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Les conditions suivantes doivent être accomplies lors d'une transaction afin de la
valider selon les règles islamiques :
L'acheteur et le vendeur doivent volontairement être d'accord sur tous les détails de
la transaction, conformément aux dires du prophète (sallaLAhou aleihi wa sallam) :
Ainsi, quelqu'un qui est obligé d'acheter ou de vendre un bien, invalide la transaction,
toutefois il y a une exception à ceci. Shaykh Saalih Al-Fawzaan établit que, " si
quelqu'un était forcé a juste titre dans une vente, alors cette transaction devient
autorisée. Un exemple de ceci est quand un juge force quelqu'un à vendre son bien
pour payer sa dette." [2]
Shaykh 'Uthmaan an-Najdee dit, "ainsi les achats et les ventes d'un enfant ou d'un
fou, sans permission de son tuteur sont invalides. S'il donne sa permission, alors elle
est valide, toutefois il n'est pas permis de donner sa permission sans aucun
avantage. Et leurs transactions impliquant de petites choses entrent en vigueur
même sans permission." [3]
3 - Milk al-Ma'qood 'Alayhe (la propriété du bien devant être vendu)
Les deux parties dans la transaction doivent posséder la propriété qu'elles
proposent a la vente, conformément aux dires du prophète : "ne vous vendez
pas ce que vous n'avez pas." [4]
Cependant, une personne peut vendre quelque chose au nom d'une autre avec sa
permission. Dans ce cas, il est considéré comme propriétaire du bien par délégation.
Une personne ne peut pas vendre quelque chose qu'il ne possède pas en prenant
l'argent au moment de la vente, puis en allant l'acheter et en la fournissant
ultérieurement. Shaykh Saalih al-Fawzaan rapporte qu'une telle transaction est
invalide selon le consensus des oulemas. [5]
Cependant, une personne peut prendre l'argent de quelqu'un pour acheter un bien
pour lui, car même s'il ne vend rien lui-même, il est dans ce cas simplement un
représentant.
[ les trois premières conditions concernent les participants à une vente. Maintenant
regardons les conditions concernant les échanges: ]
Ce qui est vendu doit être quelque chose de halal (permis) à la base. Shaykh Saalih
al-Fawzaan dit : "ainsi il n'est pas permis de vendre ce qui est haram (interdit) tel que
les stupéfiants, le porc, les instruments de musique, maytah (la viande non abattue
correctement), conformément aux dires du prophète :
" Allaah a interdit la vente du maytah, des stupéfiants, et des idoles." [6]
Ainsi il n'est pas permis d'employer l'huile ou la graisse qui sont (à l'origine) des
najas (impurs, issue d'un porc ou d'un maytah) ou sont devenues impures (en les
mélangeant à une najas), conformément à cette parole:
Le prophète a été questionné, "as tu vu que la graisse du maytah, fait un bon enduit
pour les bateaux, qu'elle aide au tannage des peaux, et qu'elle est utilisée dans les
lampes?" Il a répondu :
Les marchandises doivent être des choses qui peuvent être remises au moment de
la vente. Ainsi, il n'est pas permis de vendre un oiseau volant dans le ciel, même si
on s'attend à ce qu'il revienne (comme un aigle dressé), à moins qu'il ne soit dans
une grande cage. De même, il n'est pas permis de vendre un poisson en mer, à
moins qu'il ne soit dans un enclos duquel il ne peut pas s'échapper.
Le point important est que l'acheteur doit être certain qu'il pourra remettre les
marchandises au moment de la vente. Il n'est également pas permis de vendre un
article perdu, ou quelque chose que le vendeur n'est pas certain d'avoir toujours en
sa possession. Si l'acheteur n'est pas totalement capable de remettre les
marchandises, alors c'est un genre de gharar (?) que le prophète a interdit. [11]
Les marchandises et le prix doivent être clairement connus des deux participants à
une vente. La vente d'un article inconnu ou non spécifié, comme "un des moutons du
troupeau," ou "un des vêtements sur le portant," sans indiquer l'article réel, est un
genre de gharar prohibé comme mentionné précédemment. [11]
De même, il n'est pas permis de vendre un article pour "une liasse de billets," ou un
"sac des pièces de monnaie," puisque, dans ce cas-ci, le prix n'est pas spécifié. Ainsi
ni les marchandises ni le prix ne peuvent être majhool (inconnu), de meme que les
deux participants doivent clairement connaître ce qu'ils reçoivent et ce qu'ils donnent.
En s'appuyant sur cela, il n'est pas permis de vendre un bébé animal dans l'utérus de
sa mère, puisque l'on est pas en mesure de savoir si le bébé sera fort et en bonne
santé ou maladif, ni son sexe (ce qui influe sur le prix des animaux), ni même s'il
survivra à la naissance.
En résumé :
Une transaction valide en Islam est l'échange d'un bien (permis) connu, indiqué, halal,
basée sur l'accord mutuel des deux parties libres, raisonnables, adultes et qui sont
capables de remettre ce qu'elles commercent.
[4] Il a été rapporté par Aboo Daawood dans son Sunan (# 3503), et rendu saheeh par Al-
Albaanee. Il a été également rapporté par À -Tirmithee, an-Nasaa'ee, et Ibn Maajah.
[ Al-Mulakh-khas Al-Fiqh-heede 5 ] (2/9)
"Qu'ALLAH maudisse les juifs ! Vraiment Allaah leur avait interdit l'utilisation d'huiles et de
graisses (du maytah), et eux ils les ont vendues et ont mangé de leur bénéfice. Et quand Allaah
interdit à un peuple la consommation d'une chose, il (aussi) en interdit aussi son prix."
Compilé par Aboo Daawood dans son Sunan (# 3488), et Al-Albaanee l'a saheeh.
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