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Néologismes amazighs

Par : Messaoudi Djaafar

1. Casemate : ce mot peut être rendu en amazigh par le terme « taγazamt » (pl. « tiγuzam »). En
touareg, cela veut dire la petite chambre. Comme vous voyez, le mot amazigh est identique au mot
français dans la forme et dans le contenu.

2. Macro : ce terme dit grec, utilisé dans les langues indo-européennes comme préfixe pour signifier
grand ou long, est le juste équivalent du mot amazigh « meqqer » / « meqqor ».
Ainsi, le terme scientifique macrocéphale (= qui a une tête anormalement grande) peut être rendu en
amazigh par le mot « ameqqerixef » ou « ameqqorixef ». Beaucoup d’autres mots peuvent être
générés de la même façon.

3. Site : ce terme a son équivalent en tamazight ; c’est « agni / agwni ». Du même que site est
proche de situation, en kabyle « agni » est lui aussi proche de « tagnitt ».
Donc, dorénavant on peut dire en berbère « agni n Internet » (site internet), « agni amezraw » (site
historique), etc.

4. théologie : ce terme constitué de deux éléments grecs signifiant dieu et science peut être rendu
en amazigh, en renversant l’ordre, par le mot composé « tussnayakuct ». « tussna » étant science et
« yakuc » dieu en berbère ancien, et « t » finale marque des substantifs féminins.
On peut aussi suggérer la forme simple « tussnakuct », par la chute de la syllabe « ya » de
« yakuc », phénomène d’ailleurs observé en berbère dans les mots composés.

5. monothéisme : terme construit sur la base de mono + théos + isme. Le premier élément
correspond au terme chleuh « yan », le deuxième est déjà expliqué supra, et le troisième est le
suffixe adjoint aux substantifs et qui signifie école / doctrine. Pour ce dernier élément, on ne va pas
compliquer les choses ; on va simplement mettre la marque discontinue des substantifs berbères
féminins « ta-t » ou « ta-a ». Ainsi, on obtiendra en amazigh « tayanyakuct » ou « tayanyakuca ».
Là aussi, on peut proposer les formes simples « tayankuct » / « tayankuca ».
Pour l’adjectif monothéiste, on mettra en amazigh « ayanyakucan / tayanyakucant » ou les formes
simplifiées « ayankucan / tayankucant »; « an », suffixe des adjectifs, est attesté dans tous les
dialectes, sauf le touareg.

6. polythéisme : il existe en amazigh plus d’un terme qui correspond au grec poly qui signifie
plusieurs. On n’en proposera ici qu’un seul : « mennaw », en usage chez les mozabites. Par le même
procédé que celui expliqué plus haut, on peut créer « tamennawyakuct » ou forme simplifiée
« tamennawkuct », ou encore « tamennawkuca ».
L’adjectif serait « amennawyakucan » ou « amennawkucan » pour le masculin.

7. athéisme : le privatif a peut être rendu en amazigh par « war / tar », sans, attestés dans plusieurs
parlers amazighs ou « aba », néant, usité uniquement en touareg. On peut donc mettre « taryakuct »
/ «taryakuca » ou les formes simplifiées « tarakuct »* ou « tarkuca ».
Avec « aba », on peut créer « tabayakuct » ou « tabakuct » ou encore « tabakuca ».
En accolant le suffixe « an » aux formes suscitées, on obtiendra l’adjectif « aryakucan / taryakucant »
ou les formes simplifiées « arkucan / tarkucant », ou « abayakucan / tabayakucant » ou encore
« abakucan / tabakucant », qui correspond dans tous les cas au terme athée.

NB : nous avons évité « tarkuct », car ce terme existe déjà en kabyle avec le sens de purée.

8. pluviomètre : ceci est un instrument ; ce pourrait être en amazigh « asketunẓar » par juxtaposition
de deux substantifs dont l’un est l’état d’annexion (asket + unẓar) ; du terme touareg « asket »
signifiant mesure et du kabyle « anẓar » qui veut dire pluie. Ce procédé de formation est connu en
berbère.
Le terme pluviométrie serait « askatunẓar » ou « taskatunẓart » (askat + unẓar) ; i.e. nom verbal +
nom E.A.

9. pluviosité : nous suggérons le terme « tasmektanẓart » ; du touareg « tasmekta », quantité, et du


kabyle « anẓar » déjà expliqué. Ce néologisme est crée selon un modèle attesté en amazigh, à
savoir juxtaposition de deux substantifs dont le deuxième perd sa voyelle initiale.

10. bicyclette : ce terme composé de bi et cycle peut être rendu en amazigh par « asinjerray » ou
« tasinjerrayt » ; du numéral « sin », deux, et du nom « tajerrayt », roue en kabyle.

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