée d'un ensemble de


séquences textuelles différenciées : leurs limites peuvent souvent être
repérées grâce au découpage en paragraphes, à l'emploi des temps, aux
indices d'énonciation...

Ainsi, un texte narratif, c'est à dire à dominante narrative, peut


comporter des passages descriptifs ; un texte argumentatif peut
enchâsser une anecdote (petit récit) qui lui sert d'exemple,
d'illustration...

LES TEXTES EXPLICATIFS

Un texte informatif communique un savoir, des données ; il vise à


combler des lacunes, sans prétendre changer l'opinion du lecteur,
destinataire. L'objectif est donc d'informer.

60
Le texte didactique : c'est une variante du type informatif ; dans ce cas
de figure, on apporte une explication dès qu'une difficulté supposée
surgit, car le texte a pour fonction de faire apprendre quelque chose à
quelqu'un de moins savant.

Le texte explicatif, stricto sensu, cherche à faire comprendre, c'est à


dire à éclairer un problème, à en faciliter la compréhension. C'est ainsi
souvent un texte qui résout un paradoxe, explique un problème
apparent; il répond fréquemment à un "pourquoi?", à un "comment?".
Exemples : Pourquoi le Soleil ne nous paraît-il pas plus gros que la lune,
alors qu'on le sait gigantesque ? Comment les dinosaures ont-ils
disparu ?
Fréquemment, trois moments structurent ce type de texte :
- Une phase de questionnement, de mise en problème
(problématisation). Souvent, une partie descriptive précède, en guise
d'introduction, et présente le phénomène.
- Un moment de résolution, d'apport d'explications,
- Un temps de conclusion, de synthèse récapitulative où l'émetteur
rappelle ce qu'il a voulu montrer.

▀ ACTIVITE 1 :

Lisez le texte intitulé « L'inventeur de "Ctrl+Alt+Del" » Cf. Séquence


1 Séance 7 Fiche support n° 1) et répondez oralement aux questions
suivantes :

Quel est le phénomène qui est exposé dans ce texte ?

Quelle est la profession de David Bradley. Dans quelle compagnie a-t-il


toujours travaillé?

Quelle commande David Bradley a-t-il mise au point? À quoi cette


commande sert-elle?

Que peut-il – malheureusement – se passer quand on emploie cette


commande?
Est-ce qu'il a fallu longtemps à David Bradley pour écrire le code de
cette commande?
David Bradley, savait-il dès le début que cette commande allait le
rendre célèbre?
Quels étaient les débuts de David Bradley chez IBM?
Le 'blocage' semble avoir toujours existé. Cherchez dans le texte la
phrase qui le prouve.
Combien de temps David Bradley a-t-il travaillé pour la compagnie
IBM? Quel âge a-t-il aujourd'hui?

61
Que va faire David Bradley après avoir quitté la compagnie IBM?

▀ ACTIVITE 2 :

Travail à présenter oralement ou par écrit (Votre formateur vous


précisera s’il faut préparer un travail écrit ou oral)

14. Cherchez sur Internet d'autres informations sur David Bradley


et présentez ce personnage oralement ou par écrit.
15. Cherchez sur Internet d'autres informations sur le personnage
nommé 'Bill' dans le texte et présentez-le oralement ou par écrit.
16. Cherchez quelques informations sur le début et le
développement des ordinateurs personnels et présentez le résultat
de vos recherches oralement ou par écrit.

SEQUENCE 1 SEANCE 7
FICHE SUPPORT 1

L'inventeur de "Ctrl+Alt+Del"

David Bradley, ingénieur en informatique chez IBM, quitte la société à l'âge


de 55 ans. Il laisse au monde une seule commande que tous ceux qui
travaillent sur ordinateur connaissent bien: Ctrl+Alt+Del. En effet, lorsque la
machine est "plantée" comme on dit, c'est-à-dire qu'elle est entièrement
bloquée et que rien ne va plus, il n'y a plus qu'une solution à essayer:
enfoncer en même temps les touches "Ctrl", "Alt" et "Del". Ceci permettra à
l'ordinateur de redémarrer à zéro, en perdant le travail en cours, s'il n'a pas
été sauvegardé avant le blocage.

David Bradley raconte qu'il ne lui a fallu que cinq minutes pour écrire le
code informatique miracle. "Je ne me doutais pas que cette petite
commande allait devenir si importante. J'ai fait tant d'autres choses mais…
je ne suis connu que pour ça. C'est moi qui ai inventé cette combinaison,
mais c'est Bill qui l'a rendue célèbre."

Dans les années 1980, David Bradley faisait partie d'un petit groupe – une
douzaine de personnes – qui étaient à la base de l'ordinateur PC d'IBM. Les

62
ingénieurs savaient qu'il fallait offrir aux futurs utilisateurs d'ordinateur
personnel un moyen simple de relancer la machine en cas de blocage. C'est
donc D. Bradley qui a écrit le code qui se trouve derrière la manipulation de
ces fameuses trois touches.

Âgé de 55 ans, David Bradley a donc quitté la société IBM après 28 ans et
demi de bons services. Il ne compte pourtant pas passer ses journées à ne
rien faire. "Il faut que je me rende utile", nous a-t-il expliqué. "On m'a donné
un poste comme professeur à l'université de Caroline du Nord. J'espère
pouvoir me rendre utile pendant de longues années encore."

Source: Yahoo! Actualités

Séquence 1: les différents types de textes

Séance 8 : Les différents types de textes : les textes


argumentatifs
Objectifs • Identifier les textes argumentatifs;
• Analyser un texte argumentatif;
• Produire un texte argumentatif.
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  texte intitulé « Le rôle de l’animal
domestique »
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
LES TYPES D'ECRITS ET DE TEXTES

Les diverses formes d'écrits sociaux utilisent divers supports (livre,


dépliant, affiche, journal, lettre ...) et possèdent leurs caractéristiques
propres.

63
Un même type d'écrit peut relever de différents types de textes :

- une BD peut ainsi être narrative, explicative ou argumentative ;

- une publicité peut être également narrative, descriptive ou


argumentative ;

- de même, une lettre peut être narrative, argumentative, explicative,


voire les trois choses en même temps en enchâssant diverses
séquences.

Un écrit obéit à des caractéristiques spécifiques de mise en page,


d'organisation, de rubriques... Exemples significatifs : la fiche d'un
médicament, la silhouette typée d'une lettre, d'une recette de cuisine
etc.

Un texteest souvent une unité complexe, constituée d'un ensemble de


séquences textuelles différenciées : leurs limites peuvent souvent être
repérées grâce au découpage en paragraphes, à l'emploi des temps, aux
indices d'énonciation...

Ainsi, un texte narratif, c'est à dire à dominante narrative, peut


comporter des passages descriptifs ; un texte argumentatif peut
enchâsser une anecdote (petit récit) qui lui sert d'exemple,
d'illustration...

LES TEXTES ARGUMENTATIFS

Centré sur une prise de position, le texte argumentatif vise à transmettre


une opinion, à modifier celle du lecteur (convaincre et persuader). Ainsi
se place-t-on dans le domaine du débat d'idées : il s'agit de défendre une
thèse, d'en réfuter une autre...Il y a un aspect dialogique.
Indices textuels fréquents : discours, connecteurs logiques,
modalisateurs... ; argumentaire appuyé sur des arguments, des
exemples...

▀ ACTIVITE 1 :
Lisez le texte intitulé « Le rôle de l’animal domestique » (Cf.
Séquence 1 Séance 8 Fiche support n° 1) et répondez aux questions
suivantes :

Quels sont les arguments défendus par l’auteur dans ce texte?


Classez et reformulez les arguments qui, dans le premier paragraphe,
permettent de défendre l'idée que "l'animal domestique prend, en partie,
la relève de l'objet" ?

Reformulez la thèse à laquelle s'oppose l’auteur dans les deux


premiers paragraphes ?

64
Reformulez les raisons qui expliquent, dans les trois derniers
paragraphes, "la faveur croissante dont jouit l'animal domestique" ?

▀ ACTIVITE 2 :

TRAVAIL D'ÉCRITURE : Produire un écrit argumentatif


Vous direz, dans un développement organisé, ce que vous pensez de la
dernière réflexion du texte : "En aimant un animal, on s'aime soi. »

SEQUENCE 1 SEANCE 8
FICHE SUPPORT 1

65
Le rôle de l’animal domestique
Dans nos sociétés industrialisées, la faveur croissante dont jouit
l'animal domestique semble indiquer qu'il prend, en partie, la relève de
l'objet, dont la multiplication finit par user le pouvoir et qui ne paraît plus
promis à de très grands perfectionnements. Il ne le supplante pas : il répond
simplement à l'insatisfaction que nous éprouvons, après avoir épuisé les
plaisirs que pouvait nous procurer la technique. Les réalisations les plus
stupéfiantes de cette dernière font encore éclater la supériorité de l'animal,
considéré ici d'un point de vue strictement mécaniste. Le chien ou le chat
reste un "gadget" inimitable et surpasse les meilleurs robots. L'animal n'est
pas recherché en tant qu'image rafraîchissante, par conséquent
superficielle, de la nature au sein d'un monde trop urbanisé ; il l'est plutôt
en tant que merveille d'automatisme, représentation d'une force dont la
complexité, la souplesse ne peuvent être égalées, bref, en tant que rappel
d'un dynamisme vital que l'homme, sédentarisé et comme désincarné par la
mécanisation, n'est plus sûr de posséder encore.

Contrairement à ce que peut faire croire une analyse sommaire du goût


de l'homme d'aujourd'hui pour les animaux, ceux-ci ne présentent pas pour
lui le moyen d'évasion mentale vers le monde extérieur ou le monde
antérieur, c'est-à-dire le monde qui s'étend hors des villes et des zones
industrielles, le monde champêtre et, en un mot, édénique. Ils constituent
plutôt la preuve que la vie, sous sa forme brute, peut subsister dans le
milieu apparemment hostile créé par la civilisation. Domestiqué, l'animal est
entraîné par l'homme au fond de son enfer, afin de démontrer que ce
dernier est, après tout, supportable. L'animal domestique, dans nos grandes
villes, est, en quelque sorte, un cobaye, un otage. Dans le domaine moral
(puisqu'il s'agir de savoir si notre monde mérite encore son nom), il joue un
rôle équivalent à celui des truites qu'on place dans les réserves d'eau pour
la consommation et qui en signalent la pollution, en venant flotter le ventre
en l'air, à la surface. L'animal, dans notre vie, indique qu'on n'y manque pas
encore tout à fait d'un certain oxygène ou, si l'on préfère, que certaine
vérité n'en est pas encore tout à fait absente. Il suffit d'une araignée pour
faire respirer le béton. Bref, l'animal nous rassure, et sa prolifération, dans
nos villes, trouve là une de ses raisons.

La fonction domestique proprement dite de l'animal se justifie à peu


près de la même manière. L'oppressant gigantisme de nos constructions, la
circulation automobile intense, la densité des foules font de plus en plus de
l'habitation individuelle le lieu où l'homme se reconstitue normalement, se
recrée. Le caractère traditionnellement sacré de la maison s'en trouve
accru, même s'il a cessé depuis longtemps de s'exprimer dans les rites de la
vie familiale. Les dieux lares (1) ont survécu à l'industrialisation de la
construction, à l'uniformisation des logements. Mais ils ont dû pour cela
trouver des substituts symboliques. L'animal domestique est le meilleur
d'entre eux. Contraint en général à une existence casanière et vivant
physiquement au niveau des réalités matérielles du foyer, contre l'être,
quand il y en a un, sous les tables, les sièges, les lits, etc. il a toujours
représenté le génie du foyer. Il "colle" aux lieux. Aujourd'hui que ceux-ci
tendent à perdre leurs marques distinctives, il se trouve investi d'un surcroît
de pouvoir, et, à lui seul, personnalise l'habitation anonyme, qui se confond
66
avec cent autres dans les grandes constructions monolithiques de nos villes
et de leurs banlieues.

Il est comme une partie de la vie intérieure de l'habitant des lieux, qui
serait restée là, tandis qu'il courait à ses tâches, se perdait au double sens
du terme, dans le monde du travail et de la rue. Le soir, l'homme venant du
dehors, se retrouve dans l'animal familier, très exactement comme il
retrouverait, encore chaude, la place qu'il a laissée dans son lit, le matin, en
se levant. Ce sont des impressions aussi imprécises que celles-ci qui
permettent de vérifier le pouvoir personnalisant de l'animal domestique.
Nous lui déléguons inconsciemment une part de nous-mêmes, achevons
d'accomplir à travers lui, l'acte d'habiter, aspect essentiel de notre vie
profonde. Dans l'amour que nous portons à un animal domestique, il y a
toujours transfert, et, comme il ne s'agit que d'un déplacement de notre être
intérieur, introversion.

C'est la raison pour laquelle l'attachement à un animal domestique est


un recours aussi important pour les habitants des grandes villes, contraints
à une vie dépersonnalisante. En aimant un animal, on s'aime soi.

Gascar Pierre - L'Homme et l'Animal - Éd. Albin Michel, 1974

67
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 9 : L’analyse documentaire : s’informer


pour informer
Objectifs • Identifier le rôle et l’importance de
l’information;
• Identifier l’information utile;
• Organiser l’information
Durée : 2 heures

Matériel :
support :
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

L’information est une ressource, sans elle, il n’y a pas d’entreprise en


général et d’entreprise services en particulier. Le secteur tertiaire nourrit
particulièrement et directement son action par l’information.
L’information tient une place essentielle dans l’activité de l’entreprise :
- elle alimente toute stratégie;
- elle guide tout choix tactique;
- elle est un élément essentiel du patrimoine historique et du futur de
chaque entreprise.

Alors s’agit-il d’être informer ou d’informer ?


Être informé est un facteur clé de la qualité dans le travail. Mais
l’information est une matière qui prend vie lorsqu’elle circule dès lors,
c’est le bon fonctionnement des communications interpersonnelles qui,
pour l’essentiel, assure la qualité de l’information de chacun.
L’information est un fait collectif qui passe par une attitude volontariste
de chacun.

68
On n’est pas simplement informé, on s’informe et on informe.

Dans la vie professionnelle (et personnelle), l’information occupe une


grande place.
Il faudra à tout moment :
- chercher des informations, pour d’autres personnes, pour vous-même
ou pour d’autres personnes;
- traiter les éléments recueillis,
- restituer et diffuser ces éléments en les adaptant aux
circonstances, aux utilisateurs, aux moyens dont vous disposez (temps,
matériel, budget,….)

Il existe de multiples ressources d’information. La difficulté réside


d’abord dans la capacité à découvrir rapidement où se trouve la bonne
information; la recherche d’information doit donc être rapide, sûre,
efficace.

Traiter des éléments recueillis nécessitera :

De savoir lire et de s’approprier l’information (Cf. les techniques de


lecture rapide séquence1 de ce module);
De sélectionner l’information en fonction des besoins;
D’en contrôler la fiabilité.

Pour restituer l’information, il faudra être attentif au respect de certaines


normes bibliographiques.
Il faudra aussi savoir présenter le travail de façon structurée et adaptée
à la situation présente (résumé, exposé, compte rendu écrit etc.).

Recherche de l’information

La recherche d’information doit donc être :

 Rapide
 Sûre
 Efficace

Ce qui amène les questions suivantes

69
Que doit-
chercher ?

Ou puis-je me
renseigner ?

Comment
vais-je me
renseigner ?

▀ ACTIVITE 1 :

Le photocopieur de votre entreprise doit être remplacé. Il vous est confié


la charge de réunir les éléments d’information qui permettront à votre
responsable de prendre une décision.
Quelles informations pouvez-vous recueillir pour les lui remettre?
Cette activité pourra être réalisée en sous groupes.

▀ ACTIVITE 2 :

Habituellement les recrutements sont effectués par des cabinets


spécialisés. Les restrictions budgétaires de votre entreprise vous
amènent à revoir la procédure de recrutement du personnel.
Votre chef de service vous demande de lui fournir toute la
documentation sur ce sujet.

Quels domaines allez-vous traiter?


Quelle va être votre démarche pour constituer votre dossier?

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite
Séance 10 : L’analyse documentaire : collecte des
ressources
Objectifs • Rechercher l’information

70
• Utiliser des sources d’information variées

Durée : 2 heures

Matériel :

Support :

Prérequis : Lecture rapide

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

Disposer d’informations est vital pour l’entreprise, mais ceci ne se limite


pas à la mise en place d’un système de collecte d’information, encore
faut-il que l’entreprise soit en mesure d’exploiter correctement les
informations ainsi disponibles. Ceci passe par la mise en place d’un
véritable système d’information.

La mise en place formelle ou informelle d’un système d’information dans


l’entreprise répond à la nécessité de gérer l’information d’une manière
efficace (si l’on se réfère à l’étymologie, le mot « information » vient du
verbe latin « informare » qui signifie « mettre en forme »). Autant que la
collecte d’information, sa gestion dans l’entreprise est essentielle.

La gestion de l’information dans l’entreprise

71
suit plusieurs étapes :

Collecte de l’information :
Il faut pour cela identifier de manière précise et si possible exhaustive
les sources internes et externes à l’entreprise susceptibles de fournir des
informations permettant une meilleure prise de décision.
Saisie de l’information :
Il faut par la suite saisir les informations c’est à dire les enregistrer sur
divers supports de manière à pouvoir les conserver. Ceci nécessite
souvent au préalable de définir les modalités de cette saisie (quelle
information saisir, de quelle manière, sur quel support etc…). Exemple :
la saisie d’un appel téléphonique doit comprendre le jour et l’heure de
l’appel, la qualité du message (urgent, non urgent), l’origine du contact,
le nom du contact, sa fonction, le contenu du message, les coordonnées
du contact. L’ensemble de ces informations peut donner lieu à la
rédaction d’un formulaire type de prise de message permettant de ne
pas oublier certaines informations ou de faciliter leur traitement futur.
Traitement de l’information :

72
Un décideur ne peut pas se contenter de l'information brute, il est donc
nécessaire de procéder à un traitement de l'information obtenue de
manière à pouvoir en retirer les informations-clés utiles à l'entreprise.
Car l'un des problèmes rencontrés par un décideur est l'existence d'un
flux d'informations de plus en plus importants qu'il est indispensable de
savoir classer et hiérarchiser selon leur degré d'importance pour n'en
retirer que les éléments utiles à la prise de décision.

Diffusion de l’information :
L'utilité de la mise en place d'un système d'information réside, il ne faut
pas l'oublier dans sa capacité à donner des éléments indispensables à la
prise de décision. Il est donc important d'identifier les destinataires
finaux du processus de collecte d'information et de mettre en place des
processus efficaces de diffusion de l'information au sein de l'entreprise.

PRINCIPALES SOURCES D’INFORMATION

LES SOURCES
SPECIALISEES
Libraires éditeurs
Dictionnaires spécialisés Guides
annuaires
Répertoires
Catalogues
Bibliographies
Carnets d’adresses
La presse et les revues
spécialisées
Les sources dans Bureau d’étude
l’entreprise
Administration
Service commercial
Etc.
INTERNET
Les services télématiques 3615 MGS (services
télématiques)
3616 ORAVEP (audio visuel)
3615 ABC DOC (services
documentaires)
3617 ELECTRE (bibliographie)
Services de AFNOR
documentation
De renseignements
AFPA
CEREQ
Centre Info
CCI
CIO
INPI

73
INSEE
ONISEP
OVAVEP
Associations
Banque de France
Groupements professionnels
Institutions Européennes
Salons professionnels
spécialisés
Autres sources CIRA (renseignements
spécialisées administratifs)
Bibliothèques
Institutions
organismes internationaux
Ambassades
Universités Instituts de
recherche
Catalogues d’éditeurs
Annuaires téléphoniques
Guides

▀ ACTIVITE 1 :

Indiquez brièvement où l’on peut se procurer les


renseignements suivants

1- Le prix du timbre fiscal pour établir un passeport ?


2- Article paru dans la presse concernant un fais divers local?
3- Dois-je écrire « concurence » ou « concurrnece »?
4- Où m’adresser pou faire parvenir un colis dans les 24 h ?
5- Le taux de T.V.A. pour l’achat d’un téléviseur?
6- Le synonyme d’un mot ?
7- Le coût d’une annone dans le journal?
8- Le nombre de jours de congés payés auxquels j’ai droit ?
9- Je voudrais choisir un micro-ordinateur où m’adresser?
10- Un bon hôtel restaurant, comment le choisir ?

▀ ACTIVITE 2 :
Indiquez brièvement où l’on peut se procurer les
renseignements nécessaires dans les cas suivants :

 Vous venez de recevoir un bon de commande d’un client. La quantité


d’un des articles commandés est illisible. Où trouverez-vous le n° de
téléphone de ce client ?
 Réclamation d’un client : sa dernière commande ne lui a pas été
livrée, vous l’avez pourtant transmise au magasin. Que faire?
 Mon patron veut partir de paris à Menton, par le train, demain matin.
Quels sont les horaires possibles?

74
 L’entreprise où je travaille désire exporter en Autriche, mais ne sait
comment s’y prendre.
 Mon patron désire connaître les statistiques nationales de la
profession.
 La monnaie en cours à l’Équateur.
 Les nouveaux moyens de communication de l’entreprise.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 11 : L’analyse documentaire :


Consultation d’un journal
Objectifs • Consulter un journal
• Identifier un article de journal
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Article intitulé « le changement climatique vous
pouvez maîtriser »
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
CONSULTER UN JOURNAL

Tout journal quelle que soit sa nature, répond à un besoin psychologique


de l’individu par rapport à la société dans laquelle il vit.
Dans tous les journaux nous trouvons plusieurs rubriques : économie,
politique, faits divers, société, l international, sport, loisirs…..

Comment circuler dans un journal ?

Evitez de feuilleter le journal en picorant les informations qui sautent aux


yeux (les titres représentent la partie la plus brillante mais aussi la plus

75
superficielle du journal). Utilisez un itinéraire plus méthodique, ayez
recours au sommaire du journal.

Selon les journaux le sommaire peut figurer en première page ou en


dernière page.
Certains sommaires sont très structurés
les matières sont présentées dans l’ordre de numérotation des pages ;
ils ont détaillés ;
ils citent toutes les rubriques traitées dans le journal et mentionnent,
pou chacune d’elles, les titres les plus marquants.
D’autres journaux conçoivent le sommaire en deux parties :
l’une retenant quelques titres importants ;
l’autre (en petits caractères) mentionnant toutes les rubriques par
ordre alphabétique.
Dans la presse actuelle le sommaire est souvent remplacé par une
première page « affiche » où chaque information retenue est écrite en
gras, parfois encadrée et souvent suivie d’un début de texte se
terminant par un « voir en page ». le but d’une telle pratique est de
donner au lecteur un menu alléchant.

Comment circuler dans un article ?

Un article de journal se caractérise toujours par les éléments suivants :


1) Sa disposition en colonnes ;
2) Un titre en caractères gras ;
3) Un sous-titre : Parfois en dessous du titre principale on trouve un
autre titre appelé sous-titre. Il a pour fonction d’ajouter une
précision et rendre le titre plus clair ;
4) Le chapeau : dans certain articles on introduit un chapeau qui a
pour rôle de résumer le contenu de l’article ;
5) Les intertitres : certains articles comprennent des titres pour
chaque partie ou ensembles de paragraphes ;
6) L’article est parfois signé. D’autres fois, la source d’information est
précisée : agence de presse, correspondant…..
7) Photos et schémas accompagnent parfois un article ;

▀ ACTIVITE 1 :
Dans quelles rubriques classez-vous les articles suivants :

TITRE DE L’ARTICLE RUBRIQUE


Incendie fulgurant dans un dépôt
de marchandises.
La hausse des prix du détail
atteint 2,4% en un an.
Le retour de la star déchue sur les
terrains de football.
Incident au cours de la descente
d’un airbus A-320.

76
Chanteuse de blues venue d’une
ville de jazz : La dame de la
Nouvelle-Orléans.
Le vaccin universel pour prévenir
des maladies infectieuses.
Temps de travail :
assouplissement.
L’invasion des nouveaux
matériaux
L’Europe mise sur l’électricité
géothermique

▀ ACTIVITE 2:
Identifiez dans l’article intitulé « le changement climatique vous
pouvez maîtriser » :
1) les constituants;
2) le rôle du chapeau dans ce texte;
3) l’idée principale du texte.

SEQUENCE 1 SEANCE 10
FICHE SUPPORT 1
Le changement climatique, pays où il n’y a guère eu de campagnes de
sensibilisation au changement climatique
vous pouvez le maîtriser récemment».

Les premiers résultats sont prometteurs, dans


La lutte contre le changement climatique
la mesure où une étude montre que cette
commence à la maison». Tel est le message
initiative présente un grand potentiel et est
de la nouvelle campagne de la Commission
tout à fait susceptible d’influencer l’opinion
européenne destiné aux citoyens pour les
publique. Deux tiers des personnes sondées
amener à réaliser qu’ils assument tous une
dans les trois pays pilotes ont déclaré que la
part de responsabilité et qu’ils ont le
campagne les avait amenées à réfléchir à ce
pouvoir de calmer la surchauffe de la
qu’elles pourraient faire pour réduire le
planète.
changement climatique.
Aujourd’hui, les systèmes de régulation de la
www.climatechange.eu.com
climatisation n’ont plus de secret pour nous,
Le site web, qui explique le changement
que ce soit à la maison, au bureau ou en
77
voiture. Il nous suffit d’appuyer sur un climatique et ses effets, donne une
bouton pour chauffer nos maisons en hiver et cinquantaine d’«astuces» permettant de
les rafraîchir en été. La nouvelle campagne réduire les émissions de gaz à effet de serre:
choc de la Commission européenne est réduire le chauffage de 1°C (jusqu'à 10 %
conçue pour nous rappeler que notre d'énergie économisée sur le chauffage),
comportement est aussi un système de éteindre les téléviseurs, les chaînes haute-
climatisation qui permet de réduire le fidélité et les ordinateurs plutôt que d'utiliser
réchauffement de la planète. le mode «veille» (10 % d'énergie
économisée), imprimer recto-verso (jusqu'à
Pour faire passer ce message, des affiches 50 % d'économie de papier), etc. Un
accrocheuses montrant la Terre vue de calculateur de carbone évaluera la quantité de
l'Espace avec un thermostat géant seront gaz carbonique (CO2) que chaque action
placardées dans toute l'Europe. Avec le permet d'économiser, et les visiteurs pourront
slogan: «Le changement climatique: vous également télécharger un économiseur
pouvez le maitriser». d'écran grâce auquel leurs propres ordinateurs
consommeront moins d'énergie.
Et les faits confirment cette affirmation. «Si
tous les Européens éteignaient leurs appareils Les élèves de l'enseignement secondaire sont
électriques au lieu de les laisser en mode de également visés. L'Agenda Europa distribué à
veille, ils économiseraient une grande plus de 1,1 million d'exemplaires au début de
quantité d’électricité, de l’ordre de la chaque année scolaire comprendra une
consommation d’un pays comme la Belgique. section sur le changement climatique en
septembre 2006. Lycéens et collégiens seront
Un tiers de la consommation énergétique de encouragés à souscrire un engagement de
l’UE est imputable aux ménages, qui sont réduire leurs émissions de CO2, et ils se
donc responsables d’un cinquième environ verront remettre un formulaire de suivi de
des émissions de gaz à effet de serre dans leurs efforts. Ce matériel sera également
l’UE. La consommation d’énergie des disponible sur le site web.
ménages se répartit comme suit: 70% pour le
chauffage, 14% pour la production d’eau Les gaz à effet de serre et les sources
chaude et 12% pour l’éclairage et les d'émissions
appareils électriques. Ajoutons que les La principale source d'émissions de gaz à
voitures particulières sont responsables d’un effet de serre résultant des activités humaines
dixième des émissions de gaz à effet de serre est la production d'énergie à partir de
dans l’UE. combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz).
Il convient d'y ajouter les carburants
Citoyens responsables et gardiens de (essence, diesel, kérosène, etc.), fabriqués à
l’environnement partir de combustibles fossiles. La
Le message sera relayé non seulement via la combustion des combustibles produit du gaz
campagne d’affichage, mais également au carbonique (CO2), le plus abondant des gaz à
travers de spots à la radio et à la télévision, effet de serre (il représente quelque 80 % des
d’encarts dans la presse, de communiqués sur émissions de ces gaz dans l'Union).
l’internet et d’initiatives de relations
publiques. Il sera par ailleurs véhiculé dans Un autre gaz à effet de serre est le méthane
un programme scolaire à l’intention des (CH4). Parmi les sources imputables à
élèves de 13 à 18 ans. Ce programme l'activité humaine, il faut citer, outre la
encouragera les élèves à tenir un journal des combustion des combustibles fossiles,
mesures qu’ils prennent personnellement l'élevage (les bovins et les ovins mangent des
pour réduire les émissions de CO2 pendant végétaux qui fermentent dans leurs estomacs,
une période déterminée. et produisent ainsi du méthane), la riziculture
(qui donne lieu à une décomposition
La campagne vise à lutter contre le sentiment anaérobie - sans oxygène – de matières
78
d’impuissance que de nombreuses personnes organiques dans le sol, ainsi qu’à des
éprouvent face au changement climatique émissions de méthane) et la gestion des
ainsi qu’à d’autres formes de dégradation déchets (là encore, décomposition de
environnementale. Elle cherche à donner aux matières organiques).
citoyens le sens des responsabilités en leur
prodiguant des conseils faciles à suivre pour Il faut mentionner également le protoxyde
réduire les émissions de gaz à effet de serre d'azote (N2O), qui provient des engrais, de la
ainsi qu’en leur montrant que des petits combustion des combustibles fossiles et des
changements dans leur comportement de tous processus de fabrication industriels faisant
les jours peuvent contribuer grandement à la appel à l'azote.
lutte contre le changement climatique.
Enfin, les gaz fluorés sont eux aussi des gaz à
Les personnes qui s’efforcent déjà de réduire effet de serre particulièrement puissant, mais
leur impact sur l’environnement constituent contrairement aux trois gaz précités, ils
le public cible de cette initiative. Celle-ci doit n’existent pas dans la nature; ils ont été
en effet les encourager à poursuivre dans élaborés par l'homme à des fins industrielles.
cette voie, les amener à devenir les Ce sont notamment les hydrofluorocarbures
ambassadeurs de la campagne et à persuader (HFC), utilisés pour le refroidissement à la
d’autres personnes d’adopter un réfrigération, notamment la climatisation,
comportement plus responsable à l’égard de l'hexafluorure de soufre (SF6), qui sert
l’environnement. notamment dans l'industrie électronique, et
les per fluorocarbures (PFC), gaz émis
La campagne a été examinée dans tous les pendant la fabrication de l'aluminium et
États membres avant son lancement et a fait utilisés dans l'industrie électronique.
l’objet de tests plus approfondis dans trois
pays, à savoir l’Irlande, l’Italie et la Pologne.
«Ces pays ont été sélectionnés car ils
représentent des régions géographiques
différentes de l’UE et figurent au nombre des Auteur : Communautés européennes, 1995-2006

Le groupe des 12 séances qui suivent et qui portent


sur l’analyse d’ouvrages ne doivent pas être réalisées
en bloc c'est-à-dire les unes à la suite des autres, mais
elles doivent être programmées de telle sorte qu’elles
s’étalent sur toute la durée du cursus de formation.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 12 : L’analyse documentaire : Étude


d’ouvrages
Objectifs • Consulter un ouvrage
• Elaborer une fiche de lecture

79
• Identifier les ouvrages au programme
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Dictionnaire des synonymes
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances


de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de
formation en communication.
Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de
longueur moyenne choisis par le formateur.

CONSULTER UN OUVRAGE

Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter


ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte :
- Une table des matières (ou un sommaire, un index…)
- Voire un mode d’emploi.
Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à
ce que l’on cherche.
Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre.
Ils peuvent se présenter de multiples façons :
Par ordre alphabétique ;
Par ordre idéologique ;
Par ordre chronologique ;
Par ordre géographique ;
En allant du plus simple au plus complexe ;
En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus.

La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs


grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés
eux-mêmes en sous-chapitres, etc.
Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des
matières bien distinctes et classées de façon différente (en général,
l’une est plus détaillée que l’autre).

En résumé : comment chercher dans un ouvrage ?

1) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ;


2) déterminer l’ordre de classement des rubriques ;
3) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver
la rubrique recherchée ;
4) se reporter à la page correspondante

80
LA FICHE DE LECTURE
Afin de ne pas perdre du temps à rechercher des références à la fin de votre travail pour
rédiger votre bibliographie, Il est conseillé de noter les éléments de description au fur et à
mesure de vos lectures et consultations.
Cet exemple de schéma de fiche de lecture vous permettra de consigner toutes les données
dont vous aurez besoin
Auteur ( le nom du ou des auteurs de :
l’ouvrage)

Tire du document :
Sous titre :
Lieu éditeur date d’édition :
Nombre de pages :
Collection :
ISBN :
Localisation (Lieu où l’ouvrage se en :
dépôt : bibliothèques de
l’établissement, bibliothèques
nationales, etc.)
Mots clé :
Personnages et/ou idées fortes :

▀ ACTIVITE 1 :
A l’aide du dictionnaire des synonymes, trouvez les synonymes
des mots soulignés (lorsqu’un synonyme de valeur différente est
souhaité, il est indiqué par le sens de la phrase ou par ce qui est
écrit entre parenthèses).

1) Il était inquiet (+ fort) de la tournure des événements (+ fort).


2) Cette entreprise a actuellement de sérieux problèmes de
trésorerie.
3) Sa faiblesse était légendaire et le déprimait, le rendant
lymphatique.
4) A travers tous les livres de cet écrivain, on trouve les mêmes
problèmes qui lui sont personnels et auxquels il donne des visages
différents.
5) Son travail n’était pas très soigné, on allait lui faire des remarques
(+ fort).

▀ ACTIVITE 2 :
Identifier les ouvrages inscrits au programme

81
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 13 : L’analyse documentaire : Étude


d’ouvrages
Objectifs • Analyser le premier ouvrage inscrit au
programme
• Identifier la bibliographie de l’auteur
• Réaliser une fiche de lecture de l’ouvrage
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le
formateur)
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances


de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de
formation en communication.
Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de
longueur moyenne choisis par le formateur.

CONSULTER UN OUVRAGE

Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter


ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte :
- Une table des matières (ou un sommaire, un index…)
- Voire un mode d’emploi.
Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à
ce que l’on cherche.
Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre.
Ils peuvent se présenter de multiples façons :
Par ordre alphabétique ;
Par ordre idéologique ;
Par ordre chronologique ;
Par ordre géographique ;
En allant du plus simple au plus complexe ;
En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus.

La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs


grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés

82
eux-mêmes en sous-chapitres, etc.
Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des
matières bien distinctes et classées de façon différente (en général,
l’une est plus détaillée que l’autre).

En résumé : comment chercher dans un ouvrage ?

5) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ;


6) déterminer l’ordre de classement des rubriques ;
7) utiliser la technique de lecture par repérage pour retrouver
la rubrique recherchée ;
8) se reporter à la page correspondante

LA FICHE DE LECTURE
Afin de ne pas perdre du temps à rechercher des références à la fin de votre travail pour
rédiger votre bibliographie, Il est conseillé de noter les éléments de description au fur et à
mesure de vos lectures et consultations.
Cet exemple de schéma de fiche de lecture vous permettra de consigner toutes les données
dont vous aurez besoin
Auteur ( le nom du ou des auteurs de :
l’ouvrage)

Tire du document :
Sous titre :
Lieu éditeur date d’édition :
Nombre de pages :
Collection :
ISBN :
Localisation (Lieu où l’ouvrage se en :
dépôt : bibliothèques de
l’établissement, bibliothèques
nationales, etc.)
Mots clé :
Personnages et/ou idées fortes :

▀ ACTIVITE 1 :
Présentez individuellement la bibliographie de l’auteur à partir d’une
recherche personnelle.

▀ ACTIVITE 2 :
Réalisation de la fiche de lecture de l’ouvrage sur le modèle proposé
(cela suppose une lecture globale de l’ouvrage auparavant).

83
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 14 : L’analyse documentaire : Étude


d’ouvrages
Objectifs • Analyser le premier ouvrage inscrit au
programme
• Réaliser un exposé à partir de la lecture de
l’ouvrage
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le
formateur)
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances


de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de
formation en communication.
Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de
longueur moyenne choisis par le formateur.

CONSULTER UN OUVRAGE

Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter


ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte :
- Une table des matières (ou un sommaire, un index…)

84
- Voire un mode d’emploi.
Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à
ce que l’on cherche.
Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre.
Ils peuvent se présenter de multiples façons :
Par ordre alphabétique ;
Par ordre idéologique ;
Par ordre chronologique ;
Par ordre géographique ;
En allant du plus simple au plus complexe ;
En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus.

La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs


grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés
eux-mêmes en sous-chapitres, etc.
Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des
matières bien distinctes et classées de façon différente (en général,
l’une est plus détaillée que l’autre).

En résumé : comment chercher dans un ouvrage ?

9) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ;


10) déterminer l’ordre de classement des rubriques ;
11) utiliser la technique de lecture par repérage pour
retrouver la rubrique recherchée ;
12) se reporter à la page correspondante

▀ ACTIVITE 1 :
Présentation sous forme d’exposé d’un résumé du livre. Ce travail doit
être préparé en sous groupe en hors classe et présenté en classe.

85
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 15 : L’analyse documentaire : Étude


d’ouvrages
Objectifs • Analyser le premier ouvrage inscrit au
programme
• Réaliser un commentaire à partir d’un extrait
de l’ouvrage
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le
formateur)
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

86
L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances
de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de
formation en communication.
Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de
longueur moyenne choisis par le formateur.

CONSULTER UN OUVRAGE

Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter


ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte :
- Une table des matières (ou un sommaire, un index…)
- Voire un mode d’emploi.
Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à
ce que l’on cherche.
Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre.
Ils peuvent se présenter de multiples façons :
Par ordre alphabétique ;
Par ordre idéologique ;
Par ordre chronologique ;
Par ordre géographique ;
En allant du plus simple au plus complexe ;
En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus.

La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs


grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés
eux-mêmes en sous-chapitres, etc.
Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des
matières bien distinctes et classées de façon différente (en général,
l’une est plus détaillée que l’autre).

En résumé : comment chercher dans un ouvrage ?

13) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ;


14) déterminer l’ordre de classement des rubriques ;
15) utiliser la technique de lecture par repérage pour
retrouver la rubrique recherchée ;
16) se reporter à la page correspondante

LA FICHE DE LECTURE
Afin de ne pas perdre du temps à rechercher des références à la fin de votre travail pour
rédiger votre bibliographie, Il est conseillé de noter les éléments de description au fur et à
mesure de vos lectures et consultations.
Cet exemple de schéma de fiche de lecture vous permettra de consigner toutes les données
dont vous aurez besoin
Auteur ( le nom du ou des auteurs de :
87
l’ouvrage)

Tire du document :
Sous titre :
Lieu éditeur date d’édition :
Nombre de pages :
Collection :
ISBN :
Localisation (Lieu où l’ouvrage se en :
dépôt : bibliothèques de
l’établissement, bibliothèques
nationales, etc.)
Mots clé :
Personnages et/ou idées fortes :

▀ ACTIVITE 1 :
Commentaire composé d’un passage de l’ouvrage activité individuelle.
La production écrite doit être corrigée.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 16 : L’analyse documentaire : Étude


d’ouvrages

88
Objectifs • Analyser le deuxième ouvrage inscrit au
programme
• Identifier la bibliographie de l’auteur
• Réaliser une fiche de lecture de l’ouvrage
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le
formateur)
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances


de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de
formation en communication.
Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de
longueur moyenne choisis par le formateur.

CONSULTER UN OUVRAGE

Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter


ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte :
- Une table des matières (ou un sommaire, un index…)
- Voire un mode d’emploi.
Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à
ce que l’on cherche.
Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre.
Ils peuvent se présenter de multiples façons :
Par ordre alphabétique ;
Par ordre idéologique ;
Par ordre chronologique ;
Par ordre géographique ;
En allant du plus simple au plus complexe ;
En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus.

La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs


grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés
eux-mêmes en sous-chapitres, etc.
Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des
matières bien distinctes et classées de façon différente (en général,
l’une est plus détaillée que l’autre).

En résumé : comment chercher dans un ouvrage ?

17) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ;


89
18) déterminer l’ordre de classement des rubriques ;
19) utiliser la technique de lecture par repérage pour
retrouver la rubrique recherchée ;
20) se reporter à la page correspondante

LA FICHE DE LECTURE
Afin de ne pas perdre du temps à rechercher des références à la fin de votre travail pour
rédiger votre bibliographie, Il est conseillé de noter les éléments de description au fur et à
mesure de vos lectures et consultations.
Cet exemple de schéma de fiche de lecture vous permettra de consigner toutes les données
dont vous aurez besoin
Auteur ( le nom du ou des auteurs de :
l’ouvrage)

Tire du document :
Sous titre :
Lieu éditeur date d’édition :
Nombre de pages :
Collection :
ISBN :
Localisation (Lieu où l’ouvrage se en :
dépôt : bibliothèques de
l’établissement, bibliothèques
nationales, etc.)
Mots clé :
Personnages et/ou idées fortes :

▀ ACTIVITE 1 :
Présentez individuellement la bibliographie de l’auteur à partir d’une
recherche personnelle.

▀ ACTIVITE 2 :
Réalisation de la fiche de lecture de l’ouvrage sur le modèle proposé
(cela suppose une lecture globale de l’ouvrage auparavant).

90
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 17 : L’analyse documentaire : Étude


d’ouvrages
Objectifs • Analyser deuxième ouvrage inscrit au
programme
• Réaliser un exposé à partir de la lecture de
l’ouvrage
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le
formateur)
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances


de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de
formation en communication.
Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de
longueur moyenne choisis par le formateur.

CONSULTER UN OUVRAGE

Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter


ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte :
- Une table des matières (ou un sommaire, un index…)
- Voire un mode d’emploi.
Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à
ce que l’on cherche.
Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre.
Ils peuvent se présenter de multiples façons :
Par ordre alphabétique ;
Par ordre idéologique ;
Par ordre chronologique ;
Par ordre géographique ;
En allant du plus simple au plus complexe ;
En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus.

91
La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs
grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés
eux-mêmes en sous-chapitres, etc.
Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des
matières bien distinctes et classées de façon différente (en général,
l’une est plus détaillée que l’autre).

En résumé : comment chercher dans un ouvrage ?

21) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ;


22) déterminer l’ordre de classement des rubriques ;
23) utiliser la technique de lecture par repérage pour
retrouver la rubrique recherchée ;
24) se reporter à la page correspondante

▀ ACTIVITE 1 :
Présentation sous forme d’exposé d’un résumé du livre. Ce travail doit
être préparé en sous groupe en hors classe et présenté en classe.

92
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 18 : L’analyse documentaire : Étude


d’ouvrages
Objectifs • Analyser le deuxième ouvrage inscrit au
programme
• Réaliser un commentaire à partir d’un extrait
de l’ouvrage
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le
formateur)
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances


de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de
formation en communication.
Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de
longueur moyenne choisis par le formateur.

CONSULTER UN OUVRAGE

Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter


93
ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte :
- Une table des matières (ou un sommaire, un index…)
- Voire un mode d’emploi.
Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à
ce que l’on cherche.
Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre.
Ils peuvent se présenter de multiples façons :
Par ordre alphabétique ;
Par ordre idéologique ;
Par ordre chronologique ;
Par ordre géographique ;
En allant du plus simple au plus complexe ;
En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus.

La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs


grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés
eux-mêmes en sous-chapitres, etc.
Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des
matières bien distinctes et classées de façon différente (en général,
l’une est plus détaillée que l’autre).

En résumé : comment chercher dans un ouvrage ?

25) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ;


26) déterminer l’ordre de classement des rubriques ;
27) utiliser la technique de lecture par repérage pour
retrouver la rubrique recherchée ;
28) se reporter à la page correspondante

▀ ACTIVITE 1 :
Commentaire composé d’un passage de l’ouvrage activité individuelle.
La production écrite doit être corrigée.

94
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 19 : L’analyse documentaire : Étude


d’ouvrages
Objectifs • Analyser le troisième ouvrage inscrit au
programme
• Identifier la bibliographie de l’auteur
• Réaliser une fiche de lecture de l’ouvrage
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le
formateur)
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

95
L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances
de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de
formation en communication.
Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de
longueur moyenne choisis par le formateur.

CONSULTER UN OUVRAGE

Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter


ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte :
- Une table des matières (ou un sommaire, un index…)
- Voire un mode d’emploi.
Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à
ce que l’on cherche.
Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre.
Ils peuvent se présenter de multiples façons :
Par ordre alphabétique ;
Par ordre idéologique ;
Par ordre chronologique ;
Par ordre géographique ;
En allant du plus simple au plus complexe ;
En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus.

La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs


grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés
eux-mêmes en sous-chapitres, etc.
Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des
matières bien distinctes et classées de façon différente (en général,
l’une est plus détaillée que l’autre).

En résumé : comment chercher dans un ouvrage ?

29) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ;


30) déterminer l’ordre de classement des rubriques ;
31) utiliser la technique de lecture par repérage pour
retrouver la rubrique recherchée ;
32) se reporter à la page correspondante

LA FICHE DE LECTURE
Afin de ne pas perdre du temps à rechercher des références à la fin de votre travail pour
rédiger votre bibliographie, Il est conseillé de noter les éléments de description au fur et à
mesure de vos lectures et consultations.
Cet exemple de schéma de fiche de lecture vous permettra de consigner toutes les données
dont vous aurez besoin
Auteur ( le nom du ou des auteurs de :
96
l’ouvrage)

Tire du document :
Sous titre :
Lieu éditeur date d’édition :
Nombre de pages :
Collection :
ISBN :
Localisation (Lieu où l’ouvrage se en :
dépôt : bibliothèques de
l’établissement, bibliothèques
nationales, etc.)
Mots clé :
Personnages et/ou idées fortes :

▀ ACTIVITE 1 :
Présentez individuellement la bibliographie de l’auteur à partir d’une
recherche personnelle.

▀ ACTIVITE 2 :
Réalisation de la fiche de lecture de l’ouvrage sur le modèle proposé
(cela suppose une lecture globale de l’ouvrage auparavant).

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 20 : L’analyse documentaire : Étude


d’ouvrages
97
Objectifs • Analyser troisième ouvrage inscrit au
programme
• Réaliser un exposé à partir de la lecture de
l’ouvrage
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le
formateur)
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances


de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de
formation en communication.
Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de
longueur moyenne choisis par le formateur.

CONSULTER UN OUVRAGE

Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter


ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte :
- Une table des matières (ou un sommaire, un index…)
- Voire un mode d’emploi.
Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à
ce que l’on cherche.
Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre.
Ils peuvent se présenter de multiples façons :
Par ordre alphabétique ;
Par ordre idéologique ;
Par ordre chronologique ;
Par ordre géographique ;
En allant du plus simple au plus complexe ;
En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus.

La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs


grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés
eux-mêmes en sous-chapitres, etc.
Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des
matières bien distinctes et classées de façon différente (en général,
l’une est plus détaillée que l’autre).

En résumé : comment chercher dans un ouvrage ?

33) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ;

98
34) déterminer l’ordre de classement des rubriques ;
35) utiliser la technique de lecture par repérage pour
retrouver la rubrique recherchée ;
36) se reporter à la page correspondante

▀ ACTIVITE 1 :
Présentation sous forme d’exposé d’un résumé du livre. Ce travail doit
être préparé en sous groupe en hors classe et présenté en classe.

99
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 21 : L’analyse documentaire : Étude


d’ouvrages
Objectifs • Analyser le troisième ouvrage inscrit au
programme
• Réaliser un commentaire à partir d’un extrait
de l’ouvrage
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Un ouvrage (de la bibliographie choisie par le
formateur)
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

L’analyse d’ouvrages fera l’objet de plusieurs séances


de formation qui s’étaleront tout au long du cursus de
formation en communication.
Cette analyse se fera à partir de trois ouvrages de
longueur moyenne choisis par le formateur.

CONSULTER UN OUVRAGE

Chercher une information dans un ouvrage ne consiste pas à le feuilleter


ou à l’ouvrir au hasard. Tout ouvrage comporte :
- Une table des matières (ou un sommaire, un index…)
- Voire un mode d’emploi.
Il faut consulter ces parties de l’ouvrage pour se reporter rapidement à
ce que l’on cherche.
Ils se trouvent souvent au début ou à la fin du livre.
Ils peuvent se présenter de multiples façons :
Par ordre alphabétique ;
Par ordre idéologique ;
Par ordre chronologique ;
Par ordre géographique ;
En allant du plus simple au plus complexe ;
En combinat plusieurs des méthodes ci-dessus.

100
La table des matières ou le sommaire peuvent être divisées en plusieurs
grandes parties, elles-mêmes divisées en plusieurs chapitres, subdivisés
eux-mêmes en sous-chapitres, etc.
Il arrive parfois que certains ouvrages comportent deux tables des
matières bien distinctes et classées de façon différente (en général,
l’une est plus détaillée que l’autre).

En résumé : comment chercher dans un ouvrage ?

37) se reporter à la (ou aux) table (s) des matières ;


38) déterminer l’ordre de classement des rubriques ;
39) utiliser la technique de lecture par repérage pour
retrouver la rubrique recherchée ;
40) se reporter à la page correspondante

▀ ACTIVITE 1 :
Commentaire composé d’un passage de l’ouvrage activité individuelle.
La production écrite doit être corrigée.

101
Le groupe des 16 séances qui suivent et qui portent
sur la revue de presse ne doivent pas être réalisées à
raison d’une séance par semaine sachant que chaque
groupe de quatre séance abouti à la réalisation d’une
revue de presse. Les stagiaires auront donc à réaliser
en tout cinq revues de presse.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de gestion et de


traitement de l’information écrite
Séance 22 : La revue de presse : Première revue
de presse
Objectifs • Identifier les journaux qui feront l’objet de la 1ère
revue de presse
• Sélectionner les articles
• Classer les articles
Durée : 2 heures
Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :
Réaliser une revue de presse

METHODOLOGIE : La revue de presse doit permettre aux stagiaires de


se familiariser avec la presse et d'être informés de l'actualité
économique, juridique ou de spécialité. Elle permet également de faire la
synthèse de l'actualité de ces domaines telle qu'elle a été traitée dans
les différents titres de presse. Elle est enfin un entraînement à l'exposé
oral.

Organisation :

- Travail par groupe de 2 stagiaires;


- Présentation orale : 15 minutes ;
- 1 revue de presse par mois;
- Lecture tous les jours (nécessité de lire plusieurs journaux tous les jours

102
et non pas un seul titre) : il s'agit de multiplier et de diversifier les titres
et les numéros pour garantir la richesse des points de vues et finalement
celle de la revue de presse elle-même ;
- La presse nationale quotidienne devra être privilégiée notamment à
partir des titres suivants : Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Echos, La
Tribune, L'Humanité, La Croix… La presse périodique pourra également
être utilisée : l'Expansion, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur,
Challenge… Il en est de même pour la presse spécialisée : LSA, Point de
Vente, La Gazette du Palais, Super Secrétaire, La Revue Fiduciaire…

Méthodologie de la Revue de Presse :

Chaque revue de presse repose sur un emploi du temps sur 4 semaines,


c'est-à-dire une durée suffisamment longue pour que les
élèves/étudiants aient le temps de réaliser un travail solide et
suffisamment court pour que la revue de presse présentée ne renvoie
pas à des événements trop anciens.

Première semaine :
- Choix et lecture des journaux
- Découpage des articles économiques et juridiques, sociaux, …
importants
- Classer ces articles par thème (une chemise par thème). Ces thèmes
devront appartenir aux domaines de la spécialité.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 23 : La revue de presse : Première revue


de presse
Objectifs • Analyser des articles retenus
• Élaborer d’un plan pour la revue de presse
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Seconde semaine :
- Reprendre les chemises pour en examiner la richesse et sectionner le
(ou les) thème(s) que vous souhaitez aborder (compte tenu de la
contrainte de temps de l'intervention orale).
- Première lecture des articles pour construire le plan (voir plan pour le
développement structuré) de votre revue de presse.
- Seconde lecture pour analyser le contenu des articles en rattachant les
103
arguments retenus à votre plan. Il faut déterminer si ces arguments sont
similaires, complémentaires ou opposés.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 24 : La revue de presse : Première revue


de presse
Objectifs • Organiser le contenu de la revue de presse de la
revue presse
• Préparer la présentation orale de la revue de
presse
• Préparer les supports à la communication

Durée : 2 heures

Matériel : micro ordinateurs


Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

104
Troisième semaine :
- Préparation du contenu de l'intervention orale, voire simulation de
votre intervention orale auprès de camarades (notamment pour gérer le
temps).

Préparation des dossiers de presse à remettre aux autres participants


(ce dossier doit comprendre une copie des articles qui ont fait l’objet de
l’analyse)

Préparation des supports à la présentation de la revue de presse :


transparent pour rétroprojecteur ou présentation POWER POINT.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 25 : La revue de presse : Première revue


de presse
Objectifs • Présenter oralement la revue de presse
• Analyser chaque présentation de revue de presse
(contenu et forme).
Durée : 2 heures

Matériel :

105
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Quatrième semaine :
- Intervention orale de 15 minutes devant le groupe classe pour restituer
de manière claire, ordonnée et synthétique l'information ²collectée
durant une semaine. Il faudra notamment veiller pour cette phase à
votre débit (la prise de notes doit être possible) et à la qualité de votre
expression, penser à citer les articles. Les supports de communication
orale pourront être utilisés (tableau, rétroprojecteur, affiche….).
- Remise, le même jour, d'un dossier présentant votre introduction, votre
plan et votre conclusion, et, contenant l'ensemble des articles que vous
avez utilisé.
- L'auditoire sera sollicité en fin d'intervention pour des questions,
compléments…
- L'auditoire doit prendre des notes relatives au(x) thème(s) proposé(s),
au plan et aux principaux arguments présentés.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 26 : La revue de presse : Deuxième revue


de presse
Objectifs • Identifier les journaux qui feront l’objet de la 1ère
106
revue de presse
• Sélectionner les articles
• Classer les articles
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Réaliser une revue de presse

METHODOLOGIE : La revue de presse doit permettre aux stagiaires de


se familiariser avec la presse et d'être informés de l'actualité
économique, juridique ou de spécialité. Elle permet également de faire la
synthèse de l'actualité de ces domaines telle qu'elle a été traitée dans
les différents titres de presse. Elle est enfin un entraînement à l'exposé
oral.

Organisation :

- Travail par groupe de 2 stagiaires;


- Présentation orale : 15 minutes ;
- 1 revue de presse par mois;
- Lecture tous les jours (nécessité de lire plusieurs journaux tous les jours
et non pas un seul titre) : il s'agit de multiplier et de diversifier les titres
et les numéros pour garantir la richesse des points de vues et finalement
celle de la revue de presse elle-même ;
- La presse nationale quotidienne devra être privilégiée notamment à
partir des titres suivants : Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Echos, La
Tribune, L'Humanité, La Croix… La presse périodique pourra également
être utilisée : l'Expansion, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur,
Challenge… Il en est de même pour la presse spécialisée : LSA, Point de
Vente, La Gazette du Palais, Super Secrétaire, La Revue Fiduciaire…

Méthodologie de la Revue de Presse :

Chaque revue de presse repose sur un emploi du temps sur 4 semaines,


c'est-à-dire une durée suffisamment longue pour que les
élèves/étudiants aient le temps de réaliser un travail solide et
suffisamment court pour que la revue de presse présentée ne renvoie
pas à des événements trop anciens.

Première semaine :
- Choix et lecture des journaux
- Découpage des articles économiques et juridiques, sociaux, …
importants
- Classer ces articles par thème (une chemise par thème). Ces thèmes
devront appartenir aux domaines de la spécialité.

107
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 27 : La revue de presse : Deuxième revue


de presse
Objectifs • Analyser des articles retenus
• Élaborer d’un plan pour la revue de presse
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Seconde semaine :
- Reprendre les chemises pour en examiner la richesse et sectionner le
(ou les) thème(s) que vous souhaitez aborder (compte tenu de la
contrainte de temps de l'intervention orale).
- Première lecture des articles pour construire le plan (voir plan pour le
développement structuré) de votre revue de presse.
- Seconde lecture pour analyser le contenu des articles en rattachant les
arguments retenus à votre plan. Il faut déterminer si ces arguments sont
similaires, complémentaires ou opposés.

108
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 28 : La revue de presse : Deuxième revue


de presse
Objectifs • Organiser le contenu de la revue de presse de la
revue presse
• Préparer la présentation orale de la revue de
presse
• Préparer les supports à la communication

Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Troisième semaine :
- Préparation du contenu de l'intervention orale, voire simulation de
votre intervention orale auprès de camarades (notamment pour gérer le
temps).

Préparation des dossiers de presse à remettre aux autres participants


(ce dossier doit comprendre une copie des articles qui ont fait l’objet de
l’analyse)

Préparation des supports à la présentation de la revue de presse :


transparent pour rétroprojecteur ou présentation POWER POINT.

109
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 29 : La revue de presse : Deuxième revue


de presse
Objectifs • Présenter oralement la revue de presse
• Analyser chaque présentation de revue de presse
(contenu et forme).
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Quatrième semaine :
- Intervention orale de 15 minutes devant le groupe classe pour restituer
de manière claire, ordonnée et synthétique l'information ²collectée
durant une semaine. Il faudra notamment veiller pour cette phase à
votre débit (la prise de notes doit être possible) et à la qualité de votre
expression, penser à citer les articles. Les supports de communication
orale pourront être utilisés (tableau, rétroprojecteur, affiche….).
- Remise, le même jour, d'un dossier présentant votre introduction, votre
plan et votre conclusion, et, contenant l'ensemble des articles que vous
avez utilisé.
- L'auditoire sera sollicité en fin d'intervention pour des questions,
compléments…
- L'auditoire doit prendre des notes relatives au(x) thème(s) proposé(s),
au plan et aux principaux arguments présentés.

110
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 30 : La revue de presse : Troisième revue


de presse
Objectifs • Identifier les journaux qui feront l’objet de la 1ère
revue de presse
• Sélectionner les articles
• Classer les articles
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Réaliser une revue de presse

METHODOLOGIE : La revue de presse doit permettre aux stagiaires de


se familiariser avec la presse et d'être informés de l'actualité
économique, juridique ou de spécialité. Elle permet également de faire la
synthèse de l'actualité de ces domaines telle qu'elle a été traitée dans
les différents titres de presse. Elle est enfin un entraînement à l'exposé
oral.

Organisation :

- Travail par groupe de 2 stagiaires;


- Présentation orale : 15 minutes ;
- 1 revue de presse par mois;
- Lecture tous les jours (nécessité de lire plusieurs journaux tous les jours
et non pas un seul titre) : il s'agit de multiplier et de diversifier les titres
et les numéros pour garantir la richesse des points de vues et finalement
celle de la revue de presse elle-même ;
111
- La presse nationale quotidienne devra être privilégiée notamment à
partir des titres suivants : Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Echos, La
Tribune, L'Humanité, La Croix… La presse périodique pourra également
être utilisée : l'Expansion, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur,
Challenge… Il en est de même pour la presse spécialisée : LSA, Point de
Vente, La Gazette du Palais, Super Secrétaire, La Revue Fiduciaire…

Méthodologie de la Revue de Presse :

Chaque revue de presse repose sur un emploi du temps sur 4 semaines,


c'est-à-dire une durée suffisamment longue pour que les
élèves/étudiants aient le temps de réaliser un travail solide et
suffisamment court pour que la revue de presse présentée ne renvoie
pas à des événements trop anciens.

Première semaine :
- Choix et lecture des journaux
- Découpage des articles économiques et juridiques, sociaux, …
importants
- Classer ces articles par thème (une chemise par thème). Ces thèmes
devront appartenir aux domaines de la spécialité.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 31 : La revue de presse : Troisième revue


de presse
Objectifs • Analyser des articles retenus
• Élaborer d’un plan pour la revue de presse
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Seconde semaine :
- Reprendre les chemises pour en examiner la richesse et sectionner le
(ou les) thème(s) que vous souhaitez aborder (compte tenu de la
contrainte de temps de l'intervention orale).
- Première lecture des articles pour construire le plan (voir plan pour le
développement structuré) de votre revue de presse.
- Seconde lecture pour analyser le contenu des articles en rattachant les

112
arguments retenus à votre plan. Il faut déterminer si ces arguments sont
similaires, complémentaires ou opposés.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 32 : La revue de presse : Troisième revue


de presse
Objectifs • Organiser le contenu de la revue de presse de la
revue presse
• Préparer la présentation orale de la revue de
presse
• Préparer les supports à la communication

Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

113
Troisième semaine :
- Préparation du contenu de l'intervention orale, voire simulation de
votre intervention orale auprès de camarades (notamment pour gérer le
temps).

Préparation des dossiers de presse à remettre aux autres participants


(ce dossier doit comprendre une copie des articles qui ont fait l’objet de
l’analyse)

Préparation des supports à la présentation de la revue de presse :


transparent pour rétroprojecteur ou présentation POWER POINT.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 33 : La revue de presse : Troisième revue


de presse
Objectifs • Présenter oralement la revue de presse
• Analyser chaque présentation de revue de presse
(contenu et forme).
Durée : 2 heures

114
Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Quatrième semaine :
- Intervention orale de 15 minutes devant le groupe classe pour restituer
de manière claire, ordonnée et synthétique l'information ²collectée
durant une semaine. Il faudra notamment veiller pour cette phase à
votre débit (la prise de notes doit être possible) et à la qualité de votre
expression, penser à citer les articles. Les supports de communication
orale pourront être utilisés (tableau, rétroprojecteur, affiche….).
- Remise, le même jour, d'un dossier présentant votre introduction, votre
plan et votre conclusion, et, contenant l'ensemble des articles que vous
avez utilisé.
- L'auditoire sera sollicité en fin d'intervention pour des questions,
compléments…
- L'auditoire doit prendre des notes relatives au(x) thème(s) proposé(s),
au plan et aux principaux arguments présentés.

Séquence 1 : Maîtriser les techniques de


gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 34 : La revue de presse : Quatrième revue


de presse
115
Objectifs • Identifier les journaux qui feront l’objet de la 1ère
revue de presse
• Sélectionner les articles
• Classer les articles
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Réaliser une revue de presse

METHODOLOGIE : La revue de presse doit permettre aux stagiaires de


se familiariser avec la presse et d'être informés de l'actualité
économique, juridique ou de spécialité. Elle permet également de faire la
synthèse de l'actualité de ces domaines telle qu'elle a été traitée dans
les différents titres de presse. Elle est enfin un entraînement à l'exposé
oral.
Organisation :

- Travail par groupe de 2 stagiaires;


- Présentation orale : 15 minutes ;
- 1 revue de presse par mois;
- Lecture tous les jours (nécessité de lire plusieurs journaux tous les jours
et non pas un seul titre) : il s'agit de multiplier et de diversifier les titres
et les numéros pour garantir la richesse des points de vues et finalement
celle de la revue de presse elle-même ;
- La presse nationale quotidienne devra être privilégiée notamment à
partir des titres suivants : Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Echos, La
Tribune, L'Humanité, La Croix… La presse périodique pourra également
être utilisée : l'Expansion, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur,
Challenge… Il en est de même pour la presse spécialisée : LSA, Point de
Vente, La Gazette du Palais, Super Secrétaire, La Revue Fiduciaire…

Méthodologie de la Revue de Presse :

Chaque revue de presse repose sur un emploi du temps sur 4 semaines,


c'est-à-dire une durée suffisamment longue pour que les
élèves/étudiants aient le temps de réaliser un travail solide et
suffisamment court pour que la revue de presse présentée ne renvoie
pas à des événements trop anciens.

Première semaine :
- Choix et lecture des journaux
- Découpage des articles économiques et juridiques, sociaux, …
importants
- Classer ces articles par thème (une chemise par thème). Ces thèmes
devront appartenir aux domaines de la spécialité.

116
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 35 : La revue de presse : Quatrième revue


de presse
Objectifs • Analyser des articles retenus
• Élaborer d’un plan pour la revue de presse
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Seconde semaine :
- Reprendre les chemises pour en examiner la richesse et sectionner le
(ou les) thème(s) que vous souhaitez aborder (compte tenu de la
contrainte de temps de l'intervention orale).
- Première lecture des articles pour construire le plan (voir plan pour le
développement structuré) de votre revue de presse.
- Seconde lecture pour analyser le contenu des articles en rattachant les
arguments retenus à votre plan. Il faut déterminer si ces arguments sont
similaires, complémentaires ou opposés.

117
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 36 : La revue de presse : Quatrième revue


de presse
Objectifs • Organiser le contenu de la revue de presse de la
revue presse
• Préparer la présentation orale de la revue de
presse
• Préparer les supports à la communication

Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Troisième semaine :
- Préparation du contenu de l'intervention orale, voire simulation de
votre intervention orale auprès de camarades (notamment pour gérer le
temps).
Préparation des dossiers de presse à remettre aux autres participants
(ce dossier doit comprendre une copie des articles qui ont fait l’objet de
l’analyse)

Préparation des supports à la présentation de la revue de presse :


transparent pour rétroprojecteur ou présentation POWER POINT.

118
Séquence 1 : Maîtriser les techniques de
gestion et de traitement de l’information écrite

Séance 37 : La revue de presse : Quatrième revue


de presse
Objectifs • Présenter oralement la revue de presse
• Analyser chaque présentation de revue de presse
(contenu et forme).
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Journaux de la presse nationale et internationale
Prérequis :

Quatrième semaine :
- Intervention orale de 15 minutes devant le groupe classe pour restituer
de manière claire, ordonnée et synthétique l'information ²collectée
durant une semaine. Il faudra notamment veiller pour cette phase à
votre débit (la prise de notes doit être possible) et à la qualité de votre
expression, penser à citer les articles. Les supports de communication
orale pourront être utilisés (tableau, rétroprojecteur, affiche….).
- Remise, le même jour, d'un dossier présentant votre introduction, votre
plan et votre conclusion, et, contenant l'ensemble des articles que vous
avez utilisé.
- L'auditoire sera sollicité en fin d'intervention pour des questions,
compléments…
- L'auditoire doit prendre des notes relatives au(x) thème(s) proposé(s),
au plan et aux principaux arguments présentés.

119
SEQUENCE 2
Maîtriser les techniques de
production écrite spécifiques à la
langue française

120
Séquence 2 : Maîtriser les techniques de
production écrite

Séance 1 : L’analyse d’un texte


Objectifs • Repérer les constituants d’un texte
• Identifier la structure du texte
• Dégager les idées principales

Durée : 2 heures

Matériel :
Support  texte intitulé « Militants de la gastronomie»

Prérequis : Dégager le plan d’un texte – identifier les
constituants d’un texte
ELEMENTS DE CONNAISSANCE

Une analyse est une opération par laquelle on se propose de


décomposer un texte pour en faire ressortir la structure interne, les
éléments constitutifs afin de saisir l'articulation, la cohérence, la logique
dans l'enchaînement des idées.

La façon (méthode) dont un savoir est produit


est tout aussi importante que le contenu
informatif lui-même. Grâce à l'analyse on peut
démonter le mécanisme d'une pensée et
démontrer sur quoi s'appuie tel ou tel

121
raisonnement.

I - Construire une grille d'analyse :

Il convient, au point de départ, de se munir d'une grille d'analyse qui


prend la forme de questions que l'on posera à propos du texte.

Par exemple :

• Quel est le propos du texte (problématique et hypothèses) ?

• Comment le texte est-il bâti ? Identifier les constituants du texte


(chapeau, intertitres, paragraphes..)

• Identifiez le plan de l’article en regroupant les paragraphes

• Donner un nom à chaque partie

• Comment s'articulent les différentes idées entre elles (les liens, les
rapports entre les parties, la structure de la démonstration) ?

• Les propos de l'auteur sont-ils clairs, précis ou subsiste-t-il des


questions sans réponse, des éléments obscurs ?

• Identifier les conclusions, les résultats, les solutions abordées...

II - Rédiger l'analyse d’un texte :

Faire une analyse c'est porter le regard du chercheur sur son objet
d'étude. Contrairement au résumé, vous devez introduire ici un effet de
distanciation qui s'exprime dans la relation " sujet-objet ". Ainsi, il faut
prendre soin dans la rédaction de toujours bien distinguer ce qui relève
de la pensée de l'auteur analysé de votre propre pensée. Utilisez des
formules comme : " l'auteur démontre, il conclut, il s'égare... ".
L'analyse de texte permet une connaissance beaucoup plus approfondie
que le simple résumé en vous obligeant à réfléchir sur le processus
qui conduit à la formulation des connaissances. Cette opération est
essentielle pour pouvoir, éventuellement, porter un jugement critique
sur une œuvre, une pensée, un auteur. L'analyse permet en effet
d'établir des critères de référence pour éclairer votre jugement sur la
valeur et la pertinence d'une thèse, d'une théorie, d'une pensée...

▀ ACTIVITE 1 :
Identifiez le texte intitulé « Militants de la gastronomie» : (Séquence
2 Séance 1 fiche support 1)
• repérer les constituants du texte : titre, intertitres, paragraphes.

• Identifiez le plan du texte en regroupant les paragraphes

• Donnez un nom à chaque partie du texte.

▀ ACTIVITE 2 :
122
Procédez à l’analyse du texte intitulé «Activité physique chez les adolescents :
Bouge ton corps! » (Séquence 2 Séance 1 fiche support 2)

SEQUENCE 2 SEANCE 1
FICHE SUPPORT 1

Militants de la gastronomie
Le mouvement Slow Food (restauration lente, par opposition à
fast-food, restauration rapide) est engagé depuis dix ans en
faveur d’une approche différente de la gastronomie.
L’initiateur de ce concept, qui se développe chez les paysans
des cinq continents, explique ici pourquoi il faut sortir la
gastronomie de son enfermement mondain et sybaritique, et
lui restituer ses valeurs culturelles et écologiques

La thèse énoncée ici est simple, la gastronomie appartient au domaine


des sciences et de la culture. Contrairement à ce que l’on croit, elle
peut constituer un outil capital d’affirmation des identités culturelles,
et un projet vertueux de confrontation avec la mondialisation en cours.

Car il n’y a rien de mauvais à apprécier les plaisirs de la bouche, base


fondamentale du savoir gastronomique, et élément essentiel de la
qualité de la vie. Le mouvement Slow Food a été créé « pour la

123
défense et le droit au plaisir de l’alimentation ». Certaines personnes
sont choquées par de telles affirmations qu’ils assimilent à de
l’« épicurisme dégénéré ». Quelques éclaircissements sont donc
nécessaires.

Premièrement, quand on parle de gastronomie, on n’évoque pas que le


plaisir. Selon son principal théoricien, Anthelme Brillat-Savarin (1755-
1826), auteur de la Physiologie du goût (1826), la gastronomie est la
« connaissance raisonnée de tout ce qui a rapport à l’homme, en tant
qu’il se nourrit ». A partir de cette simple définition, avec un petit effort
intellectuel, on peut comprendre que la gastronomie remet la
nourriture au centre de l’intérêt de tous.

Brillat-Savarin voulait, en remontant des effets aux causes, faire de


l’art culinaire une science exacte. Il s’est livré à une analyse très
poussée de la mécanique du goût, étudiant la maigreur et l’obésité,
l’influence de la diète sur le repos, le jeûne, l’épuisement et la mort.

La gastronomie nous conduit à un savoir interdisciplinaire et complexe.


S’intéresser à « tout ce qui a rapport à l’homme, en tant qu’il se
nourrit » exige des connaissances dans nombre de domaines :
anthropologie, sociologie, économie, chimie, agriculture, écologie,
médecine, savoirs traditionnels et technologies modernes.

Un tel « corpus » scientifique amplifie énormément le domaine assigné


aux gastronomes. Et, en même temps, il agrandit le cercle des
personnes qui devraient y réfléchir pour mieux gouverner, mieux
affronter les problèmes d’aujourd’hui, et, tout simplement, mieux
comprendre notre monde.

La nourriture (sa production, son commerce et sa consommation, en un


mot, la gastronomie) mérite de revenir au cœur du débat international
et de prendre place parmi les priorités des gouvernements. Car,
comme le soutient le poète paysan du Kentucky Wendell Berry,
« manger est un acte agricole ».
Respecter les rythmes de la planète
Près de la moitié de la population mondiale vit encore dans des zones
rurales. Si on y ajoute les personnes qui s’occupent de la production ou
de l’élaboration de l’alimentation dans les zones urbaines, on peut
avancer que la majorité des habitants de la Terre sont engagés dans le
secteur de la nourriture. Malheureusement, la plupart des techniques
utilisées sont insupportables. Les dégâts sont énormes, à cause des
méthodes intensives et productivistes qui consomment plus de
ressources qu’elles n’en produisent.

Dans certains pays développés, les agriculteurs et les ouvriers des


entreprises agroalimentaires représentent à peine 2 % de la population
active. Parce que tout a été industrialisé. Ils produisent à la chaîne une
alimentation sans saveur, standardisée, antiécologique, et souvent (de
nombreux scandales, dont celui de la vache folle, le prouvent)
dangereuse pour la santé publique.

124
L’avenir ne sera garanti que par des hommes et des femmes
produisant de la nourriture au moyen de techniques compatibles avec
les rythmes de la planète, revalorisant de vieilles méthodes, respectant
la biodiversité, et des traditions gastronomiques strictement liées à la
culture et à l’économie de chaque endroit du monde.

La science gastronomique – avec son savoir-faire, son respect de la


qualité de la vie et des différences culturelles – devrait revenir vers des
rivages conciliables avec les nouvelles exigences écologiques.

Mettre la science du plaisir alimentaire au service d’une nature


préservée conduira l’homme a produire la meilleure nourriture
possible. C’est une aspiration légitime autant que naturelle. Mais elle
n’est plus prise en compte. On a créé une production qui ne recherche
plus le bon produit, mais le plus commercialisable. Les caractéristiques
organoleptiques de la nourriture ont été dégradées, la variété et la
biodiversité réduites ; on a poussé au gâchis, empoisonnant les sols,
polluant l’air, augmentant le recours aux transports polluants.

Au lieu de mettre un terme au drame de la faim dans le monde, on a


installé un système global irrespectueux du travail de milliards de
personnes, et socialement criminel.

Rétablir les critères d’une agriculture paysanne, le plus possible locale,


saisonnière, naturelle, traditionnelle, constitue le début d’une solution.
Les êtres humains doivent certes se nourrir, mais pas aux dépens de
l’équilibre de la nature. Les gastronomes, les consommateurs ne
peuvent plus l’ignorer : même si cela fait sourire, le choix de ce qu’on
mange oriente le monde.

Le mouvement Slow Food a précisé ses convictions philosophiques, et


a défini des pistes pour bâtir une autre gastronomie. Il a proposé un
programme d’éducation à l’alimentation et au goût, avec de nouvelles
méthodes adaptées à tous les âges, à l’école et dans les loisirs ; il a
organisé des manifestations internationales, tel le Salon du goût (1) de
Turin, qui luttent contre l’uniformisation de la nourriture et présentent
des producteurs de qualité ; il a mis au point environ trois cents projets
particuliers de sauvegarde de la biodiversité et d’anciennes traditions
de production partout dans le monde ; il a contribué à créer, en 2004,
la première université des sciences gastronomiques située en Italie, à
POLLENZO et à COLORNO.

Beaucoup de gens demeurent insensibles aux concepts de la nouvelle


gastronomie avancés ici. On persiste en général à ignorer la
complexité de l’acte de manger. Pourtant, derrière chaque aliment
traditionnel, savoureux et écologiquement soutenable, il y a des siècles
de savoir-faire, d’intelligence et de créativité : comment courir le
risque d’effacer tout cela au nom du productivisme ?

Heureusement, l’espoir vient des campagnes. C’est la raison de la


création de Terra Madre – la rencontre mondiale des communautés
d’alimentation, qui s’est tenue pour la première fois à Turin, en octobre
2004. Plus de cinq mille personnes (paysans, pêcheurs, nomades,

125
artisans) y ont participé, représentant mille deux cents communautés
de l’alimentation de cent trente pays du monde.

Un projet de rencontre est prévu octobre 2006, il a pour objectif de


réaffirmer ces objectifs. Les « intellectuels de la terre » seront rejoints
par des « chefs » de cuisine, hommes et femmes, provenant des
quatre coins du monde, décidés à adopter les produits des
communautés d’alimentation. Professeurs et universités qui traitent de
sujets liés à l’alimentation, à la revalorisation des savoirs ancestraux
seront largement représentés, dans une perspective de dialogue avec
des connaissances scientifiques modernes. Le but est de mettre en
valeur tous les savoirs gastronomiques, au sens le plus large.

Un vaste réseau de producteurs, de chercheurs, de commerçants, de


« chefs » de cuisine, de paysans et de consommateurs est ainsi en
train de naître grâce à cette nouvelle gastronomie qui conçoit l’acte de
se nourrir comme partie intégrante de la production. En ce sens, le
consommateur devient un co-producteur. Car de son exigence
gastronomique dépend la qualité du produit paysan.

CARLO PETRINI

126
SEQUENCE 2 SEANCE 1
FICHE SUPPORT 2

Activité physique chez les adolescents


Bouge ton corps!
Exit les images d'adolescents traîne-savates, vide-frigos et patates de
sofas. Les jeunes aiment le sport et en pratiquent lorsqu'on leur en
donne l'occasion. Du moins, pour les activités qui les tentent. " Trop
souvent, les goûts des jeunes ne correspondent pas avec le cours
d'activité physique offert. Ce que veulent les adolescents, c'est avoir
du plaisir ".

La preuve de cet engouement des adolescents pour l’effort physique


est la forte participation des filles aux activités sportives. Une étude
menée dans une école secondaire auprès de 131 jeunes a permis de
démontrer qu’une forte majorité, soit 78% des filles –et 63% des
garçons– ont participé à au moins une activité programmée.

S'il est vrai que le Hip hop et la Capoeira remportent les suffrages, les
chercheurs avaient mis les atouts de leur côté en rebaptisant les
activités sportives de noms plus originaux destinés à rallier les
adolescents : Abdominator, Mondial Multisports, Vidéo-Dance, le Cardio
surprise, etc.

" C'est le type d'activités que les jeunes aiment faire. La danse
africaine et le soccer entre filles ont permis de contrer la sous-
représentation observée chez elles en matière d'activité physique ",
relève le Pr Laberge.

L'étude sur la Promotion de l'activité physique en milieu scolaire


multiethnique : L’effet de la participation sur certains facteurs facilitant
l’apprentissage chez des adolescents, réalisée par Paula Bush, Miguel
CHAGNON, Sophie Laforest et Martin LEGAULT, établit la fréquence de
participation à neuf activités, chez les deux sexes.

"Nous nous sommes inspirés de la culture des jeunes", convient la


127
chercheuse qui s'est largement basée sur la théorie de marketing
social. Sondage des jeunes sur les activités sportives, multiples choix,
flexibilité et adaptation, journal –le Fun Action Express, qui visait
l'éducation aux saines habitudes de vie– tout était déployé pour
séduire cette clientèle réputée difficile.

Bouger pour le fun


Le programme Fun Action a donc proposé aux élèves d'une petite
école secondaire d'un quartier défavorisé de Montréal de bouger à
l'heure du lunch. Durant 18 semaines, ils ont pu pratiquer de la danse
africaine ou du Hip-hop, faire des sports d'équipe ou du soccer durant
45 minutes et sur une base volontaire. "Notre programme était flexible
et se transformait suivant leur demande. Ainsi, le Kung-fu-shaolin, très
populaire au début, a connu une forte débâcle dès le second mois. Les
jeunes nous ont dit qu'ils voulaient apprendre à se défendre, pas la
discipline", raconte Suzanne Laberge.

Si, sans surprise, la Vidéo dance (Playstation où les jeunes sautent au


rythme de la musique) a été populaire, des activités comme le Cardio
surprise (danse aérobique) ou l'Abdominator (abdominaux) n'ont pas
dérougi. Et cela, souvent, en raison des qualités de l'animatrice (ou de
l'animateur) qui parvenait à faire oublier que le sport demande des
efforts. Et des barres tendres et du jus qui les détournaient de la
pizzeria voisine... "Notre plus grande concurrente", avoue la
chercheuse.

Cette étude était une commande du Comité de gestion de la taxe


scolaire de l'île de Montréal. Les prémices étaient d'établir une relation
entre l'activité physique et l'amélioration de la performance scolaire.
"Une relation difficile à documenter, nous avons donc choisi de
travailler avec des variables secondaires comme l'attention /
concentration ou l'estime de soi."

Résultat : les adolescents qui remuent possèderaient une meilleure


concentration et attention scolaire. Du moins, chez les garçons.
Néanmoins, la participation au programme n’a pas eu d’effet sur
l’estime de soi, la compétence sociale, le contrôle de soi, ni les
relations interculturelles.

" Nous allions un peu à la pêche et il est difficile de mesurer les


impacts en si peu de temps. " Mais pour ceux de ses étudiants qui ont
participé à la recherche, " ce fut une expérience humaine fantastique.
C'est la vraie vie, pas la théorie ", s'exclame l'enseignante de
kinésiologie.

" Il faut faire bouger les jeunes. Contrairement à ce que l'on pense en
les voyant, ils possèdent un trop plein d'énergie. Ils ont besoin de se
défouler! "

Isabelle BURGUN

128
Séquence : Maîtrise des techniques de
production écrite

Séance 2 : Le résumé de texte

Objectifs • Acquérir et maîtriser les techniques de résumé


• Procéder à la contraction d’un texte
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  texte intitulé « le journal électronique »
 texte intitulé « La publicité ou une vision optimiste
du monde »

129
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
Résumer, c'est recomposer un texte où l'on exprime avec un minimum
de mots les idées, les arguments, le mouvement même de la pensée de
l'auteur, en restant fidèle, dans la mesure du possible, à son esprit. En
fait, un résumé, c'est un texte réécrit dans un espace limité. Il doit
donc aller à l'essentiel.

Pour résumer un texte sans le dénaturer, il faut prendre en compte les


éléments suivants :

• La compréhension: avant de pouvoir résumer un texte, il faut


l'avoir bien compris

• L'analyse: pour résumer, il faut extraire du texte les idées


principales.

• La synthèse et la rigueur: pour bien résumer, il faut distinguer


l'essentiel du secondaire et du superflu, et l'exprimer de manière
concise sans toutefois en dénaturer le sens.

• Le sens de l'équilibre: un bon résumé reflète fidèlement


l'importance des divers éléments du texte d'origine.

• Le sens de l'organisation et de l'articulation: un bon résumé


doit montrer de façon très claire et très efficace—parfois plus que
le texte d'origine—comment les idées ou les arguments
s'enchaînent.

• La manipulation du langage: le résumé doit exprimer les idées


d'un texte sans se limiter à fournir un collage de phrases qui en
sont extraites. Il doit être à la fois original dans la forme, et
conforme dans le fond.

Il s'agit donc de réécrire dans ses propres mots le texte de


départ, en préservant l'essentiel de l'information qu'il véhicule,
tout en le condensant à environ 25% de son volume original.

Stratégies de base pour faire un bon résumé :

1. Avant de commencer le résumé, soyez sûr de bien


comprendre le texte.

Cela implique de l'avoir attentivement lu, et d'avoir cherché à


élucider le vocabulaire ou les structures qui posent problème: si vous ne
comprenez pas le texte, votre résumé sera incompréhensible, ou du
moins incohérent.
Ne commettez pas l’erreur qui consiste à reproduire dans le résumé
certaines phrases ou formules du texte que vous ne saisissez pas.
Le résumé est d'abord un exercice de lecture systématique.

2. Découpez le texte.

130
Chaque texte contient un nombre limité d'idées principales, qui sont
exposées et développées dans une «partie» que vous pouvez délimiter
au crayon sur la page. Idéalement, et surtout dans un texte très court ou
très dense, chaque paragraphe peut correspondre à une idée nouvelle.
La plupart du temps, toutefois une même idée est développée, dans
plusieurs paragraphes, notamment à l'aide d'exemples, d'explications,
de précisions, voire de reformulations.
C'est à vous de reconstituer la structure, le plan du texte de départ
Il est indispensable d'avoir dégagé le plan du texte de départ avant de
commencer à rédiger votre résumé.

3. Identifiez et (re)formulez les idées principales.

A chaque partie correspond une idée (une notion, un argument, une


proposition) qui peut se formuler en une phrase. Il ne s'agit pas
simplement d'extraire du texte une phrase qui exprime exactement telle
ou telle idée, mais de produire vos propres phrases.

Le résumé est aussi un exercice de réécriture

Après avoir ainsi établi le «squelette» du texte, relisez ce dernier pour


vérifier que vous en avez bien retenu toutes les idées principales, mais
aussi que les idées que vous avez retenues sont bien les principales. Il
faudra donc aussi identifier les éléments secondaires, qui seront
éventuellement à retenir selon le nombre de mots qui vous sont alloués,
et les éléments superflus, qui seront forcément exclus.

C'est à vous de hiérarchiser les éléments qui composent le texte de


départ pour ne retenir que ceux qui sont essentiels

4. Respectez les proportions de l'original.

En lisant le texte, essayez d'attribuer un pourcentage à chaque


partie, et faites en sorte que ce pourcentage soit respecté dans le
résumé, ce qui vous aidera également à ne pas omettre l'une des
parties.
Attention néanmoins de ne pas opérer une simple réduction
paragraphe par paragraphe, puisque certains passages du texte qui ne
couvrent pas de points essentiels (les exemples, les illustrations
notamment) ne seront pas résumés du tout.

Tout en respectant les proportions de l'original, le résumé ne reprend


pas forcément la même division en paragraphes.

5. Évitez les questions.

Une question posée dans le texte de départ, si elle en constitue un


élément fondamental, doit se traduire par une formule au discours
indirect («on se demande si...», «il n'est pas certain que», «la question
de savoir si... reste posée», etc.). De préférence, on rendra les questions
par une reformulation qui conserve le sens de ce qui est demandé, mais

131
non la structure interrogative.

6. Limitez soigneusement les citations et les emprunts.

La méthode la plus sûre revient à éliminer par principe toute


citation. Attention aussi aux mots ou expressions employés de manière
figurative ou néologique: s'ils vous semblent absolument indispensables,
utilisez-les entre guillemets; sinon, utilisez un synonyme ou une
périphrase.

Les citations et les emprunts du texte de départ sont à proscrire, sauf si


leur forme a une valeur particulière qu'il est indispensable de préserver.

8. Il est inutile de préciser que les idées sont celles de l'auteur.

Ce qui figure dans un résumé est, ipso facto et implicitement,


attribuable à l'auteur du texte original. Votre propre voix doit s'effacer
entièrement derrière la sienne, d'autant plus que vous n'êtes pas censé
offrir de commentaire ni votre propre vision des choses, mais seulement
refléter du mieux possible ce que l'auteur a dit.

Le résumé ne doit porter aucune trace de votre intervention.

▀ ACTIVITE 1 :
Lisez le texte intitulé « le journal électronique » (CF. Séquence 2
séance fiche support 1) et complétez le tableau suivant :

• Indiquez dans la colonne 1 les éléments importants du texte : les


phrases et les expressions clés du texte qui serviront directement
au résumé du texte

• Indiquez dans la colonne 2 les éléments qui sont moyennement


importants dans le texte dont certains pourront aider au résumé.

• Indiquez dans la colonne 3 les éléments les moins importants qui


ne doivent pas figurer dans le résumé.
Essentiel Secondaire Accessoire

▀ ACTIVITE 2 :

132
Procédez au résumé du texte intitulé « le journal électronique » :

▀ ACTIVITE 3 :
Réaliser le même travail que pour les activités 1 et 2 à partir du
texte intitulé « La publicité ou une vision optimiste du monde » (CF.
Séquence 2 séance fiche support 2)

SEQUENCE 2 SEANCE 2
FICHE SUPPORT 1
LE JOURNAL ELECTRONIQUE
Les premières éditions électroniques de journaux ont été
disponibles par le biais de services commerciaux. Puis les éditeurs
de ces journaux ont créé des serveurs web. De nombreux journaux
et magazines sur papier ont maintenant leur site et proposent sur
celui-ci la version intégrale de leur dernier numéro en ligne - qu’il
est possible de consulter librement ou moyennant un abonnement
gratuit ou payant - ainsi que des dossiers et des archives. D’autres
journaux et magazines sont purement électroniques. L’avenir de la
presse en ligne est également lié à un débat de fond sur le métier
de journaliste.

Le site du Monde diplomatique par exemple permet l’accès à


l’ensemble des articles de la revue depuis une décennie, par date,
sujet et pays. L’intégralité du mensuel en cours est consultable
gratuitement pendant les deux semaines suivant sa parution. Un
forum permanent de discussion en ligne permet au journal de
discuter avec ses lecteurs.

L’édition électronique représente un axe majeur de


développement pour la presse. Le Web remplit trois fonctions
principales : il est un outil de promotion pour le journal parce qu’il
attire de nouveaux lecteurs, souvent plus jeunes, il offre plus de
précisions et d’exhaustivité que sur un support papier limité par la
place, et enfin il "permet d’occuper le terrain, notamment face à la
concurrence de services en ligne nouveaux ou de la télévision.

133
SEQUENCE 2 SEANCE 2
FICHE SUPPORT 2
La publicité ou une vision optimiste du monde

La publicité est optimiste. C'est dans notre monde, surchargé de


communication, la seule qui n'annonce que des bonnes nouvelles, qui ne
voit que le bon côté des choses et qui écrit des contes de fées pour
supermarchés. La publicité voit le monde avec des lunettes roses. Son
registre est celui de la comédie, du vaudeville et de l'opérette, jamais celui
du drame. Elle pratique peu le sarcasme, et même son ironie n'est pas
méchante. Elle sait que le miel est un meilleur appât que le vinaigre. Son
but est d'attirer la sympathie ou l'empathie comme aiment le dire les
publicitaires. La vie est belle, le ciel est bleu, les femmes sont séduisantes,
peuvent facilement le devenir, les enfants sont sains et charmants, les
familles unies, les belles-mères sentencieuses et encombrantes, les maisons
agréables, les travaux se transforment en jeux, etc.
La publicité ne peut cesser d'être conventionnelle dans un sens que pour le
devenir dans un autre. Elle reflète et récupère les stéréotypes des différents
milieux qu'elle vise. Snob avec les snobs, familière avec les jeunes, cordiale,
ronde et fleur bleue avec le " peuple ", compassée avec les bourgeois,
gentiment contestataire quand c'est la mode, prudemment audacieuse
quand les mœurs se libèrent et championne de l'émancipation féminine. La
publicité, c'est à la fois toutes les modes, toutes les aspirations et toutes les
contradictions d'un moment. A cet égard, la publicité ne se distingue guère
des médias de grande diffusion (magazine, radio, télévision) qui sont
pareillement condamnés au conformisme s'ils veulent plaire au plus grand
nombre pour maintenir des taux élevés de lecture et d'écoute.
D'ailleurs, il n'appartient pas à la publicité d'être un miroir véridique réaliste
et sans complaisance d'une société. Ceux qui le lui demandent se trompent
sur son rôle et sur sa raison d'être. Tout le monde sait qu'elle exagère et
qu'elle gomme; et c'est bien ce que l'on attend d'elle. Elle a une fonction

134
cosmétique. Mais maquiller, ce n'est pas tromper, c'est embellir une réalité.
Les conflits, les crispations, les tensions (familiales, sociales) trouvent
suffisamment ailleurs l'occasion de s'exprimer. Il ne peut être question ici
que de promouvoir une existence plus facile et plus agréable. Et de le faire
avec légèreté, sans pédantisme" et sans endoctriner. Dans quel but, et au
nom de quoi, les annonceurs commanditeraient-ils la morosité ? La publicité
n'aime pas les esprits chagrins. Ils le lui rendent bien.
Émile Touati, " Avertissement ", Le Publicitor, de Bernard Brochard et
Jacques Lendrevie, Dalloz, 1985.

Séquence 2 : Maîtrise des techniques de


production écrite

Séance 3 : Argumentation et organisation de la pensée

Objectifs S’approprier les techniques de l’argumentation


Analyser un texte argumentatif
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Texte intitulé : « La télévision, bonne ou une
mauvaise influence sur la société »
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
Le texte argumentatif a pour but de soutenir une thèse (thèse proposée)
et d'invalider la thèse adverse (thèse rejetée). Dans l'un et l'autre cas,
les thèses s'articulent autour d'un certain nombre d'arguments, eux-
135
mêmes soutenus par des exemples. Il vous faut avant tout apprendre à
distinguer la nature de l'argument (qui fait état d'une opinion) de celle
de l'exemple (qui présente un fait).

Une thèse peut être soutenue d'arguments de nature diverse. On peut


distinguer deux catégories :

• ceux qui sont fondés sur l'expérience : ils tirent alors


leur validité du réel et persuadent le récepteur par les
éléments référentiels qu'il peut connaître et confirmer.
C'est le cas de l'argument d'autorité, qui s'appuie sur une
citation, ou sur une opinion dont on souligne la valeur
communément admise. C'est le cas aussi de l'exemple
argumentatif, qui donne à l'exemple une portée générale.
Exemples :
- un argument d'autorité : La sédentarisation grandissante de
l'humanité dans les villes est, un signe de la guerre
ancestrale qu'elle a toujours menée contre les nomades.
- un exemple argumentatif : Il suffit de regarder les cages
bétonnées que sont devenus les grands ensembles pour
douter qu'ici s'installe vraiment une communication
chaleureuse.

• ceux qui sont fondés sur la logique : ils tirent leur


validité de leur aspect rationnel et convainquent le lecteur
par l'adhésion intellectuelle.
C'est le cas de l'argument par déduction, qui tire une
conséquence logique d'une cause générale (l'argument par
induction effectue la démarche inverse, remontant de la
manifestation concrète au principe général). C'est le cas
aussi de l'argument par analogie, qui, pour établir un
phénomène, le rapproche d'un autre qui lui est apparenté.
Exemples :
- un argument par déduction : L'humanité s'est toujours
épanouie dans la communauté et, pour cela, les hommes ont
recherché les concentrations urbaines, quitte à souffrir de
leur pléthore. Pourquoi aujourd'hui en serait-il autrement?
- un argument par analogie : Il est aussi vain de stigmatiser
la ville moderne que de regretter perpétuellement la
disparition d'un prétendu âge d'or.

Pour convaincre, le texte argumentatif se doit d'être soigneusement


structuré. Que ce soit dans la communication orale ou écrite, la clarté
des relations entre les différents arguments permet au récepteur de
suivre le fil du discours et d'adhérer à sa progression. Vous trouverez
dans le tableau ci-dessous les mots de liaison (ou "connecteurs
logiques") rangés autour des quatre relations principales qui peuvent
s'instaurer entre les arguments:

PROGRESSION SUIVIE PAR MOTS DE


RELATIONS LOGIQUES
L'AUTEUR LIAISON

CAUSE L'auteur justifie l'argument EN EFFET - CAR - ...

136
précédent
L'auteur déduit un argument AINSI - DONC -
CONSÉQUENCE
de son argument précédent C'EST POURQUOI - ...
MAIS – EN REVANCHE
L'auteur nuance ou réfute
OPPOSITION - POURTANT-
l'argument précédent
CEPENDANT - OR ...
L'auteur établit une liste D'ABORD - ENSUITE -
ADDITION
d'arguments EN OUTRE - ENFIN ...

Stratégie d’argumentation :

Pour analyser la situation d’argumentation, il est nécessaire de répondre


aux questions suivantes :

• A qui est- ce que je m’adresse ?

• Quel est mon objectif ?

• De combien de temps est – ce que je dispose ?

• Dans quel espace est – ce que mon intervention a lieu ?

• A quel moment est – ce que j’interviens ?


Quelles sont mes contraintes, mes limites ?

▀ ACTIVITE 1 :
Soit la thèse suivante :
Constatant la solitude et la fermeture à l'autre propre aux grandes
villes modernes, Michel Tournier écrit :
"Nous vivons enfermés dans une cage de verre »

Voici une liste de propositions dont certaines sont des arguments,


d'autres des exemples. Les unes sont favorables à la thèse de Michel
Tournier, les autres défavorables. Lisez ces propositions puis complétez
le tableau ci-dessous :

A - la cellule sociale traditionnelle a été modifiée par l'urbanisation


B - les campagnes du Téléthon ou de la lutte contre le cancer attestent la
solidarité de l'opinion
C - la vie culturelle contemporaine est marquée par un certain regain de
la fête collective
D - certaines techniques modernes ont favorisé la solitude
E - certains immeubles, certains quartiers se donnent des structures de
gestion collective
F - la peur de l'agression dans les cités peu sûres emmure les gens chez
eux
G - les loisirs bénéficient de plus en plus d'une politique collective

137
H - chaque été, les festivals drainent des foules importantes qu'attirent
autant l'intérêt culturel que la communion collective
I - les villages se meurent, les quartiers ont du mal à rester vivants en
raison de la vogue de la maison individuelle
J - on assiste de plus en plus à un grand élan caritatif
K - la hantise de certains fléaux épidémiques compromet la
communication
L - une personne agressée dans la rue est très rarement secourue par les
passants
M - les mœurs françaises sont marquées par le goût de l'association
N - le succès du Minitel prouve une certaine dégradation de la
communication
O - les possibilités offertes par le magnétoscope expliquent en partie la
crise du cinéma
P - les clubs de vacances obtiennent de plus en plus de succès .

ARGUMENTS ÉTAYANT LA THÈSE Arguments réfutant la


thèse

▀ ACTIVITE 2 :
Vous trouverez ci-dessous une liste d'arguments. Distinguez les
arguments fondés sur l'expérience de ceux qui sont fondés sur la
logique. Dans le tableau ainsi constitué, rangez les types d'arguments
que nous venons de présenter.

1- La limite à la liberté de l'individu est l'atteinte à la liberté d'autrui. Nul


ne doit parler à son voisin pendant un spectacle.
2- Il n'y a pas de bulles dans les fruits. Alors il n'y a pas de bulles dans
Banga.
3- Au XVI° siècle, on n'a nullement douté que l'humanité fût en progrès,
mais fort peu de gens ont pris conscience que ce progrès se faisait en
rétablissant l'esclavage et que, par conséquent, un pas en avant ici peut
138
se payer d'un recul ailleurs.
4- La nuit a certainement une influence très grande sur les peines
morales, puisqu'elle en a sur les peines physiques.
5- Le respect d'autrui est un devoir universel auquel ont souscrit tous
les peuples.
6- Le plaisir même du comique étant fondé sur un vice du cœur humain,
c'est une suite de ce principe que plus la comédie est agréable et
parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs.
7- Il fallut que Colomb partît avec des fous pour découvrir l'Amérique, et
voyez comme cette folie a pris corps et duré.
8- L'ère du multimédia est en train de réaliser, comme le prédisait Mc
LUHAN, un véritable village planétaire.

Arguments fondés sur l’expérience Arguments fondés sur la logique

▀ ACTIVITE 3 :
Identifier les arguments contenus dans le texte intitulé « La
télévision, bonne ou une mauvaise influence sur la société » (Cf.
Séquence 2 Séance3 Fiche support 1)

139
SEQUENCE 2 SEANCE 3
FICHE SUPPORT 1
La télévision, bonne ou une mauvaise influence sur la société

On peut se demander si, avant l'ère de la télévision, la vie a vraiment existé. De


nos jours il est presque impossible de l'imaginer tant la télévision domine depuis
trente ans la culture nord-américaine et européenne. Il faut se demander
cependant si cette influence immense est pour le bien ou pour le mal.

Il ne fait aucun doute que les jeunes d'aujourd'hui sont très au courant du monde.
Grâce à la télévision ils peuvent s'informer des pays étrangers, de la science, des
beaux arts. Il existe en outre des émissions sur n'importe quel sujet, faites
spécialement pour l'écolier, l'universitaire, ou pour les simples amateurs. On peut
s'éduquer sans sortir de son fauteuil, ce qui est très important pour beaucoup de
monde.

Pour les vieillards et pour les invalides le poste de télévision peut être vraiment
leur meilleur ami. Tout un défilé d'émissions éducatives et amusantes leur illumine
la vie. Beaucoup d'entre eux, plus ou moins abandonnés par ceux qu'ils aiment,
attendent avec impatience l'apparition de leurs personnages préférés, ceux qu'ils
appellent leur famille.

Et ce n'est pas seulement les moins actifs qui comptent sur la télévision pour les
distraire. Pour la jeune famille un appareil de télévision est un investissement dans
les spectacles bon marché. Sans acheter de billets, sans payer une gardienne pour
les enfants, sans utiliser l'auto, ils peuvent regarder une pièce de théâtre, un film
nouveau ou un match de football professionnel.

Il semble alors que la télévision soit vraiment une bénédiction pour la société
moderne. Elle lui apporte tant de conforts, d'information et de plaisir. Et pourtant
on ne peut pas ignorer son côté néfaste.

En premier lieu on sait que la télévision n'existe pas dans un but philanthropique.
Les programmes sont prévus non pour le plaisir des spectateurs mais pour vendre
les articles dans les annonces. Pour les vendre de façon efficace, il faut insérer les
annonces dans des programmes populaires. Les maisons de publicité font de
grands efforts pour découvrir les préférences des spectateurs et d'après les
statistiques, le public aime surtout les poursuites en auto, la violence et le sexe. De
telles émissions sont donc répandues aux heures où le plus grand nombre de
personnes, adultes et enfants, se trouvent assis devant la télévision. Il est effrayant
de penser au grand nombre d'enfants qui trouvent normaux les principes
antisociaux qu'ils regardent sur l'écran de télévision.

140
Il est aussi moins cher de produire ces émissions violentes et populaires que de
produire des programmes plus sérieux. Dans le climat économique actuel, il
devient de plus en plus courant d'abandonner les émissions d'un intérêt plus
spécialisé. Ainsi, l'on peut parcourir tous les canaux sans trouver la moindre variété
dans les programmes. La télévision en somme est comme une drogue. On ne cesse
pas de la regarder ni de s'en servir pour empêcher les enfants de déranger leurs
parents. Finie la conversation le soir entre parents et enfants; la télévision les
appelle avec ses spectacles passionnants et ses annonces séduisantes.

Et les annonces, la raison d'être de la télévision, ne sont pas seulement une


interruption désagréable mais elles donnent aussi une vie déformée de la société.
Dans le monde des annonces tout le monde est beau, bien habillé et riche. Le mari,
qui sent toujours bon, même le matin, emprunte de l'argent à la banque pour
acheter une maison spacieuse (et propre!) dans laquelle il retrouve chaque soir un
évier brillant, des assiettes reluisantes, une femme contente et ses enfants, deux,
intelligents et bien élevés qui n'ont besoin pour retrouver le bonheur que d'un
rouleau de tissu doux et trois petits cachets roses et bleus. Nous autres, attrapés
dans la vie réelle, devenons mécontents de notre sort et achetons en hâte les
produits offerts afin d'entrer dans ce monde imaginaire et merveilleux. On sait bien
que des gens gagnent leur vie à forger des annonces pour nous déjouer, mais
comme un cobaye dans une cage on reste assis devant le poste, leur permettant
de réussir.

Il apparaît, alors, que la télévision, en dépit de tous ses avantages potentiels


devient un outil très dangereux dans le monde aujourd'hui. Comme l'énergie
nucléaire, on peut l'utiliser pour le bien ou pour le mal. Comme nous n'avons pas
choisi en tant que société de faire travailler la télévision pour le bien de tout le
monde, elle n'existe que pour vendre les objets décrits dans les annonces, tout
enveloppés d'émissions néfastes.

Rachel MURRAY

Séquence 2 : Maîtrise des techniques de


production écrite

Séance 4 : Technique de rédaction d’une dissertation

Objectifs • Acquérir les techniques de rédaction d’une


dissertation
• Identifier la structure d’une dissertation
• Rédiger une dissertation

Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Dissertation rédigée
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

141
La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle et
argumentée à partir d'une problématique.

Les impératifs sous-jacents pour rédiger une dissertation :

• savoir mener une réflexion personnelle (il ne s'agit pas de répéter


un enseignement que vous avez reçu) ;

• être exercé à rédiger ; maîtriser les techniques d'argumentation :


la dissertation est un exercice de rédaction à part entière.

• être capable d'analyser un sujet de dissertation, le délimiter et le


problématiser ;

Pour analyser le sujet de dissertation, il faut :

• Relire plusieurs fois le sujet

• . Identifiez les mots-clés, repérez les expressions importantes

• formuler le problème que pose le sujet.

• Faire un plan

Il existe différents types de plan :

• le plan dialectique (thèse, antithèse, synthèse)

• le plan analytique (description d'une situation ou explication,


analyse des causes ou illustration, analyse des conséquences ou
commentaire) ;

• le plan thématique (réflexion sur une (ou plusieurs) notion(s), il


s'agit de répondre progressivement à la question du sujet en
présentant différents arguments de manière ordonnée).

Conseils de rédaction :

• N'écrivez pas à la première personne (je) : il est en effet d'usage


d'employer un « nous de modestie » ou le pronom indéfini on. On
conseille aussi de ne pas mêler on et nous.

• Les paragraphes doivent exprimer une idée développée et


plusieurs exemples, dans la mesure du possible.

• N'hésitez pas à utiliser des citations (exactes) si elles sont


pertinentes et de les commenter sans quoi elles perdent toute leur
valeur.

• Utilisez des guillemets pour les citations et pour les titres de


poème.

• Il est vivement conseillé d'écrire des phrases de transition : elles


permettent en effet de lier les différentes grandes parties de votre
devoir. Les phrases de transition concluent la partie que vous

142
venez d'écrire et annoncent celle qui suit...
L'introduction
Elle se compose essentiellement :

• d'une « entrée en matière » (ou « accroche » ou « amorce ») : il


s'agit d'une phrase générale ayant un lien avec le sujet. Bref, il
s'agit d'intéresser le lecteur.

• d'une citation du sujet : si la citation est trop longue, reformulez-la.


Exprimez maintenant brièvement votre problématique sous la
forme d'une (ou plusieurs) question(s) : en quoi le sujet pose-t-il
problème ?

• de l'annonce de votre plan. Le plan que vous avez choisi répond


forcément à la problématique que vous avez proposée.
Le développement
• Il se compose de trois parties. Chacune de ces parties se compose
de trois sous-parties, lesquelles sont composées de plusieurs
paragraphes. Chaque paragraphe débute par un alinéa, et on
saute une ligne entre les différentes parties, ainsi qu'entre
l'introduction et la première partie d'une part, et entre la dernière
partie et la conclusion d'autre part.

• N'intitulez ni vos parties ni vos sous-parties.

• Rédigez clairement.

• Soignez votre style

• Lorsque vous aurez terminé la rédaction du développement,


relisez-vous. Plusieurs fois si vous savez que vous faites souvent
des fautes.
La conclusion
Elle est le résultat de votre démonstration (vous répondez à la
problématique) et présente généralement :

• une récapitulation de vos propos : il s'agit de dresser le bilan de


votre dissertation, en exprimant brièvement les conclusions
auxquelles vous êtes parvenu. Il faut fournir la réponse à la
problématique proposée dans l'introduction.

• une « ouverture » : il s'agit de proposer au lecteur un


élargissement de votre réflexion sans pour autant aborder un tout
autre sujet. N'ayez pas recours à une formule plate (lieu commun,
proverbe, etc.), mais plutôt à un prolongement de votre réflexion
en rapport avec le sujet qui vous a été donné.

143
▀ ACTIVITE 1 :
Lisez le sujet et la dissertation rédigée proposée Séquence 2 séance
4 fiche support 1 et identifiez le plan de cette dissertation
(l’introduction, les différentes parties et la conclusion).

▀ ACTIVITE 2 :
Proposez un plan pour le sujet de dissertation suivant : « APPRENDRE,
c'est un effort. Aucune machine, aucune recette, aucune pilule ne peut le
faire à notre place. Au jeu de l'apprentissage, il faut toujours payer de sa
personne. Ce qui est donné instantanément, qui ne requiert aucun
entraînement, aucune recherche, aucune étude, n'apporte rien. Des
maîtres peuvent nous guider, des méthodes nous aider, des machines
nous assister, des professeurs nous instruire, mais il nous faudra
toujours parcourir le chemin si nous voulons arriver au but.»

▀ ACTIVITE 3 :
En vous appuyant sur vos connaissances, discutez et commentez la
citation proposée ci-dessous.
« La photographie a été le point de départ de mass media qui jouent
aujourd'hui un rôle tout-puissant comme moyen de communication. Sans
elle, il n'y aurait eu ni le cinéma ni la télévision. Regarder journellement
le petit écran est devenu une drogue dont des millions de gens ne
peuvent plus se passer. L'inventeur de la photographie, Nicéphore
Niépce, fit des efforts désespérés pour faire valoir son idée. Il ne subit
que des échecs et mourut dans la misère. Aujourd'hui, peu de gens
connaissent son nom, mais la photographie, qu'il a été le premier à
réaliser, est devenue le langage le plus courant de notre civilisation. »

144
SEQUENCE 2 SEANCE 4
FICHE SUPPORT 1
Sujet :

Les textes littéraires et les formes d'argumentation souvent complexes


qu'ils proposent vous paraissent-ils être un moyen efficace de convaincre et
persuader ?
Vous répondrez à cette question en un développement composé,
prenant appui sur les textes du corpus et sur ceux que vous avez
lus et étudiés.

Dissertation rédigée :

Les écrivains sont d’abord des hommes qui appartiennent à leur époque, et
même, compte-tenu d’une sensibilité plus vive, qui participent plus
étroitement aux affaires marquantes de leur temps. Aussi n’est-il pas
étonnant de voir ces témoins mettre leur art au service d’une cause
politique ou de courants de pensée. C’est ce que nous appelons la «
littérature engagée ».

Il est légitime de se demander si ce type de littérature est efficace, en


particulier si les textes qu’elle produit, malgré la complexité de leurs formes
d'argumentation, sont un bon moyen de convaincre et de persuader.

Il est vrai qu’habituellement un bon écrivain arrive à nous faire adhérer aux
idées qu’il défend. Cependant la complexité des moyens mis en œuvre peut
être un frein et c’est souvent en dehors de la stricte argumentation que les
hommes de lettres nous aident le mieux à rejoindre leurs causes.

La littérature est un bon moyen de convaincre et de persuader.

"Convaincre" s'emploie pour exprimer le fait que l’auteur cherche à amener


un lecteur à reconnaître qu'une proposition, qu'un point de vue est
véridique, irréfutable. En ce sens la conviction repose essentiellement sur
l'exercice de la raison qui avance des preuves.

"Persuader" s'utilise davantage pour dire que l'auteur cherche à faire


partager au lecteur son point de vue en jouant sur les émotions, sur la
subjectivité, sans forcément utiliser de preuves systématiques.

Dans le corpus proposé, les textes de La Bruyère et de L'Encyclopédie sont


davantage des textes de conviction alors que Voltaire et Giraudoux
cherchent d'abord à persuader.

La volonté de convaincre, donc de construire un raisonnement, utilise la


logique comme arme privilégiée. La Bruyère, comme l'auteur de l'article
"Paix", énonce des faits que nul ne peut réfuter. La logique se voit
également dans l'opposition entre l'état de Paix et la guerre.
145
L'Encyclopédie utilise un autre procédé : l'analogie qui consiste à comparer
deux faits, deux situations pour en déduire une valeur explicative, ici la
guerre assimilée à la maladie et la paix à la bonne santé. De fait on peut
remarquer que l’auteur énonce une thèse subjective sous une forme
apparemment scientifique. Nous sommes proches de la persuasion et même
de la manipulation du lecteur.

Par contre, si l'auteur veut davantage toucher le lecteur dans son âme, faire
plus appel à ses sentiments qu'à sa raison, il peut employer un ton plus
lyrique.
La Bruyère utilise la dramatisation pour nous persuader avec les
exclamations du début, l’accumulation des qualités qui nous fait regretter
un peu plus la disparition du jeune Soyecour, pour finir sur un mode mineur
et revenir à l’aridité de la logique : « malheur déplorable, mais ordinaire ! ».

De même, le texte théâtral, parce qu'il s'adresse très directement à des


spectateurs présents dans une salle, joue peut-être davantage sur la
persuasion. En effet, le théâtre est un lieu où se trouvent réunis des
personnes qui éprouvent collectivement des émotions semblables.

Un autre procédé efficace pour convaincre ou persuader peut être relevé


dans le corpus : il s’agit de l’ironie. Lorsque Voltaire veut dénoncer la
guerre, il construit une fiction dont le but est de ridiculiser tout belligérant
quelles que soient ses justifications. Dans Candide, il dénonce la guerre
entre les Abares et les Bulgares, en montrant une réalité horrible, mais
surtout absurde. Ainsi l'ironie est une composante essentielle de la stratégie
argumentative.

Cependant la complexité des moyens mis en œuvre peut être un frein.Être


efficace signifie que le lecteur (ou le spectateur) modifie son point de vue
sur une question précise ou commence à réfléchir sur un phénomène auquel
il ne pensait pas auparavant.

De ce point de vue, il convient de relever que la littérature est plutôt


élitiste : elle s'adresse (et particulièrement au XVIIIe siècle) à un public
cultivé. Écrire suppose un lectorat. Un petit nombre seulement de personnes
cultivées ont lu, en leur temps, les philosophes des Lumières.

On peut penser que le texte théâtral touche un nombre plus important de


personnes. Mais, là encore, seule une fraction bien précise de la société se
rend plus ou moins régulièrement dans une salle de théâtre. Les spectateurs
de La Guerre de Troie n'aura pas lieu ne sont pas légion.

Enfin les procédés stylistiques de l'argumentation nécessitent une certaine


culture, une connaissance de la langue, de l’histoire, des idéologies. Que
penser du lecteur qui prendrait au pied de la lettre la fin du texte de Voltaire
? À quelles extrémités serait porté celui qui lirait l'argumentaire de
Montesquieu sur l’esclavage sans en saisir l'ironie ?

C’est peut-être en dehors de la stricte argumentation que les écrivains nous


aident le mieux à rejoindre leurs causes.

C’est dans les œuvres de fiction, par l’intermédiaire d’une histoire ou d’un
monde qui nous remue que les écrivains sont lus. L’article « guerre » nous
146
paraît plus efficace que l’article « paix ». Dans le second, l’auteur expose de
manière aride les avantages de l’état de paix alors que, dans le premier,
Voltaire nous captive par le charme d’une fable qui se termine d’ailleurs par
un apologue. De la même manière, son Candide, roman sentimental et
roman d’aventure, nous touche plus que ses articles du Dictionnaire
philosophique. C’est si vrai que Voltaire, désireux de toucher un large public
a choisi la forme du conte philosophique pour diffuser ses idées subversives.
De même Les Misérables de Victor Hugo ont beaucoup plus contribué à faire
avancer le socialisme militant que les œuvres théoriques des penseurs
sociaux.

Et si les œuvres écrites ne connaissent pas toujours une large diffusion dans
le public, leur capacité à convaincre et à émouvoir lorsqu’elles empruntent
les canaux de la fiction, en font une source appréciée pour les adaptations
au cinéma ou à la télévision, ce qui leur donne la notoriété. On peut penser
à l’œuvre cinématographique de Stanley Kubrick avec notamment Orange
mécanique qui a fait connaître le roman de l’écrivain anglais Anthony
Burgess, un conte philosophique et satirique de politique-fiction dont le ton
est proche du Candide de Voltaire, et qui est traversé de références à Swift ;
ou bien encore à Barry Lyndon, récit de la déchéance d’un « hors-la-loi »
social, méprisant, amoral et arriviste d’après le roman de William Thackeray.

Enfin certains courants littéraires ont affirmé avec force que la vocation de
la littérature n’était pas d’abord de prouver, d’être utile ou morale. Pour des
écrivains comme Baudelaire, Mallarmé, Gautier, le Parnasse, le plus souvent
des poètes il est vrai, la littérature n’a pas à rechercher l’utilité et l’efficacité
mais plutôt la beauté et le plaisir. Pour eux, d’une certaine manière,
persuader ou convaincre, c’est avilir l’art.

:Comme nous l’avons vu, les écrivains, souvent persuadés qu’ils avaient un
rôle de guide à assumer à l’égard de leurs contemporains, se sont
naturellement servis de toutes les ressources de leur art pour faire avancer
leurs idées au risque de rebuter leurs lecteurs par la complexité des formes
d’argumentation employées. En fait les textes majeurs que nous continuons
de lire aujourd’hui sont ceux qui échappent aux règles strictes du genre
argumentatif par leur fantaisie, leur originalité, leur capacité à nous
émouvoir, par les récits auxquels ils nous convient. Dans la mesure, où le
texte littéraire ne recherche pas seulement une efficacité immédiate dans
une démonstration rationnelle, mais qu’il est capable de nourrir aussi le
plaisir du lecteur, il peut devenir intemporel et continuer de nous intéresser.

Pourtant on peut regretter qu’aujourd’hui, la littérature, prisonnière de sa


complexité, ne soit plus le vecteur privilégié pour défendre une cause
auprès du grand public. Cinéma, chanson, bandes dessinées, d’un abord
plus facile, ont désormais pris la relève.

147
148
SEQUENCE 3
Maîtriser les techniques de
communication orale en milieu
professionnel

Séquence 3 : Maîtrise les techniques de


communication orale en milieu professionnel

Séance 1 : Les bases de la communication


professionnelle

Objectifs • Identifier les différents types de


communication professionnelle

149
• Différencier les types de communication
• Identifier les outils de communication

Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Logos (Séquence 3 Séance 1 fiche support n°1)
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
Communiquer, pour l’entreprise, consiste à mettre en œuvre des
moyens et à engager des actions pour entrer en relation avec son
environnement ou avec sa propre communauté, dans le but sot de se
faire connaître, soit de renforcer son image, soit de diffuser des
informations.

I - L’entreprise communique son image :

L’image est la représentation, l’idée que l’on se fait de quelqu’un ou de


quelque chose. Elle détermine une opinion positive ou négative. Avoir
une « image positive » est l’objectif de toute entreprise. Une image
négative engendre la défiance, le scepticisme et a des conséquences sur
le climat social.
Cette image est concrétisée par l’identité visuelle de l’entreprise. Cette
identité visuelle se compose de deux éléments : le logotype, souvent
assorti d’une signature et les couleurs.
Le logotype – abrégé « logo » - est l’élément le plus important parce qu’il
est le plus visible. Il est en quelque sorte le « blason » de l’entreprise, le
signe de reconnaissance auquel se rallient ses partenaires extérieurs et
son personnel. Le logo est toujours associé au nom de l’entreprise. Il
évoque soit son activité soit son origine. Le logo évolue, il est en principe
régulièrement redessiné en fonction des événements qui marquent la vie
de l’entreprise qu’il représente (fusion, information, redéploiement des
activités…).

II – L’entreprise communique aussi des messages :

Dans sa communication, l’entreprise transmet et échanges des


messages; cette communication peut être écrite orale ou visuelle et le
choix de l’une de ces trois formes se fera en fonction :
- de la nature du message;
- du destinataire;
- de l’impact recherché.

Cette communication est interne ou externe :


 Externe :
L’entreprise échange des informations avec des partenaires externes
(clients, fournisseurs, banque, administrations diverses, assureurs,
médias…).
La communication externe a pour but d’établir un dialogue avec
différents acteurs extérieurs à l’entreprise, d’entrer en relation avec son

150
environnement et de valoriser l’image de marque de celle-ci. Toute
forme de communication utilisée par l’entreprise véhicule son image et
demande une attention particulière.
Différentes techniques sont utilisées : la lettre, la télécopie, le courriel, le
téléphone, la publicité, l’interview avec la presse, la visite d’entreprise,
la petite annonce, etc.

 Interne :
L’entreprise échange des informations avec ses différents membres ou
partenaires : salariés, actionnaires, représentants du personnel, etc.
La communication interne permet d’informer le personnel, d’améliorer le
climat social et de motiver les différents membres. L’entreprise ne doit
pas négliger cette forme de communication et doit veiller à impliquer
tout le personnel. Les techniques utilisées sont : la note de services, le
rapport, le compte rendu, le livret d’accueil, le journal d’entreprise,
l’affichage, la réunion, l’intranet, etc.
La communication interne peut être :
- Descendante : le message émis par un supérieur est destiné à un
subordonné. Ex. : Note de service;
- Ascendante : le message est émis par un subordonné est destiné à
un supérieur. Ex. : Compte rendu de réunion;
- Latérale : le message circule entre services ou employés de même
niveau hiérarchiques. Ex. : transmission d’un dossier.

Dans l’entreprise la communication peut être formelle ou informelle :


Formelle : L’information circule de manière officielle et tient compte
des structures hiérarchiques et des règles.
Informelle : l’information n’utilise pas de réseaux officiels, elle est
spontanée et peut être parfois source de rumeurs et véhiculer des
informations parasites.

La communication peut aussi être interpersonnelle ou de groupe :


Interpersonnelle : la communication s’établit entre deux personnes;
Ex. : l’entretien
De groupe : la communication met en relation une ou plusieurs
personnes avec un groupe de personnes. Ex. Réunion mensuelle des
commerciaux.

Dans l’entreprise la communication peut aussi être de l’ordre homme-


machine :
Homme machine : Dans l’entreprise de nombreuses tâches sont
effectuées par des machines automatisées et une véritable
communication s’instaure entre l’homme et la machine. Ce type
d’échange est parfois redouté par certaines personnes et nécessite
parfois une formation spécifique. Ex. : l’utilisation d’INTERNET par une
personne qui n’a jamais utilisée un ordinateur.

▀ ACTIVITE 1 :
151
Identifiez les logos proposés ci-dessous Séquence 3 Séance 1
fiche support n°1.

▀ ACTIVITE 2 :
Classer ces logos dans des rubriques.

ACTIVITE 3 :
Trouvez d’autres logos d’entreprises française présenter les
a vos camarades sans légende et demandez leur de trouvez à
quelles entreprises ils appartiennent.

SEQUENCE 3 SEANCE 1
FICHE SUPPORT 1

152
Séquence 3 : Maîtrise les techniques de
communication orale en milieu professionnel

Séance 2 : Le processus de communication

Objectifs • Repérer les éléments d’une communication


• Identifier les objectifs des messages
professionnels
• Reconnaître des attitudes dans des situations
de communication professionnelle

Durée : 2 heures

Matériel :
Support
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
DEFINITION
Communiquer consiste à :

 échanger des informations entre deux ou plusieurs personnes ;


 écouter les autres;
 accueillir les idées;
Communiquer est un état d’esprit autant qu’un ensemble de techniques.

ASPECTS RELATIONNELS

153
Différents éléments relationnels interviennent dans toute
communication :
- Le statut : c’est la position sociale ou hiérarchique d’une personne.
Ex. chef de service.
- Le rôle : c’est la fonction attribuée à un individu. Ex. : Le délégué du
personnel.
- Le référent : c’est ce à quoi on se réfère pendant la communication.
- L’environnement : c’est le cadre dans lequel se déroule la
communication.
- Le groupe (ou système) d’appartenance : en fonction de sa classe
sociale ou de ses valeurs personnelles, chaque individu appartient à un
groupe.
- Le langage : le vocabulaire et la construction des phrases doivent
être adaptés au type de communication et au public auquel elle est
destinée. En français il existe trois registres de langue : courant (langage
correcte), familier (langage relâché) et soutenu (langage soigné).

LES FREINS A LA COMMUNICATON

Pour qu’un message soit bien compris, il faut qu’il soit clair, bien
structuré et que l’environnement soit propice à sa transmission. De
nombreux obstacles (bruits, parasites, ou freins) peuvent perturber la
diffusion et la bonne compréhension du message. Leur origine peut être
diverse :
- freins liés aux interlocuteurs : message mal formulé, rétention
d’informations, manque d’attention du récepteur…;
- freins liés à l’environnement : bruits extérieurs, sonneries du
téléphone, intrusion de personnes…;
- freins liés à la qualité su message : code mal adapté, contenu
compliqué ou illisible, support mal adapté…;
- freins liés au canal de transmission : problèmes de voix, matériel
défectueux…

CONDITIONS DE REUSSITE DE LA COMMUNICATION

Pour bien communiquer il faut :


- se servir d’un vocabulaire précis;
- utiliser le même registre de langue que celui du récepteur et l’adapter
à la situation;
- créer une bonne ambiance d’écoute et de compréhension;
- savoir se mettre à la place de l’autre;
- maîtriser les outils de communication visuels (tableaux, schémas,
graphiques, transparents…);
- s’assure de la bonne compréhension du message par le récepteur;
- ne pas hésiter à clarifier ou à reformuler le message.

LES OBJECTIFS DE LA COMMUNICATION PROFESSIONNELLE

Parler pour ne rien dire est un luxe qu’on ne peut s’offrir dans les
situations de communication professionnelle. Le langage ne suffit pas à
caractériser le message, encore faut-il que celui-ci ait un contenu,

154
déterminé par un objectif ou une fonction.
Un message professionnel satisfait normalement à l’un ou plusieurs des
quatre objectifs suivants :

1- Expliquer;
2- Informer;
3- Convaincre;
4- Faire agir.

▀ ACTIVITE 1 : Le tableau ci-après propose une série de


situations de communication professionnelles. Indiquez
l’objectif des messages échangés dans chacune des
situations :
Situations de Fonctions ou objectifs de messages

communication Informer convaincre expliquer Faire


agir

Un vendeur
discute,
argumente avec
un acheteur
éventuel.

Un entrepreneur
négocie avec son
banquier pour
obtenir le
financement d’un
projet.

Un directeur
technique rédige
une note de
service pour
rappeler les
consignes de
sécurité.

Un cadre rédige
un rapport pour
justifier la
demande de
création de post
qu’il a déposé.

Un représentant
rédige un compte
rendu de visite
destiné à son chef
de vente.

Un responsable
de formation
réunit les

155
membres du
comité
d’entreprise pour
leur présenter le
projet de plan de
formation et
justifier les choix
à effectuer.

Un PDG prépare
le rapport
d’activité annuel
qu’il va présenter
à la prochaine
assemblée
générale des
actionnaires.

Un entrepreneur
veut mettre en
place une
politique
d’amélioration de
la qualité : il
réunit ses
collaborateurs
pour leur
démontrer tout
l’intérêt de cette
démarche.

Vous rédigez un
copte rendu de
réunion qui sera
diffusé à toutes
les personnes
invitées :
présentes ou
absentes.

Un directeur du
personnel
adresse une note
aux chefs de
service pour leur
préciser
clairement
comment
organiser la
permanence
pendant la
période des
congés payés.

▀ ACTIVITE 2 :
Réaliser une communication ne dépassant pas les 15 minutes.
Cette communication devra se conformer à l’un des objectifs
suivants:

Ce travail est à réaliser en sous groupe, un rapporteur de groupe


sera nommé pour réaliser la communication

156
1- Informer

2- Convaincre

3- Expliquer

4- Faire agir

Séquence 3 : Maîtrise les techniques de


communication orale en milieu professionnel

Séance 3 : Les caractéristiques de la communication


orale

Objectifs • Repérer les caractéristiques de la


communication orale à partir de situation de
communication

Durée : 2 heures

Matériel :
Support
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
La communication orale (oral : du latin oris qui signifie bouche) recouvre
tout ce qui se transmet de bouche à oreille, tout ce qui s’entend.
Contrairement à l’écrit où l’émetteur est toujours invisible, la plupart des
situations de communication orale permettent également de voir
l’orateur.
Dès lors, l’oral s’enrichit d’une multitude de massages sensoriels.

La communication orale se distingue des autres formes de


communication par :
▀ L’existence d’un double langage;
▀ L’influence du contexte;
▀ L’importance de la rétroaction immédiate.

LE DOUBLE LANGAGE :
Dans une situation de communication orale, émetteur(s) et récepteur(s)
utilisent un double langage :
• Le langage verbal;

157
• Le langage nonverbal.

Le langage verbal
Il recouvre aussi bien ce qui est dit (le contenu du massage) que la façon
de le dire (la forme) du message. Le langage verbal correspond donc aux
mots et au vocabulaire utilisé. Il englobe aussi la structure du message,
c'est-à-dire l’ordre dans lequel vont être présentées les informations.
L’existence d’un plan favorise toujours la compréhension du message.

Le langage nonverbal
Avant même d’avoir prononcé une parole, une personne transmet une
quantité d’informations sur elle-même. On dit souvent que cette
impression est déterminante pour le reste des relations.
Le langage nonverbal comprend les éléments suivants :

 le look :
Qui englobe :
1- la présentation :
• le choix des vêtements, leur coupe, leur couleur, leur assemblage, la
longueur des robes, l’absence ou la présence d’une cravate traduisent
beaucoup plus que votre personnalité. Ils indiquent également
l’importance que vous accordez à la rencontre, l’estime que vous portez
à votre interlocuteur. Quel que soit le style que vous adoptez, la netteté
est de rigueur. C’est une forme de politesse dans tous les types de
communication.
• la coiffure, le maquillage (pour les jeunes filles), la barbe pour les
jeunes homme, les ongles, les chaussures. Rien n’échappe à la
perspicacité de certains observateurs. Lorsqu’un orateur est en train de
s’exprimer, on a tout le temps nécessaire pour apprécier ces éléments. Il
est important d’éviter toute fantaisie dans la façon de s’habiller et de se
coiffer, c’est un risque à éviter surtout lors d’un examen ou d’un
entretien d’embauche.

 La voix :
La voix est l’un des éléments les plus importas dans la communication
orale. Outre les aspects verbaux qui sont les mots et le langage utilisés,
elle comprend des éléments non verbaux qui sont :
Le débit, le volume, l’intonation, l’articulation, les pauses et les silences.

 Le regard :
On estime que 90% de la communication passent par le regard. Il est
l’élément essentiel dans la communication, il permet d’attirer l’attention
de l’interlocuteur e t d’entrer ne contact avec l’autre. Le regard doit être
utilisé à bon escient (éviter par exemple de regarder au plafond lors d’un
entretien ou de jeter un regard trop agressif).

 Le sourire et les expressions du visage :


Pour communiquer efficacement, il est souhaitable que le visage soit le
plus ouvert possible. l’expression du visage doit être cohérente (on dit
encore « en congruence ») avec le message exprimé; lorsqu’il y a
contradiction entre le message verbal et le message non verbal c’est en
158
général
Le non verbal qui est perçu comme authentique.
 Les gestes :
Les gestes aident à interpréter le contenu d’une communication. Nos
gestes disent, en partie, ce que nous sommes, à travers la situation que
nous vivons et la façon que nous avons de la vivre. Pour nous, tous les
gestes, dans la mesure où ils expriment quelque chose pour le récepteur
(quelle que soit l’interprétation de celui-ci) sont un élément de
communication, même s’ils ne sont porteurs que d’une information.

 Le corps :
Le non verbal s’exprime aussi à travers les mouvements du corps. Il est
donc important de maitrisé les postures du corps et éviter certains
maintiens qui peuvent être mal interprétés. Il est conseillé de se tenir
droit et de porter son énergie vers l’avant, éviter d’avoir le dos vouter,
de se pencher sur une hanche…

L’INFLUENCE DU CONTEXTE
 Le temps
Le temps influence notre communication. Le temps a un coût. Il est
donc extrêmement important de savoir réagir rapidement dans une
discussion, de savoir isoler l’essentiel, de ne jamais faire perdre de
temps à celui qui vous écoute. Il faut être capable de présenter
l’information pertinente dans un laps de temps réduit.

 L’espace
Le cadre dans lequel se passe al communication influence également les
relations. Certains éléments de ce cadre peuvent être délibérément
choisis pour favoriser le rapprochement ou marquer la différence. Mais le
cadre matériel nous est aussi quelquefois imposé et il faut alors
s’adapter aux circonstances.
Les éléments spéciaux qui conditionnent le bon déroulement de la
communication sont essentiellement le décor, le mobilier, l’agencement,
les éléments de confort, les positions des interlocuteurs et les distances
entre eux.

 Le cadre de référence
C’est l’ensemble des idées, des opinions, des valeurs et des sentiments
propres à un individu qui influence la manière dont celui-ci interprète un
message reçu.
La communication est toujours plus simple entre individus ayant des
cadres de références très proches.

L’IMPORTANCE DE LA RETROACTION

L’écoute et l’observation du récepteur ou du public son précieuses pour


adapter son comportement et réussir une communication.
La rétroaction ou feed-back (ou encore « effet-retour ») regroupe tous
les signaux émanant de l’auditeur susceptibles de nous renseigner sur la
manière dont il perçoit le message. Encore faut-il savoir les interpréter.

159
▀ ACTIVITE 1 :
Chaque stagiaire improvise une assez courte intervention ( 6
minutes) sur un des thèmes qu’il aura proposé lui-même. Ce thème
sera ou descriptif ou polémique.

Pendant chaque intervention, les autres participants notent toutes les


remarques que leur suggère le contenu de l’expression. L’observation
doit se faire à partir de la grille suivante:

A B C
EXPRESSION NON- satisfais Moyen Insuffisa
VERBALE ant nt
Débit
Volume
Regard
Gestes
Utilisation de
l’espace
Expression du visage
Aisance

▀ ACTIVITE 2 :
En sous groupe les stagiaires préparent une intervention (10
minutes) sur un thème de leur choix. Ils tenteront lors de cette
prestation de mettre en œuvre les comportements verbaux et non
verbaux de la communication les plus adaptés.

Séquence 3 : Maîtrise les techniques de


communication orale en milieu professionnel

Séance 4 : Les facteurs de perturbation et les


comportements facilitateurs

Objectifs • Analyser les cause d’échec d’une

160
communication orale
• Identifier les comportements facilitateurs

Durée : 2 heures

Matériel :
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
LES FACTEURS DE PERTURBATION
La communication orale peut être soumise à des facteurs de
perturbation qui empêchent la communication d’atteindre son but.
Ces facteurs de perturbation sont multiples. Ils sont liés à des difficultés
de communication chez les intervenants, à des perturbations dans le
message ou à des interférences liées au contexte.

 Les perturbations relatives à l’émetteur et au récepteur :

Ces perturbations sont en général liées :


au manque de préparation.
aux différences de répertoire : la communication s’effectue entre des
personnes qui ont des cadres de référence différents et qui ne se
comprennent pas. Ou encore l’utilisation d’un registre de langue qui
n’est pas adapté.
Aux défauts de rétroaction : l’absence d’écoute ou d’observation de
l’interlocuteur entraîne de nombreuses incompréhensions.

 Les perturbations liées au langage :

Elles peuvent résulter aussi bien des mots prononcés que de la manière
de les prononcer ou de l’attitude.
Le langage verbal :
Utilisation d’un vocabulaire abstrait ou trop complexe. Apparition parfois
chez certains locuteurs de tics du langage qui perturbent la
communication.
Absence de congruence : l’intonation, le ton de la voix peuvent être
totalement inadaptés au message ou à la situation.

 Les perturbations liées au contexte :

Les perturbations liées au temps :


Moment mal choisi, délai non respecté, manque de ponctualité, durée de
la communication inadaptée.
Les perturbations liées à l’espace :
L’absence de confort, un aménagement maladroit
Les outils et supports
Ce sont en général les meilleurs alliés de l’oral mais ils peuvent devenir
les pires ennemis de leur utilisateur si celui-ci en maîtrise mal le
fonctionnement, s’il les utilise à outrance, s’il est victime d’une panne
d’appareil ou de courant.

161
LES COMPORTEMENTS FACILITATEURS
Un comportement facilitateur est un comportement permettant de créer
un climat d’échange favorable à la communication.

 L’écoute :
Il est important de concentrer son attention et de mettre toute son
écoute à la disposition de l’interlocuteur et d’appréhender son message
dans toute son intégralité pour mieux comprendre le contenu de sa
communication. Des idées parasites peuvent intervenir et distraire
l’esprit de la personne qui écoute; il faut mobiliser toute son attention et
éviter que le cerveau ne vagabonde.

 Le questionnement :
La pratique d’un questionnement adapté détermine l’efficacité d’une
communication. La façon de questionner dépend beaucoup de l’objectif
poursuivi. De la simple demande de renseignement à l’entretien de
recrutement, la nature et l’ordre des questions diffèrent
considérablement.
Le questionnement peut avoir pour objectif :
- De s’informer;
- De vérifier contrôler;
- D’évaluer;
- De former;
- D’élucider.
Pratiquer efficacement la technique du questionnement en
communication orale suppose de :
Définir l’objectif,
Adapter le nonverbal à l’objectif,
Choisir le type de questions en fonction de l’objectif,
Écouter les réponses, varier les questions, ne pas couper la parole.
La reformulation.

 La technique consiste à redire d’une autre manière ce que l’on vient


de dire pour se faire mieux comprendre, ou à redire d’une autre manière
ce qui vient d’être dit par l’émetteur pour montrer qu’on à bien compris
son message.
La reformulation est un excellent outil de rétroaction qui permet
d’indiquer à l’émetteur ce qui dans son message a été compris et
retenu.

▀ ACTIVITE 1 :
Notez par écrit votre violon d’Ingres (loisir, passe-temps) et
réfléchissez-y un petit moment (10 minutes). En partant des
éléments proposés ci-dessous préparez une courte intervention.

Décrivez vote violon d’Ingres

Expliquez ce que vous appréciez dans votre


162
violon d’Ingres

Susciter chez l’auditoire l’envie de s’adonner à


cette activité

Séquence 3 : Maîtrise des techniques de


communication orale en milieu professionnel

Séance 5 : L’exposé

Objectifs • Réaliser un exposé oral


Durée : 2 heures

Matériel :
Support
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

L'EXPOSÉ ORAL
1. Règles générales

L'exposé est un exercice souvent pratiqué dans l'enseignement et tout


particulièrement dans un cours de langue où l'accent est mis sur le
développement des compétences orales des étudiants.

Il y a sans doute autant de façons de présenter un exposé oral qu'il y a


de sujets. Les lignes qui suivent se proposent donc de ne suggérer que
des conseils méthodologiques, des suggestions générales pour vous
aider dans votre démarche. Il vous faudra ainsi adapter cette méthode
en fonction du sujet, du thème et de la perspective critique que vous
aurez choisis.

Rassembler, organiser une documentation pour la présenter avec


efficacité, telles sont les trois opérations qui ponctuent l'exercice de
l'exposé oral. C'est votre personnalité et votre aisance à communiquer --
qui s'acquiert par l'expérience -- qui agrémenteront votre présentation
en classe.

Une fois le matériel recueilli, il est impératif de bien réfléchir à la


structure de votre présentation : un exposé désordonné est difficile à
suivre. Inutile, dans ce cas-là, de compter sur la participation de votre
public dans la discussion qui suivra.

Concentrez-vous sur l'analyse du sujet : les auditeurs seront alors en


mesure de participer au débat que vous aurez provoqué. Enfin, une

163
bonne synthèse peut déclencher beaucoup de réactions.

Il est inutile de truffer votre exposé d'un vocabulaire difficile, trop


spécialisé, voire hermétique. Il est cependant recommandé de préparer
et de distribuer une liste de vocabulaire utile relié au sujet présenté.
Cette liste permettra à vos collègues de mieux participer à la discussion,
d'élargir leur vocabulaire et de mieux mémoriser les mots que vous
utiliserez. S'il y a des mots dont vous devez chercher la signification
dans un dictionnaire et que vous jugez pertinents pour le sujet, mettez-
les sur la liste.

Résistez à la tentation des statistiques : une surabondance de chiffres


alourdit le discours et déconcentre le public. Il vaut mieux choisir
quelques exemples et les remettre sous forme écrite. On peut, par
exemple, distribuer des diagrammes et les interpréter en groupe.

En rédigeant un exposé, il faut veiller à la grammaire. Les fautes de


grammaire de base sont impardonnables. Utilisez les structures que vous
maîtrisez bien, mettez en application certaines formes que vous venez
d'apprendre afin de les fixer. Les erreurs de conjugaison des verbes au
présent, y compris les verbes irréguliers souvent utilisés, les fautes de
pronoms et les fautes d'accord de genre et de nombre font très
mauvaise impression.

Présentation

Le jour de l'exposé arrive et vous devez parler devant la classe. Un


conseil essentiel pour réussir : faites la présentation chez vous, avant de
l'exécuter en classe. C'est une des meilleures méthodes d'ailleurs pour
dominer le trac. Après quelques répétitions chez vous, la présentation en
classe sera beaucoup moins effrayante. Vous vous sentirez suffisamment
à l'aise pour ne pas vous inquiéter de son déroulement, ni trop vous
perdre dans les détails « techniques » de l'exécution (distribution de
feuilles, utilisation des documents et d'appareils audiovisuels, pauses,
questions, etc.). Ces répétitions vous serviront aussi à bien calculer la
longueur de votre exposé, car il est important de ne pas dépasser le
temps alloué. Il est bon de finir au moment où les gens ont encore du
plaisir à vous écouter. Les exposés trop longs (on demande d'habitude
10 à 15 minutes) ennuient l'auditoire et désorganisent le cours.

Un autre conseil essentiel : il faut à tout prix éviter de lire. Un exposé


n'est pas un exercice de lecture. L'exposé est un exercice de
communication orale qui sert à pratiquer, renforcer et améliorer
l'aptitude à s'exprimer, à raconter, à poser des questions et à y
répondre.

Il ne faut pas vous laisser traumatiser par l'expérience de l'exposé.


Débarrassez-vous autant que possible de la timidité et du trac. À y
réfléchir un peu, la crainte éventuelle est une question d'environnement.
Gardez en mémoire que ceux et celles qui vous écouteront vont bientôt
se retrouver dans la même situation que vous.

2. Remarques particulière sur l'exposé oral dans les cours de

164
langue

Contrairement à un cours de littérature ou d'histoire, l'exposé dans un


cours de langue sert de prétexte pour créer une situation de
communication. Vous devrez, à la fin de votre exposé, répondre aux
questions de vos camarades de classe et animer une discussion sur ce
que vous venez de dire. Une bonne connaissance du sujet et l'acquisition
du vocabulaire approprié pendant sa préparation vous mettront à l'aise
et vous donneront une meilleure confiance en vous.

L'exercice doit révéler que vous êtes capable de parler en public dans
une langue étrangère, au moins pendant quelques minutes. Cette
expérience doit vous aider à surmonter le sentiment de malaise qu'on
éprouve d'habitude lorsqu'on doit parler longuement dans une langue
que l'on étudie. Chaque fois que vous vous retrouverez dans des
circonstances analogues, vous parviendrez à mieux dominer la peur de
vous entendre parler en français et dans le silence absolu de la salle de
classe. Cet exercice vous permettra également d'intervenir plus
facilement et de façon plus naturelle dans les cours.

La participation de tout le groupe à la discussion est une occasion de


mettre en pratique certains actes de parole :

• exprimer son opinion, ses sentiments, son accord, son désaccord

• raconter une histoire

• demander des précisions ou un complément d'information.

L'exposé établit en classe un nouveau type de relation étudiant-


professeur. Le jour de votre exposé, c'est vous qui jouerez le rôle de
l'animateur. Le formateur deviendra alors un membre du groupe, il
pourra, cependant, sans monopoliser la parole, poser des questions,
réorienter la discussion, voire encourager les timides.

Pour le groupe, la discussion qui suit l'exposé est une occasion de mieux
se connaître, de découvrir les opinions, les expériences individuelles et la
personnalité de ses camarades de classe. Cela contribue à diminuer la
méfiance qui règne souvent dans les groupes dont les membres ne se
connaissent pas.

Le choix du sujet

Chacun de nous a au moins une fois dans sa vie assisté à la présentation


d'un conférencier, bien connu dans son domaine, qui parlait difficilement
une langue étrangère. Dans ce cas les insuffisances linguistiques ne
gênent pas outre mesure puisqu'on est venu l'écouter pour acquérir un
certain savoir, et non pas pour apprécier sa maîtrise de la langue. Dans
un cours de langue la situation est quelque peu différente, puisqu'il s'agit
de perfectionner les compétences orales de compréhension et de
production. Ce qui est alors le plus important, c'est la façon dont le
conférencier s'exprime, se fait comprendre et entre en contact avec son
auditoire. Le but principal est de bien employer ou d'améliorer ses
compétences linguistiques tout en informant son public. Il faut profiter

165
de la liberté dans le choix des sujets pour traiter de ce qui vous intéresse
personnellement. Il est plus facile de parler de quelque chose qui vous
tient à cœur, car vous avez déjà une idée claire de la question.

Préparation et présentation de l'exposé

La première étape consiste à rechercher des documents de soutien, des


exemples et des données précises provenant, par exemple, de la presse,
de la radio, de la télévision, de livres, etc. Un exposé bien documenté
témoigne du sérieux de la recherche et reflète le travail de préparation
qui a précédé la rédaction.

• Il vaut mieux s'appuyer sur des informations publiées en français.


On évite ainsi la traduction, ce qui fait gagner beaucoup de temps
et vous fait éviter tous les anglicismes qui risquent de s'insérer
dans une traduction d'amateur.

• Il est souhaitable de donner à vos collègues les références des


documents utilisés (source, titre, auteur, type de publication,
autres indications), mieux, les apporter en classe. Gardez en tête
que ces documents ne servent qu'à alimenter la réflexion. En
insérer des parties entières sans en mentionner la source
soulèverait le problème du plagiat.

La présentation sera sans doute plus efficace si vous y incorporez du


matériel audiovisuel, et aura l'avantage d'agir sur tous les sens : des
illustrations, des images, des affiches, des diapositives, des
enregistrements sonores et des cassettes vidéo ravivent l'ambiance,
stimulent l'attention et réveillent les distraits. On ne peut pourtant pas
en faire la seule raison d'être de la présentation. Il faut que les
documents audiovisuels soient brefs et qu'ils servent uniquement de
courte introduction, d'illustration efficace ou d'ouverture à la discussion.
Il ne s'agit pas de passer dix minutes à regarder un film, et il ne faut pas
s'imaginer qu'une émission de télévision va vous dispenser de bien
préparer votre exposé. Les documents audiovisuels ne sont pas une
solution de facilité et, pour qu'ils jouent bien leur rôle, il faut savoir les
intégrer dans votre présentation et aussi savoir les exploiter. En ce qui
concerne l'équipement, n'oubliez pas de signaler à l'instructeur les
appareils dont vous aurez besoin car il faut souvent les réserver au
moins une semaine à l'avance.

Comme on l'a déjà mentionné, la longueur des exposés dans un cours


d'oral ne dépasse jamais 20 minutes. Il faut se servir d'un plan et de
notes comme aide-mémoire ; il est souhaitable de les écrire en gros
caractères lisibles. Une bonne technique consiste à préparer des notes
sur des fiches numérotées que vous consulterez l'une après l'autre. Si
vous avez bien profité de la préparation et de la répétition (c'est à ce
moment-là que vous avez pu lire et relire votre texte), vous n'aurez pas
de difficulté à parler en vous aidant de temps en temps de vos notes. En
utilisant une langue qui correspond à votre niveau de connaissance en
français, vous serez en mesure de bien vous exprimer même en vous
éloignant un peu du texte originalement conçu. Encore une fois : ce sont
vos efforts, vos progrès et le sérieux de votre travail qui seront évalués,
166
et non pas la correction absolue et idéale de votre production. Les
instructeurs préfèrent un travail consciencieux à une obsession de
bonnes notes.

Vers la fin de l'exposé, il faut formuler quelques questions et problèmes


à développer pendant la discussion avec votre public. Il est bon de
laisser les gens parler d'eux et de leurs expériences personnelles : ils
discuteront alors avec plaisir et auront des choses à dire. Vous devrez
aussi faire attention à ce que disent vos collègues étudiants, commenter
leurs exemples et essayer de suivre les idées intéressantes qui en
émanent. Autrement, ce qui aurait dû être une discussion risque de se
transformer en un échange improductif.

GRILLE D'ÉVALUATION D'UN EXPOSE

MESSAGE/REFERNT + + - --
+

Le sujet est bien défini (l’objectif est clair).

Le plan est logique et les articulations sont


bien marquées

L’essentiel est dégagé (le contenu est


suffisamment riche).

Les idées correspondent au sujet (il n’y a pas


de hors sujet).

La durée est adaptée (respect du temps alloué


à l’exposé)

EVALUATION 1

CODE/CANAL + + - --
+

Langue adaptée au récepteur (vocabulaire).

Pas de bafouillage, mots parasites.

Voix suffisamment forte et articulée

Ton varié

Rythme naturel (ni trop lent, ni trop rapide)

Utilisation de canaux supplémentaires (visuels,


sonores…)

EVALUATION 2

167
EMETTEUR/RECEPTEUR + + - --
+

L’émetteur détendu (aisance)

Communication non verbale adaptée


(utilisation de l’espace, gestes, déplacements)

L’émetteur regarde l’auditoire

L’émetteur ne lit pas sa feuille

Réaction du récepteur (silence, intérêt,


questions) - interactivité

EVALUATION 3

EVALUATION D’ENSEMBLE

Case à cocher

++ Tout à fait satisfaisant

+ Plutôt satisfaisant

- Plutôt insuffisant

-- Tout à fait insuffisant

▀ ACTIVITE 1 :
Le formateur remet à chaque stagiaire un article de journal différent.

Lisez cet article puis préparez à partir de cet article un bref exposé
qui rend compte du contenu de l’article. Vous présenterez cet exposé
à l’ensemble de la classe

▀ ACTIVITE 2 :
Analyse de chaque exposé à partir de la grille d’évaluation pour
identifier les points forts et les points faibles de chaque présentation.

168
Séquence 3 : Maîtrise les techniques de
communication orale en milieu professionnel

Séance 6 : L’exposé

Objectifs • Réaliser un exposé oral


Durée : 2 heures

Matériel :
Support
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE

169
L'EXPOSÉ ORAL
1. Règles générales

L'exposé est un exercice souvent pratiqué dans l'enseignement et tout


particulièrement dans un cours de langue où l'accent est mis sur le
développement des compétences orales des étudiants.

Il y a sans doute autant de façons de présenter un exposé oral qu'il y a


de sujets. Les lignes qui suivent se proposent donc de ne suggérer que
des conseils méthodologiques, des suggestions générales pour vous
aider dans votre démarche. Il vous faudra ainsi adapter cette méthode
en fonction du sujet, du thème et de la perspective critique que vous
aurez choisis.

Rassembler, organiser une documentation pour la présenter avec


efficacité, telles sont les trois opérations qui ponctuent l'exercice de
l'exposé oral. C'est votre personnalité et votre aisance à communiquer --
qui s'acquiert par l'expérience -- qui agrémenteront votre présentation
en classe.

Une fois le matériel recueilli, il est impératif de bien réfléchir à la


structure de votre présentation : un exposé désordonné est difficile à
suivre. Inutile, dans ce cas-là, de compter sur la participation de votre
public dans la discussion qui suivra.

Concentrez-vous sur l'analyse du sujet : les auditeurs seront alors en


mesure de participer au débat que vous aurez provoqué. Enfin, une
bonne synthèse peut déclencher beaucoup de réactions.

Il est inutile de truffer votre exposé d'un vocabulaire difficile, trop


spécialisé, voire hermétique. Il est cependant recommandé de préparer
et de distribuer une liste de vocabulaire utile relié au sujet présenté.
Cette liste permettra à vos collègues de mieux participer à la discussion,
d'élargir leur vocabulaire et de mieux mémoriser les mots que vous
utiliserez. S'il y a des mots dont vous devez chercher la signification
dans un dictionnaire et que vous jugez pertinents pour le sujet, mettez-
les sur la liste.

Résistez à la tentation des statistiques : une surabondance de chiffres


alourdit le discours et déconcentre le public. Il vaut mieux choisir
quelques exemples et les remettre sous forme écrite. On peut, par
exemple, distribuer des diagrammes et les interpréter en groupe.

En rédigeant un exposé, il faut veiller à la grammaire. Les fautes de


grammaire de base sont impardonnables. Utilisez les structures que vous
maîtrisez bien, mettez en application certaines formes que vous venez
d'apprendre afin de les fixer. Les erreurs de conjugaison des verbes au
présent, y compris les verbes irréguliers souvent utilisés, les fautes de
pronoms et les fautes d'accord de genre et de nombre font très
mauvaise impression.

Présentation

Le jour de l'exposé arrive et vous devez parler devant la classe. Un


conseil essentiel pour réussir : faites la présentation chez vous, avant de
170
▀ ACTIVITE 1 :
Chaque participant présente un exposé à partir d’un thème proposé
par le formateur. Cet exposé a été préparé au préalable et a fait
l’objet de recherches personnelles.

▀ ACTIVITE 2 :
Analyse de chaque exposé à partir de la grille d’évaluation pour
identifier les points forts et les points faibles de chaque présentation.

171
Séquence 3 : Maîtrise les techniques de
communication orale en milieu professionnel

Séance 7 : L’entretien d’embauche

Objectifs • Identifier les techniques de l’entretien


• Passer un entretien d’embauche
Durée : 2 heures

Matériel :
Support
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
Dans un premier temps, il faut bien comprendre que
toute recherche d'emploi représente un
parcours, ponctué de plusieurs étapes. On le
traduit généralement par le schéma suivant :

172
Vous devez toujours commencer par la case départ.
Dans une recherche d'emploi, la case départ, c'est
l'étape BILAN et cette étape, vous ne pouvez pas vous
permettre de la sauter, au risque de devoir tôt ou tard
y retourner.
Or la plupart du temps, et c'est assez paradoxal, tout
le monde a tendance à commencer par la fin, c'est-à-
dire la phase ACTIONS, en écrivant CV et lettres de
motivation. C'est vrai que ça peut paraître plus
directement opérationnel. Mais, attention ! Quand on
ne suit pas le cheminement classique, on risque de
s'apercevoir que, les préparatifs étant insuffisants, il
faut tout recommencer ! Alors, même si les trois
premières étapes sont quelquefois longues et
fastidieuses, et qu'on ne mesure pas immédiatement
173
leur intérêt, un conseil : NE LES OUBLIEZ PAS !
D'ailleurs, vous le faites souvent intuitivement, mais
de manière plus ou moins efficace... Quel demandeur
d’emploi, par exemple, ne confronte-t-il pas son projet
professionnel au marché par le biais des petites
annonces

CE QU'EST UN ENTRETIEN DE RECRUTEMENT


Une situation finalisée à durée limitée
Vous rencontrez quelqu'un dans un but précis.
Vous allez donner, échanger et apprécier des
informations qui vont permettre à l'un et à l'autre
de faire un choix en fin d'entretien Un entretien de
recrutement dure d'une demi-heure à une heure et
demie.
Une situation relationnelle
L'entretien implique un face à face, une situation
de rencontre, où le vécu, ce qui se passe et ce qui
se dit dans le cours et le cadre de l'entretien, est la
matière privilégiée de la rencontre.
Une situation interactive
Un entretien est à base d'échanges verbaux
principalement mais pas uniquement. Les deux
interlocuteurs ont à s'exprimer tour à tour. L'un le
fait pour aider l'autre à s'exprimer et montrer qu'il
cherche à le comprendre. L'autre donne des
informations qui font l'objet de l'entretien. Cette
situation peut être inversée au cours de l'entretien
en fonction de l'objectif poursuivi, mais cette
dissymétrie des rôles est toujours à respecter.
Dans un entretien de recrutement, le recruteur
interviewe le candidat, mais le candidat interviewe
aussi le recruteur. L'évaluation doit être
réciproque. La maîtrise de la prise de parole, des
techniques de communication verbale est alors
décisive.
174
Une situation doublement structurée
Dans un entretien, il y a des règles: on sait qui à
l'initiative, qui va commencer, qui est chargé de le
conduire, qui propose un plan, qui choisit une
technique, qui doit le conclure. Cette structure
méthodologique est doublée par une autre
structure, subjective, implicite, mais qui n'en est
pas moins présente et efficiente. Elle est liée à
tous les paramètres affectifs de la situation, à tout
ce que la situation de l'entretien déclenche: les
réactions émotionnelles, affectives, la sympathie,
l'antipathie, la lassitude, la fébrilité, etc. ...
Une situation dynamique
La situation d'entretien est faite pour que les deux
interlocuteurs évoluent par approximations
successives, par essais et erreurs, dans leurs
impressions, dans leur langage, dans leur
perception, dans leur compréhension. La prise de
parole n'est jamais figée, les propos peuvent
évoluer, des phrases peuvent être risquées,
reprises et modifiées. L'important est que
l'expression de l'un et de l'autre tende à devenir
de plus en plus juste. L'art de l'interviewer aide
beaucoup.
Un premier entretien dure entre 30 mn et une heure,
et peut être suivi de plusieurs autres.
Il peut se passer dans un bureau sur le lieu de travail
ou dans un endroit étranger à l'entreprise : salle de
réunion d'un hôtel, restaurant...
LE DÉROULEMENT DE L'ENTRETIEN
1 - Le recruteur vous donne généralement la parole
dans un premier temps pour vous présenter.
" Vous avez postulé à un poste de ..... Parlez-moi de
vous"
2 - Il pose ensuite des questions pour obtenir des
précisions sur vous-même et votre parcours,
175
notamment :
• votre formation
• votre expérience
• votre projet professionnel
• la raison de votre candidature
3 - Il présente l'entreprise et le poste, en évaluant
ce que vous connaissez des aptitudes et compétences
nécessaires à cet emploi
• les activités spécifiques de ce poste
• le secteur d'activité
• l'entreprise en elle-même
notamment au travers des questions que vous lui
posez.
4 - Viennent ensuite (éventuellement) des questions
plus personnelles sur
• votre personnalité
• votre situation familiale
• votre disponibilité
• votre mobilité
• le salaire souhaité
• le déroulement de votre recherche d'emploi...
5 - Une plage de temps est aussi réservée aux
questions que le candidat souhaite poser et qu'il
n'a pas pu aborder à ce stade de l'entretien.
Bien sûr, l'ordre des interventions successives n'est
pas immuable ! Certains recruteurs présentent le
poste et l'entreprise au candidat avant de lui poser
des questions, par exemple.
Mais généralement, les 5 thèmes ci-dessus sont
176
abordés plus ou moins longuement au cours de
l'entretien.
Vous pouvez également être soumis à des tests :
comportement, personnalité mais aussi techniques
(informatique, langues étrangères par exemple).

La position du recruteur
Il a lu votre CV et veut en savoir plus.

et a donc besoin de
Il va tenter d'évaluer...
connaître...
- ce que vous savez faire.
Avez-vous déjà eu
l'occasion de mettre
certaines technicités en
pratique ? (stages, job,
- si vous allez pouvoir être autres...)
rapidement opérationnel
- ce que vous avez appris
pendant vos études et
comment vous allez
pouvoir le mettre au
service de l'entreprise.
- quelles sont les raisons
qui vous poussent à vouloir
travailler dans son
entreprise (et pas une
autre) et à occuper ce
- si vous êtes motivé par le
poste-là.
poste offert et pourquoi
Vous avez donc tout intérêt
à connaître un peu
l'entreprise, le secteur
d'activité et à savoir en
quoi consiste le travail
177
proposé (en plus de ce qui
est dit explicitement dans
la petite annonce).
- votre personnalité réelle
A compétences égales, il
- si vous allez vous adapter
choisira la personnalité qui
à l'entreprise, y évoluer et
correspond le mieux à ce
y rester
qu'il attend d'un
collaborateur.

La position du candidat
Vous savez que le recruteur a lu votre CV et qu'il
l'intéresse.
Il vous faut à présent... Comment faire ?
Convaincre le recruteur Prouvez-lui que :
que vous êtes le bon - vous avez les
candidat connaissances et les
expériences qui
correspondent à ses
besoins
Racontez vos expériences,
vos études, clairement, en
les illustrant d'exemples et
en en tirant des
conclusions
- vous avez la volonté de
Le rassurer sur vos travailler dans cette
capacités entreprise
Parlez de l'entreprise, de
son évolution, de vos
motivations, de ce qui vous
intéresse dans le travail
offert.
Mettez en évidence les
points communs entre le
poste et votre profil.
178
Posez des questions.
Vous vous connaissez. Il ne
sert à rien de vous mentir,
ou de mentir au recruteur.
Si vous ne correspondez
pas au profil recherché,
vous ne tiendrez pas
longtemps dans ce poste
Évaluer si le poste
et vous n'y serez pas à
convient à votre profil
l'aise. De même, on
s'apercevra vite que vous
ne faites pas l'affaire !
Il vaut mieux renoncer de
soi-même que de se faire
remercier au cours de la
période d'essai.
Il vous faut à présent... Comment faire ?
Convaincre le recruteur Prouvez-lui que :
que vous êtes le bon - vous avez les
candidat connaissances et les
Le rassurer sur vos expériences qui
capacités correspondent à ses
besoins.
Racontez vos expériences,
vos études, clairement, en
les illustrant d'exemples et
en en tirant des
conclusions.
- vous avez la volonté de
travailler dans cette
entreprise.
Parlez de l'entreprise, de
son évolution, de vos
motivations, de ce qui vous
intéresse dans le travail
offert.
179
Mettez en évidence les
points communs entre le
poste et votre profil.
La réussite à un entretien ne dépend pas de la
longueur de celui-ci. On a vu des entretiens de 2
heures se solder par un échec !
Mais quelle que soit la durée de celui-ci, il est
important que le temps de parole soit réparti
équitablement entre les 2 interlocuteurs. N'hésitez pas
à vous exprimer et à poser des questions, sans pour
autant monopoliser la conversation.
QUI SONT LES RECRUTEURS
Selon la taille de l'entreprise où vous postulez, vous
rencontrerez des interlocuteurs différents.
• Dans les grandes entreprises, un candidat
rencontrera d'abord le chargé de recrutement, faisant
partie du service des R.H., puis le responsable du
service et enfin le directeur général. Il pourra aussi
voir, le cas échéant, un psychologue.
• Dans les PME, le recrutement est généralement
assuré par le directeur, ou le chef de service.
Quelquefois, une première sélection est faite par un
cabinet de recrutement.
• Dans un service des Ressources Humaines
Dans un service des Ressources Humaines, les
professionnels peuvent venir d'horizons très
différents : spécialistes des R.H., psychologues,
anciens salariés de l'entreprise ... Ils connaissent en
général parfaitement l'entreprise et suivent de près
l'évolution de la carte des formations des secteurs qui
les concernent.

Le professionnel des R.H.


180
lorsqu'il vous reçoit, il vérifie en premier qu'il a bien
compris votre CV et votre parcours, et l'intérêt qu'ils
peuvent avoir pour le poste proposé par l'entreprise. Il
s'attache ensuite à cerner vos motivations et se fait
une idée de votre personnalité, demandant, le cas
échéant, au psychologue ou au graphologue de
confirmer ses impressions. Il évalue aussi votre
potentiel de travail.
C'est lui qui va vous présenter l'entreprise dans sa
globalité.
Chargé du premier tri des candidats, il présente
ensuite au supérieur hiérarchique les candidats qui lui
semblent le mieux convenir au poste.
Le psychologue
Il peut être salarié du service des Ressources
Humaines (grande entreprise) ou être attaché à un
cabinet de recrutement. Son travail consiste à cerner
votre personnalité et vos motivations. Après (ou
avant) un entretien, il vous fait le plus souvent passer
des tests et les analyse.
Le responsable du service
Le recrutement n'est pas son métier. Spécialiste dans
son domaine, il va surtout chercher à tester vos
connaissances et compétences par rapport aux tâches
prévues.
Lors de l'entretien, il vous imagine dans son équipe,
évalue si vous pouvez vous y intégrer et ce que vous
lui apporterez. Il est donc impératif de lui montrer que
vous vous intéressez au métier et aux conditions de
travail, notamment en posant les questions que vous
avez préparées.
C'est lui qui est le plus à même de vous fournir des
précisions sur le poste à pourvoir.
Le patron
Si vous postulez dans une grande entreprise et que
vous le rencontrez, vous êtes quasiment au bout de
votre parcours et vous avez de bonnes chances d'être
181
pris !
Son objectif d'entretien est d'entériner ou non les
impressions des personnes qui vous ont reçu(e) au
préalable.
Le cabinet de recrutement
Il intervient à la demande des entreprises qui ne
peuvent prendre en charge le recrutement pour des
raisons diverses. Il est généralement privé. Il peut
intervenir à toutes les étapes du recrutement. Selon le
désir de son client, il peut participer à la définition du
poste, rédiger l'annonce et la faire passer, se
contenter de faire un premier tri de candidatures ou
même se charger du recrutement dans sa totalité.
Son atout : une excellente connaissance du marché
qui lui permet de conseiller efficacement l'entreprise.
Son travail est le même que celui d'un responsable de
recrutement. Il peut utiliser des tests pour confirmer
son jugement et sélectionne finalement quelques
candidats, dont il soumet les dossiers à l'entreprise
qui, elle-même, continuera le processus de
recrutement.
QUESTIONS POSÉES LORS D'UN ENTRETIEN
Voici une liste de questions posées fréquemment lors
d'un entretien. Entraînez-vous à y répondre.
Cette liste n'est évidemment pas exhaustive.
• Parlez-moi de vous.
• Parlez-moi de vos expériences professionnelles
•Quelle est votre situation de famille ? Quel âge avez-
vous ?
• Aimez-vous le travail en groupe ? Comment vous
insérez-vous dans une équipe ?
• Comment vous jugez-vous ? Quelles sont vos plus
grandes qualités et vos plus grands défauts ?

182
• Êtes-vous fait pour ce poste ? Qu'est-ce qui vous
attire dans cet emploi ?
• Qu'est-ce qui vous permet de penser que vous
réussirez dans cet emploi ?
• Que savez-vous de notre société ? De nos produits ?
De notre marché ? De nos clients ? De nos concurrents
?
• Parlez-moi de votre formation.
• Quand êtes-vous disponible ?
• Avez-vous une voiture ? Savez-vous conduire ?
•Êtes-vous prêt à voyager ? Acceptez-vous de vous
déplacer fréquemment ?
• Quel est votre niveau en anglais ?
• Comment acceptez-vous la hiérarchie ?
• Quelles expériences ont le plus contribué à la
formation de votre personnalité ?
• Aimez-vous les responsabilités ?
•Pourquoi avoir porté votre choix sur une grande ou
une petite société ?
• Quel est votre style de travail ?
• Que voulez-vous devenir dans notre société ?
PRÉPARER SON ENTRETIEN
Que faut-il préparer ?
 D'une part, comme nous l'avons vu, vous allez
devoir défendre votre candidature en parlant de vous,
de ce que vous savez faire, de ce qui vous motive.
Vous pensez pouvoir le faire sans préparation car vous
vous connaissez bien et vous savez ce que vous
voulez ? Eh bien, détrompez-vous, cela ne va pas de
soi. Avoir un discours clair sur ses compétences et sa
183
personnalité n'est pas évident.
On peut raconter ses expériences et sa formation,
certes, mais le faire de façon concise et précise, et de
surcroît en prouvant par des exemples ce que l'on
avance, n'est pas si facile. Ne parlons même pas de
sujets comme votre comportement au travail, vos
motivations, vos qualités .... La seule préparation
valable est de procéder à un bilan. Cela vous
permettra d'être à l'aise et de parler avec un
vocabulaire qui vous est propre et qui "sonne juste".
De plus, cela vous donnera confiance en vous.
 Vous devrez ensuite recueillir des informations sur :
L’entreprise;
Le poste offert;
Le secteur d'activité de l'entreprise.
Là encore, pour pouvoir réfléchir à l'avance à votre
argumentaire. Qu'avez-vous en commun avec ce
poste, cette entreprise, ce secteur ?
▀ Vous n'obtiendrez peut-être pas toute l'information
souhaitée. Il vous sera toujours possible de la
demander pendant l'entretien. Pour ne rien oublier,
faites la liste de vos questions au préalable.
▀ Préparez aussi des réponses aux objections que l'on
pourra vous faire, parce que vous êtes jeune
diplômé, donc sans expérience, ou tout simplement
une femme (mais oui, ça existe encore!).
Un conseil : en allant à un entretien, prenez un
exemplaire de votre CV, ainsi que le double de votre
lettre, à laquelle vous aurez agrafé, le cas échéant, la
petite annonce à laquelle vous avez répondu. Avoir
son CV sous la main peut être très utile au cas où l'on
vous ferait remplir un dossier de candidature
spécifique à l'entreprise ou au cabinet de
recrutement... Abstenez-vous cependant de les
consulter pendant la conversation. Rien de plus
désagréable, en effet, pour un recruteur que de voir

184
un candidat se référer constamment à son CV. On a
l'impression qu'il parle du cursus de quelqu'un d'autre,
ou alors qu'il a tout inventé et craint de se tromper en
répondant aux questions !
 Rassembler la documentation sur l’entreprise
L'information recueillie doit servir à mettre en valeur
votre candidature, en mettant en place un
argumentaire par rapport à ce que vous avez appris.
• Type

• Taille (nombre de salariés)


• Date de création
• Appartenance ou non à un groupe
• Activité
• Produits et services commercialisés
• Part à l'export
• Clientèle
Noms de ses principaux dirigeants

Comment vous procurer l'info ?

Dans les annuaires d'entreprises généraux ou


spécialisés. Ils fournissent la plupart des
renseignements indiqués ci-dessus.
Pour compléter votre information consultez les
annuaires, les articles de presse ou de revues
professionnelles, les sites INTERNET des entreprises.
L’Objectif est de vous aider à améliorer votre
candidature en mettant en parallèle les compétences
demandées dans cette fonction et vos savoir-faire.
Si vous répondez à une annonce, vous avez déjà des
indications mais elles ont besoin d'être complétées. Si
vous avez fait une candidature spontanée, il faut au
minimum vous renseigner sur :
185
• Les tâches principales
• Les tâches annexes
• Les compétences et qualités requises
La formation demandée Puis vous poser quelques
questions, par exemple :
• Ce poste nécessite-t-il de travailler en équipe ?

• Comment peut-il évoluer ?


• Nécessite-t-il une grande disponibilité, des
déplacements ?
• Les contacts extérieurs sont-ils fréquents ?
• Quelle est la fourchette habituelle de
rémunération ?
Enfin, établissez la liste des infos à obtenir
auprès de votre interlocuteur :
• Lieu de travail
• Type de contrat
• Statut
• Les motifs du recrutement (création de poste,
départ, restructuration ...)
• Rattachement hiérarchique
• Matériel utilisé
• Moyens disponibles
• Niveau de responsabilité
• Résultats attendus
Le fait que vous posiez des questions au cours de
l'entretien permet au recruteur de vérifier que vous
vous intéressez à son discours et que vous êtes
motivé par le travail qu'il vous propose. Il n'est pas
nécessaire d'intervenir trop souvent, mais avec
186
pertinence et au bon moment. Voici quelques
exemples de questions.
Demande de renseignements sur l’entreprise (que
vous n'avez pas pu obtenir lors de votre recherche
d'infos)
• Pourriez-vous m'en dire plus sur tel ou tel
secteur de l'entreprise ?
• Ou se trouve le siège social de
l'entreprise ?
• Votre entreprise exporte-t-elle à
l'étranger? Dans quels pays ?
• Quel est le rôle du service pour lequel
vous recrutez ?
• A-t-il des objectifs prioritaires à respecter
cette année ?
• Allez-vous réaliser des investissements
précis pour ce département ?
• Quelle est la structuration de votre
clientèle ?
• Quelle est la croissance de l'entreprise ?

Précisions sur le poste : tâches,


responsabilités, hiérarchie, promotion
possible...
• Pourriez-vous m'en dire plus long sur tel
ou tel aspect du travail ? (questions à noter
au fur et à mesure de la description que votre
interlocuteur vous fera du poste pour les
poser en temps utile)
• Avec qui travaillerai-je ? Puis-je
rencontrer cette personne ?

187
• Qui sera mon supérieur hiérarchique ?
• Y-a-t-il une personne qui occupe le même
poste que le mien ? Puis-je la rencontrer?
• Puis-je rencontrer d'autres personnes de
votre entreprise ?
• Existe-t-il des perspectives d'évolution
dans ce poste ?
• Quels seront mes horaires de travail ? (à
poser plutôt en fin d'entretien pour que le
sujet ne soit pas perçu comme prioritaire
pour vous)
• Combien pensez-vous me rétribuer ?
(même remarque que ci-dessus - Sujet à
n'aborder que si le recruteur ne l'a pas fait
auparavant, ce qui devrait être normalement
le cas - Vous ne devez pas en revanche, sortir
de l'entretien sans avoir une réponse précise
à cette question)

Questions sur la suite de l'entretien


• Quand aurai-je les résultats de cet
entretien ?
• Si ma candidature retient votre attention,
pensez-vous que cet entretien soit suivi
d'autres ?

VOTRE PRESENTATION
Comment s'habiller pour la circonstance ?
La réponse est : correctement, mais soyez à l'aise. Si
vous n'avez pas l'habitude des costumes et cravate,

188
abstenez-vous d'en porter ce jour-là. Vous ne serez
pas naturel. Optez pour un pantalon et une veste de
couleur sobre, une chemise claire. Pour les femmes,
un tailleur classique et un maquillage discret sont
bienvenus.
Efforcez-vous en règle générale d'adapter votre style à
la culture de l'entreprise, si vous la connaissez bien
entendu. Sinon, restez prudemment classique !
La ponctualité
Soyez à l'heure et même un peu en avance. Repérez
le lieu de l'entretien sur un plan et évaluez le temps
du déplacement en vous ménageant 1/4 heure de
battement. Pensez aussi au temps nécessaire pour
parquer votre voiture et tenez-en compte.
Votre attitude
Soyez décontracté, affichez un sourire et regardez
franchement la personne qui vous reçoit.
N'oubliez pas non plus que votre comportement dans
la salle d'attente peut aussi être observé. Soyez
souriant(e) et aimable avec la réceptionniste, la
secrétaire aussi ...
Votre attitude
Attendez qu'on vous y invite avant de vous asseoir.
Restez le plus à l'aise possible. Cependant, le
recruteur sait bien que vous êtes dans une position
stressante et il vous pardonnera donc quelques
bafouillements !
Regardez-le si possible dans les yeux. Rien de plus
énervant que de converser avec quelqu'un qui
regarde le mur ou ses mains. On a nettement
l'impression qu'il veut cacher quelque chose. Si vous
êtes gêné, regardez son front. Il ne s'en rendra pas
compte.
Evitez de vous affaler sur votre chaise ou sur le
bureau. Calez-vous confortablement au fond de votre
siège et tenez votre bloc-notes sur vos genoux par
exemple.
189
Ne vous énervez pas, même si l'on cherche à vous
déstabiliser. Si vous n'y tenez plus, au lieu de devenir
agressif, demandez directement à votre interlocuteur
pourquoi il cherche à vous stresser. Il essaie peut-être
d'évaluer vos capacités de contrôle.
Dans tous les cas, il va évaluer votre sociabilité, votre
dynamisme, et observer la façon dont évolue votre
comportement tout au long de l'entretien.
Votre discours
Ecoutez bien les explications et les questions qui vous
sont posées pour ne pas répondre à côté.
Ne coupez pas la parole à votre interlocuteur, ne vous
précipitez pas pour répondre. Vous pouvez très bien
prendre le temps de réfléchir quelques secondes.
N'utilisez des termes techniques qu'avec des
personnes de métier. Sinon parlez simplement,
distinctement et soyez concis. Evitez le langage
négatif, positivez. Par exemple, au lieu de dire :
" Je n'ai qu'un diplôme de....", dites " J'ai obtenu en
juin un diplôme de ...., et pendant mes études j'ai
appris...."
Si vous hésitez sur une réponse, reformulez la
question pour vous donner un temps de réflexion
supplémentaire.

Votre sincérité
Inutile de mentir, même sur des points anodins. Les
recruteurs ont des techniques d'entretien qui leur
permettent de recouper les informations que vous leur
donnez et vous risquez fort de vous faire coincer.
Si certains points de votre vie vous gênent, le mieux
est de réfléchir calmement avant l'entretien à la façon
dont vous pourriez apporter une réponse, au cas où
l'on vous interrogerait à leur propos.
A la fin de l'entretien
Il est important de ne rien laisser dans le flou.

190
Qui doit reprendre contact, vous ou l'employeur ?
Dans quel délai recevrez-vous une réponse ?
Y aura-t-il d'autres entretiens ?
Devrez-vous passer des tests ?
C'est bien sûr toujours le recruteur qui mettra fin à
l'entretien.
Remercier votre interlocuteur

Analyser votre prestation


Un premier entretien n'est jamais tout à fait réussi.
Pour améliorer vos prestations suivantes, faites donc
le point sur celle qui vient de se terminer.
Sur une fiche, notez en particulier :
• Votre adéquation pour le poste
• Les questions auxquelles vous n'avez pas
pu répondre. Pourquoi ? Quels arguments
auriez-vous pu donner ?
• Les questions qui vous ont gêné(e).
Pourquoi ? Que pourriez-vous dire la
prochaine fois ?
• Ce que vous avez oublié de demander
• Les informations obtenues pendant
l'entretien
• Les informations complémentaires à
obtenir en vue d'un deuxième entretien
• Les précisions que vous pourriez apporter
si l'on vous reconvoquait
Les points qui ont paru retenir l'attention de la
personne qui vous recevait. Ce sont a priori les points
forts qui pourront servir de base à une éventuelle
négociation.

Un principe de base : avant de répondre à une


191
question, demandez-vous, dans la mesure du possible,
ce que votre interlocuteur cherche à savoir
implicitement.
Pour vous aider, voici quelques exemples. En cliquant
sur la question, vous obtiendrez en outre des conseils
de réponse.
Question Objectif du recruteur
- En apprendre plus sur vous
- Voir comment vous vous
exprimez (clarté, concision,
qualité de l'info apportée...)
Parlez-moi
- Évaluer les grands traits de
de vous
votre personnalité
- Vous mettre à l'aise en vous
permettant de vous mettre en
valeur
- S'assurer que votre profil et
vos motivations sont bien en
adéquation avec les exigences
de l'entreprise
- Déterminer quelles sont vos
Pourquoi
connaissances sur celle-ci. Vous
voulez-vous
y êtes-vous intéressé(e) ou pas ?
travailler
Qu'est-ce qui vous plaît dans
pour nous ?
cette société ?
- Évaluer quel sera votre
implication dans le
développement de
l'établissement
Quelles - Se faire une idée plus précise
compétences de vos connaissances et savoir-
avez-vous faire dans tel ou tel domaine
acquises - Mais aussi, voir si vous avez su
pendant prendre du recul pour évaluer
votre stage votre stage, et comment vous
chez X ? êtes capable de vous projeter
dans la mission proposée, en
192
imaginant quels savoir-faire vous
pourriez y utiliser.
Aimez-vous
- Vérifier vraisemblablement si
le travail en
vous êtes apte à le faire
équipe ?
Pourquoi
- Comprendre ce que vous avez
avez-vous
appris et, par conséquence, ce
choisi cette
que l'on peut attendre de vous
formation ?
- Vérifier que vous avez assumé
Regrettez-
votre choix et que vous avez su
vous ce
tirer parti de votre formation
choix?
Qu'est-ce qui
- S'assurer que votre profil et
vous a
vos motivations sont bien en
intéressé
adéquation avec les exigences
dans notre
du poste
annonce ?
- Évaluer la part de risque que
Quels sont
l'on prend en vous embauchant
vos points
- Voir quel regard vous portez
faibles ?
sur vous-même
Que faites- - Mieux vous connaître, cerner
vous votre personnalité
pendant vos - Vérifier la cohérence de votre
loisirs ? discours
Les questions embarrassantes
Elles vous gênent parce qu'elles évoquent un élément
ennuyeux de votre passé ou une caractéristique peu
flatteuse de votre personnalité.
Les questions indiscrètes
Elles n'ont pas obligatoirement le but de découvrir un
secret. Le qualificatif d'indiscret est très relatif d'une
personne à l'autre. Ce qui va vous sembler anodin
peut être perçu comme terriblement indiscret par une
autre personne et vice-versa.
Les questions-piège

193
Elles servent généralement à vérifier une information
qui a été fournie précédemment. Elles ré-abordent
sous un angle inattendu un sujet qui a déjà été
abordé. Vous pouvez en prendre conscience ou pas.
Dans le premier cas, elles risquent de vous
déstabiliser ou de vous surprendre.
Les questions inattendues
Portant généralement sur un sujet de société, de
culture ou autre, sans aucun lien avec le sujet
précédent, elles vous déconcertent.
Première règle : restez calme pour ne pas perdre votre
sang-froid face à votre interlocuteur.
Il cherche vraisemblablement à mesurer votre
capacité à gérer des situations difficiles et c'est bien
moins le contenu de votre réponse que la façon
dont vous vous comportez qui l'intéresse.
Alors, restez calme. Ne vous mordez-pas les lèvres, ne
gigotez pas soudain sur votre siège, n'enroulez pas
vos jambes autour de la chaise, ne toussez pas ...
Regardez-le en face, souriez et ...répondez
directement, de manière déviée ou humoristique, ou
refusez poliment de répondre selon les cas.
Pensez que vous n'avez pas à vous justifier, seulement
à vous expliquer !
DOCUMENTS A EMPORTER POUR UN ENTRETIEN
un bloc notes
un stylo
un agenda
un exemplaire de votre CV
la correspondance échangée avec l'entreprise
la liste des questions que vous avez préparées
les photocopies des diplômes

194
un exemplaire de vos publications
REMARQUES
Dans un entretien oral, l'impact produit sur un
interlocuteur vient pour
• 15 % du contenu
• 35 % de la voix
• 50 % de l'expression corporelle
Nous avons déjà longuement parlé du contenu de
votre intervention.
En ce qui concerne votre voix, essayez de maîtriser
votre rythme de parole et prenez un ton assuré.
Il est cependant plus difficile de maîtriser son corps
pendant un entretien, en raison de l'émotion qui
accompagne généralement cette épreuve et de la
concentration que vous devrez apporter à votre
discours.
Evitez de rester trop immobile ou, à l'inverse, de trop
vous agiter. Voici quelques conseils.
• Si vous avez le choix entre plusieurs sièges, ne
choisissez jamais celui qui est en face de votre
recruteur. Vous vous mettez en situation de
confrontation. Préférez une position d'angle, plus
ouverte.
• Calez-vous confortablement dans votre siège,
mais restez droit ! N'entortillez pas vos pieds
autour des pattes de la chaise. C'est signe
d'introversion. De même, si vous les mettez sous
la chaise, c'est signe de repli sur soi !
• Regardez bien en face votre interlocuteur, et le
plus souvent possible. Si ça vous gêne, promenez
votre regard dans une zone comprise entre ses
yeux et son front.
• Ne croisez pas les bras, vous donnez l'impression
195
de vous fermer. Laissez les mains détendues,
posées à plat si c'est possible.
• Ne franchissez pas l'espace intime de votre
interlocuteur (moins de 45 cm). Ne posez vos
affaires sur son bureau que s'il vous y a invité.
Sinon, tenez votre bloc sur les genoux.
• Faites attention aux changements de position
suite à une question. cela peut révéler que la
question vous gêne.
• Evitez de porter les mains à votre bouche lorsque
vous parlez, cela peut signifier que vous mentez.
• Enfin, ne fumez pas !

▀ ACTIVITE 1 :
TEST : ENTRETIEN

Avez-vous bien lu tous nos conseils ? Vous pouvez maintenant vous


tester.
Comment réagiriez-vous à ces situations ? Cochez la (ou les) réponse(s)
qui vous paraissent appropriées.
1) La secrétaire de Monsieur Dupond vous téléphone. Celui-ci
aimerait vous rencontrer pour parler de votre candidature.

• Vous programmez le rendez-vous le plus


rapidement possible. Ainsi, personne ne vous
prendra pas la place...

• Vous ne répondez pas immédiatement. Vous


préférez vous accorder un temps de réflexion pour
être sûr que l'entreprise vous convient vraiment.

• Vous fixez une date avec la secrétaire et confirmez


par écrit.

• Vous vous informez sur l'entreprise.

• Vous arrêtez aussitôt toutes vos prospections.

2) Comment allez-vous vous habiller ?

• Vous n'êtes à l'aise qu'en jeans, alors vous irez

196
comme ça.

• C'est le moment de faire assaut d'élégance.

• Vous en profitez pour vous acheter le petit


ensemble qui ...

• Vous essayez d'adapter votre tenue à la culture de


l'entreprise.

• Votre copain Arthur, qui a passé un entretien la


semaine dernière, s'est fait rejeter parce qu'il ne
portait pas de cravate !

3) Arrive le jour de l'entretien.

• Vous arrivez de façon délibérée avec un peu de


retard. Il ne faudrait pas que Monsieur Dupond
s'imagine que vous n'avez qu'une piste !

• Vous arrivez à l'heure.

• Vous arrivez un peu en avance. Ca vous permettra


de prendre la température et de glaner quelques
informations à l'accueil.

4) Dans la salle d'attente

• Vous attendez, l'oeil et la tête dans le vague, qu'on


veuille bien vous recevoir.

• Vous vous plongez dans un magazine pour que la


secrétaire ne vous fasse pas la conversation.

• Vous relisez votre CV et les renseignements que


vous avez recueillis.

• Déjà 1/2 heure que vous attendez ! A grands


renforts de soupirs, vous vous agitez et regardez
votre montre pour bien montrer votre
désapprobation.

• Vous vous assurez que la secrétaire a bien prévenu


de votre arrivée

5) La secrétaire vous fait entrer.

• Vous vous avancez en examinant le décor. Quand


on découvre son environnement, on se fait tout de
suite une impression sur la personne qui vous reçoit
...

• Ah, si vous pouviez être ailleurs ! Vous avancez


courageusement, en regardant vos pieds. Pourvu

197
que vous ne trébuchiez pas ...

• Quelle tête a-t-il ? Vous détaillez le recruteur.


Sympa ou pas ?

• Vous vous avancez vers lui(elle) et lui tendez la


main spontanément.

• Vous le (la) saluez en souriant.

6) Le recruteur s'assoit

• Vous faites de même.

• Vous attendez qu'il vous demande de prendre


place.

• Vous choisissez une chaise au hasard parmi les


trois qui lui font face.

• Cette chaise est bien loin du bureau... Vous la


rapprochez.

• Vous posez vos affaires sur le bureau et vous


adossez confortablement à votre chaise.

• Vous regardez votre interlocuteur et lui souriez,


attendant qu'il entame la conversation.

7) Votre interlocuteur commence l'entretien en vous parlant de


l'entreprise.

• Vous l'écoutez en vous demandant s'il va finir par


se taire et vous laisser parler !

• Vous l'écoutez et prenez des notes.

• Vous lui posez des questions chaque fois que vous


le pouvez pour bien montrer votre intérêt.

• Vous l'écoutez poliment et attendez la fin de son


exposé pour lui poser les questions que vous avez
préparées.

• Au bout d'un moment, n'en pouvant plus, vous lui


faites remarquer qu'il peut se dispenser de son
topo. Vous connaissez en effet très bien
l'entreprise, pour vous être informé sur elle avant
l'entretien.

8) Le poste qu'il vous décrit est exactement celui dont vous


rêviez.

198
• Vous êtes sans illusions, vous ne l'obtiendrez pas.
Ce serait trop de chance !

• Vous vous efforcez de démontrer à votre


interlocuteur que vous êtes le candidat idéal, quitte
à vous inventer un certain nombre de qualités que
vous savez pertinemment ne pas avoir.

• Votre profil n'est peut-être pas exactement ce qui


convient, mais vous avez confiance : vous avez
toujours su vous battre !

• Vous l'écoutez et posez quelques questions pour


vous informer davantage.

9) Le poste qu'il vous décrit ne vous plaît pas. Il y a un gros


travail de comptabilité et vous avez toujours eu horreur de la
comptabilité.

• Vous l'interrompez et lui dites que vous n'êtes pas


intéressé(e). Inutile que vous perdiez tous les deux
votre temps !

• Vous lui démontrez que la comptabilité n'est


vraiment pas indispensable dans ce type de travail.
Ce serait beaucoup plus pertinent de la confier à
quelqu'un d'autre...

• Finalement, peut-être que vous pourriez vous


habituer à la compta ...

• Vous écoutez, demandez ce que l'on attend plus


précisément de vous dans ce domaine et si vous
pouvez y réfléchir.

• Vous demandez au recruteur s'il n'aurait pas un


poste plus dans vos cordes.

10) L'employeur vous demande si vous avez des questions.

• Vous sortez votre liste et la lui tendez.

• Vous sortez votre liste et lui posez toutes les


questions que vous y avez inscrites.

• Vous vous empressez de lui faire plaisir en lui


posant la première question qui vous vient à
l'esprit.

• Et bien, non, vous ne voyez pas...

• Vous faites rapidement le point et ne retenez que


les questions auxquelles il n'a pas apporté
d'éléments de réponse pendant sa présentation.

199
11) L'employeur s'étonne que vous ayez changé par deux fois de
cursus.

• Est-ce qu'il sous-entendrait que vous êtes instable ?


Vous lui dites sèchement que vous ne l'êtes pas.

• C'est vrai mais vous avez des circonstances


atténuantes. Vous vous justifiez.

• C'est vrai, mais ces changements étaient


nécessaires pour que vous trouviez votre voie. A
présent, vous êtes sûr de vous, et vous avez
d'ailleurs obtenu d'excellents résultats.

12) Votre interlocuteur vous trouve décidément trop jeune,


malgré tous vos autres atouts.

• Vous lui affirmez qu'il faut bien donner leur chance


aux jeunes.

• Vous lui dites que les vieux ne sont pas


dynamiques.

• Vous lui suggérez qu'il risque de regretter plus tard


de ne pas vous avoir embauché pour une question
d'âge.

• Vous vous taisez et vous renfrognez. C'est toujours


la même histoire...

• Vous lui rappelez les avantages qu'il peut avoir à


employer un jeune diplômé.

13) Le recruteur vous pose une question indiscrète.

• Vous lui demandez pourquoi il vous pose cette


question.

• Vous lui répondez que cela ne le regarde pas.

• Vous lui faites remarquer que les questions trop


personnelles sont strictement interdites au cours
d'un entretien.

• Vous lui répondez calmement que vous jugez cette


question trop personnelle.

• Vous lui répondez. Après tout, quelle importance ?

14) Il vous fait remarquer que vous êtes au chômage depuis que
vous avez eu votre diplôme.

• C'est exact. Il y a eu la période des vacances,


puis ... Bref, vous vous justifiez.

200
• Vous aimeriez bien le voir à votre place !

• Vous acquiescez. Rien d'autre à dire,


malheureusement !

• Vous inventez un mensonge pour combler votre


emploi du temps.

• Vous répondez que vous recherchez activement un


emploi.

15) Cela fait plusieurs fois qu'il vous fait des remarques
désobligeantes...

• Vous protestez. Vous n'êtes pas obligé de supporter


son humeur !

• Vous faites celui (celle) qui ne remarque rien.

• Vous souriez d'un air entendu.

• Vous lui demandez ce qui ne va pas.

16) C'est la fin de l'entretien et vous n'avez pas encore parlé du


salaire.

• Vous attendez. Il va certainement l'évoquer.

• Vous lancez d'un air détaché : " A propos, tout


travail mérite salaire ..."

• Vous attendez qu'il vous signifie la fin de l'entretien


et vous vous jetez à l'eau : " A propos, nous n'avons
pas évoqué le salaire ? "

• Dans vos questions de fin d'entretien, vous rajoutez


celle de la rémunération.

17) L'entretien est terminé.

• Tant mieux ! Une bonne chose de passée...

• Vous demandez au recruteur si vous vous en êtes


bien sorti.

• Vous lui demandez quand vous aurez une réponse.

• Vous lui demandez si vous devez reprendre contact


prochainement.

• Vous ne dites rien. On verra bien ...

201
Séquence 3 : Maîtrise les techniques de
communication orale en milieu professionnel

Séance 8 : L’entretien d’embauche

Objectifs • Identifier les techniques de l’entretien


• Passer un entretien d’embauche
Durée :

Matériel :
Support
Prérequis :

▀ ACTIVITE 1 :
Entrainement aux entretiens par des jeux de rôles. Utilisez
pour cela les questions proposées à la séance 5

202
SEQUENCE 4
Maîtriser les techniques de
communication écrite en milieu
professionnel

203
Séquence 4 : Maîtrise les techniques de
communication écrite en milieu professionnel
Séance 1 : Le compte rendu

Objectifs • Maitriser les techniques de rédaction d’un


compte rendu
• Identifier les constituants d’un compte rendu
• Rédiger un compte rendu
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Texte intitulé « La publicité »
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
Le compte rendu est un texte oral ou écrit destiné à transmettre à un
destinataire censé ne pas le connaître des informations sur un texte au
sens étroit (article, discours, livre) ou au sens large (réunion, spectacle,
un événement…) afin qu'il puisse s'en faire une représentation fidèle et
la plus complète possible.

Le compte rendu prend en compte la situation de communication


(émission télévisée, conférence, réunion, débat...) Donc s'il concerne un
texte ou une image, par exemple, il s'attachera donc en plus du contenu,
à relever les caractéristiques propres au type d'objet qu'il rapporte.

Il est donc plus vaste qu'un résumé; mais comme celui-ci, il respecte :
La fidélité à l'original;
La sélection de l'essentiel
La structuration.
Comment composer un compte rendu ?
Cinq recommandations importantes
Évoquer les circonstances de la communication.
Le destinataire supposé ignorant doit pouvoir se représenter avec
précision le support de communication, lieu et moment, participants,
contexte, etc.
Adapter le compte rendu à son objet.
Le lecteur du compte rendu d'une réunion n'attend pas les mêmes
informations que celui qui lit un compte rendu de lecture. Une
204
représentation théâtrale, un concert ou une conférence sont plus que de
simples textes, d'autres éléments que les mots y entrent en jeu dont le
rapporteur doit aussi témoigner.
Rester fidèle à l'objet du compte rendu.
La valeur de ce type de texte tient avant tout à l'exactitude des faits
rapportés. Donc pas de commentaire, de jugement, de contresens ou
d'omission.
Structurer le texte.
Respecter l'ordre de la communication rapportée n'est pas
indispensable. La structure doit avant tout faciliter l'accès à l'information
pour le lecteur.
Adapter le compte rendu à l'usage auquel il est destiné.
Votre CR, sauf exception, est rédigé à l'intention d'un vaste public, il
détaillera les informations (non le détail des échanges ou des décisions,
mais les circonstances de la communication : qui a dit quoi ?, quel est le
titre de tel intervenant ? comment s'est déroulée la projection du film?
quelle est l'attitude du public durant la conférence ? ...)
Comment procéder ?
1) D'abord il est essentiel de lire correctement l'"objet" dont il s'agit de
rendre compte. Avant de rendre compte d'un film, par exemple, il est
nécessaire de connaître à tout le moins les éléments du langage
cinématographique.

Il est utile, mais non indispensable, de prendre des notes ou de marquer


le texte ainsi que nous l'avons recommandé à propos du résumé.

2) Avant de vous mettre à rédiger, il faut encore vous interroger sur


l'usage et le destinataire de votre texte. A la lumière de cette
information, un travail de classement des informations s'impose. A cet
effet, il faut identifier les thèmes essentiels et sélectionner les éléments
à conserver pour la rédaction en fonction du destinataire (notamment de
la connaissance qu'il est censé avoir), de l'usage auquel le texte est
destiné et des dimensions assignées.

3) Il est habituel de commencer par préciser l'objet du compte rendu : les


circonstances de la communication. Parfois le fastidieux détail des
références est rejeté en note ou en finale, cela permet de commencer le
texte sans lasser le lecteur.

4) Les informations qui suscitent le moins de difficulté pour le


destinataire censé ne pas connaître cet objet, sont placées au début,
ensuite figurent les éléments que le lecteur aura plus de mal à se
représenter, puisque les informations déjà livrées faciliteront sa lecture.

5) Au moment de rédiger, il vaut mieux élaborer un texte fluide, continu,


seulement interrompu par d'éventuels intertitres si le confort du lecteur
le demande. Le style question / réponse est, en principe, à éviter. Le
découpage en paragraphes se détermine en fonction des thèmes
sélectionnés durant la phase de préparation.

205
6) La rédaction se termine comme toujours pas un toilettage du texte :
précision du vocabulaire, vérification de la cohérence et de la lisibilité
(syntaxe, orthographe, ponctuation, harmonie).
Rendre compte d'une réunion
Présenter le compte rendu d'une réunion pour permettre à quelqu'un
qui n'y a pas assisté de se la représenter de façon suffisante.
De quoi s'agit-il ?
Présenter le compte rendu d'une réunion pour permettre à une personne
qui n'y a pas assisté de se la représenter de façon suffisante. De savoir
ce qui s'est dit, ce qui s'est décidé, et dans quelle atmosphère se sont
déroulées les discussions.

Cela demande de rendre compte (le plus souvent par écrit) de plusieurs
éléments :

• Informations sur les circonstances (date, heure, participants,


fonctions)

• Informations sur le contenu,

• Informations sur la forme des échanges

• Rapport des décisions prises.

Ce qui est demandé c'est de rapporter l'essentiel des informations et


des opinions échangées par les participants. Non de transcrire
l'intégralité des interventions.

Puisqu'il s'agit d'une réunion de travail, l'important sera le contenu, les


propositions, les arguments, les décisions.
Comment rendre compte d'une réunion ?
Rédiger le rapport d'une réunion
Avant tout, est-il nécessaire de le rappeler, le rapporteur s'efforce
d'observer une stricte neutralité dans la relation des événements ou
des discours.

Que faut-il noter ? Cela dépend : selon que le destinataire du texte a


participé ou non à la réunion, la tâche du rapporteur sera quelque peu
différente : simple rappel des points importants ou description plus
ample. D'où les premières questions à se poser : qui va lire ce rapport,
quel en seront l'usage et les dimensions ? En principe le formateur
indique ces renseignements dans la consigne.

Avant de vous mettre à rédiger, il faut vous interroger sur l'usage et le


destinataire de votre texte. A la lumière de cette information, un travail
de classement des informations s'impose. A cet effet, il faut identifier les
thèmes essentiels et sélectionner les éléments à conserver pour la
rédaction en fonction du destinataire (notamment de la connaissance
qu'il est censé avoir), de l'usage auquel le texte est destiné et la
rédaction se fera à partir de notes prises au vol. Au cours de la
discussion, notez même schématiquement les aspects importants.

206
Circonstances de la réunion
Le rapport commence habituellement par ces mentions obligatoires :

• Nom du groupe qui se réunit.

• Occasion de la rencontre.

• Date (et lieu).

• Heures de début et de clôture.

• Noms des participants avec, éventuellement, la fonction ou le


mandat de chacun, des personnes excusées, des absents.

• Ordre du jour ("O. J.") complet et numéroté.

• Nom de l’animateur.
Rapport de la réunion
Lorsque le compte-rendu est destiné à des personnes n'ayant pas
participé à la rencontre, le rapporteur peut évoquer l'ambiance des
échanges, l'atmosphère de la réunion, les faits marquants.

Au moment de rédiger, il vaut mieux élaborer un texte fluide, continu,


seulement interrompu par d'éventuels intertitres si le confort du lecteur
le demande. Le style question / réponse est, en principe, à éviter. Le
découpage en paragraphes se détermine en fonction des thèmes
sélectionnés durant la phase de préparation.

En finale
La fin du compte-rendu mentionnera, si nécessaire, la date et l'heure de
la prochaine rencontre.

On ajoute aussi le nom de celui qui a rédigé le texte précédée ou non de


la mention : "rapporteur:..." ou "Sauf erreur ou omission,..."

▀ ACTIVITE 1 : Lisez le texte intitulé « La Publicité » ( cf :


Séquence 1 Séance 1, Fiche support n° 2) et procédez à la
rédaction du compte rendu du texte.

▀ ACTIVITE 2 : Suite à une réunion tenue entre formateur et


stagiaires concernant un thème donné, le stagiaire est censé
faire le compte rendu de la dite réunion.

▀ACTIVITE 3 : A partir d’un article de journal de la presse


marocaine, lisez l’article et faire le compte rendu.

207
Séquence 4 : Maîtrise les techniques de
communication écrite en milieu professionnel

Séance 2 : Le rapport

Objectifs • Identifier la technique de rédaction d’un


rapport
• Identifier les différents constituants d’un rapport
• Rédiger un rapport
208
Durée : 2 heures

Matériel :
Support
Prérequis :

Nous prenons en considération 7 formes de rapports ou d'écrits


similaires : rapport de stage et rapport d'activité en cours (rapport de
recherches ou rapport d'expérience, projet de recherche, mémoire ou
rapport de compilation, rapport de DEA, rapport scientifique) en
privilégiant l'étude des rapports de recherche. Tous doivent être bien
structurés. Nous vous recommandons la lecture du module 4 "Comment
structurer votre rapport", en particulier le point le plan à la française. Le
rapport est un peu le récit d'une expérience. Il n'est pas entièrement
chronologique comme le serait une prise de notes. Bien qu'il doive être
structuré en parties (trois de préférence), il laisse place à la créativité, à
l'engagement personnel. Mais sa fonction utilitaire implique l'absence de
tout enjolivement superflu. De même le ton doit être le plus impersonnel
possible. Les formules de politesse sont inutiles quoiqu'il soit bien venu,
comme nous l'avons suggéré, d'y remercier les personnes ou institutions
qui ont permis l'expérience, commandité le rapport ou apporté un
soutien direct.

Notre typologie reprend et élargit celle de Bruno Camus qui distingue


trois catégories principales de rapports ou mémoires : le rapport
d'expérience, celui de recherche et celui de compilation. Il existe aussi
les rapports dits techniques, mais leur étude n'est envisagée sur ce site
que sous les aspects communs avec les autres types de rapport (plan,
structure) à l'exclusion de l'évaluation financière.

PRESENTATION DU RAPPORT
Les 9 points qui suivent correspondent à ce que l'on devrait prévoir
dans l'aspect extérieur d'un rapport. Désormais les pratiques
européenne et américaine sont assez comparables : on s'attend à ce
que le texte d'un rapport soit court (entre 10 et 60 pages), mais qu'il ne
renonce jamais à certaines informations. Les premières pages
répondent aux questions classiques de la communication : Qui parle ? A
qui ? De quoi ? Comment ? (Contenu du discours ?) Avec quelle
intention ou en escomptant quels résultats ? La mise en page (ou le
format) doit être uniforme et conséquente d'un bout à l'autre du texte. Il
convient donc d'ouvrir la première page comme feuille de style (en
Word, voir sous le menu format, la rubrique style). Par exemple, vous
pouvez choisir une grandeur de caractères police 28 pour tous les titres,
20 pour tous les sous-titres, 14 pour les têtes de paragraphes et 12 pour
le texte lui-même. Les citations et les exemples doivent être mis en
italique. Les espacements entre les paragraphes (à déterminer dans la
feuille de style à partir du point format/paragraphe/espacement) ainsi
que les caractères gras, les soulignements ou la mise en couleur, les
alignements à droite, à gauche ou au centre doivent eux-mêmes suivre

209
une logique constante du début à la fin du document. Chaque variation
de mise en page doit venir d'une modification de la feuille de style et
non d'une action sur les icônes de la barre du menu affiché.

LA PAGE DE TITRE
Elle reproduit la page de couverture où doivent figurer le titre, l'auteur
et la date du document - en ajoutant des précisions : la page de titre
doit spécifier non seulement le contenu mais aussi la nature du rapport.
Le nom de l'auteur devrait être accompagné de ses coordonnées
(adresse personnelle ou professionnelle et, le cas échéant, adresse
électronique), la date est celle de la rédaction du document. On ajoute
le nom des destinataires ou commanditaires explicites du rapport, ceux
qui sont visés par l'auteur ou l'institution commanditaire ainsi que leurs
coordonnées.

COMMENT SITUER SES IDEES ET CELLES DES AUTRES


Quel que soit le type de rapport à rédiger, le rédacteur doit être
conscient du fait :

 qu'il cherche à établir une relation avec ses destinataires et à obtenir


leur adhésion,

 qu'une bonne partie de son information vient des autres,

 que, par conséquent, il lui faut maîtriser la façon dont il garde les
traces de ses lectures, dès le départ (voir le module 6 pour établir les
notices bibliographiques).

Il lui faut relever dans le texte consulté des citations potentielles et les
conserver pour enrichir son texte ou pour des notes en bas de pages.
Cela demande une discipline minutieuse. Dans tous les cas, le rédacteur
devra suivre rigoureusement d'un bout à l'autre du document, le même
procédé de présentation des références. La collecte de citations apporte,
à double titre, un fort enrichissement du discours. D'une part les
passages relevés renforcent l'auteur dans sa conviction, d'autre part ils
sont l'occasion de développer la pensée dans des directions imprévues à
partir du point de vue d'un autre auteur mais pas toujours dans la même
direction que lui.

Par ailleurs, pour souligner la cohérence de son discours et produire une


forte cohésion du texte, le rédacteur s'appuiera sur des connecteurs.

Enfin un travail de réécriture l'attend. C'est une phase impérative de la


rédaction (voir encore le module 5).

STRUCTURER SON RAPPORT


Un rapport doit impérativement avoir un plan visible : On doit en
feuilletant le texte y voir : une introduction et une conclusion d'au moins
une demi-page et des parties qui forment des paragraphes d'une dizaine

210
de lignes minimum, sans phrases décousues et non intégrées à ces
paragraphes. Si vous avez une certaine anxiété devant la page blanche,
vous pouvez commencer par l'exercice de mise en train suivant : partez
d'un terme qui est important pour votre rapport et associez librement en
remplissant les bulles vides. Puis, retracez le chemin qui va logiquement
d'une bulle à l'autre. Cela peut constituer un embryon de plan pour votre
rapport.

Le plan comprend généralement les parties suivantes :


l’introduction, le corps du texte en plusieurs parties et la
conclusion

L'introduction : D'où part-on ? Où veut-on arriver ? (quoi et


comment ?)

Première partie du rapport : Situation de départ, ce qui s'est passé,


ce qu'on observe, ce qu'on sait, l'état des connaissances

Deuxième partie : Approfondissement par un questionnement sur les


observations de la première partie

Autres parties : résultats, solutions

La conclusion : bilan et prolongements possibles

Vous avez ci- dessus un plan facile à mémoriser, un plan passe- partout
qui s'appuie sur la structure "thèse - antithèse - synthèse", par exemple
le plan SAP : Situation, analyse, proposition. C'est ce qu'on appelle faire
un plan générique dans lequel peuvent venir se placer les idées
recueillies au cours du travail préalable. Voici pour rédiger un rapport
quelques plans possibles avec leur acronyme :
Exemple 1 : le plan COCR
Contexte et originalité de l'entreprise
Chronique et problématique des différents moments
Résultats et conclusion finale

Exemple 2 : Le plan SAP


Situation de départ et questionnement
Analyse
Proposition de résolution des problèmes

Exemple 3 : Le plan CONCHRORÉ


Contexte
Chronique
Résultats

Exemple d'annonce de plan :

Le passage est extrait du rapport d'information sur les centres culturels

211
étrangers :
"Avant de présenter mes propositions pour essayer de susciter un
nouveau souffle, j'établirai un constat de l'existant afin de mieux
comprendre comment et pourquoi, dans nombre de centres culturels, le
découragement menace de remplacer ce qui était ferveur et foi dans
l'action culturelle de la France."

LE CONTENU D’UN RAPPORT DOIT ETRE COHERENT ET


DYNAMIQUE

Un texte cohérent est un texte dans lequel les idées s'enchaînent de


façon logique sans ambiguïté. Il existe des outils linguistiques pour bien
lier les parties d'un discours. Ce sont les connecteurs. Ils cimentent les
différentes composantes et assurent une plus grande cohésion entre une
idée et une autre. Plus la cohésion est grande, plus son effet sur la
cohérence générale est assuré. Vu leur force de persuasion, il est utile
de réfléchir à l'usage que nous faisons de ces articulateurs. Nous les
avons divisés en 4 groupes pour mieux observer leur fonctionnement.

REFORMULER, RACCOURCIR, AMPLIFIER

Le texte final conserve toujours trace des phrases ou des paragraphes


formulés dans un premier jet. Mais lors de ce processus d'ajustement, les
idées ébauchées dans la première version seront reformulées en
fonction de l'enchaînement logique adopté pour mieux guider le lecteur
et le mener à reconnaître la validité d'un raisonnement univoque et
convaincant. C'est vrai pour le titre et surtout pour l'introduction qui est
la partie la plus souvent réécrite. C'est vrai pour le corps du texte. Les
grands écrivains se sont tous appliqués à un travail de réécriture.

LA BIBLIOGRAPHIE
La bibliographie recense la liste des ouvrages ou publications que vous
aurez lus ou consultés. Elle peut s'appeler "Orientation bibliographique",
"Indications ou Références bibliographiques" selon la longueur et
l'ampleur des documents cités. Elle comprend une liste de notices
bibliographiques rangées par ordre alphabétique et reflète votre travail,
ses orientations, son organisation. C'est un outil précieux pour d'autres
chercheurs ou pour vos nouvelles recherches. Rédigez-la avec soin car
elle sera lue très attentivement.

LA TABLE DES MATIERES


Remarques préliminaires
Les termes "table des matières" et "sommaire" donnent lieu à des
confusions. En français, une table des matières est une liste de titres de
chapitres suivis de leur numéro de page. Le terme "sommaire" remplace
celui de "table des matières" quand le document ne compte que
quelques dizaines de pages, ce qui convient bien au rapport.
212
A quoi sert-elle ?
Elle récapitule votre plan en indiquant la page où commence chaque
section. Véritable carte du texte, elle permet au lecteur de s'orienter
dans votre travail et sera donc lue en priorité. Elle vous aura permis, lors
de son établissement, de visualiser et corriger problèmes de longueurs,
déséquilibre entre les parties, défauts de composition.
Qu'y met-on ?
On y classe les titres des parties et sous-parties, sous lesquelles on place
les titres des chapitres et les sous-titres, avec pour chaque élément, le
numéro de la page. Avant la table, figurent préface, remerciements et,
en fin de document, appendices/annexes, puis index. Il convient de ne
pas multiplier les subdivisions : cela implique un texte trop morcelé.
Où la met-on ?
On la place en début de document, après la page de titre, la préface
éventuelle et les remerciements, si elle est de longueur normale, soit au
maximum deux pages. On la place en fin de texte, après les annexes et
avant l'index si elle est plus longue. En ce cas, un sommaire l'annonce là
où aurait figuré une table des matières courte.
Comment se présente-t-elle ?
Les titres des chapitres sont en minuscules, parfois en caractères gras,
et ceux des
parties, en majuscules. Evitez les abréviations et écrivez : "Première
partie", non "1 ère partie" ; "CHAPITRE PREMIER" et non "chapitre I". Il
est bon de préciser, en une phrase en début de table, les chapitres
précédés, dans le texte, d'un argument analytique.

▀ ACTIVITE 1 :
Rédiger un rapport d’activité

Chaque stagiaire devra rédiger un rapport sur les activités de


formation qu’il a réalisé depuis le début de sa formation dans
ce cursus. Ce travail pourra être fait en hors classe et corrigé
par le formateur.

▀ ACTIVITE 2 :
Le formateur pourra proposer d’autres exercices à l’issue des
stages effectués par les stagiaires ou de visites en
entreprises…….

213
Séquence 4 : Maîtrise les techniques de
communication écrite en milieu professionnel

Séance 3 : Lecture et analyse de document


iconographiques : Les graphiques

Objectifs • Identifier et classer les principaux graphiques


• Lire et utiliser des graphiques
Durée : 2 heures

Matériel :
Support

214
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
LES GRAPHIQUES

Un graphique permet de représenter par le dessin ou par d’autres


moyens analogues des faits donnés ou observés.
Il existe une grande variété de graphiques, les plus fréquents sont les
courbes et les graphiques à surface.

La Galerie des graphiques


> histogramme graphique
bâtons graphique
> bâtons figuratif
empilés combiné
> tuyaux d'orgue (pictogramme)

> barres
barres
> pyramide courbes aires
empilées
des âges

toile
graphique
secteurs anneaux d'araignée
polaire
(radar)

nuage de surface
bulles
points 2D | 3D

Résumé
Types de graphiques Description
pyramide des âges Représente la structure de l'âge d'une population.
Compare des valeurs importantes. Montre les données d'une
graphique à barres
meilleure façon que le graphique à barres horizontales et il est
verticales
préférable de l'utiliser si possible.
Montre un grand nombre de catégories lorsque l'ordre de ces
graphique par points dernières n'est pas important. Plus utile pour la présentation de
valeurs de catégories en ordre décroissant.
Montre les données de variables discrètes ou continues d'une
histogramme façon similaire aux graphiques à colonnes, mais sans l'écart
entre les colonnes.
Montre les données de variables continues. Aplanit les
polygone statistique changements abrupts pouvant être visibles dans un
histogramme.
graphique à barres Compare des données importantes. Utile lorsque le nom des
horizontales catégories est trop long pour être inscrit au bas de la colonne.
graphique linéaire Montre les données sur une période précise.
Préféré des graphistes, mais les élèves peuvent également
graphique figuratif créer des présentations figuratives simples. Les comparaisons
doivent être représentées de façon exacte et respecter l'échelle.
Compare un nombre plus petit de catégories. Les valeurs
doivent être inscrites comme étant différentes, ou les
graphique à secteurs différences pourraient être difficiles à trouver. Apposer la
valeur des segments dans le graphique règle ce problème.
Lorsque des points de données sont semblables, le message du
215
graphique à secteurs pourra être mal compris. Un graphique à
barres pourrait être plus approprié.
nuage de points Mesure deux ou plusieurs variables qui semblent liées.

▀ ACTIVITE 1 :
Recueillez des exemples de graphiques (c.-à-d., graphiques à barres,
graphiques à segments, graphiques linéaires) dans les journaux, les
magazines et les revues scientifiques. Regardez les exemples de
graphiques et déterminez s'ils sont appropriés ou si les statistiques
auraient été mieux présentées dans un autre type de graphique.

▀ ACTIVITE 2 :
Quel type de graphique utiliseriez-vous pour présenter les données
suivantes? Expliquez vos choix.
a) le nombre de filles dans chacune des années à votre école
b) le nombre annuel de décès de la route dans votre province ou territoire au cours des 30
dernières années
c) la vitesse (km/h) des 20 animaux les plus rapides
d) la population de la France, des provinces et territoires

Séquence 4 : Lecture et analyse de documents


iconographiques non-verbaux
Séance 4 : Lecture et analyse de document
iconographiques : Les tableaux

Objectifs • Lire des tableaux


Concevoir des tableaux
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  tableau intitulé « Nombre de naissances, âge
moyen des mères »
 tableau intitulé « Population active occupée à
temps partiel selon la durée du temps partiel »
Prérequis :
216
ELEMENTS DE CONNAISSANCE

Un tableau sert à présenter de manière claire et ordonnée des


renseignements, des données, des statistiques. Il met en évidence des
correspondances entre des mots ou des phrases (questions,
affirmations) et des nombres. Ces données apparaissent généralement
dans un cadre et sont souvent séparées entre elles par des lignes
horizontales.
On distingue donc des tableaux de données numériques, des tableaux
de données textuelles et des tableaux de données symbolisées. Selon la
nature des données représentées, les tableaux ont pour objectif :

• D’analyser l’évolution d’un phénomène;


• De comparer un même phénomène à des moments différents;
• De mettre en évidence la répartition d’un phénomène à un moment
donné;
• De faire le point sur une situation, sur le contenu de documents;
• De décrire les caractéristiques d’une situation, d’une procédure de
travail;
• De guider le lecteur.
Les tableaux de données textuelles ce sont souvent des tableaux de
synthèse. Ils évitent à leur destinataire d’avoir à lire une profusion de
documents.
Les tableaux de données numériques sont essentiellement des tableaux
statistiques. Ils émaillent les rapports et les dossiers.
Les tableaux de données symbolisées sont des tableaux où les intitulés
de lignes sont écrits en clair, mais, à l’intérieur des colonnes, les
informations sont représentées par des symboles : croix, traits, puces,
pictogrammes….

▀ ACTIVITE 1 :
Exploitez les données présentées dans le tableau intitulé
« Nombre de naissances, âge moyen des mères » Cf. Séquence 3
Séance 5 Fiche Support 1.

▀ ACTIVITE 2 :
Exploitez les données présentées dans le tableau intitulé
« Population active occupée à temps partiel selon la durée du
temps partiel » Cf. Séquence 3 Séance 5 Fiche Support 2

▀ ACTIVITE 3 :
Présentez sous forme de tableau chiffré des données
relatives à la population des stagiaires dans votre
217
établissement de formation.

SEQUENCE 4 SEANCE 4
FICHE SUPPORT 1

218
Age moyen
Nombre de naissances des mères à
la naissance
Ensem
Filles Garçons
ble
1990 762 407 371 095 391 312 28,3
1991 759 056 369 817 389 239 28,4
1992 743 658 361 914 381 744 28,5
1993 711 610 347 021 364 589 28,7
1994 710 993 346 716 364 277 28,8
1995 729 609 356 200 373 409 29,0
1996 734 338 357 335 377 003 29,1
1997 726 768 353 611 373 157 29,2
1998 738 080 360 005 378 075 29,3
1999 744 791 362 659 382 132 29,3
2000 774 782 377 430 397 352 29,4
2001 770 945 376 648 394 297 29,4
2002 761 630 371 649 389 981 29,5
2003 761 464 372 115 389 349 29,5
2004 767 816 374 339 393 477 29,6
2005
774 600 377 920 396 680 29,7
(p)

219
SEQUENCE 4 SEANCE 4
FICHE SUPPORT 2

Population active occupée à temps partiel selon la durée du


temps partie
En 2005
% de la
Durée Femme
Hommes Part des populatio
hebdomadaire s (en
(en femmes n active
moyenne de milliers
milliers) (en %) féminine
travail )
occupée
Moins de 15
545 134 80,2 4,8
heures
De 15 à 29
1 873 417 81,8 16,4
heures
30 heures ou plus 1 092 208 84,0 9,6
Inconnue 5 9 35,0 0
Ensemble 3 516 769 82,1 30,8
Note : résultats en moyenne annuelle.
Champ : population active occupée de 15 ans et plus à temps partiel, sauf pour la colonne "% de la population active féminine occupée".
Source : Insee, enquêtes emploi.

220
Séquence 4 : Lecture et analyse de documents
iconographiques non-verbaux

Séance 5 : Lecture et analyse de document


iconographiques : Les schémas

Objectifs • Identifier les différents types de schémas


• Lire des schémas
Durée : 2 heures

Matériel :
Support  Schéma intitulé les eaux de ruissellement
 schéma intitulé « le processus de fabrication du sucre à
partir de la betterave sucrière »
 schéma intitulé « le processus de fabrication du chocolat»
Prérequis :

ELEMENTS DE CONNAISSANCE
Un schéma est une représentation simplifiée d'un phénomène (schéma
fonctionnel) ou d'une structure
(schéma figuratif) qui permet de communiquer en évitant un texte long.
Exemple de schéma fonctionnel : La commande du mouvement.
Exemple de schéma figuratif : L'organisation de l'appareil circulatoire.
Il permet de comprendre les liens entre différents éléments.
Un schéma n'est pas un dessin, il n'est pas une représentation fidèle de la réalité.

▀ ACTIVITE 1 :
Rédigez un petit texte expliquant le processus du ruissellement des
eaux Cf. le schéma intitulé « les eaux de ruissellement » Séquence 4
Séance 5 Fiche Support 1.

▀ ACTIVITE 2 :
Rédigez un petit texte expliquant le processus de fabrication du
sucre Cf. le schéma intitulé « le processus de fabrication du sucre à
partir de la betterave sucrière » Séquence 4 Séance 5 Fiche Support
2.

221
▀ ACTIVITE 3 :
Rédigez un petit texte expliquant le processus de fabrication du
chocolat Cf. le schéma intitulé « le processus de fabrication du
chocolat» Séquence 4 Séance 5 Fiche Support 3.

▀ ACTIVITE 4 :
Sur le modèle des processus dont les schémas vous ont été présentés,
choisissez un processus simple et représentez-le sous la forme d’un
schéma.

SEQUENCE 4 SEANCE 5
FICHE SUPPORT 1

Les eaux de ruissellement


Le schéma qui suit présente de façon simple le bilan hydrique de la surface terrestre.

222
SEQUENCE 4 SEANCE 5
FICHE SUPPORT 2
Processus de fabrication du sucre à partir de betterave sucrière

223
SEQUENCE 4 SEANCE 5
FICHE SUPPORT 3
Processus de fabrication du chocolat

224
225

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