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Les biocarburants seront-ils l'énergie de demain ? Face à un prix du pétrole qui ne cesse
d'augmenter, avec en ligne de mire l'appauvrissement des réserves, et face à une prise de
conscience de la dangerosité des gaz à effet de serre, le développement de cette filière semble
prometteur.
2. Les combustibles obtenus à partir d'alcools (méthanol, éthanol). A l'origine de ces derniers on
trouve les cultures sucrières (betterave, canne) et celles qui donnent de l'amidon (le blé par
exemple), lequel amidon, par hydrolyse, donne ensuite
du sucre.
Ces alcools peuvent être utilisés purs comme au Brésil,
une voiture commercialisée sur deux est bi-combustible
(fonctionnant aussi bien à l'essence, qu'à l'alcool, ou
qu'à un mélange des deux).
L'alcool peut également être transformé en incorporant
un produit pétrolier obtenu en raffinerie, l'isobutène, ce
qui donne ETBE (Ethyl Tertio Butyl Ether), dans ce cas
aucun changement de moteur n'est requis.
Actuellement, deux familles de biocarburants se partagent le haut du pavé en France : l'huile sous
forme d'EMHV, appelé plus communément diester, et l'alcool sous forme d'éthanol.
Les atouts des biocarburants
La théorie valide l'optimisme et les espoirs engendrés par les biocarburants. L’utilisation d’huile pure
de colza ou de tournesol à la place du gazole permet en effet une réduction des trois quarts des gaz à
effet de serre émis pendant l’ensemble du cycle de vie du carburant, de sa production à sa
combustion, pour un même contenu énergétique. Celle de l’éthanol pur, à la place de l’essence,
permet une réduction de 75 %.
Les biocarburants
émettent moins de gaz
à effet de serre que
l'essence et le gazole
(source IFEN)