L’agriculture fait converger des sillons parfois méconnus.
L’un d’entre eux, la production intégrée en fait partie. Sa mission est ambitieuse : concilier exigences économiques, toxicologiques et écologiques. Un croisement naturel entre le traditionnel et le biologique. Ne pas confondre production intégrée et agriculture biologique Pour bien comprendre le principe de production intégrée, il faut revenir sur la notion d’agriculture biologique. Celle-ci vise à abandonner les méthodes chimiques pour produire. La production intégrée les utilise lorsqu’elle ne pose pas de problèmes scientifiques démontrés. Comme son nom l’indique, la production intégrée « intègre » tous les éléments écologiques, toxicologiques et économiques pour servir au mieux l’environnement, le consommateur et l’agriculteur. Exemple : un agriculteur appliquant la production intégrée peut utiliser des produits chimiques, mais seulement si sa terre a reposé durant plusieurs saisons.
Les actions principales en cours d’étude
On notera en premier lieu, la recherche d’une alternative pour les pesticides chimiques : pièges pour insectes nuisibles, utilisation des ennemis naturels ou utilisation de phéronomes pour bouleverser la reproduction des ravageurs par exemple. On peut également citer la pratique de la compensation biologique. Elle consiste à laisser des terres agricoles sans culture pendant une période donnée. Elles retournent ainsi à un état proche de l’état naturel.