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19 mars 2009
Du 20 au 30 mars 2009
www.semaine-sans-pesticides.com
Dossier de presse –Semaine pour les Alternatives aux Pesticides 2009
Sommaire
Synthèse.....................................................................................2
La campagne..............................................................................4
Les éditions précédentes............................................................................................ 4
Acteurs et actions en 2009 ......................................................................................... 5
Une Semaine de plus en plus internationale ! ............................................................ 6
Contacts ..................................................................................................................... 7
En ligne ...................................................................................................................... 7
Annexes......................................................................................8
Annexe 1 – Les partenaires de la campagne ............................................................. 8
Annexe 2 – Qu’est ce que l’ACAP ? ......................................................................... 10
Annexe 3 – Liste des associations membres de l’ACAP .......................................... 11
Annexe 4 – Collectivités ayant entamé une démarche vers le zéro pesticide ............ 1
Synthèse
Au programme des visites de fermes, des conférences, des projections de film, des formations
au jardinage bio, des expositions, des spectacles... Nous invitons toutes celles et ceux qui se sentent
concernés par ce dossier à nous rejoindre et à participer à cet événement fédérateur, éducatif et
ludique.
Pour découvrir le programme détaillé des actions dans chaque région consulter le site
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ACAP/MDRGF: Nadine Lauverjat mdrgf.coordi@wanadoo.fr ou 06 87 56 27 54
M. Gabriele Oteri semainesanspesticide@free.fr ou 01 45 79 07 59
Dossier de presse –Semaine pour les Alternatives aux Pesticides 2009
76000 tonnes par an rien que pour la France, soit 1/3 de l’utilisation européenne des
pesticides, ce qui fait de notre pays le 1er utilisateur de l’UE. D’aucun vous diront que cela se justifie
parce que la France est un grand pays agricole, ils ajouteront que si on rapporte ce chiffre à la surface
cultivée, la France n’est plus le leader des pesticides mais obtient glorieusement une 4ème
place…Bel exploit !
76000 tonnes dont 90% pour l’agriculture et le reste pour les espaces verts et les
jardiniers.
Europe
Ces pesticides posent tellement de questions et de problèmes que l’Union européenne, en 2006, via
la Commission, propose une stratégie thématique dédiée à ces toxiques. Objectifs ? « réduire les
risques pour l'environnement et la santé humaine liés à l'utilisation des pesticides, et plus
généralement, à parvenir […] à une réduction globale sensible des risques et des usages ».
La question des pesticides se retrouve alors au cœur des débats pendant 3 ans. Le but étant de
réviser la Directive 91/414 relative à la mise sur le marché des pesticides. Un règlement concernant
leur mise sur le marché et une Directive sur leur utilisation sont donc proposés par la Commission aux
Etats membres (Conseil) et à leurs représentants (eurodéputés). La phase finale de l’adoption de ces
textes a eu lieu entre fin 2008 et début 2009 avec le vote final en assemblée plénière des
eurodéputés le 12 janvier 2009. Résultats ? Adoption d’un compromis qui oscille entre avancées et
faiblesses.
Points positifs. Les eurodéputés ont approuvé une série de mesures, notamment des critères visant à
exclure les pesticides cancérogènes, mutagènes et neurotoxiques les plus préoccupants (de niveau 1
et 2), mais permet cependant d’avoir recours à des dérogations pour prolonger leur utilisation jusqu’à
ce qu’on trouve des substituts. De plus, les mesures approuvées permettront une plus grande
protection des abeilles en Europe.
Limites. Les pesticides pouvant avoir des conséquences neurologiques et immunologiques graves
pour le développement pré-natal des enfants n’ont pas fait l’objet de restrictions fortes.
De plus, aucune mesure forte non plus pour protéger les résidants des milieux agricoles pouvant être
exposés aux pulvérisations de pesticides. Pas d’obligation de dimensions minimales requises pour
l’instauration de zones tampons près des cours d’eau et pas d’interdiction pure et simple de l’usage
des pesticides en milieu urbain, même si il y aura certaines restrictions d’usage.
France
La France a elle aussi pris des mesures dans le cadre du Grenelle de l’environnement avec
notamment ces fameuses mesures visant à réduire de 50% l’usage des pesticides en 10 ans et
interdire l’usage de certains pesticides du fait de leur dangerosité. Malheureusement différents ajouts
à cet objectif général viennent en diminuer considérablement la portée.
Ainsi, lors de l’adoption de la loi Grenelle 1, les lobbies de l’agrochimie ont tout fait pour saper
l’objectif de réduction et la suppression des pesticides dangereux. Ils ont réussi à vider de sa
substance la mesure de retrait des 40 substances les plus préoccupantes prévue dans le Grenelle en
obtenant l’adoption d’un amendement, présenté par le député UMP et agriculteur M. Jacob qui précise
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que ce retrait devra s’opérer « en tenant compte des substances actives autorisées au niveau
européen ». Autrement dit, il ne sera pas possible d’interdire au niveau national une substance
autorisée au niveau communautaire !
Pour ce qui est de la mesure de réduction de 50%, celle-ci ne pourra s’imposer aux agriculteurs.
Malgré les restrictions prises dans le texte initial qui précisent que la réduction des pesticides est liée
à la diffusion de méthodes alternatives, les lobbyistes de l’agriculture intensive ont souhaité introduire
des exemptions à l’objectif de réduction, notamment pour les cultures dites mineures dont ils
représentent les intérêts.
En conclusion, il y a encore beaucoup de travail ! Mais aujourd’hui le mouvement de fonds est tel qu’il
semble difficile de freiner les changements. C’est d’ailleurs ce que souhaite ardemment la population.
En effet, selon un sondage IFOP/MDRGF1 , 95% des français jugent important de réduire de moitié la
fréquence des traitements des cultures par des pesticides dans les 10 ans à venir et 80% des sondés
se disent favorables à l’interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les
parcs et jardins, voirie, écoles etc.
Alors que fait la société civile dans tous ça ? Las de se trouver confronter à des décideurs qui parfois
ne l’entendent pas et à des industriels qui prétendent que sans pesticides nous risquons la famine,
elle a décidé de se prendre en main et de lancer la semaine pour les alternatives aux pesticides.
Pourquoi ? Pour prouver que le progrès n’est pas dans cette chimie de synthèse mais bien dans des
systèmes alternatifs intelligents qui combinent une bonne dose d’observation, d’anticipation et de
prévention, le tout combiné à des techniques et un savoir-faire permettant de préserver l’Homme et
son environnement.
La campagne
De 2006 à 2008
Née en 2006 à l'initiative du collectif ACAP - Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides – et
coordonnée au niveau national par le MDRGF, la semaine sans pesticides vise à informer et
sensibiliser tous les publics sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des
pesticides tout en faisant la promotion des alternatives aux traitements chimiques dans tous les
secteurs d’utilisation (agriculture, jardinage, entretiens voiries, espaces verts communaux, habitations,
textiles, traitements vectoriels…).
Alors que 45 organisations (essentiellement des membres de l’ACAP) avaient animé la première
édition de la Semaine en 2006 avec 90 actions, en 2007 leur nombre a triplé et leur nature s’est
diversifiée. Ainsi plus de 120 organisations ont pris part à la 2ème édition avec la mise en place de 217
actions.
Lors de cette seconde édition, deux pays européens avaient relayé l’événement – avec une initiative
en Italie et en Hollande. La nette internalisation a eu lieu en 2008, quand 11 pays étrangers ont rejoint
la campagne. En France le nombre d’actions est passé de 217 a 279, et grâce aux initiatives hors
France le compte total a dépassé les 400 initiatives.
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Septembre 2008 – disponible sur simple demande auprès du MDRGF
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Nous n’en sommes pas encore à l’heure du bilan final mais d’ores et déjà l’édition 2009 s’annonce
riche et laisse présager une nouvelle édition des records avec à la clé déjà plus de 350
initiatives rien qu’en France.
Plus de 100 jardineries participent déjà à l’événement grâce aux efforts de la chaîne Botanic qui
proposera des animations dans tous ses magasins, plus de 50 collectivités, près d’une
vingtaine d’établissements scolaires et de très nombreuses ONG etc.
Les acteurs
Cette année la Semaine sans pesticides peut compter sur le soutien de nouveaux acteurs tels que les
jardiniers de France, le réseau européen HEAL, l’organisation Cœur de forêt, la Ville de
Paris etc.
Et une implication de plus en plus fortes des réseaux qui s’étaient inscrits en 2008 : les CPIE et les
GRAINE pour le secteur éducatif (CPIE, GRAINE) , la FNAB avec les GRAB, les CIVAM pour le milieu
agricole ; d’importants réseaux naturalistes (LPO, FNE )
Cette édition sera marquée par la participation massive des collectivités. Plusieurs communes et
départements ont entamé des programmes de réduction des traitements phytosanitaires.
Partenaire phare, la Ville de Paris et ses espaces verts donnent l’exemple, avec une baisse de 90%
de l’utilisation de pesticides en quinze ans. Une démarche qui a valu à 63 jardins de recevoir le label
Espace vert écologique. En 2009, 150 autres espaces verts seront audités. La capitale présente à
l’occasion de la Semaine ses actions dans le domaine du jardinage, de la préservation de l'eau, de
l'alimentation dans les cantines...
Partout les initiatives des collectivités se multiplient ; c’est le cas entre autre de la Ville de la Rochelle,
de Lyon ou toute la région alsacienne.
Les partenaires
Des magazines, des entreprises ou des associations sont partenaires de la Semaine Sans Pesticides.
Un beau partenaire de dernière minute la fameuse Soil association, leader associatif anglais dans le
domaine de l’agriculture biologique ! Retrouvez en annexe, les organisations qui nous soutiennent
parmi lesquels :
Pour les entreprises : La jardinerie Botanic, la marque de produits bio Léa Vital ; le premier
réseau de magasins bio en France Biocoop, ainsi que le marque de sportswear Patagonia etc.
Pour les associations : La Soil association, les réseaux européens HEAL et PAN Europe ;
les jardiniers de France etc.
Les actions
La présence de ces différents acteurs a permis la mise en place d’initiatives variées en direction du
plus grand nombre. Parmi ces initiatives on trouve :
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La tenue de stands thématiques, la mise en place de Marchés Bio et plusieurs animations dans
des lieux publics,
Des visites de fermes Bio, des Portes ouvertes chez les producteurs bio et des sorties sur le
terrain.
Des Ateliers pédagogiques et des ateliers pratiques de formation aux techniques de jardinage
naturel, des formations spécifiques pour jardiniers amateurs, ou des formations réservées aux élus et
aux professionnels,
Une augmentation sensible des projections de films (souvent suivies de débats), dont la variété
s’est enrichie grâce a des nouveautés : Herbe, Homo Toxicus, Nos enfants nous accuseront etc.
Cette carte sera mise à disposition par les organisations durant la Semaine pour les
Alternatives et téléchargeable sur www.pesticidescancer.eu
La quatrième Semaine pour les Alternatives aux Pesticides confirmera sa véritable dimension
européenne, et même internationale, en mettant en avant des expériences exemplaires.
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retrouvez plus de détails sur le site de la Semaine Sans Pesticides : semaine-sans-pesticides.com
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- en Nouvelle Calédonie l'association Ensemble Pour la Planète proposera une soirée sur les
pesticides dans la capitale Nouméa avec projection du film "Nos enfants nous accuseront"; Un
marché sera aussi organisé avec des producteurs et maraîchers.
- en Slovaquie, Cepta, le Centre pour les Alternatives soutenables, diffusera de l’information
- Pour la Slovénie, l'association ECHo rédigera une petite brochure affichant les résultats
d'analyses de résidus de pesticides dans la nourriture.
- au Québec Equiterre proposera plusieurs initiatives axées sur les solutions pratiques et
concrètes
- en Tunisie des tables rondes auront lieu pour sensibiliser les médecins sur les risques
spécifiques liés à la santé
En savoir plus
Contacts
M. Gabriele Oteri par mail à semainesanspesticide@free.fr ou par téléphone au 01 45 79 07 59 et au 06 99 91 68
87
En ligne
Et découvrez aussi le clip de la Semaine pour les alternatives aux pesticides sur :
http://www.dailymotion.com/video/x8mmq4_semaine-sans-pesticides_webcam
ou directement sur le site de la Semaine sans pesticides
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Annexes
Annexe 1 – Les partenaires de la campagne
Entreprises
Biocoop rassemble plus de 300 magasins bio autour d’un objectif commun: le
développement de l’agriculture biologique dans un esprit d’équité et de coopération.
Leader de la distribution alimentaire biologique, Biocoop s’illustre aussi par ses produits
du commerce équitable et par un choix très étendu d’écoproduits et de cosmétiques. Plus
qu’un simple réseau de commerçants, Biocoop souhaite aussi peser sur les choix de
société et partage son projet avec d’autres acteurs: salariés, consommateurs,
producteurs et partenaires. Biocoop relaie la Semaine Sans Pesticides dans tous ses
magasins.
La volonté des fondateurs de Botanic est de promouvoir un commerce humain et
respectueux de l’environnement. Cette vision a amené ces spécialistes du jardin à
prendre des initiatives en faveur de la protection de la nature et de la préservation de
l’environnement depuis l’origine. Depuis 2005, le développement durable se trouve au
coeur du projet d’entreprise de Botanic. Ainsi Botanic a supprimé définitivement de tous
ses magasins les pesticides de synthèse et poursuit son action en faveur du jardinage
biologique. Botanic relaie la Semaine sans Pesticides en proposant notamment un atelier
grand public et gratuit autour du potager bio le samedi 21 mars dans l'ensemble de ses
magasins.
Créé en 1993, Léa Nature fabrique et distribue exclusivement des produits naturels et
biologiques bénéfiques pour la santé et le bien-être. L’entreprise souhaite contribuer, à
son échelle, à l'émergence d'un monde plus vert, plus respectueux de l’environnement,
de manière durable, plus équitable vis-à-vis des équilibres économiques et sociaux. Les
marques Bio du Groupe Léa Nature adhérent au club 1% pour la planète. Léa Nature
organise la conférence de Pierre Rabhi :« L’agro écologie, une oasis de vie », le 25 mars
à La Rochelle
Terre Vivante est une association d'«écologie pratique» et une maison d’Edition. Ses
activités comprennent la diffusion auprès de 29 000 abonnés de la revue « Les Quatre
Saisons du jardinage » (première revue française de jardinage biologique, parue en
1980) et une maison d'édition qui publie 6 à 8 nouveaux titres par an. De plus, Terre
Vivante anime depuis 1984 un centre de « découverte de l'écologie pratique » qui
accueille environ 25 000 visiteurs par an à Mens (Isère)
Associations
Association Cœur de Forêt Depuis 2001, l’association Cœur travaille à la mise en place
de projets économiques au profit de populations forestières menacées par la
déforestation (Brésil, Cameroun, Madagascar…). L’enjeu de l’association : Prouver que
l’on peut gagner plus d’argent en plantant des arbres & en valorisant les fruits de la forêt
qu’en participant à sa destruction à court terme (extractivisme, production d’huiles
essentielles et végétales biologiques, agriculture bio, pratiques agro-forestières…).
L’association Cœur de Forêt est présente dans 8 pays où elle poursuit son
développement de projets alternatifs à la déforestation
Jardiniers de France Avec 180 000 membres et 2000 clubs locaux, l’association des
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Revues
Jardiner Bio magazine est une revue sympa qui vous donne des trucs et astuces pour
cultiver votre jardin de manière écologique. C’est aussi des informations de fond sur des
sujets écolos. Dans le cadre de la Semaine Sans Pesticides, Jardiner bio publie une belle
page de promotion en 4ème de couverture.
le journal bimestriel l'Etranger défend depuis deux ans une information opposée à la
langue de bois et ne craint pas d'affirmer ses engagements, en préservant sa liberté sans
publicité ni subventions. Il relaye la Semaine sans Pesticides et les thèmes liés à ces
toxiques dès le numéro de janvier/février 2009.
La revue S!lence est publiée depuis 1982. Elle se veut un lien entre toutes celles et ceux
qui pensent qu'aujourd'hui il est possible de vivre autrement sans accepter ce que les
médias et le pouvoir nous présente comme une fatalité. Elle publie pour l’occasion un
article sur les pesticides.
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- L’ACAP est un collectif informel, qui a vu le jour en 2004 à l’initiative du MDRGF et qui regroupe toutes
les organisations sans but lucratif qui souhaitent travailler à la réduction, voire la suppression, des
pesticides (l’ACAP regroupe début 2009 plus de 170 organisations).
- L’ACAP a pour objet d’informer nos concitoyens sur les dangers sanitaires et environnementaux
(pollution de l’eau, du sol, de l’air, des aliments, de nos corps…) liés à l’utilisation des pesticides.
- L’ACAP a pour fonction de proposer, via toutes les actions possibles (conférences, formations, visites de
sites, publications…), des alternatives agronomiques permettant d’obtenir des aliments sains sans
utiliser de produits chimiques toxiques.
- L’ACAP travaille aussi à sensibiliser tous les acteurs non agricoles à tendre vers la réduction, voire la
suppression des pesticides et la promotion des alternatives à leur utilisation.
- L’ACAP s’est constituée dans le but d’inciter les pouvoirs publics et tous les acteurs de la société civile à
œuvrer dans le sens d’une réduction importante de l’utilisation intensive des pesticides en France et
donc de proposer une véritable politique en faveur des alternatives à cette utilisation telles que la
production intégrée et l’agriculture ou le jardinage biologique, la gestion différenciée des espaces verts,
le recours au coton biologique pour les textiles…
Ne peuvent être membre de l’ACAP que les organisations, sans but lucratif, qui adhèrent à cette philosophie et la
promeuvent.
Pour atteindre ces objectifs, l’ACAP a initié en 2006 la première Semaine pour les alternatives aux pesticides, à
laquelle ne peuvent participer que les organisations membres de l’ACAP ou les organisations ayant reçu le
parrainage d’une organisation membre de l’ACAP.
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Liste des adhérents à l’ACAP par région 26. Action Solidarité Rurale (ASR)
27. Association des Jardiniers Biologiques
Alsace de France
28. Association Le Varne Confédération
1. Mouvement de culture biodynamique des Associations de Protection de
2. Organisation Professionnelle de Biobourgogne \ Action citoyenne OGM
l'Agriculture Biologique en Alsace et pesticides
(OPABA) 29. l'Environnement de Saône et Loire
(CAPEN 71)
Aquitaine
Bretagne
3. AMAP de Labenne
4. Association Landes Environnement 30. Air et nuages de Bretagne
Attitude 31. Association DIRE
5. Bio d'Aquitaine 32. Blavet S.Eau.S
6. Bioservice Gironde 33. Cohérence pour un développement
7. Colibri 33 durable
8. Doman Chalosse Vivante 34. Culture BIO
9. Ecocentre du Périgord 35. Eau future
10. Jardiniers de France Cenon 36. Eau et rivières de Bretagne
11. La Fédération des Sociétés pour 37. Etat Nature OGM
l'Etude de la Protection et 38. Jardins pour demains
l'Aménagement de la Nature dans le 39. L'art de vivre
La Sabline 40. Pourquoi pas
12. L'Ortie 41. S.Eau.S Pays bigouden
13. Planètes 47
14. Sud Ouest (SEPANSO) Centre
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Un peu partout des initiatives se mettent en place en partenariat avec les collectivités, les ONG, les
agences de l’eau et des groupements d’agriculteurs en vue de lancer des programmes de
sensibilisation et d’information en direction des collectivités et des particuliers. Souvent l’objectif
étant de mettre en place des Chartes de bonnes pratiques et des plans de désherbage.
En 2006, avec l’aide des membres de l’ACAP nous avions réalisé un listing des collectivités sans
pesticides ou ayant entamé une vraie réflexion ou politique de réduction de ces produits chimique.
En fin de document vous trouverez une réactualisation de ce listing qui prouve que les choses
progressent !
Communes
La ville d'Auch dans le Gers et le conseil général du Gers pour ses espaces verts amorcent une
réflexion et a déjà réduit les quantités de pesticides utilisés.
Barsac est passée à zéro pesticide pour l'entretien des espaces communaux, ainsi que pour
l'entretien de tous les bâtiments communaux (mairie, écoles, écoles de musique, salle des fêtes,
bibliothèque, etc.)
Beauvais : Un plan au niveau local a été mis en place (achat de nouveaux matériels et choix plus
rigoureux au niveau des produits utilisés). La ville a investi dans l'acquisition de nouveaux matériels
pour le désherbage dont l'usage pour le moment est retreint aux zones à haut risque (zone de
ruissellements, point de captage, caniveaux et trottoirs, toutes surfaces imperméables). "Petit à petit,
certaines zones de la ville seront entretenues, soit par un désherbage manuel soit tout simplement
par la tolérance des adventices ( "mauvaises herbes"). Depuis deux ans, le paillage naturel à base
de broyat remplace progressivement les herbicides sélectifs dans les massifs d'arbustes et permet
d'économiser l'arrosage dans les massifs fleuris.
Juvisy sur Orge (Essonne) a lancé, dans le cadre de son Agenda 21, une politique concernant les
produits phytosanitaires : abandon total des pesticides dans les secteurs à proximité de la Seine,
utilisation réduite et contrôle auprès des prestataires dans les autres quartiers et mise en place
d'interventions manuelles par les services voirie et parcs et jardins. Une évaluation des résultats et
des quantités utilisées sera faite en fin d'année (avec si possible comparaison avec les années
précédentes).
Lille depuis 2002 généralise la technique de la gestion différenciée dans ses espaces verts. De
nombreux parcs et jardins sont entretenus avec zéro pesticide. La consommation a été divisée par
trois depuis le début cette date. La prochaine cible sont les cimetières et les stades et le
développement des trottoirs enherbés. D'ici 3 ans Lille espère être une ville "zéro pesticide".
Le Grand Lyon a choisi de supprimer le désherbage à titre préventif qui était jusque là réalisé d’une
manière systématique sur l’ensemble des espaces perméables (trottoirs sablés, contours d’arbres,
revêtements stabilisés, etc.). Ils concentrent leur action sur le traitement curatif et n’appliquent le
produit qu’à l’apparition de la plante afin de limiter les quantités de produits utilisés.
Pamiers : La nocivité des pesticides n’étant plus à démontrer, la Mairie de Pamiers a entrepris de
les éliminer sur les zones à risques de la commune et, ailleurs, d’en réduire fortement les quantités.
L’objectif étant, à terme, de trouver des solutions alternatives à l’usage de ces produits. Une action
pilote est mise en place et ce sur plusieurs années. Les objectifs seront de réduire, voire d'éliminer,
le recours aux pesticides dans les écoles, dans les espaces publics et de sensibiliser les enfants et
adultes à la présence et la conservation éventuelle des petites plantes sauvages urbaines. Un volant
important est mis sur l'action éducative de ce projet. Des courriers ont été envoyés pour informer et
sensibiliser enseignants et riverains à cette action.
Poitiers : depuis 1997, le service environnement et espaces verts met en place une gestion
"écologique" des espaces verts à travers l'entretien différencié. En fait, il existe 5 niveaux
d'entretien (des parcs de prestige très entretenus et encore traités aux pesticides aux zones
seulement fauchées 1 fois par an) attribués en fonction du statut et de l'utilisation sociale de l'espace
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vert. L'objectif final est de ne plus utiliser du tout de pesticides. La mairie travaille également à
associer les autres services utilisateurs de pesticides à cette réflexion ce qui n'est pas le cas partout
puisque parfois une ville est dite "zéro pesticide" alors que ces produits sont encore utilisés par des
services autres que le service des espaces verts (voirie, service des sports...).
Autres exemples :
La commune du Poiré Sur Vie en Vendée (85) utilise un mélange de mousse issue du maïs et de
noix de coco ; mélangé avec de l' eau chaude à 95°
La commune de Portets a cessé l'usage des désherbants. Un travail réalisé par Habitat Santé
Environnement http://www.hsen.org/
La Bastide d'Engras (Gard): (petit village) depuis plusieurs années, 100% sans herbicides, ils
laissent pousser ou désherbent manuellement
Sanilhac (Gard) : depuis plusieurs années, ils laissent pousser ou désherbent manuellement,
excepté au cimetière.
Arpaillargues (Gard): Le personnel a très fortement réduit l'utilisation d'herbicide. Il y a un projet de
"verdissement" du village
D’autres villes comme Nantes, Strasbourg, Orléans, Bobigny, Grande-Synthe (Pas de Calais) ont
elles aussi pris des initiatives dans ce sens : réduction du phytosanitaire, gestion extensive des
zones herbacées, établissement d’une typologie d’espaces verts, établissement d’une typologie
d’entretien des espaces, mise en place d’une stratégie de communication…
Département
En Charente Maritime, la commune précurseur est Esnandes (qui fait partie de la CDA de La
Rochelle). Elle a mis en place le projet "Pesticides, on peut faire autrement " de l'association Echo-
Mer qui vise à mettre en place un plan de gestion des espaces verts communaux (espaces verts,
voirie, massifs) en limitant au maximum les pesticides et donc en favorisant les alternatives. Cette
démarche se terminera courant 2007.
Région
En Bretagne
Rennes : politique Zéro pesticide + les 37 communes de Rennes Métropole (dont Rennes), toutes
engagées dans une démarche zéro pesticides. Certaines y sont parvenues et toutes sont en bonne
voie
Loc Envel (toute petite commune) = 0 phyto pour l'entretien communal
Plougonver (petite commune) = 0 phyto pour l'entretien communal + nombreux aménagements
permettant de limiter les besoins en entretiens (sauf cimetière donc pas 0 phytos)
Lannion (ville de 20 000 hab.) = quantités de produits divisées par 10 en quelques années (80 L au
lieu de 800 L) avec substitution par diverses techniques alternatives (système aquacide eau chaude,
balayeuse mécanique...) et des aménagements pour limiter l'entretien (engazonnement de trottoirs
sablés par exemple) (0 phyto aussi dans les serres et pour tous les traitements, ils utilisent la lutte
intégrée)
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Lannion est une ville reconnue au niveau national pour cette démarche, de nombreuses collectivités
s'en inspirent maintenant. Par ailleurs, l'action permet en outre une reconnaissance et n'est pas un
inconvénient pour l'esthétique (Lannion est classé 4 fleurs = niveau maximal pour le fleurissement au
niveau national)
Sivalodet : un plan contre les désherbants - Le syndicat Sivalodet (syndicat intercommunal à
vocation unique - bassin versant de l'Odet – région de Quimper) veut impliquer les jardineries dans
sa politique de réduction de l'utilisation des désherbants. Une charte est à l'étude. Débat. Les
collectivités mettent en place des plans de désherbage alternatif, le préfet a interdit par arrêté leur
utilisation à proximité des caniveaux ou des bouches d'égouts et les agriculteurs sont engagés dans
des démarches d'autolimitations.
Comité de bassin versant du Jaudy-Guindy-Bizien : Bassin versant breton regroupant 52 communes,
engagé dans un programme de reconquête de la qualité de l'eau.
2 de leurs petites communes n'utilisent plus de désherbants sur les espaces publics. L'une
Pouldouran (157 habitants) le fait volontairement depuis 2002, l'autre Hengoat (166 habitants) 2006.
Lorient, dans le cadre de la cohérence du développement durable entame une démarche pour le
zéro pesticide.
La communauté urbaine de Brest qui s'est engagée sur une politique zéro pesticide.
(plus de détails sur cette région auprès de l’ACAP)
Ayen (Corrèze, 700 habitants) s'est engagée dans une politique de réduction massive des pesticides
depuis 2007, désherbage thermique et manuel, paillage BRF, formation des agents municipaux aux
alternatives au désherbage chimique, purin d'ortie et de presle, sensibilisation de la population.
Bonnelles, village du sud Yvelines, va s'engager dans la démarche de zéro phyto avec d'autres
communes du parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse.
Paris : la Ville de Paris et ses espaces verts donnent l’exemple, avec une baisse de 90% de
l’utilisation de pesticides en quinze ans. Une démarche qui a valu à 63 jardins de recevoir le label
Espace vert écologique. En 2009, 150 autres espaces verts seront audités.
Conseil Général de Côte d'Or; en 2008 abandon de l'usage des herbicides en bordures des routes
départementales; ce sont ainsi 5 à 600 litres d'herbicides qui ne seront pas répandus chaque année
A l'étranger, il y a la Province de Québec qui a adopté en avril 2006 un règlement provincial visant
à interdire l'application des pesticides par les utilisateurs commerciaux et résidentiels et à en
interdire la vente. Et la ville de Munich en Allemagne qui a lancé en 1992 un vaste programme pilote
de promotion de l'agriculture biologique sur les terres agricoles du bassin versant alimentant la ville.
www.semaine-sans-pesticides.com
ACAP/MDRGF: Nadine Lauverjat mdrgf.coordi@wanadoo.fr ou 06 87 56 27 54
M. Gabriele Oteri semainesanspesticide@free.fr ou 01 45 79 07 59