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PATURAGE TOURNANT DES VACHES LAITIERES

Repères d’organisation du parcellaire

Janvier 2005

La surface en prairie accessible aux vaches laitières est une richesse pour toute exploitation
misant sur le pâturage. En pâturage tournant, l’organisation de la surface accessible aux
vaches laitières doit s’appuyer sur le type de prairies, la portance des sols et la qualité du
bocage en place. L'aménagement des chemins et des entrées de parcelles, l’emplacement
des points d’eau, sont également des éléments à prendre en compte
.
Parcellaire

TAILLE … DECOUPAGE…
Le pâturage tournant impose un découpage des Le découpage doit prendre en compte l’hétéro-
parcelles en paddocks de taille homogène. Le repère généité du parcellaire. Dans le cas d’une parcelle
de 1 are par vache et par jour de présence est un en pente avec une partie haute séchante et une
bon compromis tenant compte de la quantité d’herbe à partie basse humide, le découpage se fera de
consommer au cours des différents cycles. Afin de ne préférence perpendiculairement à la pente. Les
pas pénaliser la repousse et limiter le tri par les paddocks séchants du haut pourront constituer une
animaux, on ajustera la surface pour 3 ou 4 jours de solution de repli en période de faible portance. A
pâturage. Ceci revient à réaliser des parcelles d’une l’inverse, les paddocks plus engorgés assureront le
taille comprise entre 1,20 et 1,60 ha pour 40 vaches. pâturage lorsque la croissance de l’herbe s’affaiblira
EFFETS « COULOIR »… en fin de printemps début d’été. Il faut toujours tenir
Afin d’éviter les effets « couloir » dans les grandes compte des éléments naturels pour en faire des
longueurs de parcelles, on recherchera des paddocks atouts. Les chemins existants (haies et talus)
dont la forme est proche du carré. L’idéal est de faire serviront aux déplacements et à abriter les animaux
en sorte que les animaux n’aient pas à parcourir plus face aux intempéries.
de 200 m entre l’entrée et le fond de paddock.
ACCESSIBILITE…
Il faut distinguer deux niveaux dans l’accessibilité
Point d’eau distant des accès Deux entrées par parcelle des parcelles :
- des parcelles faciles d’accès qui sont
prioritairement pâturées,
- d’autres paddocks moins commodes de par leur
éloignement ou la présence d’une route à
traverser ne doivent pas être systématiquement
écartés. Ils peuvent être pâturés aux périodes de
plus faible croissance de l’herbe : premier
passage où les animaux ne sortent que la
journée, pâturage de fin de printemps en
condition sèche, pâturage de jour en fin
Parcelle proche du carré
d’automne. Les vaches ne réalisent plus que
2 ou 3 passages sur ces paddocks. Néanmoins,
Chemin d’accès stabilisé
ils peuvent contribuer à allonger la durée du
pâturage.

Les chemins d’accès


PLUSIEURS ACCES AUX PADDOCKS…
Si les chemins peuvent permettre aux animaux d’accéder aux paddocks « les pieds au sec » ou presque, ils
doivent se terminer par des entrées de champs bien stabilisées et pouvant supporter de nombreux
passages.
Dans l’objectif de limiter la dégradation des entrées de parcelles, on pourra prévoir deux issues par parcelle
lors de la construction des clôtures. En aménageant un chemin longeant les paddocks, il suffit de prévoir
plusieurs poignées entre des piquets de bois. Ceci est en particulier valable si les paddocks sont prévus
pour plusieurs jours et en période humide. Le principe est de ne pas sortir les animaux par le même endroit
que celui où ils sont entrés.
AMENAGEMENT…
Disposer de chemins d’accès stabilisés est également à prendre en compte dans
l’organisation du parcellaire. Ils permettent des déplacements plus rapides des
animaux et limitent les problèmes de boiteries et la salissure des mamelles.
Il est conseillé d’aménager des chemins d’accès plus larges en début de réseau
et de réduire cette largeur en fin de réseau du fait de la moindre fréquentation du
terrain. Côté stabilisation, la solution la plus courante consiste en l’empierrement 3à5%
sur une épaisseur d’au moins 20 cm suivant la profondeur de sol. La mise en
place du remblai doit être suivie d’un tassement pour obtenir une surface
régulière. L’apport de sable assez grossier en complément peut être également
conseillé, notamment en présence de cailloux présentant des arêtes assez vives. Un ennemi : l’eau qui stagne
provoquant la dégradation de la structure du chemin. Le réseau de chemins devra donc être surélevé par
l’épaisseur de l’empierrement ou présentera une orientation de la pente permettant une évacuation des eaux
pluviales (schéma ci-contre).

Points d’eau
DES POINTS D’EAU BIEN POSITIONNES…
Si les animaux ont tendance à défoncer les parcelles en période humide, rajouter le passage quasi quotidien d’une
tonne à eau n’arrangera pas les choses. La mise en place d’un réseau d’eau desservant les paddocks est
également à prendre en compte. Ce réseau d’eau peut comporter plusieurs niveaux. Pour les départs de réseau et
les parties soumises au passage d’engins, l’idéal est d’enterrer (60 cm environ) un tuyau solide. Un tuyau semi-
rigide en surface permet de disposer d’un réseau secondaire desservant chacun des paddocks. Les diamètres les
plus courants sont de 25 mm et 32 mm. Si l’eau doit parcourir de longues distances, il ne faut pas oublier que plus
le diamètre est faible, plus la perte de pression est importante. Ainsi, avec des tuyaux de 25 mm de diamètre, la
pression diminue de 1 bar pour 100 mètres de réseau. Il faut aussi éviter de positionner les abreuvoirs près des
issues des paddocks. Ceci contribue à concentrer les animaux à un endroit qui n’en a pas vraiment besoin. Côté
consommation, Il est conseillé de prévoir 10 à 15 litres par vache en approvisionnement continu.

Clôtures électrique : 3000 volts en tout point…


Le voltage minimum de la clôture efficace pour dissuader les animaux est d’environ 3 000 volts. Au-delà de 4 000
volts, l’effet dissuasif n’augmente pas et en dessous de 3 000 volts, rien ne garantit que les animaux les moins
sensibles ne s’échappent pas. L’électrificateur se caractérise aussi par l’énergie qu’il est capable de délivrer : ceci
correspond à l’énergie de l’impulsion qui provoque la douleur. L’effet de « châtaigne » est dissuasif à partir de 150
à 200 millijoules au contact de l’animal. La distribution du courant se raisonne comme pour l’eau. Au départ de
l’électrificateur, sur le tour de champ et les bordures de chemins, on privilégiera des fils de gros diamètres (section
de 2,5 mm). On réservera les diamètres inférieurs aux délimitations de paddocks (en fil de fer - section de 1,6 mm -
ou électroplastique). Enfin, le choix d’un électrificateur impose également de tenir compte de la longueur de fil à
électrifier. Avec de courtes distances (1000 à 2000 m), un appareil à pile peut convenir. Au-delà, mieux vaut porter
son choix sur un modèle sur secteur.

Rotation
Pour valoriser correctement le potentiel de pousse de l'herbe en pâturage tournant, en pleine période de pousse, la
rotation devra être calée sur des temps de retour d’environ 21 jours en RGA pur fertilisé et de 25 à 30 jours dans le
cas d’une association RGA + TB pas ou peu fertilisé.

Contacts : - Mayenne : Lucie ROCTON (02 43 08 11 50), Jean SIRON (02 43 03 70 89) –
Azé : Patrice PIERRE, Jean-Philippe RIGAUD (02 43 70 10 70) – Laval : Sylvain LE GRAËT (02 43 67 38 52)

Chambre d’Agriculture de la Mayenne – Service Agronomie, Productions Végétales, Bâtiment, Environnement – 02 43 67 38 75

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