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N° 99 janvier 2009

Les années passent plus vite que


les voeux ne s’exaucent... 
Tribunes 2 Quel regard porter sur cette année 2008 qui vient de s’achever ?
libres Côté plus, on se rappelle en début d’année des perspectives encourageantes que lais‐
Pour la reconnais­  sait entrevoir pour la bio le bilan de santé de la PAC. Puis au printemps, l’adhésion quasi una‐
sance des PNPP,  nime des paysans bio interrogés au projet de marque collective privée. Cet été également, avec
alternatives aux  la publication d’une nouvelle circulaire visant à intégrer pleinement l’enseignement de la bio
pesticides de synthèse dans les établissements agricoles.
Au niveau régional, des actions ambitieuses ont abouti avec succès. Dans le domaine de
Pratiquer la biodyna­ 
2
la communication d’abord, avec la naissance du guide d’animations pédagogiques de GABLIM,
mie en Limousin
l’avènement de Tech Innov, concept de revue technique innovant adopté depuis dans d’autres
régions françaises, ou encore la montée en puissance du site internet de GABLIM, qui affiche
5000 pages visitées par mois.
3
Portrait  A saluer également, quelques très belles initiatives de nos collectivités partenaires,
comme la création par le Conseil Régional du réseau DIVA, outil d’accompagnement aux por‐
Laurent BERNARD,  teurs de projets agricoles ou agri‐ruraux, ainsi que le travail considérable réalisé par les équi‐
chevrier bio en Creuse  pes du Conseil Général de Corrèze pour développer la restauration collective bio.
Côté moins, plusieurs faits marquants au niveau national. La nouvelle réglementation
bio européenne bien sûr ‐ avec tous ses défauts ‐, la condamnation de Kokopelli pour concur‐
4 rence déloyale, les inquiétudes sur le nouveau parcours à l’installation (PPP), ou encore le
Actu Limousin scandale des réunions secrètes organisées par Monsanto qui, pendant qu’elle déposait
5 plainte pour association de malfaiteurs contre des faucheurs volontaires, parcourait discrè‐
tement les couloirs de Bruxelles pour faire passer les OGM…
Au niveau régional, nous formulions le vœu ambitieux, il y a exactement un an,
que 2008 soit l’année du développement de la production pour le Limousin, condition pri‐
mordiale pour atteindre les objectifs fixés pour 2012 et répondre aux attentes des
Règlementation 6 consommateurs. Malheureusement, et ce depuis 2001, notre région a perdu 2% de fermes
bio, 8% de surfaces en bio, et 35% de surfaces en conversion, alors qu’au niveau national
Des normes commerciales  le nombre de fermes bio progresse de 2,5% par an.
moins contraignantes pour 
les fruits et légumes...  Notre vœu 2008 n’a donc pas été exaucé, comme celui, désormais récurrent,
d’une vraie coopération entre les acteurs du développement agricole régional, au‐
Nouveau règlement européen  jourd’hui très insatisfaisante. Sans y voir nécessairement de lien de cause à effet, il
est évident qu’une plus grande synergie avec nos partenaires ne pourra qu’être bé‐
néfique aux agriculteurs, anciens, nouveaux et futurs bio du Limousin.
7 Ce sera donc notre double vœu pour 2009.
Echos du réseau
Journées d’automne de la FNAB  Le Conseil d’Administration de GABLIM  
Congrès 2008 des biodynamistes 
Agriculture et éthique du vivant

7
OGM 8 
Coexistence, moratoire, Haut 
Conseil : où en est­on ?

Calendrier

Annonces
Pour la reconnaissance des PNPP, alternatives aux
pesticides de synthèse
Les sénateurs comme les députés ont voté un amendement dit « Pré‐ Pourtant, de nombreuses PNPP non homologuées en France sont auto‐
parations Naturelles Peu Préoccupantes » à la loi sur l’eau en décem‐ risées et utilisées dans de nombreux pays Européens : Allemagne, Espa‐
bre 2006. Cet amendement avait pour but de corriger la LOA (loi gne, Italie, Pays Bas, Royaume Uni ...
d’orientation agricole) de janvier 2006 en prévoyant une procédure
Le projet de loi dit Grenelle II prévoit une obligation d’agrément et de
simplifiée, fixée par décret, destinée à permettre leur commerciali‐
certification pour toute commercialisation et utilisation de produits
Tribunes Libres

sation et leur utilisation.


phytopharmaceutiques, ainsi que pour toute communication, même
Concrètement, avec la LOA, quasiment tous les produits naturels générique, sur leur intérêt, sans dérogation pour les PNPP. Le coût et
s’étaient retrouvés exclus des produits autorisés à l’usage dans les normes liées à ces agrément et certification rendront impossible leur
nos champs, nos jardins mais aussi nos villes, du fait des coûts utilisation. Qui plus est, ces procédures sont totalement inadaptées aux
exorbitants des homologations et de l’inadaptation des procédu‐ PNPP.
res.
Aujourd’hui, le gouvernement s’est fixé pour objectif de diminuer de
Un moyen subtil de laisser le monopole aux pesticides de syn‐ 50% l’usage des pesticides. Mais cette intention louable a une face ca‐
thèse. chée : le blocage des alternatives aux pesticides mettra de facto l’agri‐
culture dans l’impossibilité de la respecter. Ce blocage des alternatives
Pour l’instant, la loi Grenelle 1 ne reprend pas l’amendement
aux pesticides limitera également l’autonomie des jardiniers. Déjà, les
PNPP de la loi sur l’eau et ne tient pas compte d’une proposi‐
producteurs de fruits et légumes dénoncent l’obligation de réduction
tion en faveur des PNPP, présentée par l’UMP (initialement
des pesticides car ils craignent, faute d’alternatives, de ne pas pouvoir
Lionel Tardy), appuyée par Germinal Peiro (PS) puis par Wil‐
assurer les récoltes en 2009. Ils demandent des dérogations. Nous assis‐
liam Dumas (PS) et François Sauvadet (Nouveau Centre).
tons à un retour en arrière alors que les solutions peuvent exister.
Tous les quatre (députés) ont déposé des questions écrites
au gouvernement (sans réponse à ce jour). Ces questions C’est une question de choix…et de reconnaissance.
interrogent le ministère de l’agriculture sur le fait qu’après 2
Qui de bonne foi, peut encore contester les effets négatifs des pestici‐
ans, les PNPP ne sont toujours pas autorisées en France.
des de synthèse sur la santé ? Leur coût parfois élevé, leur efficacité
Un projet de décret proposé par l’administration chargée de parfois très discutée n’en font pas des solutions durables ni indispensa‐
mettre en application l’amendement à la loi sur l’eau est bles. L’image même des aliments produits avec de telles substances est
rédigé depuis fin 2007. Or, ce projet de décret stipule que dégradée.
les matières premières comme les plantes doivent : « avoir
En tant que usagers et consommateurs, nous sommes les premiers
fait l’objet d’une procédure d’inscription sur la liste commu‐
concernés. Nous demandons la reconnaissance des PNPP dans les lois
nautaire des substances actives en application des articles R.
Grenelle1 et Grenelle2, pour en favoriser le développement comme alter‐
253‐5 et suivants du code rural et ne pas avoir fait l'objet
natives aux pesticides, avec des procédures d’agrément allégées, adap‐
d'une décision de refus d'inscription ». Une procédure longue
tées, faciles et rapides à mettre en oeuvre.
et très coûteuse, loin de l’esprit de l’amendement à la loi sur
l’eau, qui bloque toute alternative.
Signataires :  ASPRO – PNPP (ASsociation pour la PROmotion des Produits
Ceci est en totale contradiction avec l'amendement voté qui Naturels Peu Préoccupants), Nature et Progrès, Les Amis de la Terre, La
indiquait « Ces dispositions ,ne s¹appliquent pas aux préparations Confédération Paysanne, Les Amis de l’Ortie
naturelles peu préoccupantes... »

Pratiquer la biodynamie en Limousin


La pratique de la biodynamie suppose l’application sur le sol, les Aux environs de la St Michel (29 septembre ), notre rencontre est cru‐
plantes, et les composts de « préparations » biodynamiques. Sans ciale. Il faut que ce jour là, nous ayons tous les ingrédients nécessaires ;
entrer dans le détail de leurs actions, on peut dire qu’elles sont cela nécessite une bonne coordination et chacun est chargé de fournir
des auxiliaires indispensables pour restaurer et maintenir la un élément : l’un, les fleurs de pissenlit récoltées au printemps, l’autre
fertilité des sols, pour assurer la santé des plantes et des ani‐ les fleurs de camomille, encore un autre apportera les plus belles des
maux et pour obtenir des aliments de haute qualité pour bouses de ses vaches, ou sa récolte d’écorce de chêne…Nous pouvons
l’homme. Contrairement à de nombreuses « spécialités » mira‐ alors mettre en terre, soigneusement, à l’endroit choisi, ces prépara‐
cles qui sont vendues dans le commerce (bio aussi !), ces tions.
préparations sont simples à élaborer par tout paysan un peu Au bout de 6 mois, vers Pâques, leur maturation étant achevée, il est
attentif. Encore faut‐il quelques connaissances de base. temps de les sortir de terre pour les utiliser. Nous nous retrouvons à
Confrontés à cette question depuis de nombreuses an‐ nouveau pour découvrir le résultat de notre travail. De nouvelles ques‐
nées, quelques paysans du Limousin se sont regroupés tions nous viennent : est‐ce réussi ? Avons‐nous une préparation de
pour élaborer ensemble ces fameuses « préparations ». qualité ? Année après année notre jugement s’affine. Cette année, nous
Les « préparations » pour le compost sont élaborées à avons des cristallisations sensibles pour nous aider à répondre.
partir de fleurs ou plantes semi‐médicinales Et puis vient le moment de partager le fruit de notre collaboration :
(pissenlit, valériane, camomille, ortie, écorce de chêne, chacun emporte la quantité nécessaire à la grandeur de son domaine
achillée millefeuille). La préparation « bouse de agricole. Des conseils sont donnés pour conserver toute l’efficacité de
corne » est élaborée à partir de bouse de vache et ces « préparations » ainsi que sur leur utilisation. Des échanges très
de corne de vache. Quant à la préparation « silice fructueux qui permettent à chaque participant de progresser avec
de corne, il s’agit de farine de quartz introduite l’aide des autres.
dans une corne de vache. Ces différents consti‐ Pratiquer la biodynamie en Limousin est à la portée de tout paysan ; le
tuants sont enterrés six mois en terre. groupe est ouvert à tous !
Ainsi, comme vous avez pu le lire dans la rubri‐
que rencontres de la Feuille Bio, nous nous Patrick LESPAGNOL.
retrouvons depuis plus de 15 ans, deux fois N.B. :Une formation biodynamique de base est proposée par GABLIM dans le
par an pour mettre en terre et pour sortir cadre des formations VIVEA. (Voir rubrique formation).
2
ces « préparations ».

La Feuille bio du Limousin N° 99 janvier 2009


diozidoux

23260 Flayat

Laurent Bernard Tél : 05 55 67 82 33

Producteur Biologique en
Fromages de chèvre,
Creuse
viande bovine

Date d’entrée en Bio :

1997

SAU totale en Bio : 34 ha

tant mes animaux sont abattus à l'abattoir d'Ussel


¨ Pourriez-vous faire un historique de la
et découpé à Giat dans le Puy de Dôme. L'abattoir
ferme ?
est certifié bio mais pas l'atelier de découpe.

tiartr oP
J’ai toujours eu envie de travailler la terre. Dès le bac passé,
La main d’oeuvre reste malgré tout un problème, il
je suis parti une année entière comme berger dans les Pyrénées
y a beaucoup de travail pour une personne mais
où j’ai appris à faire le fromage de brebis. Puis j’ai fait une
nous ne dégageons pas encore assez de revenus
formation de palefrenier qui m’a amené jusqu’au hameau de
pour avoir un salarié .
Diozidoux où je m’occupais des chevaux mais aussi des vaches.

En 1996, le propriétaire de la ferme décide de quitter son


¨ Et les chevreaux, comment les
exploitation. Il souhaite que s’implante une activité originale

et écologique. Il me propose alors de reprendre la ferme. commercialisez-vous ?

Je me suis installé en bio, les terrains qui avaient été simple- L’autre particularité de mon élevage, c’est que

ment fauchés depuis plusieurs années sont passés directement j’élève les chevreaux sous les mères jusqu’à 12 kg. Je

en bio et les animaux au bout de 2 ans. Pour moi, c’était une ne commence la fabrication de fromage que fin

évidence, j’ai choisi d’être agriculteur pour nourrir les hommes. mars début avril. Je les vends à des grossistes. Ils

Je voulais d’un contrat clair avec les consommateurs avec un ne sont malheureusement pas toujours commerciali-

cahier des charges. Je suis heureux d’être paysan avec ce sés en bio, ils partent parfois dans la même filière

contrat. que les chevreaux élevés à la poudre de lait.

Au départ, mon projet était de faire du fromage de vache,

mais c’était très difficile d’obtenir des quotas de vente di- ¨ Quelle est votre autonomie alimen-
recte. J’ai pu en avoir mais pas suffisamment pour faire passer
taire ?
mon EPI (étude prévisionnelle d’installation). J’ai donc démarré

avec des vaches et des chèvres. Pendant 2 ans j’ai fait du fro- J’achète des céréales en complément de celles que je

mage de vache et du fromage de chèvre. Mais la charge de tra- cultive (1,5 ha) et parfois de la luzerne quand nous

vail était beaucoup trop lourde pour une seule personne (ma n’avons pas assez de fourrage. Ce qui n’est pas le cas

compagne travaille à l’extérieur). Je suis donc devenu chevrier depuis plusieurs années. Le fourrage est abondant et

malgré moi. J’ai actuellement 55 chèvres et une douzaine de de bonne qualité. Je fauche mes prairies le plus tôt

vaches allaitantes, des Salers et des Ferrandaises. possible en faisant de l’enrubannage. Ceci me permet

d’avoir une bonne pousse d’herbe pour les chèvres

avant l’été et parfois de faire une 2ème coupe.


¨ La charge de travail ne reste-t-elle pas

trop lourde malgré tout ?


¨ Pour vous, quel est l’avenir de la
Oui, c’est pour cela que je pratique la monotraite depuis 3
bio ?
ans. Denis Fric, le vétérinaire de GABLIM ainsi que mon techni-

cien fromager m’avaient parlé de cette pratique assez cou- Il est urgent que la BIO se développe. Cepen-

rante dans le sud de la France. Il n’y a qu’une traite par dant, je n’aime pas le mot bio. Il ne devrait

jour, le matin. La moyenne de litre de lait par jour (2l) a di- plus exister. Ce mode de production devrait

minué mais par contre il n’y a pas de différence en nombre de être la norme pour tous et non pas une pro-

fromages. Il y a moins de lait mais il est plus riche. Je ne re- duction à la marge.

grette qu’une chose, ne pas avoir commencé plus tôt.


Les produits de qualité ne devraient pas

Ce système me permet de continuer la vente directe. Je vends être réservés à une partie de la popula-

mes fromages (crottin, bûche, pyramide, tome de 3 à 4 kg) tion plus aisée. C’est pour cela que je

sur les marchés, foires et aussi beaucoup à la ferme bien que pratique la vente directe, pour donner

nous soyons plutôt isolés. la possibilité à tous d’avoir des pro-

Je vends aussi la viande (boeuf et veau) directement au duits de qualité à des prix raisonna-

consommateur en caissettes de 8 kg. Je fais partie du collectif    


bles.

«abattre et »
valoriser la viande en Limousin . Mais pour l'ins- Propos recueillis par Jenny Gutteridge 
3

N° 99 janvier 2009 La Feuille bio du Limousin


Ü Session d’information des élus et dé- Le Marché du mois
cideurs locaux du PNR Périgord Limousin
þ Livre “Les PGM insecticides :
Mardi 9 décembre 2008, le
évaluation des impacts sur les insectes
Parc Naturel Régional Péri­
gord Limousin a organisé auxiliaires” de lilian Ceballos édition Rés’OGM

dans le cadre des sessions Info, Décembre 2008, 250 pages, 15  € 
d’informations des élus et
décideurs locaux sur le
Actu Limousin

développement durable, L’enjeu de ce livre est de faire le point sur les connaissan-

une soirée dédiée à la ces scientifiques relatives aux impacts des cultures Bt sur

« Mise en place d’une les insectes auxiliaires. Il est la première synthèse de ce


restauration bio et lo­ genre et s’adresse à un public averti, désireux de com-
cale dans nos cantines prendre l’impact des toxines insecticides Bt sur les insectes
scolaires ».
non ciblés (pollinisateurs, ennemis naturels des rava-

M.Rougier, Maire de geurs), sur les organismes du sol (lombrics, mycorhizes) mais
Rochechouart, a expli­ aussi sur les organismes aquatiques (daphnies, moules).
cité l’intérêt des com­
munes du territoire à
s’approvisionner au­ Lilian Ceballos, Scientifique indépendant, écologue. Co-
près de Manger Bio auteur de « OGM, Sécurité, Santé » et de diverses publi-
Limousin sur le plan de la santé, de l’aménagement
cations sur les PGM, il collabore régulièrement avec des
du territoire et du soutien aux producteurs locaux.
organisations environnementales sur des questions d’éco-
Cette commune, pionnière dans cette démarche, a
logie et d’agroécologie.
accueilli la conférence au sein de son restaurant
scolaire. Bon de commande sur www.resogm.org

M.Couturier, cuisinier de la structure, a présenté les


avantages nutritionnels et gustatifs des produits issus
de l’Agriculture Biologique locale.
M. Aumenier, gestionnaire, a mis en évidence qu’une
bonne gestion des achats de ce type de produits per­ Les repas du mois
mettait un équilibre financier.
Martin François, administrateur de Manger Bio Limousin, 1 
a fait un historique de la genèse de l’association. 25 repas complets 
23
Marie Cadet, chargée de développement de MBL, a 51 repas partiels 
détaillé les étapes d’une démarche globale d’intégra­
tion des produits bio dans la restauration scolaire en s’ap­
2590 repas complets 
puyant sur le fonctionnement de la plateforme et sur des 87
exemples. 4516 repas partiels 
Isabelle Granet, chargée de mission de GABLIM, a exposé
le type d’animations pédagogiques pouvant accompa­
gner la mise en place de repas bio.
Des guides pédagogiques de l’Agriculture Biologique en

Guide BIO
Limousin, des plaquettes du Réseau des fermes de dé­
couverte bio, des Guides Bio ainsi que des brochures
d’information sur la viande, le lait et le pain bio ont été
distribués aux participants. 2009/2010
La soirée a remporté un vif succès : une soixantaine Il est encore temps de vous ins‐
de personnes se sont réunies et ont été fort réacti­
crire. Contactez Jenny au plus vite
ves, sollicitant les intervenants par leurs nombreuses
questions. au 05 55 31 86 81
Isabelle Granet

La Feuille bio du Limousin N° 99 janvier 2009


Ü Manger Bio Limousin : les projets se développent en Corrèze
Le mardi 16 décembre, les administrateurs de Manger Bio Limousin étaient à Brive pour un Conseil d’Administration déloca­
lisé et une réunion d’information sur MBL à destination des producteurs corréziens. Des débouchés potentiels s’ouvrant en
Corrèze, il était temps de mobiliser les forces dans ce département.
Une douzaine de producteurs bio étaient présents ce soir­là, une quinzaine s’est excusée de son absence, plusieurs ré­
unions ayant lieu le même jour, mais souhaite participer à la dynamique lancée. La Mairie de Brive et le Conseil Général
de Corrèze nous ont honorés de la présence de leurs techniciens.
Cette réunion a permis de présenter le fonctionnement actuel de la plateforme ainsi qu’un bilan de l’année scolaire
2007­2008, de soulever de nombreuses questions en particulier concernant les marchés publics stricts et les contraintes
en cuisine, peu adaptés à l’utilisation de produits bio locaux.
Ont aussi été mis en avant les partenariats possibles avec les collèges de Corrèze et la cuisine centrale de Brive. La Mai­
rie de Brive mène en effet une réflexion afin d’introduire des produits locaux respectueux de l’environnement dans sa
cuisine centrale (3000 repas/jour). Le Conseil Général de Corrèze, quant à lui, mettra en place une subvention aux
surcoûts des produits bio et locaux pour quelques collèges pilotes, subvention testée entre février et juin 2009 pour
ensuite être étendue à l’ensemble des collèges en septembre 2009. Un véritable partenariat est souhaité, afin que les
commandes permettent un développement et une structuration des filières bio en Corrèze et en Limousin.
Les projets de restauration collective bio se construisent en Corrèze, à nous de prévoir la production et d’organiser
une logistique professionnelle au plus vite pour y répondre !
Producteurs corréziens, n’hésitez pas à rejoindre la dynamique et à nous contacter : Manger Bio limousin ­ Marie
Cadet au 05.55.31.86.88 – mangerbiolimousin@orange.fr

Ü Le Projet DIVA s'adapte éga-


lement aux projets de diversifica-
« La ferme de la Motte (41370) commercialise
depuis plus de 10 ans des oignons biologiques. tion collectif
Pour faire face à l’augmentation de ces ventes et à
l’élargissement de sa gamme, la ferme de la Motte Bénéficiaire : Olivier Breuil, Michel Limes, Didier
recherche des producteurs bio avec qui contrac- Vincent, Frédéric Faure
tualiser des productions d’oignons pommes de Contexte : En 2007 une dizaine de producteurs
terre échalote et ail. Toute personne susceptible bio se sont engagés dans la filière restauration
d’être intéressée par ce type de production peut collective, dans le but de renforcer la viabilité de
contacter julien Lemaire. leur entreprise, et de concourir au développement
de l'économie locale et solidaire, basée sur des
Tel : 02 54 81 44 25 / 06 60 07 99 09 - Fax : 02
produits saisonniers, respectueux de l'environne­
54 81 44 20 - jlemaire@fermedelamotte.com
ment et de haute qualité nutritionnelle.

Actu Limousin
Projet : Après plus d'un an d'expérience, un certain
nombre d'entre eux face à l'augmentation des be­
soins, et à la nécessaire réorganisation de leurs ou­
tils de travail, souhaitent engager une démarche
de diagnostic des moyens de production actuels,
et de monter des stratégies collectives de planifi­
cation des productions.
Leur DIVA : Accompagnés par GABLIM, le
groupe a établi un plan d’accompagnement
comprenant :
­ Un diagnostic de production des fournis­
seurs en RHD
­ Étude de faisabilité économique pour la
mise en place de moyens adaptés
(humain, équipements, transport, ...).
­ Création d'outils de planification et de
Manger  Bio  limousin  s’est  vu  remettre  le  1 ier  prix  « Initiateurs  contractualisation.
du  Demain » 2008  dans  la  catégorie  Économie  Sociale  le  jeudi 
Vous pouvez retrouver les informations
4  décembre,  par  la  Caisse  des  Dépôts  et  Consignation.  Le 
concours était organisé par l’association Airelle Limousin afin de  sur le réseau DIVA sur le site Internet
récompenser de jeunes créateurs d’entreprises.  du Conseil Régional du Limousin.
Manger Bio  limousin  s’est  vu  félicité  pour  son activité  de  com­ 
Laurent Bordey
merce  équitable  local  et  de  développement  durable :  économi­ 
que, sociale et environnementale.
5

N° 99 janvier 2009 La Feuille bio du Limousin


Des normes commerciales moins contraignantes
pour les fruits et légumes…
Les normes relatives à la taille et plus généralement à l appa- de qualité « industrielle » ( forcément dépréciée sur le plan
rence des fruits et légumes ont été « repassées au crible » par commercial) dans la vente au détail, on risque de contribuer
les États membres de l Union Européenne le 12 novembre aux dérives de la « mal bouffe », et il y a fort à parier que les
2008, qui ont ainsi validé les propositions de la Commission enseignes de discount soient les premières à proposer cette
visant à abroger les normes de commercialisation applica- gamme de produits : les légumes moches pour les pauvres !
bles à 26 types de fruits et légumes. Cette initiative est à
Non pas que les fruits moins beaux soit moins bons, mais en
marquer d une pierre blanche quand on sait la place cen-
créant cette nouvelle catégorie on donne l opportunité aux
trale tenue par les critères « d apparence » dans les filières
professionnels peu scrupuleux de trier volontairement pour la
fruits et légumes et leurs conséquences sur les prix de
vente des produits proches de l invendable (immatures, caren-
vente de ceux-ci.
cés, fatigués par un long stockage).
Cela dit, il s agit avant tout d une démarche de rationali-
Quand on connaît les aberrations (eau, énergie, pesticides )
sation et de simplification des règles de l UE ainsi que de
engendrées par la production de fruits et légumes parfaits, on
réduction des lourdeurs administratives. En effet, pour
regrette que la révision des normalisations ne se soit pas faite
certains types de fruits et légumes, notamment pour
par « le haut », c est à dire en abaissant les critères de qualité
les pommes, les fraises et les tomates, les normes de
visuelle des produits de catégorie 1, et en faisant disparaître
commercialisation seront maintenues en l état. Pour
cette catégorie « Extra » qui incite certains producteurs à tendre
ceux-ci, les États membres pourront cependant autori-
vers des produits proches de l Extra terrestre en terme de
ser la vente au détail des spécimens ne correspondant
taille et de conformité !
pas aux normes, pour autant qu ils soient étiquetés de
manière à les distinguer des produits relevant des Attention donc aux abus d interprétation car ces nouvelles nor-
catégories «Extra», «I» et «II». mes qui, si elles limiteront parfois le gaspillage des produits
Règlementation

moins beaux, ne changeront pas forcément grand chose aux


En d autres termes, les professionnels seront autorisés
pratiques de production et ne seront donc pas le gage d un
à mettre en vente tous les fruits et légumes, indépen-
produit moins traité !
damment de leur taille et de leur forme. On peut ce-
pendant regretter que cette ouverture européenne se Arnaud Dutheil
fasse par le « bas » car, en créant cette nouvelle classe

Nouveau règlement européen


Ça y est, le 1er janvier est passé, et le nouveau règlement 2500 à 5200 volailles par bâtiment et 1600m² en tout, densi-
européen sur la production biologique est entré en vi- té maximum entre 21 et 30 kg de poids vif par m² en fonc-
gueur. Les guides de lectures sont en cours de finalisation tion des espèces.
pour une validation officielle par le comité bio de l'INAO en
mars.
Traitements vétérinaires
Extraits :
ü Traitements antiparasitaires allopathiques non comptabili-
Alimentation des animaux
sés, forme bolus autorisée
ü Herbivores : 50% de la ration produite sur la ferme ou
ü Traitements antiseptiques externes hors antibiotiques non
provenant de la région administrative avec un contrat
de coopération assurant la traçabilité bio et régionale comptabilisés

pas de limitation de l ensilage ü 1 traitement allopathique sur les poulets hors antiparasi-
taire
ü Monogastriques : 50% de la ration produite sur la
ferme ou provenant de la région administrative ou ü Délai d'attente légal doublé et au moins 48h
des régions les plus proches
OGM
Lien au sol et taille des ateliers Utilisation d OGM interdite
Dans la limite des 170 kg de N /ha/an : Inscription d un seuil à 0,9% maximum lié à la réglementation
ü Pas de chargement maximum générale concernant la contamination, et qui s'applique à cha-
que ingrédient d'une formulation.
ü Pas de limite de taille des élevages de
porc
Vous pouvez également consulter les textes sur le site du minis-
ü Pondeuse : maximum 3000 poules par tère (où ils seront régulièrement mis à jour) : http://
bâtiment de 500 m² minimum et 1600m² agriculture.gouv.fr/sections/thematiques/environnement/
en tout agriculture-biologique/reglementation
ü Volaille de chair : selon l espèce de Laurent Bordey
6

La Feuille bio du Limousin N° 99 janvier 2009


! Journées d’automne de la FNAB
Elles  avaient  lieu  à  Vichy,  les 9  et  10  décem­  de  la Confédération Paysanne, de  structures  de 
bre dernier.  collecte  (Biolait,  Unebio),  de  distributeurs 
avec Biocoop et Biomonde ainsi que des consom­ 
Beaucoup  d’informations  sur  le  contexte  natio­ 
mateurs avec bioconsommateur. 
nal  et  international  la  1ère  journée,  suivi 
l’après  midi  de  débats  en  ateliers  sur  des  su­  Ils  ont  réaffirmé  leur  intérêt  au  projet  de 
jets techniques et politiques.  la  FNAB  d’initier  un  nouvel  identifiant  bio, 
sur  la  base  minimale  de  la  réglementation 
La  seconde  journée  était  axée  sur  le  projet 
française en vigueur jusqu’à la fin de l’an­ 
d’identifiant.  Le  bilan  présenté  par  Aurélie 
née  dernière.  Un  nouveau  séminaire  de  tra­ 

E c h os du r ésea u
Scheider  ­  chargée  de  mission  identifiant  à  la 
vail,  les  27  et  28  janvier,  devrait  réunir 
FNAB  ­  fait  apparaître  un  fort  soutien  au  pro­ 
ces mêmes acteurs de l’aval, la FNAB et les 
jet,  tant  du  côté  des  producteurs  que  du  côté 
GRAB,  pour  créer  une  association  de  préfi­ 
des  consommateurs  (largement  confirmé  par  un 
guration de cette marque. La FNAB passerait 
sondage  en  ligne).  Le  reste  de  la  matinée  a 
ainsi  le  flambeau  à  un  groupe  plus  large 
permis  d’approfondir  des  questions  techniques 
d’acteurs. 
et  de  situer  des  niveaux  d’exigence  du  futur 
cahier  des  charges  (ex  :  pour  les  OGM,  plutôt  Comme chaque  fois,  les journées  d’automne 
une  obligation  de  moyen  qu’une  obligation  de  FNAB 2008 furent riches et intenses. Dom­ 
résultat probablement impossible à atteindre).  mage  toutefois  que  les  bio  Limousins  y 
aient été si peu représentés cette année. 
Pour  finir,  l’après  midi  du  10  a  donné  la  pa­ 
role  à  l’ensemble  des  partenaires  :  témoignage  Michel Deslandes, président de GABLIM
de  nos  voisins  Belge  de  Bioforum  Wallonie,  po­ 
sition  de  nos  collègues  de  Nature  et  Progrès, 

! Congrès 2008 des biodynamistes Agriculture et éthique du vivant


Pour  repenser  un  nouveau  modèle  agricole,  il  ne  dements  éthiques  et  spirituels  de  la 
suffit  pas  de  trouver  de  nouvelles  méthodes,  il  biodynamie  et  plus  généralement  d’une 
faut  aussi  repenser  les  fondements  éthiques  de  agriculture du futur. Presque 200 per­ 
notre  rapport  à  la  Terre  et  aux  êtres  vivants.  sonnes se sont retrouvées dans les ma­ 
C’est  la  raison  pour  laquelle  les  organismes  de  jestueux  locaux  du  monastère  pour  ap­ 
l’agriculture  biodynamique  ont  organisé  un  prendre,  réfléchir  et  échanger  sur  ces 
congrès  sur  ce  thème  au  monastère  de  Cluny  en  sujets  d’actualité.  Ce  congrès  a  été 
Bourgogne, haut lieu du Moyen Age, symbolisant le  suivi  par  l’assemblée  générale  commune 
renouveau  de  l’agriculture  et  de  la  spiritualité  des  3  associations  biodynamiques  fran­ 
liée à l’action dans le monde (ora et labora). Ce  çaise, marquant une étape pour la biody­ 
congrès,  auquel  de  nombreux  partenaires  locaux  namie française. 
ont  contribué,  a  visiblement  répondu  à  une  forte 
aspiration pour découvrir ou approfondir les fon­  Brèves Bio FNAB du 19 janvier 2009 

coexistence, moratoire, haut conseil : où en est­on ?


La FNAB a rencontré J.A. Gauthier, chargé du dossier OGM  fice,  à  la  demande  de  l'Office  parlementaire  d'évalua­ 
au  cabinet  de  M.  Barnier le  mercredi 7  janvier.  Elle  s’est  vu  tion des  choix  scientifiques  et  technologiques,  ou  à  la 
confirmer que les projets d’arrêté de l’administration concer­  demande  d'un  député  ou  d'un  sénateur,  des  associa­ 
nant la coexistence étaient retirés, et qu’une nouvelle réunion  tions de défense des consommateurs ou de protection 
avec les professionnel et les associations de défense de l’envi­  de  l'environnement.  La  FNAB  aura  un  représentant 
ogm
ronnement  et  des  consommateurs  aurait  lieu  prochainement  au comité socio­économique de cette instance. 
pour  connaître  les positions  des uns  et  des autres.  Selon  J.A.  Côté moratoire, et si l’on en croit les membres du 
Gauthier, le gouvernement ne souhaite pas passer en force, et  cabinet de J.L. Borloo, que la FNAB a rencontré 
se rangera à l’avis du Haut conseil des biotechnologies.  longuement  lundi  12  janvier,  les  délais  ne  per­ 
Par ailleurs,  la  FNAB  semble  avoir  été  entendue  dans  sa de­  mettront pas  à  la Commission  européenne  d’é­ 
mande que les règles de coexistences soient soumises chaque  tudier  le  dossier  présenté  par  la  France  pour 
année à des relevés de contaminations sur le terrain, et revues  défendre  son  moratoire,  avant  la  période  des 
en conséquence pour diminuer ces contaminations.  semis de maïs de cette année. Par ailleurs, en 
Le  Haut  conseil  des  biotechnologies,  dont  la  création  a  été  période  préélectorale,  la  Commission  a 
publiée  début  décembre  au  Journal  officiel,  a  pour  vocation  plutôt  tendance  à  éviter  les  sujets  qui  fâ­ 
d'éclairer le gouvernement sur toutes les questions intéressant  chent.
les OGM ou toute autre biotechnologie. Il peut se saisir d'of­  Brèves Bio FNAB du 19 janvier 2009 

N° 99 janvier 2009 La Feuille bio du Limousin


» RENCONTRES maraîcher et président Demeter France i CFPPA Limoges Les Vaseix : 05 55 48
1er jour : histoire et bases théoriques de 44 30
! 22 janvier : rencontre technique à
la biodynamie » REUNIONS
Lanxade (24) ‐ Agriculture biologique
2ème jour : pratique et démarche de
fruits ! 15 janvier : CA GABLIM
conversion (journée terrain sur ferme
i Ctifl, centre de lanxade : 05 53 58
biodynamique) ! 20 janvier : CA et AG Manger Bio
00 05
i GABLIM : 05 55 31 86 87 Limousin
Calendrier

! 23 janvier : soirée débat sur la ! 26 janvier : réunion des référents


! 14 février : s’initier à la maréchalerie
fièvre catarrhale « Faut‐il vacciner éducation et animateurs du réseau des
ou non le cheptel souche ? » à la i CFPPA Limoges Les Vaseix : 05 55 48 fermes de découverte et autres person‐
salle municipale de St Christophe 44 30 nes intéressées pour promouvoir le
(23) à 20h00 guide pédagogique de l’AB en Limousin
! 23 février : transformer des fruits et à GABLIM
légumes
» FORMATIONS ! 3 mars : CA GABLIM
i CFPPA Limoges Les Vaseix : 05 55 48
! 27 janvier et 24 février : 44 30 ! 31 mars : AG GABLIM
initiation à l’agriculture biody‐
namique ! 3 mars : Réaliser le suivi sanitaire
Intervenant : Michel Leclaire, dans un élevage bovin allaitant

Pour diffuser une annonce, adressez‐la par courrier avant le 25 du mois, accompagnée du règlement correspondant :
8,50 €. Nous rappelons que les annonces sont gratuites pour les adhérents de GABLIM et pour les personnes à la re‐
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La Feuille bio du Limousin


Bulletin de liaison des AgroBiologistes du Limousin J’adhère à GABLIM
¨ je suis agriculteur Bio (ou en conversion). Je cotise en tant que membre actif
GABLIM ‐ Association loi 1901, membre de la FNAB
Centre Technique Régional de l’ITAB – Organisme de formation Montant de la cotisation = 50 € + (0,7 € X ...Ha de SAU)
4 rue Thomas Edison, 87220 Feytiat
Tél. : 05 55 31 86 80 Fax : 05 55 30 32 75 ¨ je ne suis pas agriculteur Bio, je soutiens l’Agriculture biologique et GABLIM
E‐mail : gablim@orange.fr Je cotise en tant que membre associé
Directrice de publication : Chantale De Plasse
Montant de la cotisation : 30 €
ISSN : ‐1628‐0865 Dépôt légal en janvier 2009
Imprimé sur papier recyclé et réalisé par nos soins
avec le concours financier de l’Union Européenne, le Nom , Prénom : ………………………………………………………………………
MAAPAR et le Conseil Régional du Limousin Adresse : …………………………………………………………………………………..

tél. : ………………………………………….. Fax : …………………………………………...


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Chèque à l’ordre de GABLIM, à envoyer à 4 rue Thomas Edison, 87220 FEYTIAT

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