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PUBLIÉS PAR
LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE
DU DÉPARTEMENT DE LA SEINE.
MÉMOIRES
D'AGRICULTURE,
PUBLIÉS PAR
LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE
DU DÉPARTEMENT DE LA SEINE,
TOME XIII.
A PARIS,
De l'Imprimerie et dans la Librairie de Madame HUZARD,
Imprimeur de la Société d'Agriculture, rue de l'Eperon
Saint-André-des-Arts, ii°. 7.
1810.
MÉMOIRES
D'AGRICULTURE,
DISCOURS
MESSIEURS,
Tel est sur nos goûts , sur nos besoins l'em-
pire du premier des arts, qu*au milieu des cités
les plus populeuses , des habitudes les plus étran-
gères, les plus opposées aux soins agricoles,
l'agriculture trouve cependant un sanctuaire ,
des hommes qui se vouent à, l'étude de ses pro-
grès , qui se consacrent au soin de les augmenter.
On a reproché aux Sociétés d'Agriculture
quelques vaines théories : depuis -
long temps
vous avez répondu à ces imputations par des
expériences multipliées, par la recherche des
A 3
*
(*r ; ;
meilleurs instriimensaratoires, par le perfec-
tionnement des divers genres de culture : rien
n'est accueilli chez
vous que lorsqu'une pratique
éclairée a prouvé qu'en des mains ordinaires,
avec des soins , avec des dépenses à portée de
tous, des résultats utiles et certains sont attachés
à ce qu'on vous propose.
Personne ne sauroit contester les progrès de
l'agriculture en France depuis trente ans : les
prairies artificielles , l'amélioration et la.multi-
plication des engrais, le changement des assole-
mens , l'introduction de plusieurs plantes oléa-
gineuses,.la propagation des mérinos ont enrichi
la France j vos conseils et votre exemple y ont
puissamment contribué.
L'aisance est plus
généralement répandue,
l'habitant des campagnes est presque par-tout
devenu propriétaire ; il àvoit peine à fournir à
ses premiers besoins, aujourd'hui il connoît des
jouissances.
C'est depuis dix ans sur-tout que ces progrès
ont été rapides : on travaille plus et mieux lors-
que l'on a la certitude de jouir avec sécurité du
fruit de ses travaux : d'ailleurs, quels puissans
encouragemens ne reçoit pas chaque jour l'agri-
culture d'un Gouvernement à qui rien de ce qui
est utile et grand n'échappe !
(7)
Des circonstances extraordinaires gênent-elles
nos communications? Il ne permet à l'étranger
d'introduire ses marchandises qu'autant que
nos vins, que nos grains auront été reçus au de-
hors*; Les besoins du luxe nous ont-ils rendus
tributaires de nos voisins ou de nqs rivaux? Le
Gouvernement ne néglige rien pour faire re-
couvrer aux
productions de notre sol la faveur
qui leur fut uninstant.dérobée. Ainsi nous n'a-
vons plus besoin que de nous-mêmes pour le
tabac; ainsinos vignes nous donneront du sucrej
notre garance remplacera la cochenille dans le
drap qui habille les troupes ; nos soies long-
temps négligées ont recouvré dans nos modes,
dans nos meubles , chez nos voisins , tous leurs
avantages ; desprix considérables ^ont proposés
à celui qui fera rivaliser notre pastel avec l'in-
digo, nos lins avec les cotons j en même temps,
des essais qui donnent déjà des espérances ten-
tent la naturalisation du cotonnier dans nos pro-
vinces méridionales que l'agrandissement de
l'Empire a rendusi importantes.
Nos bergeries nationales entretiennent des
mérinos de race pure à portée des diverses
contrées où ils peuvent le mieux se propager ;
les haras rétablis ont déjà amélioré la/race des
chevaux; nos écoles vétérinairesi-emplacent des
A4
(8)
empiriques dangereux par des hommes habiles
et instruits.
De nouvelles routes, des canaux habilement
projetés ouvrent des débouchés inespérés aux
productions de nos champs, autant qu'à celles
de notre industrie.
Lorsqu'on retrace tant de bienfaits, il semble
que l'encouragement de l'agriculture ait été la
seule pensée du Souverain; et notre reconnois-
sance peut oublier quelques instans que toutes
les autres branches de l'administration, que la
gloire de ses armes , la dignité , la grandeur,
la prospérité de son peuple, occupent égale-
ment le coeur et le génie du plus puissant des
Monarques.
MONSEIGNEUR,
Cette séance mémorable* présidée par le
Ministre protecteur naturel de l'écqnomie ru-
rale , sera notée comme un jour de fête pour
l'agriculture. Toutes les Sociétés qui s'en occu-
pent prendront part à la faveur que reçoit celle
de Paris par la présence de Votre Excellence.
Nous avons l'avantage d'être placés sous ses
yeux, au centre de l'Empire; de là, nous sommes
(9)
chargés de distribuer au loin les bienfaits et les
récompenses que le Gouvernement nous met à
portée de décerner aux cultivateurs les plus di-
gnes d'être encouragés. Heureux si les détails
de la séance et les divers rapports que Votre
Excellence va entendre justifient la confiance
dont elle nous honore , et répondent à l'opinion
favorable qu'elle a conçue de nos travaux et
qu'elle a bien voulu exprimer dans son dis-
cours !
( I©D
COMPTE
Rendu des Travaux de la Société d'Agri-
culture du département de la Seine,
pendant l'année 1809, à la. Séance générale
du i5 juillet 1810 (i)j
i-VJ-ESSIEURS,
Dans les rapports que j'ai eu l'honneur de
mettre sous vos yeux, lors de vos dernières
séances publiques, j'ai fixé votre attention sur
la marche générale en France
de l'agriculture ,
je l'ai fixée sur les résultats obtenus de vos tra-
vaux particuliers. Dans ces rapports, je vous
ai parlé d'établissemens de mérinos et de haras ,
de matières sucrées indigènes , de fixation des
dunes, de naturalisation de plantes exotiques,
de prairies artificielles , de plantations , de
voyages agricoles entrepris par ordre du Gou-
vernement et d'instructions publiées sous ses
auspices. J'aurai encore à vous entretenir au-
RAPPORTS
coup de
graines de mûrier; qu'il a actuelle-
ment deux cent huit jeunes arbres non greffés ,
dont la feuille est pourtant très-grande, plantés
à demeure l'hiver dernier 1809, tant>d Chousy-
sous-Blois qu'à Landietà Besay ; qu'il lui en
reste en pépinière deux cents à haute tige, en
état d'être transplantés à demeure dans le cou-
rant de cet hiver, et;un plus grand nombre
pour;les années suivantes;
Que ce cultivateur axontinué de faire greffer
des mûriers blancs dans l'une de ses pépinières,
au mois d'août dernier , et que te nombre de
ces derniers s'élève à quatre cents;
Qu'il met enfin autant de soin pour faire élever
des vers à soie dans le Blaisois, où personne ne
(57)
s'occupoit de ce genre d'industrie, que pour
multiplier les plantations de mûriers blancs dans
te département; qu'il a fait venir de la Tou-
raine deux femmes instruites qui ont formé
plusieui's élèves, tant pour l'éducation des vers
que pour le tirage de la soie, et que cette soie
a mérité, dans chacune des années 1806, 1807
et 1808, lespremiers prix aux concours pro-
posés par la Société d'Agriculture du départe-
ment d'Indre-et-Loire ;
La Société accorde le second prix de 5oofrancs
à M. Rattier, dont le zèle pour les progrès de
l'agriculture , bien connu de la Société , est
d'ailleurs attesté d'une manière très-honorable
par M. le préfet du département d* Loir-et-
Cher, président honoraire de la Société d'Agri-
culture du même département.
plus ou
moins grande quantité d'olives , et il
parvint, à force de soins et de constance, à ré-
connoître que le préjugé établi vulgairement,
que l'olivier ne pouvoit se reproduire de se-
mence , ne venoit que de que le fruit
ce reste
plus d'un an en terre avant de germer. Cette
découverte le porta à redoubler ses efforts ; et
en effet ayant retiré en 1804 des contrées plus
méridionales une assez quantité d'o-
grande
lives (environ quatre-vingts kilogrammes), il
les dépouilla de leur pulpe, les plaça tout
l'hiver dans le sable , et les sema le printemps
suivant dans une terre bien préparée et bien
abritée.
L'année d'après , c'est-à-dire au prinïemps
de 1806,' toutes ces olives germèrent et la terre
se couvrit de petits oliviers. M. Bernardy put
l'année d'après retirer environ trois mille pieds
de ce semis pour les mettre en pépinière , et il
put même en planter quelques-uns à demeure 1
C4
'( 4° )
mais malheureusement la pluie et les gelées en
firent périr au-delà de la moitié.
M. Bernardy a semé une plus grande quan-
tité d'olives en novembre 1808, dont il n'atten-
doit la réussite que dans le courant de ce prin-
temps 1810.
Il résulte des procès-verbaux que les pre-
miers oliviers obtenus en très - petit nombre
en 1799 et années suivantes donnent déjà des
olives , et que la totalité des plants qui res-
tent en ce moment se monte à mille trois cent
quatre. Mais aucun d'eux n'a été greffé, quoi-
que par son programme la Société en ait fait
une des conditions du concours.
Le parti qu'a pris M. Bernardy de ne pas
greffer ses plants est une suite naturelle de l'en-
treprise qu'il avoit formée, d'obtenir par le se-
mis des arbres mieux acclimatés et conséquem-
ment plus propres à résister au froid. Un au-
tre motif l'eût déterminé à ne pas greffer, lors
même, dit-il, qu'il eût formé des pépinières
par les méthodes usitées dans te midi, mé-
thodes qui consistent à prendre tes rejetons qui
poussent naturellement au pied de l'olivier,
ou qui viennent en abondance sur la souche
d'un pied qu'on a coupé.
La greffe, suivant M. Bernardy, affaiblit
(4i )
les sujets et abrège leur vie. Le défaut d'homo-^
72 francs.
L'auteur dit qu'elle a été employée avec
succès dans unchamp de luzerne, pour y dé-
truire la cuscute et le chiendent.
L'expérience habituelle que fait M. Deroy
de ces deux instrumens dans les travaux de la
forêt de Fontainebleau lui a démontré tous les
avantages qui résultoient de leur emploi, sous
le double rapport de l'économie de temps et de
la perfection du travail.
Le même agriculteur vient d'imaginer ré-
cemment encore une espèce de cultivateur qu'il
appelle rigolette. Cet instrument est destiné à
former des rigoles pour les semis de graines par
rayons dans lés pépinières. Il se meut sur un
rouleau et paroît
susceptible d'être tiré et
conduit sans l'emploi de grandes forces.
Le soc à dents est remplacé par un fer de
bêche. Son
usage doit donner un travail régu-
lier et économique.
Les applications des instrumens de M. Deroy
ne sont pas proprement l'objet du concours de
(64)
la charrue ; mais ils sont très-utiles dans le
genre de culture qu'ils favorisent, et c'est sur-
tout dans la vue de les faire connoître que la
Société a décidé qu'il en seroit fait une mention
honorable.
4- Enfin M. Hayot, cultivateur à la ferme
de Champ-Tourterelle , près Saint-Denis , dé-
partement de la Seine, nous a invités à faire
constater les bons effets d'une herse à semer
qu'il a inventée et essayée en dernier lieu.
L'auteur a été conduit à imaginer cet instru-
ment par le désir d'opérer à moins de frais la
destruction des herbes parasites qui infestoient
les champs de sa ferme.
MM. Yvart et
Sageret se sont rendus sur
les lieux ; ils ont vu les avoines et les orges que
M. Hayot a semés par rayons à trente-trois
centimètres de distance; ils ont examiné sa ma-
chine qui est très-imparfaite, de l'aveu même
de son auteur. Cependant la Société, voulant
reconnoître le zèle d'un fermier à chercher
des moyens mécaniques d'effectuer la semaille
en rayons , a cru devoir en faire mention ho-
norable, et l'engager à faire de nouveaux ef-
forts pour assurer le jeu de sa machine en la
simplifiant.
4°. Descriptions et Dessins de Charrues et
d'Outils
( 65 )
'd'Outils aratoires. Il seroit à désirer que la
Société eût des dessins ou des modèles bien
faits et bien décrits de toutes les charrues et
de tous tes outils ou instrumens d'agriculture
actuellement en usage dans les diverses parties
de l'Empire. Cette collection
complète renfer-
meroit sans doute bien des doubles emplois ;
mais elle feroit faire des comparaisons très-
utiles : peut-être feroit-elle découvrir, dans
le nombre des objets répétés, quelques objets
nouveaux, et serviroit-elle en outre à des vues
particulières delà Société pour l'intérêt et l'a-
vancement de la science de l'agriculture. Plu-
sieurs de voscorrespondans ont prévenu vos
voeux à ce sujet, et leurs mémoires serviront à
commencer le recueil dont je viens d'indiquer
l'objet et l'utilité. Il est juste de les nommer
pour les remercier de leur zèle et pour exciter
l'émulation de nos autres correspondans.
i. M. Broussous, secrétaire général de la
préfecture du département de la Lozère, vous a
envoyé un mémoire sur la charrue en usage dans
ce département. C'est un araire qui pàroît avoir
beaucoup d'analogie avec celui du Piémont et
celui du département du Gers. Celui-ci est déjà
décritdansles Mémoires de la Société, et paroît
moins imparfait que celui de la Lozère.
Société d'Agric. Tome XIII. E
(66)
2. M. Farnaud, secrétaire général de la
préfecture du département des Hautes-Alpes ,
a joint à son mémoire sur les améliorations de
l'agriculture (qui a obtenu le prix, comme vous
le verrez ci-après, dans un autre concours ) ,
les dessins de l'araire des Hautes-Alpes, qui
paroît être la charrue décrite par Virgile , en
supposant, ce qui n'est pas décidé par les éru-
dits, que la charrue de Virgile n'eût point de
rpues. Cet araire a aussi de grands rapports
avec celui de la Lozère.
3. M. Marc, secrétaire de la Société d'Agri-
culture de la Haute-Saône , vous a envoyé un
cahier beaucoup plus complet , contenant
les
dessins des charrues et des instrumens aratoires
de tous les genres usités dans le déparlement
de la Haute-Saône. (Il sera aussi question de
M. Marc dans le concours sur les perfection-
nemens de l'agriculture.)
La Société remercie MM. Marc, Farnaud
et Broussous, de ces utiles envois, et engage
ses autres correspondans à les imiter, en rédui-
sant les dessins des outils et machines d'agri-
culture sur l'échelle de cinquante à soixante-
quinze millimètres pour mètre de leur gran-
deur naturelle , et en joignant aux dessins un
vocabulaire exact des noms vulgaires et des
(67>
noms françois de tous ces instrumens et des
détails sur leur usage.
Conclusions. Au surplus, Messieurs, les pre-
miers résultats du concours sur le perfection-
nement de la charrue nous ont suggéré des
réflexions qui décident la Société, non pas à re-
tirer le sujet du prix, mais à ajourner le concours
pour un temps qui sera déterminé d'après les
considérations suivantes.
L'impulsion que vous avez donnée pour le
perfectionnement de la charrue , cette impul-
sion a été universellement saisie. Lé prétendu
précepte qu'on attribuoit à Caton, ne change
point de soc, cet adage de la routine est tombé
par-tout devant le désir et la perspective du
mieux. Il n'y a presque pas un département où
l'on n'ait essayé d'améliorer les charrues en
usage. Cette fermentation générée produira
quelque jour le résultat le plus heureux; mais
puisque vous avez réussi à jeter cette idée d'a-
mélioration dans toutes les parties de l'Empire,
c'est là , Messieurs , qu'il faut d'abord la faire
germer partiellement pendant quelques années.
Ensuite vous pourrez vous faire rendre compte
de tous ces résultats locaux et partiels, les
conférer entre eux, et distinguer ceux qui mé-
riteront de l'être dans le point central de la ca-
E a
( 68 )
pitale. Tout homme qui invente une nouvelle
charrue a un objet de comparaison ; c'est la
charrue qui passe pour la meilleure dans ses
environs. C'est donc avec celle-là que son in-
vention doit être d'abord essayée et jugée,pour
savoir si elle fait
plus d'ouvrage ayec moins
d'efforts, et si elle le fait mieux et plus vite.
En conséquence 3 ce concours serasuspendu
jusqu'à ce-que la Société de Paris ait reçu des
Sociétés d'Agriculture des départemens les
renseignemens nécessaires pour te reprendre.
En attendant, la Société invite ceux qui au-
ront amélioré les charrues en usage, ou qui en
proposeront de nouvelles , à tes faire éprouver
comparativement avec les meilleures charrues
dont on se sert habituellement dans leur pays par
les Sociétés d'Agriculture de chaque départe-
ment. CeUj|s qui auront été distinguées et recon-
nues utiles dans ce concours particulier seront
admises ensuite au concours général pour le per-
fectionneinent de la charrue, lorsque l'époque
de la reprise de ce concours pourra être fixée.