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Il marque ainsi son attachement aux jansnistes et prend dfinitivement position en leur faveur en 1657 (date laquelle sont publies Les Provinciales) dans la querelle qui les oppose aux jsuites. Il dfend leur conception de la grce divine : une vision pessimiste de la grce et du pch. L'homme en effet n'a aucun recours qui lui permettrait d'accder son salut. Dieu seul dcide de le damner ou de lui accorder la grce : il n'a donc pas de libre arbitre. Alors que du point de vue des jsuites, l'homme peut tenter de racheter ses fautes par des actions vertueuses (par exemple la charit) et gagner ainsi son salut. L'uvre est divise en quatre grands mouvements :
le tableau de la misre et de la grandeur de l'homme et des socits le constat de l'ignorance du vrai bonheur, qui caractrise l'homme la ncessit de la recherche de dieu les preuves de l'existence de dieu.
Cependant, les Penses demeurent une uvre inacheve et fragmentaire ; il ne nous en reste qu'une partie.
Conclusion
Selon Pascal, l'homme n'a de cesse de fuir l'ide de sa mort prochaine. Il en a une telle hantise qu'il prouve la ncessit de se dtourner, de fuir cette image misrable de lui-mme par le biais des divertissements. Tous les moyens lui sont utiles : jeux, conversations, plaisirs lis la vie mondaine, charges, guerres, etc. Cependant, le bonheur qu'il peut en retirer n'est pas vritable, puisqu'il repose sur la vacuit. Si l'homme est malheureux c'est parce qu'il est en fait priv de Dieu; ainsi celui qui consacrera sa vie dieu sera pleinement heureux. Probablement, est-ce cette condition misrable de l'homme, que Giono, lecteur de Pascal, a voulu faire rfrence en concluant de la sorte son uvre Un roi sans divertissement : Qui a dit : Un roi sans divertissement est un homme plein de misres ?