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Le laboratoire de physiologie
Dr : GUEDJATI MR
Responsable du module 1ère année de médecine
Cours de physiologie humaine
LE METABOLISME ENERGETIQUE
PLAN :
I - INTRODUCTION
II - LE METABOLISME ENERGETIQUE :
A- Généralités.
1- La calorimétrie directe
2- La calorimétrie indirecte :
Alimentaire.
Respiratoire.
Les formules de calcul.
1- L’activité physique.
2- La thermorégulation.
3- L’action dynamique spécifique.
4- Croissance – grossesse - lactation – agressions.
D- Le métabolisme de base
A- besoins en glucides.
B- besoins en lipides.
C- besoins en protéines.
D- besoins en eau et en minéraux.
E- besoins en oligo-éléments.
F- besoins en vitamines.
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Fac/med-bat/labo physiologie/Dr: GUEDJATI
I- INTRODUCTION :
L’organisme vivant est constitué de différents organes, structuré chacun en plusieurs tissus,
chaque tissu est composé de cellules, chacune d’elles représente l’unité fonctionnelle.
La vie cellulaire ou vie organique est définie par l’homéostasie ou l’équilibre qui
comprend :
L’équilibre électrique, chimique, osmolaire, hormonal, et le plus important de tous ces
équilibres, l’équilibre thermique.
Tous ces équilibres sont conditionnés par l’équilibre thermique appelé encore
équilibre énergétique.
Notre alimentation quotidienne est constituée de deux éléments selon leur nature :
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Apport énergétique
Glucides
+ o2
Digestion
Aliments Nutriments Lipides
Absorption intestinale énergétiques
Protéines
Apport structural
A/ Généralités :
Une calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de un degré la température
d'un gramme d’eau de 14,5 à 15,5°C.
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La combustion est obtenue, soit dans un cadre expérimental dans une bombe
calorimétrique, soit dans l’organisme vivant (Homme) dans les chaînes respiratoires de
l’oxydation.
L’organisme peut utiliser une autre voie pour produire la chaleur ; à partir de la même
molécule de glucose, la glycolyse produit 02 ATP. L’oxygène améliore ainsi le rendement
énergétique de façon considérable (38 molécules d’ATP).
Le rendement énergétique est estimé lors d’un exercice physique à 20 % (voir cour
physiologie du muscle) par rapport à l’énergie nécessaire pour assurer ce travail, alors que
80 % c’est la déperdition de chaleur (déchet physique).
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Le sujet mis dans cette chambre pendant 24 heures, perd de la chaleur directement
sous deux formes :
Une chaleur latente (QL) : produite suite aux réactions de combustion sous
forme de vapeur d’eau captée au niveau de l’enceint par deux vases
contenant la ponce sulfurique séparés par un vase contenant la chaux sodée
(qui transforme le co2 en eau). Cette chaleur est mesurée à un débit
d’écoulement d’air constant.
QL = V . 0, 58
Une chaleur sensible (QS) : produite par l’organisme est transmise sous
forme de radiation du centre (température centrale) vers l’écorce (peau),
cette chaleur est captée par des dispositifs en ailettes qui contiennent de
l’eau. L’eau se réchauffe à chaque variation de la température de l’enceinte
entre deux temps de telle sorte à obtenir :
QS = V ( θ2 - θ1)
QT = QL + QS
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La valeur biologique ou réelle (Vb) : Si un aliment est mis dans l’organisme sa
combustion ne produit pas à 100 % les mêmes résultats, car :
Le glucose n’est brûlé qu’à 90 % parce que 10 % sont perdus dans les selles
lors des phénomènes de la digestion.
La combustion des protéines produit un métabolite appelé « urée » normalement
éliminé dans les urines, il se trouve que ce résidu est capable de dégager de
l’énergie s’il est mis dans une bombe calorimétrique.
Donc : Vt > Vb
Après des études approfondies les valeurs énergétiques utilisées en pratiques médicales
sont :
1 gramme de glucides 4 kcal
E = 673 kcal
Le rapport 673 / 134,4 pour la molécule de glucose est de 5,1, c’est le coefficient
thermique du glucose.
L e coefficient thermique est de 4,70 pour les lipides.
Le coefficient thermique est de 4,65 pour les protéines.
La moyenne des trois coefficients peut être utilisée comme référence dans une calorimétrie
respiratoire. Ce coefficient est de 4,85 pour les trois substrats énergétiques.
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Au niveau de l’organisme aucune réserve d’oxygène n’est décrite, ce qui permet d’affirmer
que toute variation de la consommation d’oxygène traduit directement les variations du
métabolisme énergétique. On utilisant ce coefficient moyen on obtient :
Q = 4,85 . Vo2
Q : la quantité d’énergie produite pour une variation de la consommation d’O2 (Vo2).
Ainsi la calorimétrie indirecte respiratoire est basée sur le principe de mesure en circuit
fermé. Figure : 2.
Le sujet respire dans un embout buccal après avoir délicatement fermé les voies nasales par
un pince nez. Les mouvements de la cloche traduisent les mouvements respiratoires
(inspiration – expiration). Lors de chaque inspiration une quantité d’O2 est utilisé dans la
réaction de combustion, lors de l’expiration le Co2 produit par la même réaction est capté
par la chaux sodée de telle sorte que l’enregistrement ne concerne que l’O2.
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Si le rapport en volume du gaz carbonique (VCo2) sur la consommation d’O2 (VO2) est
calculé, on parle alors du quotient respiratoire.
Vco2
R =
VO2
R : quotient respiratoire.
L’idéal dans une réaction de combustion est que ce rapport soit égal à 1. La réaction (a)
répond conformément à ce principe.
Par contre la combustion des graisses et celle des protéines n’est jamais totale ; le quotient
respiratoire serait :
- lipides : R = 0,7.
- protéine : R = 0,8.
La mesure du Vco2 se fait par un rajout au circuit précédent d’un analyseur de gaz
carbonique.
c) Les formules de calcul : Plusieurs formules ont été proposées par différents
organismes:
Tableau: 1
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- 1 Trimestre : + 15 kCal/j
- 2 Trimestre : + 120 kCal/j
- 3 Trimestre : + 310 kCal/j
Minimum : 1600 Kcal/j (200 g de Glucides)
Equations pour évaluer le métabolisme de base (en kCal/j) – voir plus loin :
(P = poids en kg ; T = taille en m ; A = âge en années)
Chez la femme :
- de 10 à 18 ans : 7,4 P + 481,9 T + 217 (équations FAO 1986)
- de 25 à 60 ans : 655 + 9,6 P + 169,9 T – 4,7 A (Harris et Benedict 1919)
- chez sujet en surpoids ou personne âgée : 230 P0,48 T0,50 A0,13 (Black 1996)
Chez l’homme :
- de 10 à 18 ans : 16,6 P + 76,9 T + 571 (équations FAO 1986)
- de 25 à 60 ans : 66 + 13,7 P + 495,3 T – 6,8 A (Harris et Benedict 1919)
- chez sujet en surpoids ou personne âgée : 258,8 P0,48 T0,50 A0,13 (Black 1996)
1 –L’activité physique :
Les dépenses énergétiques sont variables en fonction du type d’activité ; elles dépendent du
poids corporel, de la répétition et de la durée de l’exercice :
alitement : 25-30 kcal/h.
exercice léger : 35-40 kcal/h.
exercice modéré : 40-45 kcal/h.
effort musculaire : 45-50 kcal/h.
effort intense : 50-60 kcal/h.
L’exercice physique conditionne obligatoirement le régime alimentaire de l’individu :
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Poïkilotherme : un être est dit « poïkilotherme » quand il a les capacités d’adapter sa
température centrale par rapport à la température du milieu ambiant.
Homéotherme : un être est dit « homéotherme » quand il a les capacités de réguler sa
température centrale en fonction de celle du milieu ambiant par des mécanismes
centraux d’homéostasie, si une fois ces mécanismes sont dépassés par les variations
de la température externe, l’organisme répond par les phénomènes de poïkilothermie.
L’être humain est un homéotherme, car ces capacités d’adaptation thermique sont
limitées. Figure : 3
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1) La zone de neutralité thermique : segment (4) : il s’agit d’une zone
où le sujet ne souffre ni du chaud ni du froid, il est en parfait équilibre thermique avec
le milieu ambiant. En dehors de tout stress ; deux limites :
Zone de neutralité thermique à nu : la température est de 26° c.
Zone de neutralité thermique légèrement vêtu : la température est de 21° c.
2) La régulation au froid : partie inférieur du segment (4) et le
segment (5) : comme l’organisme humain contient plus de 360 000 récepteurs au
froids, la stimulation est rapidement véhiculée vers le centre hypothalamique au
niveau de sa partie postérieure la réponse est assurée par :
Les frissons : qui traduisent une activation des moto neurones des muscles
masséters, des muscles du tronc et des membres inférieurs. Il s’agit d’une
activité réflexe superficielle ayant pour but de dégager la chaleur permettant le
réchauffement du corps.
Une vasoconstriction périphérique: qui a pour but de diminuer la circulation
sanguine en périphérie et de conserver la température vers les organes nobles tel
que le cerveau et le rein.
La réponse hormonale : des hormones ubiquitaires sont élaborées par la glande
thyroïde (T3 – T4) exercent un effet thermogène, elles augmentent la
consommation tissulaire d’oxygène.
Une vasodilatation : qui a pour but de ralentir le flux sanguin ce qui permet de
dégager la chaleur du corps et diminution de la température centrale, cette
diminution va de soit avec un ralentissement de l’activité musculaire.
Une réduction des habits.
Une sudation : le résultat de la production de sueur est d’humidifier la peau qui
donne la sensation de fraîcheur.
Une réduction de l’activité endocrine de la glande thyroïde.
Une extra chaleur indépendant du métabolisme énergétique est dégagée, lors de la prise
d’un repas riche en protéines et plus ou moins riche en lipides.
Cette extra chaleur autre fois appelée ADS, actuellement dite « la thermogenèse du
Post-prandial » est mise sur le plan expérimental chez le chien par la prise alimentaire
d’un repas varié contenant les trois substrats énergétiques (Glucides – lipides - protéines)
On avait constaté que l’ADS augmente de façon significative lorsque les acides aminés
arrivent au niveau de la circulation prote hépatique ; ce dégagement de chaleur est moins
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remarqué lorsque les acides gras gagnent la circulation lymphatique et encore l’ADS est
aussi significative lors de la digestion des glucides.
La thermogenèse est considérée comme étant une chaleur qui n’est pas due à la combustion
des aliments énergétiques mais plutôt à leur assimilation dans l’organisme humain.
Cependant son rôle dans la survenue des phénomènes de la satiété est à souligné.
Il y’a une dizaine d’années faisant partie des explorations chez les sujets présentant des
troubles de la fonction endocrine de la glande thyroïde, actuellement cette méthode
d’investigation est abandonnée au profil des dosages isotopiques ; cependant le
métabolisme de base reste une référence du métabolisme énergétique.
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Schématiquement il est réparti en fonction du travail de l’organe considéré : Tableau : 2
(Foie + cœur + cerveau + reins = 60% de l’énergie totale / 5.5% du poids corporel)
Glucides ADS 10 %
55 %
Alimentation Métabolisme Activité
de base physique
60 %
Protéines Stabilité pondérale
15%
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Si nous prenons comme référence la figure (4), nous constatons que notre bilan énergétique
est dépendant de deux influences directes :
1- Des entrées énergétiques.
2- Des sorties énergétiques.
La balance énergétique n'est stable que si les entrées sont égales aux sorties.
Les sorties énergétiques font partie d’une ration alimentaire journalière, qui en plus de ces
apports métaboliques est constituée des apports non énergétiques (eau –minéraux –
vitamines - oligo-éléments).
A- Les besoins en protéines : les protéines sont présentent dans toutes les cellules de
l’organisme ; elles représentent 17 à 20 % du poids humide des tissus actifs (muscles cœur
foie glandes) ; elles peuvent prendre plusieurs formes (glycoprotéines lipoprotéines
nucléoprotéines immunoglobulines protéines de transport).
On les subdivise en :
• Aa indispensables = essentiels :
Leucine, Isoleucine, Phénylalanine, Thréonine, Tryptophane, Lysine, Valine,
Méthionine, +Histidine (chez le nourrisson).
• Aa conditionnellement indispensables ou semi-essentiels :
- en cas de stress : arginine, glutamine, cystéine, tyrosine, proline, glycine
- chez le prématuré : cystéine, taurine
• Aa non indispensables :
- acide aspartique, asparagine
- acide glutamique
- sérine
- alanine
Synthèse
Catabolisme
Urée
Protéines Hormones Acides nucléiques
Enzymes
Hème
Anticorps
Lait H2O + Co2 + (E)
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Besoins minimaux : 0,57g / kg / j
• Chez le nourrisson : 2,6 g/kg à 1 mois ; 2,1 g/kg à 2 mois ; 1,7 g/kg à 3 mois puis
diminution progressive jusqu’à 1,0 g/kg à 2 ans.
• Entre 2 et 18 ans : 0,9 g/kg.
• Chez l’adulte : 0,8 g/kg de protéines de bonne qualité (soit au minimum 1/3 de
protéines animales).
• Chez la femme enceinte / allaitante : 1,0 g/kg.
• Chez la personne âgée : 1,0 g/kg.
C’est le bilan azoté qui permet d’apprécier l’utilisation des protéines par l’organisme, il fait
appel à une différence des entrées et des sorties azotées. Si ce bilan est négatif c’est que les
pertes azotés sont supérieures aux entrées d’ou risque de dénutrition, l’inverse est vrai.
Comme les pertes urinaires en urée sont à 80 % des pertes totales protéiques la formule de
permet de mesurer ces pertes et donc du bilan azoté.
Les lipides ou corps gras se présentent essentiellement sous deux formes : les triglycérides
(TG) et les phospholipides. Tous deux sont constitués en majeure partie d’acides gras (AG).
Ils comprennent également d’autres molécules comme le cholestérol.
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La classification des acides gras alimentaires : en fonction de la longueur de la chaîne
carbonée et du degré d’insaturation.
• Acides gras Saturés (AGS) : acide palmitique (16 :0) ; acide stéarique (18 :0)
• AG Mono insaturés (AGMI) : acide palmitoléique (16 :1) ; acide oléique (18 :1)
• AG Polyinsaturés (AGPI) : il existe 2 familles d’AGPI, nommés respectivement n-6
et n-3 sans transformation métabolique de l’une à l’autre et sans substitution
fonctionnelle possible de l’une à l’autre.
Les précurseurs de ces 2 familles d’AGPI sont des acides gras indispensables ou essentiels :
soit l’acide linoléique (C18 : n-6 ou ù6) et l’acide linolénique (C18 : n-3 ou ù3). L’acide
linoléique donne naissance à l’acide arachidonique (20 :4 n-6) et l’acide linolénique à
l’acide eicosapentaénoïque (EPA, 20 :5 n-3) et à l’acide docosahexaénoïque
(DHA, 22 :6 n3).
Les recommandations limitant l’apport de cholestérol exogène ne sont donc justifiées que
pour la population présentant une hypercholestérolémie
Apports conseillés pour les lipides : 30 à 35% de la ration calorique (1/4 AGS, 1/2
AGMI, 1/4 AGPI)
Les apports nutritionnels conseillés pour les AG essentiels :
acide linoléique : 4 % de l'apport énergétique total chez le nourrisson
et l’enfant, la femme enceinte ou allaitante et l’adulte
acide linolénique : 0,8 % de l'apport énergétique total. Le ratio n-6/n-
3 doit être proche de 5 (5 à 10 chez le nouveau né).
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Le rôle des glucides est donné de l’énergie de courte durée (cerveau, muscle).
Notion de sucres rapides / lents : index glycémique : elle permet de classer les aliments
en fonction de leurs effets hyperglycémiants par rapport à ceux d’un glucide de référence.
Fibres solubles :
• pectines
• gommes (guar, caroube, acacia, tragacanthe), carraghénanes, agar et
alginates
Elles forment dans l’eau des solutions de viscosité plus ou moins forte ou encore des gels.
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D- Les besoins en eau :
Les besoins de base sont estimés entre 25 à 35 ml/kg/j chez adulte, à raison de 1litre / 1000
kCal ingérées.
Chez le nouveau –né à la fin de la 1ère semaine : 100 ml/kg/j
Chez l’enfant : 1 à 6 mois : 90 ml/kg/j et entre 6 à 18 mois : 80 ml/kg/j
Les apports : laitages, eau (une alimentation sans lait et produits laitiers apporte moins de
500 mg/j de calcium.
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Les recommandations : (en mg/j)
- 500mg/j de 1 à 3 ans ; 800 mg/j de 4 à 9 ans ; 1200 mg/j de 10 à 18 ans
- adulte : 900 mg/j
- femme enceinte : 1000 mg/j ; allaitement : 1300 mg/j
- personne âgée (femme > 55 ans et homme > 65 ans) : 1200 mg/j
La limite de sécurité : 2000mg/j (un excès diminue l’absorption de Zn et Fe).
Nous traitons dans cette partie uniquement les rôles physiologiques des oligo-éléments, qui
sont : Iode, Fer, Cuivre, Zinc, Sélénium, Chrome, Manganèse, Fluor, Molybdène, Cobalt
Les fonctions :
• Catalyse-Contribution aux messages hormonaux.
• Liaisons métal-protéines.
• Cofacteurs d'enzymes (Zn).
• Structure des vitamines (Cu / vit B12).
• Expression des signaux hormonaux (Cu ; Zn).
• Fixation ADN-Régulation des gènes (Zn).
• Fonctions de défense immunitaire (Zn ; Fer ; Se).
• Lutte contre les radicaux libres (Zn ; Mn ; Se).
• Rôle structural (Fluor ; Silicium).
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I - Les besoins en vitamines :
Nous traitons de la même façon les fonctions physiologiques des vitamines, car le but du
cours est de comprendre le métabolisme énergétique.
Par définition : Les vitamines sont des substances organiques, actives à dose minime,
indispensables à la vie, dont l'organisme dépend d'un apport extérieur. La diminution des
apports permet l’identification d'un syndrome de carence ou hypovitaminose.
1- Liposolubles : A : rétinol
D : calciférol
E : tocophérol
K : K1 (phytoménadione ou phylloquinone)
2- Hydrosolubles : B1 : thiamine
B2 : riboflavine
B3 : PP (niacine)
B5 : acide pantothénique
B6: pyridoxine
B8: H (biotine)
B9 : acide folique
B12 : cobalamine
C : acide ascorbique.
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