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Innovations et Moments phares de

l'année 2010
(Extraits de la revue de presse hebdomadaire de l'Atelier.)

Économie sociale et solidaire, perspectives.

Rapport Vercamer sur l'économie sociale. L'économie sociale qui représente 7 à 8 % du PIB et
emploie 2 millions de salariés a mieux résisté à la crise que le secteur privé classique.
Francis Vercamer a été chargé par le Premier ministre en octobre 2009 de « définir les moyens de
développement » et « d'identifier les freins à la création des entreprises sociales ».
Certaines pistes de travail ont été définies : la création de labels, la levée des obstacles juridiques
et financiers que rencontrent mutuelles, coopératives, associations et fondations et le renforcement
de l'accès au crédit.
http://www.vercamer.fr
Les Échos, 29/04/2010, 50 propositions pour développer l'économie sociale.

Dossier sur l'ESS dans Afriscope. Le magazine culturel qui promeut des initiatives associatives et citoyennes
et l’actualité culturelle liée à l’Afrique a réalisé un dossier sur l'ESS présentant les couveuses, quelques
structures d'accompagnement ainsi que des initiatives riches de sens comme les cantines de foyers de
travailleurs, un salon de beauté solidaire à Marseille ou encore la Clairière, un centre social basé à Paris
depuis un siècle.
Un entretien tout aussi intéressant avec Seybah Dagoma permettra d'appréhender l'ESS à Paris et de
connaître les principaux objectifs de la politique en place en matière d'Économie sociale et solidaire.
Afriscope, novembre-décembre 2010, L'économie sociale et solidaire, vrai truc ou faux machin ?

Tribune. Youphil, le « média de toutes les solidarités » publie un appel en faveur de l'Économie sociale et
solidaire lancé par deux personnalités politiques : Seybah Dagoma, adjointe au Maire de Paris à l'Économie
sociale et solidaire et Jean-Marc Brulé, conseiller régional d'Ile-de-France et Président de l'Atelier (Centre de
Ressources Régional de l'Économie Sociale et Solidaire en Ile-de-France).
Ces deux personnalités saluent la création le 26 octobre dernier du Conseil Supérieur de l'Économie Sociale
et Solidaire mais regrettent que depuis le gouvernement de Lionel Jospin il n'y ait plus de ministre chargé de
ce pan de l'économie.
Les deux élus indiquent qu'ils veilleront à ce que cette instance ne soit pas une coquille vide, sans moyen, à
l'instar du « plan Marshall pour les banlieues ».
Seybah Dagoma et Jean-Marc Brûlé affirment également qu'avec l'ESS nous avons à portée de main une
alternative aux dégâts de la mondialisation, rappelant que des initiatives comme le labo de l'ESS et le
rapport Vercamer proposent des trésors d'idées et de pistes audacieuses en faveur d'une nouvelle
économie.
Youphil, 13/12/2010, Économie sociale et solidaire : pas de Grenelle, mais du concret ! Seybah
Dagoma, Jean-Marc Brûlé.

La relève de l'Économie sociale et solidaire. Tarik Ghezali, délégué général du Mouvement des
entrepreneurs sociaux et coanimateur du Labo de l'économie sociale et solidaire, est interrogé dans le
numéro de janvier 2011 d'Alternatives économiques. Pour Tarik Ghezali, l'ESS n'a pas assez confiance en
elle-même et a besoin d'un électrochoc qui viendrait des jeunes. Il soulève aussi la question d'un label pour
définir l'ESS par ses pratiques et pas seulement par les statuts.
Alternatives économiques, janvier 2011, « L'ESS a besoin d'un électrochoc ». Entretien avec Tarik
Ghezali.

Fin 2010, début 2011, l'heure des bilans et des prospectives. Le magazine Terra Eco s'est livré à l'exercice
de nommer "les 100 qui vont changer le monde en 2011". Des personnalités politiques bien sûr, des
écologistes militants, des artistes engagés mais aussi et surtout des entrepreneurs sociaux français et
acteurs de l'économie sociale et solidaire.
Terra eco, janvier 2011, Les 100 qui vont changer le monde en 2011.
Idées neuves. Pour Enjeux les Échos, Stéphano Lupieri avance qu'en s'attaquant à des problèmes de
société du ressort du secteur public avec les méthodes du privé, les entrepreneurs sociaux creusent un
champ très prometteur de l'économie. Afin de développer cette façon d'entreprendre qui a du mal à se
déployer à plus large échelle, le Mouves (Mouvement des entrepreneurs sociaux) souhaite mettre en place
un label fondé sur la pratique et non sur le statut. On apprend également que le Groupe SOS monte
actuellement une société de capital-risque qui s'engage à verser entre 3 et 7% aux investisseurs.
Enjeux les Echos, janvier 2011. Enfin des idées neuves - Le microcrédit mène à l'emploi. Philippe
Escande / L'entrepreneuriat se valorise, Stéphano Lupieri.

ESS et territoires.

Banlieues. L'ambassade des États-Unis recherche les futures élites françaises au cœur même des
banlieues : c'est ce que nous fait découvrir la page trois du Monde du 6 juin. L'ambassade s'est en effet
constitué un carnet d'adresses exceptionnel. « Le plus complet, le plus pertinent, le plus actualisé sur les
banlieues françaises », souligne le journaliste. Des dizaines de responsables associatifs, d'éducateurs,
d'élus locaux, d'artistes ont ainsi été identifiés comme de futures élites de la société française. Les plus
prometteurs se voient proposer « des séjours de deux à trois semaines aux États-Unis pour approfondir
leurs réflexions sur leurs sujets d'intérêt... ». Un programme de visiteurs internationaux que l'ambassade
destinait autrefois aux filières traditionnelles les plus élitistes. Le journaliste donne la parole à plusieurs de
ces futurs leaders : " L'ambassade avance sur un territoire vierge qu'aucune institution [française] ne
cherche à travailler ", note Antoine Menuisier, rédacteur en chef du " Bondy Blog ". " Nous sommes identifiés
par un autre pays comme un leader potentiel, alors que nous ne sommes pas reconnus ici ", ajoute Rokhaya
Diallo, 32 ans, présidente des Indivisibles.
Le Monde, 06/06/2010, Washington à la conquête du « 9-3 », Luc Bronner.

Ville lente. Visite à Segonzac, première ville de France à adhérer à Cittaslow, le réseau international des
villes lentes. Ce mouvement, né en Italie en 1999 promeut une gestion municipale centrée sur la qualité de
vie, l'économie de proximité et le respect de l'environnement. Pour la maire de cette commune de 2300
habitants, « les petites communes sont les moins armées face aux pièges d'un développement anarchique.
Nous avons des choix importants à faire. Cittaslow va donner un fil conducteur à notre politique
d'aménagement. Le projet prévoit entre autres l'ouverture d'un parc public, le retour du petit commerce, la
réhabilitation d'un réseau de ruelles piétonnes et cyclables, la structuration d'un marché de producteur
locaux ou encore des investissements dans la petite enfance ».
Le Monde, 30 septembre 2010, La révolution des « villes lentes » gagne la France, Grégoire Allix.

Innovation. Le séminaire national du Réseau rural français, qui s'est tenu à Agen, a été l'occasion de
présenter de nombreux projets qui font bouger des territoires parfois « oubliés ». Ces territoires redeviennent
attractifs en développant des services d'accompagnement notamment pour les familles et pour les
entreprises.
La Croix, 27/12/10. Les territoires ruraux, terreaux d'innovation. Nicolas César.

Entrepreneuriat et innovations dans l'ESS.

Entrepreneuriat social. Début octobre, Ashoka France a présenté ses 12 nouveaux Fellows. Les idées des
entrepreneurs sociaux qui ont rejoint le réseau sont diverses et innovantes : transformer l'huile de friture en
carburant pour lutter contre le changement climatique, favoriser l'accès aux marchés pour les entrepreneurs
des quartiers, aider les malades du cancer à lutter contre leur maladie ou encore inciter les jeunes à mener
des actions de solidarité près de chez eux. Le journaliste profite de cet article pour rappeler que « si
l'entrepreneuriat social déborde d'énergie, il est encore peu connu ». En effet, selon une enquête réalisée
par OpinionWay, seul un Français sur quatre connaît l'entrepreneuriat social.
20 Minutes, 08/10/2010, Des idées simples pour changer le monde, Audrey Chauvet.

Fonds de dotation. Pour attirer les financements privés vers des projets d'intérêt général, toute association
peut créer son fonds de dotation. Mais il est également possible à plusieurs associations de se regrouper
pour créer un fonds mutualisé. Une solution qui leur apporte une plus grande visibilité auprès des mécènes.
Associations mode d'emploi, aout-septembre 2010, Fonds de dotation. L'intérêt de mutualiser.

RSE. La norme ISO 26000 va fournir des directives harmonisées sur la responsabilité sociale et
environnementale. Misant sur une démarche volontaire, la norme ne prévoit aucun mécanisme de
certification. Elle sera publiée le 1er novembre 2010.
La Croix, 23/09/10. Naissance d'une norme ISO sur la responsabilité sociétale. Camille Le Tallec.
Service civique volontaire. Le Monde consacre un article à Médiaterre, une initiative du Secrétariat
au développement durable mis en œuvre par les volontaires d’Unis-Cité. L’objectif de ce projet est
de sensibiliser les habitants des quartiers populaires aux éco-gestes. 181 familles – dont plusieurs
à Villiers-le-Bel - ont ainsi été formées par les jeunes d’Unis-Cité aux habitudes visant à
économiser sa consommation d’eau et d’énergie, mieux se nourrir ou encore trier ses déchets. Vu
le succès de l’opération, l’expérimentation sera étendue à 1500 familles en 2011.
Le Monde, 30/06/2010, Les Médiaterre, passeurs d’écologie dans les quartiers populaires,
Mélina Gazsi.

Ordinateur. Ashelvea, une jeune entreprise du Tarn, a inventé la carcasse d'ordinateur


biodégradable. La coque des ordinateurs est en bioplastique d'amidon de maïs et l'entreprise
recherche les composants les plus propres, donc les plus faciles et les moins chers à recycler.
L'ordinateur est assemblé à Rodez dans un centre d'aide par le travail.
www.ashelvea.com
Terra-eco, juin 2010, Un ordinateur à planter.

Insertion. Vitamine T. avec 2 200 salariés en insertion, 12 filiales au cœur d'un bassin d'emploi en
reconversion et la complicité des grands patrons du Nord fait figure de must dans le
paysage de l'insertion. La structure fonctionne depuis depuis 1980 et cherche des solutions pour les
« empêchés de l'emploi ». Peu à peu elle a intégré à ses activités des entreprises partenaires et se propose
d'être un sas pour des employés qui les rejoignent.
Interdépendances, octobre-décembre 2010, Vitamine T, géant du Nord. Anne Dardelet.

Transport fluvial. Porté par les courants écologiques, le transport fluvial se développe. Comme tous les
systèmes logistiques, le trafic fluvial s'est un peu tassé les trois dernières années mais le transport de
marchandises a tout de même mieux résisté. La CFT, principal armateur français observe que le trafic de
ses navettes sur la Seine et le Rhône est en forte hausse. Le fluvial entre parfaitement dans les objectifs du
Grenelle de l'environnement. Le trafic reste encore largement à développer, pour le moment les trajets sont
plutôt courts.
Le Port Autonome de Paris a de nombreux projets et le canal Seine Nord Europe devrait relier, en 2015, le
bassin de la Seine au réseau de 20 000 kilomètres des fleuves européens.
Les Échos, 21/01/2010, La nouvelle vague du transport fluvial. Olivier Noyer.

Circuit court à Strasbourg. La Communauté urbaine de Strasbourg veut créer des circuits courts
pour sauver 200 exploitations et renouer les liens entre l'urbain et le rural. 10 000 hectares sont
cultivés autour de Strasbourg, ces espaces sont principalement voués au maïs. Les agriculteurs
souffrent d'une baisse de revenus et leurs terres sont menacées par l'urbanisation. La collectivité est prête à
accepter que ces terres restent cultivées à condition que l'agriculture propose des cultures plus favorables à
l'environnement.
Le maraîchage et les cultures vivrières sont devenues marginales dans la région, grâce à un partenariat
commune/agriculteurs, le secteur économique agricole pourrait en sortir gagnant et les consommateurs
alimentés localement dans le respect de l'alimentation.
Les Échos, 28/04/2010, Strasbourg va susciter la création de circuits agricoles courts. Didier
Bonnet.

Cercle vertueux et cantine bio. La ville de Lons-le-Saunier a intégré dans ses menus de cantine scolaire, de
maison de retraite, d'hôpital et de quelques comités d'entreprises des produits bio sans que les usagers
n'aient à dépenser un centime de plus.
Ce passage à une nourriture plus saine est le résultat des efforts de la mairie pour restaurer la
qualité des eaux de captage... quel rapport ?
La mairie a décidé de soutenir l'agriculture biologique sur la commune à partir de 2001. Elle convainc les
agriculteurs de passer au bio et en échange elle garanti un volume d'achat et un prix.
Les Échos, 29/03/2010, Lons-le-Saunier protège ses eaux grâce à ses cantines bio. Matthieu
Quiret.

Coopératives d'habitants. Largement développées chez nos voisins, les coopératives d'habitants peinent à
émerger en France faute de statut juridique et fiscal adapté. Implanté à Villeurbanne et premier projet à voir
le jour, le Village vertical espère ouvrir la voie à bien d'autres...
Ces lieux doivent devenir de véritables laboratoires d'écologie urbaine à travers des espaces mutualisés.
Malheureusement les premiers groupes constitués pour mettre en place de l'habitat partagé ont capoté pour
des raisons juridiques ou financières. La loi française sur les coopératives ne prévoit rien sur la propriété
collective.
Les 4 saisons du jardin bio, septembre-octobre 2010, Bientôt des coopératives d'habitants ?
Maison de retraite. La maison des Babayagas à Montreuil a pour initiatrices une vingtaine de Femmes. Le
principe de la maison de retraite est le « compagnonnage solidaire ». Chaque résidente dispose d'un studio
et des espaces communs sont utilisés pour les projets collectifs.
Il n'y aura que des femmes dans cette maison de retraite, « féministes à divers degrés » comme le dit
Thérèse Clerc, plutôt radicale, ne souhaitant pas d'hommes, versant un peu dans la caricature :
« ils ne vivront pas avec nous, parce qu'on n'a pas envie de les torcher ».
Basta ! 04/03/2010, Babayagas : l'utopie d'une maison de retraite autogérée. Agnès Rousseaux.

Agriculture au féminin. Cinq agricultrices ont voulu faire un film pour revendiquer leur place dans
l'agriculture et en milieu rural.
Ces femmes installées dans les Deux-Sèvres aiment leur métier et souhaitent faire connaître leur quotidien
en dénonçant les stéréotypes.
La Croix, 10/03/2010, Ces cinq agricultrices qui voient la vie en rose.

Emploi dans l'ESS.

Débouchés professionnels. Le secteur de l'ESS est en croissance; il a créé proportionnellement deux fois
plus d'emplois que le reste du secteur privé entre 2001 et 2006. Les secteurs employeurs sont très divers :
culture, sport et éducation populaire, sanitaire et social mais aussi BTP, finance et assurance sont autant de
domaines où l'on peut trouver un emploi dans une structure de l'ESS. Il s'agit aussi de fonctions classiques
comme comptable, chargé de communication, assistante RH. Un partenariat "Jeun'ESS" a été signé le 28
octobre 2010 entre le ministère de la Jeunesse et des Solidarité Actives et des groupes comme Chèque
Déjeuner, la MACIF ou la MGEN afin de promouvoir l'ESS et l'insertion des jeunes.
L'Etudiant, 05/12/2010, Quels emplois dans le secteur de l’ESS...

Associations et innovation. Il est de bon ton de parler d'associations laboratoires d'idées, d'associations
laboratoires de recherche, d'innovation associative, de structures expérimentales. Si la vie associative
évolue et se transforme, la croyance selon laquelle elle pourrait constituer un nouveau modèle de
développement ne relève-t-elle pas du mythe ? Depuis qu'elles exercent leur liberté, les associations ont été
capables de s'approprier des secteurs non couverts par le monde économique, politique voire syndical.
Associations mode d'emploi, novembre 2010, Innovation : la bulle associative. Marc Genève.

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