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Entretien avec Ahmed Housni, le directeur du Festival

international du cinéma méditerranéen de Tétouan
“Tous les films en compétition méritent d’être primés”

‫ﺷﺘﺮاآﻲ ﻓﻲ ﺣﻠﺔ ﺟﺪﻳﺪة‬

Ecume du jour

Transpor
Et ça continue! Pour le malheur de l’usa
comment de la chose ? Il faut consent
intellectuelle» pour le comprendre. Et dire
les mêmes langue et langage, puisque, nou

Du 28 mars au 4 avril 2009, Tétouan a soufflé la 15 ème bougie de son Festival

international du cinéma méditerranéen. Avec 80 projections et 34 films et
Dossiers du weekend
documentaires, Handicapés, du regar
des exclusivités mondiales et de grandes stars, des hommages et des tables rondes,
ce rendez-vous a renoué avec le succès de d’acce
la précédente édition. Son directeur, Ahmed Housni, revient sur les grands moments de
cet événement.

Libé : Nous arrivons au terme de la 15ème édition du Festival international du cinéma

méditerranéen de Tétouan… Un premier bilan ?
On ne sait pas quel est le plus difficile. Est-
Ahmed Housni : Il faut dire qu’il n’est pas facile, aujourd’hui, de dresser le bilan de cettedétourne ? Ou encore ces rêves impossibl
édition. Il faut du temps aux gens pour s’habituer à des changements dans le rythme detout le monde,...
leur vie et le Festival vient vraiment bousculer leur quotidien, en mieux bien sûr. Depuis
le début, les salles sont pleines de spectateurs qui ont le choix entre les différents
Stars et étoiles
espaces de projection (salle Avenida, salle du Cinéma espagnol, Institut français). Tout
ce que je peux dire, c’est que nous sommes très satisfaits de l’accueil que la ville a La dernière enquête nationale sur
réservé à son Festival et aussi des bons échos qui nous arrivent par l’intermédiaire de
la presse (écrite ou audiovisuelle).Invité du week-end
Entretien avec Marie-
Quels ont été, pour vous, les moments marquants de cette édition ?
Un salon dédié au
Plusieurs moments ont marqué de manière indélébile la 15ème édition… Je peux citer
les hommages rendus à Youssef Chahine et à feu Hassan Skalli, les stages et ateliers
scolaires, les rencontres avec Mahmoud Hamida et Ilham Chahine, la projection de
films comme « Il Divo » … Il faut attendre l’après Festival pour évaluer les moments
forts de cette édition.
Du 15 au 19 avril courant, la capitale du Dé
Deux hommages posthumes ont été rendus au cours du Festival, l’un à Youssefdes livres et des arts». Lieu de partage, d’é
Chahine et l’autre à Hassan Skalli…. Que retenez-vous de ces moments ?ce rendez-vous...

Les hommages rendus au regrettable Youssef Chahine et à feu Hassan Skalli Entretien avec Amina Bouayach, p
représentent pour nous des moments exceptionnels qui nous permettent de faire d’uneune crise de gestion des droits de l’H
pierre deux coups. Il faut savoir que Youssef Chahine a honoré notre Festival en venant
à Tétouan à trois reprises. La première fois, il s’agissait pour lui de soutenir les
Entretien avec le professeur abder
«Rencontres cinématographiques de Tétouan» qui étaient encore à leur début. Ce fut maladie chronique qui nécessite un
pour nous un soutien inespéré.
D’ailleurs, je vais vous avouer une chose : Youssef Chahine a participé matériellementHorizons
à l’organisation de l’une des ces Rencontres. Il est revenu après pour présenter «en
avant-première» son film «L’Emigré». Nous rendons donc hommage à un ami et à un Entretien avec l’écriva
grand homme du cinéma arabe et international. Pour feu Hassan Skalli, c’est un apprentissage
hommage que nous avons voulu rendre aussi aux actrices et aux acteurs marocains qui
sont réellement les messagers du cinéma marocain à l’étranger.

Côté compétition, que pensez-vous des résultats ?

Pour moi, en tant que cinéphile, j’estime que tous les films qui ont participé à cette
édition méritent d’être primés. Je pense que toute œuvre de création artistique mérite«Les colombes aussi meurent à l’aube» es
d’être appréciée et respectée.Cherif. L’auteur de «Couscous amer» (L’
(Société des ...
Pourquoi avoir programmé un seul film marocain pour la compétition long-métrage ?
Bloc notes-hebdo : Hanane Fadili
D’abord, nous avons voulu être objectif et donner une chance à tous ces pays Dans un entretien accordé au quot
méditerranéens dont les réalisateurs sont venus de très loin.“Aucune réforme ne peut se faire sa
Lorsque le nom d’un pays figure une deuxième fois sur la liste de la compétition, il s’agitdémocratiques et l'institution monar
alors d’une co-production. A ce sujet, le Maroc a tout de même été représenté deux fois
(en coproduction avec l’Espagne).

Du côté de la jeune génération qui a participé aux stages « A l’école du cinéma », quelle
est votre appréciation?

Nous voulons faire du festival un espace ouvert aux jeunes (tout âge confondu) qui
auront l’occasion de donner libre cours à leur créativité, à exprimer librement leurs
idées et à représenter, par l’image, les sujets qui les préoccupe.
Personnellement, j’apprécie énormément ce programme qui nous permet d’exprimer
notre ambition de voir un jour de jeunes talents de la ville passer derrière la caméra et
réaliser leur rêve de devenir cinéastes.

La relève est-elle assurée ?

Nous avons beaucoup d’espoir et nous comptons énormément sur ces jeunes qui
viennent nombreux profiter de ces stages et ateliers.

Lundi 06 Avril 2009

Propos recueillis par Amel Nejjari
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