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L’environnement guyanais est reconnu pour son exceptionnelle richesse biologique, une richesse
qui donne l’impression d’être inépuisable. Cependant, avec l’augmentation de la population et
les nombreuses mutations qui s’opèrent, on constate de fortes modifications du territoire et une
pression accrue de l’utilisation de ses ressources.
La nécessité de maintenir durablement des équilibres dans la gestion des ressouces est devenue
une priorité. Dans ce cadre une réflexion associant tous les acteurs impliqués dans la gestion de
la biodiversité est engagée depuis 2000 pour définir localement « Les Orientations Régionales
pour la gestion de la Faune Sauvage et l’amélioration de ces habitats ». Cette importante phase
de concertation a permis de définir 11 orientations concernant la faune sauvage et ses habitats.
Plus particulièrement, l’orientation 5 vise à « diminuer la pression de chasse sur les espèces
commercialisables » et les espèces dites sensibles. Cependant, la réglementation sur la chasse
ne s’appliquant pas en Guyane, il y a là un vide juridique ne permettant pas de réglementer et
de mettre en place une gestion des espèces de la faune sauvage de Guyane.
Après le vote à l’unanimité du comité de pilotage, le préfet a validé et signé le 23 juillet dernier
deux arrêtés interdisant la commercialisation du tapir, du hocco, du marail et de l’agami. Ces
espèces restent autorisées à la chasse à but non lucratif. Des dérogations concernant la capture
d’animaux vivants ont été prévues dans le cas de mises en place d’élevages en Guyane.
Ces deux textes sont un grand pas pour la Guyane vers la mise en place d’une gestion durable
et équitable de ses ressources naturelles.
Cayenne le 22 août