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Ils existent de nombreuses espèces qui vivent en groupe qu’on peut comparer à des sociétés
animales (ruches ou fourmilières), en général (éthologie science des animaux) les
scientifiques montrent que les caractères de la société animale sont dictés par des mécaniques
biologiques héréditaires qui ne changent pas avec le temps. Récemment les scientifiques se
sont rendus compte que certaines sociétés comme les dauphins, les orques, singes renards ont
une adaptation au milieu rapide, les rituels différentes selon les tribus : comportements
présociaux. Ces sociétés sont statiques et n’évoluent pas historiquement. En revanche les
sociétés humaines supposent des constructions qu’on appelle institutions, écrites ou non. De
ce fait puisque ces derniers changements et aussi que les humains inventent et modifient leur
environnement il ya une distinction très nette entre Hommes et animales : peu d’animaux
modifient leur environnement, il n’y a que l’Homme qui travail. Oui il faut distinguer la
société humaine des sociétés animales car ce qui va déterminer un homme ce n’est pas sa
nature mais sa culture.
Pour que des instituions puissent exister il est nécessaire que les hommes disposent du
langage articulé et de la raison pour formuler et appliquer ces règles. Le langage articulé est la
distinction radicale entre l’homme et l’animal. Le langage des animaux ne comportent que ma
simple articulation : un seul signe pour une seule signification. Il y a plus de 6 mille langues
parlées dans le monde. Pour les hommes toutes langues confondues n’ont que 50 signes à leur
disposition. Ces signes ne correspondent pas à des sons mais à des phonèmes. Nous on
comprend les accents car se sont des phonèmes. Ils ont aussi la double articulation : c'est-à-
dire qu’on relie les sons entre eux pour créer un sens nouveau.
Aristote pensait que l’homme par nature était un animale sociable « zoôn politikon » : un
homme qui n’aurait pas vécut dans sa société, il ne serait pas un humain donc abruti au sens
propre du terme car il n’aurait pas appris le langage et e l’aura jamais, il serait déshumanisé.
La politique : « Il est évident que l’homme est un animale sociale plus que n’importe quelles
abeilles où que n’importent animaux grégaires car seul parmi les animaux l’homme à un
langage. Le langage existe pour faire la différence entre l’avantageux et le nuisible et par suite
le juste et l’injuste. Avoir de telles notions c’est ceux qui fait une famille une cité ». Cette
conception montre que contrairement à l’homme moderne le grec ancien ne représente
l’existence d’abord comme une affaire individuelle et privée mais comme appartenant à une
polis, communauté.
Platon, dans le Criton, Socrate a été condamné à mort injustement. Dans ce dialogue ses amis
viennent le voir et lui proposent de s’évader, il refuse car il se définit comme un citoyen
athénien, et même si les mois athéniennes sont injustes si il refusait la sentence il n’existerait
plus aux yeux de la société, c’est ce qui va définir un homme dans l’antiquité (l’appartenance
à son groupe). L’ostracisme consistait à exiler une personne pendant 10 ans de sa ville.
Si les hommes sont naturellement sociables Kant à la fin du XVII parle « d’insociable
sociabilité des hommes ». Selon lui cette insociabilité est un facteur de désordre mais ce
désordre aurait une valeur positive car il générerait les progrès historiques du à la compétition
égoïste qui serait l’éguyon du développement humain de la civilisation : analyse le rôle des
marginaux, différents entre marginal et exclu (sdf). Toutes sociétés à besoins de marginaux
car ils modifient en bien la société. Société qui va lutter contre et vouer à la destruction. Pour
Aristote l’homme est naturellement sociable. De nos jours c’est oui mais avec une nuance :
côté insociable et côté prédateur.
La vie en société n’est pas un phénomène naturel, elle doit résulter d’une volonté humaine
consciente de dépasser la condition naturelle. On peut imaginer les hommes qui soient
chasseurs solitaires, pourquoi regrouper ? C’est + facile, question d’utilité, idée de société
comme construction humaine indissociable d’une part de la représentation idéalisé que devrait
être la vie en commun et d’autre part du recours nécessaire de certains artifices puisque la
nature seule ne suffit pas à créer les conditions de cette vie en commun : artifices sont
théoriques (l’Etat de nature n’a jamais existé, forcé d’admettre des conditions objectives de
l’Etat de nature pour se représenter de manière idéale de la société). Pour Rousseau les
hommes sont naturellement libres et égaux : c’est pour pouvoir construire une société
idéalisée. D’un point de vue théorique la société est une construction artificielle mais d’un
point de vue de réel c’est fait par intérêt.
Vu avec les théoriciens du contrat social : l’Etat était le produit d’un contrat entre les
individus renoncent à une liberté naturelle contre une certaine sécurité mais ils ne
renoncent pas à leur liberté politique.
Pour Hobbes ce contrat est du même type que ceux qui régissent les rapports privées : Etat
est un artifice produit de la société civile. Pays de droit écrit et de droit coutumiers, les
romains pays de droit écrit, France du sud et du moyen âge ainsi que le nord de
l’Angleterre : droit coutumier, pas de constitution, lois r&joutées les unes après les autres.
Somme de contrats privés : personne n’a pensé l’Etat.
Est-ce que l’Etat résulte du droit écrit ? Oui, on ne décrète pas un Etat. L’Etat résulte d’un
contrat privé. Quand une réalité culturelle soutient une réalité juridique, le souverain
bénéficiaire du contrat sans l’avoir signé lui-même cause des conséquences de lui-même,
ceci présuppose de l’existence de l’Etat.
Institution : l’Etat n’a pas toujours existé, l’Etat représente l’autorité = existence
présupposée.
Contrat écrit, c’est soit un contrat tacite ou non écrit (Angleterre). Rousseau avait déjà
remarqué ces nuances, contrat social 1762 « cette personne publique qui se forme par
l’union de toutes les autres prenaient autrefois le nom de cité et prend le nom de corps
politique ou république. Lequel est appelé Etat quand il est passif et souverain et il est
actif et puissant en le comparant à ses semblables. A l’égard des associés ils prennent
collectivement le nom de peuples et s’appellent en particulier citoyen comme participant à
l’autorité souveraine et sujet comme soumis aux lois de l’Etat. Mais ces termes ce
confondent souvent et prennent l’un pour l’autre. Il suffit de savoir les distinguer quand ils
sont employés dans les décisions. »
Le mot Etat employé par les grecs même au sens moderne du mot ne désigne pas l’Etat
car il n’y a pas une nette séparation entre le public et le privé. L’Etat (passif) est une
administration de l’Etat, le souverain représente le gouvernement, la puissance.
Dans la réalité historique n’a jamais résulté d’un contrat, fonction propre d’ordre moral
qui est totalement irréductible aux intérêts privés : si l’Etat les défendait l’Etat serait
corrompu. La société civile ne suffit pas à réaliser la nature de l’homme a pour but de
simplement satisfaire ces besoins naturels et seul l’Etat est bien distinguer de la société
civile. Au dessus il y a le savoir : autorité morale. Tous les autres c’est la société civile. Le
contrat n’est pas privé.
L’Etat résulte t-il d’un contrat passé entre les individus ? Cela n’est pas évident du point
de vue historique non mais conceptuellement oui.
L’Etat est le détenteur de la souveraineté, il doit être obéi cependant. Selon Marx plutôt d’être
au service de la société tout entière l’Etat est un instrument qui préserve et renforce les
intérêts des classes économiquement supérieur, il n’est pas l’Etat de tous.
1945 Marx critiquait l’Eta capitaliste