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Ghannem Azer 1A2/Groupe 1

Multiplication végétative

Culture in vitro de la vigne (Forschungsanstalt Geisenheim)

La multiplication végétative est un mode de multiplication asexuée. À la différence du semis


qui donne de nouveaux spécimens (avec un nouveau patrimoine génétique), la multiplication
végétative génère des clones.

La multiplication végétative est aussi un phénomène naturel souvent et depuis longtemps


utilisé par l'homme pour cloner les végétaux (bouturage, marcottage, et plus récemment
culture in vitro à partir d'explant...). Elle est à la base de nombreuses biotechnologies
végétales.

Ces formes de multiplication végétative constituent un moyen rapide et efficace d'envahir un


sol ou un autre milieu colonisable par la vie (eau, roche.. ), mais avec le risque que ces
cultures soient ravagées par un herbivore ou pathogène qui y soit adapté.

La multiplication végétative naturelle est un processus rencontré principalement chez les


plantes herbacées et ligneuses, et met la plupart du temps en jeu des modifications
structurelles de la tige ; les racines peuvent également contribuer à la multiplication
végétative, et chez certaines espèces, les feuilles sont utilisées. Les nouvelles plantes étant des
clones de la plante mère, on ne peut parler de reproduction. Les nouvelles plantes sont des
individus nouveaux ; le processus semble remettre à zéro l’« horloge cellulaire » de la plante.

Techniques de fragmentation de l'organisme


Bouturage

bouturage de Kalanchoë pinnata (Lamarck) Persoon

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Le bouturage est un mode de multiplication végétative de certaines plantes consistant à
donner naissance à un nouvel individu (individu enfant du plant mère) à partir d'un organe ou
d'un fragment d'organe isolé. C'est un clonage : la bouture est génétiquement identique à la
plante mère. Le bouturage se fait par dédifférenciation cellulaire au niveau du méristème. Le
bouturage peut être naturel ou artificiellement provoqué (par les jardiniers amateurs ou en
pépinière).

Types de boutures
Il existe plusieurs types de boutures :

• la bouture herbacée : se pratique sur des plantes non ligneuses souvent en fin d'été.

• la bouture sur bois tendre : se pratique sur les rameaux de l’année (encore verts) des
arbres juste au moment où ils commencent à durcir. Les pousses conviennent au
bouturage sur bois tendre quand elles peuvent être cassées facilement en les pliant
entre le pouce et l’index, et quand elles ont toujours une gradation de taille de feuille
(les feuilles les plus anciennes sont mûres tandis que les nouvelles feuilles sont encore
petites). Pour la plupart des arbres, cette étape se produit en mai, juin, ou juillet.
Veiller à ne pas laisser sécher les pousses avant de replanter. Elles s’enracinent
généralement rapidement.

• la bouture semi-aoûtée : se pratique sur pousse de l’année dont la base est dure
(aoûtée) et la pointe tendre et encore en croissance (de mi-juillet à mi-septembre selon
les espèces)

• la bouture aoûtée : se pratique sur rameaux dormants à la fin de l’automne, en hiver


ou au début du printemps. Le bois est dur et ne se plie pas facilement.

• la bouture à l’étouffé : elle se pratique à n’importe quelle période mais en mettant la


bouture sous cloche de verre (ou enfermée dans une grosse bouteille ou un sac
plastique transparent à défaut) pour conserver un taux d’humidité proche de 100 %.
Penser à aérer tous les 2 à 3 jours pour éviter les problèmes de pourrissement. La
technique de l’étouffé améliore significativement la reprise des boutures en évitant
qu’elles ne s’assèchent.

• La bouture de feuille : se pratique avec une feuille de coleus, bégonia, kalanchoé,


etc., que l’on positionne face sur le substrat et dont on sectionne les nervures
principales ; on évite d'arroser excessivement pour empêcher la pourriture de la
bouture.

Quand bouturer ?
La période de bouture dépend de l'espèce choisie du type de bouture, et de l'utilisation voulue.
Pour la plupart, les boutures sont plus réussies quand elles sont pratiquées en période de
croissance de la plante.

Début juin est une bonne période pour des boutures de feuillus (érable, orme, azalée). Prendre
des pousses de l’année dont la base commence à s'aoûter, compter 5 ou 6 feuilles à partir de la

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base, plonger la base dans une hormone de bouturage et les mettre à l’étouffée dans une mini-
serre (faite avec une bouteille de plastique par exemple).

On peut aussi bouturer à la fin de l’été sur du bois aoûté ou sur certains feuillus en automne-
hiver.

Pour les conifères, la période est plutôt fin automne et durant l’hiver en châssis froid.

Quelques exemples :

Arbres Herbacées
Janvier armoise, chrysanthème
Février acanthe, sauge, cassissier
Mars dahlia, géranium, lis, sauge
Avril menthe, cassissier
aster, chèvrefeuille, hortensia, lavande,
Mai figuier
passiflore, sédum, lin
cognassier, érable, ficus, grenadier, bégonia, chèvrefeuille, clématite,
Juin
jasmin d'hiver, lilas, troène euphorbe, menthe, sauge
Juillet cornouiller, laurier, lilas, troène camélia, rosiers, sauge
Août laurier, lilas ciste, lavande, menthe, sauge, verveine
géranium, romarin, rosier, sauge,
Septembre sureau, magnolia
verveine
buis, peuplier, rosier, troène, aulne,
Octobre groseillier, framboisier, rosier, vigne
érable
Novembre marronnier, peuplier groseillier
cornouiller, marronnier, peuplier,
Décembre rosier
platane, sureau, troène

Comment bouturer ?
On sélectionne un fragment d'un jeune rameau ligneux ou herbacé d'au moins 10 à 15 cm de
long comportant au moins 3 nœuds (pour certaines espèces, on peut même simplement
prendre une feuille ou un morceau de racine) et on le sectionne (avec un sécateur bien propre
et bien aiguisé) juste sous un nœud ou avec un talon. On taille toutes les feuilles du rameau à
l'exception de 2 ou 3 au sommet pour éviter une trop grande transpiration du plant qui n'a plus
de racines pour s'hydrater. On plante ensuite rapidement le rameau (pour éviter qu'il se
dessèche) par le côté coupé comportant une zone favorable à l'émission de racines dans un
substrat. Ce substrat peut être de la terre, du terreau ou bien même un simple récipient rempli
d'eau. On utilisera de préférence des pots en terre cuite et on placera les boutures sur les bords
du pot car, les parois emmagasinant et conservant la chaleur, cela favorise l'émission de
racines.

On place le tout dans un environnement lumineux (mais pas en plein soleil), chaud, humide et
à l'abri du vent. La bouture a pris si, après 3 à 4 semaines, on peut constater de nouvelles
pousses au niveau des yeux.

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Pour accroître ses chances de réussite, on peut utiliser une hormone de bouturage, l'auxine,
qui stimule la rhizogenèse (l'apparition de racines sur les tiges et autres organes).

Ne jamais laisser le bourgeon terminal de la branche afin que, lors du départ en


végétation, ce soit la formation des racines qui soit privilégiée et non celle de la tige.

Espèces faciles à bouturer


Certaines espèces se bouturent plus facilement que d'autres, comme par exemple :

• le saule est, sans aucun doute, l'espèce la plus facile à bouturer. On peut sans problème
bouturer une branche de plusieurs centimètres de diamètre. On l'appelle pour cette
utilisation "la mauvaise herbe" car elle prend aisément racines
• l'olivier se reproduit facilement à partir de bout de souche.
• les cactacées se bouturent aussi très facilement à partir d'une simple "feuille".
• le Figuier étrangleur se bouture dans un cadre biologiquement stable et impartial à la
Place Georges Tainturier à Compiègne, dans l'Oise.
• parmi les arbres fruitiers, les figuiers, les groseilliers et la vigne sont connus pour se
bouturer facilement
• autres : hysope

Comparaison entre bouture et greffage


Le bouturage et le greffage permettent tous deux de reproduire une plante à l'identique à la
différence du semis qui lui perpétue l'espèce mais en croisant le patrimoine génétique des
parents dans leur descendance (donc en donnant un phénotype distinct).

Le bouturage est plutôt utilisé par les amateurs car il est beaucoup plus simple à réaliser que le
greffage et ne nécessite aucun matériel particulier. Son seul inconvénient est d'être souvent
plus lent à produire des fruits ou des fleurs. De plus, certaines variétés ne se bouturent pas du
tout ou très difficilement.

Les pépiniéristes privilégient plutôt le greffage. Celui-ci nécessite une bonne expertise
technique et un peu de matériel (greffoir, porte-greffe) mais il permet de produire en masse et
rapidement des plants de qualité et adapté au besoin des clients. De plus, le greffage permet
d'économiser le matériel végétal. Pour faire une bouture, on utilise un rameau de 20 cm, qui si
cela réussit, permet d'obtenir un plant. En greffant, à partir de ce même rameau de 20 cm, on
peut prélever 4 à 5 yeux environ, donc possibilité avec le même rameau de faire 4 à 5 plants
au lieu d'un seul, ce qui est appréciable lorsque la variété qu'on souhaite multiplier n'est
disponible qu'en petite quantité.

Marcottage

Le marcottage est une méthode de multiplication qui permet, à partir d’une plante mère, de
faire s’enraciner ses rameaux dans de la terre sans être détachés de celle-ci.

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Le marcottage est souvent utilisé pour les plantes ligneuses dont le bouturage est plutôt
difficile.

Certaines plantes se marcottent seules (comme le saule), mais vous pouvez les aider
artificiellement. Vulgarisaion:On coupe une branche et nous la remettons en terre.Elle va se
reproduire.

Nous aborderons 4 types de marcottage différents : le marcottage par couchage simple, le


marcottage en serpenteau, le marcottage par buttage et le marcottage aérien avec incision.

Le marcottage par couchage simple


Cette technique s’opère pour les plantes à rameaux souple (ex : Forsythia, groseillier) ou pour
les arbustes d’enracinement difficile (ex : conifères).

Technique :

1. Choisissez un long rameau de la plante mère situé le plus proche du sol (d'après Bahri
anis) .
2. Otez les feuilles de la partie du rameau qui sera enterrée, au centre par exemple.
3. Incisez verticalement le rameau et appliquez une hormone de bouturage.
4. Enterrez la partie médiane et maintenez-la en terre à l’aide d’un crochet.
5. Relevez l’extrémité du rameau hors de terre.
6. Accrochez cette extrémité à un tuteur.
7. Recouvrez la partie enterrée à l’aide d’un mélange de sable et de terreau (1/5) et
arrosez régulièrement, la terre doit être toujours humide.
8. A la fin de l’été (dans la plupart des cas), sevrez la marcotte, c'est-à-dire que vous
déterrerez celle-ci délicatement en regardant si les racines ont pris, si c’est le cas,
sectionnez la tige et plantez-la à sa place définitive.

Période de marcottage par couchage simple :

• Plantes à rameaux souples : Septembre, octobre ou février pour un sevrage en août,


septembre.
• Arbustes d’enracinement difficile : Mars, avril pour un sevrage en décembre de la
seconde année.

Le marcottage en serpenteau
Cette technique s’opère pour les plantes grimpantes ou rampantes.

Technique :

La technique est la même que pour le couchage simple sauf que les rameaux seront courbés à
plusieurs endroit, au vu de leur longueur, afin d’obtenir plusieurs plants.

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Période de marcottage en serpenteau

Juin, juillet, août pour un sevrage en mars, avril.

Le marcottage par buttage ou en cèpée


Cette technique s’opère pour les arbustes d’enracinement facile (ex : fruitiers, porte-greffe).

Technique :

1. Durant l’hiver, rabattez la base de la plante mère à environ 10 ou 15 cm du sol.


2. Laissez les nouveaux rameaux se développer durant le printemps, à une hauteur de 10
cm environ.
3. Formez une butte autour des rameaux avec un mélange de sable et de terre (50/50).
4. A l’hiver, enlevez la butte, sectionnez la plante mère au niveau des racines reformées
et replantez celles-ci.

Période de marcottage par buttage :

Mars, avril pour un sevrage en Novembre ou Janvier.

Le marcottage aérien avec incision


Cette technique s’opère pour les arbustes d’enracinement difficile ou pour les plantes
d’intérieur.

Technique :

1. Eliminez les feuilles sur la tige où vous souhaitez voir apparaitre des racines.
2. Coupez l’écorce superficiellement comme pour former une bague.
3. Appliquez une hormone de bouturage sur la partie incisée.
4. Attachez un manchon en plastique à l’aide d’un élastique à 5 cm sous la plaie.
5. Remplissez le manchon d’un mélange de sable et de terreau (50/50).
6. Humidifiez abondamment.
7. Refermez le manchon de la même manière à 5 cm au-dessus de la plaie et protégez la
de la lumière directe.
8. Dès l’apparition des racines, souvent en automne, incisez la plante sous celles-ci et
replantez les individuellement dans un pot.

Période de marcottage aérien avec incision :

Mars, avril pour un sevrage dès l’apparition des racines.

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Espèces à marcottage naturel
Le marcottage survient naturellement pour de nombreuses espèces, avec plus ou moins de
facilités selon l'espèce et la taille de la plante.

Parmi les plus petites, les fraisiers sauvages ou cultivés se multiplient ainsi très rapidement
car ils émettent des tiges spécialisées, les stolons. À l'autre extrémité de l'échelle des tailles, il
arrive tout à fait exceptionnellement que des arbres comme le chêne marcottent. C'est plus
fréquent chez certains conifères, comme le cyprès de Leyland, dont les branches basses
s'enracinent spontanément au contact du sol. Il se forme ainsi une couronne de jeunes arbres
autour des arbres âgés. On peut en voir des exemples à l'arboretum de Chèvreloup
(Rocquencourt, Yvelines).

En viticulture, ne pas confondre le marcottage de la vigne avec le provignage : enterrement du


cep complet pour récupérer un maximum de jeunes pousses.

Greffage

Greffe de pommier après 1 mois

En horticulture et arboriculture, le greffage est une opération qui consiste à implanter dans les
tissus d‘une plante un bourgeon ou un fragment quelconque, prélevé sur une autre plante ou
de la même plante, pour que celui-ci continue à croître en faisant corps avec la première. La
greffe est le résultat de cette opération.

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Greffe en fente.

Greffe.

Origine
La greffe sur végétaux a été inventée par les Chinois il y a plusieurs milliers d'années. Les
Grecs et les Romains ont importé la technique en Europe et nombreux sont les auteurs de
l'Antiquité à avoir écrit des manuels destinés à diffuser la technique au plus grand nombre.

En vieux français, greffer se disait "enter".

Pourquoi greffer ?

Greffe oméga
(Plant de vigne)

Sur le plan agronomique, l'intérêt de la greffe est d'associer les caractéristiques du porte-greffe
et du greffon, le premier apportant notamment l'adaptation au sol et au climat, la rusticité et la
vigueur par exemple, le second celles des produits sélectionnés, fruits et fleurs par exemple
que l'on désire obtenir. À titre d'exemple, pour la vigne, c'est la greffe qui a permis d'utiliser
en France des plants américains, choisis pour leur résistance au phylloxéra, tout en continuant
à produire les cépages traditionnels.

La greffe est très utilisée pour multiplier les variétés d'arbres fruitiers, notamment les
pommiers et poiriers, ainsi que la vigne, les rosiers et d'autres espèces de plantes
ornementales.

Comparaison entre bouturage et greffage


Le bouturage et le greffage permettent tous deux de reproduire une plante à l'identique à la
différence du semis qui lui perpétue l'espèce mais en croisant le patrimoine génétique des
parents dans leur descendance (donc en donnant un phénotype distinct).

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Le bouturage est plutôt utilisé par les amateurs car il est beaucoup plus simple à réaliser que le
greffage et ne nécessite aucun matériel particulier. Son seul inconvénient est d'être souvent
plus lent à produire des fruits ou des fleurs. De plus, certaines variétés ne se bouturent pas du
tout ou très difficilement.

Les pépiniéristes privilégient plutôt le greffage. Celui-ci nécessite une bonne expertise
technique et un peu de matériel (greffoir, porte-greffe) mais il permet de produire en masse et
rapidement des plants de qualité et adaptés au besoin des clients. De plus, le greffage permet
d'économiser le matériel végétal. Pour faire une bouture, on utilise un rameau de 20 cm, qui si
cela réussit, permet d'obtenir un plant. En greffant, à partir de ce même rameau de 20 cm, on
peut prélever 4 à 5 yeux environ, donc possibilité avec le même rameau de faire 4 à 5 plants
au lieu d'un seul, ce qui est appréciable lorsque la variété qu'on souhaite multiplier n'est
disponible qu'en petite quantité.

Hybrides de greffe

Un exemple de chimère, le genre + Crataegomespilus.

Sur le plan botanique, le résultat de la greffe est la constitution d'un organisme chimérique (à
ne pas confondre avec hybride)[1], dont les parties greffées n'ont pas le même patrimoine
génétique que le pied lui-même.

On obtient parfois sur le porte-greffe des rejets présentant des aspects différents du plant
d'origine. Le greffon a, dans ce cas, modifié par son apport de sève les caractéristiques du
porte-greffe. Les rameaux ainsi obtenus sont toujours intermédiaires entre les deux parents et
se nomment botaniquement des chimères. Pour les dissocier des genres naturels, on place le
signe + devant le nom de la plante.

Réalisation de la soudure
Dans la grande majorité des cas, le but de la greffe est de mettre en contact les cambiums du
greffon et du porte-greffe dans l'espoir qu'une "soudure" rapide et définitive se produise. La
soudure dépend de l’aptitude des tissus blessés à proliférer en donnant naissance à des cellules
indifférenciées susceptibles de générer des éléments conducteurs au sein de l'ensemble
cicatriciel.

Différentes techniques de greffe

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Pour réaliser les greffes, il existe plusieurs techniques.

• la greffe en fente ;
• la greffe par incrustation;
• la greffe en couronne ;
• la greffe en écusson ; la plus utilisée pour les fruits à noyaux.
• la greffe par approche ; se produit fréquemment naturellement (quand deux arbres
poussent l'un à côté de l'autre par exemple), méthode à privilégier pour les greffes
dites "difficiles".
• la greffe anglaise simple et compliquée ;
• le chip budding
• la greffe en flûte
• le T budding
• la greffe en oméga ; fait autorité pour la production de plants de vigne

Soins post-opératoires [modifier]

Dans les semaines suivant la greffe, on veillera à ne pas trop arroser l'arbre pour éviter de
"noyer" le greffon sous un trop plein de sève. Certains recommandent également de prélever
le greffon et de greffer en début de lune montante.

Une greffe est considérée comme réussie si, quatre à six semaines après celle-ci, la
cicatrisation s'opère correctement et le greffon émet des rameaux.

Par la suite, il est possible que le porte-greffe émette des rejets sous le point de greffe. Dans
ce cas, il est important de les tailler le plus rapidement possible pour éviter que la partie
greffée soit privée d'éléments nutritifs et meure.

Outils et matériel [modifier]

Pour greffer, il faut utiliser un greffoir (couteau très tranchant) désinfecté. Il existe deux types
de greffoirs :

• le greffoir à écussonner ;
• le greffoir à vigne

On peut aussi utiliser un couteau bien aiguisé à fine lame. Il faut aussi un sécateur.

Et pour réaliser la greffe, il y a aussi besoin de raphia, de mastic à greffer (avec une spatule)
ou tout simplement de téflon, aujourd'hui très largement utilisé pour le surgreffage de la vigne
pour sa facilité d'application. Le mastic permet une meilleure cicatrisation de la plante, ce qui
augmente la chance que la greffe se développe rapidement.

Greffon
Le greffon est le bourgeon prélevé sur le rameau de la variété dont on désire développer les
qualités.

Sélection du greffon

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Etiquettes ONIVINS

Les portes greffes sont des arbres matures (c'est-à-dire ayant déjà fructifié au moins trois fois)
sinon la fructification sera très longue à venir sur l'arbre greffé et la variété obtenue pourrait
être un mutant.

En revanche, un greffon est toujours prélevé sur une branche jeune (un rameau d'extrémité de
l’année) bien droite de préférence et ne présentant aucune trace suspecte de maladie. Mieux
vaut prélever le matin car c'est le moment ou le greffon sera le plus rempli de sève.

Le bois prélevé doit se trouver sur le haut de l’arbre, de préférence sur la partie de l'arbre
exposée au Sud. Idéalement, le greffon prélevé doit former un angle de 60° environ avec le
tronc de l'arbre et se trouver sur une branche portant déjà des fruits (pour s’assurer que cette
branche produit des fruits correspondant au type recherché).

Ne surtout pas prélever de gourmand (qui donnerait peu de fruits) ou de rameaux dont
l'angle est inférieur à 45° (qui donnerait un arbre à croissance trop lente).

Conservation du greffon

Pour les arbres, le greffon se récolte en hiver (courant janvier) lorsque l'arbre est au repos
complet.

Une fois prélevé, les rameaux sont rapidement mis en bottes, étiquetés puis placés en jauge
(enterrés horizontalement dans une tranchée remplie d'un mélange sable + tourbe au pied d’un
mur au Nord ou au réfrigérateur entouré d'un journal humide (mais pas trempé) dans un sac de
congélation, jusqu'au moment de la greffe en avril (au moment du débourrement du porte-
greffe). Dans le cas d’une conservation au réfrigérateur, on surveille régulièrement que le
journal ne se dessèche pas. La température de conservation devra être de 3 à 5 degrés Celsius,
et l'hygrométrie ambiante d'environ 95%.

Anciennement, les greffons étaient parfois transportés plantés dans une pomme de terre pour
éviter qu'ils se dessèchent.

Porte-greffe
Plusieurs critères interviennent dans le choix d'un porte-greffe :

• la compatibilité
• la vigueur (faible, moyenne, grande…)

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• l'adaptation au sol (sec, humide / calcaire, argileux ... / profond / lourd…)
• la forme (tige, demi-tige, gobelet, palmette…)
• la mise à fruit (lente, moyenne, rapide, très rapide…)
• la résistance aux maladies

Surgreffage

Le surgreffage est une technique consistant à greffer une deuxième fois un végétal déjà greffé.
On pratique le surgreffage lorsqu'on souhaite changer la variété, d'un arbre en greffant en
couronne ses charpentières, d'un cep de vigne en greffant en chip budding ou en T budding
son tronc, l'intermédiaire se trouvant être dans ce cas l'ancienne variété dont on souhaite se
débarrasser. Il arrive aussi que certains cultivars soient incompatibles avec le porte-greffe
qu'on souhaite utiliser. Il faut dans ce cas pratiquer un surgreffage avec un porte-greffe
intermédiaire compatible, ce qui nécessite un processus de deux à trois ans.

1. La première année, on plante les porte-greffes au printemps et on greffe le porte-greffe


intermédiaire (en écusson le plus souvent) en été.
2. La deuxième année, on rabat le porte-greffe intermédiaire au printemps et on greffe le
cultivar sélectionné en été.
3. La troisième année, on rabat le cultivar au printemps et on récolte les premiers fruits à
l'automne suivant.

On peut ramener ce processus à 2 ans si on plante directement la première année des plants
déjà greffés sur table au préalable.

Selon une étude de 1995, chez les pommiers et poiriers, le surgreffage d'un porte-greffe nain
sur un porte-greffe vigoureux diminue la vigueur de celui-ci et ceci est proportionnel à la
longueur du "surgreffon", ce qui prouve que l'effet du porte-greffe n'est pas uniquement lié à
son système racinaire mais aussi au phloème et xylème du porte-greffe intermédiaire. Les
arboriculteurs doivent donc veiller à avoir des porte-greffes intermédiaires de même longueur
s'ils ne veulent pas obtenir des arbres de taille hétérogène.

Une étude italo-néerlandaise a prouvé qu'un greffon intermédiaire de M9 d'une longueur de


35 cm greffé sur MM106 donnait un arbre comparable à un autre greffé sur un M9 standard.
L'avantage d'un tel montage est de conserver les avantages des deux porte-greffes (résistance
au puceron lanigère sur la partie enterrée, meilleur enracinement grâce au MM106 et arbre
nain donc plus productif grâce au M9). Le MM106 ne confère pas sa résistance au puceron
lanigère au M9 mais la sensibilité se retrouvant uniquement localisée sur la partie aérienne
(M9), il est plus facile de la traiter. Le surgreffage d'une variété naine sur une variété plus
vigoureuse peut provoquer un drageonnage important.

En revanche, chez les Prunus, il semble que seul le système racinaire influe.

Exemples

• 'Beurré Bosc' étant incompatible avec le cognassier (formation d'un gros bourrelet
cicatriciel fragile), on utilise 'Beurré Hardy' en porte-greffe intermédiaire.
• 'Poire Williams' étant incompatible avec le cognassier, on utilise 'Doyenné du Comice'
en porte-greffe intermédiaire.

Greffes intergénériques

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On lit souvent qu'on ne peut greffer ensemble que des variétés appartenant au même genre
voire à la même espèce botanique. Cela est en fait très variable. Certaines variétés ne se
greffent pas du tout, d'autres uniquement sur des plants de même espèce ou de même variété
(on parle d'homogreffes), d'autres n'acceptent que des plants du même genre et d'autres encore
acceptent d'être greffées sur des plants d'autres genres voire d'autres familles botaniques
(hétérogreffes). Les autogreffes sont des greffes réalisées entre tissus provenant de la même
plante (suite à la casse accidentelle d'un rameau par exemple).

Ainsi, l'auteur romain Palladius Rutilius (IVe siècle) nous apprend dans son livre,
"L'économie rurale", que dès l'Antiquité, les Romains utilisaient des portes-greffes atypiques :
par exemple, du pommier ou du châtaignier greffés sur du saule, du cerisier sur du peuplier ou
du citronnier sur du poirier ! Toutefois, dans ces cas là, le goût des fruits obtenus peut varier
de façon significative.

Plus récemment, l'agronome russe Mitchourine a développé plus de 300 nouvelles variétés de
fruits grâce à ce type de greffe. Il a développé le concept controversé de "mentor" ou l’un des
deux partenaires (porte-greffe ou greffon) est choisi (en fonction de sa nature génétique, de
son âge, etc.) de manière à avoir le maximum de chances d'être "éduqué" par l’autre.

Certaines combinaisons ne sont pas réversibles : on peut ainsi greffer du poirier sur
cognassier, alisier, néflier, cognassier sur aubépine, cerisier sur Prunus mahaleb, lilas sur
troène mais pas l'inverse (même si cet échec n'apparaît parfois que dix ans plus tard).

En fait, la capacité d'une variété à bien supporter le greffage avec une autre est liée aux
différences physiologiques importantes dans l’absorption, l’accumulation et l’utilisation des
métabolites.

Le porte-greffe doit donc produire un large spectre d'isoperoxydases dans ses tissus. Les
variétés de pomme telles que Winter Banana ou Northern Spy, ou Beurré Hardy chez les
poires, sont connues pour leur large spectre de compatibilité et sont, pour cette raison, souvent
utilisées comme intermédiaire de greffage.

Des maladies à virus ou l'âge des deux partenaires peuvent également jouer dans les
problèmes d'incompatibilité.

Limites et risques liés au greffage


• Le greffage diminue généralement significativement l'espérance de vie de la plante.
Par exemple, des poiriers et pommiers issus de semis peuvent vivre plus de 300 ans
mais un poirier greffé sur cognassier vivra moins de 100 ans, un pommier sur Paradis
environ 25 ans et 75 à 80 ans sur franc.

• En outre, la greffe (comme le clonage) prive la population greffée d'une grande partie
de ses atouts évolutifs (faute de reproduction sexuée).
A titre d'exemple, en 1825, il y a presque 200 ans, François Joseph Grille d'Angers,
sans employer le vocabulaire des biologistes modernes, protestait déjà contre
l'appauvrissement génétique des populations d'ormes trop volontiers clonés et/ou
greffé au détriment de la richesse adaptative que permet le semis :

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« Les planteurs d'ormes se bornent trop souvent au moyen le plus facile, qui est de
planter par rejeton et par éclats de racines ; mais ils en sont les dupes , et ils
n'obtiennent que des sujets rabougris qui ne rapportent presque rien. On distingue au
premier coup-d'œil, à la beauté de leur port et à la vigueur de leur végétation, les
ormes de semis, et ceux à feuilles étroites greffés sur sujets écossais, dans les
plantations d'agrément, dans les parcs, et sur les pelouses qui environnent les
maisons de campagne. ».
Cette homogénéisation génétique a effectivement peut-être contribué à la rapide
diffusion de la graphiose de l'Orme.
La conservation de souches et variétés en banque de semences ou banque de gènes ne
permet pas de conserver une diversité génétique aussi importante que celle de
population naturelles ou de plein champs, ni surtout une évolution adaptative
temporellement mieux ajustée à celles des ravageurs et pathogènes de l'espèce.

• Le greffage, surtout lorsqu'effectué à grande échelle, dans le même environnement, ou


avec des outils mal nettoyés est source de risque d'introduction et diffusion de
pathogènes.

Formation d'organes spécialisés


Rhizomes

Ce sont des tiges souterraines à croissance horizontale dont les feuilles sont réduites à des
écailles et sur lesquelles apparaissent des bourgeons. Ce sont des structures pérennes (vivant
plusieurs années), qui comportent souvent des racines adventives. Ils se différencient en cela
nettement des tubercules.

Stolons

Stolon (organe)

stolons de Fraisier, ici Fragaria ×Potentilla

Le stolon est un organe végétal de multiplication asexuée. C'est une tige aérienne
contrairement au rhizome. Il pousse au niveau du sol et ne porte pas de feuilles ou uniquement
des feuilles réduites à des écailles. Au niveau d'un nœud, il donne naissance à une nouvelle

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Ghannem Azer 1A2/Groupe 1
plante et, contrairement aux tiges radicantes, s'enracine à son extrémité, souvent au contact du
sol.

Le stolon meurt puis disparaît quand la nouvelle plantule est autonome.

La plante stolonifère (plante produisant des stolons) classique est le fraisier, tandis qu'en
plante d'intérieur, il y a Chlorophytum comosum.

Les stolons sont des rameaux à croissance horizontale (au ras de terre) et dont les feuilles sont
réduites à des écailles ; c'est le bourgeon terminal qui s'enracine et donne un nouvel individu ;
les individus restent attachés les uns aux autres par le stolon au moins provisoirement.

• stolons aériens:

fraisier des bois (Fragaria vesca), saxifrage stolonifère (Saxifraga stolonifera), pilea nain
(Pilea pumila)

• stolons souterrains:

Oyat (Ammophila arenaria)

Bulbilles

Les bulbilles sont des bourgeons adventifs assurant la multiplication végétative.

ex: Genre Bryophyllum (ou Kalanchoe; famille des Crassulacées).

Rejets

Certaines plantes émettent de jeunes plantes sur les côtés appelés « rejets », « surgeons » ou
« drageons ».

Les plantes de la famille des Broméliacées, par exemple, émettent des rejets lors de la
floraison, car elles meurent après celle-ci.

Au sens botanique, un rejet est une nouvelle pousse apparaissant sur une plante.

Le rejet peut être naturel sur les plantes à port arbustif (troène, buis) ou consécutif à un
traumatisme (suite à la coupe d'un tronc par exemple). L'arbre présente alors un déséquilibre
entre sa masse racinaire et sa masse aérienne qu'il compense en émettant les rejets nécessaires
au retour à l'équilibre.

Il ne s'agit donc pas d'une ramification ou d'un gourmand.

Exemple frappant d'une plante produisant de nombreux rejets: le bananier.

Un cas de rejet particulier est le drageon, qui naît du développement du méristème porté par
une racine.

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Ghannem Azer 1A2/Groupe 1
Chez les arbres feuillus, on utilise le phénomène de rejets pour le régime de taillis et
l'émondage.

Keikis

Les keikis sont de petites plantes apparaissant sur les hampes florales de certaines orchidées.

ex: orchidées-papillons (Phalaenopsis)

Les propagules

Ce sont de petits amas arrondis de cellules produits dans des corbeilles à propagules. Ces
organes se rencontre chez les Bryophytes et les Chromista.

Les hormogonies

Chez certaines algues un fragment du thalle peut se détacher et redonner un individu entier.
Ce fragment colonisateur est appelé hormogonie.

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