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meurt un an avant que la publication du ñ
 


   
    ne soit achevée. Cette œuvre monumentale, le
couronnement de sa vie de lexicographe, comporte dix -sept volumes in-quarto,
20695 pages, rédigées en grande partie par Pierre Larousse lui -même, ou du
moins strictement surveillées par le maître d'œuvre. Vendu d'abord aux
soucripteurs et abonnés sous la forme de 542 fascicules livrés entre décembre
1863 et septembre 1876, puis en une luxueuse édition, cette œuvre
monumentale peut être définie à la fois comme une encyclopédie et comme un
dictionnaire de langue.

Dictionnaire encyclopédique, le ñ
  


 

  
 

apporte une somme d'informations sans pareil à l'époque, avec parfois des prises
de position progressistes et républicaines, des opinions polémiques et parfois
même partisanes, mais toujours honnêtes et bien informées. Les
développements scientifiques, historiques, géographiques, de chacun des articles
constituent à eux seuls presque 70% du volume total de l'œuvre.

Dictionnaire de langue aussi, et surtout, chaque article présente e n première

partie une description de la langue dont le volume est comparable, sinon
supérieur, à celui proposé à la même époque par ÿ
 

 dans son
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 . Ainsi, Larousse utilise mieux que Littré
les données de la linguistique comparée. Il offre également une description de la
langue plus proche des usages contemporains, car il emprunte les citations aux
auteurs de toutes les époques, y compris les contemporains, contrairement à
Littré qui, considérant que la langue française avait atteint son apogée au XVIIe
siècle, n'avait pas tenu compte des œuvres postérieures à 1820. Le plan des
articles se veut clair et logique: sens propres, sens par extension, par analogie
ou par comparaison, sens figurés purs sont clairement déterminés et illustrés par
des exemples qui font ressortir les nuances des diverses acceptions. L'histoire
des mots est également abordée aussi bien p ar l'étymologie que par la formation
et les variations de sens à travers le temps, le tout expliqué par des exemples
d'époques diverses.

Enfin, l'influence de ce monumental ñ
  


dans la représentation
lexicographique nationale sera sans dout e déterminante. D'une part, Pierre
Larousse contribua à faire du dictionnaire, grand ou petit, une œuvre
démocratique, chargée d'une diffusion large des savoirs. D'autre part, l'ampleur,
la richesse et le sérieux de l'information apportée par Larousse défi nissent de
nouveaux critères de qualité. C'est la fidélité à de tels principes qui a fondé et
soutenu la   

qui fête, en 2002, cent cinquante ans de
succès ininterrompus.

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Pierre Larousseest né en 1817 dans le village de Toucy en Bourgogne oů il est élevé
entre la forge de son pčre et l'auberge tenue par sa mčre. Son appétit de savoir et sa
boulimie de lecture lui ouvrent sans tarder les portes de l'École normale de Versailles.
Aprčs un rapide retour au village natal, oů il exerce en tant qu'instituteur et directeur de
l'école dont il avait été l'élčve, il repart ŕ Paris oů il mange "la soupe ŕ l'oignon", selon son
propre aveu et, surtout, fréquente avec ardeur les bibliothčques et les amph ithéâtres. Il
publie alors les premiers ouvrages destinés ŕ l'enseignement de la langue, fondant en
1852 la librairie, la maison d'édition qui porte toujours son nom.
On retiendra qu'en 1856 paraît le U 

 








,
dictionnaire de petite taille et destiné notamment ŕ un public scolaire, l'ouvrage connaît
un succčs considérable. Ce sera l'ancętre lointain du Petit Larousse illustré dont la
premičre édition est de 1906 et que l'on doit ŕ ses successeurs. Mais ce petit dictionnai re
de 714 pages, avec déjŕ les célčbres locutions latines, donne vite l'idée ŕ P. Larousse
d'une śuvre de plus grande envergure. C'est le moins que l'on puisse dire puisque, de
1865 ŕ 1876, ce sont quinze gros volumes in -quarto, auxquels s'ajouteront ŕ partir de
1878 deux suppléments, qui seront publiés sous le titre de ñ
 





 
.
P. Larousse, admirateur de Diderot, disciple de Proudhon et d'A. Comte, ambitionne en
fait de donner ŕ la France un nouveau monument encyclopédique, alliant la description de
la langue et la diffusion des savoirs. Et ce sont pas moins de 20 000 pages en petites
caractčres sur quatre colonnes, presque sans aucune illustration, qui feront de ce
dictionnaire une śuvre jamais refaite dans de telles proportions. Il faut en convenir, si
l'on admire aujourd'hui l'ampleur extraordinaire d'une telle śuvre, en réalité, lorsque P.
Larousse avait lancé son projet avec force battage, il fut pris par plus d'un, selon la
formule d'un critique de la premičre heure, pour un "barnum littéraire".
On redécouvre aujourd'hui le caractčre trčs riche de l'information et, au-delŕ de la nature
encyclopédique de l'ensemble, la pertinence des informations apportées sur la langue.
Celles-ci ont longtemps été occultées par l'hypertrophie de la seconde partie de chaque
article, réservée aux aspects encyclopédiques, oů alternent les informations les plus
sérieuses et les anecdotes les plus étonnantes.
Larousse avait un objectif : diffuser la pensée républicaine propre ŕ instaurer un e société
démocratique et laďque. Son dictionnaire, dont on pouvait par exemple commander une
feuille, celle correspondant ŕ l'article qui vous intéressait, eut pour public privilégié les
instituteurs et toute une population modeste aspirant au savoir.
Le ñ
 




 . de Larousse ne fit pas en réalité concurrence
au  








de Littré, les publics différaient, et loin de mettre
ces ouvrages dos ŕ dos, il conviendrait plutôt de reconnaître ŕ chacun une di mension hors
du commun. Au point qu'il était presque impossible ŕ d'autres lexicographes de
s'imposer.
Seuls ß

, professeur de rhétorique et remarquable logicien, et 




,
philologue réputé, ont pu se distinguer avec 
 










 



   en deux volumes de dimension modeste mais de
grande qualité, publiés respectivement en 1890 et 1900. Ce dictionnaire recueillit un
succčs certain auprčs des étudiants et des élčves de classe préparatoire, d'une part grâce
au classement rigoureux des définitions, et d'autre part grâce aux 300 pages
préliminaires consacrées ŕ un remarquable Tableau de la formation de la langue, ce
dernier étant rédigé par Darmesteter.


 
 





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Pierre Larousse était né le 23 octobre 1817 à Toucy dans le 



de l'Yonne, il est décédé le le 3
janvier 1875 à Paris. Le désir de Larousse étant de devenir, encyclopédiste comme 

. Ses études il les
fit, à la 
, au
Conservatoire des Arts et Métiers, au Collège de 
. C'est en 1852, que Larousse créa une maison
d'édition de 
, qu'il appella la "Librairie Larousse", il est vrai que Larousse n'était pas un homme de son
temps !!! Larousse avant de créer, sa société était instituteur, qui avait essayé de changer les méthodes
d'enseignement aux élèves. Larousse était un grand anti-conformiste, avant-gardiste, il était plein de candeur,
portant de l'intérêt à tout. C'est de cette façon qu'il commença à écrire son premier dictionnaire entre 1866 à
1877. , qui portera le nom de "le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle", qui est aussi appelé "Grand
Larousse du XIXe siècle", qui en fait était une encyclopédie, ce dictionnaire a été écrit en 17 volumes, ce
 sera fait sur 11 ans. Larousse mourut d'ailleurs avant de terminer son oeuvre, qui fut terminer par
Jules Hollier, qui était son neveu. Larousse, donnait des descriptions, des anecdotes, des analyses et même il
n'hésitait pas à prendre position. A noter qu'auparavant, Pierre Larousse avait écrit, en 1850, Traité complet
d'analyse grammaticale, en 1858, Jardin des racines grecques, en 1860, Jardin des racines latines. Un des
Contemporain de Larousse qui était Émile Littré, avait lui aussi écrit le "Dictionnaire de la langue française" cet
ouvrage de Littré était un dictionnaire et non une encyclopédie. Aujourd'hui la Maison 
, produit des
dictionnaires de toutes sortes, des dictionnaires de langues, des dictionnaires sur
  , des dictionnaires
d'histoire, des dictionnaires de géographie, des dictionnaires de religions et mythologies, dictionnaires de 

 , dictionnaires de langue française, dictionnaires des noms et  , dictionnaires de sciences et
techniques, etc... Il est souvent de coutume de trouver un dictionnaire de français dans chaque foyer, ce
dictionnaire est parfois bien utile, nous trouvons maintenant, avec les nouvelles techniques, comme internet
des dictionnaires à notre disposition et gratuits, ce qui évite les fautes d'orthographe, de grammaire, d'avoir la
définition exacte d'un mot que l'on ne connaît pas. Il était aussi de coutume, à une certaine époque, d'obtenir
un dictionnaire, en récompense, pour l'obtention du certificat d'études primaires dit à l'époque CEP qui a
disparu par décret du 1er janvier 1991. Le fameux "certif" aura vécu pendant 107 ans.




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