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Loyauté : Le chevalier devait toujours être loyal envers ses compagnons d'armes.

le chevalier doit être présent au combat jusqu'à la fin avec ses


compagnons, prêt à les aider en tout temps avec vaillance. Prouesse : Le chevalier devait être preux et posséder une grande vigueur musculaire.
La force de l'âme était aussi très importante afin de combattre les redoutables adversaires qu'il rencontrerait lors de ses quêtes. Il devait les
combattre pour le service de la justice et non par vengeance personnelle. Sagesse et Mesure : Le chevalier devait être sage et sensé afin
d'empêcher la chevalerie de basculé dans la sauvagerie et le désordre. Le chevalier devait avoir le contrôle sur sa colère, sa haine. Il devait rester
maître de lui-même en tout temps. Les échecs étaient donc de mise pour le chevalier afin d'exercer l'agilité intellectuelle et la réflexion
calmeJustice : Le chevalier doit toujours choisir le droit chemin sans être encombré par des intérêts personnels. La justice par l'épée peut être
horrible alors l'humilité et la pitié doivent tempérer la justice du chevalier. Défense : Un chevalier se doit de défendre son seigneur et ceux qui
dépendent de lui. Il doit toujours défendre sa nation, sa famille et ceux en qui il croit fermement et loyalement. Courage : Un chevalier se doit de
choisir le chemin le plus difficile et non le chemin guidé par ses intérêts personnels. Il doit être prêt à faire des sacrifices. Il doit être à la
recherche de l'ultime vérité et de la justice adoucie par la pitié. Foi : Un noble chevalier doit avoir foi en ses croyances et ses origines afin de
garder l'espoir. -Le chevalier fait partie d’une élite, mais il part souvent seul à l’aventure, quittant l’espace social de la cour pour l’inconnu. Au
cours de son long et périlleux voyage, il doit faire sans cesse la preuve de sa valeur quel que soit l’adversaire rencontré.Grвce aux menestrels et
au troubadours, Roland deviendra l'idйal du preux chevalier mourant sans peur les armes а la main face aux Infidиles. Comment rкver meilleure
synthиse de l'idйal chevaleresque des hommes du Moyen Age : courage et obstination confinant а l'inconscience, don de sa vie face aux ennemis
de la foi chrйtienne. Ce chevalier idйal servira de modиle а des gйnйrations de chevaliers... pas toujours pour le meilleur : on tiendra obstinйment
le terrain а Poitiers comme Roland, ou on ira en Terre Sainte pourfendre l'Infidиle comme Roland. Dйpassant de loin la rйalitй du personnage
historique, Roland est devenu dans l'inconscient collectif du Moyen Age franзais le chevalier chrйtien idйal.-L’Idéal Chevaleresque- Dans la
première partie de la chanson de geste, on découvre l’empereur Charlemagne à la tète d’une campagne militaire qu’il mène en Espagne depuis
sept ans. La ville de Saragosse est l’ultime ville a lui résister, et se voit être dirigée par le calife Marsile. Ce dernier cherche à trouver solution au
désordre dans “sa belle Espagne”. Il réunit donc un conseil pour tenter de faire partir l’empereur Français. Blancardin, un de ses conseillers, lui
prêche l’idée d'envoyer des cadeaux, des présents, des otages et de promettre sa conversion au Catholicisme afin d'inciter Charles à rentrer. Dans
cette première partie, Charles se voit ainsi présenter cette généreuse offre, mais hésite longuement. C’est à cet instant précis que la trahison se
met en place. Roland et son beau-père Ganelon sont en désaccord : le premier cherche le combat alors que le second se console d’une
réconciliation enrichissante. Ainsi, Charles cherche un messager qui pourrait adresser le roi Marsile. Alors que Roland se porte volontaire, en
vain, il finit par désigner son "parâtre", Ganelon. Ce dernier, fou de rage se voit ordonner par Charlemagne d’être messager de la cour Française.
Ganelon se retrouve donc dans la situation d'accepter une mission périlleuse. Furieux il se promet de se venger de Roland et une fois dans la cour
du roi Marsile, il se laisse entraîner par sa haine et conçoit une ruse avec l’aide du calife, qui conduira Roland à la mort. En définissant l’idéal
chevaleresque et les valeurs phares du héros épique, le lecteur comprend avec plus de facilité l’importance dramatique de la trahison de Ganelon.
La dévotion corps et âme de Roland et de ses troupes devient évidente au cours de la chanson de geste. Ainsi ce qui constitue l'essence de
l'oeuvre est la compréhension de l’importance de la relation entre l’empereur, les seigneurs et les chevaliers. Cette chevalerie féodale devient
claire lorsque Roland et ses égaux démontrent leur vaillance au combat et ne montre aucune souplesse face à l'ennemi. Cette bravoure crée la
base pour un sentiment d’honneur qui est crucial à la compréhension de la trahison. Ainsi cet honneur féodal en réponse a la bravoure des
hommes, subordonne les guerriers à leur suzerain Charles, et incite Ganelon à se venger de Roland sans trahir l’empereur des Francs,
Charlemagnes. Cet aspect est particulièrement important dans l’analyse de la trahison en tant que thème, puisque le simple fait que Ganelon
trahisse Roland, les Français et les valeurs françaises tout en gardant une forme de respect et de soumission pour l’empereur dissocie donc en
partie la trahison et l’idéal chevaleresque.Enfin, afin d’identifier l’envergure de la trahison de Ganelon, il nous faut se demander ce que ce dernier
brise et trompe. Ganelon ne s’affronte non seulement à l’idéal chevaleresque avec la fierté et la bravoure qui en découle, mais il est déloyal
également à l'honneur national qui anime habituellement les forces de l’armée. Le soutient pour la France de la part de l ‘armée Française, Roland
et Olivier démontre un amour singulier pour la "douce France", un amour que Ganelon brise en orchestrant une vengeance personnelle contre
Roland. C’est donc ce support pour la patrie qui incite les soldats et le héro Roland à combattre pour sa gloire et par patriotisme contre Ganelon.
Le lecteur et le spectateur, n’est pas seulement surpris et offusquer par le fait que Ganelon trahisse son beau-fils Roland par haine, mais la
trahison prend une ampleur particulière quand il se heurte a l’identité nationale, et fracasse les valeurs patriotique qui ornent le moral de tous les
Francs. Si l’on considère donc que l’idéal chevaleresque est un thème phare dans la chanson de geste ici étudiée on peut sans crainte établir
comme vraie le fait que la bravoure, la fierté nationale, le soutient militaire, l’amour de la patrie et la moral bienveillante font partie de l’âme de
tous soldats et de tous citoyens de la douce France. Charlemagnes souligne cet amour en disant « Seigneurs vous avez mon affection et toute ma
confiance » (p154). Cet esprit fraternel entre tous, dans lequel l’appui et l’orgueil incite a la bravoure se voit briser lorsque Ganelon met en place
sa ruse contre Roland. Il ne fracasse non seulement les valeurs familiales mais se heurte également à cet amour fraternel et a l’inestimable
patriotisme.Enfin, l’ultime aspect qui crée un bon sens dans un héro épique traditionnel comme Roland et qui se voit être détruit par la trahison de
Ganelon est la soumission a la foi, et le divin respect du Dieu bienveillant. Cette foi a nombreuses reprises plie l’empereur, les chevaliers et les
francs en général à la volonté divine. Il est important de noter que le but de Charles dans ses campagnes militaires est d’incité ses soldats à
décimer les infidèles pour la victoire de la chrétienté. Charles explique « Vous luttez pour la bonne cause, ainsi vous pouvez mourir l'esprit
tranquille, en espérant la place promise par l'archevêque Turpin au Paradis. » Roland, Olivier et les milliers de soldats qui se soumettent
pleinement au combat, défende les valeurs Françaises et leur Dieu bienfaisant. Mourir si il le faut semble être la voix directrice pour ses hommes
de courage au point qu’ils se consacrent à plein cœur à leur devoir. Le héros épique, idéal chevaleresque : L'âme de la
chevalerie féodale constitue l'essence de l'oeuvre. Le poète y met en scène l'archétype de l'idéal chevaleresque, et
tous ses attributs :Roland et tous ses pairs sont avant tout des preux. Leur vaillance au combat est remarquable,
et, face à l'ennemi, ils font fi de la fatigue, de la peur et du danger. Leur bravoure est sans borne, et ils n'hésitent
pas à engager une bataille contre les sarrasins, bien supérieurs en nombre.Ils sont guidés par un sentiment de
l'honneur, qui les rend conscients de leur devoir. Ainsi, l'honneur féodal subordonne les guerriers à leur suzerain
Charles, et pousse Ganelon à servir se dernier en allant comme messager à Saragosse, puis à se venger de Roland
sans trahir son souverain. De même Turin prépare les soldats à mourir pour leur empereur, et tous ses barons
combattent les païens pour les lui soumettre. Ils sont soucieux de conserver l'honneur familial, en se montrant
dignes et solidaires de leur lignage : Roland ne veut tout d'abord pas sonner du cor pour ne pas déshonorer sa
famille, puis Pinabel soutient son parent Ganelon, et subit avec lui et toute sa famille le châtiment imposé. Enfin,
l'honneur national les rend désireux de se dévouer corps et âme à leur patrie, la "doulce France", qui leur tire les
larmes des yeux quand ils pénètrent en Gascogne. Cet amour de la patrie les pousse à combattre pour sa gloire,
par patriotisme, et les exalte, en contrée étrangère. Enfin, la foi qui les anime les plie à la volonté divine, et les
incite à décimer les infidèles pour la victoire de la chrétienté. Luttant pour la bonne cause, ils peuvent ainsi mourir
l'esprit tranquille, dans l'espérance d'acquérir, au paradis, la place promise par l'archevêque Turpin.Roland est
l'archétype du preux chevalier, mû par son courage et sa vaillance au combat. Son intrépidité face à la mort ne fait
qu'accroître sa valeur face aux "gloutons" et "félons" que sont les païens. Son grand sens de l'honneur et son
orgueil lui est fatal, l'astreignant à combattre l'infidèle, pour préserver sa loyauté vis-à-vis de son suzerain et
empereur, de sa lignée, et de sa patrie. Il est néanmoins lié à Olivier par forte une amitié, qui n'est pas sans
rappeler celle qui unissait Achille et Patrocle. C'est un fervent chrétien, qui réunit les cadavres de ses pairs pour les
faire bénir par l'archevêque, et qui demande pardon à Dieu avant de rendre l'âme.

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