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Météorologie
L'émagramme
est une grille,
qui est résultat
de l'assemblage
des échelles
d'altitudes
(ou de pression)
et de
températures.
En fait, sur les
émagrammes L'EMAGRAMME à 90°
classiques,les Pression
altitudes sont [hPa]
cotées en niveaux
de pression.
En effet, l'état d'un
gaz,
tel que l'air,
peut être défini par 750 -
deux des trois
variables:
800 -
pression P
température T,
masse volumique ρ a,
sachant que ces trois 900 -
variables
sont reliées par
l‘équation d'Etat:
P= ρ a RaT 1000 -
où Ra est la constante
L'EMAGRAMME à 90°
Pression
[hPa]
Mais les niveaux
de pression
ne sont pas
régulièrement
espacés. 750 -
Aussi, 800 -
pour la suite de cet
exposé,
nous travaillerons
900 -
tout d’abord avec
une échelle
altimétrique.
1000 -
L'EMAGRAMME à 90°
On appelle
« Point d'état"
un point mis en
place sur le
diagramme et qui
correspond à la
mesure de la
température à un 765 hPa
2300 m
niveau de pression
ou à une altitude
donnés
Point d'état.
21°
L'EMAGRAMME à 90°
La ligne brisée
qui relie
l'ensemble des
points d'état
est la
"courbe d'état".
Elle constitue la
première image
de la masse
d'air.
L'EMAGRAMME A 90°
Compte tenu de la
décroissance de la
température, la
courbe d'état est
penchée à gauche
et sort rapidement
de la feuille.
L'EMAGRAMME A 90°45°
Pour que la courbe
d'état soit
sensiblement
verticale, l'homme
intelligent a
inventé
l'émagramme
oblique .
L'axe des
températures est
incliné à 45°.
L'EMAGRAMME A 45°
Le graphique est
complété par un
réseau de courbes
vertes en trait
continu.
Elle permettent de
déterminer la
variation de
température d'une
particule non saturée
subissant une
détente ou une
compression Voyons à quoi elles
adiabatique. correspondent !
Ces courbes sont
appelées
« adiabatiques
sèches ».
Détente adiabatique
de l’air non nuageux
(dit « sec »)
Un gaz qui se détend rapidement
se refroidit.
bombe de crème
chantilly,
Pompe à vélo,
compresseur,
moteur, etc.
Supposons que l'on isole une bulle
d'air, et qu'on lui fasse subir une P = P2
ascension…
Z2 T=?
au cours de la montée, elle va P2
rencontrer des pressions de plus en
plus faibles. T2
Si l’on suppose qu ’à tout instant,
la pression P à l’intérieur de la bulle est P
égale
à la pression de l’air environnant,
la particule va se détendre.
Z1 P = P1
P1 T =T1
Cette détente va provoquer T1
son refroidissement.
Inversement, si l'on oblige la P
bulle à descendre…
P
T°
T°
Z1
elle rencontre des pressions
plus fortes et donc se
comprime…
Air ambiant
Le phénomène est dit
« adiabatique » .
REFROIDISSEMENT
PAR DETENTE
600 m 9°
En montant, la bulle se
détend…
≅ 1° par 100 m .
≅ 1° par 100 m.
14°
100 m
1° par 100 m
est approximativement le taux de variation verticale de la
température au sein d ’une bulle d ’air subissant un déplacement
vertical adiabatique.
Air ambiant
=
Atmosphère standard
15°
0 m 15°
L'EMAGRAMME A 45°
Les adiabatiques
sèches
permettent de
déterminer la
variation de
température d'une
particule non saturée
subissant une
détente ou une
compression
adiabatique.
Notons que, sur ce graphique ainsi que sur les autres graphiques présentés
dans ce cours, les adiabatiques ne sont représentées que de façon qualitative
Les résultats numériques obtenus par la suite pourront donc différer
de ceux que l’on pourrait obtenir avec un émagramme opérationnel
de Météo-France ou par simple calcul.
Ceci ne gêne en rien pour la compréhension de l’émagramme.
L'EMAGRAMME A 45°
Exemple :
Soit une particule d’air sec
(0 m , 23°)
Quelle sera sa
température si elle
s’élève de façon
adiabatique jusqu’à -5°
2500 m ?
Réponse :
-5 °
Par le calcul 23°
on obtient : -2°.
L'EMAGRAMME A 45°
Autre exemple :
Soit une particule
(3000 m, -10°) -10°
Quelle sera sa température
si elle descend à 500m ?
Réponse :
17 °
17°
Par le calcul,
on obtient 15 °
Première étape vers
la prévision des ascendances
Le rayonnement solaire ne change pas sensiblement le
profil des températures de l'air.
Réponse :
1300 m
Humidité de l’air :
Définition du rapport de mélange
La vapeur d'eau est l'eau (H2O) sous forme
gazeuse. Elle est parfaitement invisible.
le « rapport de mélange » : r,
« l’humidité spécifique » : q,
et « l’humidité relative » : U .
Comme nous le verrons tout à l’heure,
ces grandeurs peuvent être déterminées
à partir de la mesure
de la « température du point de rosée »
ou de celle du « thermomètre mouillé » d’un psychromètre.
Le rapport de mélange r
on En supposant
définit le rapport
la masse
qu’au sein d’une
de mélange r comme ma
particule d’airmhumide
v de vapeur
de d ’eau
masse m,
ilrapportée à la masse
soit possible de «mtrier
a de l ’air
» mv
les contenue
molécules dans cette
d’air particule
sec d ’airde
et celles m=ma+mv
humide,
vapeur d’eau,
de masse totale m = ma+mv.
mv
le rapport de mélange r =
ma
Avec:
•une pression «standard»
1 m3 de 1013,25 hPa ,
1 m
•une température de
1.225 Kg 288 K (15°C),
(altitude 0)
1m3 d ’air pèse 1,225 kg.
1 m
1 m Sa masse volumique ρ
est donc de 1,225 kg/m3 .
Et…au fait, combien pèse 1m3 d’eau ?
Quelle quantité de vapeur d’eau dans ce volume ?
Habituellement,
1m3 d ’air contient
quelques grammes
de vapeur d ’eau
seulement !
1 m3
1 m
1.225 Kg • 25 à 30g à l ’équateur,
(altitude 0) • une dizaine de grammes
1 m
seulement, aux latitudes
1 m moyennes.
Même si la vapeur d'eau n'est présente qu'en très
faible quantité dans l’atmosphère,
elle y joue un rôle considérable.
Il y a, en effet, beaucoup… de m3 !!!
Expression de r en fonction des masses
volumiques ρ v de la vapeur d’eau et ρ a de l’air sec:
On a : et l ’on écrira :
et, en particulier,
aux lois de Dalton sur les mélanges gazeux.
Dans un volume donné,
chacun des gaz se comporte comme s’il était seul .
P= pa + e
On peut montrer que le rapport de mélange r = ρ v/ρ a
précédemment défini peut aussi s ’exprimer en fonction
du rapport des pressions partielles :
r = 0,622 e/pa = 0,622 e/(P- e)
Classique et importante relation qui permettra de comprendre,
un peu plus loin, la représentation sur l’émagramme
de l’humidité d’une particule.
la condensation de la vapeur d’eau
Dans quelles conditions la vapeur d’eau
atmosphérique arrive–t-elle à se condenser ?
Cette pression es
est uniquement fonction
de la température de la
vapeur d’eau.
es est appelée
« pression de vapeur saturante ».
et l’on note :
es = es(T) .
140
120
100
es [hPa]
80
60
40
20
0
-40 -20 0 20 40 60
t [°C]
du rapport de mélange,
est fonction:
Rapport de mélange saturant en fonction
de la température et de la pression de l'air
180
160
140 rs (1013,25, t) •de la température
du mélange T (puisque es est
rs(1000,t)
120
rs (950,t)
fonction de la température)
rs (900,t)
rs(850,t)
100 rs (800,t)
rs [hPa]
rs (750,t)
80
et
rs(700,t)
rs (650,t)
60 rs (600,t)
rs (550,t)
40 • de la pression atmosphérique
20 (très voisine de P - es)
0
-30
D. Cruette
-10 10
t [°C]
30 50
rs = rs (T,P)
t°C rs (1013,25, t) t°C rs (1013,25, t)
Voici, 50
48
86,26
77,06
10
8
7,62
6,65
46 68,79 6 5,79
au niveau du sol, 44 61,37 4 5,03
42 54,77 2 4,36
à la pression atmosphérique 40 48,86 0 3,77
standard (1013,25 hPa), 38 43,55 -2 3,25
36 38,73 -4 2,80
34 34,47 -6 2,41
quelques valeurs, 32 30,59 -8 2,06
exprimées 30
28
27,18
24,10
-10
-12
1,76
1,50
en g de vapeur d ’eau 26 21,34 -14 1,28
par kg d ’air sec, 24 18,87 -16 1,08
22 16,66 -18 0,91
du rapport de mélange 20 14,68 -20 0,77
saturant, 18 12,93 -22 0,65
en fonction de la
16 11,36 -24 0,54
14 9,96 -26 0,45
température. 12 8,73 -28 0,38
-30 0,31
Lorsque le rapport de mélange est saturant…
… et que la température diminue…
NOYAUX DE CONDENSATION
Les noyaux de condensation sont constitués par
L'émagramme est 1
5 10 20
et sont cotées
en g/kg .
Remarque : 30
sera saturée
si l’ on abaisse sa
température,
à pression constante
(même altitude),
jusqu ’à t= 4 °C 5 6 7 8 9 10 11
où r = rs =8 g/kg.
Cette température 12
est appelée :
« température Td =4 °C T= 12 °C
du point rosée » .
ou Td .
r =rs = 8 g/kg
Ici, Td = 4 °C
La température du point
de rosée
est la température pour
laquelle une particule
devient saturée,
lors d ’un refroidissement
à pression constante.
L'humidité sur l'émagramme
Sur l ’émagramme, une
particule d ’air sera
ainsi représentée au
moyen de ces deux
températures:
Td P
rs
C'est ce qui se
passe lorsque
vous prenez
votre douche et
que l'aération
est insuffisante.
Humidité relative :
e r
Humidité =
relative es
X100 ≅ rs
X 100
Quelle est l'humidité relative relevée :
à Brest ?
(t= 8°, r= 6,4 g/kg)
Humidité à Brest
(t= 8°, r= 6,4 g/kg
t°C rs (1013,25, t)t°C rs (1013,25, t)
)
50 86,26 10 7,62
48 77,06 8 6,65
46 68,79 6 5,79
44 61,37 4 5,03
42 54,77 2 4,36
H% ≅ ___ x 100 38
36
43,55
38,73
-2
-4
3,25
2,80
6,65 34 34,47 -6 2,41
32 30,59 -8 2,06
30 27,18 -10 1,76
28 24,10 -12 1,50
26 21,34 -14 1,28
24 18,87 -16 1,08
96,2 % 22 16,66 -18 0,91
20 14,68 -20 0,77
18 12,93 -22 0,65
16 11,36 -24 0,54
14 9,96 -26 0,45
12 8,73 -28 0,38
-30 0,31
Quelle est l'humidité relative relevée
à Dakar ?
(t= 36°, r = 20 g/kg )
Humidité relative à Dakar
t°C rs (1013,25, t)t°C rs (1013,25, t)
50 86,26 10 7,62
20 g
42 54,77 2 4,36
H% ≅ x 100 40
38
48,86
43,55
0
-2
3,77
3,25
38,73 g 36 38,73 -4 2,80
34 34,47 -6 2,41
32 30,59 -8 2,06
30 27,18 -10 1,76
28 24,10 -12 1,50
26 21,34 -14 1,28
U =51,6 % 24 18,87 -16 1,08
22 16,66 -18 0,91
20 14,68 -20 0,77
18 12,93 -22 0,65
16 11,36 -24 0,54
14 9,96 -26 0,45
12 8,73 -28 0,38
-30 0,31
Calcul de l'humidité relative
à partir de l'émagramme
La particule est représentée
par : son point d’état P
t° = 12 °C
et Z (ou p),
et par Td=-4 °C 5 6 7 8 9 10 11
qui correspond à
l ’intersection de la ligne
d ’égal rapport saturant 12
rs (Td) égal à r =8 g/kg
avec la ligne
Z (ou P) = constante.
Td P
rs ( Td ) 8
U = 100 = 100 = 66,6% rs t°
rs (T ) 12
Le point de
condensation est
celui pour lequel
une particule devient
saturée,
après avoir subi une
détente adiabatique.
Le point de condensation sur
l'émagramme
Si la particule est
soulevée, elle arrivera à
saturation pour une
température et une
pression correspondant à
la valeur saturante de
Tc
8 g/kg.
Le point de condensation
correspond à l’intersection 5 6 7 8 9 10 11
de la ligne de rapport de
mélange saturant
r=8 g/kg) 12
et de l’adiabatique sèche
passant par P.
Td P
Tc est la température
du point de
Condensation.
Pour déterminer le sommet des cumulus,
0° 0°
3. La glace commence à 4. elle reste constante, et
fondre, la température se égale à 0°, jusqu’à ce que la
stabilise à 0°. dernière particule de glace
soit fondue.
10° 100°
5. Dès que la glace est fondue, 6. À 100°, l’ébullition
la température augmente à commence.
nouveau.
nouveau
150°
100°
De 0 à 100° : 7’
38 sec
0° ~7’ 14’ 56’
Temps de chauffe
-18° Fusion : 6’
Conditions d’expérience :
De –18 à 0° : 38 s • 1kg de glace ;
• Puissance de chauffe 1000W.
Pour transformer une certaine quantité d’eau
à l’état de vapeur (100°),
Chaleur de condensation
= chaleur de vaporisation
Chaleur de solidification
= chaleur de fusion
Détente pseudoadiabatique
de l’air nuageux (saturé)
Reprenons l'expérience de la
bulle mais cette fois avec de P
l'air saturé… Z2
T°
Un refroidissement va être
constaté comme avec de l'air sec
mais …
et de la récupération de
chaleur de condensation.
Gouttes d'eau
DETENTE
avec condensation
600 m 15° -6° +3° = 12°
La détente fait perdre :
≅ 1° par 100 m.
En admettant que la
condensation apporte :
P [hPa]
T [°C] 1000 700 500
-30 9,2 9 8,7
-20 8,6 8,2 7,8
-10 7,7 7,1 6,4
0 6,5 5,8 5,1
10 5,3 4,6 4
20 4,3 3,7 3,3
S.Hess
Air ambiant
=
Atmosphère
standard
Air Air
sec saturé
15° 15°
0 m 15°
Selon que l'air est sec ou saturé, sa température
à l'issue d'une ascension pourra être très
différente.
Pour une particule saturée à la température et à
la pression initiales de 15 °C et de 1000 hPa,
le taux de décroissance vertical de la
température est d'environ 5° pour 1000 m,
jusqu’à l’altitude de 3000 m.
Le taux de décroissance de température d’une
particule d’air saturé est donc généralement
différent de celui de l’air environnant.
Ces phénomènes sont à l'origine de la stabilité ou
de l'instabilité de l'air et donc
des mouvements convectifs.
Les pseudoadiabatiques sur l’émagramme à 45° (oblique)
Le graphique
comporte aussi un
réseau de courbes
vertes en traits
tiretés.
Ces courbes
représentent des
pseudoadiabatiques.
Elles permettent de
déterminer
l'évolution de la
température d'une
particule
saturée,subissant
une détente ou une
compression pseudo-
adiabatique.
L'EMAGRAMME A 45°
Exemple :
Réponse :
10°
-1°
L'EMAGRAMME A 45°
L'émagramme
rassemble donc :
les adiabatiques et
les
pseudoadiabatiques.
Réponse :
- 15 °
18°
Prévision de l’évolution de la base
et du sommet des cumulus au cours
d’une journée de convection.
Un sondage « pointé » sur un émagramme
doit permettre de déterminer l'évolution
diurne de la convection :
• l'heure de déclenchement des
mouvements convectifs ,
• Le plafond des ascendances,
• la base et le sommet des cumulus,
etc.
Les éléments de départ sont :
• le sondage de la masse d'air,
• la prévision des températures au sol.
Courbe d'état
Températures
prévues au sol:
heures T° C
8h 12°
(sondage)
10h 20°
12h 24°
14h 26°
16h 28°
maxi de T°
Résorption de l'inversion nocturne
Pour quelle
température
l'inversion sera-t-
elle résorbée ?
A partir du sommet de
l'inversion, on trace
une adiabatique.
La température
recherchée est repérée
au croisement avec
l'altitude du lieu.
Réponse :
21° 21°
Si l'on connaît le rapport de
mélange moyen « rm » de la
tranche d ’air convective,
il est facile de déterminer la
base des cumulus et leur
sommet.
Base et sommet des cumulus
On suppose que le rapport
de mélange moyen rm entre
0 et 3000 m est de
6g/kg. 1
Base et sommet des cumulus
pour t=24° à z = 0 ?
Labase
base=du2000
nuagemest
sommet = 3000
déterminée par m
l’intersection de la
ligne de rapport de
Et pour =6
mélange 32°g/kg
? 2
avec l ’adiabatique
base =
sèche 2700
issue m
du point: 3
sommet = et
t=24 °C tropopause
Z = 0 m.
Le sommet du nuage
4
est déterminé par
si aucune
l ’intersection de la
inversion ne 5
pseudoadiabatique 10 20
vient stopper la
issue du point de
particule dans
condensation, et de la
son ascension !
courbe du sondage. 30
Mesure de l’humidité de l’air,
détermination du rapport de
mélange moyen de la couche
brassée
Pour mesurer l'humidité de l'air, on peut utiliser
un « psychromètre ».
Le thermomètre mouillé
est un thermomètre
dont le réservoir est maintenu mouillé
à l ’aide d ’une mousseline alimentée en eau.
R. Vaillant
… et beaucoup de refroidissement
au niveau
du thermomètre mouillé.
Tm et T sont alors très différentes.
Pendant longtemps,
Le Psychromètre
a été l'instrument de base
utilisé pour les sondages par
avion.
La température T
et le point ou la température
de rosée, Td
du thermomètre mouillé Tm
(donné par un hygromètre)
On trace l’
adiabatique passant
par T
et la ligne d’égal
rapport de mélange
saturant passant par Tc
Td.
Tc se situe à
l’intersection des
deux courbes.
En revenant au
niveau de départ Td Tm T
selon la X
peudoadiabatique
passant par Tc, on
trouve Tm .
Détermination du rapport de mélange à partir
de la mesure de T et Tm
On porte T et Tm.
On trace l’ adiabatique
passant par T
et la pseudoadiabatique
passant par Tm.
Tc se situe à
l’intersection des
deux courbes.
Tc
"r"
(rapport de mélange)
est donné par la ligne
d’égal rapport de
mélange saturant
passant par Tc. Td Tm T
X
En suivant « rs »,
Détermination du rapport de mélange moyen à partir
de T et Tm
On détermine Td pour
quelques points de
mesure (dans les
basses couches).
"r" moyen,
… plus rigoureux
pour la prévision
des cumulus !
Stabilité et instabilité de particules
d’air d’échelle aérologique
En Physique, on dit qu'un objet est en
équilibre stable,
lorsque,
écarté de sa position d‘équilibre,
ou indifférent,
la convection.
Stabilité et instabilité en atmosphère standard
Z (m)
0 15° 15°
15° 17° 15°
Les gradients adiabatiques ou pseudo-
adiabatique étant connus, c'est le profil
vertical des températures qui
déterminera la stabilité ou l'instabilité
de l'atmosphère.
3500 -5°
3000 -1°
9h 11h 13h 15h
2500 0° 2000 m
2000 2° 1° 2°
1750 m 3,5°
1500 5° 6° 7°
625 m 10,75°
500 10°
11° 375 m 12° 16° 17°
11,25°
3500 -5°
3000
13h
-1° -1.5°
3000 m
2500 0° 1°
2000 1° 3.5°
nuage
2° 3,5°
1750 m
1500 5° 6° 6°
1400 m
1000 10° 11° 11°
2500 0° 1° 2°
1500 5° 6° 6°
7°
Lq tranche comprise
entre 500m et 2000m,
et celle située
au dessus de 3000 m.
Instabilité d’une particule d’air saturé
Si la particule d’air
(17,5°à 500) est saturée
et qu’elle soulevée
pseudoadiabatiquement
jusqu’à 2000m,
elle aura, à ce niveau,
une température de
11°C.
L’air environnant à ce
niveau est à la
température de -3°C.
Abandonnée à ce niveau,
la particule, beaucoup
plus chaude, donc
beaucoup plus légère
que l’air environnant, ne
reviendra pas
vers son niveau de départ
mais au contraire,
continuera à s’élever.
Instabilité absolue
La tranche atmosphérique
de 500 à 2000 m est
instable que l’air soit sec
ou saturé.
Cette tranche est dite
« absolument instable ».
il y a
instabilité absolue.
Stabilité d’une particule d’air non saturé
Une particule
d’air « sec », à 14 °C,
soulevée adiabatiquement
à partir du sol,
Ici:
du sol à 3000 m
Stabilité d’une particule saturée
Dans ce cas, lorsqu’une
particule d’air saturé est
soulevée
pseudoadiabatiquement à
partir du sol,
elle est constamment plus
froide, donc plus dense
que l’air environnant.
Quel que soit le niveau
où elle est abandonnée,
elle reviendra à son
niveau de départ.
il y a
stabilité absolue.
Instabilité conditionnelle
Lorsque, dans une
couche donnée, la pente
de la courbe d'état est
comprise entre celle de
l'adiabatique et celle de
la
pseudo-adiabatique,
On parle
d’instabilité
conditionnelle.
L'instabilité
n'apparaît en
effet que si l'air
se sature au
cours de son
soulèvement.
La masse d’air en un clin d'œil…
• Un sondage peut souvent être analysé
rapidement, dans ses grandes lignes,
lorsqu’il est typique d’une situation
météo bien marquée:
• air trop sec ou trop humide,
• changement de masse d’air,
• conditions anticycloniques diverses,
• et enfin… le sondage matinal idéal !
L'émagramme en un clin d'œil
Gros écart
entre T et Tm:
AIR SEC,
Thermiques
purs.
L'émagramme en un clin d'œil
Faible écart
entre T et Tm:
AIR
HUMIDE:
ciel chargé,
plafond bas.
L'inversion de « subsidence ».
Apparaît lorsque des
hautes pressions sont
présentes en altitude.
Reconnaissable à la
présence:
* d’air relativement
chaud et sec en
altitude.
* d’une inversion bien
marquée avec
assèchement simultané
(T et Tm s’écartent).
•Avantage:
aucun risque
d ’orage!
L'inversion de changement de masse d’air en altitude
Reconnaissable à
l’augmentation
simultanée de
l’humidité dans la
couche d‘inversion (T et
Tm proches et
parallèles).
Inconvénient: elle est
souvent accompagnée
de nuages, pouvant
gêner ou empêcher la
convection.
Présence de nuages
type Stratocumulus
Atmosphère trop humide sous l’inversion
Si la différence entre
T et Tm est trop
faible dans les
couches situées au-
dessous de
l’inversion
d’altitude, il peut y
avoir des...
ETALEMENTS
en cours d’après-midi.
Atmosphère trop sèche sous l’inversion.
Courbes de T et Tm
très écartées l’une
de l’autre (air très
sec)
=
convection sans Cumulus
thermiques
purs…
Air sec en altitude
Le sondage matinal « idéal » !
(pas de nuage
gênant la convection).
Inversion de subsidence
bien marquée et assez
élevée.
Adiabatiques et
Pseudoadiabatiques sont cotées
par la température du point
correspondant à leur intersection