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Journal du droit international (Clunet) n° 2, Avril 2010, doctr. 6

La loi applicable aux partenariats enregistrés


Etude par Hélène Péroz
Maître de conférences à l'université de Caen

Sommaire

La loi n° 2009-526 du 12 mai 2009 a créé une règle de conflit pour les partenariats enregistrés à l'article 515-7-1 du Code
civil. Ils sont soumis à une loi unique qui est la loi de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement. La délimitation du domaine
de la loi applicable aux partenariats enregistrés reste à déterminer.

The law of may, 12th 2009 (n° 2009/526), created a conflicts rule for registered partnerships (now codified in article 515-7-1
of the Code civil). Those are governed by the law of registration authorities. Nonetheless, the scope of the applicable law
remains to be defined.

1. - L'article 1er de la loi n° 2009-526 du 12 mai 2009 de simplification et de clarification du droit et d'allègement des
procéduresNote 1 a créé une règle de conflit pour déterminer la loi applicable aux partenariats enregistrésNote 2. L'article
515-7-1 est inséré dans le Code civil et dispose que « les conditions de formation et les effets d'un partenariat enregistré
ainsi que les causes et les effets de sa dissolution sont soumis aux dispositions matérielles de l'État de l'autorité qui a
procédé à son enregistrement ».

2. - Les partenariats enregistrés sont hétéroclitesNote 3 et n'ont pas de socle commun. Certains se rapprochent du mariage,
d'autres en sont exclusifs ; les uns sont accessibles à tous les couples alors que les autres sont réservés aux couples du
même sexe. Certains ne fixent que des règles patrimoniales, alors que d'autres régissent également les effets personnels
du partenariat. Enfin le régime patrimonial peut également être varié. Ainsi, si le pacte civil de solidarité français prévoit
la séparation de biens, le partenariat néerlandais prévoit la communauté universelle. Face à cette diversité, le rapport
sénatorial a relevé que les personnes ayant contracté un partenariat à l'étranger étaient souvent « contraintes de le rompre
pour pouvoir signer un pacte civil de solidarité en France et bénéficier des droits afférents »Note 4.

3. - L'intervention du législateur est donc la bienvenue. Ce dernier a fait le choix d'une loi unique applicable aux
partenariats : la loi de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement. Aucune règle de conflit concernant le partenariat
n'apparaît dans la proposition de loi initiale. Ce sont deux amendements qui en sont à l'origine. Le choix d'une loi unique
à l'ensemble des questions relatives aux partenariats à l'avantage de la simplicité, même si celle-ci ne sera souvent
qu'apparente.

4. - La règle de conflit contenue dans l'article 515-7-1 du Code civil s'applique aussi bien pour les partenariats
enregistrés en France que ceux enregistrés à l'étranger. Si les partenaires enregistrent un partenariat en France, c'est donc
la loi française qui s'applique, quelle que soit leur nationalité. La loi française régit l'ensemble des questions relatives au
partenariat, alors même que les deux partenaires sont de nationalités étrangères ou qu'ils résident à l'étranger. La même
règle s'applique pour les partenariats enregistrés auprès des consuls de France.

5. - Est également applicable la loi de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement lorsque le partenariat est enregistré à
l'étranger. Ainsi, si les partenaires ont enregistré un partenariat aux Pays-Bas, ce sera la loi néerlandaise qui sera
applicable et le régime de la communauté universelle, même si les partenaires résident en France.

Nous allons nous intéresser au choix de la méthode retenue par le législateur concernant les partenariats enregistrés (I).
Puis, il sera nécessaire de se pencher sur le domaine de la loi applicable (II).

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1. La méthode
6. - Le législateur a retenu la méthode traditionnelle de la règle de conflit de lois. Il s'agit même d'une règle de conflit
bilatérale (A), méthode d'un classicisme qui dénote face à l'engouement doctrinale pour la méthode de la reconnaissance
prônée pour les partenariats. Il reste à préciser la catégorie et l'élément de rattachement (B) retenus par le législateur.

A. - Le choix d'une règle de conflit de lois bilatérale

7. - Le législateur n'a pas retenu la méthode de reconnaissanceNote 5, alors même que cette dernière était recommandée
pour les partenariats enregistrésNote 6. Cette méthode de reconnaissance unilatéraleNote 7 consiste à reconnaître une
situation juridique en application des seules règles de l'ordre juridique dont elle est issue. Cette méthode a trouvé
application dans la jurisprudence de la Cour de justice des communautés européenne, et est également retenue dans
certaines conventions internationalesNote 8 ou dans certains droits étrangersNote 9. La méthode de reconnaissance fait l'objet
de débats doctrinaux. Exclusive de tout conflit de lois pour les unsNote 10, elle n'exclut pas la question de la loi applicable
pour les autresNote 11. En droit européen, elle est fondée sur un principe de non discrimination et de libre circulation des
personnes qui permet aux ressortissants de l'Union européenne de ne pas se voir imposer les règles de l'État membre du
for alors qu'il existe un lien étroit avec un autre État membre. Ainsi des binationaux peuvent se voir attribuer le nom de
famille selon la loi d'une de leur nationalité par préférence à l'autre, même si cette dernière correspond à l'État de leur
résidence habituelleNote 12. Or, la méthode de reconnaissance, qui peut se rattacher à la théorie des droits acquisNote 13,
présuppose pour son efficacité qu'elle soit consacrée par un instrument international ou européenNote 14, ce qui n'est pas le
cas des partenariats enregistrés.

8. - Le législateur a donc préféré la méthode conflictuelle pour les partenariats enregistrés. Il n'a pas eu recours à une
règle de conflit unilatérale comme il l'a fait pour le divorce à l'article 309 du Code civil. Largement critiqué, le recours à
la règle de conflit unilatérale semblait cependant adapter à la spécificité des partenariats enregistrés. Tout d'abord, la
solution n'aurait été en rien modifiée pour les partenariats enregistrés en France, puisque c'est la loi française qui se serait
également appliquée. En revanche, le recours à une règle de conflit unilatérale aurait été intéressant pour les partenariats
enregistrés à l'étranger. En effet, lorsque le critère d'application de la loi française n'est pas situé en France, la règle de
conflit unilatérale suppose de rechercher une loi étrangère qui se veut applicable. C'est donc en application d'une règle de
conflit étrangère que le partenariat enregistré à l'étranger serait soumis. Or, cette dernière pourrait retenir des éléments de
rattachements également pertinents pour les partenariats. Par exemple, si la règle de conflit étrangère soumet le
partenariat enregistré à la loi d'autonomie, la prévision des parties serait respectée, contrairement à l'application du seul
critère de la loi de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement imposée par la règle de conflit bilatérale.

9. - Il faut également noter que le législateur n'a pas tenu à favoriser l'accueil des partenariats enregistrés. En effet,
l'article 515-7-1 du Code civil ne comprend aucun rattachement alternatif, ni même de rattachement à la loi d'autonomie.
Il a fait le choix d'une règle de conflit bilatérale qui est par essence abstraite. On peut regretter l'absence de référence à la
loi d'autonomieNote 15. Il était possible d'envisager l'application de principe de la loi de l'autorité qui a procédé à
l'enregistrement, sauf en cas de volonté contraire des partenaires. Cette vocation subsidiaire de la volonté est notamment
prévue pour le mandat d'inaptitude à l'article 15 de la Convention de La Haye du 13 janvier 2000 sur la protection
internationale des adultes. Cela aurait permis dans le cadre des partenariats enregistrés de respecter la prévision des
parties, notamment dans l'hypothèse où elles ont intégré la dimension internationale de leur relation.

B. - Appréciation de la catégorie et de l'élément de rattachement

10. - Le législateur a créé une règle de conflit pour les seuls partenariats enregistrés. Se pose donc la question de la
délimitation de la catégorie. Il faut exclure les partenariats non enregistrés. Issus d'un accord de volontés des partenaires,
ces partenariats relèveront de la loi d'autonomie.

11. - Si l'article 515-7-1 du Code civil concerne le partenariat enregistré, pour autant il ne le définit pas. Il faut intégrer
dans la catégorie partenariat toutes les unions enregistrées qui ne sont pas des mariages. Tout d'abord, l'enregistrement
par une autorité publique est une condition d'existence, ou tout du moins d'opposabilité, du partenariat. Ensuite, le
partenariat doit se distinguer du mariage. Ainsi, si le mariage homosexuel admit dans un pays ne comporte pas les
mêmes droits et obligations des époux alors il ne doit pas être qualifié de mariage mais de partenariat. Ainsi, le
« mariage » homosexuel britannique doit être qualifié de partenariat et être soumis en France à la loi de l'enregistrement.
Reste la question de la loi applicable au vrai mariage homosexuelNote 16.

12. - Les partenariats enregistrés à l'étranger doivent être assimilés au pacte civil de solidarité du droit français. Cette
assimilation se fait non seulement en droit privé, mais également en droit fiscal. En pratique, il était conseillé de
dissoudre des partenariats enregistrés à l'étranger afin de conclure un PACS en France afin de bénéficier des avantages
fiscaux de la loi française. Certes, aucune loi fiscale ne refuse l'assimilation des partenariats étrangers au pacte civil de
solidarité, mais certains services fiscaux sont réticents à opérer l'assimilation. Suite à une questionNote 17 au ministre du

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Budget, il a été répondu que les partenariats civils conclus à l'étranger peuvent désormais produire leurs effets
juridiques en France, sous réserve, et conformément aux règles de droit international privé, que ceux-ci ne soient pas
contraires à ordre public. Sur le plan fiscal, et sous cette réserve, cette modification législative emporte les conséquences
suivantes. S'agissant des droits de mutation à titre gratuit les personnes liées par un partenariat conclu régulièrement à
l'étranger bénéficient désormais du régime applicable aux personnes liées par un PACS...Note 18

13. - Le domaine de la loi applicable aux partenariats enregistrés va dépendre également du travail de qualification
préalable. Ainsi, la vocation successorale du partenaire survivant doit-elle relever de la catégorie succession ou de celle
du partenariat enregistré ? Si l'on s'en réfère à une jurisprudence traditionnelle en la matièreNote 19, les questions
préalables doivent relever de leur propre règle de conflit et non pas de la règle de conflit de la loi applicable à la question
principale. Pour autant, certains auteurs justifient le recours à la règle de conflit de l'État d'origine afin de ne pas déjouer
les prévisions des parties et assurer la continuité de la situation juridiqueNote 20.

14. - La règle de conflit issue de l'article 515-7-1 du Code civil ignore donc totalement la nature contractuelle du
partenariatNote 21. Certains justifient le choix de la loi de l'État de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement, car il permet
de désigner une loi qui connaît de l'institution et limite autant que possible le dépeçageNote 22. En droit international privé,
la seule opération qui doit donc être prise en compte est l'enregistrement et non pas la conclusion de la convention. Ce
choix est étonnant lorsque l'on sait qu'en France le pacte civil de solidarité est assimilé à un contrat et que les régimes
matrimoniaux relèvent de l'autonomie de la volonté. On ne peut que regretter que l'autonomie de la volonté, qui a une
place de plus en plus importante en droit international privé de la famille, soit ainsi exclue pour les partenariats
enregistrés. Reste à s'interroger sur le caractère disponible ou non des règles sur le partenariat afin de savoir si les
partenaires pourront renoncer à la règle de conflit et préférer ainsi l'application de la loi française, notamment dans ses
effets.

15. - En droit interne français, ce n'est pas l'enregistrement qui est primordial, mais la convention de partenariat. Des
difficultés pourront alors se révéler lors de conclusion d'un partenariat avec des personnes vulnérables. Supposons qu'un
des partenaires soit placé sous un régime de protection en application de la loi française. L'article 462, alinéa 2, du Code
civil exige l'assistance du tuteur lors de la signature de la convention de partenariat ; il en est de même pour la personne
sous curatelle dont l'assistance de son curateur est requise selon l'article 461 du Code civil. Or, la personne vulnérable
peut, sans assistance ni représentation, effectuer l'enregistrement du partenariat au greffe. Si la personne vulnérable
enregistre sa convention en Belgique par exemple, ce sera la loi belge qui sera applicable, et non pas la loi française du
lieu de conclusion de la convention. Ainsi, l'enregistrement, formalité mineure en droit interne, devient majeure en droit
international privé, au détriment de la conclusion de la convention de partenariat. Or, le législateur n'impose aucun lien
étroit entre les éléments objectifs de la situation des futurs partenaires et l'autorité qui va procéder à l'enregistrement du
partenariat : ni nationalité, domicile, résidence ou encore lieu de situation d'un bien. Ce choix du législateur peut
entrainer un law shoppingNote 23. Des Français pourraient donc préférer enregistrer leur partenariat dans un pays imposant
des effets personnels plus importants entre partenaires que ceux prévus par la loi française dans le cadre du pacte civil de
solidarité.

16. - Il a été fort justement soulignéNote 24 l'existence d'un inconvénient notable dans le choix de la loi de l'enregistrement
aux effets du partenariat. Soumis à la loi de l'enregistrement, les partenariats produiront en France autant d'effets
différents qu'il y a de lois d'enregistrement différentes. Certaines lois n'envisagent que des effets patrimoniaux, d'autres
admettent des effets personnels. Ainsi, il faudra être vigilant lors de la recherche des effets du partenariat selon la loi de
l'enregistrement.

17. - Certains ont regretté que le législateur n'aille pas aussi loin qu'il l'a été en matière d'adoption. Avant la loi de 2001,
les conditions et les effets de l'adoption étaient soumis à la loi nationale commune des adoptantsNote 25. Une adoption
produisait donc en France autant d'effets différents que de nationalité d'adoptants différente. Le législateur dans
l'article 370-4 du Code civil a prévu que « les effets de l'adoption prononcée en France sont ceux de la loi française »,
quelle que soit donc la nationalité des adoptants. L'article 370-5 du Code civil dispose également qu'une adoption
prononcée à l'étranger produit en France soit les effets d'une adoption plénière, soit les effets d'une adoption simple. Le
législateur soumet donc les effets des adoptions prononcées à l'étranger à ceux prévus par la loi française. Cette
soumission des effets d'une situation juridique à la loi française était-elle possible pour le partenariat ? On peut en douter.
En effet, s'il existe une multitude d'adoptions, elles peuvent généralement entrer dans la catégorie adoption simple ou
adoption plénière. Celles qui n'y entrent pas sont exclues de la qualification d'adoptionNote 26. Or, comme nous l'avons
relevé, les partenariats enregistrés n'ont pas de socle commun. Leur diversité ne permet pas de rattacher leurs effets à la
loi française, car ce serait ignorer totalement les variétés d'effets attachés par la loi de l'institution dont ils relèvent.

18. - L'article 515-7-1 du Code civil retenu par le législateur contient une règle de conflit bilatérale, pour autant il faut
exclure le renvoi. Il s'agit d'une exclusion expresse puisqu'il faut se référer « aux dispositions matérielles » de l'État de
l'autorité qui a procédé à l'enregistrement. Si une telle référence n'avait pas été spécifiée, le renvoi aurait eu vocation à
s'appliquer puisque son domaine de prédilection est la règle de conflit bilatérale. Cette exclusion formelle par le
législateur du renvoi va pouvoir résoudre la difficulté de savoir si une règle de conflit législative exclut par principe ou
non le renvoiNote 27. Il faut dorénavant considérer qu'à défaut d'exclusion expresse, le renvoi doit en principe jouer dans

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l'application des règles de conflits bilatérales légales.

19. - Enfin, et bien que la règle de conflit ne comprenne pas d'élément temporel, le conflit mobile doit être exclu car il est
évident qu'il faut se placer au jour de l'enregistrement pour déterminer la loi applicable aux partenariats. Quant à
l'application dans le temps de la règle de conflit légale, la jurisprudence a déjà eu l'occasion de dire qu'il faut se référer
aux dispositions transitoires de la loiNote 28. Or, la particularité de la loi n° 2009-526 du 12 mai 2009 de simplification et
de clarification du droit et d'allégement des procédures est de prévoir des dispositions transitoires article par article. N'en
comprenant pas, l'article 515-7-1 du Code civil est d'application immédiate au lendemain de la publication, soit le
14 mai 2009. Ainsi, l'article 515-7-1 du Code civil s'applique à tous les partenariats enregistrés après l'entrée en vigueur
de la loi.

20. - Qu'en est-il des partenariats enregistrés avant l'entrée en vigueur de la loi du 12 mai 2009 ? En l'absence de règle de
conflit clairement posée par la Cour de cassation, il est sage de proposer d'appliquer la même règle que celle posée par
l'article 515-7-1 du Code civil au titre de ratio scripta, soit la loi de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement.

2. Le domaine de la loi applicable


A. - Matières comprises dans le domaine de la loi de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement

21. - Selon le nouvel article 515-7-1 du Code civil, la loi s'applique aux conditions, aux effets et à la dissolution du
partenariat. Des difficultés ne manqueront pas d'apparaître afin de connaître la délimitation précise de la loi de l'autorité
qui a procédé à l'enregistrement.

22. - Le législateur soumet les conditions de formation à la loi de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement. Il ne
distingue pas selon les conditions de forme et les conditions de fond, comme le confirme le rapportNote 29. Le choix de
soumettre les conditions de forme à la loi de l'enregistrement est tout à fait justifié. Cette solution est nettement plus
critiquable concernant les conditions de fond du partenariat.

23. - Bien évidement, les conditions de forme sont soumises à la loi de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement du
partenariat. Ainsi, l'autorité compétente, les formalités, la publicité sont subordonnées à une loi unique, celle de l'État de
l'autorité qui a procédé à l'enregistrement. Pour les partenariats enregistrés en France, l'article 515-3-1 du Code civil
prévoit qu'il est fait mention en marge de l'acte de naissance de la déclaration de pacte civil de solidarité avec indication
de l'identité du partenaire. Pour les étrangers nés en France, aucune difficulté n'apparaît puisque l'enregistrement se fera
par l'intermédiaire du service central de l'état civil de Nantes. En principe, aucune mesure de publicité ne peut être mise
en oeuvre en France pour des étrangers nés à l'étranger puisqu'ils n'ont pas d'acte d'état civil français. Pour autant,
l'article 515-3-1 du Code civil prévoit que pour les personnes de nationalité étrangère nées à l'étranger, cette information
est portée sur un registre tenu au greffe du tribunal de grande instance de Paris. Ce dernier délivre également en vue de la
conclusion d'un pacte civil de solidarité en France, un certificat attestant que l'étranger n'est pas déjà lié à une autre
personne par un autre pacte civil de solidaritéNote 30.

24. - Des difficultés apparaîtront pour les partenariats consulaires. Deux Français domiciliés à l'étranger veulent faire
enregistrer leur partenariat devant le consul de France. Ce partenariat sera-t-il soumis à la loi locale étrangère, lieu de la
conclusion de leur partenariat ou à la loi française ? Ce partenariat doit être soumis à la loi française car le consul qui a
procédé à l'enregistrement est une autorité française. Or, comme le relève l'article 515-7-1 du Code civil, la loi
applicable n'est pas la loi du lieu de l'enregistrement, mais la loi de l'État de l'autorité qui a procédé à l'enregistrementNote
31. L'article 515-3, alinéa 4, du Code civil admet l'hypothèse de partenariat consulaire entre un Français et un étranger.

N'y aura-t-il pas fraude à faire enregistrer un partenariat devant le consul de France lorsque la loi locale et la loi
personnelle d'un candidat au partenariat le prohibent ? L'absence de prise en compte de la loi personnelle des candidats
au partenariat est regrettable. Le partenariat, au moins en France, suppose une communauté de vie. Il n'est pas
exclusivement un contrat. Or, dès lors que les relations personnelles de deux personnes sont mises en cause, elles
devraient relever de leur loi personnelle. À défaut de prendre en compte la loi personnelle des candidats au partenariat, le
législateur aurait dû réserver le partenariat consulaire aux seuls nationaux ou, tout du moins exclure les partenaires de
statut prohibitif, évitant alors tout risque de fraude à la loi locale ou à la loi personnelle.

25. - Le nouvel article 515-7-1 du Code civil dispose que les conditions de formation du partenariat enregistré sont
soumises à la loi de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement. Le législateur n'a pas fait le parallèle avec les conditions
du mariage. Les conditions de forme du mariage sont soumises à la loi du lieu de célébration, alors que les conditions de
fond sont soumises à la loi nationale des conjointsNote 32. Relevant incontestablement du statut personnel, les conditions
de fond auraient pu être subordonnées à la loi personnelle de chaque partenaire.

Si deux étrangers de sexes différents veulent conclure un pacte civil de solidarité en France, on appliquera la seule loi
française, même si leur loi nationale ne connaît pas du partenariat, ou même si elle le réserve à des personnes de même
sexe.

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Dans une telle hypothèse, il faudra mettre en garde les partenaires sur un éventuel refus de leur État d'origine de
reconnaître leur partenariat enregistré en France, sauf dans le cadre de l'Union européenne où le principe de libre
circulation pourrait imposer la reconnaissance du partenariat dans l'État où il est invoqué.

26. - Le législateur ne distingue pas non plus selon les effets patrimoniaux et les effets personnels du partenariat. Il ne
fait aucun doute que la loi de l'autorité qui a procédé à l'enregistrement du partenariat est applicable aux effets
patrimoniauxNote 33 du partenariat. En droit interne français, le partenariat produit essentiellement des effets patrimoniaux
et permet aux partenaires de bénéficier de droits sociaux et fiscaux. Le pacte civil de solidarité produit peu d'effets
personnels entre partenaires. Il semble donc évident que le législateur a eu en vue le régime patrimonial des partenaires.
Les effets personnels du partenariat doivent également relever de la loi de l'enregistrement, si elle en prévoit.

27. - Les causes, les conditions et les effets de la rupture relèvent également de la loi de l'autorité qui a procédé à
l'enregistrement.

28. - Reste tous les droits spécifiques dont peuvent bénéficier des partenaires. Il appartiendra aux praticiens de qualifier
les droits particuliers invoqués par un partenaire afin de savoir si l'article 515-7-1 du Code civil leur est applicable.
Prenons deux exemplesNote 34. Les partenaires souhaitent se faire des donations réciproques. Il n'existe pas de règle de
conflit spéciale en matière de donations, celles-ci dépend donc de l'objectif poursuivi. Ainsi, les donations partages
relèvent de la loi successorale alors que les donations de biens présents des époux relèvent de la loi des effets du mariage.
Si la donation a été faite au partenaire, au cours du partenariat, nous serions favorables à appliquer la loi de l'autorité qui
a procédé à l'enregistrement et non pas la loi d'autonomie, car c'est le statut de partenaire qui est la cause de la donation.

29. - Autre exemple, le partenaire survivant souhaite bénéficier du droit temporaire au logement sur un immeuble situé
en France. Ce droit a été étendu au partenaire survivant par la loi n° 2006-728 du 23 juin 2006. L'article 515-6, alinéa 2,
se réfère expressément à l'article 763 du Code civil. Le droit temporaire au logement du conjoint survivant doit être
rattaché à la loi des effets du mariage pour les couples mariés puisque sont exclues la loi successorale, la lex rei sitae ou
la loi du régime matrimonial. En effet, la loi exclut la qualification de droit successoral dans son article 763, alinéa 3.
D'ailleurs, le conjoint n'a pas besoin d'accepter la succession pour bénéficier de ce droit. Il faut également exclure la
qualification de droit réel. En effet, le conjoint survivant n'a pas l'usufruit du logement, il s'agit d'une simple jouissance,
analysée comme une créance personnelle. Il ne peut s'agir d'un droit relevant du régime matrimonial puisqu'il intervient à
la mort du conjoint. Il s'agit donc d'un effet du mariage, même posthume. Par conséquent, pour les partenariats, il s'agit
d'un effet du partenariat. En tant que tel, il faut donc également lui appliquer la loi de l'autorité qui a procédé à
l'enregistrement.

30. - Il reste que de nombreux effets seront exclus de la loi de l'enregistrement car ils relèvent de règles de conflit
propres.

B. - Matières exclues par des règles de conflit spéciales

31. - Lors des débats parlementaires il a été clairement affirmé que la règle de conflit de lois contenue à l'article 515-7-1
du Code civil est « de portée générale » celle-ci « ne trouvera pas à s'appliquer dans les matières soumises à des règles
de conflit spéciales ».

32. - Dans le respect de la hiérarchie des normes, il faut se demander quelle incidence peuvent avoir les règlements de
Rome dans le cadre d'un partenariat enregistré. En effet, les règles de conflit comprises dans les règlements ont une
valeur supérieure à celle prévue à l'article 515-7-1 du Code civil. Il faut donc analyser le domaine matériel des
règlements de Rome.

33. - Le domaine matériel du règlement (CE) n° 593/2008 du Parlement européen et du Conseil du 17 juin 2008 sur la loi
applicable aux obligations contractuelles (« Rome I ») et du règlement (CE) n° 864/2007 du 17 juillet 2007 sur la loi
applicable aux obligations extracontractuelles (« Rome II »), recouvre les obligations contractuelles et extracontractuelles
en matière civile et commerciale. Or, l'article 1-2-b des deux règlements exclut les obligations découlant « des relations
de famille ou des relations réputées avoir, en vertu de la loi applicable, des effets comparables ». Le considérant 8 du
règlement « Rome I » et 10 du règlement de « Rome II » définissent les relations de famille comme celles qui « devraient
englober les liens de filiation, de mariage, d'alliance et les liens collatéraux ». Reste à déterminer si les relations
partenariales sont assimilables à des relations familiales au sens des règlements. La loi du 12 mai 2009 donne désormais
compétence au juge des affaires familiales le soin de trancher le contentieux opposant les partenaires. Les partenariats
intègrent alors le droit de la familleNote 35. Pour autant un couple de partenaires constitue-t-il une famille ? Si l'on s'en
tient au critère des règlements « Rome I » et « Rome II », la réponse semble être négative. L'article 1-2-b des règlements
n'exclurait donc pas leur application.

34. - Ainsi, les dommages-intérêts pour préjudice moral consécutif à une rupture fautive d'un partenariat doivent donc
être soumis à la loi applicable aux obligations extracontractuelles lorsque le partenariat a été enregistré en France,
puisque la loi française ne fait produire que peu d'effets personnels au PACS.

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35. - Il faut également s'interroger sur l'article 1-2-c qui exclut du domaine matériel des règlements « Rome I » et « Rome
II » les obligations « découlant des régimes matrimoniaux, des régimes patrimoniaux relatifs aux relations qui, selon la
loi qui leur est applicable, ont des effets comparables au mariage et aux successions ». Cet article est nouveau par
rapport à la convention de Rome du 19 avril 1980. Le considérant 8 du règlement « Rome I » et 10 du règlement « Rome
II » disposent que « la mention, à l'article 1er, paragraphe 2, des relations qui ont des effets comparables au mariage et
aux autres relations de famille devrait être interprétée conformément au droit de l'État membre dans lequel le tribunal
est saisi ». Ainsi, c'est une interprétation lege fori qui est proposée et non pas une interprétation autonome.

36. - Reste donc à déterminer si, selon la loi française, le régime patrimonial des partenaires a des effets comparables au
mariage. Si la question portait sur les effets personnels du mariage, la réponse serait négative. Concernant les effets
patrimoniaux, la comparaison semble possible.

37. - Malgré cela, il faut s'interroger sur l'application éventuelle du règlement « Rome II » concernant les règles de
l'enrichissement sans cause. En droit français, lors du divorce, les règles des régimes matrimoniaux, notamment en cas de
séparation de biens, ne permettent pas d'établir une juste indemnisation pour le conjoint qui a participé bénévolement à
l'activité professionnelle de son conjoint. C'est pourquoi la jurisprudence a fait appel à l'enrichissement sans cause. Un
raisonnement identique pourrait être tenu pour l'indemnisation d'un partenaire à la suite de la rupture du partenariat. Il
nous semble que l'enrichissement sans cause dans les rapports entre partenaires devrait relever de l'article 10 du
règlement « Rome II », puisque l'on se trouve hors de l'application des règles partenariales.

38. - En ce qui concerne les autres sources supra législatives que sont les conventions internationales, doivent être
exclues du domaine de la loi applicable aux partenariats enregistrés les conventions internationales concernant les
alimentsNote 36, la protection des adultesNote 37, la protection des mineursNote 38 dont la responsabilité parentale qui est
expressément exclue du domaine de la loi applicable aux partenariats enregistrés par le rapport sénatorial.

39. - Enfin, et en dehors même de règles supra législatives, le domaine de la loi applicable aux partenariats enregistrés est
restreint. Il faut en effet exclure la question de la capacité ; toute la filiationNote 39, qu'elle soit par le sang ou adoptive, ne
relève pas du domaine de la loi applicable aux partenariats enregistrés ; enfin, les successionsNote 40 doivent être
également exclues, avec le risque que le partenaire survivant ne bénéficient d'aucun droit successoral selon la loi
successorale contrairement à celle de l'État de l'autorité qui a procédé à l'enregistrementNote 41. Par conséquent, la
vocation de successible du partenaire survivant n'est pas soumise à la loi de l'enregistrement du partenariat, mais à la loi
du dernier domicile ou la loi du lieu de situation de l'immeuble selon la succession en cause. Il est à noter que la
proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à la compétence, la loi applicable, la
reconnaissance et l'exécution des décisions et des actes authentiques en matière de succession et à la création d'un
certificat successoral européen du 14 octobre 2009 dans son article 19 soumet également la vocation successorale à la loi
successorale.

40. - La règle de conflit légale de l'article 515-7-1 du Code civil va largement simplifier la situation des partenaires
étrangers venant résider en France ou y acquérir un immeuble. Reste que son domaine nous semble d'application assez
limité. De plus, la règle de conflit légale risque d'avoir une durée de vie limitée puisque la création d'une règle de conflit
européenne applicable aux partenariats enregistrés est envisagée par la CommissionNote 42.

Note 1 Journal Officiel 13 Mai 2009.

Note 2 P. Callé, Introduction en droit français d'une règle de conflit propre aux partenariats enregistrés : Defrénois, 2009, 38989. - P. Hammje,
Réflexions sur l'article 515-7-1 du Code civil. Loi n° 2009-526 du 12 mais 2009, article 1er : Rev. crit. DIP.2009, p. 488. - N. Joubert et
B. Morel, Les partenariats enregistrés en droit international privé depuis la loi du 12 mai 2009 : JCP N 2009, 1285.

Note 3 Sur la question, V. H. Fulchiron, Réflexions sur les unions hors mariage en droit international privé : JDI 2000, p. 889 et s. -
A. Devers, Le concubinage en droit international privé : LGDJ 2004. - G. Kessler, Les partenariats enregistrés en droit international privé :
LGDJ 2004, n° 2 et s., p. 1 et s. - G. Khairallah, Les « partenariats organisés » en droit international privé (propos autour de la loi du
15 novembre 1999 sur le pacte civil de solidarité) : Rev. crit. DIP 2000, p. 322. - M. Mignot, Le partenariat enregistré en droit international
privé : RID comp. 2001, p. 626. - M. Revillard, Le pacs, les partenariats enregistrés et les mariages homosexuels dans la pratique de droit
international privé : Defrénois 2005, p. 461. - G. Kessler, La reconnaissance en France des partenariats enregistrés à l'étranger : AJ famille
2004, p. 272.

Note 4 Rapp. n° 1578, 1er avr. 2009, p. 17 et 18.

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Note 5 P. Hammje, op. cit. p. 485.

Note 6 P. Mayer, Les méthodes de la reconnaissance en droit international privé in Mélanges P. Lagarde : Dalloz 2005, p. 568 et s. -
P. Lagarde, La reconnaissance mode d'emploi in Mélanges H. Gaudemet-Tallon : Dalloz 2008, p. 492. - Ch. Pamboukis, La renaissance-
métamorphose de la méthode de reconnaissance : Rev. crit. DIP 2008, p. 513. - G. Kessler, op. cit. n° 347 et s., p. 197 et s.

Note 7 Sur la question, V. M.-L. Niboyet et G. de Geouffre de La Pradelle, Droit international privé : LGDJ 2009, 2e éd., n° 226 et s.

Note 8 Ainsi pouvons-nous citer, entre autres, la Convention du 14 mars 1978 sur la célébration et la reconnaissance de la validité des
mariages ou encore la Convention du 1er juillet 1985 relative à la loi applicable au trust et à sa reconnaissance qui n'ont pas été ratifiées par la
France.

Note 9 P. Mayer, op. cit. p. 559 et s. - P. Hammje, op. cit. p. 485.

Note 10 P. Lagarde, op. cit. p. 490 et s.

Note 11 P. Mayer, op. cit. p. 560.

Note 12 CJCE, 2 oct. 2003, aff. C-148/02, Garcia Avello : Rec. CJCE 2003, I, p. 16613.

Note 13 E. Pataut, Le renouveau de la théorie des droits acquis : TCFDIP 2006-2008, p. 71 et s.

Note 14 M.-L. Niboyet et G. de Geouffre de La Pradelle, op. cit. n° 235.

Note 15 Notamment dans ses effets patrimoniaux, V. A. Devers, La loi applicable au régime patrimonial des partenaires enregistrés : Dr. et
patrimoine 2009, p. 77 et s.

Note 16 E. Fongaro, Le mariage homosexuel à l'épreuve du droit international privé. À propos de la réponse ministérielle du 26 juillet 2005 :
JDI 2006, p. 477. - P. Callé, op. cit. p. 1663.

Note 17 Journal Officiel 23 Novembre 2009, QE 53004.

Note 18 Journal Officiel 1er Décembre 2009, QE 530014.

Note 19 Cass. 1re civ., 3 janv. 1980, Bendeddouche : GAJFDIP.

Note 20 P. Hammje, op. cit. p. 490.

Note 21 P. Callé, op. cit. p. 1662.

Note 22 G. Kessler, op. cit. n° 343, p. 193.

Note 23 P. Callé, op. cit. p. 1666.

Note 24 P. Callé, op. cit. p. 1667.

Note 25 Cass. 1re civ., 7 nov. 1984, n° 83-12.897, Torlet : JurisData n° 1984-002404 ; GAJFDIP.

Note 26 Ainsi, l'adoption protection de droit malien est assimilée à une délégation d'autorité parentale. Il en est de même de la Kafala qui n'est
pas assimilée à une adoption. Encore récemment, V. Cass. 1re civ., 28 janv. 2009, n° 08-10.034 : JurisData n° 2009-046746.

Note 27 Notamment en matière de filiation, V. CA Paris, 11 mai 1976 qui exclut le renvoi dans le cadre de l'article 311-14 du Code civil car il
« contient une désignation directe et impérative de la loi applicable » : JDI 1977, p. 656, note J. Foyer ; Rev. crit. DIP 1977, p. 109, note
I. Fadlallah.

Note 28 Cass. 1re civ., 9 juin 1996, Imhoss : Rev. crit. DIP 1997, p. 291, note Y. Lequette ; D. 1997, p. 3, note F. Monéger.

Note 29 Rapport préc., p. 17.

Note 30 Article 20 compris dans les dispositions diverses du décret n° 2009-1628 du 23 décembre 2009 relatif à l'appel contre les décisions du
juge des tutelles et les délibérations du conseil de famille et modifiant diverses dispositions concernant la protection juridiques des mineurs et
des majeurs : Journal Officiel 26 Décembre 2009.

Note 31 Rapport préc., p. 18 qui illustre la règle avec l'exemple suivant : est soumis à la loi belge le partenariat d'un Français et d'un Belge
enregistré au consulat de Belgique à Londres.

Note 32 Encore récemment, V. Cass. 1re civ., 11 févr. 2009, n° 08-10.387 : JurisData 2009-046984.

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Note 33 Contra P. Hammje, op. cit. p. 490.

Note 34 H. Péroz et E. Fongaro, Droit international privé patrimonial de la famille, Coll. pratique notariale : Litec, à paraître en mai 2010,
n° 496 et 502.

Note 35 X. Labbée, La judiciarisation du PACS et du concubinage : D. 2009, p. 2053.

Note 36 Convention de La Haye du 2 octobre 1973 sur la loi applicable aux obligations alimentaires. Soulignons que le rapport parlementaire
exclut les aliments du domaine de la loi applicable aux partenariats.

Note 37 Convention de La Haye du 13 janvier 2000 sur la protection internationale des adultes.

Note 38 Convention de La Haye du 5 octobre 1961 concernant la compétence des autorités et la loi applicable en matière de protection des
mineurs.

Note 39 Ibid.

Note 40 Ibid. V. également N. Joubert et B. Morel, op. cit. n° 25 et s.

Note 41 Sur cette conséquence, V. P. Hammje, op. cit. p. 490.

Note 42 Livre vert de la Commission du 17 juillet 2006 sur le règlement des conflits de lois en matière de régime matrimonial, traitant
notamment de la question de la compétence judiciaire et de la reconnaissance mutuelle [COM(2006)400].

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