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Dissertation : Désir et réalité sujet

I – PRESENTATION DE LA QUESTION ET DE SES DIFFICULTES

Ce sujet est tout à fait classique mais il est plus riche qu'il n'y paraît au premier abord. Il ne s'agit
pas, en effet, de se centrer sur la seule notion de désir bien que, évidemment, cette notion soit ici
centrale. En analysant la question, on voit que les notions de devoir, de bonheur, de liberté et,
éventuellement d'inconscient, sont également impliquées dans la problématique de ce sujet. Il
convient donc de prendre toute la mesure de ces problèmes en écartant ce que demande la
question et ce qu'elle sous-entend, à savoir que la réalité pourrait bien décevoir tous les appétits
que l'homme porte en lui.

II - LA PROBLEMATIQUE

Elle découle de l'analyse. "Le désir" renvoie à l'étude de l'homme, habité, toujours, pas une
multiplicité foisonnante de désirs, c'est-à-dire d'appétits, c'est-à-dire de manques. Ces manques,
l'homme est poussé par des appétits qui sont en lui et dont il ne décide pas, à les combler. S'il n'y
parvient pas, le sentiment de manque, l'absence de satisfaction, le fait nécessairement souffrir. Dès
lors, une question se pose : la réalité peut-elle être le terrain sur lequel cette souffrance, ou ces
souffrances, peuvent être apaisées ou bien n'est-ce pas possible ? Dans ce dernier cas, l'homme est-
il condamné à être malheureux ou bien peut-il trouver d'autres issues en vue de la satisfaction ? Le
désir trouverait-il à se satisfaire dans l'irréel ? Qu'est-ce qu'une telle question pourrait signifier ?

III - LES PISTES DE REFLEXION

Vous auriez pu penser à :


● Le sujet humain est, essentiellement, un être de désir (Schopenhauer). Il ne devient lui-même
que par le détour d'un accomplissement de soi dans la réalité, c'est-à-dire dans la réalisation de son
être propre au travers notamment du travail, de ses relations avec autrui et avec le monde qu'il
marque du sceau de son intériorité.
● La multiplicité des désirs est-elle si importante que nous sommes condamnés à être malheureux
(question du bonheur) ? Combien de désirs, parmi tous ceux qui nous traversent, peuvent être
satisfaits et combien demeureront insatisfaits ? L'homme est-il semblable aux Danaïdes 'qui puisent
toujours pour emplir leur tonneau' percé (Schopenhauer) et qui ne parviennent, conséquemment,
jamais à leur fin ?
● Peut-on, face à cette situation à la fois difficile et consubstantielle à l'essence de l'homme, régler
ses désirs, ainsi que le propose, par exemple, Epicure, de manière à parvenir au bonheur ? Sachant
que nous ne décidons pas, de désirer ceci plutôt que cela, a-t-on le pouvoir de se contenter du
possible en faisant usage de notre raison et en distinguant, au besoin, des désirs vains, illimités,
irrationnels et des désirs naturels, nécessaires et faciles à satisfaire dans la réalité ? Par exemple,
en se conformant à la réalité, pouvons-nous accepter d'être mortels malgré la répugnance que nous
inspire la mort ?
● On pouvait également envisager la question dans l'horizon de la doctrine freudienne en
distinguant désirs conscients et désirs inconscients. Le rêve serait-il, dans cette optique, la soupape
imaginaire qui nous permettrait de ne pas désespérer du réel ?

IV - LES PISTES DE DEVELOPPEMENT

A - L'HOMME, UN ETRE DE DESIR

Etre homme, c'est désirer, c'est-à-dire tendre vers quelque chose, ce qui implique une situation de
manque, de souffrance et d'insatisfaction initiale. Il est impossible de ne pas désirer, c'est-à-dire
impossible de ne pas manquer de quelque chose, de quelqu'un. Seul Dieu peut-être considéré, de
par son essence, comme un être à qui il ne manque rien. Evoquer, par ailleurs, la multiplicité des
appétits, leur foisonnement.
B - APPROFONDISSEMENT: LE REEL EST-IL LE SEUL PLAN OU LE DESIR PUISSE SE
SATISFAIRE ?

Y a-t-il d'autres voies, hors le réel, pour la satisfaction de nos désirs ? Analyse de l'imagination, la
rêverie, le rêve, voire la folie comme terrains éventuellement possibles, et opposables à la réalité,
en vue de la satisfaction de nos désirs.

C - SEUL LE REEL PEUT SATISFAIRE UN DESIR MAIS TOUS LES DESIRS PEUVENT-ILS ETRE
SATISFAITS DANS LE REEL ?

Faut-il distinguer entre différents types de désirs, des vrais désirs, par définition possiblement
satisfaits, donc conforme à la nature et à la raison et des faux désirs, par définition impossible à
satisfaire, illimités, irrationnels ? Et si oui, l'homme a-t-il, par une ascèse toute philosophique, le
pouvoir de se séparer des désirs fous pour se contenter de ceux qui sont raisonnables ou bien
sommes-nous condamnés à être malheureux et faut-il professer une philosophie pessimiste ?

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