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Sava Nicoleta-Cristina

IIIème année,
Français-Portugais
2011

Plaidoyer pour l’intégration de la prévention du VIH

On dit et on entend souvent « mieux prévenir que guérir », mais combien d’entre
nous sont vraiment préventifs ? Il y a dans le monde un problème qui affecte tous les
aspects de la vie, dès l’intégration dans la société jusqu’au moindre détail de notre
existence. C’est le VIH, respectivement le SIDA. SIDA veut dire Syndrome (ensemble
de signes qui caractérisent une maladie), Immuno Déficience (les défenses de
l’organisme sont affaiblies), Acquise (rencontrée au cours de la vie). Le VIH c’est le
virus responsable du sida et son nom complet est Virus de l’Immunodéficience Humaine
(VIH ; HIV en anglais). Le VIH se transmet par voie sexuelle, sanguine et de la mère à
l’enfant. Il détruit les lymphocytes T4 (cellules du système immunitaire - les défenses
naturelles du corps contre les maladies).
Il y a dans le monde plus de 35 millions de personnes vivant avec VIH. Ce virus
produit chaque jour près de 8 000 morts. Depuis 1981, ils y ont eu plus de 28 millions de
morts à cause du VIH. Chaque jour on découvre 7 400 nouveaux cas, dont près de 1000
cas chez les enfants de moins de 15 ans. Selon une étude de l'OMS parue en mars 2009,
le nombre de cas de SIDA chez les hommes de plus de 50 ans augmente
considérablement. Le recours de plus en plus fréquent au Viagra, des relations sexuelles
non protégées, un âge où les hommes se sentent moins concernés par le virus
expliqueraient en partie cette augmentation.
Une personne sur quatre découvre sa séropositivité à un stade
d’immunodépression avancé. Ces diagnostics tardifs constituent une réelle perte de
chance pour les individus, en raison du retard à la mise en route du traitement.
Ces résultats soulignent la nécessité de renforcer les stratégies de dépistage,
notamment par une proposition de dépistage élargie à la population générale et un

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dépistage répété des usagers de drogues et des personnes qui vivent dans un milieu
vicieux. Mais pour ne pas devoir guérir cette maladie, mieux sera la prévenir et la
meilleure solution est d’éduquer la population, de bien l’informer et de la sensibiliser.
La sensibilisation et l’éducation en matière de prévention du VIH/SIDA
consistent à promouvoir la santé et à prévenir la maladie en apportant les connaissances,
les compétences et les moyens qui permettent d’encourager et de perpétuer les
comportements qui réduisent les risques, améliorent la prise en charge et atténuent
l’incidence de la maladie. Il est essentiel pour les générations futures que les enfants ne
contractent pas le VIH, mais cela n’est possible que s’ils comprennent comment le virus
se transmet et comment s’en protéger.
Il est nécessaire de mener des actions de plaidoyer continues pour l’intégration du
VIH et du SIDA dans le secteur de l’éducation, même quand il existe une volonté et un
engagement politiques forts dans ce domaine parce que, premièrement, par
l’intermédiaire de ces « leçons » et par les informations supplémentaires on pourrait
réduire le nombre des contaminations et implicitement le nombre des morts. La
sensibilisation et l’éducation en matière de prévention du VIH/SIDA doivent être
effectuées au tout début de l’adolescence (entre 10 et 14 ans) car des études ont révélé
que c’est le meilleur âge pour inculquer des modèles durables d’un comportement sain.
Une action plus soutenue de sensibilisation et de prévention du VIH pourrait protéger 29
millions de personnes contre l’infection d’ici à 2015 et faire chuter d’un quart les taux
d’infection par le VIH chez les jeunes.
Statistiquement parlant, le mode de contamination le plus souvent rencontré est
par voie sexuelle : 88%. La différence de 12% des infections se produit, dans l’ordre des
plus populaires, par l’usage de drogues injectables, par transfusions de sang ou se
transmet par voie materno - fœtale. Ce que c’est le plus important dans ces chiffres est
que la plupart d’entre les infectés n’ont pas entendu parler sur les moyens de prévention
de cette maladie que très peu, voire jamais. Il est vrai aussi que la majorité provienne des
milieux déficitaires, mais c’est là même où on doit intervenir avec l’éducation et essayer
d’estomper ces erreurs provoqués par la manque d’information.
Entreprendre des actions aux niveaux locaux et nationaux, en particulier pour des
régions lointaines et pauvres, en mobilisant et encourageant l’étude (par brochures,

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pliants et d’autres matériaux) sur la transmission et la propagation de ce virus peut
beaucoup changer la situation actuelle.
Ensuite, on doit chercher à éviter cette maladie parce qu’elle amène des
conséquences graves avec soi. C’est probablement l’argument le plus fort dans toute
campagne d’information : le SIDA est incurable. Personne ne peut nier qu’il y a des
médicaments et des traitements pour cette maladie, mais celles-ci ne sont pas pour la
guérison, mais pour le prolongement de la vie, pour maintenir l’état de santé.
Malheureusement, dans la plupart des cas, on la découvre trop tard pour pouvoir utiliser
ces médicaments à long terme.
Après avoir dit que ce que le SIDA apporte c’est la mort, on doit nécessairement
souligner que beaucoup de vies ont été détruites à cause de l’infection avec ce virus. Les
cas les plus graves sont ceux des hommes qui ont des relations extraconjugales et sont
infectés. Ils entretiennent puis des rapports sexuels avec leurs épouses, lesquelles ils
infectent aussi. (La situation est valable vice-versa aussi, quand les épouses trichent leurs
époux) La tragédie culmine au moment où les deux meurent et laissent orphelins leurs
enfants. Un homme a affirmé, quant à lui, avoir été infidèle envers son épouse et a
reconnu que c’était donc une punition lui venue de Dieu car sa femme légitime était
déclarée négative après dépistage.
Par ailleurs, les époux qui ne sont pas fiels ne sont pas le seul problème. Certains
maux de la société tels que la pauvreté, la prostitution, la délinquance juvénile, la
recherche du gain facile sont des facteurs de vulnérabilité des jeunes face au VIH/SIDA.
En effet, les jeunes filles ont tendance à avoir des rapports sexuels avec plusieurs
hommes pour gagner de l’argent, ce qui conduit à la prostitution et leur ouvre grandement
les portes du VIH/SIDA. En outre, la question de la sexualité des jeunes reste un sujet
tabou. C’est très important à retenir que l’éducation sexuelle est indissociablement liée à
la prévention du VIH. On doit enseigner la population que la meilleure solution pour ne
pas contacter des maladies à transmission sexuelle est l’utilisation du préservatif, suivie
par la fidélité et même l’abstinence.
En troisième lieu, mais pas précisément dans cet ordre parce que tous les
arguments ont la même importance, on doit tenir en compte que les personnes vivant
avec le VIH ne peuvent pas s’intégrer normalement dans la société. Le VIH est surtout
une maladie du comportement. Nous ne pouvons pas l’aborder comme s’il était

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uniquement un problème de santé. D’un côté il y a le manque de confiance dans la
société de celui infecté, et de l’autre côté la tendance de « la société » d’exclure les
personnes soufrant de cette maladie. La méconnaissance dans les années 1980 autour des
voies de transmission du VIH a abouti au rejet des personnes séropositives. Le SIDA a
été considéré comme une « maladie honteuse » au début de sa découverte. En 2011, ces
préjugés perdurent toujours, malgré la diffusion d'informations sur cette maladie, et la
connaissance des voies de transmission : les séropositifs sont encore victimes de
nombreuses discriminations : rejet familial, discrimination à l'embauche, exclusion du
cercle professionnel, restrictions de circulation voire interdiction d'entrée dans certains
pays. « 27 ans après que le SIDA a été pour la première fois identifié, la stigmatisation
des gens vivant avec le VIH est aussi forte que jamais » déclarait en 2008 Navi Pillay, la
Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. « Un tiers des pays n'ont
pas encore de lois protégeant les gens vivant avec le VIH » soulignait-elle. Les
discriminations subies par les personnes séropositives peuvent les pousser à refuser les
soins, ou à cacher leur séropositivité.
La solution pour ces discriminations est de fournir un enseignement de prise de
conscience dans les écoles et les lieux de travail et encourager la compréhension par des
actions de sensibilisation relayées par les médias, et des efforts d’aide des communautés.
La liste des conséquences et des raisons pour lesquelles on doit plaidoyer pour la
prévention du VIH pourrait continuer à l’infini, mais on doit avertir que la propagation de
ce virus rend les gens de plus en plus vulnérables et si on ne fait rien pour neutraliser
cette épidémie, prochainement la Terre restera vague. À un calcule simple, en sachant
que la population mondiale est de 6, 793 milliards d’habitants et chaque jour il y a 8000
morts à cause de cette maladie, en 234 ans toute la population sera détruite.
Pensons donc aux nos enfants et à leur avenir ! Gardons cette planète saine pour
ceux qui suivent ! Cherchons à informer et à enseigner nos jeunes utiliser tous les moyens
possibles de prévention de cette froide et indifférente maladie et n’oublions pas que le
VIH peut être combattu si on sait comment se protéger!

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Bibliographie :

• http://www.aides.org
• http://www.camerounaids.org
• http://www.educaids.org
• http://one.wfp.org
• http://sante-medecine.commentcamarche.net
• http://www.undp.org

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