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2éme partie : L’espace politique.

Quels sont les acteurs de la vie politique, quels sont ceux qui agissent ?
Viennent presque tous de formations politiques appelés partis. Emergent en Europe vers fin
du 19è siècle. Ces partis s’institutionnalisent jusqu’à crée champ politique très clair.
Ce qui est caractéristique de l’époque contemporaine, c’est cette professionnalisation de
la politique.
Il y a d’autres groupes, d’intérêts, syndicats.
Zone précise de l’Europe de l’ouest, pour Rokkane cette zone correspond a la formation
des grands clivages politiques du continent européen.

Partis de masse, partis de cadre.


Parti indirect : structure non homogène.
Ils sont rares.
Mêmes les partis très homogènes sont traversés de courants, peut être moins visibles.
Les partis sont traditionnellement organisé en 4 :
comité : souvent partis de cadres. Groupe fermé. Chaque membres est censé avoir une
influence importante. Ils fonctionnent dans une ère géographique relativement large. Ex :
Peuvent être a base régionale. Comité direct, indirect, d’expert.
Direct : comité ou les gens sont choisis sur leur notoriété.
Indirect : ceux qui réunissent des élus des branches locales du parti.
D’expert : comité ou les gens sont choisis non pas sur leur notoriété mais en fonction de
leur compétence propre.
Section : structure opposée a celle du comité. Caractère large, cherche a avoir toujours
plus d’adhérents, de militants. Comité formé de notable, la section cherche a attirer les
masses, le plus grand nombre. Base géographique étroite. Section d’arrondissement, voire
même quartier. Objectif : être en contact avec la population.
Hiérarchie et structure complexe. Dans chaque section, bureau, trésorier, président,
différents responsables. Parti très professionnalisé.
Cellule : système tout a fait propre a certains partis communistes ou d’extrême gauche. 2
traits caractéristique.
Base professionnelle (cellules d’administration…) vise intégration du parti dans le monde
professionnel.
Nombre de militants : différent des sections. Elle ne cherche pas a dépasser une dizaine ou
une quinzaine de membres. Activisme beaucoup plus fort. Evite le phénomène du free
rider. (assez facile, dans un très grand groupe, de ne pas participer.)
milice : plus rare. C’est une sorte d’armée privée du parti donc les membres sont des civils
militants avec souvent formation para militaire.
Les partis ont différentes ressources :
Financière
Non financière
La figure du dirigeant
l’idéologie
Les militants. Pourquoi devient-on militant ?
Quelles sont les rétributions du militantisme ?
Elles sont nombreuses : certaines sont matérielles, possibilité de faire carrière dans un
parti (postes d’élus locaux…), logement…
Rétribution en matière de pouvoir escomptable. Rétribution d’ordre psychoaffectif. On
milite parce qu’on veut avoir le sentiment de servir a une cause. On milite beaucoup pour
soi au final.

1. La typologie des partis politiques.


(Celle de Porteli)
1ère opposition : partis anti système aux partis institutionnalisés.
Parti intégré aux institutions, et ceux qui évoluent a la marge des institutions : anti
système.
« Des organisations qui fractionnent, qui ne représentent que des minorités actives,
tournés vers la lutte. »
Ils ont 3 principales fonctions :
- Tribunicienne : expression des colères populaire
- Relève politique : critique politique constante. Des autres partis, programmes.
- Stabilisation politique : ils offrent en général un consensus contre eux.
Refusent règles élémentaires du jeu démocratique. Opposition rarement frontale. Apologie
de la violence.
Partis institutionnalisés : Affirment jouer le jeu de la compétition politique. Conquête du
pouvoir. Se déclarent respectueux des règles de la vie politique, discours modéré :
- partis du gouvernement : habitude d’occuper le pouvoir régulièrement.
- Grands partis d’opposition : Occupent le pouvoir plus rarement. Mais ambition.
- Partis charnières : Vont s’allier a tel ou tel parti.

2ème opposition entre parti organisation et parti mouvement.


Opposition qui se définit non plus en fonction du système politique mais organisation
structurelle du parti.
Parti organisation : parti de masse, partis ouvriers, libéraux nationalistes européen
Parti mouvement : N’existent qu’au moment des élections (ex : USA) reposent
essentiellement sur 1 individu ou un groupe d’individu (ex : Italie)

3ème opposition : parti de militants et parti électoraux.


Distinction dans projet du parti.
Militants : ambition de constituer une véritable contre société, un état dans l’état.
Ambition de socialiser individus. (ex : alliance ethnique)
Electoraux : Cherchent juste a obtenir des voies. Très peu d’idéologie. Fonctionnent au
clientélisme.

4ème opposition : homogène et pluraliste.


Structure interne du parti. Un seul courant ou plusieurs mouvements.

Section 2 : Le rôle des partis politiques.


A) Des machines électorales :
Presque tous les partis sont attachés a 3 principaux objectifs
- Conquérir pouvoir
- Débattre sur champ politique
- Convaincre les individus des bienfaits de la démocratie.
Des machines électorales, aspect le plus courant de la vie politique. Triples fonctions :
- Sélectionner candidats pour les élections
Fonction qui de plus en plus tend a être disputée au grand parti. Campagne électoral très
chère, les partis ont besoin de fond privés. Les fondateurs majoritaires peuvent obtenir
une place au sein de la liste du parti.
- Mobiliser des soutiens : pour affronter batailles électorales. Soutiens divers, d’ordre
financier, d’ordre public : plus grande source de financement. Ressource militante. Le
militant est une denrée rare en cette période. Parti politique se disputent les bons
militants.
- Choisir des dirigeants nationaux : être choisi comme un dirigeant national c’est un des
vraies conditions pour espérer obtenir un jour le pouvoir suprême, atteindre plus hautes
fonctions de l’état.
B. Des partis politiques : arènes de débats.

- Rôle fondamental : organiser débats.


Permettent de prendre en charge des attentes politiques qui sont soit exprimées
clairement, soit la plupart du temps, nettement moins précises. Auxquelles les partis vont
donner du contenu pour en faire quelque chose d’acceptable. Prennent en charge attentes
des populations.
- Poids des intellectuels dans le parti. Par préférence, ont tendance a travailler de
l’idéologie, a en proposer, produire.
Grands atouts des partis de gauches dans les années après Guerre. (ex : Sartre.)
- L’éloignement du pouvoir. Plus un parti est éloigné du lieu du pouvoir plus il aura
tendance a produire de la doctrine. Un parti a peu de chance d’être confronter a la réalité
politique, plus il est facile de défendre de grandes idées.
Travail idéologique.
- Fonction programmatique : proposent un catalogue varié de mesures, d’intentions de
pratiques concrètes pour remédier aux maux de la société. Tous les grands partis ont des
programmes. Dans les faits, tous les programmes ne sont pas tenus. Ils ne suffit pas non
plus qu’ils soient instaurés pour que ca marche.
Assez peu d’influence sur politiques publiques de l’état.
Vertu certificatives : Parti réfléchi au problème, pense a des solutions, propose moyens de
s’en sortir. Sérieux, recours a professionnels.
Vertu pédagogique : Fidéliser militants sur base d’un programme particulier. Il s’agit aussi
de faire connaitre au grand public des mots d’ordres, des valeurs, et de les lier a des
problèmes concrets et des préoccupations pratiques quotidiennes.
Vertu stratégique : Un programme politique n’oublie personne.

Section 3 : Groupes d’intérêts, syndicats, mouvements sociaux.

Politique : demande de la part de la rue.


Groupe d’intérêt : A un intérêt commun, exprimer cet intérêt : groupe de pression.
Conscience de son intérêt partagé. Doit être un minimum organisé.
Groupe autonomes. Ne sont pas liés a un parti, ni a l’état. Exercent une pression sur les
pouvoirs publics.
Qu’Est-ce qui distingue les gpes d’intérêts des partis politiques ?
- défendent intérêts privés, partis politiques eux défendent intérêts publics.
- Particularisme / Général
- ne présentent pas de candidats. Restent en retrait de la vie élective.

Typologie des groupes d’Intérêts.

On peut les distinguer selon la nature des intérêts défendus :


-matériels / moraux (centrés autour d’une cause, ou valeur). De principes.
Différents de groupes d’intérêts intéressés et désintéressés.
Les syndicats : 3 grandes formes de syndicats
- syndicats de salariés
- organisation patronales
- syndicats paysans
Le syndicalisme en France a longtemps été interdit. Toujours sur le même mode explicatif
: il ne devait exister qu’un corps. Pas de corps d’intermédiaire.
Le syndicalisme va donc devoir s’imposer par la force. Syndicalisme de confrontation. A
partir de fin XIXème siècle. Dépénalisation de la grève. 1864.
- Nombre de syndicats.
- discipline syndicale.

2. Les organisations patronales.


Patronat influence les partis et politiques d’emploi. Mais en aucun cas théorie du complot
patronal ne tient.
3. Les organisations paysannes.
Groupes qui ont une caractéristique : ne peuvent utiliser le moyen de la grève. Ne lèse que
ses intérêts.

1. La typologie des partis politiques.


(Celle de Porteli)
1ère opposition : partis anti système aux partis institutionnalisés.
Parti intégré aux institutions, et ceux qui évoluent a la marge des institutions : anti
système.
« Des organisations qui fractionnent, qui ne représentent que des minorités actives,
tournés vers la lutte. »
Ils ont 3 principales fonctions :
- Tribunicienne : expression des colères populaire
- Relève politique : critique politique constante. Des autres partis, programmes.
- Stabilisation politique : ils offrent en général un consensus contre eux.
Refusent règles élémentaires du jeu démocratique. Opposition rarement frontale. Apologie
de la violence.
Partis institutionnalisés : Affirment jouer le jeu de la compétition politique. Conquête du
pouvoir. Se déclarent respectueux des règles de la vie politique, discours modéré :
- partis du gouvernement : habitude d’occuper le pouvoir régulièrement.
- Grands partis d’opposition : Occupent le pouvoir plus rarement. Mais ambition.
- Partis charnières : Vont s’allier a tel ou tel parti.

2ème opposition entre parti organisation et parti mouvement.


Opposition qui se définit non plus en fonction du système politique mais organisation
structurelle du parti.
Parti organisation : parti de masse, partis ouvriers, libéraux nationalistes européen
Parti mouvement : N’existent qu’au moment des élections (ex : USA) reposent
essentiellement sur 1 individu ou un groupe d’individu (ex : Italie)

3ème opposition : parti de militants et parti électoraux.


Distinction dans projet du parti.
Militants : ambition de constituer une véritable contre société, un état dans l’état.
Ambition de socialiser individus. (ex : alliance ethnique)
Electoraux : Cherchent juste a obtenir des voies. Très peu d’idéologie. Fonctionnent au
clientélisme.

4ème opposition : homogène et pluraliste.


Structure interne du parti. Un seul courant ou plusieurs mouvements.
Section 2 : Le rôle des partis politiques.

Presque tous les partis sont attachés a 3 principaux objectifs


- Conquérir pouvoir
- Débattre sur champ politique
- Convaincre les individus des bienfaits de la démocratie.
Des machines électorales, aspect le plus courant de la vie politique. Triples fonctions :
- Sélectionner candidats pour les élections
Fonction qui de plus en plus tend a être disputée au grand parti. Campagne électoral très
chère, les partis ont besoin de fond privés. Les fondateurs majoritaires peuvent obtenir
une place au sein de la liste du parti.
- Mobiliser des soutiens : pour affronter batailles électorales. Soutiens divers, d’ordre
financier, d’ordre public : plus grande source de financement. Ressource militante. Le
militant est une denrée rare en cette période. Parti politique se disputent les bons
militants.
- Choisir des dirigeants nationaux : être choisi comme un dirigeant national c’est un des
vraies conditions pour espérer obtenir un jour le pouvoir suprême, atteindre plus hautes
fonctions de l’état.
B. Des partis politiques : arènes de débats.

- Rôle fondamental : organiser débats.


Permettent de prendre en charge des attentes politiques qui sont soit exprimées
clairement, soit la plupart du temps, nettement moins précises. Auxquelles les partis vont
donner du contenu pour en faire quelque chose d’acceptable. Prennent en charge attentes
des populations.
- Poids des intellectuels dans le parti. Par préférence, ont tendance a travailler de
l’idéologie, a en proposer, produire.
Grands atouts des partis de gauches dans les années après Guerre. (ex : Sartre.)
- L’éloignement du pouvoir. Plus un parti est éloigné du lieu du pouvoir plus il aura
tendance a produire de la doctrine. Un parti a peu de chance d’être confronter a la réalité
politique, plus il est facile de défendre de grandes idées.
Travail idéologique.
- Fonction programmatique : proposent un catalogue varié de mesures, d’intentions de
pratiques concrètes pour remédier aux maux de la société. Tous les grands partis ont des
programmes. Dans les faits, tous les programmes ne sont pas tenus. Ils ne suffit pas non
plus qu’ils soient instaurés pour que ca marche.
Assez peu d’influence sur politiques publiques de l’état.
Vertu certificatives : Parti réfléchi au problème, pense a des solutions, propose moyens de
s’en sortir. Sérieux, recours a professionnels.
Vertu pédagogique : Fidéliser militants sur base d’un programme particulier. Il s’agit aussi
de faire connaitre au grand public des mots d’ordres, des valeurs, et de les lier a des
problèmes concrets et des préoccupations pratiques quotidiennes.
Vertu stratégique : Un programme politique n’oublie personne.
Section 3 : Groupes d’intérêts, syndicats, mouvements sociaux.
Politique : demande de la part de la rue.
Groupe d’intérêt : A un intérêt commun, exprimer cet intérêt : groupe de pression.
Conscience de son intérêt partagé. Doit être un minimum organisé.
Groupe autonomes. Ne sont pas liés a un parti, ni a l’état. Exercent une pression sur les
pouvoirs publics.
Qu’Est-ce qui distingue les gpes d’intérêts des partis politiques ?
- défendent intérêts privés, partis politiques eux défendent intérêts publics.
- Particularisme / Général
- ne présentent pas de candidats. Restent en retrait de la vie élective.

Typologie des groupes d’Intérêts.

On peut les distinguer selon la nature des intérêts défendus :


-matériels / moraux (centrés autour d’une cause, ou valeur). De principes.
Différents de groupes d’intérêts intéressés et désintéressés.
Les syndicats : 3 grandes formes de syndicats
- syndicats de salariés
- organisation patronales
- syndicats paysans
Le syndicalisme en France a longtemps été interdit. Toujours sur le même mode explicatif
: il ne devait exister qu’un corps. Pas de corps d’intermédiaire.
Le syndicalisme va donc devoir s’imposer par la force. Syndicalisme de confrontation. A
partir de fin XIXème siècle. Dépénalisation de la grève. 1864.
- Nombre de syndicats.
- discipline syndicale.

2. Les organisations patronales.


Patronat influence les partis et politiques d’emploi. Mais en aucun cas théorie du complot
patronal ne tient.
3. Les organisations paysannes.
Groupes qui ont une caractéristique : ne peuvent utiliser le moyen de la grève. Ne lèse que
ses intérêts.

22.11
Dans le cadres des groupes d’intérêts moraux : attirent toutes catégories de personnes.
N’a pas a faire œuvre de consensus pour réduire les différents. Ils sont porteurs d’une
cause, d’une conviction, qui ont également des objectifs très clairs, stables. Pas de
compromis. Seules interrogations : en terme de tactiques (dures, de convictions, pétitions,
manifestations ?). Ce qui les singularise : Ce sont les motifs de l’adhésion. Les groupes
d’intérêts matériels ont une identité assez stable. Ce n’est pas l’intérêt qui fait le groupe
mais le groupe qui fait l’intérêt.
Il existe un type de groupe d’intérêt moraux très présents aux USA : groupes d’intérêts
publics. Défendent le droit publics. Bien public.
Angleterre : succès écologie ( 1 anglais sur 2 association)
Système croissant de subvention pour les associations de la part des autorités publiques.
L’état met en place une législation ouverte. Surtout pour thématique environnementale,
constructeurs doivent consulter associations. Organismes parapublic de plus en plus
importants. Renouveau associatif car baisse partis politique.
Distinction entre groupe public d’intérêt et groupe privé d’intérêt.
Les groupes qui défendent l’intérêt public sont privés. Groupe privé d’intérêt public.
Est-ce qu’on peut dire qu’il existe des groupes d’intérêt qui soient publics ?
En France idée non reconnue. Car dans mystique juridique française c’est l’état qui défend
l’intérêt public. Il n’est pas un groupe, il est Un. Il ne serait exister 2 groupes publics
d’intérêt.
Or l’état n’est pas véritablement une sorte de stature uniforme qui défend l’intérêt de la
société. Ensemble d’administrations qui peuvent parfois fonctionner comme des groupes
d’intérêts.

L’actualité du syndicalisme : Chronologie.


1884, émergence syndicats sous 3ème république.
Arrivée De Gaulle, vécue comme une menace pour la république.
CFTC se scinde en 2 : + CFDT.
Mai 68 : 18 mais : Grève générale votée. Tensions très forte. CFDT va jouer, appuyer les
revendications étudiantes et mouvements gauchistes. Moment ou apparait en France le
gauchisme. Défendent activisme direct.
Opposition CFCT et CFDT très forte, et perdure actuellement. Sont négociés le 28 mai 1968
les accords de Grenelle (durée de temps de travail réduite, avantages sociaux…).
Après mai 68 : Paysage social transformé. Le général de Gaulle perçoit que cette grève
exprimait un certain malaise dans la société : met en place série de réformes. Dialogue
avec syndicats. De Gaulle démissionne car confiance populaire lui échappe.
Nouvelle société apparait. Nouveauté dans le gouvernement. Pompidou et 1er ministre
Chaban Delmas. SMIC, accords salariaux avec fonction publique. Politique approuvé par
syndicat force ouvrière ou CFDT, mais critiqué par CGT.
1974 : Pompidou remplacé par Giscard D’Estaing. Entrée dans la crise économique.
Pétrolière. Montée très importante du chômage. Fragilisation des salariés. Syndicats moins
mobilisés. CGT reste sur nationalisation des entreprises, refus radical capitalisme. CFDT
évolue vers acceptation règles du marché, accepte évolution internationale rompt avec
communisme. Syndicat réformiste (CFDT) syndicat dur (CGT).
PC baisse dés alliance avec Mitterrand.
1981 : rupture politique dans pays. Mai 1981 : président république : Mitterrand. Syndicats
partagés. Centrent a droite. CFTC et CGC.
CGT hostile a Mitterrand mais soutient au final car élus communistes.
CFDT très proche de Michel Rocard, réticente a Mitterrand car Rocard marginalisé par
Mitterrand.
Syndicats a l’épreuve des 2 septennats mitterrandiens. Entrée communistes au pouvoir.
Force ouvrière s’y oppose. CGT soutient communistes. CGC et CFTC confirment leurs
réticences. Nationalisation grandes entreprises et avantage salariés : CGT soutient très fort
pour Mitterrand dans les premières années. Nombres de mouvements sociaux diminuent.
1983-1984 : Problème apparait avec le tournant de la rigueur : crise augmente et il y a
nécessité de mettre en place un plan de rigueur. Début de privatisation.
Ministres communistes virés du gouvernement. CGT pas d’accord.
Actions dures, grèves longues, couteuses.
1986 : Bouleversement fort dans le monde syndical. Période cohabitation. Donne un
nouveau souffle au syndicat. Jeu de conflit a la tête de l’état. Accroit présence et force
grands syndicats : Apparition forme nouvelle de contestation : coordinations. Naissent dans
les grandes grèves de novembre 86 (étudiantes). Pour la première fois syndicats étudiants
sont marginalisés dans la grève et émergent des coordinations d’étudiants, hors structures
syndicales. Conflit dure 3 mois. Affaiblit syndicalisme traditionnel.
Début 90, Grands syndicats changent de tête.
1995 : négociation sur réforme Juppé. Création SUD : syndicat refusant tout compromis.
Marc Blondel, patron de force ouvrière.
La désyndicalisation :
Les syndicats progressent en nombre d’adhérents au début 5è république. Car il y a plus de
salariés donc plus de syndiqués. Pourtant taux de syndicalisation en bouge pas tellement.
(23-24%).
La désyndicalisation commence avec crise éco, on tombe a des taux de 15-10%,
actuellement 8%.
On l’explique par la montée de l’individualisme. Freine entreprises collectives. Syndicats
ou partis.
Entrée dans société postmoderne. Nouvelles technologies. Industrie des services et non
plus de base. Le monde ouvrier décroit.
Faible reconnaissance des syndicats, n’ont pas su séduire, attirer. Contrairement au
syndicalisme anglais. Moyens financiers d’attraits. (sup a 30%).
Montée des coordinations, fragilisent structures syndicales.
Des grands syndicats chutent : CGT ( passe de 1 million 600 mille adhérents a moins de 400
000.) D’autres syndicats vont croitre : SUD. Syndicalisme de combat. Gagne des voix.

Apparition des nouveaux mouvements sociaux : émergent dans période post mais 68.
Revendications post matérialistes. La ou le mouvement social traditionnel (ouvrier) défend
essentiellement le registre matériel, eux revendiquent des reconnaissances culturelles, de
droits, de mode de vie, de choix sexuels.. Emergence de mouvement féministes,
homosexuels, sans papiers…
Font appel a populations différentes : Attirent populations mixte beaucoup de femmes,
beaucoup plus jeunes. Avec niveaux socio professionnels plus élevés. Nouvelle forme
d’acteurs contestataires. De nouveaux types de contestations. Revendications nouvelles fin
années 60 et se consolident jusqu’à aujourd’hui.
Mai 68 moment très fort, mettre l’imagination au pouvoir. Critique très forte de la société
de consommation, individualiste. Qui oppresse.
Agit également sur le rapport au pouvoir : innovent dans leurs critiques du pouvoir.
Critiquent des situations de pouvoir diffus, le pouvoir est partout et pour cela il faut s’en
méfier.
Phénomène de coordination : fonctionne en réseau. Engagement distancié des acteurs
Chacun peut se dégager et se réengager dans l’action.
Cette organisation d’une contestation en réseau, d’une contestation souple. Contestation
et régime capitulaire. Monde nettement plus libérale, contrainte étatique moins forte.
Exigence de démocratie directe. Critique des vieilles organisations, des vieux dirigeants,
terme nouveau : porte parole. Consensus important. Critique très forte des règles de la
démocratie directe. (ex : vote secret).
Mise en veilleuse du discours idéologique. Auquel on substitue l’appel a un certain
pragmatisme. Il s’agit d’obtenir concrètement de petits avantages. Transformer conditions
de vie. Rupture forte avec 68.
Transformation des répertoires d’actions collectives : formes de la contestation. A partir
milieu 19è répertoire fondé sur la manifestation. Syndicat et partis institutionnalisés.
Apparition d’une contestation beaucoup plus festive. Nettement moins routinière.
S’ajoutent 2 registres de contestation :
- celui de la science, de l’expertise. Contestation avec outils de l’expertise et de la
science. (ex : Attac, conteste lois, mode fonctionnement état en produisant de l’expertise
scientifique : des rapports.) Bourdieu va vouloir rétorquer de manière scientifique,
proposer une contre expertise.
- celui de la scandalisation : mettre en scène le scandale contre lequel on proteste. Faire
scandale. Victimisation, on se pose en victime. Registre de la vertu. Grève de la faim…

La désobéissance civile :
Transgression de la loi avec civilité, sans violence. Ne bénéficie plus de la même
légitimité.
Conscience de désobéir a la loi avec provocation visible mais minime. Sans violence.
(ex : fauchage des champs OGM, fraude constante transports sous l’œil des caméras)
David Thoreau : discours sur la désobéissance civile, 1849, justifie le fait de ne pas payer
d’impôt aux USA pour protester contre esclavagisme. Cause supérieure a la loi.
Gandhi et Martin Luther King, 2 grandes figures de la désobéissance civile.
Abandon de la perspective de la violence armée. Très rares sont les actions contestataires
extrêmement violentes. Transformation des registres contestataires.

Section 4 : Les médias et le politique :

Les médias sont un des acteurs influents de la vie politique et ceci depuis une trentaine
d’années, ils ont eu un rôle croissant dans nos sociétés de façon générale.
Révolution médiatique qui a touché le monde politique de deux façons :
- Forte médiatisation de la vie politique, influe sur la façon d’être en politique, pour
certains mots, façon d’agir… Un des aboutissements est le succès de la caricature.
- Conteste aux politiques leurs monopoles de la représentation. Ils vont contester aux
partis politiques, vont se faire progressivement eux aussi les représentants du
public en construisant l’opinion publique.
Grand producteur de celle-ci, atout considérable pour parler contre les politiques
ou à leur place.

A- La médiatisation de la vie politique


Croissante. Vie est couverte. Dès 1978, trois chercheurs ont écrit un livre : La télé fait-elle
l’élection ? Tout homme politique a besoin de conseillers médias, va s’entrainer sur ce
qu’on appelle le média training de façon à bien réagir dans des situations d’interactions
avec les médias.
- Média et démocratie de masse
Inconvénients qui sont l’inverse de cela.
Démocratie de masse :
Avantages :
• Médias simplifient le débat politique pour être compris par tous, les politiques sont
soucieux de traduire en termes simples des enjeux très complexes.
Certains auteurs comme Dominique Wolton dit que c’est le jeu de la démocratie de
masse qui rend obligatoire la présence des médias. Ils permettent cette unification.
• Personnification : Permet de rassurer les citoyens en mettant un visage derrière un
enjeu, d’offrir des repères simples alors que les citoyens est confronté à des
problèmes invisibles (OMC, Mondialisation). Wolton dit que c’est un gage de vérité,
l’homme politique à une parole sûre. Il ne peut pas dire des choses fausses, il est
filmé. Contrôle du suivi.
• Télé à modifié le langage des politiques en mettant fin à la langue de bois, à ce que
les sociologues appellent le langage mort. Il faut parler clairement. Médiatisation
du langage permet d’enlever le langage idéologique, désacralise la politique,
langage plus pragmatique, accessible à tous. Renforce l’attachement des citoyens à
l’homme politique.
• Les médias favorisent l’apparition d’un circuit plus court entre les hommes
politiques et les citoyens. La télé institue un lien direct.
- La caricature politique
Inconvénients :
• La tyrannie de l’image et la médiatisation télévisée de la vie politique. Sociétés
surmédiatisées, « Je ne crois que ce que je vois » D’Aquin. Il n’y’a d’évènement
politique que si les médias en parlent. La conséquence de cela est de sous-estimer
tous les évènements qui ne sont pas télévisuels.
L’Europe n’étant pas télévisuelle, pas d’intérêt.
Cela pousse à ne retransmettre que des évènements à haute teneur imagée et à
laisser de côté les autres, importants.
• Risque de la simplification=permet l’accès de tous. Simplification=superficialité.
• Personnification ou la personnalisation de la vie politique qui pose un problème
dans le sens où elle exclut toutes les questions ou enjeux qui ne se réduisent pas à
un visage.
• Problème temporel, le temps des médias =vitesse, instantané différent de la vie
politique. Le scoop. Pas un temps de la réflexion.
• La question de la people-isation. « Politique pervertie par le fait divers »,
soumission de la politique au système des médias.
 8 décembre 2000, Nice, réunion importante parce qu’elle doit achever les
négociations pour l’élargissement de l’union, nouveau traité, traité de Nice. Se
passe en France, d’où l’importance.
 JT : incendie, prêtre canadien pédophile, grève des avocats, farines animales,
alerte à la légionellose, Traité de Nice.
Transition avec la sécurité alimentaire.

• Caricature n’est pas d’une violence troublante ou gênante par rapport au passé
20’s.
Liberté de la presse en France.
 1750 : augmentation du nombre de journaux.
1777 : 1er quotidien. « Journal de Paris », relâchement de la censure.
Liberté de la presse.
1789-1792 : explosion des journaux satiriques.
Lorsque le peuple devient légitimité = production caricaturale des révolutionnaires.
17-18ème : représentation avec des têtes énormes. A travers les visages, tous les
traits caractéristiques ou des traits sociaux.
Caricature obscènes et violentes avec des corps amputés, organes génitaux mis en
valeur.
- Connaitre le physique des gens caricaturés et l’actualité + culture pour
comprendre.
Sous l’ancien régime, on ne connaissait pas le visage des hommes caricaturés, seul
le roi, visage sur les pièces de monnaie.
Télévision : caricature de masse.
Guignols de l’info :
- Contredire la politique. Violence, s’affrontent sur un fondement pas idéologique.
Les hommes politiques ne sont pas seuls, ils sont caricaturés sur un univers
médiatique qui a comme prétention d’incarner tout l’espace public. Ils évoluent sur
le même pied que d’autres acteurs qui n’ont pas de légitimité politique. Ils n’ont
pas l’onction du suffrage universel.
Il n’y de réalité que médiatique.
- Production d’une désintellectualisation, seule personnalisation.

B- La notion d’opinion publique

On peut considérer qu’il s’agit d’une opinion individuelle, publiquement discutée.


USA 1936- Roosevelt et Landon s’affrontent aux élections présidentielles et tous les médias
donnent Landon gagnant avant même que le scrutin ait eu lieu. Sondage auprès d’un
millier de personnes avec l’aide de ces étudiants.
Construction d’un échantillon de toute la population qui donne Roosevelt gagnant.
Ouverture des instituts de sondages.
 En France début 60’s, pas de semaine aujourd’hui sans qu’il n’y ait de sondage.
Sondages vont être critiqués puisqu’ils permettent de savoir l’opinion publique dominante.
• 1er soucis : fiabilité. Les grands cabinets de sondage connaissent très bien les
représentations.
• Question de la domination culturelle du sondeur sur le sondé.
Plus une question est technique, plus ça va être difficile pour le sondé d’avoir une
réponse et plus le sondeur essaye de récupérer une réponse = question difficile
d’être validée.
« L’opinion publique n’existe pas » 1973. Critique ce que les médias appellent
l’opinion publique, pour lui ils reposent sur trois postulats qui sont faux. Toute
enquête d’opinion suppose que tout le monde peut avoir une opinion. Toutes les
opinions se valent. Idée que la question mérite d’être posée.
1ER postulat : tout le monde peut avoir une opinion. Varie selon les propriétés sociales des
répondants. Plus de capacités techniques sur une question de culture générale si j’ai de la
culture.
Consensus sur les questions, les sondages contribuent à créer un effet d’imposition de
problématique, en posant la question, il donne l’impression que la question se pose.

Certains chiffres sont volontairement redressés par les instituts.


Intention de vote n’a rien à voir avec un vote réel, on ne sait pas si la personne ira voter et
si elle votera pour tel ou tel. Le sondage est une mesure d’appréciation, mais pas une
réalité de l’élection.
Une fraction des électeurs 15-20% font leurs choix à la dernière minute, les moins
concernés. En 2002, ¼ des électeurs se sont décidés une semaine avant les élections.
Diffusion du téléphone portable, consommation de masse, plus de ligne fixe, mais qu’un
portable. Les sondages, que sur lignes fixes, donc cela évacue les populations jeunes, 28%
des français n’ont pas de ligne fixe.
La mesure de cette opinion pose des problèmes.

- A quoi sert « l’opinion publique » ?


Beaucoup savent qu’elle est perfectible. Elle sert à deux acteurs qui sont les journalistes
et aux politiques. Journalistes= utilisée pour concurrencer les politiques et leur opposer
une légitimité qu’ils n’ont pas. Il sert les journalistes dans leur lutte de légitimité avec les
politiques.
Politiques : ont besoin de ce registre pour mettre l’accent sur certaines questions.

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