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Haris Yiakoumis - Lucie Bonato

L’érotisme sculpté
L’esthétique de la sculpture grecque
révélée par la photographie

Préface de Jacques Lacarrière


la sculpture grecq

Editions Kallimages
Plût au ciel que je fusse une rose d'un
pourpre tendre ! Tu me cueillerais de
ta belle main ; et tu me placerais sur
ton sein plus blanc que la neige.
ANONYME, Anth. grecque.

À gauche : Aphrodite dite “ Vénus du Capitole ”.


Rome, musée du Capitole.
À droite : Aphrodite, type “ Vénus du Capitole ”.
Copie romaine d'époque impériale. Éros et le
dauphin ont sans doute été ajoutés par le copiste.
Paris, musée du Louvre.
Photographies vers 1890.

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Sans te défendre davantage, ôte cette tunique, et
en t’approchant n’en rassemble pas à dessein
les plis sur tes cuisses. Une étoffe aussi mince te
protège mal, et je te vois toute nue sans te voir
assez cependant.
MARCUS ARGENTARIUS, Anth. grecque.

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“ Aphrodite de Tralles ” (Aydin).
Ier siècle av. - Ier siècle apr. J.-C.
Istanbul, Musée archéologique.
Photographies vers 1910.
Cette statue en marbre décorait sans doute
une fontaine,
il reste des dépôts de calcaire sur la draperie et
le pied gauche.

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Les deux filles d’un paysan se querellaient pour savoir
laquelle avait les fesses les mieux faites. Elle s’accordèrent
en accostant sur la route un jeune homme qu’elles ne
connaissaient ni l’une ni l’autre, en lui demandant d’en ju-
ger. Il obtint en récompense celle qu’il avait choisie, et
son frère préféra et gagna l’autre fille. Elle dédièrent un tem-
ple à Vénus Callipyge à Syracuse. On a supposé que la sta-
tue de culte avait commémoré l’exhibitionnisme de ses
fidèles.
ATHÉNÉE, Les Deipnosophistes.

Aphrodite dite “ V énus Callipyge ”.


Copie fortement restaurée d’un original hellénistique
peut-être en rapport avec le sanctuaire
d’Aphrodite Callipyge à Syracuse.
Naples, Musée archéologique national.
Photographie vers 1900.

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Croyez-moi, ne hâtez pas le terme de la volupté, éloignez-
le avec une lenteur mesurée ; mais, parvenu à la source des
jouissances, la femme enivrée appelle les attouchements ;
qu'une pudeur déplacée ne vous arrête pas ; vous verrez
alors trembloter l'œil de votre maîtresse, semblable au so-
leil, dont la lumière se réfléchit dans le cristal des eaux. Puis
viendront les plaintes au doux murmure, les soupirs volup-
tueux, les tendres gémissements.
Ovide, L’art d’aimer.

À gauche : Pilier hermaïque provenant de Siphnos.


Vers 520 av. J.-C.
Athènes, Musée archéologique national.
À droite : Pilier hermaïque.
Athènes : musée de l’Agora.

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Qu'est-ce que vivre, sinon jouir ?
Fuyez, soucis ! Si brèves sont les années
des hommes…
À moi donc, vite, à moi Bacchus !
À moi la danse, les couronnes de fleurs,
les jolies filles !
Je veux aujourd'hui toutes les ivresses.
RUFIN, Anth. grecque.

Silène dansant.
535-525 av. J.-C.
Athènes, Musée archéologique national.
Offrande en bronze découverte à Dodone.
Photographie (gauche) vers 1910.

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Ma poitrine contre sa poitrine, mon sein
contre son sein, mes lèvres sur ses brûlantes
lèvres ! Tout mon corps étreignant tout son
corps !
Je tais le reste. Que sa lampe qui le sait,
vous le dise !
MARCUS ARGENTARIUS, Anth. grecque.

Tête de Phallus.
Elle appartient à un vase ou une lampe
en forme de phallus.

Phallus.
Époque hellénistique.
Délos, Musée archéologique.

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Phallus monumental.
Ex-voto offert à Dionysos par Karystios
à la suite d’une victoire chorégique.
Vers 300 apr. J.-C.
Délos, in-situ.

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Grisée par le vin, le vin perfide, et les doux baisers de
Nicagoras, Aglaonice est tombée sur le lit…
Dépouilles de sa virginité, butin de l'amoureux combat,
elle t'offre, ô Cypris, — moites encore de son parfum — ses
sandales et la souple écharpe qui défendait ses seins.
Oui, certes, elle s'est couchée ; mais — leurs déchirures en
témoignent, — on l'a déshabillée de force !
HÉDYLUS, Anth. grecque.

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À gauche : Fragment d’un rhyton avec enlacement
amoureux.
II e siècle av. J.-C.
Délos, Musée archéologique.
A droite : stèle phallique.

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Le “ Doriphore ”, le “ Diadumène ”, “ l’Amazone blessée ”.
Moulages du musée de l’Université de Strasbourg.
Photographies vers 1910.

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