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Bibliographie:
Introduction:
Le mot procédure vient du latin procedere qui veut dire avancer. En fait le
procès c'est faire avancer les choses. Le doyen Carbonnier avait rappelé que la réalité
du droit ne se confond pas avec le contentieux car une des bases de la société
juridique est la constatation que la plupart des rapports de droit n'accèdent pas à la
litigiosité. On revient à cette notion ou la procédure permet d'avoir la sanction d'un
droit.
Certains professeur ont écrit que le procès est un mode de réalisation du droit qui est
l'art du bon et de l'équitable. Carbonnier rappelait que est juridique ce qui est propre à
provoquer un jugement, ce qui est justiciable de cette activité très particulière d'un
tiers personnage qu'on appelle l'arbitre ou le juge.
Le procès intéresse aussi bien le pénaliste que le civiliste. Il s'inscrit dans le
droit international et le droit européen. S'est dégagé le droit processuel que certains
ont qualifié de sciences de la reconstruction des liens de droit dont participe le droit
judiciaire privé. Ce serait le droit qui étudie l'ensemble des règles définissant
l'ensemble des règles et de la justice afin de permettre aux personnes physique ou
morale la mise en œuvre de leur droit subjectif en matière de droit privée.
Le droit judiciaire privé se rattache à la notion de justice, car le but c'est obtenir
une décision juridictionnelle. C'est un acte par lequel le juge dit le droit existant. Le
droit judiciaire privée est dénommée procédure civile, concerne l'étude de
l'organisation judiciaire nationale, l'étude et la conduite de la procédure civile.
La procédure civile peut être définie par son objet selon Capitant, la procédure
civile est la branche de la science du droit ayant pour objet de déterminé les règles
d'organisation judiciaire, d'instruction des procès et d'exécution des décisions. Cush
dit que c'est un ensemble de règles qui doivent être observée, ce sont des actes qui
doivent être accomplis pour parvenir à une décision juridictionnelle. Si on combine les
deux définitions, on pourrait arriver à la notion de procédure civile. Un procès c'est un
litige soumis à un tribunal, litige qui va se développer.
C'est en fonction de ces deux pouvoirs que la doctrine attribue un caractère mixte à la
justice. Perrault nous dit « la discipline aux confins du droit public et du droit privée ».
Le droit judiciaire privé tend à assurer la sanction des droits subjectifs appartenant à
des personnes morales ou physiques privées.
A) sources historiques
B) sources internes
S'il est vrai que la procédure est considérée comme au cœur des institutions
internationales, plus que d'autres elle est confrontée au regard et surtout à celui des
européens à travers le fonctionnement de l'UE légitimée par l'économie, la libre
circulation, et la libre concurrence. Mais elle a rappelé qu’elle n'était fondée que sur le
droit développant la notion d'état de droit et de la primauté de l'état de droit et ce
sont les juges nationaux qui sont chargé de le faire appliquer. La convention
européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales,
instrument juridique du conseil de l'Europe qui comprend 47 états membre. Signée à
Rome en 1950 le 4 novembre, intégrée dans le droit français dans le décret du 3 ami
1974 la publiant au journal officiel.
L'essence de cette convention, après la Shoah, elle est protectrice de l'individu.
Les pays ne voulaient pas revivre un tel massacre. Elle s'inscrit dans la réflexion des
nations unies. Le préambule de la CEDH indique que les nations signataires sont
animés d'un même esprit ont un patrimoine commun d'idéal et de tradition politique,
de respect de la liberté et de prééminence du droit. Pour la procédure civile elle est
importante, Gunshard a écrit un ouvrage parlant du droit interne et du droit
communautaire. Il indique ou en serait le droit procédural sans cette jurisprudence
venu d'ailleurs. La matière civile et commerciale est concernée par l'article 6 de la
déclaration qui décrit ce que doit être le procès équitable en matière civile et en
matière pénale.
C'est une interprétation jurisprudentielle. Il s'agit des contestations sur les
droits et obligations de caractère civil. On va trouver les conditions qui doivent être
remplis pour juger une contestation. Elle parle d'un tribunal indépendant et impartial
établit par la loi. Le citoyen doit avoir droit à un recours effectif. On a crée la cour
européenne des droit de l'homme composé d'un juge élu provenant de chacun des
membres de la convention. Ces juges siègent en trois formations:
− comité de trois juges, formation simple
− chambre de 7 juges, formation classique
− matière d'appel, grande chambre de 17 juges, organe suprême.
La CUDH est très particulière car elle est applicable en droit interne et prime le
droit national. Dans la hiérarchie des normes elle se place en poste position. C'est un
des rares traités qui a une application directe. Le premier gardien de cette convention
c'est le juge national. Il va opérer un contrôle de conventionalité. Indépendamment du
procès nationale les particuliers depuis 1981 peuvent saisir directement la cour
européenne des droits de l'homme une fois touts les recours internes épuisé. Et cette
cour peut accorder une satisfaction équitable soit des dommages et intérêts. Autour
d'un seul article le 6 au demeurant des objectif qu'il affiche et par la conception de la
démocratie qu'il traduit la cour a su construire (…....). Cette convention nous a fait
réfléchie sur la notion d'accès équitable. Elle a marqué en matière civile, sur
l'impartialité du juge, avec une notion qui vient du droit anglo-saxon la justice ne doit
pas être simplement organisée pour être objective elle doit être vu par les gens
comme objective. Cette convention a fait modifier le droit civil français notamment sur
le statut des enfants adultérins.
Les traités de l'UE sont aussi une source. Les traités qui se sont succédé jusqu'à
Maastricht ne comportait pas de section relative à l'organisation judiciaire, sauf ceux
qui instituait la cour de la communauté européenne. Deux traités sont très important,
y a Amsterdam, qui a crée trois piliers, l'un concernant l'organisation des
communautés européenne en fusionnant les traités de la CEE et la, le troisième c'est
la justice et les affaires intérieure. L'amélioration et la transmission des actes
judiciaires et extra judiciaire et leur simplification, l'obtention des preuves, la
reconnaissance et l'exécution des décisions judiciaires et extra judiciaire sont le
premier secteur du troisième pilier. Le deuxième c'est XXX et le troisième c'est
l'élimination des obstacles au bon déroulement à la procédure civile. Le deuxième
traité c'est Lisbonne en 2007.
Le droit européen est fondé sur la jurisprudence de la cour des communautés
européennes et la production normatives des instances européennes qui fabriquent
des lois. La jurisprudence s'appuie sur les juridictions nationales qui doivent appliquer
les traités européens de façon directe ou indirecte. Elle est fondée sur la charte des
droits fondamentaux de l'UE de 2000. L'autre ce sont les instances européennes. C'est
en fait les règlements du parlement européen et du conseil, la communauté arrête des
mesures qui relèvent de la coopération judiciaire en matière civile qui ont une
incidence transfrontalière qui sont nécessaire au bon fonctionnement du marché
intérieure. Ces textes on les trouve sur l'atlas judiciaire européen ou sur
Webeuropa.EU/législations. C'est une directive du 29 mai 2000 relative à la
signification et à la notification dans les états membres des actes judiciaire ou extra
judiciaire en matière civile ou commerciale. Une autre du 28 ami 2001 concernant
l'obtention des preuves en matières civil et commerciale et une dernière du 27
novembre 2003 appelée le règlement de Bruxelles. Elle est relative à la compétence, à
la reconnaissance et à l'exécution des décisions en matière matrimoniale et en
matière de responsabilité parentale. Ils sont transposés dans le droit national. Les
états ont l'obligation de les transposer. Un règlement du 11 juillet 2007 a crée une
procédure européenne de règlement des petits litiges. Il a été transposé dans le code
de procédure par un décret du 17 décembre 2008, il est applicable en France depuis
le 1 janvier 2009. Il constitue les articles 1382 à 1390 du code de procédure civil
français.
C'est essentiellement la convention de Lugano du 30 octobre 2007. Elle
concerne la compétence judiciaire, la reconnaissance et l'exécution des décisions en
matière civile et commerciale entre les pays de l'UE et les autres pays européens.
Un traité est l'acte juridique le plus important. En France le traité est reconnu comme
norme supérieur de la loi. C'est la cour de cassation qui e décide dans l'arrêt du 24
mai 1975, administration des douanes contre société des cafés Jacques Vabre et
société Viegel. Le traité qui en vertu de l'article 55 de la constitution à une autorité
supérieur a celle des lois institue un ordre juridique propre intégré à celui des états
membres; en raison de cette spécificité l'ordre juridique crée par le traité est
directement applicable aux ressortissants de ces états et s'impose à leur juridiction.
Arrêt Niccolo du 20 septembre 1989, le Conseil Etat a décidé que le traité prime sur la
loi antérieure ou postérieure à la prolongation du traité. Le CE en déduis que les
objectifs d'une directive européenne prévalent sur les directives d'une loi nationales
même postérieures au traités. S
D) sources pratiques
C'est aussi l'œuvre des praticiens qui la mettent en œuvre tous les jours en
inventant ou développant tel ou tel aspect de la procédure. Jusqu'en 1935 la
procédure civile c'était la règle de la chicane. Depuis elle gravie dans tous les pays
autour d'un équilibre entre les droits des parties et l'office du juge. Estout, indique
« l'organisation et le fonctionnement de la justice repose sur un certains nombre de
règles ciment de l'ordre social qui se modifie au fil de l'évolution plus ou moins lente
et perceptible selon les époques de la société qu'elle gouverne ». Les praticiens ont
modifié cette procédure civile. Le tribunal de commerce à crée de la même façon la
fonction de juge rapporteur.
A) dans le temps
B) dans l'espace
Cette séparation pouvait paraitre conflictuelle. C'est important avec l'UE qui est
fondée sur l'état de droit. Cela permet de constater l'inflation de la demande
judiciaire. Il doit y avoir un dialogue.
Les juridictions jugent les affaires pénale et les affaires dite de droit privées,
parmi lesquelles on inclus le droit civil, le droit commerciale et le droit social, et aussi
un qui ne relève pas exclusivement du droit privée comme le droit de la concurrence,
contentieux fiscale.
A) principe de l'organisation
B) descriptions
La cour d’appel, elles sont au nombre de 33. C’est l’article L211-1 du COJ qui
indique que les cours d’appel statuent souverainement sur les fonds des
affaires, donc en dernier ressort. C’est l’unique juridiction d’appel des
juridictions de droits commun au d’exception des juridictions de premières
instances. Sur le plan pratique elle est très importante car elle est investit d’une
mission régulatrice du droit dans toutes les matières du droit privée. C’est elle
qui a le dernier mot. La CA est exclusivement composé de magistrats
professionnels. Y a des magistrats du siège et du parquet. Y a un président, des
président de chambres, on parle de conseillé de la cour d’appel. C’est un
conseillé général assisté par des avocats généraux. Ils sont plus expérimentés
que les magistrats du TGI. Elle statue par des chambres de jugements, dont au
moins une d’entre elles s’appelle la chambre sociale, compétente pour
connaitre de l‘appel des décisions du prudhomme. Il y a la cour d’assise qui
siège la ou siège la cour d’appel. Le premier président à un contentieux propre.
Il y a eu 191000 affaire en 2003.
Le taux d’appel, c’est la proportion de décision frappé d’appel et celle qui ne
le sont pas. Presque toutes les affaires des prudhommes vont en appel alors
que seulement 14% vont en appel en TGI. La plus grosse partie c’est le droit des
contrats. En TI le taux d’appel est de 4% en tribunal des commerces il est de
12%. La cour d’appel a un taux de réformation de la décision de 25%. Donc 3
affaires sur 4 vont être confirmées.
3) Cour de cassation
Elle est au sommet de l’ordre judiciaire. Il y a pour toute la république une cour
de cassation, article L111-1 du COJ. C’est une juridiction unique à compétence
nationale. En matière civile elle est saisie par un recours extraordinaire, le
pourvoie en cassation. Le recours en cassation est considéré comme un principe
constitutionnel fondamental, ce qui n’est pas le cas de l’appel. Le principe c’est
le droit à un double examen. Elle est chargé de jugé l’application du droit, son
rôle c’est unifier la jurisprudence. Elle ne juge pas les faits de l’affaire. La cour
de cassation casse et annule. Elle est composée de chambre, 5 civile, 1
commerciale économique et financière, une sociale, et une criminelle qui statue
sur tout le pénal. Elle siège au moins en audience ordinaire à 5 magistrats ou à
3 magistrats donc simplifiée. Elle va casser et annuler la décision de la cour
d’appel, et renvoie à une autre cour d’appel. Si cette autre cour d’appel
n’applique pas le sens de la décision, y a un autre pourvoi en cassation
(rébellion), la cour de cassation statue en assemblée générale et ce qu’elle va
décider devra être appliqué par une autre cour d’appel.
Le taux de cassation est assez faible en pénal, il tourne autour de 20% en
civil.
§2 : Greffier et fonctionnaire
§3 : Les avocats
§4 : Officier ministériel
§5 : Expert judiciaire
C’est une occupation. C’est une mesure d’instruction ordonné par un juge, dans
le cadre de la recherche des preuves. Elle est définie par le 232 du code de procédure
civile. L’expert judiciaire est un technicien. Le constat c’est voir et décrire le fait. La
consultation c’est voir décrire, donner un avis sommaire. Le type même c’est
l’expertise judiciaire car ici c’est voir, décrire et donner un avis.
La mission du juge c’est de dire le droit. Mais le juge ne sait pas tout, il faut
comprendre les faits. Quand le juge n’est pas capable de comprendre le fait, il va
s’adresser à un technicien qui va l’éclairer sur ces questions de faits. C’est le besoin
qui a crée la nécessité. Le juge va s’adresser aux experts à raison de leurs
qualifications. Ces gens vont éclairer le juge, ils vont recevoir les pouvoirs du juges,
pouvoir convoquer les parties. En fait le juge les aide. C’est le juge qui donne l’ordre
aux parties d’aller voir les experts.
Il a fallu organiser le recrutement, al surveillance, la discipline et les modalités de
travail des experts. Et réglementer leurs contacts avec le juge et les parties, ainsi que
leurs modalités de paiement. On la fait à travers les codes de procédures pénal et
civil. La loi du 29 juin 1971 modifié en 2004, organise le recrutement de l’expert. Le
juge peut désigner qui il veut comme expert, il va lui faire prêter serment sans qu’il
soit nécessairement sur une liste d’expert. Dans son article 2 la loi prévoit une liste
d’expert dressée par la cour de cassation et une liste dressée par chaque cour
d’appel. L’expert ne doit pas avoir été condamné, d’être âgé au moins de 70 ans, et
d’exercé la profession au titre de laquelle il postule. On lui demande d’exercé ou avoir
exercé pendant un temps suffisant une activité en rapport avec sa spécialité et dans
des conditions lui conférant des capacités suffisante. La cour d’appel va décider
d’inscrire l’expert sur la liste pendant deux ans probatoire, et ensuite pour une période
de 5 ans renouvelable. Il peut cependant être radié de la liste d’expert pour faute
disciplinaire. La rémunération c’est le 284 du code de procédure civil. Le juge fixe la
rémunération en fonction de la qualité du travail, du respect des délais impartis et des
travaux demandés.
Selon l’article 30 du code de procédure civil : l’action est de droit pour l’auteur
d’une prétention d’être entendue sur le fond de celle-ci afin que le juge la dise bien
ou mal fondée. Pour l’adversaire, l’action est le droit de discuter le bien fondée de
cette prétention.
Le terme droit doit être entendu comme le pouvoir reconnus par la loi car l’action en
justice st distincte de l’action subjective. Certaines actions comme les obligations
naturelles ne sont basée sur des actions en justices, action de nullité en mariage pour
bigamie ouverte aux ascendants des époux. Certains droits peuvent donner lieux à
plusieurs actions en justices comme le droit de propriété.
Il faut distinguer l’action de la demande en justice, l’action c’est le pouvoir d’agir, le
droit virtuel, alors que la demande c’est l’exercice matériel de ce droit, c’est sa mise
en œuvre pratique par la saisine du tribunal.
La première notion classique définie par la doctrine, elle est dérivée du droit
romain, elle considère l’action comme un aspect du droit substantiel. Selon un auteur
du XIX° siècle, « l’action c’est le droit lui-même mis en mouvement. C’est le droit en
l’état d’action au lieu de l’être en l’état de repos. C’est le droit en l’état de guerre, au
lieu d’être en l’état de paix. » La conception actuelle est définie par un professeur
Motuslky, il présente l’action comme « la faculté d’obtenir du juge une décision sur le
fond de la prétention qui les soumise ».
L’action se distingue du droit substantiel, des demandes et défenses. C’est un droit
qui préexiste à la demande et qui est indépendant de son exercice. On peut dire si
l’action est le pouvoir légale de saisir un tribunal, la demande c’est l’acte de
procédure par lequel une personne exerce ce pouvoir. L’action est en effet une voie de
droit, un pouvoir virtuel que son titulaire est libre d’exercer. C’est pour cette raison
qu’on lui attribue un caractère facultatif. Personne n’est obligé d’exercer
effectivement une action, et on préférer subir une violation de son droit plutôt que de
le réclamer.
L’action a aussi un caractère libre, parce que sous réserve de l’abus de droit,
l’exercice de l’action en justice ne constitue pas une faute susceptible d’engager la
responsabilité de celui qui l’a exercé. Mais si le titulaire veut exercer son pouvoir il
doit transformer cette faculté en acte et donc engager une demande en justice.
Perrot, nous dis « la demande en justice c’est la puissance passée en acte ».
Il faut examiner la recevabilité de l’action, c’est-à-dire vérifier si les conditions
légales d’exercice de l’action sont réunies en la personne du titulaire de l’action, faute
de quoi elle sera irrecevable sans examens du droit substantiel en cause et donc sans
examen du fond de l’affaire. Si l’action est recevable, il faudra vérifier la recevabilité
de la demande. C’est vérifier si les règles de formes et de délais imposées aux parties
ont été respectées. Ce n’est que après que le juge dira si la demande est bien ou mal
fondée.
Il y a des classifications traditionnelles des actions en justices.
• La première est fondée sur le droit appartenant à celui qui exerce l’action est en
vertu duquel il l’exerce. On va trouver l’action réelle. C’est celle qui appartient
au titulaire d’un droit réelle et qui l’exerce pour le faire valoir (action en
revendication du propriétaire, action hypothécaire, action du créancier gagiste,
action en bornage,…...). On y trouve aussi l’action personnelle qui sanctionne
un droit personnel de créance (action en paiement, action en livraison de la
chose, action réparation d’un dommage, en résolution d’un contrat.) Cette
action est intéressante quand on va rechercher la compétence de la juridiction
car l’action réelle peut être intentée contre tout détenteur de la chose alors que
l’action personnelle doit être intentée contre le débiteur du droit de créance.
Cela peut se compliquer en matière de contrat.
• La seconde est fondée sur l’objet revendiqué par le titulaire du droit. Il y ainsi
l’action mobilière, ou la prétention du demandeur porte sur un bien meuble. Et
l’action immobilière pore sur un immeuble. On peut avoir une action
personnelle mobilière (action en paiement d’une créance). On peut avoir une
action réelle immobilière (revendication de la propriété d’un immeuble).
• Il ya une sous classification des actions immobilières. Pour distinguer entre
l’action pétitoire, action par laquelle on prétend avoir un droit réel sur un
immeuble. Et l’action possessoire, action par laquelle le demandeur ne se fonde
pas sur la propriété de l’immeuble mais sur sa possession. C’est-à-dire un
simple fait et non un droit. Il demande à être protégé dans l’exercice normal de
cette possession. Elles sont simples et s’exercent toujours devant le TI. N y
range al complainte, c’est le cas du possesseur d’un terrain qui dénonce un
passage sur sa propriété. Il ya la dénonciation de nouvelle œuvres c’est le cas
du possesseur d’un terrain qui bénéficie d’une servitude de vue et qui va se
plaindre du début de construction chez un voisin qui lui supprimerait cette
servitude. Il y encore la réintégrande, as du possesseur qui se plaint d’un
trouble définitif pratiqué avec violence par un tiers.
Elles son reprise par le 31 du code de procédure civil, « l’action est ouverte à
tous ceux qui ont un intérêt légitime au succès ou au rejet d’un prétention sous
réserve des cas dans lesquels la loi attribue le droit d’agir au seul personne qu’elle
qualifie pour élever ou combattre un prétention ou pour défendre un intérêt
déterminé ». Il se combine avec le 32 selon lequel « est irrecevable toute prétention
émise par ou contre un personne dépourvu du droit d’agir ».
Il faut réunir trois conditions : intérêt, qualité, et capacité. Et l’action ne doit pas être
irrecevable pour des raisons d’ordre public ou d’intérêt général.
Intérêt pour agir : en vieux français on disait : pas d’intérêt pas d’action. C’est la
recherche d’un profil pécuniaire ou économique ou d’une satisfaction morale.
Une demande qui n’aboutit pas à cette recherche sera écartée comme ne
présentant pas d’intérêt. Car on estime que le service public judiciaire ne doit
pas fonctionner pour rien. L’intérêt doit être positif et concret, les tribunaux ne
donnant pas de consultation théorique.
♦ L’intérêt légitime : Il faut que l’intérêt pécuniaire ou moral doive être
appuyé sur une base juridique. Le plaideur va se prévaloir d’un droit
subjectif fondé sur un texte légal. Il suffit que la base juridique soit
seulement alléguée. Il n’est pas nécessaire qu’elle soit exacte le procès
vérifiant l’existence ou l’inexistence de ce droit. L’intérêt légitime est
juridiquement protégé. La demande ne doit pas être fondée sur un acte
illicite.
♦ L’intérêt né et actuel : on revient sur l’idée que le rôle des juridictions est
de trancher des litiges déjà nés et non éventuels. Arrêt, cour de
cassation, chambre social, 4 octobre 1952, un plaideur ne peut pas se
garantir à l’avance par une décision de justice de la régularité d’une acte
ou de la légitimité d’une situation. Toutefois certaines actions préventives
sont admises. Article 145 du code de procédure civil, permet de
demander en référé des mesures d’instructions avant tout procès.
La qualité pour agir : le principe c’est que pour agir il faut justifier d’un intérêt
personnel et direct ce qu’on désigne par qualité pour agir en terme juridique.
Un simple particulier ne peut saisir un tribunal que dans la mesure où la
violation du droit l’atteint dans ses intérêts propres. Car la société ne peut
tolérer qu’une personne prenne l’initiative d’exercer une action en justice pour
sauvegarder les intérêts d’autrui, où assurer le respect de la loi. Mais il peut y
avoir des atténuations à ce principe.
♦ Par la loi : sont autorisé à agir au nom d’autrui les
représentants légaux ou conventionnels, par exemple le
tuteur d’un mineur. Tout associé peut engager
individuellement une action que la société pourrait engager
contre un tiers et que les représentants de la société
n’engagent pas eux-mêmes. C’est l’action sociale exercée ut
singuli. C’est aussi l’intervention possible des associations
de défense. Elles sont crées spécialement pour exercer sous
une forme collectives des actions qui appartiennent à
chaque associé individuellement. Selon la jurisprudence
l’intérêt dont se prévôt l’association n’est pas un intérêt
collectif mais c’est la somme des intérêts individuels que les
sociétaires ont mis en communs qui correspondent au but de
l’association. Arrêt de la chambre civil du 25 novembre
1928, ce serait méconnaitre la volonté commune des
sociétaires que de leur refuser de faire collectivement ce que
chacun d’eux aurait pu faire antérieurement à titre
individuel.
♦ Actions des syndicats et des associations : les syndicats, ont
le droit d’agir pour la défense de ces intérêts personnels. Il a
également d’agir dans la défense de la profession qu’il
représente. C’est le principe même d’un syndicat. C’est le
L411-1 du code du travail : les syndicats peuvent devant
toutes les juridictions exercer tous les droits réservé à la
partie civile relativement aux faits portant un préjudice
direct ou indirect, à l’intérêt collectif de la profession qu’il
représente. C’est aussi le L321-15 du code du travail qui
prévoit : les organisations syndicales représentative peuvent
exercer en justices, toutes actions relative en licenciement
économique en faveur d’un salarié sans avoir à justifié d’un
mandat de l’intéressé. La jurisprudence pose un certain
nombre de condition. Elle exige que soit démontré le
caractère professionnel du dommage subi. Elle exige que
l’intérêt allégué corresponde aux objectifs poursuivis par le
syndicat. Les associations à la différence des syndicats, ne
peuvent agir en justice pour la sauvegarde des intérêts
collectifs de la société car crainte d’ingérence du fait qu’elles
peuvent avoir des objets et qu’il est difficile d’apprécier les
intérêts qui les poussent à agir. Il y a trois sortes
d’associations. Il y a les non déclarées, elles n’ont pas de
personnalité morale et donc pas agir en justice. Il y a ensuite
les déclarées, cela ce fait en préfecture, on envois les statu,
le sièges, et ensuite l’association à une personnalité mais
elles ne peuvent pas agir en justice par défaut de qualité, et
défaut d’intérêt car une personne morale ne saurait ressentir
un préjudice découlant de l’action d’autrui. Et enfin il y a les
reconnus d’utilité publique, dont certaine de par la loi ou un
texte réglementaire ont été habilité à exercer une action en
justice dans les domaines qu’elle représente (société des
gens de lettre, chambre civil, 16 avril 1975).
♦ Depuis longtemps il y a un problème entre l’intérêt général
et l’intérêt collectif. Sauf le ministère public est habilité à
défendre l’intérêt général, il représente la société. L’intérêt
collectif peut être l’addition d’intérêt individuel. Mais on va
aussi avoir des personnes qui peuvent représenter des
intérêts individuels d’autres personnes. Article L452-2 et
L452-1 du code monétaire et financier, ils permettent à des
associations régulièrement déclarées ayant pour objet
statutaire explicite la défense des investisseurs en titre ou
en produits financiers d’agir en justice dans certaines
conditions pour défendre l’intérêt collectif des investisseurs.
De même cela permet à ces associations d’agir au nom des
investisseurs particulier dans la mesure où ils au moins
deux. Sous la pression sociale c’est développé des
associations. En matière de protection des discriminations
XXXXXXXXXXXXX d’engager des actions contre la
discrimination en raison de leurs états de santé ou de leurs
handicaps. Loi du 13 juillet 1990, qui va permettre à des
associations habilité d’engager des actions contre tout acte
raciste, antisémite ou xénophobe. La pression sociale
commence à permettre par une action en justice une
protection des consommateurs. L’article L222-1 du code de
la consommation, permet à toute association agrée
reconnus comme représentative sur le plan nationale d’agir
au nom d’au moins deux consommateurs qui l’auraient
mandatée lorsqu’ils sont victime d’un préjudice individuel
causé par le fait d’un même professionnel et ayant une
origine commune.
♦ Action de groupe ou action collective, en droit anglo-saxon
ce sont les class-action. Chaque consommateur doit avoir
donné un mandat écrit, il interdit de solliciter le mandat par
voie d’appel publique télévisée ou radiophonique ou par voie
d’affichage, par voie de tract, ou de lettres personnalisée. Le
projet gunshard permettrait de scinder l’action en deux
parties, une première d’association de consommateur pour
faire reconnaitre le principe de la responsabilité au préjudice
du consommateur concerné, et une deuxième action de tout
particulier qui demanderait au professionnel la réparation du
préjudice qu’il subirait et dont il justifierait.
La capacité pour agir : c’est le 117 du code de procédure civil, c’est la capacité
d’ester en justice. Il indique « constitue des irrégularités de fond affectant la
capacité de l’acte le défaut d’ester en justice. Le défaut de pouvoir d’une partie
o d’une personne figurant au procès comme représentant soir d’une personne
morale, soit d’une personne atteinte d’une capacité d’exercice… ».
♦ Capacité de jouissance : droit à toute personne de s’adresser à une
juridiction. Cette notion est rarement discutée parce qu’elle
considéré comme principe fondamentale d’une société
démocratique. Article 10 de la DUDH : toute personne a droit en
pleine égalité à ce que sa cause soit entendue et équitablement et
publiquement par un tribunal indépendant et impartial qui décidera
soit de ces droits et obligations, soit du bien fondé de toutes
accusations dirigées contre elle. Cette capacité ne peut être
attribuée qu’à une personne juridique physique ou morale, mais
qui existe. N’ont pas la capacité de jouissance ni les personnes
décédées, ni les personnes physiques non encore conçues, ni les
personnes morales en cour de création, ni les personnes morales
définitivement dissoute sans organe de liquidation. Cour de
cassation, social, 29 mai 1972, est nul un appel formé par une
société qui avait cessé d’exister du fait de la réunion de toutes les
parts sociale dans les mains d’une seule personne.
♦ Capacité d’exercice : il s’agit de la possibilité de mettre en œuvre
la capacité de jouissance. Elle est réglée par une loi du fond, pour
les mineurs notamment et les incapables majeurs.
Le défaut de capacité constitue une nullité de fond, donc annulation de l’acte qui lui
est affectée. Cette nullité peut être soulevée par une partie. Elle peut être soulevée
d’office par le juge, c’est assez rare en ce qui concerne la capacité d’ester en justice.
Ça peut être réparé avant que la décision soit rendue.
Autorisation de la loi : l’action en justice ne doit pas être interdite par la loi, un
texte de loi. Elle ne soit pas rendue irrecevable pour des raisons d’intérêt
général ou d’ordre public. De par la loi on appelle ça des exceptions
d’irrecevabilité. C’est l’exception de chose jugée, exception de forclusion (délai
au terme duquel une action ne peut être exercée, donc prescription du droit, 6
mois en matière de désaveux de paternité).
§1 : Effets généraux
Une personne qui exerce son droit d’action doit respecter des règles de procédure,
elle va en faire l’obligation aux autres parties au procès. L’action va contraindre le
juge à statuer, parce qu’en application de l’article 4 du code civil, le juge est obligé de
statuer. Un juge ne peut pas reconnaitre le bien fondé d’une demande et ne pas lui
donner suite. Un juge ne peut pas rejeter les prétentions des deux parties sous
prétextes qu’aucune n’a établie la supériorité de son droit, 16 avril 1970, chambre
civile. Un juge ne peut pas rejeter les prétentions des parties en invoquant
l’incohérence de la demande ou des pièces et conclusions, 17 mai 1983.
Selon l’article 33-1 du code procédure civile, celui qui agit en justice de manière
abusive peut être condamné à un maximum de 3000 euros. On estime que cette
sanction punit l’usage abusif de la justice, service publique. Le juge peut prononcer
d’office une amende civile recouvrée au seul bénéfice de l’état. Application de la
théorie générale de l’abus de droit, la jurisprudence admettait que l’abus du droit de
plaider pouvait être sanctionné sur le fondement de l’article 1382 du code civil. C’est
un moyen fréquemment invoqué.
Dans un arrêt de principe, chambre civil, 5 juillet 1965 la cour de cassation a décidé
que l’exercice d’une cation en justice ne dégénère en faute pouvant donner lieux à
des dommages et intérêts que s’il constitue un acte de malice ou de mauvaise foi ou
au moins une erreur grossière ou équipollente au dol.
Le procès est un élément de valorisation des services de l’état. Il est destiné à assurer
la sécurité du droit, et il est apprécié ainsi par les opérateurs qui attendent de
l’organisation juridictionnelle et des règles de procédure un moyen sur, rapide et
efficace pour régler les rapports d’affaires, la protection des investissements, les
conflits sociaux, restructuration d’entreprise.
L’accès au juge c’est le fondement essentiel du procès. En effet chaque citoyen doit
pouvoir saisir une juridiction pour faire respecter ces droits. Le droit à la justice est
aussi primordial que le doit à la santé, sécurité, ou l’environnement. Cela ce
concrétise par le nombre important de demande en justice formulée.
A- L’accès au juge
Le barème de cette aide n’est pas très juste. Ça laisse plus de la moitié des foyers
hors de ce bénéfice. Va ce développé l’assurance de protection juridique. Article
L1271 du code des assurances. « Toute opération constatant à prendre en charge des
frais de procédure ou à fournir des services découlant de la couverture d’assurance en
cas de différent ou de litige opposant l’assuré à un tiers, en vue de défendre ou
représenter en demande l’assuré dans une procédure civile, pénale, administrative ou
autre, ou contre une réclamation dont il est l’objet ou d’obtenir réparation à l’amiable
du dommage subi ».
B- Classification pratique
On distingue la procédure gracieuse et la procédure contentieuse. La procédure
gracieuse est définit dans l’article 25 du code de procédure civil.
• Divorce par consentement mutuel : article 1088 du code de procédure civile
• L’adoption : article 1166 et suivants du code de procédure civile
• Changements de régime matrimoniaux : article 1301 du code de procédure
civile
C’est toujours jugé en chambre du conseil, sans publicité. Il y a le dépôt d’une
requête, signée par les demandeurs. Le juge va contrôler les pièces, le procureur de la
république va aussi effectuer un contrôle.
La procédure écrite c’est la procédure suivie devant le TGI, mais aussi devant les
chambres civiles des cours d’appels, mais pas devants les chambres sociales qui
gardent al procédure orale. Elle aussi suivit devant toutes les chambres civiles et
sociales de la cour de cassation. La première implication c’est l’assignation devant la
juridiction. Elle sera saisie par un acte d’huissier délivrée à un défendeur, transmise au
greffe du tribunal, saisie par la copie de l’assignation délivrée au défendeur. La
présence de l’avocat est obligatoire. Même si on est défendeur. En appel c’est la
présence d’un avoué pour encore deux ans. La procédure écrite implique la
communication écrite de la procédure. Donc on peut modifier sa demande si le
défendeur est présent. Et surtout cette procédure implique le rôle d’un magistrat
professionnel qui va surveiller ou préparer, ou trancher des incidents de procédure
avant le passage devant la juridiction du fond. C’est ce qu’on appelle le juge de la
mise en état, soit si c’est une cour d’appel le conseiller de la mise en état, en
cassation c’est le conseiller rapporteur. Article 763 et suivants du code de procédure
civile.
Les affaires urgentes et les affaires simples. Al mise en état peut entrainer des délais
rapides. La procédure d’urgence c’est celle de référée. On l’utilise car elle permet de
s’adresser à un seul magistrat qui va pouvoir prendre des mesures urgentes : grève
avec blocage de dépôt de bus. L’employeur doit débloquer son entreprise le plus vite
possible. C’est souvent le TGI qui est compétent. On va demander au juge d’ordonner
le déblocage de l’usine. On peut utiliser la technique du référé heure à heure. Un
avocat va voir un président du tribunal qui va fixer une heure à laquelle on ira plaider
devant le référé. Dans ce cas la procédure est simplifiée au maximum.
L’autre peut être faite par un souci économique, c’es l’injonction de payer, devant le
TGI, réglée par l’article 1405 et suivants du code de procédure civile. Il y a un système
qui est fait pour revenir devant le juge. C’est une ordonnance et non un jugement.
Partie2 : la théorie de l’instance
Dés sa création, elle détermine le rôle des parties, elle défini le comportement et leurs
obligations. Il y a une interférence entre les parties pour aboutir normalement au
jugement. L’instance crée aussi les obligations pour le tribunal. La juridiction doit
d’abord dire si l’action est recevable et si c’est le cas statuer sur son bien fondé. Elle
s’étend toujours sur un certains laps de temps. Un certains temps est nécessaire pour
permettre d’organiser la défense, de remplir les obligations procédurales, et permettre
au juge d’ordonner ou faire diligenter des mesures d’instructions.
L’instance crée entre les parties un rapport juridique qu’on appelle le lien d’instance.
L’instance est génératrice de rapports juridique dont les éléments constitutifs sont :
• Les parties au procès
• Un objet
• Une cause
L’ouverture dune discussion devant un organe judicaire entraine un rapport juridique
que la doctrine à chercher à qualifier. Actuellement on estime qu’il s’agit d’un rapport
juridique d’origine légale alors que la plus ancienne la considérait comme quasi-
contractuelle.
§1 : Le demandeur
A- Les obligations
B- Effets de la demande
§2 : Le défendeur
A- La défense au fond
Elle définie par l’article 71 du code de procédure civile « constitue une défense au
fond tout moyen qui tant à faire rejeter comme non justifier, après examen au fond
du droit la prétention de l’adversaire ». C’est l’acceptation du combat judicaire par le
défendeur, elle va lier le procès. Elle peut porter soit sur le fondement du droit, soit
sur l’application du droit. Elle peut être proposé selon l’article 72 du code de
procédure civile « en tout état de cause », et donc même en appel. Si la défense au
fond est acceptée on aboutira à une chose jugée sur le fond du droit.
Mais il peut y avoir la demande reconventionnelle, c’est toujours une demande qui
émane du défendeur. C’est le mot latin reus conventio. Elle définit par l’article 64 du
code de procédure civile « constitue une demande reconventionnelle la demande par
laquelle le défendeur originaire prétend obtenir un avantage autre que le simple rejet
de la prétention de son adversaire ». Dans ce cas le défendeur va attaquer à son tour
en formulant une prétention (en matière de divorce).
B- Demande reconventionnelle
C’est une demande en justice ayant son objet propre qui ajoute la prétention du
défendeur à celle déjà présentée par le demandeur. Il va y avoir une extension des
demandes litigieuses. Le juge va être saisie de deux demandes, ayant chacune leurs
objets propres, mais qui sont instruite et juger au cours d’un même procès. On estime
que la justice sera mieux rendue et que les parties gagneront temps et argent. Ces
demandes reconventionnelles sont rendues obligatoires en droit prudhommale par le
principe de l’unicité de l’instance. Elle peut être formulée à tout moment de la
procédure, même en cause d’appel (567 du code de procédure civile). La condition
c’est qu’elle se rattache à la demande originaire par un lien suffisant. C’est le juge qui
dispose d’un pouvoir d’appréciation souverain de ce lien entre les demandes. Elle ne
peut être examinée que si la demande initiale est elle-même recevable car sinon elle
n’a plus de support juridique. Dans ce cas, il faudrait que le défendeur faire une
nouvelle instance en demande principale pour faire valoir son droit.
C- exceptions de procédure
On les retrouve dans l’article 73 du code de procédure civile « tous moyens qui tant,
soit à faire déclarer la procédure irrégulière ou éteinte soit à suspendre le cours ».
C’est un moyen qui va retarder le procès qui ne reprendra lorsque que celle-ci aura
été tranchée. Le défendeur souhaite faire ajournée la discussion immédiate, mais ce
n’est qu’un obstacle temporaire.
Il y a l’exception d’incompétence qui n’est invoquée que lorsque que le défendeur
soutient que la juridiction saisie n’est pas compétente pour connaitre de la demande
(article 75 du code de procédure civile).
Il y a l’exception de litis pendace (article 100). La jurisprudence a affiné cette notion. Il
y a litis pendace lorsque deux juridictions sont saisies en même temps, identité de
cause, de partie et d’objet. Car on a souhaité qu’il ne puisse y avoir contrariété de
décision. Le défendeur va souhaiter que la juridiction saisie en second lieux renvoie
l’affaire devant celle qui a été saisie la première. S’il s’agit de juridiction de degré
différent la demande de renvoie sera toujours formuée devant la juridiction de degré
inférieure.
Il y a l’exception de connexité (article 103 du code de procédure civile). C’est quand il
existe dans des affaires portée devants des juridictions différente un lien telle qu’il est
nécessaire de la faire instruire et juger ensemble.
L’exception de nullité réglée par les articles 112 à 121 du code de procédure civile.
Elle a pour objet d’obtenir qu’un acte de la procédure soit déclarée nul en raison de
l’irrégularité dont il serait atteint. Les textes distinctes la nullité des actes pour vices
de formes (112 et suivants), il peut toujours être régularisé, et nécessite qu’on
démontre qu’on a subie un grief. Et la nullité des actes pour irrégularité de fonds (117
du code de procédure civile), on y range la capacité d’ester en justice défaut de
pouvoir de représentants d’une partie. En cas d’annulation il faut recommencer le
procès.
Enfin il y a les exceptions dilatoires, ce sont des moyens qui ont pour but d’obtenir des
délais avant l’instauration du débat judiciaire sur le fond (108, 109, 110).
D- Mise en œuvre
§3 : Les intervenants
Un tiers au procès souhaite prendre parole ou alors est obligé à prendre parole au
procès. C’est l’intervention, définit par l’article 66 du code de procédure civile « la
demande dont l’objet est de rendre un tiers partie au procès engagé entre les parties
originaires. Lorsque la demande émane du tiers, l‘intervention est volontaire.
L’intervention est forcée lorsque le tiers est mis en cause par une partie. » A la
demande initiale on rajoute une demande reconventionnelle. L’intervention permet
d’intégrer d’autres personnes dans le procès. Pour permettre à l’intervenant de faire
valoir, ces droits ou ces arguments et de prendre part à l’acte de procédure. Le
jugement rendue pourra être invoqué par lui, ou contre lui. L’intervention doit se
rattacher aux prétentions des parties par un lien suffisant (325), qu’elle ne retarde pas
le jugement sur le tout (326). Elle peut intervenir à tous moment même pour la
première fois en appel.
Il y a l’intervention volontaire et l’intervention forcée :
• Volontaire : elle est réglée par 328 du code de procédure civile. C’est la venue
dans le procès d’un tiers dont al présence n’a pas été demandé par les parties
et qui va devenir partie au procès.
Accessoire (330) : l’intervention est accessoire quand elle appuie
les prétentions d’une partie. Afin que ces propres intérêts ne soit
pas compromis. Le juge est saisi de nouveaux moyens.
l’intervenant de doit pas avoir plus de droit que la partie qu’il
appui. Il ne peut pas exercer lui-même de voie de recours.
Principale (329) : lorsqu’elle élève une prétention au profit de celui
qui la forme. Elle n’est recevable qui si son auteur à le droit d’agir
relativement à cette prétention. L’intervenant bénéfice d’un droit
important. Il peut invoquer tous les moyens qu’il souhaite sans voir
besoins de s’associer à l’argumentation d’une partie. L’extinction
de l’action principale ne lui est pas opposable, il peut exercer
toutes les voies de recours.
• Forcée : c’est une demande qui a pour objet d’étendre le litige à une personne
qui n’y figurait pas, et contre son gré. On va obliger un tiers à comparaitre sans
lui laisser le soin de décider s’il est opportun de figurer à l’instance. On l’appelle
aussi action en déclaration de jugement commun, ou mise en cause. Elle doit
toujours être engagée par une assignation. Elle est définie par 331 du code de
procédure civile « faire condamner un tiers ou lui rendre de force une décision
opposable. Il s’agit d’un véritable procès dans le procès.
♦ En jugement commun : réglée par le 331 alinéa 2 du code
de procédure civile : un tiers peut être mise en cause qui a
intérêt de lui rendre commun le jugement. Le jugement lui
sera alors opposable. Ce tiers aura été mis en mesure de
faire valoir ces moyens opposés.
♦ Fin de condamnation : article 331 alinéa 1 du code de
procédure civile.
§4 : Le ministère public
C’est un magistrat qui joue un rôle important. Il dirige la police judiciaire et à la charge
de faire exécuter les condamnations pénales. En matière civile, il peut par exemple
dans les tribunaux de commerce.
L’action étant réservée aux parties privée, il intervient qu’en qualité de partie jointe.
Sauf dans le cas ou la loi lui impose d’agir comme acteur principale. Son intervention
doit être prévue par des textes spéciaux (422 du code de procédure civile), sécurité
des mineurs, déchéance de l’autorité parentale, nationalité, défense de l’ordre public
pour faire dissoudre des associations…. Dans ce cas si le ministère public intervient
comme partie principale, il doit se comporter comme plaideur ordinaire. Il doit
conclure par écrit, communiquer les pièces dont il fait état.
Il peut agir comme partie jointe, (424 du code de procédure civile), il est partie jointe
quand il intervient pour faire connaitre son avis sur l’application de la loi dans une
affaire dont il a communication. Dans certaines affaires (425) on doit avertir le
procureur :
• Filiation
• Organisation de la tutelle des mineurs et majeurs protégés
• Faillites
• Règlements judiciaire
• Liquidation de bien
• Responsabilité pécuniaires des dirigeants sociaux. Si al cause est communicable
il ne peut ne pas conclure. Mais le jugement peut être annulé.
Qu’il soit partie jointe ou principale, le ministère public peut toujours faire appel.
Le juge étant une sorte d’automate auquel on apporte les matériaux en vue d’en tirer
un jugement. Le système inquisitoire, le juge a le pouvoir de diriger lui-même le
procès.
Le procès est la chose des parties qui introduisent l’instance, peuvent y mettre fin
avant le jugement, la conduisent et effectue les actes de procédure.
C’est d’introduire l’instance. C’est la que ce manifeste la liberté des parties. Les
parties conduisent l’instance. Ainsi elles fixent l’objet du litige à travers l’acte
introductif d’instance et des conclusions en défense. Elles soumettent au juge les faits
propres à soutenir les prétentions et proposent une interprétation juridique. Les
parties disposent de l’instance. Elles peuvent se désister, mettre fin au procès ou y
renoncer. Cette renonciation peut être soit par un acte volontaire, soit un acte tacite.
Lorsque le procès est engagé c’est le désistement d’instance. Ça peut être à
l’extérieure du procès par une transaction, mais qui va entrainer un désistement
d’instance. Un acte tacite veut dire laisser l’instance se périmer c’est la péremption
d’instance (386).
B- Office du juge
C’est ce qui tempère le pouvoir des parties. Il a un pouvoir de régulation procédurale.
Il se voit doter d’un pouvoir de présentation du droit applicable.
Il est posé par l’article 3 du code de procédure civile : le juge veille au bon
déroulement de l’instance. Il a le pouvoir d’impartir des délais et d’ordonner les
mesures nécessaires. En matière de procédure écrite le juge s’est vu reconnaitre des
pouvoirs d’instruction très important à travers le juge de la mise en état. Il dirige
l’instruction de l’affaire, fixe les délais nécessaires, enjoint aux avocats de conclure,
accroitre le champ du procès en ordonnant des mises en cause éventuelles, ou le
limiter par des clôtures d’instruction anticipées. Le juge s’est vu reconnaitre des
pouvoirs concernant la présentation du droit applicable. Son jugement va être fondé à
la fois sur les faits qui lui sont soumis et sur le droit applicable. Le juge peut inviter
une partie à fournir les explications qu’il estime nécessaire à la solution du litige. Il
peut aussi prendre en considération touts les faits qui sont dans le débat, même ceux
que les parties n’auraient pas spécialement invoqués au soutient de leurs prétentions.
En matière de droit, certes le juge doit trancher le litige conformément aux règles de
droits qui lui sont applicables. Il ne doit pas statuer en dehors de la loi, selon ces idées
personnelles, en vue de rechercher une volonté d’apaisement. Il doit qualifier les actes
qui lui sont soumis. Un acte présenté comme une vente peut être analysé comme une
convention cela sans la dénaturer la volonté des parties. Ce pouvoir du juge est
facultatif et peut ne pas être utilisé. Les parties peuvent modifier ce pouvoir, en liant
les mains du juge par les qualifications et les points de droits auxquels elles limitent le
débat. Ou au contraire, les parties peuvent lui permettre de se détacher de la règle
de droit et de statuer en équité.
§2 : Principe de la contradiction
Il s’agit d’un principe définit par les articles 14 à 17 du code de procédure civile : « nul
ne partie ne peut être jugée sans avoir été entendue ou appelée ». Il constitue un
principe général du droit dérivant du droit naturel, c’est principe fondamental
reconnus par les lois de la république. Il s’applique au demandeur et défendeur. Il est
souvent confondu avec le respect des droits de la défense. On met une double
obligation :
• Le plaideur doit soumettre toutes les pièces à un échange réciproque et une
discussion commune
• Le juge ne doit fonder sa décision que sur des éléments soit de faits soit de
droits qui ont l’objet d’un débat contradictoire.
Chaque plaideur doit pouvoir discuter des moyens de droits et de faits de son
adversaire. Le demandeur doit obligatoirement donner des indications dés
l’introduction de l’instance (voir assignation), on lui demande d’énumérer la liste et le
détail des pièces qu’il utilise pour motiver sa demande.
Toutes les mesures d’instructions doivent diligenter contradictoirement, expertise,
entente d’un témoin, transport sur les lieux. Le juge doit faire en sorte que toutes les
parties puissent y assister. Les pièces communiquée par les parties doivent être
communiquées à ‘adversaires et s’il l’exige en original pour être discuter. Une pièce
qui n’a pas été communiquée, ou dans un délai insuffisant, sera écartée des débats
quelque soit sa valeur parce qu’elle n’a pas permis d’être contradictoirement
invoquée. On évoque le principe du contradictoire lorsque le défendeur ne comparait
pas une voie de recours dite opposition lui est ouverte. Elle permet au juge de rejuger
l’affaire.
Une procédure simplifiée c’est un contradictoire différé.
B- La position du juge
La position du juge est régie par l’article 16 du code de procédure civile : le juge doit
en toute circonstance faire observer et observer lui-même le principe de la
contradiction. Le juge a l’obligation d’être un arbitre. Il doit faire observer le
contradictoire par les parties. Lorsqu’il s’agit de procédure écrite, le juge de la mise en
état veille à l’échange des conclusions, à la régularité de l’instruction et au respect
des délais fixés. Le juge est tenu lui-même d’observer la règle. Il ne peut faire état
dans sa décision que des faits qui ont été débattus. Il ne peut fonder sa décision sur sa
connaissance personnelle des faits. Il n’a pas le droit de se déplacer seul sur les lieux.
Le juge peut soulever un moyen d’office, soit un moyen de droits, soit qualification
différente des faits, mais qu’après avoir avertis les parties et demandé des
explications
Lorsqu’une instance a été engagée, ces éléments ne devraient pas pouvoir être
modifiée. On ne devrait ni changer les parties, ou leurs qualités, ni modifier l’objet du
procès, ni présenter des demandes nouvelles. Avant la révolution, les moyens de la
demande n’étaient jamais invoqués. Les juges ne motivaient pas leurs décisions. C’est
cette réaction contre l’ancien régime. Le demandeur fixe le cadre dans lequel pourra
se mouvoir le juge et les parties. Une fois la demande formulée, le juge est prisonnier
de sa formule en ce sens qu’il ne peut modifier sa demande en cours d’instance.
Il découle du principe dispositif. Les parties peuvent fixer librement le cadre du procès,
mais qu’il découlait aussi du principe des droits de la défense, qui ont besoins pour
être exercée de repère fixe. Ce principe a été sérieusement amoindri en considération
de la dynamique du procès, qui est une chose vivante et évolutive, et au nom du
service public judicaire. Rien n’interdit dans un procès la survenance de nouvelle
demande. Dans un cas particulier, la procédure prudhommale, on a imposé l’unicité
de l’instance, qui oblige à greffer de nouvelle demande.
Le professeur Perrault avait écrit : « ce principe c’est surtout une règle qui a valeur de
référence afin d’éviter les excès que pourraient entrainer la recevabilité désordonnées
des demandes incidentes. » c’est en vertu de ce principe que les demandes nouvelles
sont interdites en appel. Le juge ne peut modifier spontanément l’objet du litige, et
qu’il reste lié aux conclusions des parties (article 5 du code de procédure civile). Le
juge ne peut statuer infra petita ni extra petita. En appel les parties ne peuvent
expressément limitée l’étendue du litige (article 562 alinéa 1).
Le juge doit être impartial. Une partie au procès à le droit de récuser son juge,
d’estimer que le juge ne sera pas impartial, soit par sa situation, soit subjectivement
qu’il dit son opinion sur l’affaire. Cette exigence d’impartialité s’étend à l’impartialité
des techniciens désignés par le juge. Mais cela ne touche pas le procureur de la
république, ou l’avocat de la partie adverse. Une partie peut droit de connaitre
l’identité des juges qui vont les juger. Mais l’impartialité doit être prononcée avant le
début de l’instruction.
Chapitre 2 : la compétence des juridictions
C’est le pourvoi que la loi donne à une juridiction de connaitre d’un litige. Cette étude
aboutie à l’étude la répartition des litiges entre les juridictions, donc à l’étude de la
détermination et de l’étendue de leurs pouvoirs juridictionnels. Cette étude peut être
verticale si on se réfère à la nature du litige ou horizontale si on se réfère à sa nature
géographique.
Section1 : les règles générales de compétences.
§1 : Compétence d’attribution
A- La compétence d’attribution
§2 : Compétence territoriale
Il est souhaitable de faire juger par la juridiction saisie de la demande principal, tous
les moyens de défense et toutes les demandes incidentes qu’elles soient ou non de sa
compétence : règle de l’unicité du procès. Le juge de l’action est le juge de
l’exception. Donc le juge de l’action principale doit pouvoir statuer su tous les moyens
de défense et demandes incidentes qui lui sont soumises. Ce principe est posé par
l’article 50 du code de procédure civile.
L’article 49 du code de procédure civile pose une règle générale
• Question préjudicielle
C’est le fait de lui donner compétence pour connaitre d’un litige alors qu’elle est
normalement incompétente pour en connaitre soit dans ces attributions, soit dans son
ressort territoriale.
A- La prorogation légale
C’est celle qui est prévu par la loi dans un cas particulier, c’est l’article 47 du code de
procédure civile. Lorsqu’un magistrat ou auxiliaire de justice est partie à un litige
devant une juridiction dans laquelle il exerce, le demandeur peut choisir de l’assigner
dans une juridiction limitrophe ou dans le ressort d’une autre cours d’appel. On suit
alors la procédure de l’article 97.
B- Prorogation judiciaire
C’est celle qui résulte d’un jugement, et donc d’une décision de justice. Le juge ne
peut l’ordonner que dans les cas prévus par loi, c’est la connexité. C’est l’article 101
du code de procédure civile.
C- La prorogation conventionnelle
C’est celle qui résulte de l’apport des parties, qui vont décider soit
conventionnellement, soit tacitement de saisir une juridiction autre que celle désignée
par la loi.
Lorsqu’il s’agit de compétence d’attribution :
• Il est impossible de changer l’ordre juridictionnel
• On ne peut pas sortir du schéma des voies de recours
• On ne peut pas décider de choisir directement le juge du second degré sans
passer par le premier degré.
• On ne peut pas décider de changer la compétence d’une juridiction d’exception.
• On peut décider de proroger la compétence du TGI pour toutes les compétences
qui ne sont pas exclusives d’une autre juridiction (saisine d’un TGI d’un conflit
entre commerçant). C’est l’article 41 alinéas 2.
Lorsqu’elle résulte d’un accord écrit entre les parties, c’est la clause d’élection de
domicile. Elle est très fréquente en matière de contrat d’adhésion. C’est l’article 48,
c’est possible, fréquent en matière commerciale. Si elle est valable, on ne peut pas y
déroger. En cas de problème on parle de contentieux de la compétence. Il peut porter
sur trois situations :
• Exception d’incompétence : moyen par lequel il est soutenu que la juridiction
saisie n’est pas compétente soit en raison de la matière soit territorialement.
• Exception de litice pendance : deux juridictions sont saisie du même litige.
• Exception de connexité : moyen par lequel on soutient que deux juridictions
sont saisies de deux litiges différents mais qu’il existe entre ces deux litiges
qu’il est de l’intérêt de la bonne justice de les faire juger ensemble par une
juridiction.
Ou bien les parties au procès sont exclus de la procédure et sont représentées par un
avocat ou un avoué, c’est le régime de la postulation. C’est en matière de procédure
écrite. Donc si une partie n’a pas d’avocat, elle ne pourra pas être entendue par le
juge.
Dans le cadre de procédures orales, les parties peuvent se faire représenter ou aller
plaider et parler au juge seul.
• TGI : avocat obligatoire
• Cour d’appel : avoué obligatoire
• Cour de cassation : avocat obligatoire
• Tribunal de commerce : peut intervenir toutes personnes, a condition d’avoir un
pouvoir spécial de la partie
• TI, et conseil des prudhommes : peut intervenir le conjoint, concubin, parent, ou
conjoint pacsé, représentant syndicaux patronaux.
Elle est définie par l’article 55 du code de procédure civile. C’est l’acte d’huissier de
justice par lequel le demandeur cite son adversaire à comparaitre devant le juge.
C’est la seule manière de saisir un TGI. L’assignation a des effets important parce que
c’est l’acte qui introduit l’instance. On exige que ce soit fait par un huissier de justice.
C’est l’article 648 du code de procédure civile qui explique la manière dont l’huissier
doit procéder. Le premier problème est celui de joindre la personne qu’on va assigner.
Il faut physiquement rechercher la personne. Il faut donc identifier la personne, en
donnant son adresse. L’huissier va donc aller porter la signification d’assignation.
Dans une personne morale il faut rechercher la personne qui représente la personne
morale.
En cas de personne physique, il faut rechercher la personne, la trouver et lui donner
l’assignation. Dans son acte l’huissier doit décrire la personne. S’il ne peut pas la
trouver, il doit vérifier si l’adresse est exacte, et dire pourquoi il ne l’a pas trouver. Si
la personne n’est pas trouvée, l’huissier va lui envoyer une lettre pour lui dire de
retirer que l’assignation.
Elles sont réglées par l’article 56 du code de procédure civile :
• Mentions prescrite par l’huissier de justice
• Indication de la juridiction devant laquelle la demande est portée.
• Objet de la demande, avec un exposé des moyens en faits et en droit.
• Indication que faute pour le défendeur de comparaitre, il s’expose à ce qu’un
jugement sois rendu contre lui par les seuls éléments fournis pars son
adversaires.
• Le cas échéant les mentions relatives à la désignation des immeubles pour la
publication des fichiers
• Indication des pièces sur lesquelles la demande est fondée, énumérées sur un
bordereau qui lui est annexé.
§2 : Autres procédures
§1 : Procédure écrite
Elle est obligatoire devant le TGI. C’est sans compter devant le juge des référés (755
et suivants du code de procédure civile). Elle est aussi obligatoire devant les chambres
civiles de la cour d’appel, c’est la procédure avec représentation obligatoire. Il n’y a
que les contentieux des prudhommes qui sont dispensés de procédure écrites. Elle est
toujours écrite devant la cour de cassation et donc l’intervention des avocats l’est
aussi.
Toutes les actes sont écrits et notifiés aux parties aux procès. On passe entre les
mains d’un juge professionnel, en théorie c’est le président du tribunal. Il y a un
magistrat qui fait le premier tri :
• Est-ce qu’il y a un défendeur. S’il est pas la, c’est devant le contrôle de
jugement.
• Si l’affaire est simple et qu’il y a un défendeur, le magistrat va vérifier qu’il y a
toutes les conclusions, et va renvoyer le tout à l’audience de jugement si tout le
monde est d’accord (760 et 761).
• Sinon elle est renvoyée à la mise en état (762). Le juge de la mise en état voit
sn rôle définie par l’article 763 du code de procédure civile.
♦ Il prépare l’audience, ses pouvoirs son dans l’article 771 du
code de procédure civile.
♦ Toutes les exceptions de procédures doivent lui être
soumises, ou évènement mettant fin à l’instance.
♦ Si on ne les lui présente pas, on ne peut pas les soulever
postérieurement.
♦ Il ya deux types d’incident qui mettent fin à l’instance : ceux
parce que le litige a disparus et l’action s’est éteinte
(transaction, acquiescement, décès d’une partie), et ceux
dont l’inspection de l’instance dispose d’un lien propre à
l’instance (péremption, deux ans sans faire d’acte juridique).
♦ Il va fluidifier, il peut accorder une avance sur les dommages
et intérêts, ou faire en sorte qu’une partie en difficulté
financière puisse assurer les frais du procès, obligé à la
communication des pièces, ordonner une mesure
d’instruction.
♦ Il va clôturer la mise en état (779). Une fois que
l’ordonnance de clôture est rendue, on ne change plus les
conclusions, et ensuite l’affaire sera jugée au fond.
§2 : La procédure orale
Décret du 1 octobre 2010. Elle se passe devant des juges élus, les questions de faits
sont plus importantes que les questions de droits. Aussi bien les professionnels, que
les parents, syndicats et autres peuvent intervenir. Il est plus facile de saisir la
juridiction. Il y a moins de nécessité de trier les affaires comme c’est fait devant le
TGI. L’acte de saisine n’est pas forcément une assignation, cela peut se faire par une
présentation au greffe, mais l’acte de saisie sera toujours un écrit. En matière de
prudhomme on est obligé de passé devant le bureau de conciliation. Il va pouvoir
régler la question de communication de pièce et donner une date de jugement. Il peut
y avoir orientation par les pratiques judiciaires. Le juge va faire le tri, il va juger de
suite les affaires ou le défendeur n’est pas présent, ou bien les affaires sont prêtes à
être jugée. On commence à créer une mise en état (446-2 du code de procédure
civile). C’est le juge rapporteur (851).
Ce nouveau décret prévoit dans son 446-1, les parties présente à l’orales, prétentions
et moyens, elles peuvent aussi se référer aux moyens et prétentions qu’elles auraient
formulées par écrit. Si on invoque ce principe du contradictoire, les moyens nouveaux
doivent être connus des deux parties au procès. Donc en cas d’absence on va devoir
lui signifier les moyens nouveaux. Elle combine les avantages des deux procédures :
• Pas de présentation
• Conclure et répliquer par écrit
• Echange de conclusion écrite sous le contrôle d’un juge.
Quand il y a assignation, la partie est obligée de dire les documents dont elle va faire
état.
En matière civile, l preuve est la démonstration de la vérité d’un fait affirmé par une
partie et contestée par une autre. Le demandeur a qui incombe le plus souvent la
charge de la preuve ne triomphe que s’il justifie les actes de nature à justifier son
droit. Selon le professeur Pérot : « la preuve es au cœur du phénomène judiciaire car
la plus part des règles de procédures sont destinées à permettre une administration
loyale de la preuve afin de permettre au juge de connaitre la vérité de façon aussi
exacte que possible ». Le fond du droit de la preuve est réglé par le code civil (articles
1315 et suivants). Le modes d’administration de la preuve relèvent de la procédure
civile (article 132 et suivant du code de procédure civile) qui parlent de
l’administration judiciaire de la preuve.
C’est d’abord pour administrer la preuve écrite ou littérale. C’est le mode de preuve le
plus utilisé. (Acte authentique, acte sous seing privé, toutes formes d’écrit…). Certains
documents comme l’acte authentique sont établi à des fins de preuve. la règle
fondamentale est définie par l’article 132 du code de procédure civile. C’est la
conséquence du principe du contradictoire mais il peut y avoir de difficultés.
La première est celle de devoir rechercher des pièces dont on n’a pas la possession.
C’est réglé par l’article 138 du code de procédure « si dans le cour d’une instance, une
partie entend faire état d’un acte authentique ou seing privé auquel elle n’a pas était
partie o d’une pièce détenue par un tiers elle peut demander au juge saisi de l’affaire
d’ordonner la délivrance d’une expédition ou la production de l’acte ou de la pièce ».
En matière civile, cela pose un problème car contrairement au juge pénal il ne peut
pas ordonner des perquisitions ou des saisies. Pour justifier cela, on part de l’article 1
du code civil « chacun est tenu d’apporter son concours à la justice en vue de la
manifestation de la vérité. Celui qui sans motif légitime ce soustrait à cette indication
lorsqu’il en a été légalement requis peut être contraint d’y satisfaire au besoin à peine
d’astreinte ou d’amende civile sans préjudice de dommages et intérêts ». C’est e
fondement légal des pouvoirs qu’on va donner au juge. Le juge peut donc utiliser ce
moyen de contrainte par l’astreinte. Le juge va établir librement la somme. C’est une
condamnation pécuniaire. Ce juge est le seul maitre de la décision donc il peut aussi
bien ordonner ou refuser d’ordonner la communication. Il peut aussi vérifier avant que
le document à un rapport avec l’instance et s’il n’y a pas de difficulté à le
communiquer (par exemple des pièces contenant des secret de fabrication, secret
professionnel).
Leurs caractères généraux sont réglés par les articles 143 à 284 du code de procédure
civile. Ces mesures d’instruction sont toujours ordonnées par le juge parce qu’il y a les
articles 146 alinéa 2 « en aucun cas une mesure d’instruction ne peut être ordonnée
en vue de suppléer la carence de l partie dans l’administration de la preuve » et « il
faut, pour être autorisé à demander cette mesure que la solution du litige en
dépend ». Sous ces réserves le juge peut ordonner une mesure d’instruction à tout
moment et même quelque foi avant le début de l’instance (=mesures d’instruction a
futuro article 145 « s’il existe un motif légitime de conserver ou ‘établir avant tout
procès la preuve des faits que pourraient dépendre la solution du litige ; les mesures
d’instructions légalement admissible peuvent être ordonnées à la demande de
l’intéressé sur requête ou en référé »). A tout moment, le juge peut ordonner ou arrêté
une mesure d’instruction. C’est lui qui arrêtera le montant des sommes dues.
Ces mesures d’instructions sont de deux sortes : celle effectuées par le juge lui-même
et les autres effectuées par un technicien que le juge va désigner.
Dans les premières, elles sont réglée par l’article 179 du code de procédure civile « le
juge peut afin de les vérifier lui-même prendre en toute matière une connaissance
personnelle des faits litigieux, les parties présentes ou appelées, il procède aux
constatations, évaluations, appréciations ou reconstitution qu’il estime nécessaire en
se transportant si besoin est sur les lieux ». Mais la jurisprudence rappelle que le juge
peut le décider seul mais il doit en avertir les parties et les mettre en mesure
d’assister aux mesures qu’il effectue. Ces mesures sont très variées (transport sur les
lieux, communication ou examen d’un document avant le procès, audition directe des
parties c’est-à-dire la comparution personnelle des parties article 184, …). L’audition
des témoins en matière de divorce pour faute est interdite pour les enfants par
exemple (article 205 alinéa 2). Par contre, il y a la question de l’enfant, c’est-à-dire
que l’enfant qui a l’âge de raison peut et doit être entendu par le juge concernant sa
garde. On peut mettre à l’écrit par un procès-verbal ou le juge qui a entendu l’enfant
le retranscrit dans le cadre de son jugement. La difficulté est que ces mesures
d’instruction prennent du temps.
Les mesures effectuées par un technicien : à l’intérieur il y a des experts. Elles ne sont
effectuées que sur décision du juge. Le juge mandate le technicien qui lui fixe l’étendu
de sa mission, c’est lui qui le nomme et qui le contrôle. Dans une procédure il peut y
avoir de nombreux avis par des techniciens. Certains sont désignés par le juge, c’est
un technicien qu’on dit commis par le juge. Mais il arrive que les parties fassent état
d’avis ou d’expertises officieuses qui sont faite par d’autres techniciens qu’elles se
sont choisis, on appelle cela des contre-expertise officieuses. Elles n’ont qu’une valeur
relative. Le technicien officiel est toujours désigné par le juge. Il y a deux types
d’encadrement : le technicien est toujours désigné sur une question de fait (article
232) qui requiert les lumières d’un technicien et il ne doit jamais porter une
appréciation de droit (article 238). Dans ces mesures effectuées par un technicien il y
a une serie de gradation : la plus simple est la constatation, c’est une simple
description puisque le constatant ne doit porter aucun avis sur les conséquences de
fait ou de droit (article 249). Après, il y a la consultation (article 256), elle peut être
faite lorsqu’une question purement technique ne requiert pas d’investigation
complexe (par exemple, un simple examen médical). Enfin, il y a l’expertise (article
253), ultime mesure à ordonner si on ne peut pas faire autrement. C’est la mesure la
plus utilisée. Ce sont souvent des expertises médicales ou en matière de construction.
L’expertise est une ordonnance que prend le juge. On dit à l’expert ce qu’il doit faire.
L’expert est tenu de faire une véritable mise en état, il va convoquer les parties avec
leurs avocat, demande les documents nécessaires, peut se transporter sur les lieux, il
va discuter avec les parties (les avocats lui donnent des dires) puis il rend son rapport
(analyse de tous ce qu’il a fait et justification). Le juge va être le contrôleur et le
référent de l’expert tout au long de l’expertise. Le juge contrôle le délai et il va
également fixer la provision et ensuite définir les honoraires de l’expert. On distingue
les frais des honoraires. Si cette provision n’est pas versée, l’expertise n’aura pas lieu.
Tous ce qui est expertise et payé par celui qui perd.
C’est d’abord le jugement. C’est un acte juridictionnel rendu par une juridiction qui
met fin à une instance. Il s’agit d’un acte juridique particulier puisqu’il a deux qualités
(=spécificités) : d’abord, il s’agit d’un acte authentique dont les affirmations ont foi
jusqu’à inscription de faux et il permet aussi d’obtenir son exécution forcée. Il est
paraphé à chaque page. Deuxième particularité, c’est un acte d’autorité publique
puisqu’il participe au fonctionnement du service public de la justice. De ce fait, il obéi
et il respecte des règles strictes qui sont d’ordre publiques. On dit que dans le
jugement, le juge exerce les deux pouvoirs dont l’attribution le caractérise. Le pouvoir
de juridictio c’est-à-dire le pouvoir de dire le droit et le devoir d’imperium c’est-à-dire
le pouvoir d’ordonner les mesures pour faire appliquer le jugement.
Quand on classifie les jugements plusieurs distinctions sont faites :
• La nature de la procédure : on va distinguer des jugements contentieux et des
jugements gracieux. Les jugements définitifs et provisoires (ils participent à la
préparation d’un autre jugement, ce sont les jugements avant dire droit).
• La chronologie de la procédure : on distingue des jugements sur le fond (article
480 du code de procédure civile) et les jugements qui sont partiellement sur le
fond (ce sont des jugements qui mettent fin à l’instance mais qui n’abordent
pas le fond, rendu sur une fin de non-recevoir par exemple).
• Classification qui concerne les conséquences juridiques du jugement. C’est là
qu’on distingue les jugements déclaratifs (par lequel le juge déclare quels sont
les droits respectifs des parties, on ne crée pas de situation juridique nouvelle,
par exemple jugement qui ordonne e paiement dans l’exécution du contrat) et
les jugements constitutifs (qui modifie la situation juridique des partie en créant
une situation juridique nouvelle, par exemple le divorce).
• Classification concernant la situation de la juridiction : c’est le jugement qui est
rendu en premier ressort, susceptible d’appel et le jugement rendu en dernier
ressort qui est susceptible de cassation.
• Classification concernant la situation des parties : on peut avoir des jugements
contradictoires (défendeur qui n’a pas comparu mais qui a été assigné), des
jugements par défaut (si le défendeur n’a pas comparu parce qu’il n’a pas été
assigné et il n’y a pas pluralité de défendeur).
A-Le contenu d’un jugement : l’acte est plus ou moins bien rédigé et motivé. Dans un
jugement, il y a toujours une audience et le jugement est toujours rendu
publiquement. Lorsque l’affaire est prête à être jugé, le juge entend la plaidoirie des
avocats. Ensuite, il décide la plupart du temps en matière civile, il n’est pas possible
de juger sur le champ donc il fait un délibérer (temps pour réfléchir). Ce délibéré peut
être prononcé soit publiquement soit au greffe. Articles 454 et 456, le jugement
contient trois parties :
• Un chapeau : il énumère le nom des parties et les faits (la plupart du temps, il
est fait par le greffier).
• Ensuite, le juge va motiver son jugement. Ces motifs se font en deux temps. Le
premier est la récapitulation des prestations des parties. Souvent on trouve la
discussion et la décision. Les prestations des parties doivent être
obligatoirement analysées mais maintenant on peut se contenter de viser les
décisions.
• Un dispositif : on le trouve à la fin. C’est le résumé des motifs du juge. Ce
dispositif doit aussi obligatoirement arbitrer les dépens. Les dépens sont payés
par celui qui perd sauf si le juge en décide autrement. Donc c’est là qu’il doit le
dire. Egalement, c’est là que le juge va allouer une indemnisation (article 700)
qui permet de récupérer les frais irrépétibles.
B-Les effets du jugement : d’abord, le jugement dessaisi le juge. Son rôle est fini
(article 481 alinéa 1). Mais, certaines décisions permettent une continuation, par
exemple l’astreinte, modification de pension alimentaire, de garde, … De même, le
juge peut retoucher son jugement à la demande des parties. D’abord il peut rectifier
les erreurs matérielles, compléter ce qu’il a oublié (article 463), ou bien interpréter
son jugement (article 461). En principe, à part ces observations, le jugement a terminé
son travail et le jugement à l’autorité de la chose jugé (article 1350 et suivants du
code civil). La chose jugée est définie par l’article 1351 du code civil, c’est une fin de
non-recevoir à condition qu’il y ait identité des parties, identité de l’objet et identité de
cause.
C-l’exécution du jugement
Un jugement définitif c’est un jugement qui tranche une contestation de telle manière
que la juridiction est dessaisie de tout pouvoir de juridiction sur cette contestation. La
juridiction a épuisé sa saisine et est totalement dessaisie. Le jugement définitif peut
fait l’objet d’un recours. On distingue un jugement définitif d’un jugement irrévocable
dans lequel il n’y plus de possibilité de recours. Quand un jugement a été rendu on le
donne aux parties et elles se débrouillent. Donner connaissance du jugement on
distingue la procédure écrite et la procédure orale. Dans la procédure écrite, il y a
deux phases puisqu’il y a des avocats donc c’est le seul cas ou d’abord le greffe donne
la copie du jugement (article 678 du code de procédure civile). On estime qu’il faut
que le professionnel ait le temps de lire le jugement pour en parler à son client.
Lorsque le jugement est notifié commence les voies de recours.
Quand c’est une procédure orale, c’est en un seul temps, c’est une signification qui
est faite à la partie qui perd.
Mais on peut envisager d’aller plus vite et donc d’ordonner l’exécution provisoire.
Lorsque le jugement est signifié, il court un délai d’un moi qui est le délai d’appel,
donc pendant un mois il ne peut rien se passer. On n’a pas estimé dans certains cas
qu’on pourrait raccourcir ou supprimer ces délais en permettant par une procédure
l’exécution de la décision malgré l’effet suspensif de l’appel et cela à titre provisoire.
On va supprimer l’attente du délai et de la procédure d’appel. Il y a deux sortes de
justifications : la justification par l’exécution provisoire de droit, c’est-à-dire permise et
même ordonner par la loi, elle est automatique (article 514). Il y aussi l’exécution
provisoire ordonnée par le juge à condition qu’elle ne soit pas interdite par la loi
(article 515-1). Si l’exécution provisoire d’un jugement définitif est ordonné les parties
ont un recours devant le premier président de la Cour d’appel à qui l’on peut
demander l’arrêt de l’exécution provisoire ou de la cantonner. Si l’exécution est
prévue par la loi, il va falloir qu’il justifie qu’il y ait une violation de la loi.