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prostitutio
n au
Maroc
Préparé par
Sadiki mohamed
Sommaire
Définition de la prostitution
La prostitution au Maroc
Catégories de prostitution
La femme-marchandise?
Conclusion
Définition de la prostitution
La prostitution est une activité consistant à accepter ou obtenir, en échange
d'une rémunération, des relations sexuelles. Bien que cette activité soit
pratiquée par les membres des deux sexes, elle est le plus souvent le fait
des femmes, mais cela concerne aussi les hommes dans le cadre de
prostitution hétérosexuelle, homosexuelle, travesti ou transsexuelle. Le
terme générique employé est prostitué. La prostitution est parfois appelée
« le plus vieux métier du monde », ce qu'interroge l'historienne Michelle
Perrot.
Catégories de prostitution
il faut savoir que la prostitution est divisée en catégories selon la
classe sociale dans laquelle elle se pratique, car un vocabulaire riche
désigne chaque type comme "600 o lgamila" dans les milieux pauvres,
mais au fur et à mesure qu'on avance dans l'échelle sociale, la
prostitution change de formes et de nomenclatures.
Le choix d'une prostituée dans une classe riche se fait selon un Casting,
surtout si elle est à exporter, car la prostitution est devenue un objet
précieux pour l'export, c'est le commerce de la "chaire blanche", dont les
plus bénéfiques sont les pays de Golf.
Un casting très rigoureux et intolérable se fait par les yeux et les mains
d'experts qui connaissent sal3a demandée.
La femme-marchandise?
Mais imaginez que la femme marocaine est devenue une marchandise à
consommer par ceux qui donnent plus. Est ce que la femme marocaine
n'est plus Docteur, non plus avocat, ni juge, ni mère, mais prostituées?
Est-ce que le Maroc a remplacé l'export des phosphates pour exporter les
prostituées,?a telle point qu'une chaîne arabe a osé poser une Question
au Ministre de la communication lors d'une émission diffusée en directe:
Concernant les milieux urbains, pour une grande partie des prostituées,
les restaurant/bars, les cafés/cabarets, et les boites de nuit constituent les
grands contours du marché physique ou elles exercent (la majorité de ce
marché se situe dans les hôtels). Bien que la prostitution se négocie dans
d’autres espaces inclus dans la rue tout courte, en général c’est les
espaces de divertissement nocturnes qu’une grande partie des prostituées
dans les villes marocaines (surtout les villes touristiques) considèrent
comme leur « lieu de travail ». Pour accéder à ce « lieu de travail » ou en
d’autres termes, au marché, Il y a bien un système dont les règles sont à
respecter - Et c’est la ou le réseau de support et les moyens d’accès
deviennent extrêmement importants.
Le degré d’affairisme dans ce commerce n’est pas aussi différent des
autres secteurs de l’économie formelle. En effet, le commerce de la
prostitution fonctionne d’une façon assez conforme avec les lois naturelles
des marchés libres - souvent sans les distorsions que peuvent provoquer
les interventions de la réglementation et de la taxation : La compétition y
est nombreuse – plusieurs acheteurs/vendeurs - et l’accès au marché n’est
pas prohibitif. Tant qu’il y a une demande, exprimée ou masquée, et la
promesse du profit, les fournisseurs des services demandés trouvent leur
chemin vers le marché parfois en dépit de risques assez importants. Ceci
dit, l’offre a tendance de s’épanouir quand la structure/réseau de support et
de production est élargie dans un marché ou la demande est affamée.
Les Taxis
Certains chauffeurs de taxi sont tout simplement devenu les agents de
promotion de la prostitution au Maroc. Ils ont une grande valeur aux
prostituées vu qu’ils fournissent un grand nombre de services au delà de
la simple fonction du transport. La prostituée a bien besoin d’être mobile
vu qu’elle exige de se déplacer pour d’abord se préparer (coiffeur,
hammam, shopping, etc.) et puis accéder au marché (resto/bars, cabaret,
boite de nuit, hôtel, etc.). Elle a aussi besoin d’être conduite chez elle en
sécurité a la fin de sa sortie. Son chauffeur de taxi lui fournit ces services
de façon quasi-gratuite – pour le taxi ceci est la partie investissement de
son affaire. Il se fait son argent quand sa protégée atterrit un client. La,
soit le client est motorisé et donc la prostituée doit s’arranger pour payer
une taxe (environ 100DHS) au taxi ou bien encore mieux, le taxi fournit le
service de transport a la prostituée et a son client en taxant les deux.
Cela est presque toujours le cas des touristes qui sont rarement
motorisés.
Les gardiens des portes du marché sont ceux qui contrôlent et gèrent
l’accès aux lieux de divertissement nocturne ou la prostitution est licite et
encouragée. Les videurs et les gérants des bars, cafés, cabarets, et
boites de nuit gardent le seuil par voie d’un système de rent-seeking qui
est digne des pratiques Makhzeniennes gestionnaires de l’économie
nationale – c’est ainsi la ou le formel est l’informel se confondent. Ces
agents de la prostitution imposent un régime de règles et de taxes aux
prostituées. Pour eux le grand intérêt est dans les affaires. Les filles
peuvent accéder au marché, consommer a un prix réduit ou même
gratuitement dans certains cas tant qu’elles continuent d’entretenir une
clientèle consommatrice ; tant qu’elles payent leur taxes ; et tant qu’elle
ne causent pas des problèmes a l’établissement (disputes, vol, drogues,
etc.). Il y a bien une exception a la pratique des discounts surtout quand il
s’agit d’un établissement bien fréquenté (e.g., clientèle riche du Golf) ou
les filles sont exigées de payer une taxe d’entrée équivalente au prix
d’admission (100 – 200 DHS).
Les Flics:
Si les gérants et les videurs des lieux de divertissement menace la
sanction économique envers les prostituées, les flics de leur coté menace
la sanction juridique. Ces derniers (ceux a tendance corruptible) grignotent
ce qu’ils peuvent en maintenant la surveillance du périmètre du marché et
imposent des taxes de passage aux prostituées et leurs clients. Ils
travaillent parfois de façon indépendante et d’autres fois en coordination
avec les videurs ou même les prostituées surtout pour extorquer des
touristes ou des clients insouciants. Ils roulent, surveillent, et ciblent leurs
proies de façon judicieuse. Ils ne sont jamais timide d’user (ou d’abuser) de
leur fonction pour recevoir leur partie du cash émanant des transactions
faites sur le marché de prostitution.
Les Hôtels
Conclusion