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VOIR ET REPRÉSENTER
Sommaire général
-13-

SOMMAIRE

- Voir les objets


Direction du regard - Position du tableau
Position du point de vue - Hauteur du point de vue ........................2 à 4
- Voir l’espace - Représenter l’espace intérieur
Direction du regard ................................................................................5
- Voir l’espace - Représenter l’espace intérieur
Position du tableau - Position du point de vue ......................................6
- Voir l’espace - Représenter l’espace intérieur
Hauteur du point de vue
Exemple : perspective d’un espace rectangulaire .................................7
- Voir l’espace - Représenter l’espace intérieur
Cadrage .................................................................................................8
- Voir l’espace - Représenter l’espace intérieur
Images informatiques - Espace intérieur/extérieur ................................9
- Représenter l’espace intérieur
Visualisation : Epure A - Cadrage ........................................................10
- Représenter l’espace intérieur
Visualisation informatique ....................................................................11
- Représenter l’espace intérieur
Visualisation espace intérieur/extérieur : Epures A et B .......................12

contact : jc.remond@wanadoo.fr

J.C. RÉMOND - COURS DE PERSPECTIVE - EAML


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VOIR LES OBJETS


(analogie avec la photographie)

Situation extérieure T
Perception spatiale des objets architecturaux (édifices) T
Rappel : positions Π- Tableau - objet
distance principale / largeur apparente de l’objet,
rapport 1,5 pour éviter (limiter) les déformations. Œ
(voir définition du champ visuel - angle de champ) Œ

Prise en compte des 4 paramètres de la vision (donc de l’épure) :

1 - Choix de la direction du regard (rayon visuel principal)

- par rapport à 1 objet


- par rapport à plusieurs objets

Questions sur la direction du regard :

Quel est le point visé ?


Normalement pour un seul objet, le milieu géométrique
et pour plusieurs objets, le centre de gravité.
Mais tout dépend de l’effet recherché.

Pour montrer quoi ?


Si on fait le choix d’un objet mis en évidence parmi plusieurs, quelle est
l’incidence visuelle sur les autres ?

2 - Choix de la position du tableau (T)


(Rappel : le tableau est perpendiculaire à la direction du regard)

- pour 1 objet : Intérêt à le mettre au contact de l’objet (arête verticale = arête double),
mais faut-il le placer devant, derrière, ... ?

- pour plusieurs objets : Même problème, mais plus compliqué! Associer le tableau à quel objet ?

Dans les deux cas il faut,


- considérer les difficultés de construction et de représentation de chaque objet selon la position du tableau.
- voir l’incidence de la position du tableau sur la dimension de l’image globale. C’est un problème d’épure
avec le rapport position du tableau / taille de l’image (voir Fig.1 page 3).

3 - Choix de la position du point de vue (Œ)

L’observateur (l’œil) s’éloigne ou se rapproche de l’objet : voir les déformations qui apparaissent sur
l’image dans un sens ou dans l’autre, au delà ou en deçà du rapport 1,5 (voir Fig.2 page 3).

4 - Choix de la hauteur du point de vue (Œ)

Comment regarder l’objet ? (la dimension de l’objet ne doit pas entrer en compte).

- à hauteur du piéton (perception réelle, conventionnelle) : le sol de référence


- à hauteur du piéton à un autre niveau accessible, passerelle par exemple).
- à une autre hauteur (virtuelle) : laquelle ? pour montrer quoi ? dans quel but ?

- autre solution : regarder vers le haut (contre-plongée) ou vers le bas (plongée).


Dans quelle situation faut-il choisir cette solution ? (manque de recul, effet esthétique recherché, ...)
Comment se comporte l’image ? (voir Fig.3 - 4 - 5 page 4)

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VOIR LES OBJETS > fiche 57


RAYON VISUEL RAYON VISUEL

F1 = F'1
LH1

x
LT1

F2 F'2 =
LH2

x
LT2

F3 = F'3
LH3
x

LT3

DIFFÉRENTES POSITIONS DU TABLEAU PAR


FIG. 1 RAPPORT A UN OBJET (POINT VISE) FIXE ET UN
OBSERVATEUR (POINT DE VUE = ΠFIXE).
Les images sont de petite taille lorsque le tableau
est près de l’œil et de grande taille lorsqu’il est loin.
LES IMAGES SONT HOMOTHÉTIQUES Œ

La première épure (en rouge) est construite à l’aide des points de fuite et des rayons visuels.
Dans la deuxième position, le tableau est plus proche de l’œil, lla trace sur le plan horizontal est la ligne de terre LT2.
La ligne d’horizon LH2 est placée selon le hauteur de l’œil déjà définie, et les points de fuite F2 et F’2 repérés.
L’intersection du grand coté du rectangle de base (géométral) avec LT2 permet de fixer la hauteur de l’objet (dans le
tableau à l’échelle du géométral).
La fuyante vers F2 donne la hauteur relative de l’objet.
La construction est identique pour la troisième position (dans ce cas c’est le petit coté du rectangle de base qui a été
utilisé).

RAYONS VISUELS RAYONS VISUELS

F1 F2 F'2 F'1
LH

LT

Œ2

L'OBSERVATEUR (POINT DE VUE = ŒIL) S'ÉLOIGNE


FIG. 2 OU SE RAPPROCHE D'UN OBJET (POINT VISÉ) FIXE
ET D'UN TABLEAU FIXE.

L'IMAGE SE DÉFORME

Œ1

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VOIR LES OBJETS > fiche 58

Verticales fuyantes vers le haut =


Vue horizontale = Verticales parallèles vue plafonnante ou en contre-plongée

LIGNE D'HORIZON LIGNE D'HORIZON


Œ Œ

(T) (T)
PV PV
PV

PV LIGNE D'HORIZON
ΠLIGNE D'HORIZON
Œ

ELEVATION
ELEVATION
Vue horizontale Π+1,60m PV +1,60m
distance horizontale Œ à Objet = 19,00m Vue plafonnante Œ +1,60m PV +9,60m
21° champ de vision = 21° 21° distance horizontale Œ à Objet = 19,00m
Largeur objet selon direction regard = 9,50m env. champ de vision = 21°
PLAN ΠCARACTERISTIQUES PERSPECTIVE Largeur objet selon direction regard = 9,50m env.
PLAN ΠCARACTERISTIQUES PERSPECTIVE

FIG. 3
FIG. 4

Verticales fuyantes vers le bas =


vue en plongée

LIGNE D'HORIZON F
Œ

) Œ
(T
PV

PV
ELEVATION
ELEVATION

Vue plongeante Π+8,00m PV +0,00m


21°
distance horizontale Œ à Objet = 19,00m
champ de vision = 21°
ΠLargeur objet selon direction regard = 9,50m env.
PLAN CARACTERISTIQUES PERSPECTIVE

FIG. 5

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VOIR L’ESPACE
REPRÉSENTER L’ESPACE INTÉRIEUR

On se trouve à l’intérieur de volumes qui, généralement, sont “finis (au sens géométrique).
Des volumes finis, mais qui ne sont pas forcément “clos”.

Les paramètres sont les mêmes que pour représenter des objets :

1 - Choix de la direction du regard (rayon visuel principal)

Dans l’espace intérieur il existe deux directions possibles,

- le regard frontal
Il fait face à un élément physique et plan de l’espace,
hors espace courbe ou de forme complexe.
Il amène à une focalisation du regard sur ce point, ce lieu.

Dans le cas d’une forme rectangulaire, la perspective


est à 1 point de fuite (perspective frontale).

Choix du rayon visuel principal dans l’axe du rectangle, ou légèrement désaxé pour éviter la
symétrie et orienter légèrement le regard.

La représentation est facile à construire (on peut utiliser un réseau frontal), mais l’image apporte
peu d’informations spatiales sur les faces latérales qui sont vues en raccourcis prononcés. La face
frontale, par contre vue en totalité, est peu indicative des dimensions en profondeur (tout semble
plat).

- le regard dans une direction oblique


Dans le cas d’une forme rectangulaire, la perspective
est à 2 points de fuite. La construction est de préférence
réalisée à l’aide d’un réseau.
La représentation selon un rayon visuel principal oblique,
> permet le choix des informations à donner sur l’espace,
> définit une image plus dynamique et plus conforme à la
manière d’appréhender l’espace lorsqu’il n’est pas organisé
selon un axe.

En résumé :
- Choix des informations selon l’intérêt,
> architectural [forme de l’espace en 3D, baies, lumière, ambiances (matériaux, couleurs, ...)]
> fonctionnel (parcours)
> culturel (par exemple objets exposés)

- Choix du point visé (et/ou ajustement de sa position)


> choix objectif en fonction des informations à transmettre
> choix subjectif lié à l’image produite (cadrage, composition, qualité esthétique, ...)

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VOIR L’ESPACE
REPRÉSENTER L’ESPACE INTÉRIEUR (suite)
2 - Choix de la position du tableau

Comme pour les objets il est intéressant de le placer en contact d’une arête verticale. Mais dans le cas
d’un espace intérieur c’est généralement l’arête vue (devant l’observateur) la plus éloignée.

3 - Choix de la position du point de vue (l’observateur)

Il est lié à plusieurs paramètres :


- le manque de recul
Il implique une distance principale très réduite, qui ne permet pas l’application du rapport 1,5.
D’où une déformation obligatoire et souvent excessive de l’espace.

- le cadrage
Un fois fixé dans l’espace le point visé, il faut définir l’angle de champ horizontal (et/ou vertica)l.
Le manque de recul réclame un champ visuel large : (voir l’exemple traité page 4)
> s’il est trop serré (étroit), seule une partie restreinte de l’espace est représentée.
> s’il est très large, il donne une certaine idée de l’espace en tant que forme d’ensemble et
organisation, mais en même temps une déformation difficilement acceptable (les premiers plans
sont étirés au point de n’être plus identifiables dans leur forme précise).
Nota :
Il est impossible de représenter l’ensemble d’un espace, l’observateur étant à l’intérieur du volume. Une
seule vue perspective ne donne donc qu’une perception fragmentaire de l’espace, même s’il est possible
de le reconstituer mentalement lorsqu’il s’agit d’un volume régulier.

Dans le cas d’un espace intérieur, les parties non vues sont celles qui entourent l’observateur hors du champ visuel.
Dans le cas d’un objet, ce sont celles qui, dans le champ visuel, constituent les faces cachées.

Le cadrage intérieur demande une véritable investigation de l’espace pour définir :


> ce qui sera vu (information / communication)
> la manière dont ce sera vu (en termes d’angle de vision et de déformation de l’espace)

En perspective, comme en photo avec un objectif grand angle, la partie centrale de l’espace et la
plus éloignée est bien saisie en proportion, les parties latérales se déforment progressivement. Et
les objets au tout premier plan sont excessivement déformés.

Nota : (réf. cours sur la vision/image)


Dans l’espace réel le regard de l’observateur procède par balayage, donc en vision continue, la
lecture de l’espace se fait par identifications successives. Les déformations perçues sont interpré-
tées et normalement rectifiées.
Dans la représentation graphique de l’espace, l’absence d’informations visuelles interactives
entraine la perception d’images fausses comme des images “normales”, Autrement dit une image
déformée peut être comprise comme représentant la véritable nature de l’espace réel.
Les valeurs concernant le champ visuel (image fixe) sont les suivantes :
Angle de champ Réf. focale photo 24x36
40° 50 mm
55° 35 mm
66° 28 mm
74° 24 mm
81° 21 mm
La valeur du champ visuel horizontal (oeil immobile) à retenir est 37°.
Pour des valeurs supérieures, on considérera :
- de 40° à 50° pas de déformations perceptibles.
- de 50° à 70° déformations visibles, mais encore acceptables en termes d’identification
spatiale.
- au delà de 70° l’espace est distendu et devient incompréhensible.
Le choix de l’angle de champ donne les mêmes résultats pour la perspective construite, pour la perspective
calculée (informatique) et pour la photo. Pour la photo s’ajoute le paramètre de la qualité optique de l’objectif.

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VOIR L’ESPACE
REPRÉSENTER L’ESPACE INTÉRIEUR (suite)

4 - Choix de la hauteur du point de vue

La vue perspective est d’abord destinée à montrer les objets et l’espace tels qu’ils nous apparaissent.
Il est donc logique de choisir le point de vue à l vvea hauteur du piéton, celui-ci pouvant se trouver à des
altitudes variables selon la topographie naturelle ou artificielle et selon le projet architectural (ex : amphi
Puget).

Rappel : La vue perspective normale est une vue horizontale avec le tableau frontal.
Les vues plongeantes ou plafonnantes doivent rester exceptionnelles, sauf cas particuliers. Dans la vision
normale les arêtes verticales sont représentées par des verticales. De plus les vues plongeantes ou
plafonnantes sont plus complexes à réaliser, sauf à construire un réseau perspectif (épure) ou mieux à le
dessiner sur ordinateur.

EXEMPLE

PERSPECTIVE A DEUX POINTS DE FUITE D’UN ESPACE RECTANGULAIRE


voir figure : Espace intérieur (1) “Epure” page 10 > fiche 59

Sont donnés : - le volume en trois dimensions (1 rectangle et 1 hauteur)


- la direction du regard (approximativement la direction de la diagonale)
- le tableau : position en contact avec l’arête verticale en arrière du volume
- la hauteur de l’œil à 1,60 m (soit une hauteur totale de 3,70 m)

Construction :

> Choix de la position du point de vue (observateur) : avec le plus de recul possible par rapport au tableau.
L’observateur est dans l’angle opposé (ici un peu en avant pour la lisibilité de l’épure).

> Le mode de construction des fuyantes (pour permettre l’utilisation des rayons visuels) implique la distan-
ce principale mesurée à partir de LH.

> Construction des deux points de fuite et du volume.

Analyse de l’image :

La perspective construite décrit des tracés perspectifs qui n’ont pas de limites géométriques.
La prolongation des fuyantes, arêtes verticales, horizontales, ... est infinie et sans rapport avec le caractère
fini des espaces à représenter.
On peut donc tout à fait dessiner des espaces non vus, car situés derrière l’observateur. Il est évident que
cette possibilité n’a pas de sens sur le plan visuel et qu’elle s’accompagne de déformations et distorsions
inacceptables. Toutefois certains accompagnements de tracés peuvent améliorer la compréhension d’un
espace.
D’une manière générale il faut donc limiter la représentation des espaces à ce qui est admissible, autre-
ment dit représentatif de cet espace : montrer quoi et pourquoi ?

D’où la nécessité du CADRAGE.

L’épure montre 4 cadrages (champs visuels) très significatifs : > 40° normal
> 66° grand angle de champ
> 81° très grand angle
> 112° champ trop ouvert, mais donné ici
à titre de référence et d’analyse

La construction des repères de cadrage vertical est réalisée en deux temps :


> représentation en géométral des traces angulaires horizontales à partir de la position de l’observateur.
> mise en perspective dans l’épure (à partir de l’œil) des repères du géométral définis sur les cotés du rec-
tangle.

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VOIR L’ESPACE
REPRÉSENTER L’ESPACE INTÉRIEUR (suite)

Choix du CADRAGE
voir figure : Espace intérieur (1) “Cadrage” page 10 > fiche 59

Pour l’étude du cadrage, les parois verticales sont représentées avec une trame constituée de modules
carrés (le volume rectangulaire comporte 4 modules sur le petit coté et 6 sur le grand coté).

L’examen porte sur la variation de forme du module carré qui passe d’une image identifiée comme un carré
à une image déformée, trapèze de plus en plus allongé perçu comme rectangle et non comme carré.

Pour bien voir le résultat de chaque cadrage, couvrir les bords à la manière d’une fenêtre (avec les mains
par exemple).

- Cadrage 40° (rappel : vision normale fixe)


> Aucune déformation visible des modules carrés
> L’espace représenté est très, trop, limité.
Il s’agit en quelque sorte d’une vue ponctuelle qui ne rend pas du tout compte du volume réel.

- Cadrage 66° grand angle


[Les repères 66° sont surchargés de deux rectangles en tireté et superposés.
Ils représentent deux cadres de référence, photo argentique et photo numérique, dans leurs proportions
spécifiques :
- photo argentique, référence 24x36 rapport H/L = 0,66 ou rapport L/H = 1,5
- photo numérique rapport H/L = 0,75 ou rapport L/H = 1,33
- papier format A4 (support image) rapport H/L = 0,71 ou rapport L/H = 1,41

Les cadrages peuvent être modifiés lors du traitement d’image, mais avec perte d’information.
Nota : sur la fiche “cadrage” la position en hauteur des cadres est donnée à titre seulement indicatif.]

> Sur la gauche les modules de la trame sont nettement allongés, mais encore juste acceptable en
référence au module carré.
> L’espace représenté est plus intéressant, mais la paroi de droite n’est toujours pas visible. Il est
donc impossible d’avoir une idée, même partielle, du volume réel.

- Cadrage 81° très grand angle


> Par rapport au cadrage 66°, l’élargissement limité du champ visuel n’a que peu d’impact sur la
paroi de gauche. Par contre la paroi du fond est maintenant totalement visible et le retour de la paroi de
droite permet d’appréhender la largeur de l’espace rectangulaire. L’information transmise est importante.
En cela ce cadrage est préférable au précédent.

- Cadrage 112°
L’indication du cadrage selon les repères est conforme à l’épure pour la paroi de gauche, mais réduite pour
la paroi de droite dans le but d’un équilibre de l’image en rapport avec le point visé.

> La trame de gauche est complètement distendue : impossible de reconnaître le module carré de
la paroi.
> La trame de droite, limitée en longueur et quoique aussi très étirée, pose moins de problème de
lecture du fait de la vue très fuyante.
> L’espace est par contre identifiable dans ses grandes proportions : forme rectangulaire relative-
ment allongée, volume un peu écrasé. L’absence d’indication concrète de la longueur ne nuit pas à la per-
ception de l’espace et de son caractère supposé.

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VOIR L’ESPACE
REPRÉSENTER L’ESPACE INTÉRIEUR (suite)

IMAGES INFORMATIQUES
voir figure : Espace intérieur (2) page 11 > fiche 60

L’épure réalisée par construction est comparée à des images calculées par ordinateur.

Les paramètres retenus pour l’image informatique sont les mêmes. Mais les trames verticales ont été com-
plétées par une trame carrée horizontale (trame de sol).
(nota : cette trame aurait pu être dessinée sans difficulté sur l’épure, mais l’analyse aurai été moins
pertinente).
Les deux vues présentées sont restituées au trait avec les trames pour seule indication.

Contrairement à l’image construite (épure), le logiciel calcule l’image avec le paramètre “angle de champ”
instruit (instruction à donner). L’image est donc restituée “cadrée” en informatique. Deux angles de champ
ont été retenus :
66° et 112°, en conformité avec l’épure. De même les vues sont cadrées avec deux références 24x36 et
numérique.

> vue 1 66° - comme déjà dit pour l’épure, la trame verticale de la paroi gauche est légèrement
étirée, mais le calepinage carré est encore lisible.
- la trame horizontale ne présente pas de déformations excessives.

> vue 2 112° - comme déjà dit pour l’épure, la trame verticale de gauche est complètement
distendue : impossible de reconnaître le module carré de la paroi.
- La trame de droite, quoique aussi très étirée, pose moins de problème de lecture
du fait de la vue très fuyante.
- Sur le sol les modules (carrés) de premier plan présentent une géométrie
aberrante et désagréable au niveau de la perception.
L’effet de profondeur est néanmoins intéressant, car très accentué et accéléré,
donc représentatif du caractère allongé du volume.

VOIR L’ESPACE...DE L’EXTERIEUR


voir figure : Espace intérieur (3) “Epure A” et “Epure B” page 12 > fiche 61

Dans ce cas l’observateur est situé à l’extérieur du volume, le point visé et le rayon visuel principal étant
inchangés (réf. Epure A)
Cette situation implique la transparence des parois formant écran pour le champ visuel. Il s’agit bien sûr
d’une solution virtuelle d’aide à la représentation, utilisable pour une épure comme en informatique.

Dans l’épure B l’observateur se trouve en avant du volume, donc à une distance plus grande du tableau.
L’intérêt est double :

> La distance principale étant augmentée, avec le même cadrage les déformations sont moindres.

> Il est possible de visualiser, en proportion de celle du fond, la totalité de la paroi de gauche
faisant face à l’observateur.

> L’indication des amorces des fuyantes (arêtes) des deux autres parois permet de mieux rendre
compte du volume lui-même. Cependant la paroi de droite se refermant sur la gauche nous montre
que l’on n’est pas dans le volume, mais à l’extérieur.

C’est un artifice de dessin parfois utile et pratique, mais toujours discutable à la fois sur le principe et du fait
des limitations visuelles. En effet si le recul de l’observateur est trop important, l’image n’est plus représen-
tative de l’espace : il devient trop plat et est perçu comme un “objet” vu de l’extérieur.
Cependant la paroi fuyante de droite se refermant sur la gauche nous précise que l’on n’est pas dans le
volume, mais à l’extérieur.

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VOIR - REPRÉSENTER page 10/12

REPRÉSENTER L'ESPACE INTÉRIEUR (1)

112°

81°

66°

40°

Epure A

Cadrage

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REPRÉSENTER L'ESPACE INTÉRIEUR (2)

VUE 1 - angle de champ horizontal 66° (focale 28 mm en 24x36)


(référence "espace intérieur 1)

VUE 2 - angle de champ horizontal 112°


(référence "espace intérieur 1)

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REPRÉSENTER L'ESPACE INTÉRIEUR (3) Sommaire général

Epure A

Epure B
(observateur à l’extérieur)

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