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LA DÉMARCHE EXPÉRIMENTALE EN

PHYTOPATHOLOGIE

observations
symptômes
( relations hôte-parasite- environnement) épidémiologie
distribution spatiale et temporelle de la maladie
-expérience personnelle précédents du champ, de la variété (fumure,
arrosages, pesticides….)
-données bibliographiques historique culturale

interprétation LUTTE

maladie parasitaire
DIAGNOSE
maladie "physiologique"
(carence, T°,...)
Symptômes: MODIFICATIONS MORPHOLOGIQUES
DE LA PLANTE

nécroses Balais de sorcières

Tâches chlorotiques

Feuilles gaufrées
PARASITES DES VÉGÉTAUX

-Parasites des racines

-Parasites du collet

-Parasites des feuilles et rameaux


PARASITES DES VÉGÉTAUX

-Parasites des fleurs

-Parasites des épis de céréales

-Parasites des fruits


Définitions
Epidémies : maladies qui s’attaquent à un grand nombre
d’individus, sur de vastes étendues

OR

La propagation des maladies ne se fait pas au hasard mais suit


des lois dont les critères doivent être précisés :
-biologie de l ’hôte (vitesse de croissance de
l’organisme pathogène)
-climatologie
-facteurs environnementaux (nature des sols, disposition
du champ…)
EPIDÉMIE ET CYCLE DE L’AGENT PATHOGÈNE
Biologie de l ’hôte : notion de RECEPTIVITE
Divers modes de dissémination:

- l’eau pour les spores flagellées des Oomycètes

- Le vent pour la plupart des spores d’Asco- et Basidiomycètes

- les pratiques culturales pour les espèces telluriques

- les insectes dans certains cas d’Asco- et Basidiomycètes (Claviceps,


Botrytis, Graphium, Puccinia…), et surtout dans le cas des virus
ADAPTATION À LA VIE PARASITAIRE

Dépendance vis à vis de l ’hôte

-Parasites obligatoires: incapables de vivre en dehors d ’un hôte vivant

-Parasites facultatifs: capables de se développer en dehors d ’un hôte vivant

Pouvoir pathogène

-Parasites actifs: capables d ’attaquer une plante en état de vie active


-Parasites de faiblesse: n’attaquent que les plantes en état de vie
ralentie ou déficient
RAPPORTS HÔTE-CHAMPIGNON
NÉCROTROPHIE
BIOTROPHIE

oïdium
Libération d ’enzymes, de toxines, d ’hormones
ADAPTATION À LA VIE PARASITAIRE

Différents modes de pénétration


Effraction tissulaire
-Directes à travers les ouverture naturelles (stomates…)

-Directe, à travers les téguments périphériques

-Par les blessures

-Par l ’intermédiaire des organes sénescents: fleurs, fruits..


Action biochimique

Excrétion d’enzymes: cutinase, cellulase, pectinase


STRUCTURES INFECTIEUSES
Structure du revêtement épidermique
cire
Cutine+ cellulose +
cuticule hémicellulose
cire + cutine
Paroi des cellules épidermiques
pectine

plasmalemme

Pénétration directe chez les champignons non filamenteux.

vacuole

paroi

Substances adhésives

Revêtement épidermique papille

Cytoplasme du
champignon

Chytridiales
Pénétration directe chez les champignons non filamenteux

tube
dard
boucho
n Substances adhésives

Revètement épidermique

Cytoplasme de la spore

Plasmodiophorales
Pénétration directe accompagnée de la différenciation
d’appressorium

Appressorium multiple
des Sclerotinia

Appressorium mélanisé
chez Colletotrichum

conidie

Tube germinatif
Cellules épidermiques

mycélium

Appressorium lobé

Infection à partir d ’une colonie mycélienne: Rhizoctonia


STRUCTURES INFECTIEUSES
Coin d’infection Tube germinatif
appressorium urédospore
Cellule stomatique vésicule

cuticule

Cellule épidermique
Filament infectieux

Chambre sous-stomatique

Cellule du mésophylle haustorium

Espace intercellulaire

Couche mélanisée
Ultrastructure d’ un appressorium Couche externe
mélanisé Couche interne se prolongeant le long
du coin d‘ infection
mucilage
cuticule
Couche pectique et paroi cellulaire
Coin d ’infection
Souche sauvage
vésicule Souche mutante
Appressorium mélanisé Appressorium non mélanisé
conidie
filament
membrane
STRUCTURES INFECTIEUSES

Coussins d ’infection

Revêtements subérisés

renfoncement
Coin d ’infection
CLÉ DE DÉTERMINATION

Appareil Multiplication Reproduction


végétatif végétative sexuée
Myxomycètes plasmode
Oomycètes Filaments zoospores oogamie
siphonés siphonogame
Planogamie,
Chytridio- oogamie,
mycètes
Zygomycètes Filaments aplanospores Zygogamie
siphonés
Ascomycètes Filaments septés conidies Trichogamie/
asques
Basidiomycètes Filaments septés Conidies ou rien Somatogamie/
basides
A-DIVISION DES MYXOMYCOTA
x Classe des Myxomycètes : organismes saprophytes Physarum sp.
x Classe des Plasmodiophoromycètes : organismes parasites des racines et tiges, formant des plasmodes, zoospores
biflagellées Plasmodiophora brassicae (hernie du choux)
Spongospora subterrenea (galle poudreuse de la pomme de terre)

B-DIVISION DES OOMYCOTA


x Classe des Oomycètes : spores biflagellées. La classification est basée sur les caractères des spores et de la
fécondation, mais fait parfois intervenir la morphologie du thalle.
xxspores à flagelles polaires et mycélium pourvu de constrictions : Ordre des Leptomitales
Leptomitus
xxspores à flagelles polaires et mycélium sans constriction, régulier : Ordre des Saprolégniales
Saprolegnia, Achlya, Aphanomyces euteiches (pourriture
racinaire sur pois etc..)
xx spores à flagelles latéraux (au moins une génération) : Ordre des Péronosporales
xxxsporocystophores filamenteux ou arbusculeux, peu différenciés de l'appareil végétatif,
rarement caducs : Famille des Pythiacées
xxxx Sporocyste à paroi lisse
- espèce adaptée à la vie aquatique ou souterraine, sporocyste germant en
vésicule fragile :Pythium ultimum, P. de baryanum (fonte des semis)
- espèce à tendance terrestre, sporocyste inséré directement sur l'appareil végétatif
: Phytophthora parasitica, P. infestans (mildiou de la pomme de terre, de la tomate ...)
xxxxSporocyste à paroi aiguillonnée, germant directement
Trachysphaera
xxxsporocystophores filamenteux ou arbusculeux, nettement différenciés de l'appareil végétatif.
Un sporocyste par stérigmate, caduc : Famille des Péronosporacées (parasites obligatoires responsables du
mildiou des végétaux)
-sporocystophore en massue, peu ramifié
Sclerospora macrospora (mildiou du maïs)
-sporocystophore arbusculeux à rameaux primaires et secondaires à angle droit
Plasmopara viticola (mildiou de la vigne)
-sporocystophore arbusculeux à rameaux primaires et secondaires dichotomes
* extrémités des rameaux discoïdes avec stérigmates
Bremia lactucae (mildiou des Composées)
* extrémités des rameaux avec deux stérigmates inégaux
Peronospora pisi (mildiou du pois)
xxxsporocystophores sous-épidermiques, en massue : Famille des Albuginacées (Cystopées)
Albugo tragopogonis (“rouille blanche” des Composées)
CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES

-Thalle filamenteux siphoné, paroi cellulosique


-Spores de multiplication bi-flagellées (adaptation au milieu
aquatique)

2 ordres:
-Peronosporales: presque tous parasites, zoospores
à flagelles latéraux
-Saprolegniales: essentiellement saprophytes,
zoospores à flagelles antérieurs
RÉCAPITULATIF DES CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES
DES PÉRONOSPORALES
Péronosporées Albuginées Pythiées
=Cystopées
Caractères
morphologiques du :
sporocyste Caducs, isolés,globuleux Caducs, en chaînes Souvent caducs

sporocystophore Bien différencié, ramifié Bien différencié, simple Peu ou pas différencié

Symptômes Mildiou Rouille blanche Exceptionnellement


mildiou, le plus souvent
nécroses, pourritures

Adaptation vie Parasites obligatoires Parasite obligatoire Parasites facultatifs,


parasitaire certains saprophytes
printemps
été
sporocystophore

stérigmate

Sporocyste caduc

OOMYCÈTES Pénétration par


Plasmopara Viticola un stomate
5 ou 6 zoospores

Sprocyste caduc Sporocyste germant dans une goutte d’eau


Cycle asexué

Germination d’une oospore Cycle sexué


spermatocyste
automne
hiver oocyste

Oospores dans une feuille morte oospore fécondation Méïose


sporocystophore
Symptôme mildiou sur feuille

Oospore en
germination
oocyste
spermatocyste
Tube
de copulation
oospore
Plasmopara viticola

Plasmopara halstedi
CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES

- Mycélium siphoné inter- et intracellulaire (suçoirs)

- Sporocystes caducs

-Sporocystophores extérieurs au tissu parasité

-Plusieurs formes de sporocystophores et plusieurs genres


OOMYCÈTES

B, C, D et E: sporocystophores de
Bremia, Peronospora,
Plasmopara,Sclerospora,
respectivement
sporocyste

disjoncteur

sporocystophore

Albugo
Symptômes
Peronospora sur
Stellaire

Sporocystophore à stérigmates
inégaux
Symptôme sur feuille, face
supérieure et inférieure
stérigmate
sporocystophore

sporocyste
Bremia lactucae
SYMPTÔMES
Modification de la plante hôte:
-infection localisée aux feuilles: tâche d ’huile puis point de
tapisserie
-infection systémique. Très fréquente. Pois/ Peronospora pisi
Betterave/ Peronospora
farinosa
Graminée/ Sclerospora
Déformation des organes parasités: tissus épaissis, surface
irrégulière, modification des organes floraux

Organes fongiques:
Sporocystophores externes, forment une pubescence blanche.
CARACTÈRES BIOLOGIQUES

Parasites obligatoires
Pénétration directe/ organes intactes, au niveau des stomates

Dissémination
Par les sporocystes caducs, attaquent les organes aériens

Conservation
oospores en dormance l ’hiver

Dépendance du milieu
Hygrométrie élevée
CYSTOPÉES

1 seul genre: Albugo ou Cystopus

thalle filamenteux, siphoné, toujours intercellulaire

Suçoirs intracellulaires
OOMYCÈTES

B, C, D et E: sporocystophores de
Bremia, Peronospora,
Plasmopara,Sclerospora,
respectivement

sporocyste

disjoncteur

sporocystophore

Albugo
sporocystophore

sporocyste

Albugo bliti sur Amaranthe


Coupe de feuille
infectée

Albugo sp. sur Capselle


SYMPTÔMES

-Déformation de la plante hôte

tâches décolorées sur Amaranthe


tâches décolorée sur tissu hypertrophiés (Capselle, chou, radis,
colza..)

-Organes fongiques

croûtes blanches pulvérulentes, d’où le nom de rouille blanche


PYTHIÉES

Thalle siphoné, ramifié, extérieur aux tissus parasité

Inter- ou intracellulaire

Rarement des suçoirs

2 genres: Pythium
Phytophthora
OOMYCÈTES

Pythium debaryanum

spermatocyste oocyste oospore

Lobulé: ex. P. aphanidermatum


oospore
SYMPTÔMES

-Exceptionnellement de type mildiou


-Mort rapide des tissus nécrosés
-Fonte des semis Symptôme sur fruit et
tubercule

sporocyste
BIOLOGIE
- Pouvoir pathogène variable selon les espèces
Parasites facultatifs (souvent chez Pythium)
Pénétration directe

-Dissémination
Sporocystes caducs, voie aérienne
sporocystes non caducs, plus ou moins inféodés au sol.

-Conservation
Oospores, mycélium, saprophyte sur résidus de plantes
infectées
-Dépendance du milieu
Besoin en eau très important
4-Division des Ascomycètes
Ce sont des champignons à mycélium septé. La classification suivante est basée sur la disposition et l’organisation
structurale des asques, avec la différenciation de six classes.

xClasse des Hémiascomycètes : asques non protégés


xxOrdre des Endomycétales = Saccharomycétales
Saccharomyces cerevisiae
xxOrdre des Taphrinales Taphrina deformans (cloque du pêcher)

xClasse des Plectomycètes : asques inclus dans une fructification close (cléistothèce)
xxOrdre des Eurotiales (Plectascales) : disposition non organisée des asques dans la fructification
Eurotium amstelodami
xxOrdre des Erysiphales = Périsporiales : disposition organisée des asques dans la fructification
xxxFamille des Erysiphacées (Périsporiales) Mycélium blanc ; agents de l’oïdium des végétaux.
Anamorphes : Oïdium (sauf mention)
Erysiphe graminis =Blumeria graminis (oïdium des
graminées), Leveillula taurica (sur Composeae ; anamorphe Oïdiopsis), Uncinula necator (vigne), Microsphaera
alphitoïdes (chêne), Podosphaera leucothrica (Rosacées), Sphaerotheca pannosa (pêcher), Phyllactinia corylea et P.
suffulta(noisetier et frêne ; anamorphe : Ovulariopsis).
xxxFamille des Périsporiacées Mycélium brun ou noirâtre ; Seraient plus saprophytes que parasites
Capnodium sp. (fumagine des feuilles)
xClasse des Loculoascomycètes : asques bituniqués, contenus dans des loges stromatiques ouvertes (périthèce)
xxOrdre des Myriangiales :un seul asque dans un ascostroma Elsinoë ampelina (Sphaceloma ampelinum ;
anthracnose de la vigne)
xxOrdre des Dothidéales :asques en bouquet, renflés dans leur partie supérieure, absence de pseudo-
paraphyses.
Dothidella ulmi, Mycosphaerella fragariae (Ramularia
tulasnei).
xxOrdre des Pléosporales : asques tapissant le fond de la loge, renflés dans leur partie inférieure présence de
pseudo-paraphyses
Pleospora (Stemphylium), Venturia inaequalis
(Cylindrosporium hiemale-Spilocea pomi ; tavelure du pommier), V. pirina (Fusicladium pirinum ; tavelure du
poirier), Leptosphaeria lindquistii, L. maculans , Cochliobolus sativus (Bipolaris), Drechslera teres (Pyrenophora
teres), Lewia (Alternaria), Guignardia bidwellii (Phyllosticta ampelicida)

xClasse des Pyrénomycètes : asques unituniqués inclus dans une fructification ouverte (périthèce) doublée ou non d'un
stroma
xxOrdre des Sphaeriales : périthèce à paroi carbonacée
xxSous-Ordre des Ophiostomales :
Ophiostoma ulmi (Graphium ulmi ) graphiose de l’orme
xxSous-Ordre des Microascales :
xxxFamille des Ceratocystidaceae :
Ceratocystis fimbriata (Chalara fimbriata )graphiose du platane

xxxSous-Ordre des Xylariales : anneau amyloïde épais, ascospores brunes


ex : Xylaria hypoxylon
xxxSous ordre des Diatrypales : anneau amyloïde mince, ascospores hyalines, allantoïdes
ex : Diatrype (= Diatrypella), Eutypa lata (Phomopsis
ribis ; dépérissement des rameaux)
xxxSous ordre des Diaporthales : anneau chitinoïde épais, ascospores hyalines
ex : Diaporthe helianthi (Phomopsis heliantii),
Cryphonectria parasitica (=Endothia parasitica), Gnomonia leptostyla (Marssonina juglandis), Magnaporthe grisea
(Pyricularia oryzae), Gauemannomyces graminis (=Ophiobolus graminis)(Phialophora sp. ; piétin échaudage ou
piétin verse)
xxxSous ordre des Sordariales : anneau chitinoïde mince, ascospores brunes
ex : Sordaria fimicola, Neurospora crassa (Monilia laxa),
Podospora anserina
xxOrdre des Hypocréales : périthèce charnu et coloré
xxxFamille des Nectriaceae : absence de bouchon apical, parfois un anneau chitinoïde, périthèces
superficiels ex : Nectria galligena (Cylindrocarpon mali ; chancre du
pommier), N. cinnabarina, Gibberella zeae (Fusarium graminearum ; fusariose des Graminées), G. fujikuroi (F.
moniliforme)
xxxFamille des Glomerellales : absence de bouchon apical, pas d'anneau chitinoïde, périthèces
enfoncés dans le substrat ex : Glomerella (Colletotrichum)
xxxFamille des Clavicipitaceae : présence de bouchon apical. Périthèces dans un stroma
ex : Claviceps purpurea (ergot du seigle), Epichloe
typhina (tiges en quenouille des Graminées), Cordyceps militaris (parasite d’insectes)

xClasse des Discomycètes : asques inclus dans une fructification présentant généralement une forme de coupe
(apothécie)
•asques operculés
xxOrdre des Pézizales
xxxFamille des Ascobolacées : apothécies rudimentaires, très petites
ex : Ascobolus
xxxFamille des Pézizacées : apothécies cupuliformes, stipitées ou sessiles
ex : Peziza, Sarcoscypha coccinea
xxxFamille des Helvellacées : apothécies stipitées, capitées
ex : Helvella, Morchella esculenta.
•asques inoperculés
xxOrdre des Lécanorales : asques inoperculés, champignons lichenisants
xxOrdre des Phacidiales : apothécies incluses dans le substra, asques inoperculés, champignons non
lichenisants
xxxFamille des Hypodermatacées : asques mucronés
ex : Rhytisma acerinum, Lophodermium, Coccomyces
xxxFamille des Cryptomycétacées : asques en massue
ex : Phacidiella
xxOrdre des Hélotiales : apothécies superficielles
xxxFamille des Hyaloscyphacées : apothécies poilues
ex : Sclerotinia=Monilinia fructicola (Monilia laxa ;
moniliose sur arbres)
xxxFamille des Sclérotiniacées : apothécies non poilues, pédicellées, naissant sur sclérote
ex : Sclerotinia sclerotiorum (pourriture du collet),
Sclerotinia=Botryotinia fuckeliana (Botrytis cinerea)
xxxFamille des Mollisiacées : apothécies non poilues sessiles, absence de sclérote
ex : Drepanopeziza, Pseudopeziza trifolii, Fabraea
maculata (Entomosporium maculatum; entomosporiose du cognassier), Diplocarpon rosae (Marssonina rosae),
Higginsia hiemalis (=Coccomyces hiemalis) (Cylindrosporium), Pseudopeziza tracheiphila (Brenner de la vigne)
xxOrdre des Tubérales : champignons hypogés
ex : Tuber melanosporum

xClasse des Laboulbéniomycètes : parasites des insectes à thalle cladomien


Cycle type d’un Ascomycète
HÉMIASCOMYCÈTES

Taphrina deformans
Balai de sorcière Fruits en pochette Cloque du Peuplier

asque

Mycélium
n+n,
intercellulaire
Cloque sur Cerisier
PLECTOMYCÈTE
A) Erysiphales= Périsporiales

Caractères morphologiques:
-Thalle: filamenteux, septé, haploïde, hyalin superficiel (se développe
à la surface des organes parasités)

-Formation de suçoirs à l ’intérieur des cellules épidermiques. Présente


différentes formes.

-Multiplication végétative: conidies hyalines unicellulaires, à l’air libre


en tonnelet: type oïdium
piriforme: type ovulariopsis

-Reproduction sexuée: ascogone sans trichogyne. Pas de spermatie.


Fécondation par une cellule mycélienne.
L ’ascocarpe est globuleux, clos: cléistothèce. Présentent des
appendices appelés fulcres
ASCOMYCÈTES
Ascospores PLECTOMYCÈTES
libérées

conidie Fruits, fleurs, bourgeons, tiges,


feuillesinfectés

cléistothèces Jeune cléistothèce

Fulcres indifférenciés
hiver

Cycle de
Sphaerotheca pannosa
Uncinula necator

périthèces

fulcres
Blumeria graminis
Phyllactinia corylea
Microsphaera alfitoïdes
BIOLOGIE

-Adaptation à la vie parasitaire: parasites obligatoires, actifs,


pénétration directe.

-Dissémination: essentiellement par les conidies


anémophiles

-Conservation: par les périthèces lorsqu ’ils existent. Par le


mycélium
vivant à l ’intérieur des bourgeons et des rameaux des
plantes pérennes

-Dépendance des conditions du milieu: Peu exigeant en eau


LOCULO- ET PYRÉNOMYCÈTES
CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES
-Mycélium: haploïde, parasite inter- ou intracellulaire.
Jamais de
suçoirs. Sous-cuticulaire, ou dans les vaisseaux de la sève
(entraînant des trachéomycoses).

-Formation de structures massives: masses plus ou moins


compactes, résultant de l’enchevêtrement d’un plus grand
nombre de filaments (stroma ou sclérote).

-Mycélium dicaryotique, plus difficile à observer, car limité


aux périthèces.
-Ascocarpe: en forme d ’urne, ouvert par une ostiole

-Conidies à l’air libre ou à l ’intérieur de fructifications.


Cycle sexué et asexué

ASCOMYCÈTES
LOCULOASCOMYCÈTE
Venturia pirina
BIOLOGIE

-Forme conidienne à l’air libre

-Pas de spermatie

-Périthèces à col court, groupés

-Déhiscence des asques par Jack in the Box

-Conservation par mycélium dans les rameaux


PYRÉNOMYCÈTE
Epichloë typhina
La quenouille des graminées
Symptômes
Cette affection apparaît dans le courant du mois
de juin et se manifeste d'abord sous forme d'un
revêtement peu épais qui se répand à l'intérieur
de la plante en occupant les espaces qui séparent les
gaines de la tige.

Finalement, le manchon prend une consistance très


dure et enserre complètement les organes foliaires
qui cessent de croître. Il en est de même de la tige
qui ne se dégage que très rarement et ne présente
alors que quelques épillets toujours stériles.
PYRÉNOMYCÈTE
Epichloë typhina

Conidies
Elles sont petites (5 à 6 µm par 3 à 4 µm) et ovoïdes.
Elles sont capables de germer immédiatement
(Sphacelia typhina).

Périthèces
Leur formation coïncide avec le jaunissement de la
quenouille. Les conceptacles sont ovoïdes et mesurent
environ 300 µm. Leur col sort légèrement du manchon
(ce qui donne à celui-ci un aspect rugueux).
Chaque conceptacle renferme un grand nombre d'asques
étroits. Asques, ascospores libérées par gélification
DISCOMYCÈTES
Caractères morphologiques et classification

-Multiplication végétative: conidies et conidiophores à l ’air


libre ou
dans des fructifications

-Reproduction sexuée: spermaties pas toujours existantes


différents types d ’asques: operculés
ou inoperculés
ascospores hyalines ou colorées, formes
variables
ascocarpe: apothécie pédicellée ou non,
hyménium exposé à l’air libre
HÉLOTIALES. SCLÉROTINIACÉES
Un seul genre: Sclerotinia.
3 sous-genres: Monilinia
Bothryotinia
Sclerotinia sensu-stricto

Famille la plus importante en phytopathologie.

Provoque des monilioses et des pourritures sur fruits à


noyaux et à pépins.
CLASSIFICATION
Hyménium typique. Asques inoperculés. Apothécies libres.
Hélotiales Parasites

Nécroses sur fruits, organes herbacés


ou lignifiés
ASCOMYCÈTES
DISCOMYCÈTES
Monilia sp.

infection
Évolution des symptômes
à partir des infections.
2a, 2b: double attaque
à partir des fruits et
des rameaux
Contamination par les ascospores Colonisation des tissus par
sur bourgeon,feuille ou capitule le mycélium. Développement
d ’une pourriture blanche
1 2

Contamination sur racines ou collet.


Pourriture du bas de la tige et mort de
la plante

Destruction du bourgeon
terminal

ASCOMYCÈTES
Sclerotinia sclerotiorum Germination, fructification
et formation de spores
Asque et ses 8 ascospores

Germination mycélienne
1 2 Tâches sur la tige
ou le capitule

Formation
des sclérotes
Conservation
Germination du sclérote Sous forme de sclérotes libres dans le sol
et formation des apothécies ou les débris de culture
Conservation
Sous forme de sclérotes libres dans le sol ou les débris de culture
CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES
-Le thalle: faculté à former des sclérotes. Le mycélium
mélangé aux tissus de l ’hôte est à l ’origine des momies.
Les momies peuvent être assimilées à des sclérotes.
CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES
Multiplication végétative: 2 types conidiens:
Monilia : (Fs Monilinia) Conidies hyalines unicellulaires en
chaîne.
Monilia Botrytis

Botrytis: (Fs Botryotinia): conidiophores en arbuscules, bruns,


bien différenciés.
Conidies hyalines unicellulaires, naissent sur les ramifications
terminales
CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES
La reproduction sexuée
Apothécies pédicellées naissant sur un sclérote ou une momie
SYMPTÔMES
-Modification de la plante hôte: Nécroses sur organes aériens herbacés
ou lignifiés ou sur racines:

-organes herbacés: fonte des semis


(Botryotinia),
attaque sur feuilles de salade (Sclerotinia ), fleurs (Monilia ou Botrytis),
fruits (Botrytis (sur raisin et fraise) et Monilia (fruits à pépins et à
noyaux)
-organes lignifiés: nécrose (Monilia sur
Abricotier,
Botrytis sur figuier)
-racines: carottes ou endives: Sclerotinia
sclerotiorum, trèfle / Sclerotinia trifolium

-Organes fongiques: participent de façon importante à l ’aspect des


symptômes: fructifications conidiennes/ coussinets, mycélium externe
abondant (blanc cotonneux ou gris), sclérotes, momies
BIOLOGIE

-Adaptation à la vie parasitaire: Parasites facultatifs. Attaquent de


préférence les organes en état de vie ralentie comme les fleurs en fin
de floraison ou les fruits mûrs. Pénétration par blessure sur les fruits
éclatés, blessés par les insectes

-Dissémination: Par les conidies, disséminées par le vent pour Botrytis,


le vent et la pluie pour Monilia, par les ascospores pour Sclerotinia
sensu-stricto

-Conservation: par les sclérotes et momies, par mycélium dans les organes
pérennes, dans le sol sur les résidus de culture.
MULTIPLICATION VÉGÉTATIVE
Spores non flagellées, non formées dans des sporocystes: conidies
2 formes de phialide chez As pergillus
Formation itérative

Conidies et conidiophores à
l’air libre Phi alide de Penicillium

Capitum et phialide d ’Aspergillus

Conidies et conidiophores Conidies en chaîne de Moni lia

enfermés dans une fructification:


Phial ide de Thievalopsis formant des conidies
endogènes, appelées phialospores

Acervule/pycnide
Conidiophores enfermés dans une pycnide
Botrytis de la féverolle
Botrytis: (Fs Botryotinia): conidiophores en arbuscules, bruns,
bien différenciés. Conidies hyalines unicellulaires, naissent sur les
ramifications terminales
Biologie
La conservation du champignon se fait sous forme de sclérotes qui
sporulent pour donner des conidies au printemps, par temps humide.
Les conidies contaminent tous les organes de la plante et déterminent
les taches-chocolat.

Epidémiologie
L'optimum thermique de progression de la maladie est de 15-20 C.
Une humidité relative importante (> 80 p. cent) est nécessaire pour qu'il
y ait sporulation de conidies sur les taches. Les conidies se disséminent
par le vent. Il n'est pas nécessaire qu'il y ait de l’eau libre sur les
feuilles pour que la contamination par les conidies soit possible, une
forte hygrométrie (> 90 p. cent) suffit.
Par temps sec, le champignon reste à l'état latent dans les tissus de
l’hôte ou croît lentement. Par temps humide, croissance rapide de façon
intra et extra cellulaire.
Sympômes:
En début de végétation, nombreuses ponctuations appelées "taches-
chocolat", de quelques millimètres, de forme circulaire sur les
folioles, les pétales et les gousses et de forme plus ovalisée sur les
tiges.
Coalescence et évolution des taches en nécrose de couleur brun-
rouille et de forme irrégulière sur tous les organes de la plante.
Chute précoce des feuilles et verse des plantes.
Helminthosporium graminearum
Helminthosporiose

Biologie
Le stade parfait ne semble jouer aucun rôle dans la reproduction massive
du champignon. Le stade imparfait développe un mycélium avec des
conidiophores sur lesquels sont produites les conidies.
Les conidies sont disséminées par le vent et les pluies et entraînent après
germination, de nouvelles infections.
Le champignon hiberne sous forme de mycélium sur les plantes infectées
et sur les résidus végétaux et il est aussi transmissible par les semences.
Epidémiologie
Hygrométrie et températures élevées, · Résidus de cultures en surface, ·
Variétés sensibles·
Symptômes

Dessèchement précoce du feuillage


Autres grillures de l’orge

Ramulariose de l’orge:
Ramularia collo-cygni

Symptômes faces supérieure et


inférieure des feuilles, tiges et
épis
Pseudocercosporella herpotrichoïdes (téléo Tapesia yallundae)
Champ de blé atteint de piétin-verse
Fusarium roseum
Fusariose

Biologie
La biologie de ce Fusarium le différencie des autres espèces
responsables de dépérissements. Ses attaques restent localisées au-
dessus du sol et ne touchent pas les racines.
Le champignon se conserve dans le sol sous forme de chlamydospore.
Les agglomérats (= sporodochies) de microconidies sont pigmentés de
rouge. Le champignon produit également des
macroconidies.

Epidémiologie
L’infection est favorisée par des stress thermiques
(fortes ou faibles températures).
PHOMA DU COLZA
(TÉLÉO. LEPTOSPHAERIA MACULANS)
PHOMA DU COLZA
PHOMA DU TOURNESOL
Coryneum beijerenckii
Criblure du cerisier et de l’abricotier

Biologie
Le champignon se conserve dans les chancres et les bourgeons des
rameaux atteints où il survit d'une année sur l'autre. Il continue
d'ailleurs à se développer pendant la saison hivernale si les conditions
lui sont favorables.
Au printemps, les conidies produites au niveau de cette source
d’inoculum, entraînées par les eaux de pluies, contaminent les fleurs
puis les jeunes feuilles.
Entomosporium maculatum

Entomosporiose du poirier et du cognassier

Biologie
Au milieu de la tache foliaire engendrée par le champignon
apparaissent les acervules du champignon formant des conidies dont
les cellules sont disposées en croix.
Au printemps, des apothécies produisant des asques se forment sur
les feuilles tombées. Les ascospores et les conidies sont
responsables de l'attaque de la plante.

Epidémiologie
Le champignon attaque surtout la poire et le coing, particulièrement
les sauvageons en pépinière. Les espèces nobles sont moins
touchées. Des pluies fréquentes au printemps et en été favorisent
l'attaque par les conidies qui se trouvent sur les branches.
Symptômes
Petites taches foliaires irrégulières de couleur rouge foncé qui se rejoignent
et deviennent marron à noir en formant une croûte. Elles se forment
également sur la face inférieure des feuilles.
Chute précoce des feuilles lors d'une attaque plus importante.
Sur fruit, taches arrondies et irrégulières,brunes à noires, provoquant, en
cas d'attaque intense, des déformations et des crevasses sur fruits.
Cela engendre des arrêts dans le développement de l'arbre et se répercute
sur le travail de greffage des yeux, car l'écorce se détache difficilement.
LA SEPTORIOSE DU BLÉ
Septoria tritici (téléo Mycosphaerella graminicola) : Nord de la France,
sur gaines et feuilles
Septoria nodorum (téléo Leptosphaeria nodorum) : Midi de la France,
attaque aussi épis et grains
Effet de la présence d ’eau : effet de la pluie dans la dissémination
BASIDIOMYCÈTES
CARACTÈRES GÉNÉRAUX COMMUNS AVEC LES
ASCOMYCÈTES

-Groupe hétérogène de champignons .

-Absence de spore flagellée

-Mycélium septé, à paroi chitineuse. Agglomération possible en


rhizomorphe ou stroma

-Multiplication par conidie

-Cycle comprenant 2 phases: mictohaploïde et dicaryotique

-Présence d ’un méïosporocyste: la baside


BASIDIOMYCÈTES

CARACTÈRES GÉNÉRAUX DIFFÉRENTS DES


ASCOMYCÈTES

-Organe de reproduction sexuée rare. Présents que chez les Urédinales

-Production de fructifications basidiogènes différentes des ascocarpes

-Le méïosporocyste est une baside.

-Classification basée sur la morphologie de la baside

-Méïospores externes, bourgeonnant à l ’extérieur de la baside.


Souvent par 4
CLASSIFICATION
-Basides typiques non cloisonnées: holo- homo ou autobasidiomycètes.
Présence de fructifications portant les basides (carpophores). En fonction
du type de fructification, on défini différents ordres.

-Basides cloisonnées avec fructifications: phragmobasidiomycètes


Cloisonnement longitudinal: ordre des Trémellales
Cloisonnement transversal: ordre des Auriculariales

-Basides cloisonnées sans fructification: Formation de la baside à partir


d ’une spore à paroi épaisse urédiniomycète
Urediniomycète
Ustilaginomycète
.

phragmobasidiomycète ustilaginomycète
PHRAGMOBASIDIOMYCÈTES
Rhizoctonia Solani

Pénétration par les stomates (rare) Mycélium envahi


l’ hôte

Hyphe vieillissant

Structure sexuée
rare
basidiospores

Jeune hyphe

mycélium
graine

débris tomate
chou
Le mycélium ou les sclérotes passent Pomme de terre
l ’hiver dans les débris de pante, sol, graines Pourriture de la graine
Nécrose et sclérote sur et dans les
tissus de la plante
URÉDINIOMYCÈTES
CYCLE DE PUCCINIA GRAMINIS
CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES

-Thalle: n ou n+n. Toujours intercellulaire, forme des suçoirs.


Cellules riches en carotènes

-Multiplication végétative: Que dans la phase n+n, assurée par les


urédospores.

-Reproduction sexuée: Organes mâles: spermogonies. N ’existe pas


toujours, morphologie uniforme

Organes femelles: pro-écies,


fécondées par les hyphes flexueux. Écidiospores à morphologie
constante. Écidie entourée du pseudo-péridermium.
BASIDIOMYCÈTES. UREDINIOMYCÈTES
4 types d’écidies
Puccinia coronata: Puccinia striiformis:
rouille couronnée de l ’avoine rouille jaune du blé

Puccinia triticina:
rouille brune du blé
CLASSIFICATION
Pucciniacées: téleutospores pédicellées, disséminées. Nombre
variable de cellules.

Uromyces Puccinia Tranzchelia

Gymnosporangium Phragmidium
SYMPTÔMES

-Organes fongiques: coloration pigmentaire (d ’où le nom de rouille),


fructifications (écidies) visibles à l ’œil nu.

-Modification de la plante hôte:


Pas de nécrose (biotrophes obligatoires)

Quand l ’infection est locale: déformations légères des organes


herbacés, sur organes lignifiés, épaississement des tissus parasités.

Quand l ’infection est systémique: sur plante herbacées, modification


du développement (nanisme, gigantisme), sur ligneux, formation de
balais de sorcières, castration parasitaire (Uromyces sur Euphorbe),
modification du feuillage (feuilles arrondies quand infectées par
Uromyces)
BIOLOGIE

-Variation des cycles: Alternance d ’hôte: 2 hôtes: espèce hétéroxène


1 hôte: espèce autoxène

-Nombre de fructifications: S, I, II, III


Cycle complet: macrocyclique
Cycles incomplets occasionnels:
P. triticina (rouille brune du blé): stades II et III, S et I peu fréquents
P. striiformis (rouille jaune du blé): pas de stade I
Cycle microcyclique: seulement stade III P. malvacearum
-Adaptation parasitaire: parasites obligatoires, actifs, pénétration
directe par les stomates ou à travers la cuticule et l’épiderme
BIOLOGIE

-Dissémination: par basidiospores anémophiles, par les écidiospores


et les urédospores. Les téleutospores ont un rôle réduit.

-Conservation:
par téleutospores à paroi épaisse.
Par les urédospores, mais la longévité est plus courte.
Leur rôle est important parfois, surtout chez les espèces hétéroxènes.
Par le mycélium pérennant dans les organes lignifiés.
BASIDIOMYCÈTE
USTILAGINOMYCÈTE M

F
Ustilago Ustilago
avenae tritici

Sphacelotheca reiliana a b d
c

b
a

Entyloma ranonculi c

Tilletia caries
a b 3 2 1

Urocystis cepulae Sporidie II à dicaryon


a b
Copulation infection
Basidiospores, entre basidiospores + et -
terminales
Germination de la baside,
Tilletia carie: germination méïose

téliospore
BASIDIOMYCÈTE-USTILAGINOMYCÈTE
Ustilago maydis
Contamination II Basidiospores
compatibles
Pénétration du mycélium dicaryotique
Infection des plantules dans un grain à travers les téguments
ou des tissus en croissance
Le grain infecté
grossit et produit
basidiospores une galle
Infection sur Contamination
feuille III

baside

Galle sur feuille

Galle sur maïs


« adulte »

germination

Mycélium
Chlamydospore=téliospore dicaryotique

zygote
Galles remplies de Dans la galle le mycélium
chlamydospores dicaryotique se transforme
en chlamydospore
USTILAGINOMYCÈTE
CARACTÈRES MORPHOLOGIQUES
-Thalle: n, levuriforme, saprophyte et n+n, mycélien et parasite.
Intercellulaire, peut former des suçoirs.

-Multiplication végétative: exceptionnelle. Sauf chez Entyloma


(conidies hyalines, unicellulaires)

-Reproduction sexuée: pas d ’organe sexué: Fusion de deux basidiospores.

•Les chlamydospores sont issues du mycélium n+n, libres ou groupées en


glomérules. Cellules enkystées (sauf chez Entyloma).

•2 types de basides: Basides cloisonnées transversalement, chaque cellule


va donner une basidiospore: famille des Ustilaginacées
Pas de baside cloisonnée, la chlamydospore
bourgeonne des basidiospores allongées. Famille des Tilletiacées.
USTILAGINOMYCÈTES
CLASSIFICATION

Ustilaginacées: 2 genres Ustilago: sur graminées, responsable de


symptômes sur inflorescence. La galle charbonneuse n’est pas entourée
d ’une enveloppe mycélienne
Sphacelotheca: sur dicotylédones, autour du sore
de chlamydospores il y a une enveloppe mycélienne.
Sporisorium: sur monocotylédones, idem que
Sphacelotheca.

Tilletiacées: 3 genres Tilletia: spores indépendantes, sores pulvérulents


responsable de caries
Entyloma: spores indépendantes, mais restent en
amas dans les tissus de l ’hôte
Tuburcinia (ou Urocystis): chlamydospores
groupées en glomérules
Tilletia caries

Épi infecté Épi sain Entyloma


ranonculi
Ustilago hordei
Ustilago tritici
Ustilago maydis
SYMPTÔMES

-Organes fongiques: amas pulvérulents noirs dus aux chlamydospores.


Quand les spores sont dans les tissu végétatifs: amas de spores en
sores peu différenciés.
-Stries linéaires: sores sous-épidermiques: Ustilago hypodites

-gales sur feuilles et tiges: Ustilago maydis


SYMPTÔMES

-Modification de la plante hôte: jamais de nécrose. Champignons


biotrophes
-Modifications discrètes: sores non pulvérulents, tâches claires
limitées: Entyloma ranunculi/ Ficaire, Dahlia, Souci

-Modification du développement de la plante: 3 types

•Hypertrophie localisée

•Modification générale de l ’appareil végétatif, nanisme, gigantisme

•Modification de l ’appareil reproducteur: castration, inversion sexuelle:


Ustilago maydis
BIOLOGIE
-Adaptation parasitaire: semi-obligatoire, actif à pénétration directe

-Variations du cycle: 5 types: pénétration stade plantule Ustilago avenae


infection des ovaires par le pistil:
Ustilago tritici
pénétration par méristème apical:
Sphacélothéca
par n’importe quel tissu jeune:
Ustilago maydis
à n ’importe quel stade de développement:
Entyloma ranunculi

-Dissémination: par chlamydospores, conidies et sporidies chez Entyloma

-Conservation: chlamydospores enkystées. Par le mycélium chez


Ustilago tritici dans les semences

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