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Fiche pratique

Frais d’inscription. Fin juin ou début juillet, l’ensemble des conseils d’administration
des universités et des écoles votera le montant des droits d’inscription pour l’année
2007/2008. 62% des universités pratiquant des frais d’inscription illégaux, la vigilance
est de mise pour les élus étudiants…

Les frais d’inscriptions comment ça marche ?

Les frais d’inscription sont fixés chaque année par un arrêté du Ministre, fin juin ou
début juillet, et doivent ensuite être votés dans chaque université et chaque école.
En 2006/2007, les droits d’inscription (hors sécurité sociale étudiante) s’élevaient à :

162€ en Licence, 108€ en double inscription (DUT compris)

211€ en Master, 141€ en double inscription

320 € en Doctorat, 213€ en double inscription

500€ pour les diplômes d’ingénieurs

A ces frais, s’ajoutent 4,57€ pour la médecine préventive.

Les étudiants qui s’inscrivent à plusieurs diplômes dans le même établissement,


s’acquittent des premiers droits d’inscriptions à taux plein, et des autres à taux réduit.

L’arrêté ministériel prévoit le versement d’un montant minimal de ces frais à certains
services de la vie étudiante. Ainsi, en 2006/2007, il fallait que :

27€ de ces frais soient alloués aux Bibliothèques universitaires

11€ de ces frais soient alloués au FSDIE

> Qui est exonéré des droits d'


inscription ?

Les étudiants boursiers et bénéficiant d' une allocation d'études sont exonérés des
droits de scolarité et de la contribution à la sécurité sociale étudiante. Si dans la
majeure partie des universités et des écoles la présentation de l’avis conditionnel de
bourse suffit à être exonéré des droits d’inscription, les élus étudiants doivent être
vigilants à l’application de cette disposition et doivent s’assurer que les étudiants ne
sont pas obligés d’avancer le versement des droits d’inscription.
> Les étudiants non boursiers peuvent-ils se faire exonérer des droits de
scolarité ?

La loi prévoit la possibilité pour les universités et les écoles d'


exonérer jusqu’à 10%
des étudiants non boursiers de l’établissement (y compris les étudiants étrangers).
Pour en faire la demande, l’étudiant doit renvoyer au Président de l’université une
lettre argumentée expliquant pourquoi il ne peut s’acquitter des droits d’inscription et
prouver de sa situation (avis d’imposition, feuilles de paie, relevés de compte…).
Cette exonération est établie sous la responsabilité du Président, mais les élus
étudiants doivent exiger la mise en place d’une commission d’exonération permettant
de prendre les décisions en toute transparence. Il est aussi nécessaire d’exiger la
présentation en CEVU chaque année d’un bilan des exonérations et de déterminer
des critères d’exonération permettant des choix objectifs de dossiers. Enfin, cette
possibilité étant peu connue, les élus étudiants peuvent exiger de l’établissement, ou
mettre en place eux-mêmes, une campagne d’information en juillet et en septembre
auprès des nouveaux inscrits.

> Qu’est-ce que les droits de scolarité illégaux ?

La loi permet aux universités et aux écoles de fixer des droits d’inscriptions
complémentaires. Cependant, pour être légaux, ces droits doivent respecter deux
dispositions :

Etre facultatifs

Correspondre à un service rendu complémentaire, ne faisant pas partie des


missions de service public ou des outils indispensables à la réussite des
étudiants.

Ainsi, dès lors qu’ils sont obligatoires et clairement intégrés aux droits de scolarité
nationaux lors des inscriptions, les droits de scolarité complémentaires sont illégaux.
Les frais de dossier, droits sports, culture ou informatique dès lors qu’ils sont
obligatoires sont donc illégaux. Mais être facultatif ne suffit pas à être légal. En effet,
une université ne peut décider par exemple de faire payer à ses étudiants l’accès
aux bibliothèques ou aux services de stages, car cela fait partie de ses missions
fondamentales auquel tout étudiant doit avoir accès par le paiement de ses droits
d’inscriptions nationaux.

Que faire si son université ou son école pratique des droits de scolarité
illégaux ?

En difficultés financières, de très nombreuses universités ont recours aux droits


d’inscription illégaux. Cependant, les élus étudiants ne doivent pas être enfermés
dans un chantage : ce n’est pas parce que l’Etat ne donne pas assez d’argent aux
universités qu’il faut prendre en toute illégalité dans les poches des étudiants. Les
élus étudiants, pour ne pas cautionner de telles pratiques, doivent donc voter contre
ces frais et peser pour que l’université engage un bras de fer auprès du ministère
afin que leur dotation soit augmentée. Si jamais les frais illégaux sont adoptés, il faut
mettre en place une campagne d’information massive auprès des étudiants leur
proposant de faire une lettre pour se faire rembourser. En cas d’échec des
discussions, il est toujours possible de faire un recours en tribunal administratif.
L’ensemble de ces documents est disponible sur simple demande à
universitaire@unef.fr

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