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P60 Construction de bateaux de transport à Haïti

Pays: Haïti

Région: Les Cayes

Localité: Camp-Perrin

Partenaire local: Ateliers-Ecoles de C.P

Coordonnateur ISF: /

Chargés de mission: Jacques Ravet

Experts ISF: Jacques Ravet

Partenaire ONG: Codeart

En bref: Etude et conception de petits bateaux de transport en tôle

Nature du projet

Le point de départ du projet est la construction de petits bateaux de pêche. L'île de


Haïti dispose en effet d'importantes ressources d'origine marine. La pêche y est
cependant insuffisamment développée, faute de matériel adéquat. Le partenaire local
désirait construire des petits bateaux à partir de moteurs diesels, de tôles et de
profilés courants. Le rôle d'ISF est d'étudier une ou des solutions viables et les
proposer au partenaire local en vue de réaliser un prototype.

Action d'ISF

Les besoins locaux étant assez mal définis, M. Ravet s'est rendu sur place en 98. Il y
a trouvé un atelier fort bien équipé, disposant de main-d'œuvre qualifiée et dirigée
par un ingénieur suisse. La visite a montré que la tôle ne pouvait pas remplacer le
bois dans les bateaux de pêche. Le projet a alors été réorienté vers la construction
de bateaux de transport en tôle pour assurer le transport de marchandises entre les
îles.

Jacques Ravet a réalisé les croquis préparatoires de bateaux de type "landing-craft".


Les croquis ont satisfait les AECP. Cependant, une demande plus urgente de bateau
ambulance a remplacé la première demande. Un second avant-projet pour ce type de
bateau a été élaboré et envoyé aux AECP.

Roger Loozen s'est rendu sur place en 2000 et a pu interagir avec le partenaire local.
Sur base des résultats, des plans ont été réalisés chez Codeart en collaboration avec
Jacques Ravet et envoyés au partenaire local qui a ainsi été en mesure de construire
ce type de bateau.
P66 Construction de logements pour réfugiés tibétains en Inde

Pays: Inde

Région: Karnataka

Localité: Bylakuppe

Partenaire local: Monastère de Sera

Coordonnateur ISF: Paul Blockmans

Chargés de mission: J-M. Polet,


M.Genbrugge

Experts ISF: J.-M. Polet

Partenaire ONG: Amitié


Franco-
Tibétaine

En bref: Aide à la construction de logements pour des étudiants tibétains réfugiés en


Inde.

Nature du projet

Ce projet, introduit par l'association française "Amitié Franco-Tibétaine", vise à


construire des logements pour le collège de Tehor Khangsten du monastère de Sera.
Ces logements serviront à loger des enfants tibétains réfugiés en Inde pour y
poursuivre des études sur la culture tibétaine. Le rôle d'ISF serait d'y apporter une
aide à la construction.

Action d'ISF

Un dossier détaillé du projet a été réalisé par M. Polet et soumis à la SRBII. Celle-ci
s'est engagée à construire un campus universitaire bouddhique sur place. Le bureau
d'architecture Bricks accepterait également de participer au projet.

M. Genbrugge s'est rendu sur place en mai 99. Il a établi un budget avec l'aide d'un
entrepreneur local. Cette mission a ainsi permis d'établir un dossier pour rechercher
des financements. La société Bricsnet se charge de soutenir le projet.

Lors de l'assemblée générale de mars 2000, M. Polet avait fait un appel pour
rechercher un ingénieur afin de superviser le projet sur place. Suite à cela, un
ingénieur a pu être trouvé. Celui-ci s'est formé durant 3 mois en Europe aux
techniques de gestion de projet à distance via Internet. Cette technique, basée sur
un logiciel de gestion de chantier de la société Bricsnet, permet d'assurer un suivi
efficace avec un minimum de personnes sur place. L'ingénieur est parti pour une
durée d'un an.
Le projet a été terminé sans intervention supplémentaire de Isf.
P67 Développement intégré dans la région de Pweto (R.D. Congo)

Pays: République Démocratique du Congo

Région: Katanga

Localité: Pweto

Partenaire local: Maïsha Mema, BDD

Coordonnateur ISF: Xavier Verians

Chargés de mission: Jean-Philippe


Guisset,Marc Matz

Experts ISF: /

Partenaire ONG: CIFCD

En bref : Développement de la zone de Pweto par l'installation de systèmes


d'approvisionnement en eau potable (pompes, adductions, bélier), par la
réhabilitation des routes et la reconstruction de ponts et par l'initiation de projets de
développement économique.

Nature du projet

En 1991, un père blanc contacte ISF (à l'époque, ISF-IZG) à propos d'un manque
d'eau potable dans la région. L'approvisionnement en eau se fait essentiellement via
le lac tout proche ou dans les nombreuses rivières aux alentours. Cette eau est très
souvent polluée par les villages riverains. Ce problème d'eau concerne tant les
habitants que le principal hôpital de zone situé sur un promontoire. Un second
problème criant est l'état déplorable des voies de communication. Pweto est entouré
de nombreux ponts, tous en très mauvais état ou complètement détruits. Cet
enclavement limite les échanges commerciaux et par conséquent, ralentit le
développement économique de la région.

Bref historique

Trois grandes étapes ont marqué l'évolution de ce projet. La première consistait à


nouer des relations avec le partenaire local et à étudier une solution de centrale
hydroélectrique proposée par le père blanc. Ceci s'est fait à travers des missions
d'étudiants qui duraient de 1 à 3 mois. Ce projet s'est vite avéré comme non adapté,
mais il est apparu que le partenaire local était très motivé par mener d'autres
projets. Cette phase s'est terminée par la réalisation d'une adduction d'eau par
gravité d'une longueur de 2 km.

Au vu de la motivation du partenaire, ISF a décidé de mettre en place une aide


continue sur place afin de poursuivre les projets à un rythme plus élevé. Dès 94, ISF
a commencé à assurer une présence permanente sur place. Les projets d'adduction
d'eau se sont développés au rythme du partenaire local. En outre, la présence
permanente permettait de commencer à travailler sur la reconstruction des ponts.
Ceux-ci exigeaient un travail intense de relations publiques avec les autorités et
l'Office des Routes afin d'obtenir les autorisations nécessaires, des subsides ou de
l'aide matérielle. Cette deuxième phase a été interrompue en 96 lors du
déclenchement de la guerre qui a amené M. Kabila au pouvoir. A tout moment,
l'avancement des projets se faisait eu rythme du partenaire local afin qu'il participe
activement au développement de sa région.

Durant cette période, ISF n'est pas resté inactif puisqu'un dossier de cofinancement
introduit avec le CIFCD a été soumis et accepté par l'AGCD. Dès le mois de
septembre 97, Marc Matz est parti pour une durée de 3 ans et Jean-Philippe pour
une durée d'un an, afin de poursuivre l'installation des adductions d'eau, l'installation
de pompes et la reconstruction de ponts. Cette troisième étape dans le projet a ainsi
permis d'aboutir à un grand nombre de réalisations.

Bilan et réalisations

Ainsi au bout de 10 ans, 9 personnes dont 8 bénévoles d'ISF se sont rendues sur
place. Une présence cumulée a été assurée pendant 6 ans environ. Cela, malgré les
nombreux évènements politiques qui ont eu lieu dans ce pays.

Les réalisations sont à la hauteur de l'effort engagé. Dans le domaine de l'eau, une
adduction de 2 km alimente par gravité 7 réservoirs répartis dans le village. Un
réservoir d'accumulation de 20 m3 a été construit. Un des béliers hydrauliques de
l'hôpital a été réparé pour l'alimenter en eau de rivière. Un autre bélier a été installé
et capte l'eau potable d'une source. Il n'est pas encore complètement opérationnel à
cause d'un ensablement d'une des conduites.

A cela s'ajoutent la réhabilitation d'une série d'anciens puits et l'installation de 22


pompes manuelles DUBA à Pweto et dans la région de Kasenga. Un atelier de
maintenance des pompes a été installé à Kasenga, avec un atelier secondaire à
Pweto. Ces deux ateliers travaillent déjà pour entretenir un parc de plus de 350
pompes installées dans la région par COMIDE et Caritas Autriche. Un circuit
d'approvisionnement de ces ateliers en pièces détachées a été mis en place via les
Salésiens de Don Bosco installés à Lubumbashi.

Dans le domaine des routes et des ponts, le travail a commencé dès 94. Une
collaboration entre ISF, le partenaire local Maïsha Mema et la Zone a été mise en
place fin 95 pour assurer la remise en état des routes. Cette collaboration s'est
arrêtée lors de la révolution de 96. Grâce à ISF, plus de 6 ponts ont été reconstruits
ou réparés: un sur la rivière Chamfubu, un sur la Kabilele, deux sur la Kamfisha, un
sur la Kabasso et enfin le pont frontière sur la Lunkinda. Ce dernier est en effet très
important pour désenclaver Pweto. Sa situation sur la frontière entre la Zambie en le
Congo a entraîné de nombreuses difficultés pour obtenir l'autorisation de
reconstruction. Alors que celle-ci aurait pu démarrer dès 94, il aura fallut attendre
2000 pour que les démarches administratives aboutissent.

Cette énumération de réalisation ne mentionne pas les nombreuses petites aides


ponctuelles qui ont été effectuées par les bénévoles d'ISF pour d'autres partenaires
ou coopérants; Divers autres projets ont également été envisagés et finalement
abandonné car leur utilité n'a pu être démontrée. Tout ce travail de fourmi, bien qu'il
ne soit que peu visible permet en général à d'autres d'avancer également dans leur
processus de développement.

Conclusions
Ce genre de réalisation n'est possible que grâce à l'implication d'un grand nombre de
personnes dans ce projet. ISF remercie donc chaleureusement tous ceux qui sont
partis à Pweto pour aller y faire avancer les projets dans des conditions souvent
difficiles: Jean-Luc, Emmanuel, Frédéric, Damien, Adnan, Hugues, Jean-Philippe,
Mathieu et Marc. L'aide de Philippe Waucquez sur place fut également déterminante
pour assurer le suivi du projet sur place. Un tel projet ne peut non plus aboutir sans
les nombreux donateurs qui ont contribué à soutenir ce projet. Nous pouvons
mentionner entre autre Léon de Béco, Philippe, Hugues et Damien, la Ville de Wavre,
Caritas Belgique ainsi que divers partenaires au Katanga qui nous ont soutenus
financièrement. Enfin, ISF remercie également tous les bénévoles qui ont assuré le
suivi et la poursuite du projet depuis la Belgique.

Mais la vie continue et le futur reste devant nous. Le retour de Marc Matz marque la
fin de la présence d'ISF sur place. La situation socio-politique est devenue telle qu'il
est très difficile d'avancer plus avant dans les projets. Avant son départ, Marc Matz
s'est efforcé de mettre en place une structure de suivi qui permettra de veiller au
bon état des réalisations et de poursuivre éventuellement certains projets. ISF
gardera des contacts avec Pweto. Par ailleurs, ISF se veut de rester actif dans cette
région en soutenant d'autres associations locales qui sont plus accessibles dans les
conditions actuelles. En particulier, une collaboration avec l'ADRI (P85) devrait
pouvoir se mettre en place.
P73 Montage et étude d’un transformateur THT/BT au Congo-Brazzaville

Pays: Congo-Brazzaville

Région: Pointe-Noire

Localité: Makola

Partenaire local: SNE, ENSET de


Brazzaville

Coordonnateur ISF: Claude Jussiant

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: ASCONES

En bref: Montage, raccordement et étude d'un transformateur THT/220V pour


alimenter les villages ruraux situés sous les lignes à haute tension.

Nature du projet
De nombreux villages africains se trouvent à proximité de lignes aériennes à très
haute tension, mais ne peuvent bénéficier de l'électricité faute de stations abaissant
la tension à des valeurs plus faibles. Aussi, l'université de Liège et ALSTOM (ex-
usines Balteau) ont décidé de concevoir un transformateur THT/220V de puissance
70kVA qui pourrait convertir directement la très haute tension disponible en une
tension de 220V pouvant être utilisée pour des tâches domestiques. Un prototype est
en cours de construction. Plusieurs partenaires locaux participent à ce projet:
l'Université Marien NGOUABI, l'Ecole nationale supérieure de l'enseignement
technique (ENSET) à Brazzaville; l'ONG locale Association Congolaise Energie et
Société (ASCONES) et la Société Nationale d'Electricité (SNE).
Action d'ISF
Une mission a été planifiée par les partenaires pour installer le prototype de
transformateur sur un site pilote. Ce transformateur sera ensuite connecté au village
et mis en exploitation. Un suivi sur 18 mois par l'Université de Brazzaville est prévu
afin de permettre d'étudier son comportement et sa résistance. Le rôle d'ISF était de
sélectionner le chargé de mission. ISF est également intéressé par les résultats de
l'expérience. Un coopérant ayant une expérience de 10 ans d'Afrique est parti en
2001 et est rentré à la fin du premier trimestre 2002.

Sur place, le coopérant a rencontré beaucoup de difficultés pour installer


l'équipement suite à une très grande inertie des partenaires locaux. Il a cependant
pu finaliser l'installation qui fonctionne correctement. L'étude du fonctionnement du
système et de sa viabilité sur une plus longue période est prise en charge par
l'Université de Brazzaville.
Du point de vue d'ISF, ce projet est terminé, puisque le coopérant que nous avons
sélectionné a accompli sa mission. Cependant, nous suivrons ce projet avec intérêt,
car les résultats qui en découleront pourront intéresser de nombreuses
communautés villageoises de pays en développement.
P77 Construction d’un dispensaire en Zambie

Pays: Zambie

Région: Lusaka

Localité: Fringilla

Partenaire local: /

Coordonnateur ISF: Xavier Verians

Chargés de mission: /

Experts ISF: Jean-Louis Van Hove

Partenaire ONG: /

En bref: Construction d'un petit dispensaire d'une dizaine de lits, d'un puits et d'une
habitation pour le docteur. ISF est chargé de fournir des plans et d'assurer un
support technique.

Nature du projet

La région de Fringilla est située à 50 km de Lusaka. Actuellement, les malades


doivent se rendre à Lusaka pour recevoir des soins médicaux. Or le transport coûte
très cher et n'est pas toujours rapide. En conséquence de quoi, beaucoup de gens ne
se rendent pas à l'hôpital ou y arrivent trop tard. La construction d'un dispensaire
d'une dizaine de lits en bordure de la route Lusaka - Ndola permettrait de résoudre
ce problème. Ce projet fait l'objet d'un soutien actif des autorités locales ainsi que de
la population. De nombreuses personnes sont prêtes à apporter leur contribution en
matériel ou matériaux au projet. D'autres projets de développement basés sur le
même principe ont déjà pu être menés à bien. Les réalisations à effectuer sont la
construction du dispensaire proprement dit, d'une pharmacie, d'une habitation pour
le docteur et d'un puits.

Actions d'ISF

ISF a tout d'abord pris contact avec différentes organisations actives dans le
domaine de la santé pour apporter les compétences médicales. Sur base d'une
première discussion avec MSF, un questionnaire détaillé a été envoyé afin d'effectuer
une identification de la situation générale sur place. La visite d'un médecin belge a
été organisée début 2000. Le chargé de mission, le Dr Lebacq a confirmé la nécessité
d'avoir un dispensaire à cet endroit au vu de la situation. Il enverra une lettre en ce
sens aux autorités locales.
Le bâtiment à vendre qui aurait pu convenir a été acheté par quelqu'un d'autre. Il ne
peut donc plus être utilisé pour le projet. Cependant, les autorités locales ont mis à
disposition un nouveau terrain situé à proximité. Le mode de financement a été revu
car un tel projet s'inscrivait mal dans le cadre des projets habituellement financés
par des ONG. Mme du Parc a également revu la stratégie du projet et, avec l'aide de
Mémisa, a opté pour une implantation progressive et par étape du dispensaire.

Jean-Louis Van Hove a ainsi fourni les plans d'un dispensaire simple qui tient compte
des possibilités d'évolution et permet son implantation progressive.

Grâce au dévouement de Mme du Parc et à un soutien actif de Memisa, le projet est


maintenant terminé.
P89 Développement d’une
presse à huile de palme

Pays: Haïti

Région: Les Cayes

Localité: Camp-Perrin

Partenaire local: Ateliers-


Ecoles de C.P

Coordonnateur ISF: /

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: Codeart

En bref: Ce projet résulte d'un ensemble de demandes techniques émanant


des Ateliers-Ecoles de Camp-Perrin (AECP) et transmises à ISF par
l'intermédiaire de Codeart. ISF assure essentiellement une fonction de
conseil technique, les prototypes et essais éventuels étant pris en charge par
Codeart

Nature du projet

Le partenaire local, les Ateliers-


Ecoles de Camp-Perrin en Haïti,
fabrique pour les populations
locales des équipements divers et
assure la formation pratique de
techniciens. Dans le cadre de leurs
activités, ils souhaitent fabriquer
des presses à huile de palme. Pour
ce faire, ils ont fait appel à Codeart
qui a transmis la demande à ISF.

Il existe un modèle de presse à huile de palme très performant: la presse


Colin. Cependant, elle n'est pas du tout adaptée à Haïti. En effet, la plupart
des pièces sont en fonte et difficilement réparables. Par ailleurs, différentes
pièces complexes comme les filtres ne peuvent être fabriquées facilement sur
place.
Activités d'ISF

Aussi, s'inspirant du modèle


COLIN, ISF a développé en 2000
avec Codeart une nouvelle presse.
Comme prévu par le cahier des
charges, tous ses éléments sont en
mécano-soudé, bien plus facile à
fabriquer et réparer dans des régions ne disposant pas de fonderies. Diverses
optimisations ont été effectuées en 2000, en étroite collaboration avec les
AECP afin de garantir l'adéquation de la presse aux réalités locales. Le
modèle de presse ainsi défini répond mieux aux besoins locaux. Il est bien
loin du modèle de presse Colin initial. Il peut en outre être fabriqué,
entretenu et réparé sur place. Un prototype a été construit chez Codeart et
testé en Belgique avec des noix de palme obtenues grâce à l'intervention de
M. Bergamini. Deux séries d'essais sur des noix de palme ont été réalisés en
2001 et 2002 et ceux-ci se sont avérés concluants. Cependant, ces essais ce
sont déroulés en Belgique, et sur des quantités relativement faible. Dans le
cours de l’année 2003, une nouvelle presse va être construite et exploitée au
Bénin par une organisation locale afin de valider sa pertinence dans un pays
du Sud.

Perspectives

Codéart a construit jusqu'a présent 3 prototypes. Le dernier modèle a été


construit en 2 exemplaires dont l'un est a l'essai au Togo et le second part
pour le Congo.

Cette dernière version est encore trop coûteuse. Codéart travaille donc à la
recherche d'un compromis entre une version "bon marche" qui serait adaptée
à des usages peu intensifs tel que une savonnerie où la machine tournerait 2
heures par jour durant la saison des noix de palme et une machine de type
industriel qui pourra travailler jusqu’à 10 heures par jour durant 3 à 5 ans
sans révision coûteuse.

Notons que ni Codéart ni Isf sommes vendeurs de presses à huile : notre


seul but est d'aider la fabrication locale de ce type de presse.
Nous collaborons actuellement avec le Bénin (Centre Songhai), le Togo (UPF,
Sokodé et le Congo (GAB-Butembo).

La presse Colin originale n'est pas intéressante car c'est une machine à
double vis qui tournent en sens inverse. C'est trop complexe. Nous travaillons
avec une presse mono vis. Aussi la presse Colin est entièrement en fonte. II
faut donc disposer d'une fonderie et de modèles coûteux. Notre presse est
une presse mécano-soudee.

Pour les autres machines: égrappeuse, cuiseur, (presse), clarificateur,


séparateur noix palmiste et fibres, broyeur de noix palmiste, séparateur
amandes palmiste et coques, presse à huile palmiste: nous sommes occupés
a récolter toutes les informations sur ces machines afin de les rendre
disponibles pour les artisans du Sud.

Sachez aussi que, à notre avis, le plan ne sera pas suffisant si vous n'avez
pas accès aux matières premières et aux machines-outils adaptées à ces
fabrications. C'est ce que nous développons avec nos partenaires du Sud.

Mise à jour de 2007

Codéart a mis au point deux types de presses : Basse et Haute Pression

La Haute pression convient pour les coques relativement dures, telles que le
colza, la cacahuète, le coton, le ricin…

Cinq de ces presses sont en construction ou en exploitation. Le produit est


maintenant bien maîtrisé.

Il faut compter de 6 à 8.000 € pour une telle presse, avec une motorisation
de 3 KW jusqu’à 7 KW pour la noix palmiste.

La Basse Pression est destinée à l’huile de palme : il y a eu 3 versions,


comme indiqué plus haut.

On n’a pas encore de bons résultats, des tests de production seront réalisés
en mai 2007 pendant 40 heures et les résultats seront analysés.

Il y a beaucoup de demandes pour cette presse.


P95 Fabrication artisanale de savon en R.D. du Congo

Pays: République Démocratique du


Congo

Région: /

Localité: Kinshasa

Partenaire local: CIFEC

Coordonnateur ISF: E. Pirard, X.


Verians

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: /

En bref: Aide à une association de femmes, le CIFEC pour améliorer sa production


artisanale de savon.

Nature du projet

Ce projet a démarré sur base d'une demande du CIFEC, collectif de femmes


congolaises visant à promouvoir les droits de la femme de l'enfant au Congo. Afin de
soutenir financièrement leurs activités, ces femmes ont commencé à produire du
savon artisanalement.

Lors d'un colloque sur les technologies appropriées qui s'est tenu à Kinshasa en 99,
elles ont pris contact avec ISF pour les aider à améliorer leur production, tant en
quantité qu'en qualité. La production de savon est une activité qui apporte des
ressources significatives mais qui manque de moyens et d'expertise technique. Les
femmes du CIFEC produisent sans aucun équipement spécifique un seul type de
savon, utilisé aussi bien pour la lessive que pour les soins du corps. Elles se
procurent les ingrédients auprès de sociétés d'importation! Les différents mélanges
chimiques sont faits dans des seaux en plastique sans aucun matériel ni protection
particulière.

La demande adressée à ISF est d'une part d'améliorer les conditions dans lesquelles
ces femmes doivent travailler par l'apport de matériel adéquat et d'autre part
d'augmenter la qualité et la diversité de la production de savon.

Des renseignements ont été pris sur la fabrication du savon. Une recette a été
établie ainsi qu'un questionnaire détaillé. Le tout a été envoyé au Congo. Cependant,
les communications avec le Congo sont devenues très difficiles. Malgré nos efforts
pour communiquer avec le partenaire local via des personnes de contacts sur place,
nous n'avons pu avoir d'échanges fructueux pour avancer dans ce projet.
Action d'ISF

Cependant, ce projet nous a permis de nous pencher sur la problématique de la


fabrication de savon dans les pays en voie de développement, en utilisant au mieux
les matières premières locales. Diverses demandes nous sommes parvenues à ce
sujet. Aussi, ISF a entrepris de rédiger un manuel sur la fabrication du savon et
dérivés (savon de lessive, de vaisselle, crème, pommade, shampoing...). Ce manuel
devrait trouver son application dans divers pays et nous permettre de répondre à des
demandes d'autres ONG ou d'associations de développement. Ce manuel est en
cours de finalisation
P97 Exploitation de charbon au Kasakhstan

Localité: /

Partenaire local: /

Coordonnateur ISF: Claude


Jussiant

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: Equip-Trust

Pays: Kazakhstan

En bref: Conseils pour l'exploitation de charbon à petite échelle dans une


ancienne mine à ciel ouvert.

Nature du projet

La population souhaite exploiter à petite échelle le charbon d'anciennes


mines à ciel ouvert actuellement inexploitées. Pour ce faire, ils ont besoin
d'ingénieurs des mines pour les conseiller et recherchent une haleuse
d'occasion (infos techniques, prix d'achat, de transport,...). Peu
d'informations sont cependant disponibles.

Le partenaire a lancé un appel général à diverses ONG ou organismes dans le


monde pour obtenir de l'aide et des conseils.

Action d'ISF

L'action de ce projet a d'abord été un éclaircissement de la demande et des


différents intervenants dans ce projet. Il n'était pas clair si l'exploitation visée
était de type artisanal ou sous la forme d'une petite industrie. Les éléments
techniques étaient également peu clairs. En outre, le partenaire local avait
demandé conseil à plusieurs ONG et il était nécessaire d'éviter que tout le
monde ne s'occupe de la même chose. ISF devait par ailleurs s'assurer que
son action ne soutenait pas une entreprise commerciale qui aurait pu
s'adresser à des bureaux d'étude classiques.

Une opportunité s'est présentée à ISF d'éclaircir la situation. Deux ingénieurs


de Tractebel se rendaient dans la région et avaient accepté de faire un détour
sur place pour voir ce qu'il en était. Ils n'ont pu se rendre sur la mine, mais
ont pu rencontrer le responsable local du projet. Il est apparu que celui-ci se
souciait des aspects techniques mais peu des autorisations nécessaires pour
le mettre en route. Certains éléments lui ont été fournis pour l'aider dans
cette tâche.

Suite à la mission sur place, ISF a reçu un business plan pour une
exploitation relativement importante de la mine. Il est alors apparu que les
projets du partenaire dépassaient le cadre d'une coopération de base et
sortaient ainsi de la zone d'action d'ISF. ISF a ainsi fourni quelques
commentaires sur le business plan et a décidé de laisser la place à d'autres
acteurs à vocation plus économique ou à de plus grosses ONG.
P103 Homogénéisation de la pâte de cacahuète à Haïti

Pays: Haïti

Région: Les Cayes

Localité: Camp-Perrin

Partenaire local: Ateliers-Ecoles de C.P

Coordonnateur ISF: JL Knoden puis


L. Dufour

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: Codeart

En bref: Ce projet résulte d'un ensemble de demandes techniques émanant


des Ateliers-Ecoles de Camp-Perrin (AECP) et transmises à ISF par
l'intermédiaire de Codeart. ISF assure essentiellement une fonction de
conseil technique, les prototypes et essais éventuels étant pris en charge par
Codeart.

Nature du projet

La pâte de cacahuète est un produit instable. Sans homogénéisation, l'huile


et la pâte se séparent et cette dernière durcit. Le produit n'est alors plus
présentable et devient en outre inutilisable. L'objectif est de trouver un bon
émulsifiant pour obtenir un produit de qualité commerciale. Ce projet
intéresse à la fois des partenaires à Haïti et au Cameroun.

Activités d'ISF

La cellule de Louvain-la-Neuve a reçu quelques échantillons gratuits de


différents émulsifiants. Codeart a fourni des échantillons de pâte à traiter.
Des essais ont été effectués afin de trouver le meilleur émulsifiant ainsi que
les dosages à utiliser. Des experts dans le domaine sont été consultés pour
aboutir à la meilleure solution adaptée à ces pays.

Ce projet a abouti à la réalisation d’un manuel complet et détaillé décrivant le


procédé de fabrication de la pâte de cacahuète ainsi qu’une description de la
presse.
P104 Calcul de charpente en éléments métalliques

Pays: Haïti

Région: Les Cayes

Localité: Camp-Perrin

Partenaire local: Ateliers-Ecoles de


C.P

Coordonnateur ISF: /

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: Codeart

En bref: Ce projet résulte d'un ensemble de demandes techniques émanant des


Ateliers-Ecoles de Camp-Perrin (AECP) et transmises à ISF par l'intermédiaire de
Codeart. ISF assure essentiellement une fonction de conseil technique, les
prototypes et essais éventuels étant pris en charge par Codeart.

Nature du projet

L'objectif est de réaliser un fascicule ou une abaque qui permette de dimensionner


facilement une charpente standard à partir de quelques paramètres de base. Les
principaux types de charpente doivent être décrits et pour chaque type, une
procédure de dimensionnement simple devra être décrite. En particulier, pour des
longueurs standard, ce calcul devra déjà être effectué pour que la charpente puisse
être réalisée directement.

Ce calcul a fait l’objet d’un Travail de fin d’Etudes d’un étudiant de l’ECAM, S. Bezahd
P107 Procédés de fabrication de meules à maïs

Pays: Haïti

Région: Les Cayes

Localité: Camp-Perrin

Partenaire local: Ateliers-Ecoles de C.P

Coordonnateur ISF: /

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: Codeart

En bref: Ce projet résulte d'un ensemble de demandes techniques émanant des


Ateliers-Ecoles de Camp-Perrin (AECP) et transmises à ISF par l'intermédiaire de
Codeart. ISF assure essentiellement une fonction de conseil technique, les
prototypes et essais éventuels étant pris en charge par Codeart.

Nature du projet

Ce projet consiste à rechercher les meilleurs matériaux pour la fabrication d'une


meule à maïs et rendre cette fabrication applicable en technologie appropriée. Une
meule en pierre ne convient pas. Au terme du travail, il faut une recette et une
méthode de fabrication détaillée qui a été expérimentée

Activités d'ISF

La cellule de Louvain-la-Neuve a travaillé sur ce projet. Elle avait pris des contacts
avec divers meuniers pour accumuler les informations utiles sur les meules, leurs
propriétés et les différents procédés de fabrication.

Toutefois, le projet est abandonné, car non seulement il faut des abrasifs et liants de
qualité alimentaire, mais il s’est avéré que le liant choisi s’use plus vite que l’abrasif,
conduisant ainsi à court terme à la destruction de la meule.
P110 Appui à la construction de préfabriqués en béton
Pays: Haïti

Région: Les Cayes

Localité: Camp-Perrin

Partenaire local: Ateliers-Ecoles de


C.P

Coordonnateur ISF: /

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: Codeart

En bref: Ce projet résulte d'un ensemble de demandes techniques émanant des


Ateliers-Ecoles de Camp-Perrin (AECP) et transmises à ISF par l'intermédiaire de
Codeart. ISF assure essentiellement une fonction de conseil technique, les
prototypes et essais éventuels étant pris en charge par Codeart.

Nature du projet

En Haïti, la demande en matière de constructions est importante. C'est une source


de revenus intéressante pour les artisans. Pour beaucoup de personnes et
particulièrement dans les couches les plus pauvres, l'habitat constitue le seul
placement que l'on réalise durant sa vie. Les maigres économies seront rapidement
transformées en blocs et ciment, avant qu'un besoin ne vous dépouille des quelques
liquidités que vous possédiez.

Les AECP fabriquent depuis de nombreuses années des moules à blocs, des moules
pour la fabrication de poutrins et entrevous, … Ils souhaitent élargir la gamme des
produits des artisans.

Appui demandé

La demande concerne le transfert de savoir-faire en matière de construction de


produits préfabriqués en béton (fosse sceptique, tuyaux d'égouts, blocs à couler pour
des murs de retenue en terre, …

Pour chaque produit, il est demandé la réalisation d'un plan de la pièce, l'étude de la
fabrication de moules, le plan des moules, la procédure de fabrication des moules si
nécessaire et la procédure de coulée de la pièce. ISF devrait fournir les
renseignements généraux et des schémas cotés. Ceux-ci seront transformés en plans
par Codeart. Ces plans demandent un temps non négligeable et ISF est toujours à la
recherche de bénévoles.

Ce projet a donné lieu à un travail de fin d’étude par un étudiant, Frédéric Adam. Il
préconise des modules en béton de 6 cm d’épaisseur.
Projet P111 Avis sur la construction d’une retenue d’eau au Burkina Faso

Pays: Burkina Faso

Région: Ganzourgou

Localité: Yotenga

Partenaire local: ONG Nemanegzanga

Coordonnateur ISF: Jérôme Bindelle

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG:Fraternité Saint Paul asbl

En bref: Evaluation du sérieux de l'étude technique et du devis établi par une


société burkinabé pour la réalisation d'une retenue d'eau

Nature du projet

L'asbl Fraternité Saint Paul soutient une ONG burkinabé qui désire améliorer les
possibilités de cultures d'une communauté rurale de la région de Yotenga au Burkina
Faso. Pour ce faire, on envisage de construire une retenue d'eau. Un devis a été
établi par une société locale et Fraternité Saint-Paul, financeur probable du projet, a
démandé l'aide d'Isf pour vérifier la solidité technique du projet et le sérieux du
devis.

Action d'ISF

Isf a reçu un premier dossier technique qui a été transmis à Claude Miest et Marc
Wathelet. Ceux-ci ont remis indépendamment l'un de l'autre des avis critiques sur la
solidité du dossier et ont renvoyé à Fraternité Saint-Paul une série de
recommandations et de questions à approfondir. Le partenaire local a répondu à ces
questions et prêté attention aux recommandations. Un second dossier amélioré a
alors été transmis à M. Miest qui s'est prononcé de manière plus favorable, tout en
émettant des réserves quant à la difficulté d'émettre un avis sur base d'un simple
dossier sans être sur le terrain.

Fraternité Saint-Paul envisage de construire la retenue d'eau étudiée et attend d'Isf


une assistance technique dans le suivi du projet en cas de réalisation.
P113 Assistance au démarrage d’un maraîchage au Sénégal

Pays: Sénégal

Région: Fatick

Localité: N'Diol

Partenaire local:Ecoles de brousse au


Sénégal

Coordonnateur ISF: Michel Jeandrain

Chargés de mission: Pierre-Emile


Van Laere

Experts ISF: /

Partenaire ONG: Ecoles de brousse


au Sénégal

En bref: Aider les paysans de N'Diol à utiliser les infrastructures d'irrigation réparées
par EBS.

Nature du projet

La mission confiée à Isf est d'assister la communauté paysanne de N'Diol dans le


processus de mise en place de cultures maraîchères (choix des espèces cultivées,
techniques culturales, fertilisation, insertion dans les filières de commercialisation
des produits). L'intérêt du projet réside dans une diversification des productions et
l'insertion des paysans de ce village dans une filière commerciale. Ceci permettra
une augmentation du niveau de vie. Les cultures seront pratiquées en irrigués sur
une parcelle de 3 ha dont le dispositif d'irrigation a été réparé par EBS en 1999.

Action d'ISF

Isf a proposé à EBS d'envoyer durant trois mois pendant la saison sèche un ingénieur
agronome bénévole spécialisé en irrigation (Pierre-Emile Van Laere) à N'Diol pour
remplir la mission d'encadrement décrite ci-dessus. Le début de la mission sur le
terrain était prévu pour janvier 2002. La mission fut préparée, tant sur le plan
administratif que technique, de concert par Isf et EBS. Une préparation et un suivi
technique du projet auraient été assurés en Belgique par Isf, en plus du travail du
bénévole sur le terrain.

Malheureusement, la mission ne s’est pas matérialisée


Projet P114 Ordinateurs pour un centre de formation au Bénin

Pays: Bénin

Région: Littoral

Localité: Cotonou

Partenaire local: Institut Gandhi

Coordonnateur ISF: Lionel Etienne –


Yves Daoust

Chargés de mission: André Lahaye

Experts ISF: /

Partenaire ONG: /

En bref: Aider à la création d'un atelier-école proposant des formations en électricité


et en informatique.

Nature du projet
La mission confiée à Isf est d'assister l'Institut Gandhi dans l'élaboration des
programmes de cours adaptés à la réalité du marché de l'emploi béninois dans la
construction civile et l'informatique et la recherche d'équipement pour
l'enseignement et les ateliers. Ces cours sont destinés à des jeunes en situation de
décrochage scolaire par manque de moyens financiers et s'inscrit dans un contexte
d'entière privatisation et de désengagement de l'Etat dans le cadre de
l'enseignement au Bénin.

Action d'ISF
Isf a envoyé durant la période de Noël 2001, un enseignant de l'Institut Saint-
Laurent de Liège (André Lahaye) pour évaluer la situation en matière de la pratique
de l'électricité civile au Bénin et la pertinence d'enseigner telle ou telle matière aux
futurs étudiants. Il ressort de cette mission que les activités de formation en
électricité seront pris en charge par une institution Béninoise appelée le Centre
Polyvalent des Métiers. L'institut Gandhi se limitera dans un premier temps à
l'informatique.

IsF a récolté du matériel et une bonne vingtaine d’ordinateurs en fonctionnement ont


été envoyés en 2002 via les routiers de Hony.

Par ailleurs, M. Lahaye est retourné à Cotonou durant l'été 2002 pour former les
formateurs en électricité du Centre Polyvalent des Métiers et apporter du matériel
didactique.

En vue de continuer ces envois, L.Etienne et PF Bareel ont suscité l’intérêt


d’étudiants de UCL et Ulg lors d’une même soirée en vue de les faire participer au
projet.

L’institut tourne bien. Il compte déménager dans un local plus vaste et mieux situé.
Une nouvelle récolte est en cours.

Les propositions pour ces ordinateurs se multiplient et proviennent de partout.


P115 Assistance pour l’acquisition de matériel de phonie en R.D. du Congo

Pays:
R. D. du Congo

Région: Katanga

Localité: Parc de l'Upemba

Partenaire local: /

Coordonnateur ISF: Jean Jaumotte

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: Nouvelles Approches asbl

En bref: Aider Nouvelles Approches à choisir le matériel de phonie multi-fréquences


en fonction du budget et des exigences.

Nature du projet

La mission confiée à Isf est d'assister Nouvelles Approches dans la recherche de


matériel de télécommunication pour que le poste de patrouille dans le parc naturel
puisse être en contact avec Lubumbashi et Kinshasa. Il s'agit de répondre au mieux
au budget, aux exigences et aux contraintes locales (temps d'émission, sources
d'énergie disponibles, etc.)

Action d'ISF

Jean Jaumotte a pris contact avec différents fournisseurs de matériel (radio,


antenne, batteries, etc.) et a identifié, pour le compte de Nouvelles Approches, l'offre
qui convenait le mieux aux exigences et au budget de l'asbl. Le matériel a été acheté
par Nouvelles Approches et a été envoyé sur le terrain. Un questionnaire a été rédigé
pour faciliter l'identification des projets relatifs aux télécommunications. Ce
questionnaire sera mis à disposition des ONG et des acteurs du Sud.
P116 Installation de cultures d’huiles essentielles au Maroc

Pays:
Maroc

Région: Tanger

Localité: Al Bahraoyine

Partenaire local: Coopérative Al


Bahraoyine

Coordonnateur ISF: Michel Jeandrain

Chargés de mission: /

Experts ISF: Experts ISF

Partenaire ONG: /

En bref: Aider la coopérative Al Bahraoyine à étudier la faisabilité d'un projet


d'installation de cultures d'huiles essentielles et d'unités d'extraction

Nature du projet

Afin d'améliorer la condition de vie des villageois de la commune de Al Bahraoyine


situé dans la province de Tanger au Maroc, les représentants des douze villages
constitutifs de cette commune ont créé, une coopérative pour réfléchir et mettre en
place des projets qui permettraient le développement économique de la région à long
terme notamment par le billet du développement de l'agriculture. Dans ce contexte,
la coopérative aimerait développer les cultures d'huiles essentielles (basilic, menthe,
verveine, absinthe, géranium, etc.) comme alternative économique à haute valeur
ajoutée.

Action d'ISF

Michel Jeandrain a pris des contacts avec des représentants de la Faculté des
Sciences agronomiques de Gembloux pour bénéficier de l'expertise de ses chercheurs
qui développent un projet similaire au Chili. Les conseils seront les bienvenus étant
donné le caractère hautement spécifique de la thématique abordée. Des contacts ont
également été pris avec des industriels spécialisés dans l'extraction des huiles et la
commercialisation des huiles essentielles. Ils ont attiré notre attention sur
l'importance d'assurer une production de qualité constante pour en garantir sa
commercialisation.

Une réunion de concertation s’est tenue en janvier 2002 avec la représentante en


Belgique de Al Bahraoyine (Mlle Touria El Akel) , des membres de la FUSAGx et de
l'ONG Louvain Développement qui est susceptible d'introduire ce projet dans son
programme d'actions 2003-2007 à la DGCI. Cette ONG désire en effet concentrer ses
activités autour de quelques pôles géographiques dont le Nord du Maroc. Il a été
convenu que Mlle Touria El Akel rencontre sur place le coordinateur local de "Louvain
Développement" ainsi que des personnes de l'institut Hassan II.
Le projet n’a malheureusement pas pu se concrétiser par manque de financement
P117 Recherche d’un Ingénieur pour formation en Génie Civil au Maroc

Pays: Maroc

Région: /

Localité: Rabat

Partenaire local: /

Coordonnateur ISF: Jérôme Bindelle

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: CECOTEPE asbl

En bref: Recherche d'un ingénieur civil des constructions pour assurer des
formations de formateurs au Maroc

Nature du projet

La finalité du projet est de disposer d'une main-d'œuvre qualifiée capable


d'accompagner la mise à niveau de l'entreprise marocaine et de dispenser des
formations dans le domaine des Travaux Publics capables de suivre et d'anticiper
l'évolution du secteur. Dans cette perspective, le CECOTEPE est sollicité par le
Royaume du Maroc, et plus particulièrement par l'Office de la Formation
professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), pour une " Assistance
technique pour la mise en place de 3 filières dans le domaine des travaux publics " :

- chef de chantier (niveau technicien secondaire)

- conducteur de travaux (niveau technicien spécialisé (gradué))

- topographe - métreur (niveau technicien spécialisé (gradué))

Le CECOTEPE est donc à la recherche de collaborateurs belges capables d'assurer


durant deux années ces formations.

Action d'ISF

Isf a contacté des ingénieurs de sa base de compétences pour leur proposer de


répondre à l'offre du CECOTEPE. 7 CV ont été envoyés aux partenaires marocains
pour qu’ils puissent faire leur choix.
P121 Construction d’une école en milieu rural en Zambie

Pays: Zambie

Région: Lukulaisha

Localité: Ngobola

Partenaire local: Tschowe Hospital limited

Coordonnateur ISF: Xavier Verians

Chargés de mission: /

Experts ISF: /

Partenaire ONG: /

En bref: Soutien technique à une équipe de jeunes qui part en Zambie pour aider à
la construction d'une école et valider d'autres idées de projets.

Nature du projet

Dans la région de Lukulaisha en Zambie, 300 familles ont décidé de s'unir autour
d'un projet de construction d'école pour endiguer l'exode rural et améliorer les
conditions de vie dans les campagnes. Afin de bénéficier d'un appui des autorités
(paiement des professeurs, fourniture du matériel didactique et délivrance d'un
diplôme reconnu par l'Etat) et de bénéficier ainsi de l'agrément, une école zambienne
doit répondre aux critères suivants : être faite de briques et d'un toit en tôle ou en
tuiles, de disposer de deux classes au moins et d'une habitation pour le professeur.

Quatre jeunes belges se sont rendus sur place en 2002 pendant une période de six
mois environ pour appuyer le projet d'un point de vue humain et matériel.

Action d'ISF

Isf a encadré les jeunes belges dans la préparation de leur mission (recherche de
financement, préparation technique, formations aux inégalités Nord-Sud) et dans le
but de susciter l'émergence d'autres projets à caractère technique.
P 124 Réhabilitaion d’une micro-centrale hydroélectrique et
adduction d’eau dans le parc national de l’Upemba, RDC

Pays: République Démocratique du Congo

Région: Lusinga
Localité: Parc de l’Upemba- station de
Lusinga
Partenaire local: ICCN (Institut Congolais
de Conservation de la Nature
Coordonnateur ISF: Guy Verheugen
Expert ISF: id
Chargé de mission : id
Partenaire ONG: Nouvelles Approches, M.
Hasson

En bref:

Réhabilitation de la micro-centrale hydroélectrique et adduction d’eau dans le parc


national de l’Upemba, station de Lusinga

Nature du projet

Le projet vise à réhabiliter la micro-centrale hydroélectrique et les réseaux de


distribution l’électricité et d’eau potable à la station de Lusinga qui est le centre
névralgique du secteur Nord du Parc National de l’Upemba.
La réhabilitation de l’approvisionnement en électricité et en eau va permettre une
amélioration des conditions de travail et de vie du personnel de l’Institut Congolais
pour la Conservation de la Nature (ICCN) entraînant une plus grande efficacité de la
station pour la préservation des ressources naturelles, la lutte contre le
braconnage et l’accueil des missions d’études scientifiques dans le Parc
National.
Plus spécifiquement, la fourniture d’électricité et d’eau permettra d’alimenter les
bureaux administratifs, le dispensaire, l’école et les habitations du personnel de la
station et de leurs familles. Le projet permettra également l’équipement de la station
en matériel indispensable pour le dispensaire, les bureaux et l’école.

Action d'ISF

Suite à la demande de Nouvelles Approches, IsF a réalisé l’étude technique et


économique de faisabilité de ce projet.

Le projet étudié par Isf a été présenté en collaboration avec Nouvelles Approches et
l’ICCN à plusieurs bailleurs de fonds afin de permettre sa réalisation concrète, et plus
particulièrement à Energy Assistance pour la recherche de matériel d’occasion.
Projet 133 – Recyclage de déchets d’aluminium

Pays : Cameroun

Région : Yaoundé

Localité : Nkobbikok

Partenaire local : Association des


Amis de la Récupération et de la
Transformation (ASSARETRA)

Collaborent à ce projet : Georges


Van den Bossche, Guislain Bulteau

En bref : Extension et améliorations d’une installation artisanale de production de


matériel de cuisine par fusion de déchets d'aluminium récupérés. Un manuel
rassemblant les différents conseils à mettre en œuvre pour l’amélioration de la
qualité de la production a été rédigé
Nature du projet

Améliorations et extension d’une unité artisanale de production d’articles de matériel


de cuisine, tels casseroles et récipients divers utilisés, entre autres, pour la
préparation et la cuisson des aliments.

Ce matériel est élaboré au départ de déchets d’aluminium récupérés dans les


décharges publiques, porté à fusion dans un four rudimentaire puis coulé en moule
de sable.

Action d’ISF

Les améliorations à apporter au procédé artisanal sont principalement de trois


types :

• affinage plus poussé de l’aluminium de manière à éliminer tout corps


étrangers, sources d’inclusions noirs dans les marmites (métaux étrangers,
plastiques, etc.)
• conception du moule respectant certaines prescriptions (tamisage du sable,
hygrométrie du sable, design des parois, etc.)
• limitation des pertes d’énergie par une conception améliorée du four (briques
réfractaires, ventilation adéquate, etc.

Ces recommandations sont détaillées dans le manuel qui a été finalisé en 2005. Ce
manuel, à l’attention de tout artisan fondeur est disponible auprès de la permanence.
P137 Etudes pour accès en eau potable à Haïti

Pays: Haïti

Région: Iles Cayemites

Localité: Village de Pointe Sable

Partenaire local: Terres Nouvelles

Coordonnateur ISF: Stéphane Muguet

Chargé de mission: Joseph Osnik

Experts ISF: /

Partenaire ONG: Terres Nouvelles

En bref:

Recherche de solutions permettant l’accès à l’eau potable pour les habitants


de Pointe au Sable, évaluation du coûts des travaux, réalisation.

Nature du projet

L’ONG Terres Nouvelles désire approvisionner en eau les habitants de Point au Sable
(environ 3000 personnes), village situé en bord de mer sur l’île Cayémite. Ces
sources sont impropres, compte tenu de leur salinité et de leur accès dangereux.
Pour ce faire, Terres Nouvelles a sollicité l’aide d’ISF afin de déterminer l’origine
exacte des problèmes de salinité observés dans les sources de l’île, ainsi que pour
résoudre ce problème ou trouver des solutions alternatives.

Action d'ISF

Sous la supervision du Professeur Evens, un étudiant de l’Université de Quisqueya de


Haïti a, dans le cadre de son travail de fin d’étude, réalisé un rapport sur les causes
de la salinité, ainsi que sur la problématique globale de l’approvisionnement en eau
par des sources non saumâtres dans l’île. Malheureusement, l’étude confirme
l’absence de source exploitable à distance raisonnable du village. Nous nous
orientons donc vers la construction d’un impluvium.
Préalablement, une étude de faisabilité devra être réalisée en se basant sur deux
impluviums construits chez des particuliers dans le village même. Elle devra
notamment déterminé déterminer le régime des pluies et ainsi permettre de
dimensionner la citerne de stockage. Elle permettra aussi de vérifier la vitesse
d’encrassement des filtres.
P139 Dimensionnement et réalisation de plans de cuves de stockage d’huile

Pays: Bénin

Région: -

Localité: -

Partenaire local: -

Coordonnateur ISF: La Permanence

Chargés de mission: G. Verheugen


et J. Bachelart

Experts ISF: -

Partenaire ONG: -

En bref:

Réalisation de plans et de procédures d’exécution pour de grosses cuves en acier devant


contenir des huiles végétales.

Nature du projet

Le partenaire demande de recevoir les plans de dimensionnement et d’exécution, et les


procédés d’assemblage des cuves pour lui permettre de les réaliser sur place.

Action d'ISF

Isf a consulté les normes américaines pour la réalisation de cuves et de tanks, et en a retiré
les éléments pouvant aider le demandeur. Le résultat de ce travail lui a été transmis.
P140 Etude de faisabilité d’un projet d’élevage de poules pondeuses au Togo

Pays: Togo

Région: Région des plateaux

Localité: Kpalime

Partenaire local: Groupement La Cloche


Lumineuse

Coordonnateur ISF: M. Jeandrain

Chargés de mission: -

Experts ISF: M. Krafft

Partenaire ONG: AGERTO

En bref:

Etude de faisabilité d’un projet d’élevage de poules pondeuses.

Nature du projet

L’ONG AGERTO (Association germano-togolaise) a demandé à IsF de réaliser une étude de


faisabilité d’un élevage de poules pondeuses devant être mis en place par le groupement « La
cloche Lumineuse ».

Action d'ISF

M Alain Krafft a réalisé cette étude et à envoyé ses recommandations au bénéficiaires. Le


projet est en attente de financement.
P 142 – Appui au développement d’une filière de recyclage des déchets plastiques

Pays : R.D. Congo

Localité : Kinshasa

Partenaire local : Vie Montante


Congo

Collaborent à ce projet : Jean-


Chrisophe Maisin, Pierre-François
Bareel, Philippe Langouche

En bref : La mise en place d’une filière de recyclage des déchets plastiques à


Kinshasa a démarré avec succès. L’atelier, installé dans un quartier défavorisé de
Kinshasa, a permis à ce jour la création de 15 emplois direct et la production de 150
kg de plastiques broyés par jour.

Nature du projet

Vie Montante-Congo et Ingénieurs sans Frontières (ISF) travaillent depuis 2005 sur
la problématique des déchets en développant un projet de valorisation des déchets
plastiques complété par des actions de sensibilisation à la gestion des déchets.

En effet, Kinshasa connaît un véritable raz-de-marée urbain ayant des répercussions


difficiles à gérer sur l’environnement et sur les conditions de vie des citadins.
L’inexistence de système de collecte et de décharge provoque des nuisances
évidentes telles que odeurs, fumées, plastiques volants, vermines, ..., et d’autres
moins évidentes mais dangereuses comme la pollution de la nappe phréatique, du
fleuve, de la terre sur laquelle les habitants cultivent.

Une solution durable visant à réduire le flux des déchets s’impose, d’une part, par la
collecte manuelle des déchets là où elle se justifie, et d’autre part, par la mise en
oeuvre d’opérations de valorisation économique des déchets tels que matière
organique, métaux, plastiques, cartons et verres.

Ainsi, à travers l’implémentation d’un premier noyau d’entreprise, le projet lance une
activité économique autosuffisante, utilisant des ressources plastiques omniprésentes
et sous-exploitées.
Il apporte des bénéfices à la fois économiques, sociaux, écologiques et sanitaires
pour les populations locales.
Il met en oeuvre des techniques simples et éprouvées, appropriées à la réalité du
terrain et nécessitant peu de capitaux, de manière à favoriser la multiplication des
petites entreprises.

Le schéma de principe du projet consiste en :

· La collecte des déchets plastiques dans les rues de Kinshasa


· Lavage et séchage de ces produits plastiques
· Broyage des produits ainsi préparés
· Formation de granulés qui sont lavés, séchés et mis en sac

Ces granulés sont alors vendus à des fabricants de produits plastiques extrudés.

Le projet a débuté en 2006 à Lemba, faubourg de Kinshasa, avec les subsides de la


DGCD et de l’Union Européenne. Un co-opérant belge expérimenté dans la technique
est envoyé sur place. L’atelier de Lemba est en cours de production et les produits
finis ont déjà été vendus. Le second atelier, réservé au traitement des sacs plastiques
sera réalisé en 2007 dans la commune de Limete.

Le projet à Lemba a connu des difficultés relationnelles suite à un conflit né entre Isf
et Vie Montante quant au choix du personnel local mis à disposition par Vie
Montante. Certains de ces opérateurs ne convenaient pas et malgré les demandes
réitérées de Isf de les remplacer, Vie Montante n’a pas accepté d’y donner suite.

Après plusieurs mois de discussions entre Vie Montante, Isf et L’Union Européenne on
en est arrivé à la rupture de la collaboration entre Isf et Vie Montante, heureusement
à un moment où seule la première phase du projet était en opération et que la
seconde n’était pas encore entamée.

Isf s’est alors adressé à une autre association locale, Umoja, dépendant d’une
Association belge, Group One qui ont accepté d’être nos partenaires pour la seconde
phase du projet. Un nouvel accord de partenariat a été signé avec ceux-ci et en
accord avec les bailleurs de fonds.

Groupe One est une association dont le but est de favoriser l’éclosion de petites
entreprises au Congo dans le but d’en augmenter l’activité et d’y réduire le chômage.

Les travaux d’installation de la seconde partie du projet, situé à Limete ont débuté en
janvier 2007.
P145 Conception d’une machine de fabrication de biscuits

Pays: Pérou

Région: Andine

Localité: Huaraz

Partenaire local: -

Coordonnateur ISF: J. Goetembril

Chargés de mission: -

Experts ISF: -

Partenaire ONG: CODEART

En bref: Conception d’une machine de fabrication de biscuits

Nature du projet

On cultive localement, dans la région andine (Hauaraz) du kiwicha (graines


d’amarante) qui est expansée, mélangée avec du caramel, du miel, du lait concentré
et comprimée sous forme d’un cylindre creux et vendue au Pérou en tant que biscuit
(Kiweat). La demande étant croissante et la méthode actuelle de fabrication assez
pénible (presse manuelle) , les fabricants voudraient mécaniser leur production en
améliorant la qualité du produit y compris son emballage.

Action d'ISF

IsF a réalisé, en collaboration avec CODEART, l’étude de la conception de la


machine.
P 149 - Isolation thermique des constructions traditionnelles dans les Andes

Zone : Amérique latine

Partenaire : Association Aide au


développement Gembloux

Partenaire local : BIDA (Perou)

Participent à ce projet: Paul


Blockmans, Christian Delvaux, Ariane
Riveros,

En bref: Etude générale sur la protection thermique des constructions


traditionnelles. Le Travail de fin d’études de l’étudiant Adrien Leclercq montra que la
construction du toit en terre mélange de paille réduisent considérablement les pertes
de chaleur. Les recommandations décrites dans ce rapport sont reprises dans un
guide pratique

Nature du projet

Les techniques traditionnelles de construction de l’habitat dans les Andes


soulèvent un problème important d’isolation thermique. En effet, le climat local
impose de grands écarts de température et ces dernières peuvent descendre très
bas la nuit. Cependant, la population locale tient à conserver l’utilisation de
matériaux locaux dans la construction de leur habitat. De cette façon, elle reste
indépendante de l’approvisionnement de matériaux provenant de régions plus ou
moins éloignées. Le défi est donc d’améliorer ces techniques de construction afin
de permettre une meilleure isolation des bâtiments.

Action d’ISF

Cette problèmatique fait l’objet d’un sujet de mémoire réalisé par un étudiant
Ingénieur industriel des constructions de l’ECAM. Une étude des caractéristiques
principales de l’habitat andin et des techniques de constructions traditionnelles a
été réalisée. Les points faibles des constructions du point de vue de l’isolation
thermique ont été identifiés. A partir de là, un solution consistant à construire les
toits des habitation en rondins de terre mélangée de paille a été retenu comme
étant l’action principale pour améliorer la situation tout en tenant compte des
possibilités d’approvisionnement local des matériaux nécessaires. Une solution est
également proposée pour l’isolation des fenêtres. Ces conseils techniques sont
rassemblés dans un guide à destination des communautés locales, guide a été
traduit en espagnol par des étudiants en traduction chliens dans le cadre de leurs
études.
P151 Etude sur les moteurs à huile de palme

Pays: Indéterminé

Région : /

Localité: /

Partenaire local: /

Coordonnateur ISF: La permanence d’IsF

Chargés de mission: Barthélémy De Theux, suivi de Quentin


Saussez, tous deux étudiants de l’ECAM et
Gilles De Schepper.

Experts ISF: Paul Papeleux

Partenaire ONG: CODEART

En bref:

Etude sur l’emploi d’huile de palme comme combustible pour les moteurs diesels.

Nature du projet

Dans un premier temps, Barthélémy De Theux a fait un état des lieux précis afin de
préparer une étude approfondie sur l’emploi de l’huile de palme comme combustible
dans les pays du Sud :

o état des lieux des études déjà réalisées


o caractérisation comparative de l’huile de palme avec le gasoil et divers bio-
carburants
o étude détaillée des possibilités de réaction avec certains composants du
moteur : joints, métaux,...
o étude de la préparation du combustible avant injection : filtrages, affinages,
chauffage,...
o analyse des coûts

L’huile de palme étant facilement accessible dans les pays tropicaux, on peut
entrevoir une bonne utilisation de ces moteurs : diminution du coût de l’énergie
produite, réduction de la dépendance aux combustibles importés.

Le second étudiant, Quentin Saussez a fait des essais de fonctionnement d’un


moteur consommant l’huile de palme. Les résultats sont très encourageants, mais il
faudra encre quelques modifications et mises au point avant d’avoir la solution
définitive. Ils ouvrent en tout cas des perspectives

Un troisième étudiant, Gilles DE Schepper a fait des essais sur un moteur à injection
indirecte fonctionnant à l’huile de jatropha, une noix prometteuse pour la production
d’huile végétale utilisable comme combustible de moteurs.

Les essais ont donné de bons résultats après 500 heures de fonctionnement. Le
rapport d’essais est presque terminé..
Tous les essais ont été effectués chez Codéart.
P153 Mise en place d’une unité de transformation de fruits au Pérou

Pays: Pérou

Région: Province de Carhuaz

Localité: Carhuaz

Partenaire local: El Huascaran

Coordonnateur ISF: Vincianne Gilard

Chargés de mission: Orlando Ruiz

Experts ISF: /

Partenaire ONG: ADG

En bref: Etude de faisabilité de la mise en de nectar de pêches. Il fourni des conseils au niveau
place d’une unité de transformation de technique et économique.
fruits, à savoir la production de nectar de
pêche (melocoton). L’unité de production a été inaugurée le 24.09.04. Le
projet est appuyé et suivi régulièrement par le
Nature du projet représentant au Pérou du groupement Chaka.

El Huascaran est un groupement de


producteurs de fruits locaux. Ils ont
introduit une demande d’appui auprès du
projet AAA (ADG) afin de réaliser une étude
de faisabilité de transformation de leur
production de fruits.

Cette mission a été réalisée par un expert


local. Les conclusions sont positives quant à
la mise en place d’une unité de production
P 160 – Etude géophysique pour la prospection de ressources d’eau
souterraines pour le village de San Can.

Pays: Equateur

Région: Canton de Jipijapa

Localité: San Can

Partenaire local: Fundacion Campesina Maria Luisa


Gomez de la Torre

Coordonnateur ISF: Frédéric Cosme

Nature du projet
Plusieurs localités autour de Jipijapa en Equateur sont confrontées à des problèmes
d’approvisionnement en eau pour divers usages (domestique, agricole et semi industriel). La mission
d’un membre bénévole d’ISF en 2003, Frédéric Cosme, avait permis d’identifier précisément les
problématiques rencontrées par trois de ces villages. Le projet P 160 concerne le village de San Can
éloigné de toute source d’eau potable (pas de puits existant, pas de rivière). L’idée était alors de
réaliser une étude géophysique préalable au forage d’un puits.

Action d’ISF
La mission d’ISF au mois d’août dans le cadre du projet P 161 a permis de rassembler les documents
sur les études géophysiques réalisées dans cette région. L’analyse de ses documents montre que
malheureusement, les études géophysiques ne laissent entrevoir aucune possibilité de forage étant
donnée l’absence quasi-totale d’eau souterraine dans la région de San Can. Il faut donc conserver la
solution actuellement utilisée, à savoir l’approvisionnement en eau par camion citerne.
P 161– Réhabilitation des infrastructures d’adduction d’eau à La Union (Equateur)

Pays: Equateur

Région: Canton de Jipijapa

Localité: La Union

Partenaire local: Fundacion Campesina Maria


Luisa Gomez de la Torre

Coordonnateur ISF: Frédéric Cosme

Chargée d’étude : Farah Beniacoub

Nature du projet
Plusieurs localités autour de Jipijapa en Equateur sont confrontées à des
problèmes d’approvisionnement en eau pour divers usages (domestique, agricole
et semi industriel). La mission d’un membre bénévole d’ISF en 2003, Frédéric
Cosme, avait permis d’identifier précisément les problématiques rencontrées par
trois de ces villages. Le projet P 161 concerne le village de La Union. Celui-ci se
trouve en hauteur sur une colline et peut bénéficier d’une source d’eau potable en
aval. Malheureusement, l’infrastructure d’adduction d’eau permettant d’acheminer
l’eau vers la citerne du village est défectueuse

Action d’ISF

Dans le cadre de son stage de fin d’étude, Farah Beniacoub, étudiante à l’ULB,
s’est rendue sur le terrain afin de relever toutes les données nécessaires pour le
dimensionnement d’une nouvelle adduction d’eau. C’est la solution d’une
adduction sur pilasses qui a été adoptée pour une plus grande facilité de
maintenance. Le stage s’est soldé par la rédaction du dossier technique
dimensionnant et budgétant l’adduction d’eau.

Après révision du dossier technique, celui-ci a été proposé au partenaire local et


mis en forme pour présentation à divers bailleurs de fonds.
P163 Appui au développement d’un centre de formation en élevage amélioré

Pays: RDC

Région: Kivu

Localité: Territoire du Kalehe

Partenaire local: ACODI

Coordonnateur ISF: La permanence

Chargés de mission: /

Experts ISF: Jérôme Bindelle –


Thomas Lecomte

Partenaire ONG: ACODI

En bref:

Projet d’appui au développement d’un centre de formation en élevage amélioré :


stabulation et races améliorées.

Nature du projet

ACODI (Action Communautaire pour le Développement Intégral) est une association


de développement rural à l’Est du Congo agissant dans différents domaines tels que
l’agriculture, l’élevage, la santé, la nutrition, par la mise en place de projets, la
formation, la sensibilisation.

Dans ce cadre, sur base d’expériences similaires menées dans la région, ACODI
compte développer un projet d’amélioration de l’élevage bovin par :

• l’introduction de races améliorées en stabulation (frisonland ou brunsuisse,


races qui semblent s’adapter au climat)
• la mise en stabulation de races locales
• l’amélioration des soins vétérinaires
• l’amélioration de l’alimentation

Dans ce cadre, les experts d’IsF réalisent une étude technique et économique
(approvisionnement en produits vétérinaires, en compléments alimentaires,
débouchés, rentabilité du centre d’élevage...) de faisabilité de leur projet
d’amélioration de l’élevage bovin.

Action d'ISF
Etant données les difficultés du partenaire local à démarrer le projet, l’action d’ISF
s’est limitée à la fourniture de documentation technique et de conseils au démarrage
du projet. ISF reste à disposition du partenaire local si de nouvelles questions
techniques se présentent dans le développement du projet.
Projet 164 – Développement intégré de la communauté de Tayab-Omog

Pays : Cameroun

Région : Yaoundé

Localité : Omog, Lebolo, Tayab

Partenaire local : Association des


Ressortissants de Omog et Tayab pour
le Développement (AROTAD)

Collaborent à ce projet : Renaud


Chantry, Guy Verheugen,

En bref : Projet d’appui au développement des villages d’Omog, Lebolo et Tayab.


L’approvisionnement en eau a été jugée prioritaire pour le développement du village.
Une étude géologique réalisée par un ingénieur camerounais oriente la localisation
d’un puits à construire.

Nature du projet

L’association AROTAD regroupe les personnes issues des villages d’Omog, Lebolo et
Tayab dans le but d’assurer le développement de ces villages et de pallier aux
lacunes actuelles de l’Etat camerounais.
Elle s’attaque à différentes problématiques essentielles, à savoir l’accès à l’éducation,
à l’eau et à l’électricité :

• l’extension de l’école dans le village de Tayab nécessite d’attirer de nouveaux


enseignants, par la mise à leur disposition d’un logement de fonction ;
• l’accès à l’eau des habitants de Tayab n’est assuré que par un unique forage,
insuffisant pour les 150 habitants du village et sujet à de nombreuses
contaminations ;
• malgré la présence de ligne à haute et moyenne tension à proximité,
l’approvisionnement en électricité des villages n’est pas assuré, ce qui
constitue une entrave importante à leur développement.

Action d’ISF

Une mission d’identification, réalisée par Renaud Chantry, Ingénieur géologue, a


permis d’évaluer la faisabilité, le choix de solutions techniques et leur coût pour les
trois volets d’action : construction de salles de classes supplémentaires et de
logements pour les instituteurs, diversification des points d’alimentation en eau
potable, électrification des 3 hameaux.

Les techniques de construction étant suffisamment maîtrisées par les villageois, la


priorité a été mise, dans un premier temps à l’approvisionnement en eau.
ISF a mandaté un ingénieur géologue camerounais pour la réalisation d’une étude
géophysique afin d’identifier l’endroit le plus propice au forage ou au creusement
d’un puits. L’objectif étant d’alimenter en priorité l’école et les bâtiments annexes, la
zone de prospection a été délimitée autour de l’école. Les prospections géologiques
montrent que les possibilités de forage dans la zone cible sont faibles mais une
concertation ente ISF, AROTAD et l’ingénieur permettront d’orienter le choix vers un
forage dans la zone prospectée ou en dehors.

AROTAD a reçu un financement de 9.800 €. Il manque encore environ 5.000 €


P 165 - Appui à la construction d’une retenue d’eau pilote/mare agricole

Pays: Burkina Fasso

Région: Province de la Comoe

Localité: Aire sanitaire de


Kankounadéni

Partenaire local:Comité de gestion


du projet mares agricoles, Peace Corps

Coordonnateur ISF: /

En bref : Projet d’appui technique à la construction de retenues d’eau

Nature du projet

Les villages de l’aire sanitaire de Kankounadéni subissent une sécheresse totale


durant la saison sèche. Les conséquences sont désastreuses : mortalité importante
du bétail, pas d’agriculture possible, malnutrition, exode rural,...

Entre 1989 et 1999, ces villages ont tenté, à plusieurs reprises, de construire des
retenues d’eau, mais faute de compétences techniques, de planification et de
moyens adaptés (équipement lourd pas suffisamment disponible) aucune de ces
tentatives ne furent concluante.

Depuis, 8 villages ( Naniagara I et II, Kankounadéni, Boussara, Sankara, Sissaranka,


Boulo-Koumara/Kankounadéni II et Boulo-Kokoro) ont choisi de se regrouper afin de
construire des retenues d’eau fonctionnelles. Chacun est représenté au niveau du
comité de gestion du projet et apporte une contribution en espèce et en nature
(matériaux et main d’oeuvre).

Ce projet bénéficie des appuis des autorités villageoises, départementales et


ministérielles ainsi que de l’appui d’ISF Canada (guide technique de construction de
mares agricoles). Il est coordonné par des volontaires des Corps de la Paix,
Action d’ISF

Appui technique à la réalisation du projet

- Correction du dossier technique et recommandations pour la mise en


œuvre du projet
- définition des termes de références pour une mission de suivi de la
construction et de formation
P 168 - Réhabilitation de l’infrastructure d’adduction d’eau dans la ville de
Kenge (R.D. Congo)

Pays : R.D. Congo

Localité : Kenge

Partenaire local : Comité de


Développement de la ville de Kenge (CDK).

Collaborent à ce projet : Marc Ruelle,


Paul Van Damme

En bref : Le CDK souhaite pallier le manque d’eau potable dans la ville de Kenge.
Une mission a été programmée pour répondre aux nombreuses questions techniques
qui se posent. La gestion du réseau après reconstruction est un aspect important de
ce projet.

Nature du projet

Le Comité de Développement de la Ville de Kenge (CDK) souhaite reconstruire le


réseau d’adduction d’eau à Kenge, située à 277 km de Kinshasa. Ce dernier a peu à
peu périclité par manque d’entretien.

L’ancien système d’approvisionnement en eau était constitué d’un captage d’une


source de 50m³/h à l’est de la ville et de deux forages profonds (150 m) à l’ouest de
l’agglomération. Mais ce système d’exploitation n’est plus fonctionnel car :

la nappe aquifère, ayant été captée superficiellement, s'est tarie et les groupes
motopompes immergés ont été endommagés ;
le coût d'exploitation était très élevé vu l'inadéquation entre le coût d'achat de gasoil
(30 litres de gasoil par heure pendant 10 heures d'exploitation) et le taux de
recouvrement du centre d'exploitation (49 % de la facturation). Ceci ne permettait
pas au centre d’exploitation de renouveler son stock de gasoil et de couvrir les autres
charges d'exploitation.

Le CDK souhaiterait repartir sur de bonnes bases en mettant en place un comité de


gestion de l’eau, chargé du recouvrement des factures et du suivi des travaux de
maintenance, la gestion technique de l’installation restant aux mains de la
REGIDESO, qui bénéficie du droit de monopole sur la distribution d’eau en
République Démocratique du Congo.
Action d’ISF

L’étude du dossier technique a montré que de nombreuses inconnues techniques


subsistaient. Une mission de terrain s’est donc avérée nécessaire et a été
programmée pour le mois de janvier 2006.

Cette mission a notamment comme objectifs :


• de réaliser un diagnostic des installations existantes (puits, pompes, sources,
canalisations, bornes fontaines et autres points de raccordement) ;
• de rechercher une carte topographique de la région, d’y localiser avec
précision le réseau et d’indiquer les cotes altimétriques ;
• d’identifier les possibilités de forage de nouveaux puits ;
• d’identifier des sources d’énergie à proximité des puits/source ;
• de renforcer les contacts avec la REGIDESO en vue de rédiger un accord sur
la gestion de l’eau.

L’avant projet étudié par Paul Van Damme a été terminé. Cet avant projet a été
envoyé au Congo pour obtenir une offre de prix d’entreprises congolaises. La mission
d’Isf se termine à ce stade.
P 170 – Projet de pisciculture et élevage de chèvres intégré

Pays : R.D. Congo

Région : Sud Kivu

Localité : Hogola

Partenaire local : AJCEA (Animation de


Jeunes Chrétiens en Elevage et Agriculture)

En bref : L’objectif de l’AJCEA est d’encadrer des paysans pour la mise en place
d’activités piscicoles liées à l’élevage de chèvre. L’étude de faisabilité, réalisée par un
agronome congolais sous la supervision d’ISF, donne plusieurs lignes directrices pour
la conduite de la pisciculture, le drainage du marrais et la stabulation des chèvres.

Nature du projet

L’AJCEA est une jeune association congolaise crée en 1998 à Bukavu qui a comme
objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire en appuyant les
jeunes dans l’acquisition d’un terrain et son exploitation. La terre est achetée par
l’association et distribuée aux jeunes sous forme de crédit (1 ha). Un encadrement
technique est assuré et un titre de propriété est remis au terme du remboursement.
Actuellement, 40 jeunes (15 femmes et 25 hommes) ont acquis un crédit terre et 25
d’entre eux ont déjà remboursé totalement.

L’AJCEA encadre également les ménages avoisinants (environ 200) au niveau


maraîchage et petit élevage (poules, porcs, chèvres).

La finalité du projet constitue en la mise en place d’une coopérative de producteurs


maraîchers au Sud –Kivu en permettant également l’acquisition de titres fonciers.
Actuellement, le régime foncier privilégie les fils aînés et les plus nantis. Les femmes
sont fortement marginalisées, malgré qu’elles constituent le poumon de la production
agricole.

Actuellement, l’association possède un terrain de 160 ha situé dans un marais sur


lesquels les jeunes fermiers s’installent. Mais seulement 1/3 du terrain a été drainé,
faute de moyens financiers. L’AJCEA souhaite valoriser le reste du terrain par le
développement d’un projet d’élevage intégré « pisciculture - petit élevage ». Ils
pensent à priori aux chèvres en stabulation.

Action d’ISF
ISF a mandaté un agronome congolais pour la réalisation d’une étude de faisabilité
comprenant :

• conseils techniques pour la mise en place du projet d’élevage intégré ;


• proposition d’aménagement du terrain (cartes disponibles) ;
• proposition de budget.

Le projet s’oriente vers la construction d’une unité pilote couplant élevage de chèvre
et étangs piscicoles. Cette dernière permettra d’ajuster l’élevage en fonction des
rendements de la pisciculture, et d’étudier la stabulation des chèvres sur un élevage
de petite échelle.
P 172 - Construction de latrines publiques à Lome

Pays : Togo

Localité : Lomé

Partenaire local : COGESTEN/ED (Comité de


Gestion de l’Environnement / Environnement.
développement)

Collaborent à ce projet : Stéphane


Muguet, Fernand Nzamurambao

En bref : Construction de latrines


publiques à Lomé.

Nature du projet

COGESTEN/ED est une ONG créée en 1991 qui travaille en milieu urbain dans le
domaine de la gestion et de la protection de l’environnement.

A Lomé, les problèmes environnementaux liés à la gestion des déchets ménagers et


des excréta sont importants. COGESTEN en partenariat avec des groupes de
développement de 3 quartiers cibles de Lomé (Akodésséwa, Dénouvimé et
Adankpamé) propose la construction de 3 blocs de latrines publiques à 10 cabines
dans chaque quartier. Le terrain constituant l’apport en nature de la population.

Selon COGESTEN, la gestion de proximité de ces latrines devrait permettre:

• sur le plan institutionnel, la mise en place d’un réseau des différents comités
de gestion des latrines et la redynamisation de la participation
communautaire au processus de développement des quartiers ;
• sur le plan écologique, la protection du cadre physique grâce à l'élimination
progressive de la pollution de la nappe phréatique (source d'alimentation en
eau potable de la majorité de la population de ces quartiers) par des excréta,
et la protection de quelques espaces libres ;
• sur le plan social, la promotion de la santé en éliminant les sources de choléra
et de la diarrhée, d’une part, et, d’autre part, le respect de l'intimité (surtout
des femmes) en leur offrant un cadre adéquat pour faire leurs besoins ;
• sur le plan économique, la création, à partir de ce réseau, d’un fond de
solidarité communautaire pour l'autofinancement d'autres micro-projets,
notamment pour permettre aux femmes d'avoir accès à un crédit.

COGESTEN a déjà travaillé sur le problème de construction de latrines. Mais la


conception de l’ouvrage a posé des problèmes au niveau de la gestion de l’eau, de la
décantation des déchets et du remplissage rapide des puisards.

Action d’ISF

Les plans des bâtiments, présentés par COGESTEN, ont été améliorés de façon à
éviter les écueils rencontrés dans les autres constructions (difficultés d’entretien,
consommation trop importante des chasses, usure prématurée du matériel, etc.).
Parallèlement, un conseil a été donné pour le choix des pompes pour l’exhaure de
l’eau.

En 2006, Fernand Nzamurambao a effectué une mission sur place et produit un


rapport. Depuis lors, Gogesten est à la recherche de fonds.
P 173 – Production d’un combustible de cuisson à partir de déchets
végétaux

Pays : Rwanda
Localité : Kigali
Partenaire local : AMIZERO (Solidarité pour le
progrès de la femme
Rwandaise)
Association partenaire : Ultimafrica Action

En bref : Afin d’augmenter les revenus de ses membres, Amizero souhaite étendre
ses activités par la production d’un combustible de cuisson à partir de déchets
végétaux. La mission effectuée en juin 2005 oriente le projet vers une production par
moulage de la biomasse.

Nature du projet

L’association Amizero, créée en 1992 par 63 rwandaises, a pour objectif d’améliorer


les conditions de vie des femmes rwandaises. Actuellement, elle rassemble plus de
350 femmes et développe un service de ramassage des déchets auprès des ménages
ainsi que la fabrication de compost. Ces activités génèrent des revenus permettant à
ces femmes de subvenir aux besoins de leur famille.

Dans le contexte actuel de déforestation galopante que connaît le Rwanda et vu les


contraintes imposées par le gouvernement (interdiction faite à la population de
couper les arbres), le marché pour un combustible alternatif au charbon de bois et
valorisant la biomasse est important. De plus, le prix de ce nouveau combustible est
deux fois inférieur à celui du charbon de bois.

Ainsi, le groupement Amizero/Rugenge souhaite étendre ses activités par la mise en


place d’un atelier de fabrication d’un combustible de cuisson à partir de déchets
végétaux (pelures de bananes et de pommes de terre).

Action d’ISF

ISF, en collaboration avec le CRAW (Centre de Recherches Agronomiques Wallon),

travaille à la mise au point d’un procédé de fabrication fiable, mais en tenant compte

d’une contrainte locale importante : l’inconstance de l’approvisionnement en

électricité.

Suite à la mission effectuée en juin 2005 par deux experts du CRAW, le projet
s’oriente vers un procédé de moulage manuel de la biomasse, permettant d’amener
une technologie facilement maîtrisable et ainsi d’assurer la maintenance des
équipements par les ateliers mécaniques locaux.

Isf a reçu un financement pour l’exécution de ce projet qui sera démarré dans la
première moitié de 2007
P 174 – Modernisation d’une unité artisanale de production de savons

Pays : Bénin

Localité : Cotonou

Partenaire local : Coopérative ARTI-


SAVON

En bref : La coopérative ARTI-SAVON regroupe, sous l’impulsion de Mme Koukoui,


des femmes souhaitant sortir de la précarité par la création d’une activité génératrice
de revenus. Après plusieurs années d’activité, la petite unité de savon doit être
modernisée. Certaines machines peuvent tomber en panne à tout moment.

Nature du projet

Au Bénin, la fabrication du savon de ménage est réalisée par de nombreux artisans


mais de façon très rudimentaire. Cette activité, devenue traditionnelle, s’est
fortement développée, en particulier auprès des femmes, avec l'accroissement des
unités d’extraction d’huile de palme dans les années 50.

Dans ce contexte, la coopérative ARTI-SAVON se distinguant par la diversité et la


qualité de ses produits, constitue une source de développement local importante :
création d’emploi, développement de partenariat avec producteurs locaux,
promotion des produits béninois à l’étranger, …

Cependant, malgré la reconnaissance de la qualité de ses savons et sa capacité à


surmonter les difficultés, la coopérative ne peut faire face à la demande de
d’exportation, l'unité de production étant aujourd’hui limitée par des goulots
d’étranglement, essentiellement techniques : équipement vétuste, séchage lent,
découpage, pressage et emballage fastidieux.

Action ISF
Aujourd’hui, ARTI-SAVON s’adresse à CODEART et ISF, afin de bénéficier d’un appui
technique et matériel, lui permettant d’améliorer ses capacités de production et
développer l’exportation déjà amorcée.

L'ensemble du projet sera mis en place avec deux actions principales :

• appui pour la mise en place d'une ligne de production performante par


l'acquisition et l'installation d'équipements adaptés (recherche, révision et
envoi équipement, mission d’installation et formation);
• réalisation et diffusion d'un manuel technique sur la production de savon dans
les pays en développement : la réalisation d’un manuel pratique, basé sur la
capitalisation d’expériences concrètes et réussies, répond à une demande
récurrente, permettant aux petits entrepreneurs ou acteurs de
développement de choisir une méthode de fabrication en fonction de leurs
capacités techniques, de leurs ressources locales, des débouchés, etc.

Ce projet intervient dans une des filières prioritaires pour Ingénieurs sans
Frontières : la filière huile de palme, dans laquelle nous agissons sur différents
aspects :

• choix de palmiers à haut rendement ;


• production des noix de palme ;
• pressage de l’huile ;
• production de savon à partir d’huile de palme ;
• utilisation d’huile de palme comme combustible dans les moteurs.
P 175 – Appui à une entreprise de production d’acide borique

Pays: Bolivie

Région: Lipez

Localité: Apacheta

Partenaire local: Tierra

Collabore à ce projet: Jean-Paul Cheppe

En bref: Recherche de sources d’approvisionnement d’acide


sulphurique pour une usine d’acide borique

Nature du projet

Tierra est une entreprise à finalité sociale bolivienne


implantée dans la région de Lipez dont l’activité est centrée
depuis 20 ans sur les activités minières, et, en particulier, sur
la production d’acide borique. L’usine d’acide borique est
située à Apacheta, à 5000 m d’altitude. Tierra a été lancée
grâce à un projet de coopération au développement de l’ONG
belge Terre active dans la région de 1969 à 1983. Le projet
est devenu indépendant et s’est converti en entreprise privée
avec comme but de maintenir la philosophie sociale initiale du
projet afin de contribuer à un développement socio-
économique de la région. Pendant plus de10 ans, l’entreprise
a garanti des revenus stables à quelques 300 habitants.

Depuis peu, la production de Tierra est mise en péril à cause


des difficultés d’approvisionnement d’acide sulfurique, matière
première pour la production d’acide borique

Action d’ISF

L’objectif du projet est d’offrir un appui conseil en engineering


permettant la substitution de l’importation d’acide sulfurique
dans la production d’acide borique à l’usine d’Apacheta.
La mission de Jean-Paul Cheppe, réalisée au mois d’avril 2005
a donc permis :

• d’une part d’évaluer l’usine actuelle : de nombreuses


erreurs conceptuelles ont été mises en évidence ;
• d’autre part d’évaluer les alternatives à l’importation
d’acide sulfurique : production d’acide sulfurique sur
place, attaque en deux étapes du minerai par SO2,
récupération et déménagement d’une ancienne unité
Monsanto.

Ces deux aspects ont été couverts en collaboration avec


l’Université Technique d’Oruro qui a réalisé des essais
d’attaque par le SO2. Il s’agit à présent de réaliser des plans
de principe d’une unité de production de SO2 gazeux (11 à
15%).

Cependant, il n’est pas certain que cette alternative soit


viable et ce pour raison écologique : contrairement à l’attaque
sulfurique qui génère des sulfates (notamment de calcium)
inoffensifs, une attaque sulfureuse génèrera des sulfites,
lesquels ne le sont pas. L’ion sulfite étant un réducteur assez
puissant, il n'est pas question de le rejeter dans la nature, où
il finira par désoxygéner les eaux de surface, y rendant la vie
impossible.

Ne resteraient alors que deux possibilités :


- Soit la construction d’un terminal en bordure de mer
capable de recevoir de l’acide sulfurique. La Bolivie ne
disposant d’aucun accès à l’océan Pacifique, cette
solution devra obtenir les agréations des pays voisins
(Pérou et/ou Chili).
- Soit la construction d’une petite unité «nationale»
d’acide sulfurique (de l’ordre de 100-150 T/j) en
collaboration avec le gouvernement.

Enfin, si la voie sulfureuse est choisie, il s’agira d’évaluer les


équipements pour une installation modifiée (de fond en
comble), rendue aussi continue que possible et permettant
d’obtenir un produit final plus raffiné.

Ingénieur chez PRAYON, J-P Cheppe a reçu l’autorisation de


sa direction d’envoyer gratis pro Deo à Tierra un ensemble de
cuves de flottation inutilisées sur le site d’Engis. Cette
opération s’est effectuée fin 2006 et le matériel (plus de 14 T)
pourra être utilisé par Tierra pour affiner le soufre natif qui
existe en quantité dans les montagnes andines.
P 176 – Etude de faisabilité d’une unité de recyclage des déchets plastiques à Kigali

Pays : Rwanda

Localité : Kigali

Partenaire local : AMIZERO (Solidarité pour


le progrès de la femme rwandaise )

Association partenaire : Ultimafrica Action

Collaborent à ce projet : Philippe Langouche

En bref : Dans le cadre de la diversification de ses activités, Amizero souhaite


valoriser les plastiques collectés. La mission d’identification fin 2005 a mis en
évidence la possibilité d’établir une collaboration avec une coopérative de Kigali,
Cooped, pour que les plastiques triés et lavés par Amizero soient recyclés par la
Cooped

Nature du projet

L’association Amizero collecte et valorise les ordures ménagères (voir P 173).

Actuellement, les plastiques ne sont pas valorisés et simplement jetés dans le

conteneur de déchets ultimes avec comme destination finale le dépotoir de la ville.

Afin de diversifier ses activités et d’augmenter ses revenus, l’association souhaiterait

lancer des activités de recyclage des déchets plastiques. Ainsi s’est-elle tournée vers

ISF pour réaliser une étude de faisabilité.

Action d’ISF

Philippe Langouche s’est rendu en mission fin 2005 pour réaliser l’étude de faisabilité
avec comme objectif d’une part d’évaluer le gisement potentiel de matières
plastiques dans les déchets récoltés par Amizero et d’autre part d’évaluer les
débouchés (clients potentiels pour des plastiques triés et lavés, voire broyés).

Au stade actuel de fonctionnement d’Amizero, il est impensable de mettre


rapidement en place une filière autonome de recyclage des matières plastiques pour
les raisons suivantes :
• il serait nécessaire de recruter une personne avec les compétences et les
connaissances suffisantes sur les matières plastiques pour intégrer l’équipe
d’Amizero ;
• le déménagement en perspective réquisitionne les forces d’Amizero qui sont
dès lors moins disponibles pour mettre en place de nouvelles activités ;
• le nouveau terrain a une surface plus petite que l’ancien et qui est tout juste
suffisante pour les activités de séchage des déchets et de compostage. La
mise en place d’une activité supplémentaire nécessitera peut-être d’agrandir
le terrain disponible ou de trouver un autre endroit. Ceci devra être confirmer
quand les activités de séchage et compostage seront bien lancées.

Par contre, un contrat ferme, clair et contraignant pourrait être envisagé avec la
coopérative Cooped qui collecte, lave et recycle les films PE et sacs poubelles (voir P
181). Cette coopérative voudrait investir dans un broyeur, une ligne de
redensification et une ligne d’extrusion de film PE pour produire ses propres sacs
poubelle et en vendre sur le marché des collectivités. Si la Cooped investit, elle aura
besoin d’un ramassage et triage des plastiques usagés en tous genres pour alimenter
leur ligne. Avec une bonne formation mnémotechnique, pédagogique et technique,
Amizero pourrait devenir fournisseur incontournable pour la Cooped avec un accord
écrit et tarif clair par type de polymère et état de propreté.

Ce projet est clôturé pour Isf


P 177 – Alimentation électrique de l’hôpital de Walungu

Pays : R.D. Congo

Localité : Walungu

Collaborent à ce projet : Guy Verheugen

En bref : L’alimentation électrique de l’hôpital de Walungu doit être améliorée. Une


turbine de 375 kW pourra être installée pour autant que la configuration des lieux
permette la construction d’un barrage. Cette vérification nécessite des investigations
complémentaires.

Nature du projet

Walungu est une ville de moyenne importance du Sud Kivu. Malheureusement, les

soins dispensés dans son hôpital ne sont pas toujours à la hauteur en raison, entre

autres, d’un approvisionnement électrique insuffisant. C’est pourquoi un médecin

belge qui y donne des soins à l’occasion, a demandé à Ingénieurs sans Frontières, en

accord avec les dirigeants de l’hôpital d’étudier la possibilité d’installation d’une

turbine hydraulique sur la rivière à proximité.

Action d’ISF

L’étude du dossier a permis de conclure à la possibilité d’installer une turbine de 500


kW pour autant qu’un barrage puisse y être construit. Il s’agit maintenant de vérifier
la possibilité de construire un barrage (résistance des sols). Etant donné l’instabilité
dans la région, un mission ne pourra pas être organisée prochainement.
P 178 – Rénovation des laboratoires de biologie de l’Université de La Havane

Pays : Cuba
Localité : La Havane
Partenaire local : Université de La
Havane
Collabore à ce projet : Christian Delvaux

En bref : Le laboratoire de biologie de l’Université de La Havane souhaite un regard


professionnel sur son dossier de rénovation de ses locaux.

Nature du projet

La faculté de biologie de l’Université de La Havane souhaite rénover ses laboratoires.


Ingénieurs sans Frontières a mis à disposition un de ses membres pour l’évaluation
des travaux et du budget, ainsi que pour la détermination des missions des différents
intervenants.

Action d’ISF

Différents conseils ont été donnés sur la réalisation :

• de la pré-étude d’une part (établir un plan des deux laboratoires existants,


photos, inspection des locaux pour déterminer les travaux nécessaires,
déterminer les besoins exacts du laboratoire (électricité, éclairage,
approvisionnement en eau, climatisation, arrivées de gaz, etc.), établir un
planning de fourniture ;
• du budget et du dossier d’adjudication, d’autre part (établir un métré des
travaux (désinfection éventuelle, réparation des boiseries, portes, fenêtres,
étanchéité, peinture, plafonds, plafonnage, sols, éclairage, câblage électrique,
éviers, tuyauterie, etc.), établissement du budget et des délais.
P 179 Irrigation du village de Miraflores

Pays : Pérou

Localité : Miraflores

Collaborent à ce projet : Soline de Looz


Paul Van Damme

En bref : Le village de Miraflores vit essentiellement de l’agriculture. L’installation


d’un système d’irrigation s’avère indispensable. Nous sommes amenés à conseiller
les villageois sur le type d’infrastructure à mettre en place.

Nature du projet

Le village de Miraflores au Nord du Pérou vit essentiellement de l’agriculture. Le

régime des pluies est très variable et l’installation d’un système d’irrigation s’avère

indispensable. En 2004, une première phase du projet a été réalisée par la

construction d’un puits (une vingtaine de mètres de profondeur). Ce puits fonctionne

grâce à une pompe diesel. La nappe phréatique profonde de 20 m offre une eau de

bonne qualité (non saline).

Un ingénieur agronome péruvien a réalisé une étude pour l’irrigation des parcelles. Il
propose une irrigation en goutte à goutte (tuyauterie en PVC). Le budget total est de
l’ordre de 8 000 € mais uniquement pour la construction de l’axe principal. A cela, il
faut ajouter le raccordement de chacune des parcelles qui devrait être pris en charge
par les agriculteurs (ils n’ont pourtant que très peu de moyens financiers). Il serait
également nécessaire de prévoir un réservoir d’eau.

La question est de savoir si cette somme ne pourrait pas être dépensée plus
utilement par l’installation d’un système d’irrigation d’un autre type (gravitaire par
exemple). La question du coût d’exploitation des deux systèmes doit également être
abordée.

Action ISF
Afin de concevoir le système d’irrigation le plus approprié, différents aspects
techniques ont été étudiés, notamment dans le domaine du système d’exhaure :

• capacité du puits à fournir de façon constante les 10l/sec d’eau attendue ;


• construction éventuelle de puits supplémentaires en fonction des besoins pour
les cultures et le village ;
• prévision de réservoirs tampons ;
• choix d’une source d’énergie pour la pompe ;
• placement des infrastructures en dehors des zones inondables.

Il a également été porté attention au système d’irrigation proprement dit :

• comparaison entre irrigation par gravité et en goutte-à-goutte. La première


nécessite un terrain en pente douce et constante et est plus gourmande en
eau ;
• mesures à prendre pour amener l’eau au pied de la plante vu la grande
perméabilité du sol (de type sablonneux) ;
• régime pluviométrique et évapotranspiration ;
• possibilité de regrouper les cultures autour des infrastructures d’irrigation
pour éviter de multiplier et allonger les canalisations.

Enfin, des considérations sur le type de culture ont été faites : révision du plan de
culture en vue d’augmenter la production en adaptant les rotations et en combinant
les cultures. Par exemple la combinaison de bananes et de haricots permet à l’une
d’offrir de l’ombrage à l’autre.

Soline de Looz, membre d’ISF et promotrice du projet, prévoit une mission dans le

courant de l’année 2006 pour l’installation du système d’irrigation.


P 180 – Fourniture de matériel informatique et livres techniques

Pays : R.D. Congo

Localité : Kinshasa

Partenaire local : Institut des sciences et


techniques appliquées de Kinshasa (ISTA)

Collaborent à ce projet : Yves Daoust,


Lionel Etienne

En bref : L’Institut des Sciences et Techniques appliquées de Kinshasa a bénéficié de


l’envoi de matériel informatique et de livres techniques pour renforcer la qualité de
son enseignement. L’Institut souhaite vivement que ce type d’action soit renouvelé
mais ce n’est pas sans difficulté aux niveaux transport et douane.

Nature du projet

L’Institut des Sciences et Techniques Appliquées de Kinshasa donne diverses


formations reconnues dans le domaine technique. Pour maintenir un enseignement
de qualité, un minimum d’équipement informatique et une bibliothèque technique
digne de ce nom constituent des outils pédagogiques importants.

En tant qu’institution non universitaire, l’ISTA n’a pas accès aux canaux traditionnels

de coopération interuniversitaire et collabore dès lors avec le monde associatif pour

renforcer son enseignement.

Action d’ISF

Suite à un travail de réhabilitation de matériel informatique de seconde main réalisé


par plusieurs bénévoles d’ISF, quatre ordinateurs complets ont pu être acheminés
vers Kinshasa. De même, environ 1 m3 et demi de livres techniques ont été
expédiés. Cet envoi a pu se faire grâce à un soutien logistique de l’armée belge qui a
transporté le matériel à bon port.

Ce don a été particulièrement bien apprécié par les professeurs et la direction de


l’ISTA puisqu’il permet déjà d’améliorer les conditions de travail. L’ISTA souhaite
vivement que cette opération soit renouvelée vu que le manque important de livres
techniques et de matériel informatique. Cependant, les difficultés de transport et les
tracasseries administratives douanières constituent des freins importants à la
poursuite de cette activité. Ces freins doivent à tous prix être desserrés avant de
poursuivre ce type d’activité.
P 181 – Mise en place d’une unité de recyclage des déchets
plastiques

Pays : Rwanda

Localité : Kigali

Partenaire local : Coopérative pour


l’environnement et le développement
(Cooped)

Collaborent à ce projet : Philippe Langouche

En bref : Appui à l’acquisition de machines pour le recyclage de plastique. Choix de


la filière et des équipements. Conseils à l’utilisation pour éviter des défauts dans les
sacs poubelle produits.

Nature du projet

La coopérative pour l’environnement et le développement (Cooped) s’occupe de la


collecte et de la valorisation des ordures ménagères et d’entreprises dans certains
quartiers de Kigali. Elle produit du compost et recycle les sachets plastiques en les
réutilisant comme matière première pour la fabrication de sacs poubelle. Ces sacs
poubelles sont en grande partie utilisés en interne pour les activités de collecte. En
effet, s’adressant à des clients plus aisés, prêts à payer un service de meilleure
qualité, cette collecte est réalisée, non pas à la brouette comme c’est le cas pour
Amizero (voir P173), mais par camionnette. La Cooped a entre autre l’autorisation du
ministère de la santé de récupérer tous les déchets d’hôpitaux.

A l’heure actuelle, l’injection soufflage des sacs poubelle se fait en louant les
machines à une entreprise de production de sachets. La Cooped souhaite acquérir sa
propre ligne de recyclage.

Action d’ISF

Au cours de sa mission, Philippe Langouche a consacré une partie de son temps à

conseiller la Cooped sur le type de machine à acquérir et à analyser les offres des

fournisseurs. En finale, ce qui conviendrait budgétairement pour la Cooped, c’est une

extrudeuse mixte qui pourrait faire du film et en même temps faire de la

redensification une semaine sur deux.

Par son expertise, il a également pu identifier et expliquer l’origine des défauts


constatés dans les sacs poubelle recyclés (présence de vapeur d’eau dans les
machines, encrassement des becs de soufflage pour l’extrusion.
P 182 – Construction d’une école à Gitarama

Pays : Rwanda

Localité : Gitarama

Partenaire local : Association


Ahazaza

Collaborent à ce projet : Marc


Ruelle, Alphonse Nkubana, Paul
Blockmans

En bref : Devant le constat que le budget des ménages pour l’éducation scolaire des
enfants est relativement élevé, l’association Ahazaza souhaite mettre sur pieds une
école privée. L’appui d’ISF porte non seulement sur des aspects techniques pour la
construction de bâtiments et de latrines mais également sur des aspects
organisationnels.

Nature du projet

L’association Ahazaza a fait le constat que de nombreux ménages consacrent un

budget relativement important à l’éducation scolaire de leurs enfants par

l’engagements de percepteurs privés. Malgré cet effort financier, le niveau scolaire

moyen est relativement bas. C’est dans ce contexte que l’association a choisi de

mettre sur pieds une école privée dans le but de rationaliser les dépenses faites par

les ménages pour un enseignement de qualité. Dans le souci de permettre aux

enfants moins favorisés sur le plan financier d’accéder à un enseignement de qualité,

un système de bourse sera mis en place. Voulant mettre l’accent sur l’apprentissage

des langues, l’enseignement doit être fait par des professeurs natifs de la langue

dans laquelle ils enseignent (anglais et français).

L’école doit démarrer en janvier 2006 par la classe de 3 ème maternelle et la classe de
1ère primaire. Des petits bâtiments accueilleront ces deux classes durant la première
année de fonctionnement et seront réaffectés à des usages administratifs après la
construction du grand bâtiment qui doit être construit en 2006.
Action d’ISF

Le dossier de projet qui nous a été transmis a été étudié et amélioré aux niveaux des
plans de construction des bâtiments, du budget de construction mais également au
niveau de l’organisation de l’enseignement et du budget de fonctionnement. La
révision budgétaire s’est faite en tenant compte des prix qui seraient obtenus sur
base d’un appel d’offre négocié avec plusieurs fournisseurs.

La demande porte également sur l’installation de latrines, volet auquel nous nous
attaquerons en 2006. Ce volet traitera du traitement des eaux d’une part et de
l’économie d’eau d’autre part.
P 183 Etude de faisabilité de recyclage de matières plastiques au Burkina Faso

Pays : Burkina Faso

Localité : Ensemble du pays

Coordination Isf : la permanence

Partenaire local : /

Expert Isf : Philippe Langouche

En bref : Mission au Burkina effectuée par Philippe Langouche pour vérifier les possibilités d’y
installer des unités de traitement de déchets plastiques

Nature du projet : Suite à l’expérience acquise à Kinshasa dans le domaine du recyclage des
plastiques, Isf a voulu se rendre compte si son expertise pouvait être utilisée dans d’autres pays
africains.
Ceci a résulté en une mission sur le terrain pour évaluer la situation. Philippe Langouche a visité
plusieurs sites et rencontré des associations locales qui se consacrent à la problématique.

Il en résulte que pour ce qui concerne les plastiques durs, il y a une unité de traitement qui
fonctionne et qui couvre la quasi totalité des déchets du pays.

En ce qui concerne les sachets en plastique, la situation est moins claire, il existe de petites
unités de traitement et plusieurs opérateurs. La collecte des sacs devrait toutefois être mieux
organisée.

Conclusion : Isf ne pourrait pas utilement intervenir, car le know-how et les producteurs sont
déjà présents dans le pays, même si des améliorations sont souhaitables. Philippe Langouche a
communiqué aux opérateurs ses recommandations pour un meilleur fonctonnement de la
production. .

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