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1) sur la forme :
Suite à mes demandes répétées, le rapport disciplinaire a fini enfin par m'être envoyé par
Madame BRUSCHINI, Secrétaire Générale d'Académie, le 10 décembre 2001, soit plus de
deux mois après la tenue du conseil de discipline.
La non communication du rapport disciplinaire avant le conseil de discipline, contrairement à
ce qu'affirme le rectorat, constitue une violation de la loi. En effet:
▪ la loi du 13 juillet 1983 stipule dans son article 18: " Le dossier du fonctionnaire doit
comporter toutes les pièces intéressant la situation administrative de l'intéressé, enregistrées,
numérotées et classées sans discontinuité."
De même, dans son article 19, il est écrit: "Le fonctionnaire à l'encontre duquel une
procédure disciplinaire est engagée a droit à l'intégralité de son dossier individuel et de tous
les documents annexes."
▪ la loi du 22 février 1927, sur le déplacement d'office, stipule dans son article 2: "Le
fonctionnaire intéressé recevra obligatoirement communication de son dossier avant la
réunion de la commission."
▪ la loi du 22 avril 1905, dans son article 65, stipule : " Tous les fonctionnaires civils et
militaires, tous les employés et ouvriers de toutes administrations publiques ont droit à la
communication personnelle et confidentielle de toutes les notes, feuilles signalétiques et tous
autres documents composant leur dossier, soit avant d'être l'objet d'une mesure disciplinaire
ou d'un déplacement d'office, soit avant d'être retardé dans leur avancement à l'ancienneté."
De plus, à mon grand étonnement, je constate que le rapport est non daté, non signé et qu'il n'a
pu être rédigé que le 20 septembre 2001 au plus tôt, soit la veille du conseil de discipline ! En
effet, en page 1/8 du rapport, on peut lire : " Par courrier en date du 19 septembre 2001,
Maître Gérard GATERRE, avocat au barreau de LAON a indiqué qu'il était chargé des
intérêts de Monsieur LANDEL."
2) sur le fond :
En page 1/8, il est écrit: " Monsieur Guy LANDEL a été informé de la possibilité qu'il avait de
produire des observations écrites."
Il me semble extrêmement difficile de produire des observations écrites sur un document dont
je n'ai jamais eu connaissance !
Effectivement le rapport n'est pas joint. Pourquoi ? Je signale que le rapport en question a fait
l'objet d'un recours contentieux devant le TA d'Amiens.
Cette affirmation est fausse. Le 3 mars 2000, je n'ai pu être inspecté car à l'époque j'étais en
grève des travaux pratiques. D'ailleurs, l'Inspectrice le reconnaît dans son rapport, qu'elle a
intitulé " rapport de visite " et non rapport d'inspection.
Les inspecteurs qui ont rencontré Monsieur LANDEL signalent que ce dernier s'estime être en
conflit personnel avec le proviseur. " Il se considère comme une victime dans cette affaire,
son raisonnement est souvent peu logique, il sort des remarques de leur contexte, les
déformant par –là même.( … ) Ce professeur m'a semblé d'une part très affecté du point de
vue santé par cette affaire et d'autre part entraîné dans une spirale sans fin dont il ne veut pas
sortir. Il refuse l'éventualité d'une affectation dans un autre établissement et dit vouloir aller
jusqu'au bout." ( page 5/8 )
Les propos des inspecteurs cités dans ce paragraphe ne peuvent être qu'une pure invention du
recteur. Si tel n'est pas le cas, où sont donc les documents qui s'y rapportent puisqu'ils ne
figurent pas dans mon dossier que j'ai consulté au rectorat ?
Concernant ces affirmations, comment des inspecteurs peuvent-ils se permettre de tenir des
propos aussi odieux et d'établir un diagnostic sur mon état de santé? Leur analyse, qui
s'apparente à un véritable compte rendu médical, est calomnieuse. Elle constitue une atteinte
caractérisée à ma santé et par conséquent à ma vie privée. Les inspecteurs ont poussé le
bouchon trop loin et il y a là un dérapage grave et inadmissible qui sera soumis à
l'appréciation de la justice.
Quant à l'accusation concernant l'état du matériel, c'est une accusation très grave, pure
machination de la part du rectorat. [Voir dossier joint sur la casse du matériel ]
Là encore les éventuels " manquements à mes obligations de fonctionnaire " n'ont rien à voir
avec mes collègues, ils concernent uniquement l'administration.
Il refuse d'assurer certains cours ( … ), ramenée à 12/30 èmes, le 9 mars 2001.( page 6/8 )
D'une part, il ne s'agit pas de cours mais de TP, d'autre part, un différend m'a opposé à un
collègue et non pas à mes collègues. Le rapport disciplinaire laisse entendre en permanence
que je suis toujours en conflit non pas avec une personne précise ( l'irresponsable de
laboratoire ), mais avec l'ensemble de mes collègues, ce qui est mensonger bien sûr. Il s'agit
d'un procédé essentiellement destiné à me marginaliser.
Concernant la retenue de salaire illégale de 62/30èmes ( arrêté du 9 mai 2000 ), elle a été
ramenée à 12/30èmes ( nouvel arrêté du 9 mars 2001 ), suite à mon recours contentieux au TA
d'Amiens. Dans cette affaire, on découvre l'incompétence manifeste de l'administration, aussi
bien celle du proviseur, M. BOULANGER, que celle des services du rectorat. Faire une erreur
de retenue sur salaire de 50/30èmes est un véritable scandale qui demande réparation.
Que ce soit :
▪ l'affichage au labo de l'arrêté rectoral rectifiant mon retrait de salaire [ pièce n° 2 ]
▪ la circulation de la " lettre ouverte à M. JAILIN " [ pièce n° 3 ]
▪ la circulation parmi mes élèves d'un texte de pétition [ pièce n° 4 ]
ces trois affirmations sont exactes et sont la réponse normale et légitime aux actions de
sabotage et de destruction de l'administration, proviseur en tête, à mon égard. La lettre-
torchon de Monsieur JAILIN du 13/10/2000, adressée au recteur est un véritable scandale,
qu'il est hors de question de passer sous silence [ pièces n° 5 ].
Affirmer comme l'écrit le recteur qu'à ce sujet, je ne respecte plus mon obligation de réserve,
pour moi cela représente un abus de pouvoir car je n'ai fait que défendre mes droits et ma
dignité. Je laisse le soin à la Justice de trancher sur cette affaire.
En page 7/8 du rapport, il est fait état de la lettre-torchon du 13 octobre 2000 du proviseur-
docteur-psychologue JAILIN qui demandait au recteur une aide psychologique me
concernant. Au niveau rectoral, le harcèlement médical est pris en charge par Madame
BRUSCHINI, Secrétaire Générale d'Académie.
En date du 13 novembre 2000, elle m'adresse un courrier disant qu'elle allait, " dans mon
intérêt ", demander la saisine du comité médical départemental afin qu'il statue sur mon
aptitude à l'enseignement [ pièce n° 6 ].
Le même jour, elle envoie une lettre à l'Inspecteur d'Académie lui demandant de saisir
immédiatement le comité médical départemental afin qu'il se prononce sur mon aptitude à
l'enseignement [ pièce n° 7 ].
Toujours le même jour, elle écrit à Monsieur REIMERINGER, médecin – conseiller
technique, pour lui demander son concours car d'après les textes : " le dossier doit comporter
un rapport écrit du médecin chargé de la prévention " [ pièce n° 8 ].
En date du 30 janvier 2001, Monsieur BRUSCHINI écrit au rectorat pour lui demander si la
procédure de vérification d'aptitude doit être maintenue, suite à mon refus de me rendre au
Centre Médico-psychologique [ pièce n° 13 ].
Le même jour, Madame BRUSCHINI m'envoie une lettre me demandant de justifier mon
absence au rendez-vous à TERGNIER. Elle m'informe qu'elle a : " décidé de maintenir la
saisine du Comité Médical Départemental concernant la vérification de votre aptitude à
enseigner. " [ pièce n° 15 ]
Par lettre recommandée avec accusé de réception en date du 22 mars 2001, Monsieur
BRUSCHINI me demande d'aller chez le Docteur MARGAT à TERGNIER le jeudi 5 avril
2001 [ pièce n° 16 ].
Le même jour, Madame BRUSCHINI, contrainte et forcée, me fait parvenir, S/C de Monsieur
le Proviseur du lycée, sa lettre-torchon tant convoitée. [ pièce n° 18 ]
A partir de cette date, le proviseur se sentant démasqué, change de tactique, multiplie les
provocations à mon égard, dramatise la situation.
Dans sa lettre au recteur du 29 mars 2001, le proviseur affabule, il essaye de faire croire qu'il
y "a le feu" au lycée en parlant par exemple de : " véritable déclaration de guerre " envers
mes collègues et envers l'administration. Il conclue sa lettre en réitérant sa demande de
mutation à mon égard. [ pièce n° 19 ]
En date du 30 mars 2001, la même convocation que celle du 29 novembre 2000, envoyée par
la même personne, le Docteur VILLETTE, m'est adressée pour me proposer un rendez-vous à
LAON ( seules la date et l'heure ont changé ! ). Pour parler comme un scientifique, je dirai
que le phénomène est périodique et que sa période T est de quatre ( 4 ) mois ! [ pièce n° 20]
En date du 10 avril 2001, Monsieur BRUSCHINI, par LR+AR, me prévient que le Docteur
MARGAT avait été dans l'impossibilité de me recevoir le 5 avril 2001 et que par voie de
conséquence, il me fixait un nouveau RdV le jeudi 10 mai 2001 [ pièce n° 21 ].
En date du 4 mai 2001, le proviseur écrit au Cabinet du recteur pour maintenir la pression et
décrire la situation comme alarmante. [ pièce n° 22 ]
En date du 15 mai 2001, Monsieur BRUSCHINI écrit au rectorat pour lui signifier, qu'étant
donné que Monsieur LANDEL ne s'est pas présenté chez le Docteur MARGAT le 10 mai
2001, " le Comité Médical Départemental est dans l'impossibilité de statuer sur le cas de
Monsieur LANDEL." [ pièce n° 23 ]
Par lettre recommandée avec avis de réception, en date du 30 mai 2001, le Recteur, Monsieur
MORVAN, m'informe qu'il a décidé d'engager à mon encontre une procédure disciplinaire.
[ pièce n° 26 ].
Cette affirmation est corroborée par un courrier de parents d'élèves en date du 8 mai 2001 et
mettant en cause le comportement de Monsieur LANDEL: ( page 7/8 )
La corroboration reposant en tout et pour tout sur une lettre anonyme, cela n'a aucune valeur
juridique [ pièce n° 27 ].
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