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INTRODUCTION GENERALE
1. Etat de la question
Faisant suite à cette recommandation toute pertinente, nous avons consulté les écrits de
plusieurs auteurs touchant au sujet que nous traitons dans le mémoire. Quelques uns
d'entre eux ont retenu particulièrement notre attention, il s'agit de :
De notre part, tout en respectant les opinions de nos prédécesseurs, nous nous
démarquons d'eux en allant au- delà du simple aspect analytique de la bonne gestion
du service à la clientèle en général.
2. Problématique
L'une des grandes interrogations qui animent le monde bancaire aujourd'hui est de
savoir comment s'adapter aux changements de « style de vie » des clients de façon à
maximiser leur satisfaction sous la contrainte d'un profit important.
Aujourd'hui, toutes les entreprises se veulent orienter vers les clients en comprenant
que leurs tâches ne consistent pas à gérer les produits, mais des relations. Elles ne
s'arrêtent pas à la vente réalisée mais à entretenir et à fidéliser leurs clientèles en leur
offrant un service performant et de bonne qualité.
Actuellement, les acheteurs sont confrontés à une abondance des services susceptibles
de satisfaire leurs besoins et désirs de chaque jour. Ainsi, les récentes études ont
montré que la clé de réussite pour les entreprises plus performantes est de savoir
comment satisfaire les besoins et les désirs des clients visés, en s'appuyant sur les
offres plus compétitives.4
La FINA BANK est confrontée à de multiples difficultés dont la plus sérieuse est le
manque de régularité dans le remboursement des crédits octroyés. Malgré tout ceci, la
FINA BANK doit avoir des services de bonne qualité pour que sa clientèle soit
satisfaite des services prestés, dans le but de rendre saine sa situation financière voire
maximiser ses produits.
Une institution financière qui remplit ces critères (satisfaction de la clientèle,
maximisation des produits), est celle dont notre pays a besoin, parce que depuis les
années antérieures, nous avons vécu des situations monopolistiques, ce qui n'est pas
une bonne chose pour les clients qui veulent une satisfaction.
A partir de ce qui précède, nous avons voulu connaitre si la FINA BANK arrive à
satisfaire ses clients par ses divers services, et si ces derniers ont un impact sur la
maximisation de ses produits. Les questions suivantes de recherche ont été formulées :
4
KOTLER P et DUBOIS. B. Marketing management, 10ème éd. Publi-union, Paris, 1998.p. 37
4
1. Les clients de la FINA BANK sont-ils satisfaits des services qui leur sont
offerts ?
2. Le service à la clientèle de la FINA BANK joue-t-il un rôle dans la
maximisation des ses produits?
3. Hypothèses
Selon Raymond Quivy et Luc Van Compenhoud « Les hypothèses sont des réponses
provisoires et relativement sommaires qui guideront le travail de recueil et d’analyse
de données et devront par conséquent être testées, corrigées, et approfondies par le
travail»5
Partant de cette définition, nous avons émis deux hypothèses suivantes :
1. Les clients de la FINA BANK seraient satisfaits des services qui leur sont
offerts mais certaines failles devraient être corrigées par la FINA BANK.
2. Le service à la clientèle de la FINA BANK jouerait un rôle dans la
maximisation des ses produits.
Le choix de ce sujet a été inspiré par les observations faites dans certaines banques
commerciales dont l’efficacité et l’appréciation de la population tirent leur origine
dans le service à la clientèle. Nous comptons à l’issu de ce travail, donner des
recommandations et des conseils pour un meilleur service à la clientèle offert par les
banques commerciales moins organisés dans ce domaine.
Intérêt académique
La réalisation d'un travail de fin du cycle de licence est une activité nécessaire et
intellectuelle qui rentre dans le contenu du programme pour tout étudiant finaliste.
5
Quivy, R et Compenhoud V., Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, 2002,
p.123
5
Intérêt personnel
Intérêt scientifique
Ce travail pourrait être un outil de référence pour d'autres chercheurs dans le même
domaine ou dans un autre connexe.
5. Méthodologie de la recherche
Le concept méthode a reçu des définitions diverses selon différents auteurs. Pour
GRAWITZ, la méthode est comme un ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les
démontrent, les vérifient6.
Au cours de ce travail, nous avons utilisé différentes méthodes pour mener à bien notre
recherche. Les méthodes suivantes nous ont été d’une importance capitale.
6
GRAWITTZ, M., Méthode de sciences sociales, 4ème édition, Dalloz, Paris, 1979, p.
232
7
LALANDE et al, Management Public et Privé : Gestion et légitimité, Dalloz, Paris,
1974, P.4
6
Cette méthode nous a permis d’analyser comment les banques commerciales atteignent
leur efficacité à travers le service à la clientèle qui est un outil de productivité.
Cette méthode nous a permis d’analyser les informations recueillies sur terrain.
Cette méthode nous a permis de suivre dans le temps, l’évolution de la FINA BANK
S.A du point de vue socio- économique et financier.
5.2. Techniques
Pour mener à bien cette étude, nous avons fait appel aux techniques suivantes :
Grâce à cette technique nous avons élaboré le cadre théorique dans lequel se trouvent
certains concepts permettant de clarifier notre sujet de recherche. Cette technique nous
7
Lors de notre recherche nous avons utilisé deux sortes d’interviews : L’entretien
structuré et l’entretien non structuré.
L’enquêté répond à une série de questions dont le nombre, l’ordre et l’énoncé ont été
fixés à l’avance. Cette forme a été utilisée au moment de la recherche des informations
auprès des agents de la FINA BANK S.A et de la population environnante.
L’entretien est plus ou moins libre et caractérisé essentiellement par le fait que le
nombre et la formulation des questions que l’enquêteur pose ne sont pas fixés à
l’avance.
6. Délimitation du sujet
Dans le temps, notre sujet couvre la période allant de 2007 à 2009. Cette période nous
paraît suffisante pour analyser le rôle du service à la clientèle dans la maximisation
des produits de la FINA BANK.
7. Difficultés rencontrées
Comme on le dit souvent il n’y a pas de roses sans épines, au cours de notre recherche
nous n’avons pas manqué à nous confronter à certaines difficultés d’ordre financiers
sans oublier certains cas de réticence de la part des agents de la banque qui ne
voulaient pas nous livrer certaines informations relatives à notre recherche.
Sur le plan financier, l’insuffisance de moyens financiers ne nous a pas permis
d’atteindre tous les différents coins du milieu étudié pour mieux nous rendre compte
des réalités de l’impact du service à la clientèle sur la productivité des banques
commerciales.
8. Subdivision du travail
Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et théorique, dans lequel nous avons
défini les termes clés de notre travail et donner certaines généralités.
Pour permettre à nos lecteurs de mieux appréhender notre sujet, nous abordons dans ce
chapitre les concepts et théories relatifs à notre travail.
9
Comme le notait déjà Peel (1990), toutes les organisations, qu’elles soient du secteur
public ou privé, reconnaissent l’importance du service à la clientèle, bien que sa
définition soit trop fréquemment restrictive (Boehr, 2004). Pour Peel, un bon service à
la clientèle débute même avant que la transaction ait lieu, et comprend le climat qui
entoure l’étude de marché, le processus d’achat et de commande, la période d’attente
jusqu’à la livraison s’il y a lieu, l’emballage et la présentation du produit, le transport
et la logistique, la gestion des plaintes, le paiement et les mécanismes de récupération
des comptes en souffrance et tout l’ensemble des services après vente. On constate
que, pour cet auteur, l’horizon du service à la clientèle est très élargi.
Selon Boehr (2004), le service à la clientèle est une notion qui, à l’heure actuelle,
dépasse la simple et vague idée du service après-vente. Bien plus que cela, il s’agit
d’une application qui relève du secteur tertiaire et qui s’avère être présente dans toutes
les entreprises. Toute société, qu’il s’agisse d’une entreprise individuelle, d’une PME
ou d’une entreprise multinationale, pratique le service à la clientèle.
Pour Boehr (2004), il n’existerait donc pas une seule organisation qui propose ou pas
un service à la clientèle, lequel ne réside ni dans la fabrication ou l’achat d’un produit
pour le vendre ou le revendre, ni dans le fait de proposer des services, comme c’est le
cas dans l’industrie des services telle que nous la connaissons.
Bien au contraire, cette application que l’on trouve dans toutes les entreprises consiste
à accompagner, à suivre ou encore à guider le ou les prospects ou clients, dès l’entrée
d’un site Internet, d’un magasin, d’un magazine, d’une brochure, d’un dépliant ou de
tout autre support informationnel, afin de les mettre dans de bonnes dispositions et ce,
jusqu’à la sortie, en créant ainsi, chez le client ou le prospect, l’envie d’achat ou de
retour sur ce même vecteur d’information. Le but, selon cet auteur, est de prendre en
10
charge le client, de satisfaire ses besoins, ses attentes et de faire en sorte, soit qu’il ne
sorte pas les mains vides, soit qu’il revienne, soit qu’il développe, par le bouche à
oreille, l’image de marque ainsi que la renommée de l’entreprise. Car la finalité d’un
service à la clientèle, c’est, d’une part, de satisfaire le client et, d’autre part, d’attirer de
nouveaux prospects et, finalement, de les fidéliser.8
Coupet (1990) maintient que le service à la clientèle signifie avant tout une relation,
une relation humaine de qualité. Il s’agirait d’un pivot autour duquel les entreprises
déploient leurs ressources. Cet auteur le voit même comme une nouvelle fonction au
confluent du marketing et de la gestion des ressources humaines. En définitive, selon
Coupet (1990), la qualité de la gestion des ressources humaines et les gestionnaires du
service à la clientèle n’ont pas d’autre choix que de se définir comme des agents de
changement. Macaulay et Cook (1993) maintiennent que le service à la clientèle est la
clé du succès pour une organisation et que ce dernier consiste à :
• faire ce que l’on a dit que l’on ferait ;
• faire sa priorité de ce qui compte pour le consommateur ;
• trouver des façons de s’améliorer ;
• développer des contacts personnels positifs avec le consommateur ; et
• compter sur du personnel bien entraîné, motivé, qui travaille bien ensemble.9
8
Boehr, J.-L., Évaluation de la qualité du service à la clientèle, document de travail inédit, Département des
sciences de la gestion, Université du Québec à Trois-Rivières, printemps-été. 2004
9
Coupet, A. « Le service à la clientèle : De la stratégie de marketing à la gestion de la qualité », Revue Gestion,
novembre, 1990, vol. 15, nº 4, p. 27-36.
11
Un produit est un bien ou un service vendu par une organisation. En marketing, « c'est
la promesse faite par la firme de satisfaire un besoin, généralement moyennant un prix
13
En général, parmi les produits on peut distinguer les biens de consommation (et
services aux personnes) et les biens d'équipement (et services aux entreprises), et ce,
en fonction du type d'utilisateur (ménage) ou professionnel (entreprise), même si la
distinction est parfois difficile.
famille par la richesse de ses éléments nutritifs, un lait à moitié moins des
matières grasses permettant de profiter de tous les bienfaits du lait entier et un
lait sans cholestérol indiqué pour les personnes suivants un régime alimentaire
sans matières grasses, et ce afin de accroître sa part de marché.
Les dimensions des produits servent de lévier opérationnel à l'action mercatique. D'un
point de vue mercatique le produit a trois dimensions : une concrète, une fonctionnelle
et une psychologique. C'est la logique tridimensionnelle du produit ou aussi la logique
C.A.B: Caractéristiques; Avantages et Bénéfices.
Dimension fonctionnelle
Les banques sont des entreprises multi-productrices, et leurs produits présentent des
caractéristiques assez distinctes.
Les produits offerts par les banques présentent plusieurs spécificités, parmi lesquelles
on trouve :
- le caractère immatériel des produits bancaires qui ne sont pas soumis à l’usure
matérielle, ils résultent d’un travail de bureau. Ils sont faiblement soumis à
l’obsolescence. Leur vieillissement est long puisque certains dépôts et crédit
sont aussi vieux que la banque.
- le caractère hybride (ambigu) de la production bancaire, car les biens ne sont ni
collectifs ni privatifs, ils peuvent être les deux à la fois.
- l’ambivalence fonctionnelle des banques : la banque est à la fois une entreprise
de service du fait de l’activité de placement, conseil et financement et une
entreprise industrielle qui produise et gère des moyens de paiements.
- Le processus de production est continu : le banquier n’intervient que sur le
volume des taches à effectuer.
- Les produits bancaires sont identiques : la différence est introduite par les
banques au niveau marketing, elle porte sur l’habillage du produit.
- les produits bancaires sont proposés directement à la clientèle.
b) Caractéristique de la demande des produits bancaires
12
Licence Professionnelle Banque Groupe Formaposte : « Marketing bancaire » Université Montesquieu
Bordeaux 4
16
13
http://lpb.u-bordeaux4.fr/PDF/Support%20de%20cours/polylointier.pdf
17
• Crédit immobilier : un financement par emprunt destiné à couvrir tout ou partie d'un
achat immobilier, d'une opération de construction, ou des travaux sur un bien
immobilier existant.
• Compte sur chèque : ces comptes sont réservés aux particulier pour leur besoin
personnel. Ils enregistrent les différentes versements des titulaires ainsi que les retrait
y afférent.
• Les Comptes à terme : ces comptes reçoivent les dépôts à terme qui demeurent
bloqués jusqu’à l’échéance fixé au moment de l’ouverture de compte.
• Plan retraite : Plan d'épargne retraite populaire est un contrat d'assurance vie
associatif, souscrit de façon individuelle et facultative.
Il est accessible à tous et permet de se constituer un complément de revenu pour la
retraite, en effectuant tout au long de l'activité salariée, des versements libres ou
périodiques, sans obligation de verser un minimum annuel. Les cotisations déposées
sur le plan ne sont pas récupérables avant la retraite, sauf en cas d’invalidité,
d’expiration des droits au chômage ou de liquidation judiciaire.
• capital d’éducation
• les virements : est l’opération bancaire par laquelle le compte d’un déposant est sur
l’ordre écrit de celui-ci, débité pour un montant destiné à être porté au crédit d’un autre
compte.
Les produits bancaires sont des produits techniques, dont la mise au point est souvent
influencée par la réglementation (fiscale par exemple). Pour autant, les banques
prennent en compte les réelles attentes du client et les critères de choix établis par
celui ci.
1.2.1. Définitions
Les auteurs qui se sont appliqués à définir la banque sont unanimes quant à la
difficulté d'une définition à la fois claire, exacte et compléter que cette difficulté réside
dans le fait qu'il n'est pas possible de résumer les diverses opérations de banque dans
une formule lapidaire que la notion de banque est variable et qu'elle peut différer d'un
pays à un autre, suivant le régime dans lequel s'exerce l'activité. Cette notion aussi,
s'étend à mesure qu'évolue la sphère économique dans laquelle les banques gravitent.
1413
. WAUTHY, E et DUCHESNE, P., Economie financière, Ed. la procure, Namur 1983, p9
15
. MICHELLE de M., Economie bancaire, édition la découverte, 1999, p176
16
. MINIPRISEC, Technique du commerce intérieur, IMPRISCO, Kigali, 1986 p155
17
.DALLOZ, Lexique d’économie,8eme édition p326
20
Après avoir défini le concept banque il convient de faire une distinction entre une
banque et une institution financière.
En effet, nous attendons par une institution financière « toute personne qui sert
habituellement d’intermédiaire financier, en tant que opération d’investissement, de
placement des crédits, de bourses ou d’échange»
Quant aux banques, ce sont les établissements qui, de façon habituelle reçoivent des
fonds du public et accordent des crédits.
Ainsi donc, seules les banques peuvent recevoir des fonds du public et peuvent les
affecter à leur tour tandis que les établissements financiers, eux, n’utilisent que leurs
fonds propres dont les capitaux propres et étrangers. Partant de ces explications il faut
avoir à l’esprit que toute banque est une institution financière mais que toute
institution n’est pas nécessairement une banque.
Les banquiers étaient déjà connus dans l’antiquité. La fonction des échanges était
assez développée dans l’antiquité Gréco- latine. Dans la civilisation de Babylone à
Mésopotamie, les banquiers jouaient le rôle de changeurs de monnaie.
Au Moyen âge, leur fonction s’élargit. A part les opérations de change, les banquiers
effectuèrent les opérations de paiement d’une ville à l’autre au moyen de lettre de
change. Progressivement les banquiers ont assuré la garde des dépôts de monnaie
métalliques, or et argent, contre remise d’un certificat de dépôt, le reçu.
Ce document allait être le précurseur de billet de banque, instrument de paiement et
instrument de crédit. Les certificats de dépôts, transmissibles par voie d’endossement
furent bientôt utilisés par leur propriétaire comme moyens de paiement de leurs dettes.
21
La revue de littérature nous montre que les premières banques du Moyen Age ont été
créées dans les villes commerciales telles que Venise en 1757, la banque d’Amsterdam
en 1609 et la Banca du San Gréorgio.
La banque moderne est apparue avec la première révolution industrielle de 18e et19s .
« Pour faire face à la demande croissante des capitaux nécessaires à l’exploitation de
l’activité économique, les banques sont devenues des organismes de crédit » 18
Les banques exercent depuis les siècles un rôle important dans l’évolution des pays
industrialisés. Qu’il s’agisse de faciliter le commerce, de financer les infrastructures ou
des investissements créateurs de richesses, elles ont toujours été des acteurs
omniprésents dans la vie économique. En cas même d’absence de marchés financiers
développés dans l’activité économique, les banques sont prêtes à intervenir.
Sur le plan économique, le rôle de la banque revêt une grande importance dans ce sens
que des petits capitaux isolés et non productifs peuvent être réunis pour former de gros
capitaux propres à jouer un rôle productif dans l’économie.
Les banques jouent donc, le rôle d’intermédiaire entre ceux qui possèdent des
capitaux dormants improductifs et ceux qui ont besoins de capitaux pour les investir.
Leurs interventions dans le commerce sont déterminantes pour le développement
économique du pays.
18
MORICHO, N., Cours d’institution et marché financier, ULK, 2004
22
Ainsi une fois, les crédits consentis, les banques facilitent aux agriculteurs et artisans,
le financement de leurs équipements ; aux commerçants qui ne disposent pas de
capitaux suffisants, l’importation de quantités massives de marchandises ; aux
entrepreneurs, le financement de leurs fabrications depuis l’achat des matières
premières jusqu’à la vente des produits finis.
Bref, les banques se situent donc au centre de toutes les activités économiques,
commerciales et financières. La banque est le trait d’union entre les agents
économiques ayant une capacité financière excédentaire et les agents en besoin de
financement, les épargnant qui cherchent à fructifier leur argent soit à en éviter la
tentation de dépenser, soit à le préserver du vol et les agents économiques à la
recherche des crédits pour financer leurs activités.
Autour de ces trois agents économiques (épargnant- banquier- investisseur) se
gravitent toutes séries d’activités tant à l’échelle nationale qu’internationale.
Quant à la fonction de la banque signalons qu’au lieu de conserver leur argent dans
leurs caisses, la plupart des personnes qui ont une activité industrielle, commerciale ou
autre déposent leurs fonds soit en banque où elles se font ouvrir un compte de dépôt,
soit à l’office des chèques postaux où elles se font ouvrir un compte de chèque postal.
Ainsi, parmi les multiples fonctions que remplit la banque dans le cadre de la vie
économique, il y en a deux qui constituent le fondement même de son activité
financière. D’une part, la banque collecte de l’argent pour lequel elle paie des intérêts
et d’autre part, elle le distribue à ceux qui elle accorde des crédits, elle utilise ces
dépôts pour accorder des crédits à ses clients, à ceux qui empruntent et qui doivent le
rembourser ultérieurement avec les intérêts. A part ces deux fonctions principales, le
secteur bancaire joue un rôle non moins important dans le commerce international en
facilitant par exemple le transport de moyens de paiement.
Il est bon de recourir à une telle banque car l’argent déposé est à l’abri des risques de
perte, d’incendie et de vol. En outre, on peut demander à la banque ou au centre de
chèques postaux d’encaisser les paiements de ses clients envers ses créanciers.
Chaque Etat se réserve en principe, le droit d’émettre les billets à une seule banque ou
institution d’émission. Celle-ci est communément appelée « Banque centrale » ou
« Banque d’émission « Une banque centrale est un établissement financier chargé de
frapper les pièces métalliques et d’émettre des billets de banque dans un territoire
19
bien déterminé »
Selon leur spécialisation, les banques sont généralement classées sous trois catégories
à savoir : les banques centrales, les banques de dépôts et les banques spécialisées.
Ces dernières sont dites spéciales à cause de leur fonctionnement qui les différencie
souvent des banques commerciales. En principe, ces banques ne reçoivent pas des
dépôts du public. Elles accordent plutôt des prêts à partir de ligne de crédit extérieur
ou provenant de l’Etat.
19
NGABOYISONGA, R., Cours de services financiers et banque d’affaires, ULK, 2004
24
Sous cette classification, on trouve les banques régionales ou locales, les banques à
succursales multiples et les banques internationales, par exemple le BIRD (Banque
Internationale pour la Reconstruction et le Développement) à Washington et la BRI
(Banque des Règlements Internationaux).
La Banque Centrale
D’après KIGABO C « Les banques de dépôts sont celles dont l’activité principale
consiste à recevoir du public des dépôts de fonds à vue ou à terme et à effectuer des
opérations de crédits. Ces banques accordent des crédits avec de fonds que les clients
les ont confiés »21
Comme nous l’avons vu, ces institutions ne reçoivent pas de dépôts du public mais
elles accordent des prêts à partir des lignes du crédit extérieur ou provenant de l’Etat.
20
MINIPRISEC, Technique du commerce intérieur, IMPRISCO, Kigali, 1986 p155
21
KIGABO, C., Impact socio-économique de la participation de la banque Rwandaise de
développement au financement de l’économie Rwandais, Kigali, 2005
25
Une autre banque à vocation spécifique rencontrée au Rwanda est l’Union de Banques
Populaire du Rwanda (UBPR). Elle diffère des autres banques parce que c’est en fait
une coopérative. Les banques populaires ont été créées en août 1975 ayant comme mot
d’ordre coopération, sécurité et prospérité.
Les services diffèrent des produits par au moins trois aspects, obligeant l’entreprise à
s’adapter. Les trois principales différences sont :
• Les services sont intangibles. À l’inverse d’un objet, ils ne peuvent être
manipulés, comme c’est le cas d’un contrat d’assurance, par exemple.
• Les services sont périssables. Il est impossible de les stocker en attendant que
les clients viennent les acheter. La coiffeuse qui n’a pas de clients peut lire son
journal, mais, pendant ce temps, elle ne coiffe pas et ne gagne pas son salaire.
26
La notion de produit englobe souvent celle de service, et vice versa. Par exemple, un
fabricant de patins offre une garantie sur ses produits (service) et une compagnie
d’assurances publie un document écrit qui sert de preuve de la couverture d’assurance.
En raison de l’importance des services dans notre société, l’expression
commercialisation des services a désormais remplacé le néologisme servuction, un
mot forgé par la contraction des termes service et production. Enfin, rappelons que le
service à la clientèle est un sous-ensemble des services en général.
1.3.2. Les activités du service à la clientèle
pour d’autres. Mais peu importe, au-delà de ces différences sémantiques, ce qui
compte, c’est de répondre aux besoins du client !
L’organisation de l’entreprise doit placer le client au cœur de ses préoccupations, et le
service client au centre de la philosophie de gestion de l’entreprise (figure 1).
La première composante d’un bon service au client concerne d’abord les personnes
chargées d’offrir ce service (ressources humaines), la façon de les recruter, de les
motiver, de les former, de les évaluer, etc.
23
http:// www.ikea.com/ms/fr_CA/
31
généralement appel à des outils informatiques, et dont le but est de «mieux connaître
chacun de ses clients individuellement, de manière à le servir avec le maximum
d’efficacité, et, en fin de compte, à maximiser ses revenus12 ».
Le client demeure fidèle à son fournisseur tant qu’il a l’impression que ses gains
(qualité, satisfaction, bénéfices en termes de produits et services) sont supérieurs à ses
coûts (financiers et non financiers). Une relation à long terme permet au fournisseur
avisé d’offrir de meilleurs produits et services grâce à sa grande compréhension des
besoins de son client. Il peut lui offrir des traitements de faveur qu’il n’offrirait pas à
de nouveaux clients qu’il connaît moins. Une relation à long terme permet d’établir
une confiance mutuelle. Le client sait que son fournisseur ne le laissera pas tomber en
cas de nécessité ; inversement, le client ne changera pas de fournisseur par simple
caprice. Cette confiance réciproque réduit le stress associé aux affaires.
En conservant ses clients, l’entreprise réduit ses coûts et accroît sa rentabilité. Cette
diminution des coûts résulte des commandes régulières que passent les clients
habituels. Le personnel de l’entreprise sait exactement comment traiter ces
commandes devenues routinières, ce qui minimise les erreurs et leurs coûts (financiers
et affectifs). La régularité des ventes simplifie la gestion, et l’entreprise est en mesure
de prévoir plus facilement ses propres besoins en personnel, en produits et services, ou
son fond de roulement, par exemple. N’oublions pas qu’un milieu de travail moins
stressant accroît la qualité de vie au travail et permet à l’entreprise de garder ses
33
Il y a une différence entre des clients qui se déclarent satisfaits et des clients fidèles.
Frederick Reichheld indique dans un article du Harvard Business Review24 que 65 à 85
% des clients qui se disent « satisfaits » peuvent cependant passer à la concurrence.
Satisfaire le client n’est qu’une des étapes de la fidélisation. Une importante part de
marché ne représente donc pas un indicateur fiable de la loyauté des clients ! Plusieurs
raisons peuvent expliquer pourquoi une entreprise a conquis une importante part du
marché, mais si elle n’arrive pas à fidéliser sa clientèle, elle aura toute la peine du
monde à conserver sa part du gâteau.
24
www.hbsc.harvard.edu
25
www.Costco.com
34
Bonidollars pour acheter des produits d’assurances Desjardins, des produits financiers
Desjardins, des voyages, des primes, des billets de spectacle, etc.
Ce type de programme de fidélisation de la clientèle encourage les clients à concentrer
leurs achats chez ce fournisseur qui les remercie en leur offrant des rabais
supplémentaires. Remarquez la synergie que Desjardins obtient en dirigeant un client
qui désire utiliser ses Bonidollars de la division carte de crédit vers sa division
assurances.
L’entreprise tente de fidéliser ses clients à long terme. Idéalement, un bon client fidèle
est celui qui :
• Concentre ses achats dans la même l’entreprise.
• Utilise les services de financement offerts par l’entreprise.
• Contribue à la mise au point de l’offre de produits et services de l’entreprise :
- en exprimant ses besoins, son opinion ;
- en participant aux sondages de l’entreprise ;
- en acceptant les prototypes de l’entreprise ;
- en collaborant avec les représentants de l’entreprise ;
- en acceptant que des clients potentiels viennent le rencontrer pour
obtenir des témoignages ;
- en recommandant des clients potentiels.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA FINA BANK ET APERCU SUR
SON SERVICE A LA CLIENTELE
La FINA BANK est une société anonyme dont le siège social est établi à Kigali,
capitale de la République du Rwanda à l’adresse détaillée ci-après :
- Boulevard de la Révolution, nº 20 ;
35
2.2.1. Vision
La vision de la FINA BANK est d’être la première banque qui va fournir de meilleurs
services à sa clientèle et opérer dans tous les pays de la Communauté d’Afrique de
l’Est, à savoir le RWANDA, KENYA, TANZANIE, UGANDA et BURUNDI.
2.2.2. Mission
2.2.3. Valeurs
La FINA BANK s’est engagée à atteindre les valeurs ci-après, rassemblées dans le mot
Afrique, en anglais «AFRICA» et qui se résume comme suit :
- Travailler ensemble et en équipe
- Encourager la vérité et toujours professionnel
- Etre responsable à la plus large communauté
- Etre intègre et honnête
- Avoir une clientèle orientée
- Etre des agents pour le changement et l’innovation
La Banque Continentale Africaine (Rwanda) S.A, aujourd’hui FINA BANK S.A a été
constituée le 31 mars 1983 sous la forme d’une Société à Responsabilité Limitée, avec
un capital social de 100.000.000Frw.
En 1995, pour la relance de ses activités après la guerre, les actionnaires portent le
capital social de 200.000.000Frw à 500.000.000Frw.
La FINA BANK S.A est une banque qui a débuté ses activités au Rwanda en
décembre 2004. Elle est une institution bancaire dont les actionnaires majoritaires sont
basés au KENYA. Le nom FINA BANK signifie «Finance Institution of Africa».
Le capital social initial de la FINA BANK approuvé par l’Assemblée Générale est de
1.500.000.000Frw reparti en 750.000 actions de 2.000Frw chacune et détenu en
majorité par :
- FINA BANK LTD = 54.55 % basée au Kenya
- E. B. G. = 27.27 % basée au Botswana
- Etat Rwandais = 18.18 %
L’assemblée générale est l’organe suprême de la banque. Elle est constituée des
délégués élus dans chaque secteur qui compose la banque. Il revient à cet organe la
prise de toutes les décisions relatives au bon fonctionnement de la banque.
Elle a les pouvoirs les plus étendus pour faire ou ratifier les actes qui intéressent la
société. Les décisions adoptées, sont obligatoires pour tous, même pour les absents.
Il existe dix départements au sein de la FINA BANK dont Six rattachés à la Direction
Générale, un au bureau permanent du Conseil d’Administration tandis que trois autres
sont sous la supervision du Directeur Général Adjoint.
♦ Département des Opérations & IST : les opérations ont la mission de s’assurer que
la FINA BANK met à la disposition de sa clientèle, des services conformes aux
standards internationaux tandis que l’IST (informations, systèmes et technologies)
communément appelés, «service informatique», est chargé d’informatiser tous les
services de la banque et de la doter avec programmes et logiciels performants afin de
fournir un service de qualité à la pointe de la technologie
une intégration effective des employés dans différents services et ainsi, mettre à la
disposition de la banque une main d’œuvre efficace.
♦ Département de l’Administration des Crédits : Ce département a pour mission,
l’analyse des dossiers de crédits étudiés par les Gestionnaires de comptes en premier
lieu, ensuite procéder à la comptabilisation des crédits et d’autres facilités accordées et
enfin administrer et gérer tous les documents importants en rapport avec les crédits
accordés par la banque.
♦ Département Juridique : ce département veille à la rédaction des actes et des
contrats de manière à minimiser les risques de la banque relatifs aux prêts. Ce
département donne aussi ses appréciations, avis et conseils à la direction pour certains
dossiers importants concernant les activités de l’association des banques au Rwanda,
ABR en sigle.
Notons que la FINA BANK (Rwanda) dispose à ce jour les agences dans des locations
suivantes :
• Agence Kigali (Siège) : 20 Boulevard de la Révolution, Ville de Kigali
• Agence de Remera : Remera, Kigali
• Agence de Kibungo: Kibungo, Province de l’Est
• Agence de Kibuye: Kibuye, Province de l’Ouest
• Agence de Gisenyi: Gisenyi, Province de l’Ouest
• Agence de Ruhengeri : Ruhengeri, Province du Nord
• Agence de NYIRANGARAMA: Nyabugogo, Province du Nord
• Agence de Gitarama: Gitarama, Province du Sud
Il existe différents produits offerts aux clients à la FINA BANK, dans cette partie,
nous allons, développer et analyser :
• les produits et services existants qui ont fait l’objet d’une amélioration
progressive pour mieux s’adapter aux multiples besoins de la clientèle et
• les produits et services nouveaux que la FINA BANK a introduits sur le
marché.
2.7.1.1. Caisses
Au niveau de caisse, les imprimés produits par la banque doivent être fiables et
sécurisants. L’innovation la plus remarquable au niveau de caisses est le passage du
41
- le comptage à la main est généralement lent alors que les clients cherchent
toujours à gagner du temps pour faire d’autres choses ;
- le comptage de faux billets que le caissier ou la banque doit payer, une fois
remarqués lors de paiements aux clients ou de versements à la BNR;
Les statistiques actuelles montrent que le chèque est l’instrument de paiement le plus
utilisé au Rwanda après les espèces26. Toutefois, son paiement dépend de la solvabilité
des tireurs, car quelques fois, les comptes de ces derniers peuvent accuser des soldes
insuffisants. En plus de cela, les bénéficiaires des chèques manifestent un
comportement d’indifférence du fait que les chèques peuvent être utilisés
frauduleusement.
Pour faire face à ce dernier cas et rassurer ses clients, la FINA BANK a innové la
procédure de confection manuelle de ses carnets par l’impression automatique sur une
machine moderne au sein de la banque.
Risques et Inconvénients des anciens carnets :
26
BNR, Rapport annuel, 2004, p 109
43
Pour redynamiser les services de caisses, deux ATM et vingt cinq POS ont été installés
principalement en ville de Kigali et d’autres à Ruhengeri, à Gisenyi et Kibuye.
Les avantages liés à ces innovations sont multiples et bénéfiques tant pour la banque
que pour les clients. Nous pouvons citer entre autres:
- pour les détenteurs des cartes, plus besoin de se promener avec des espèces dans
les poches ou des chéquiers en main là où sont installés les POS et ATM;
- réduction des queux aux niveaux des guichets ;
- les opérations de retraits de fonds s’effectuent toutes les heures souhaitées par
les clients indépendamment de temps d’ouvertures des banques ;
- pas d’inquiétude concernant les voleurs après retraits au niveau des guichets ;
- transfert d’argent entre acheteurs et vendeurs sans manipulation des espèces.
2.7.1.4. Le Moneygram
27
BERNET- ROLLANDE Luc, Principe de technique bancaire, 20è éd. Dunod, Paris, 1999,
p.53
44
Pour recevoir de l’argent, le bénéficiaire n’a pas besoin d’avoir un compte bancaire à
la FINA BANK, ni d’être de nationalité Rwandaise. Il n’a pas besoin non plus d’aller
chercher les échangeurs ou les bureaux d’échanges pour convertir son argent en
monnaie locale. Le client se présente aux guichets avec sa carte d’identité ou son
passeport, le code reçu de l’étranger composé de 8 chiffres et il est, en quelques
minutes servi.
Pour envoyer de l’argent à l’étranger, le client se présente aux guichets avec la somme
à transférer en US dollars, le nom et adresse du correspondant. Apres saisie de données
dans le system, le client reçoit le code qu’il peut envoyer pour que le bénéficiaire se
présente à la banque la plus proche pour toucher la somme en devise utilisée dans le
pays où il se trouve.
L’enjeu est aussi pour les IMF, par ce type d’outils, de pouvoir mieux s’adapter aux
besoins spécifiques la clientèle encore peu desservie, et en particulier : le leasing est
un produit assez intéressant pour cibler les micro et très petites entreprises, qui opèrent
dans le secteur informel et ne peuvent pas bénéficier des avantages de l’amortissement
des équipements.
Son application en milieu rural est également une piste pertinente, pour le financement
de petites entreprises agricoles.
Le leasing connu par beaucoup de gens comme crédit-bail est un produit qui a été
introduit et mis à la portée de la clientèle rwandaise pour la première fois par la FINA
BANK. C’est un moyen de financer les équipements requis par les hommes d’affaires
et les particuliers. Le client qui désire le financement contacte son fournisseur, négocie
le prix, les termes et autres conditions de livraison de l’équipement. Cependant,
28
Site Internet, http://www.lamicrofinance.org, consulté le 11 novembre 2006.
46
Le middle month et le sésame sont des produits offerts aux clients salariés qui se
différencient et qui sont opposés du fait que l’un met le compte client en débit tandis
que l’autre le met en crédit.
47
Le middle month ou mid-month est une avance accordée aux clients salariés pour leur
permettre de faire face aux dépenses imprévues sous forme de quinzaine.
C’est un découvert temporaire pouvant aller jusqu'à une année qui permet au salarié de
toucher automatiquement et cela avant la fin de chaque mois 50% de son salaire
mensuel net sans aucune autre garantie, excepté le transfert de son salaire sur le
compte.
2.7.2.4. Le Sesame
Le Sesame est une convention par laquelle un client salarié s’engage à constituer à la
FINA BANK pendant une certaine période, une épargne préalable qui donne droit à un
crédit.
- L’épargne préalable est constituée par des prélèvements mensuels de 10% sur le
salaire net. La FINA BANK rémunère le compte épargne deux fois l’an après
une période de six mois au taux de 6,5 % l’an. La constitution de l’épargne se
fait toujours pendant la période du remboursement du crédit.
- Le client salarié est éligible au crédit après 10 mois d’épargne à la FINA
BANK. Le montant du crédit est son salaire net multiplié par 4 pour une
période de 24 mois maximum au taux de 16 %. Pendant la durée de
remboursement du crédit, le compte épargne continue à être alimenté. Au terme
du remboursement du crédit, l’adhérant est libre de solliciter un nouveau crédit
ou de sortir du système épargne SESAME.
2.7.2.5. Le SWIFT
Le swift est un réseau interbancaire qui offre des services diversifiés notamment :
- Les transferts de devises de comptes en comptes entre la FINA BANK et ses
correspondants étrangers ;
- Les transferts vers l’étranger ou de l’étranger vers le pays en faveur de clients
de la banque ;
- La confirmation de paiement ou autres modifications des crédits
documentaires ;
- L’envoi des ordres de clients, des réclamations, des recouvrements, des
changements de code d’identification d’accès aux systèmes et autres.
Certains dépôts à vue des clients que la banque apprécie comme importants sont
rémunérés dans le but de rendre fidèle cette catégorie. Cette appréciation dépend de
l’importance de volume des transactions générées par les comptes de ces clients, de la
valeur moyenne de soldes en comptes ou tout simplement sur demande de clients eux-
mêmes compte tenu l’influence de leur position stratégique ou leurs pouvoirs
financiers dans le milieu bancaire.
Dans l’expansion des activités bancaires et financières, il est utile de souligner les
mutations qui se font au niveau des canaux de distributions des produits bancaires
grâce aux progrès technologiques énormes de la téléinformatique menant à la
29
BERNARD Y & COLLI JC, Op. Cit., p. 1310
49
2.7.3.1. Le Microbanker
Pour répondre aux exigences de la clientèle, La FINA BANK est connectée sur un
réseau unique dans toutes les autres banques locales. Ce réseau est ondulé, moderne,
du type «Réflexions pour UNIX et sessions Digitales» et a une capacité de gestion de
45 postes de travail pouvant effectuer toutes les opérations bancaires en temps réel
(on-line) tant au niveau de la Direction Générale que pour toutes les agences situées à
l’intérieur du pays.
Ce progiciel à multiples fonctions permet aux utilisateurs qui sont les opérateurs, les
autorisateurs et les administrateurs du système d’effectuer toutes les transactions
comptables et extra comptables au sein de la Banque, entre autres :
- la génération des toutes les informations sur la clientèle,
- les lignes de crédits accordés aux clients
- la gestion de la comptabilité interne,
- les informations sur tous les engagements,
- la conversion des monnaies étrangères, les taux, les adresses swift et telex,
- les amortissements, les balances des tous les comptes, etc.
Mais aujourd’hui ce service n’existe plus, il a été remplacé par « EQUINOX » qui a
une capacité de gérer tout le personnel c'est-à-dire tous les agents peuvent entrer dans
ce système.
Pour servir de l’argent aux clients, effectuer de transferts des fonds ou exécuter
d’autres instructions reçues des clients, les opérateurs de saisie doivent s’assurer que
30
MIKDASHI Z, Op. Cit., p. 68-69
50
les signatures de clients sont correctes avant de payer ou passer des écritures sur les
comptes.
- Les signatures des clients sont visibles sur écrans avec photos des clients.
- Les numéros de téléphone et adresses ;
- Les noms de mandataires et autres instructions telles que les limites, les
pouvoirs, les plafonds et les recommandations spéciales sur les comptes.
2.7.3.3. Le out look
Le out look est utilisé pour faciliter la communication interne en réduisant les coûts
pour la banque et en augmentant la vitesse de transfert des informations diverses
reçues de la clientèle et des autres agents. Il s’agit de :
Comme nous l’avons souligné, le cadre de notre étude est la FINA BANK S.A. Il
convient de décrire notre échantillon, sa répartition selon l’âge, son niveau d’étude et
la fonction exercée car ces données ont une influence sur les données d’enquête.
3.1.1. Echantillonnage
31
MUCHELLE de M., Economie bancaire, éd, la découverte, 1999
32
DE LANDSHEERE, G., Introduction a la recherche en éducation, Armand Colin, Paris,
1982
52
Pour déterminer la taille de notre échantillon nous avons tenu compte de la méthode de
la détermination de l’échantillon d’Alain BOUCHARD33.
Ainsi notre univers étant de 12820 personnes, la formule qui a été appliquée pour
trouver la taille de l’échantillon est la suivante :
n n N ×n
nc = = =
1+ n N +n N +n
N N
nc : taille de l’échantillon
33
BOUCHARD, A., Initiation à la recherche, UNR, Butare, 1999
53
D’après ce tableau l’âge de nos enquêtés est compris entre 20ans et plus de 45ans.
L’effectif de ceux qui ont l’âge compris entre 20 et 29 ans sont au nombre de 22 soit
24,1%. Les enquêtés ayant l’âge compris entre 30 et 34 ans sont au nombre de 18 soit
19.8%. Ceux qui ont l’âge se situant entre 35 et 39 ans sont au nombre de 15 soit
16,5%. Ceux qui ont l’âge compris entre 40 et 44 ans, 45 et plus de 45 ans
représentent chacun 19.8%.
Légende :
P : Primaire
PO-P1 :Post-Primaire
Sec. : Secondaire
Sup. : Supérieur
Tot : Total
Ag-El : Agriculture et élevage
C : Commerçant
A.E : Agent de l’Etat
A.F : Autres fonctions
D’après ce tableau, nos enquêtés ont un niveau d’études varié. Ceux qui ont fréquenté
l’école primaire sont au nombre de 15 soit 16.5%, 28 personnes ont fait l’école
secondaire et n’ont pas terminé tout le cycle, 26 personnes ont un niveau des
humanités secondaires tandis que 22 seulement ont fréquenté l’enseignement supérieur
et universitaire. Le niveau d’études est aussi un facteur de l’emploi exercé, ce qui veut
55
Ainsi parmi nos enquêtés 25.3% sont des agriculteurs- éleveurs, 50.5% des
commerçants, 9.9% des agents de l’Etat et 14.3% exercent d’autres fonctions comme
le chauffeur, coiffeur et journalier à plusieurs métiers.
Rappelons que dans la plupart des cas au Rwanda lorsque on est même chômeur on a
tendance à être appelé agriculteur ce qui peut signifier qu’il y a même parmi les
enquêtés les chômeurs qui se sont attribués la fonction d’agriculteurs- éleveurs.
D’après ce tableau nous remarquons que les hommes constituent la majorité des
personnes enquêtées soit 71.4% ; les femmes sont au nombre de 26 soit 28.6%.
Pour vérifier notre première hypothèse, nous avons distribué des questionnaires aux
agents et aux clients de la FINA BANK dans le but de porter un jugement aux
différents Services offerts par ladite banque. Cela nous a permis de confirmer, nuancer
ou infirmer notre première hypothèse.
En vue de mesurer la qualité des services offerts par la FINA BANK SA, branche de
Kigali nous avons mené une enquête par échantillonnage auprès des clients qui ont
bénéficié des services de la Banque (Retrait, dépôts et crédit) et nous avons posé des
questions aux clients de la Banque.
Les résultats recueillis au cours de cette opération d'enquête sont présentés dans les
pages suivantes et portent sur les cinq indicateurs majeurs de la qualité.
Le service à la clientèle
commençant par le service clientèle. Nous avons soulevé les questions ci-après auprès
des personnes qui la fréquentent :
1. Tirez vous une satisfaction de la part des services rendus par la section du service à
la clientèle ?
2. Que pensez-vous de l'accueil et du règlement des doléances au sein de la FINA
BANK?
Les réponses données par nos enquêtes ont été synthétisées dans les tableaux ci-
dessous :
Tableau 4 : Appréciation des enquêtés sur la qualité des services à la clientèle
Réponses Effectif %
Très bonne 16 17.6
Bonne 73 80.2
Médiocre 2 2.2
Total 91 100
Source : Résultats de notre enquête, Kigali 2009
Les résultats que nous avons recueilli sur la qualité des services à la clientèle montrent
que 80.2% des enquêtés considèrent que la qualité des services offerts par la FINA
BANK est bonne, 17.6% des enquêtés jugent que la qualité des services offerts par
cette banque est très bonne. Par ailleurs, le niveau médiocre de la qualité est soutenu
par 2.2% des enquêtés.
Total 91 100
Source : Résultats de notre enquête, Kigali 2009
Ce service est généralement bon au sein de la FINA BANK Kigali .Par doléances, il
faut attendre des réclamations, des plaintes et des souhaits. La façon dont elles sont
accueillies et résolues a été apprécié de manière suivante : Les résultats que nous
avons récoltés sur l'accueil des doléances et leur règlements au près de nos enquêtes
montre que 71.4% des enquêtés considèrent que l'accueil des doléances et leur
règlements n'est que bonne et 6 enquêtés soit 6.6% affirment que ce service est très
bon.
Par ailleurs, le niveau médiocre de l'accueil des doléances et leurs règlements est
soutenu par 20 enquêtés soit 22% des enquêtés en disant que leur besoin ne sont pas
clairement énoncés et exprimés dans les réunions du conseil d'administration, au cours
des assemblées générales tenues régulièrement avec tous les membres.
Le service de caisse.
Dans la FINA BANK Kigali la section des services de caisse est chargée
principalement de faire les opérations de versement et de retrait sur le compte des
clients et d'autres opérations de sortie de fonds et entrée de fonds.
Comme la banque est informatisée, toutes les données sont dans la machine et
contrôlées par un logiciel avec lequel chaque service a son menu de travail.
Le service de la caisse de la FINA BANK Kigali présente certaines particularités suite
à la grande fréquentation des masses pour les opérations de dépôts et de retrait étant
donné son emplacement favorable.
La question que nous avons posé à nos enquêtés était formulée de manière suivante :
«Comment estimez-vous le moment d’attente que vous observez avant d’être servi ? »
Le tableau dans lequel nous avons présenté les résultats de nos enquêtés nous montre
que 18.7% des enquêtés se lamentent sur la longue durée d'attente que prend le temps
d'accéder au guichet et être servi. Très peu sont les enquêtés qui considèrent que cette
durée est courte. Soit 12.1%. Durant notre enquête on a trouvé que la banque crée un
guichet de VIP c.à.d. les guichets réservés pour les bons clients en vue de les
encourager dans leurs opérations avec la banque.
Le service de crédit.
Le cas qui cadre avec la satisfaction des personnes qui fréquentent ce service de la
banque a été soulevé par la question que nous avons posé aux enquêtés.
Cette question était formulée de la manière suivante :<< comment appréciez vous la
qualité des services que la section des crédits vous offre ?>>
Les avis sur cette question ont, encore une fois été synthétisée dans le tableau que nous
présentons ci-dessous.
60
Tableau 7 : Avis des enquêtés sur la qualité des services au crédit au Sein de la
FINA BANK Kigali
Réponses Effectif %
Très satisfaisante 20 22
satisfaisante 61 67
Insatisfaisante 10 11
Total 91 100
Source : Résultats de notre enquête, Kigali 2009
Nous avons récolté l'appréciation de la qualité des services que la section de crédit
octroie aux personnes qui fréquentent la FINA BANK Kigali, 22% des enquêtés
considéraient que ces services sont très satisfaisants. Pour d'autres considérations, 61
personnes soit 67% des enquêtés ont prouvé que c'est satisfaisant et seulement 10
personnes soit 11% ont dit que ces services sont insatisfaisants.
Le service de la comptabilité.
Notre question était la suivante sur l'état de la qualité de ces services :<<Est-ce que les
services offerts par la comptabilité sont rapides ?>>
Les réponses sur cette question ont, encore une fois été synthétisée dans le tableau que
nous présentons ci-après.
Très rapides 60 66
Moins rapides 24 26.3
Lent 7 7.7
Total 91 100
Source : Résultats de notre enquête, Kigali 2009
Nous avons constaté que parmi 91 enquêtes, 60 soit 66% disent que les services qui
leur sont offerts, sont très rapides, 24 soit 26.3% disent que c'est moins rapides et 7
soit 7.7% disent que c'est lent.
Les données de ce tableau nous montrent que 93.4% des clients de la FINA BANK
Kigali sont satisfaits de l'accueil et du comportement du personnel en contact. 6.6%
62
Nous pouvons affirmer sans erreur que plus on est proche de son client, mieux on le
comprend et on le qualifie intimement et mieux ça vaut c'est presque une évidence. Par
ailleurs , au delà des considérations objectives qu'un client peut avoir sur un service,
ses caractéristiques techniques et ses performances, son prix, son rapport
qualité/performance/prix, etc. on observe qu'une grande majorité des clients mettent
aussi implicitement ou explicitement, l'accent sur la qualité de la relation avec le
fournisseur : ils veulent du respect, de la considération, de la personnalisation, de
l'humour, du sourire, etc. Dans notre monde un peu fou, l'on maintient que le
consommateur est très souvent prêt à payer un peu plus cher pour cette petite lueur
d'humanité.
Dans cette section, nous allons voir l'implantation de la politique qualité dans la FINA
BANK Kigali et comment les cadres supérieurs de ladite société comprennent cette
politique.
Le tableau 10: L'existence de la politique qualité
Pouvez-vous nous dire si à la FINA BANK vous avez un service qui s'occupe de la
politique-qualité des services?
Réponses Effectif Pourcentage
Oui 2 100
Non 0 0
Total 2 100
Source : Résultat de notre enquête, Kigali, Décembre 2009
Selon les normes d'ISO 9001, l'organisation doit améliorer en permanence l'efficacité
du système de management de la qualité. C'est dans ce sens que la FINA BANK
Kigali, une institution financière œuvrant dans un milieu concurrentiel a entrepris
différentes mesures pour que la qualité de ses services soit à jour.
Les résultats que nous avons recueillis sur l'amélioration continue de la qualité des
services, 100% des répondants avancent l'idée de la création d'une structure interne
appropriée pour la mise en application de la politique qualité. En effet, après le
planning, c'est l'organisation qui suit. En organisant, on doit prévoir tous les moyens
nécessaires pour faciliter la réussite des objectifs fixés.
100% répondent qu'il y a la création d'une équipe d'audit de la qualité comme un outil
indispensable à l'amélioration de la qualité. C'est cette équipe qui suit la mise en
64
Des réunions à tous les niveaux ont été signalées comme un autre mesure
d'amélioration de la qualité du service à la FINA BANK Kigali: Il est prévu des
réunions chaque semaine, des réunions des chefs de service et des réunions de tout le
personnel de l'entreprise chaque fin du mois.
100% des cadres de la Banque interrogés répondent en faveur du fait d'être toujours à
l'écoute des clients comme moyen d'améliorer la qualité du service. L'écoute -client est
une mission assignée à la direction afin de prendre connaissance des souhaits des
clients et de s'assurer de la conformité des exigences et donc s'assurer de la satisfaction
des clients vis à vis des services qui leur sont offerts.
Toujours en faveur des clients, le Gérant de la FINA BANK Kigali et l'agent de crédit
déclarent qu'ils augmentent les heures de service à la clientèle pour améliorer leur
satisfaction. Contrairement à ses concurrents, La Banque ouvre ses portes à 7h30' du
matin et ferme à 20h30' sans interruption du lundi au vendredi.
50% des répondants présentent le contrôle par fiche de suivi de chaque dossier du
client comme un moyen d'amélioration de la qualité du service rendu à la clientèle :En
effet, il existe une fiche sur laquelle chaque agent est obligé de mentionner l'heure
d'arrivée du dossier dans son bureau et celle de départ pour connaître l'itinéraire de
chaque dossier et où il y a eu un retard. Ainsi, chacun essaie dans les limites du
possible, de ne pas faire trainer un dossier dans son bureau.
Grâce à cette mesure, la FINA BANK Kigali a réussi à régler les payements des
clients dans les 15 jours au plus tard comme prévu.
65
A la question de savoir s'ils font régulièrement la publicité pour leurs produits parce
que la publicité aide à informer, rappeler et convaincre les clients ; les réponses ont été
données de façon suivante :
Le gérant et l'agent de Crédit de la FINA BANK Kigali ont affirme à 100%, qu'ils
font régulièrement de la publicité pour les services.
Ainsi, les résultats de notre enquête montrent que parmi les interrogées 100% ont eu la
chance d’avoir des crédits auprès de la FINA BANK. Quand à savoir pourquoi il y a
certaines personnes qui sont réticentes, elles ont déclaré que les raisons pour ne pas
avoir de crédit sont multiples : certains disent que le taux d’intérêt est élevé par rapport
au revenu d’un paysan. Les autres disent que la Banque demande des garanties que la
population ne peut pas trouver et cela fait un obstacle pour les gens qui sollicitent des
66
crédits. Mais Malgré cela, la demande de crédits accroît toujours. A ce sujet, nous
avons voulu demander à ceux qui ont demandé s’ils en ont tiré des profits. Le tableau
suivant relate les avis des enquêtés.
Les crédits sollicités doivent être remboursés et pour qu’ils soient remboursés il
faudrait que les bénéficiaires puissent les fructifier. Comme le montre ce tableau ci
haut, les résultats de notre enquête ont montré que les crédits octroyés par la FINA
BANK à ses membres, leur a permis de se développer et d’améliorer leurs conditions
de vie de différente façon surtout dans la création des projets et emplois générateurs de
revenus afin de pouvoir satisfaire leurs besoins. Ceci a été déclaré et affirmé par 95.6
% des personnes interrogées tandis que 4.4 % disent le contraire. Celles qui nient cette
affirmation, imputent l’erreur à la FINA BANK puisque cette dernière ne donne pas la
totalité de la somme demandée, ce qui constitue un frein ou handicap aux projets
conçus par les demandeurs.
L'analyse de l'évolution de la clientèle de cette banque nous a permis de voir si elle est
liée à la qualité des services que bénéficie cette dernière.
Cette information est présentée dans le tableau ci- dessous pour une période de 3 ans :
Le tableau ci-dessus nous montre respectivement l'effectif des clients durant la période
d'étude. La FINA BANK Kigali avait 10.168 clients en 2007, 11.632 clients pour 2008
et 15.785 clients pour 2009. On remarque qu'en 2009, la FINA BANK Kigali a connu
une augmentation considérable des clients comme le tableau montre. Cette
augmentation est justifiée par les services de qualité rendus par cette Banque à ses
clients d'une part et l’augmentation de ses produits d’épargne d'autre part.
Le tableau ci-haut nous montre comment le capital social de la FINA BANK à évolué
depuis sa création jusque à nos jours. On constate que le capital de cette institution
augmente, ce qui fait qu’elle ait beaucoup de clients qui ont la confiance en elle et ceci
lui permet de bien se positionner sur le marché.
Les dépôts sont le montant total des fonds investis sur les comptes de dépôts dans une
banque et remboursables aux membres sur demande. Dans la FINA BANK on trouvé
trois sortes de dépôts : dépôts à vue, dépôts à terme, et compte d'épargne. L'épargne est
nécessaire pour la sécurité des emprunteurs afin de subvenir à leurs engagements en
cas du coup dur et afin d'assurer de bons remboursements. Ces ressources collectées
68
Les dépôts sont une source importante pour la FINA BANK car ils assurent la stabilité
et la liquidité de sa performance .Aussi, ils illustrent la confiance que les clients ont
envers leur banque et la pertinence des services financiers qui leur sont offerts.
Le tableau ci-dessous nous montre le niveau d’évolution des dépôts dans la FINA
BANK
Selon le tableau ci -dessus, nous remarquons qu'il y a une augmentation croissante des
dépôts ; de 2007 à 2009 la banque a connu une variation positive de dépôts
représentant de 61%, de même pour les autres années, de 72.1% à 2008 et 15.5% pour
2009. Cela constitue un indicateur pour la productivité de la FINA BANK Kigali.
Plusieurs raisons peuvent être à l'origine de cette productivité, nous citons à titre
indicatif la gestion de la qualité qui a permis d'atteindre un nombre assez important de
bénéficiaires de services de la FINA BANK Kigali.
La FINA BANK Kigali comme toute autre institution financière, considère la gestion
du portefeuille de crédit, comme un facteur indispensable pour la croissance durable
de la banque .D'une manière générale, la FINA BANK Kigali octroie de crédit de
diverses sortes à ses clients tels que le crédit de trésorerie, le crédit d'équipement, les
crédits immobilier et de consommation,...
69
D'une manière générale, les crédits octroyés par la FINA BANK Kigali, selon le type
ont suivi une évolution croissante. En 2007, le portefeuille de crédit a augmenté de
44.2% comparativement à l'année précédente, En 2008, le portefeuille de crédit a
connu une augmentation considérable allant 118.3% par rapport à celui de 2007.
Le FINA BANK favorise l’épargne chez ses membres. C’est l’épargne et les dépôts
des parts sociales qui permettent à la banque d’octroyer des crédits. Nous avons
70
demandé à nos enquêtés s’ils font une épargne avant ou après l’octroi du crédit. Le
tableau suivant nous montre les résultats.
L’épargne annuelle ne se fait pas à la FINA BANK comme le montre le tableau. Les
membres qui font l’épargne hebdomadaire représentent 19.8% ces derniers sont
souvent des commerçants.
Malgré l’impact positif de l’octroie des crédits bancaires sur le développement socio-
économique du Rwanda et la maximisation des ses produits, nous remarquons certains
défis qui peuvent, d’une façon ou d’une autre, handicaper le bien fondé de l’octroi des
crédits.
En effet, dans le système d’octroi des crédits bancaires on remarque qu’il y a des
difficultés qui incombent d’une part à la banque et d’autre part à la clientèle.
Les cas les plus remarqués sont liés à l’abus de confiance de certains clients à l’égard
de la banque, à l’usage du crédit octroyé à d’autres fins (déviation des fonds) et aux
exigences de la banque pour l’octroi des crédits.
Un membre qui demande le crédit doit présenter un projet rentable pour que le crédit
lui soit accordé. Si non, il sera incapable de rembourser le crédit reçu. Sur ce point la
banque et les clients ne disent pas les mêmes choses. L’agent de crédit déclare le non
respect de la période de demande de crédit, dossier incomplet, insuffisance de dépôts
d’argent, etc…, tandis que les demandeurs déclarent la non acceptation des garanties
présentées, le refus même de donner le crédit sans motif valable et même ceux qui
parviennent à recevoir ce crédit, le remboursement est direct sans aucun mois de
préparation.
72
Comme le montre le tableau ci-dessus 59.3% des personnes interrogées ont affirmé
l’existence de ces difficultés et 40.7% ont déclaré le contraire disant que ces difficultés
n’existent pas.
La FINA BANK accorde un crédit après avoir fait l’étude et analyse du dossier de
demande. Elle vérifie le compte d’exploitation du demandeur afin de s’assurer si
l’emprunteur sera capable de rembourser la dette.
Elle contrôle entre autre l’évolution de dépenses familiales, son revenu mensuel ; elle
attache l’importance sur les entrées et les sorties. Si l’emprunteur dépense plus qu’il
gagne la banque n’accorde pas le crédit :
bancaires, ils investissent dans d’autres projets que ceux indiqués dans leurs demandes
de crédits. Le tableau suivant illustre ce cas.
Tableau 21 : Utilisation du crédit dans d’autres projets autres que ceux indiqués
lors de la demande de crédit
Question Réponses Effectif %
Existe-t-il une Oui 40 43.9
déviation des fonds ? Non 51 56.1
TOTAL 91 100
Source : Résultats de notre enquête
Il a été vu que la majorité de ceux qui demandent le crédit ne l’utilise pas dans les
motifs auxquels ils l’ont demandé. Ce qui est dû au fait que ces crédits viennent en
retard au moment où le projet pour lequel ils ont demandé le crédit n’est plus au bon
moment de l’exécuter. Cela fait partie des causes de l’augmentation des crédits en
souffrance voire des crédits radiés. L’affirmation a été déclarée par 43.9 % des
interrogées et 56.1 % ont déclaré le contraire.
1. Les clients de la FINA BANK sont-ils satisfaits des services qui leur sont
offerts ?
2. Le service à la clientèle de la FINA BANK joue-t-il un rôle dans la
maximisation des ses produits?
1. Les clients de la FINA BANK seraient satisfaits des services qui leur sont
offerts mais certaines failles devraient être corrigées par la FINA BANK.
2. Le service à la clientèle de la FINA BANK jouerait un rôle dans la
maximisation des ses produits.
D'une manière générale, cette étude visait à faire une analyse du rôle joué par le
service à la clientèle à la FINA BANK Kigali dans la maximisation des ses produits
afin d'en dégager des failles et ou efficacités éventuelles et d'en proposer des
suggestions. Spécifiquement notre étude se fixait les finalités suivantes :
- Vérifier si les clients de la FINA BANK Kigali sont satisfaits des services qui
leur sont offerts.
- Montrer si le service à la clientèle joue un rôle dans la maximisation des
produits de la FINA BANK Kigali
Mises à part l'introduction et la conclusion générales, notre travail était subdivisé en
trois chapitres. Le premier chapitre était axé sur le cadre théorique et conceptuel. Dans
ce chapitre, nous avons défini les concepts clés de notre sujet et présenté les théories y
relatives. Le deuxième chapitre a présenté notre milieu de recherche qui est la FINA
BANK Kigali. Le troisième chapitre a analysé et interprété les résultats de notre
enquête.
Au cours de notre recherche, nous avons fait recours aux différentes méthodes et
techniques. La méthode analytique nous a permis d’analyser les données et résultats de
notre enquête. La méthode historique nous permis de suivre dans le temps l’évolution
75
Après avoir analysé et interprété les résultats de notre enquête, les résultats de la
recherche ont prouvé que le service à la clientèle de la FINA BANK a joué un rôle non
négligeable dans la maximisation des ses produits.
Ainsi nos hypothèses ont été largement vérifiées et confirmées comme cela apparaît à
travers les avis des enquêtés.
RECOMMANDATIONS
Compte tenu des résultats obtenus dans notre recherche, nous formulons des
recommandations suivantes :
- La FINA BANK devra, planifier une formation de son personnel en vue de s'assurer
une amélioration continue des services offerts.
- La FINA BANK Kigali devra, essayer de faire une innovation en créant des
nouveaux produits car le secteur tertiaire spécialement des institutions financières est
très en concurrence dans ces jours.
- La banque devra essayer d'alléger les conditions d'octroi de crédit qui créent quelques
fois des barrières à certains clients pour que chaque membre se sente capable de
demander le crédit et atteindre les objectifs visés lors de la demande.
Au terme de notre travail de recherche, nous ne prétendons pas avoir épuisé tout aspect
relatif au service à la clientèle et son impact sur la productivité d’une banque. De ce
fait, nous proposons aux autres chercheurs dans les études subséquentes d'approfondir
les sujets entre autres :
- Amélioration de la qualité de service comme outil de la fidélisation de la
clientèle et
- Analyse de la gestion des risques des crédits de la coopérative d'épargne et
de crédit.
- Gestion rationnelle des crédits octroyés par les banques commerciales du
Rwanda
77
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages généraux
7. KINT J et GODIN M., Les sociétés coopératives, éd. Maison Ferdinand Larcier,
Bruxelle, 1968
11. LEMEUNIER,F, Pourquoi et comment constituer une société coopérative, 2ème éd.
J. Delmas, Paris,1972
5.
MUGENZI, I., Le paradigme de la relation banque - clients dans les services
bancaires sur internet, inédit, ULK, Kigali, 2007
6.
Victor MUHINDO MURANDYA Les banques commerciales face aux ratios
prudentielles: analyse et perspectives, cas de la république Démocratique du Congo,
de 2004-2008, inédit, Université de Lubumbashi, 2008
2. www.finabank.com
3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Marketing_produit
4. www.hbsc.harvard.edu
5. www.Costco.com
INTRODUCTION GENERALE.....................................................................................1
1. Etat de la question.............................................................................................1
2. Problématique....................................................................................................2
3. Hypothèses ........................................................................................................4
5. Méthodologie de la recherche............................................................................5
5. 1. Méthodes........................................................................................................5
5.2. Techniques...................................................................................................... 6
6. Délimitation du sujet..........................................................................................7
7. Difficultés rencontrées.......................................................................................8
8. Subdivision du travail.........................................................................................8
2.2.1. Vision.........................................................................................................35
2.2.2. Mission...................................................................................................... 35
2.2.3. Valeurs......................................................................................................35
2.7.1.1. Caisses....................................................................................................40
2.7.1.4. Le Moneygram.........................................................................................43
2.7.2.4. Le Sesame...............................................................................................47
2.7.2.5. Le SWIFT..................................................................................................47
2.7.3.1. Le Microbanker........................................................................................49
DES DONNEES.......................................................................51
3.1.1. Echantillonnage..........................................................................................51
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................77
Tableau 6 : Avis des enquêtés sur la durée d'attente au service de la Caisse.... .59
Tableau 7 : Avis des enquêtés sur la qualité des services au crédit au Sein de la
FINA BANK Kigali ..................................................................................................60
Tableau 14 : Profit tiré des crédits accordés par la FINA BANK ..........................66
Tableau 21 : Utilisation du crédit dans d’autres projets autres que ceux indiqués
lors de la demande de crédit.............................................................................73
ANNEXE